QGp27

Pour Annette:

En franchissant la porte, Annette aboutit ici.



Et le voile de mystère se dissipa pour dévoiler un endroit qui n'a rien d'une auberge bruyante.





Une bibilothèque.

Et en son centre, assis à une table se trouvent un homme, une lutine et une petite fillette aux yeux vairons.

Pour Caabon

Alors que tu discutes avec la lutine et la fillette, tu peux voir une autre fillette revenir dans la bibliothèque accompagnée d'une Kender !

Ravie, la fillette offrit un large sourire à Annette avant de se retourner vers le bâtiment. Elle poussa la porte et pénétra dans l'édifice. La kender lui emboîta le pas et franchit le palier à son tour en frottant ses mains sur sa tunique pour évacuer les miettes de pain.

L'endroit était calme et éclairé avec de nombreuses bougies. Un écriteau indiquait aux visiteurs qu'en pénétrant ici, ils s’engageaient à sauver les Silnogures. Annette leva rapidement les sourcils en lâchant un petit soupir.

« Tss... »

En tournant la tête pour regarder devant elle, Annette découvrit une immense pièce pleines de livres rangés dans les murs. Elle ouvra grand les yeux d'étonnement. A vrai dire, elle s'attendait plus à une petite auberge. Elle se mit à bailler longuement, les livres ne faisaient pas vraiment partit de ses distractions. Elle les trouvait barbant et d'aucune valeur, aucun intérêt.
Malgré ça, elle observait, un brin admirative, les milliers de livres et les hauts chandeliers qui éclairaient la grande pièce. Au milieu, trois grandes et belles tables en bois finissaient de remplir la salle.
C'est à ce moment qu'Annette remarqua qu'elle n'était pas seule avec la fillette. En effet, l'une des tables était occupée par trois personne.
Une lutine qui semblait âgée au vu de ses rides et de ses cheveux blancs. Elle portait un habit noir poussiéreux comme les livres.
Une deuxième fillette, plus petite que la première, brune avec un petit minois malin.
Mais le protagoniste le plus étrange était bien le troisième. Un grand homme au teint d'ébène, le visage dur et le regard appuyé. Il n'avait pas l'air de rigoler. Surtout quand on voyait qu'il était équipé de quelques pièces d'armure en cuir ou encore de brassards en acier un peu usés mais pas rouillés comme ceux qu'agitait la gamine dehors. Sa longue cape épousait parfaitement sa carrure longiligne mais qui ne cachait pas sa lourde ceinture auquel était accrochée un couteau, noir lui aussi. Pour finir, sa main droite possédait un gant avec de longues griffes inquiétantes.

« Waah. », bailla de nouveau Annette, cachant son émoi devant ce colosse quelque peu inquiétant, par une attitude flegmatique.

Elle s'avança de quelques pas pour atteindre la première table où elle appuya son coude gauche. Elle reluqua le géant des pieds à la tête en haussant les sourcils de manière insolente, presque blasée. Les deux autres personnes ne l’intéressaient pas, mais elle avait remarqué qu'elle était la plus grande et ne se gêna pas pour lever la tête présomptueusement.

« C'est ça le groupe ? », demanda-t-elle à la fillette rousse sans lâcher l'humain des yeux, toujours les sourcils relevés.

QGp28

Pour Annette:

A la question d'Annette, la petite répondit:

"Ah non, ils sont presque tous partis depuis un bon petit bout de temps. Je ne sais pas ce qui retarde ceux-là. Mais je te présente la bibliothécaire-lutine Claudy et mon amie Martine. Je ne connais pas le nom de l'homme. "

Martine et Claudy saluèrent d'un signe de la tête la nouvelle venue.




[Annette: XP : 2,5 (posts (pré-quête inclus)]

Caabon s’apprêtait à exposer son plan à la lutine et à la gamine quand un individu d’une race dont il n’avait jamais croisé aucun membre – mais qu’il connaissait vaguement par quelques écrits, à moins qu’il ne confonde avec les sinaris – fit son apparition dans la pièce. Indifférent depuis longtemps à la curiosité qu’il peut éventuellement susciter, le wotongoh estime rapidement la situation qui s’offre à lui. Le projet qui est le sien, retourner à Oranan, il ne souhaite pas le laisser tomber dans n’importe quelle oreille, et surtout pas dans des oreilles inconnues. Aussi se tait-il, du moins le temps qu’un des enfants, au Claudy, aborde la question. Ce fut chose faite, par une autre gamine. Il n’apprécie guère le « ça » de l’inconnue, pas plus que le « ceux-là » de la fille, et choisit de n’en rien laisser paraître. Aussi se contente-t-il de saluer les arrivants d’un hochement de tête, et de compléter les présentations d’un laconique :

« Je me nomme Caabon. »

QGp29

Pour Caabon :

Désireuse de partir à l'aventure le plus vite possible, Martine relança Caabon, sans plus se préoccuper de la nouvelle venue:

"Maintenant que vous avez le parchemin de la mission, on franchit la porte et on va sauver les Silnogures ?"

Bien que l'impatience se lisait dans sa voix, la petite demeura polie.


[Caabon: XP :0,5 (posts )]

La fillette avança jusqu'à la hauteur d'Annette tout en lui répondant.

« Ah non, ils sont presque tous partis depuis un bon petit bout de temps. Je ne sais pas ce qui retarde ceux-là. Mais je te présente la bibliothécaire-lutine Claudy et mon amie Martine. Je ne connais pas le nom de l'homme. », dit-elle en les montrant légèrement du doigt.

A ces mots, la lutine âgée et l'autre fillette hochèrent la tête en même temps pour saluer la kender. Annette sourit en se pinçant les lèvres et en haussant à nouveau les sourcils essayant de masquer son manque d’intérêt et sa légère déception. Elle avait une vision des aventures et des héros un peu plus épique. Le colosse était le seul qui pouvait ressembler un minimum aux aventuriers des légendes qu'elle aimait entendre dans les tavernes depuis toute jeune, mais il semblait froid et silencieux.

« Je me nomme Caabon. », finit-il par annoncer brièvement.

Surprise d'avoir tout de même entendu le son de la voix de l'homme, Annette pencha la tête sur le côté puis offrit un large sourire farceur et forcé. C'était sa manière à elle d'accepter la réponse de son interlocuteur quand elle n'avait rien à ajouter.
La seconde fillette trancha rapidement le silence en demandant à l'homme en noir de se hâter pour aller sauver ces fameux Sinolgures, à l'aide d'un parchemin de mission, pour lequel Annette n'avait aucune idée de ce qu'il contenait.

« Pourquoi j'ai pas de parchemin de mission moi ? », murmura-t-elle comme une gamine capricieuse.

La kender se redressa pour croiser les bras en attendant la décision des autres.

Attentif tant à l’enfant qu’à la nouvelle venue, Caabon s’efforce de réfléchir au plus vite pour agir au mieux. Le manque d’équipement et de préparation de l’expédition est patent : si ce qu’il a lu sur les volcans est juste, il leur faudra au moins de quoi s’encorder, sans compter des lampes, de la nourriture, et bien des choses encore, comme des bandages, des baumes de soin des brûlures. Une gamine dans les pates, c’est une situation, qu’il aurait pu envisager, mais une troisième personne dont il ne connaît rien, ni des capacités, ni de la débrouillardise, vient s’ajouter pour former un nombre trop conséquent pour être assumé. Parmi ces pragmatiques considérations viennent se glisser quelques notes et paroles d’une chanson entendue un jour dans une taverne, lors de ses errances nocturnes dans Oranan « le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on est plus de deux on est une bande de cons » ; d’un autre côté, dans l’inconnu, un soutien n’est pas à négliger, ne serait-ce que pour faire diversion le temps de s’éclipser d’une situation délicate. Un pion sacrifiable. Un atout momentané.

Le commentaire de la petite, et celui de la nouvelle venue conduisent le wotongoh à prendre deux décisions simultanées. D’un côté, il plie soigneusement le parchemin, qu’il glisse dans son sac, avant de refermer soigneusement celui-ci ; de l’autre, il s’adresse à la lutine et à l’enfant.

« Je crois qu’il serait dangereux de s’en aller à l’aventure sans prendre quelques précautions. Si tu le peux, Martine, je souhaiterais que tu nous emmènes à Oranan. Je connais là bas des gens qui pourront nous donner de la nourriture et bien des choses pour notre expédition. Ensuite, il nous faudrait peut-être revenir à Nosvéris, de là où je viens. J’ai là bas un chariot, et un bon cheval, et des volcans s’y trouvent. Nous pourrons donc voyager, même si le pouvoir te fait défaut, et transporter nos affaires sans nous fatiguer. »

Son explication achevée, il tourne légèrement la tête vers Annette pour lui signifier :

« Si vous souhaitez venir, suivez-nous. Mais décidez-vous vite. Je crois que je n’ai que trop tardé. »

QGp30

Pour Caabon et Annette :

C'est la lutine qui répondit la première à Annette.

"Il n'existe qu'un seul parchemin, il contient certains éléments de la mission. Vous devez travailler en équipe et non individuellement je crois."

C'est Maude qui enchaîna:

" Les autres aventuriers croient que les sinolgures sont captif quelques part dans les déserts où il y a des volcans.... ou quelque chose comme ça.

Au mot de Caabon, la petite Martine qui n'en pouvait plus d'attendre, se rendit à la porte et toucha la poignée. Elle tendit ensuite sa main libre à Caabon.

"Oranan d'abord ! Touchez ma main et on part."

Mais la lutine n'étant pas du même avis, mis une fois encore son petit grain de sel.

" La petite pouvait se déplacer où elle voulait lorsqu'il s'agissait de recruter des gens. Mais à présent, je me demande, si cela lui est encore possible. La dame grise n'est pas une sotte, elle ne prendrait pas le risque de perdre ainsi un volontaire."

"Je veux aussi vous suivre !" Rajouta Maude. Elle s'approcha donc de Martine puis jeta un petit coup d'oeil à Annette afin de connaitre sa décision.

Les enfants et la vieille petite dame s'étaient prononcés, il ne restait qu'à Annette et Caabon de prendre une décision. Quoi choisir entre la témérité d'une fillette et la sagesse d'une lutine ? ou d'un autre côté on pourrait tout aussi bien dire: le courage d'une fillette et la méfiance et la rigidité d'une personne âgée ?



[Caabon: XP :0,5 (post)
Annette: XP: 0,5 (post)]

L’enthousiasme de l’enfant est presque contagieux, seulement la prudence de la lutine n’est pas sans influence sur le wotongoh ; si les informations s’opposent, il lui semble qu’un peu de logique suffit à s’extirper du problème qui se pose, faute d’information fiable disponible pour tous :

« Madame, je comprends le cheminement de vos propos. Mais si la Dame souhaite nous envoyer en mission, quelque soit vraiment cette mission, je pense qu’elle devrait nous faire un minimum de confiance à ceux sur lesquels elle veut s’appuyer. Si son souhait est que la mission soit couronnée de succès, alors autant qu’elle nous offre toutes les chances pour que cela soit. De toute manière, puisque les pouvoirs dont sont investis les enfants – si j’ai bien compris tout cette affaire – dépendent de la Dame, je suppose elle nous enverra bien là où elle le souhaite, pour peu qu’elle sache où nous devons aller. Donc mon souhait se porte toujours sur Oranan, et advienne que pourra. Et que ceux qui souhaitent me suivre le fasse : je suppose que je ne peux pas vous en empêcher de toute manière. »

QGp31

Pour Caabon :

La lutine écouta attentivement l'homme et puis elle lui sourit:

"L'âge m'a peut-être rendu trop méfiante !."

La petite Martine ne rajouta rien, mais demeura la main tendue attendant que l'homme la touche avant de quitter la bibliothèque.

Maude pour sa part attendait patiemment la réaction d'Annette.


[Caabon: XP: -- (post en accumulation )]

La dernière remarque de la lutine fait sourire Caabon, qui lui réplique :

« Ou l’âge vous a rendu plus sage, et moi, trop jeune, je suis encore trop impétueux. Pas tout à fait stupide, j’aime à le croire : j’ai écouté vos remarques, et ne m’en prendrai qu’à moi-même si quelque chose devait aller de travers. »

Contemplant la main tendue de la gamine, il lui semble qu’une heure est venue. L’heure de… L’heure de quoi, justement ? De s’en aller ailleurs ? De risquer sa vie ? Et quoi ? Franchir une porte magique, avec une enfant qui plus est, n’est pas un acte anodin, et l’aurait-on questionné sur une telle éventualité deux ans auparavant, il aurait chassé la question d’un geste agacé de la main, la trouvant ridicule. Depuis qu’il a quitté Oranan, sa vie a changé : en bien, il ne le sait pas encore, il lui faudrait trouver le temps de l’introspection. De toute évidence, il n’est pas encore venu.

« Au revoir Madame. J’espère que nous nous reverrons, et que vous voudrez bien me laisser explorer cette bibliothèque dans des circonstances moins pressantes… Je ferai tout mon possible pour préserver la vie de cette enfant. »

Et se tournant vers Martine, il saisit sa main.

« Allons-y. »

QGp32

Pour Caabon :

Martine tout sourire d'enfin partir, serra la main de Caabon, se ferma les yeux, empoigna la poignée

La lutine lui fit un aimable signe de la main, puis retourna à ses livres.
Maude pour sa part, les regarda partir, un tout petit peu déçu de ne pas faire partie du voyage.

La porte s'ouvrit et les deux compagnons la franchirent pour se retrouver ici !

[Caabon: XP: 0,5 (posts )]

QG33

Pour Aliéron

En franchissant la porte, Aliéron aboutit ici :




Et le voile de mystère se dissipa pour dévoiler un endroit qui n'a rien d'une auberge bruyante.





Une bibilothèque.

Et en son centre, assis sur une table se trouve une vieille lutine occupé à feuilleter un bouquin aussi vieux qu'elle.



"Bonjour Fabiolo, je vois que tu as trouvé du renfort. Les autres sont partis depuis bien longtemps ! "

QG34

Pour Jôs et Aliéron

En franchissant la porte, Jôs aboutit ici :




Et le voile de mystère se dissipa pour dévoiler un endroit qui n'a rien d'une auberge bruyante.





Une bibliothèque.

Et en son centre, assis sur une table se trouve une vieille lutine occupé à feuilleter un bouquin aussi vieux qu'elle. Non loin, d'elle un petit garçon au yeux Emeraude ainsi qu'un guerrier.



A votre arrivée, la lutine tourna la tête vers vous !
"Bien le bonjour vous deux ! "

Puis reporta son attention vers Aliéron qui lui avait posé une question.


La lutine sourit à l'homme qui l'avait appelé grand-mère.

"Vous pouvez m'appeler Claudy, si vous le désirez. Quoique grand-mère me convient aussi. Vous êtes ici dans ma bibliothèque qui vous sera disponible tant que vous respectez cet endroit. Les silnogures sont des bêtes menacées d'extinction. Mais les enfants vous en diront plus long à ce sujet. Et non, il n'est jamais trop tard pour faire une bonne action. "

Puis d'une petite salle sortie une petite fillette d'à peine cinq ans. Fabiolo se tourna rapidement.





"Muguette ! Ou est Huguette ? " Demanda le petit garçon

"Claudy m'a dit que notre soeur est partie avec la jolie humaine et l'elfe gris, on va la rejoindre ? " Rétorqua la petite fille.

" Oui, et tout de suite"

Tout en répondant à sa petite soeur, Fabiolo s'était rendu à une autre porte de la pièce, il toucha la poignée et la petite Muguette mis sa main par dessus.
Il te tendit sa main libre :

"Vous venez ? je vous expliquerai tout une fois sur place ! "

[ Aliéron: 1,5 XP (posts préquête et entrée de quête)
Jôs : 2 XP (posts préquête et entrée de quête) ]

Croyant aux promesses du jeune Martin, il ne s'attarda pas plus longtemps sur la porte. Même si un message y était affiché et qu'il ne pouvait pas le lire, son idée principale était de faire écrire ce mot pour son ami Ren. Mais quand il passa l'entrée, l'accueil l'époustoufla. Ce n'était pas tant le calme du lieu ou le fait que ce soit une gigantesque bibliothèque, remplie de tous ces grimoires qu'il ne comprendrait jamais mais qui étaient tous emprunts d'une grande sagesse (comme lui disait Ren). C'était qu'il lui semblait bien que l'intérieur était beaucoup plus grand que par rapport à la façon dont il avait vu la bâtisse de l'extérieur.

Intimidé par tous ces livres, il avança dans la grande salle, s'approchant très lentement de quelques personnes qui étaient installées en son centre. Une vieille lutine, au moins aussi petit que la petite Na'E qu'il avait rencontrée il y a plusieurs jours, mais très différente. Il y avait aussi un autre petit garçon et un grand guerrier, qui ne le mit pas vraiment plus à l'aise. Quand il fut perçu par la vielle dame, celle-ci les salua vivement, lui et Martin. Il en sursauta presque, serrant la petite rate entre ses grosses mains, puis il se décida à la cacher sous son gros chapeau qui dissimulait une grosse partie de son visage.
La bestiole se débattit un petit peu, commença à lui attraper quelques mèches avant de se faire un petit nid dans ses cheveux pour s'endormir tranquillement sous la chaleur du couvre-chef.

En approchant, il entendit qu'elle parlait au guerrier qui lui avait demandé quels étaient ces sinolgures. En entendant la définition de la mamie, Jôs n'en comprit qu'une partie. Il ne connaissait pas le mot "extinction". Mais il ne put s'empêcher d'ajouter, très fier :

"Moi, j'sais ce que c'est, un sinolugre."

Si l'on voyait son visage, on pouvait voir un grand sourire de satisfaction. Mais ce disant, des enfants commençaient à arriver et il y eut un mouvement dans lequel Jôs se sentit happé. Il sentait qu'il devait les suivre, mais le rappel de Ren l'en empêcha. Un peu paniqué, tiraillé entre la vieille dame et les enfants, il s'adressa à elle.

"Grand-mère, vous pourrez faire un mot à mon Ren ? C'est que j'veux pas qu'y s'inquiète et qu'y sache pas où j'suis. Vous faites ça, et moi j'les sauve vos sino... sinolgugres. Martin y m'a dit que c'était promis..."

Il attendit la réponse de la vieille dame avec impatience, avant de se permettre de suivre tous les enfants vers cette fameuse quête.