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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:45 
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Trajet vers le cimetière :


Nous quittons donc le marché sans beaucoup plus d'informations que nous n'en avions déjà après être sortis de la milice.

(Ce pauvre marchand ne savait rien...J'espère qu'il ne se plaindra pas de notre comportement avec lui...)

Nous nous dirigeons maintenant vers le cimetière, là où tout s'est passé. Là où les morts ont été volés, et sans doute là où le milicien a été tué.

(Je suis presque sûr qu'il est mort dans le cimetière...Il n'a pas pu découvrir grand chose, sinon il aurait prévenu le sergent...Il les a pris en flagrant déli...Ou bien ce ont eux qui l'ont surpris...)

Je reste songeur le suite de notre trajet vers le cimetière. Nous arrivons cependant rapidement devant la grande grille de ce lieu de paix troublée...

Citation:
NOusavons quitté lemarché,mais je trouve que le marchand ne nous a pas apporté beaucoup d'informations. Il ne peut pas tout savoir non plus, j'aurais du garder mon calme, ce n'est pas un drow.

Je vois que Cromax est songeur, nous arrivons au cimetière quand je lui dis:

" Je m'excuse de mon comportement, j'ai l'habitude avec les marchands drows. Sinon penses-tu que nous trouverons le petit en vie et pour se cacher dans le cimetière, rien ne vaut un caveau qu'en pense-tu?"

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:52 
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Le cimetière :


Nous arrivons donc dans le cimetière, De et moi. Des centaines de tombes de toutes formes sont éparpillées devant nous, certaines formées de simples croix en bois, d'autres sont des caveaux en marbres, d'autres encore sont de grand monuments mortuaires aux sculptures macabres.

De me dit que le mieux pour faire une planque dans un cimetière c'est de se cacher dans un tombeau.

(Il est fou? Je ne me glisse pas parmis les morts...)

Je le regarde et lui souris en disant:

"Cher ami, ton idée n'est pas mauvaise, en effet, on ne risque pas de nous y trouver...Cependant je ne crois pas que la visibilité soit très bonne quand nous sommes sous terre pour voir ce qui se passe à l'extérieur..."

Je marque une petite pause...

"De toute façon ils ne viendront pas en journée...Nous allons d'abord aller interroger le gardien du cimetière dans sa cabane, même si je ne crois pas qu'il nous dise quoi que ce soit..."

Je me dirige vers le cabanon du gardien et frappe à la porte. Je me retourne vers De et lui murmure à l'oreille...

"Et cette fois-ci, ne le brutalise pas...Je ne crois pas qu'il réagirait comme le marchand de tout à l'heure..."

Un homme sombre à la figure burinée nous ouvre et nous invite à pénétrer dans son antre. A l'intérieur, nulle lumière ne passe, mais mes yeux d'elfe peuvent distinguer quelques symboles des dieux noirs ainsi que quelques ossements éparpillés sur une table...

(Encore un prêtre des dieux maudits...Je n'aime pas ces gens...Et ces os? Que sont-ils?)

Citation:
Cromax ne semble pas partant pour se cacher dans un caveau ( il n'a pas tord l'angle de vu est restreint) Puis il me propose d'aller le gardien du cimetiere au cas où. Il me demande de ne pas le brutaliser ( je ne suis pas non plus que du muscles, je tire des enseignements de mes erreurs)

Je m'approche du gardien, il s'agit d'un homme sombre à la figure burinée nous ouvre et nous invite à pénétrer dans son antre. A l'intérieur, nulle lumière ne passe, mais mes yeux d'elfe peuvent distinguer quelques symboles des dieux noirs ainsi que quelques ossements éparpillés sur une table.

Je prends la parole en disant:

" Que Phaïtos et Thimoros veillent sur toi gardien. Tu n'étais pas en plein rituel en ce moment, si oui permet moi de me joindre à toi pour prier"



Je regarde De proposer de prier avec le gardien du cimetière.

(Qu'est-ce qui lui prend? Ok il faut le mettre en confiance, mais là ça me semble un peu exagéré...)

Le gardien du cimetière nous regarde avec un air sombre.

"Je n'étais pas en train de prier non...Que venez-vous faire ici, miliciens?"

Je décide de prendre la parole.

"Nous venons au sujet de vols d'ossements dans votre cimetière..."

(Inutile de parler du milicien...)

"Avez-vous remarqué du va et vien intempestif ces temps-ci dans votre cimetière?"

Le prêtre noir met sa grosse main sur son menton, paraissant réfléchir...


"Je n'ai rien vu, si ce n'est que des tombes sont visitées pendant la nuit...Ces vandales sont discrets! Ce sont mes os! Rien qu'à moi! Personne ne devrait pouvoir avoir le droit d'y toucher!!!"

Il a haussé le ton en parlant et paraissait passablement irrité de ce vol de squelettes.

Citation:
Le gardien n'était pas en train de prier puis Cromax pris la parole:

"Nous venons au sujet de vols d'ossements dans votre cimetière...
Avez-vous remarqué du va et vien intempestif ces temps-ci dans votre cimetière?"

Le prêtre noir met sa grosse main sur son menton, paraissant réfléchir...


"Je n'ai rien vu, si ce n'est que des tombes sont visitées pendant la nuit...Ces vandales sont discrets! Ce sont mes os! Rien qu'à moi! Personne ne devrait pouvoir avoir le droit d'y toucher!!!"

Il a haussé le ton en parlant et paraissait passablement irrité de ce vol de squelettes.

" Excusez moi mais ma question serait peut être stupide mais n'avez vous jamais pensé à lever l'armée squelletiques que vous avez ici. Parce qu'ils auraient très bien pu les arrêter sauf s'ils sont plus fort."



Le gardien regarde le drow avant de lui répondre.

"Être prêtre des dieux obscurs ne veut pas forcément dire qu'on possède des pouvoir de nécromancie...Je n'ai rien de plus à vous dire...Veuillez sortir de ma masure...Je vous autorise à surveiller le cimetière..."

(Il nous autorise à...Non mais il se prend pour qui ce gardien? Je décide moi-même de ce que je fais non mais!)

Je tourne les talons et sors de la petite cabane sombre sans dire un seul mot au prêtre obscur.

J'attends que De sorte, lui aussi, avant de me pencher vers lui.

"Cet homme ne me donne pas confiance! Nous devrions nous méfier de lui, à mon avis, il ne nous aidera pas beaucoup..."

Je vérifie qu'il a bien fermé la porte de son antre avant de continuer.

"Nous ferions mieux de nous séparer pour faire la planque...On aura plus de chance de repérer ces individus qui sont apparemment si discrets...Ce qu'ils ont peut-être oublier, c'est que rien ne peut échapper aux yeux et aux oreilles elfiques, fut-ce pendant la nuit."

Je regarde alors autour de moi.

"Vas trouver une cachette par là, moi j'irai de l'autre côté. Essaie d'être le plus silencieux possible. Si tu vois quelque chose, essaie de me prévenir le plus discrètement possible. Je ferai pareil de mon côté... Ne t'endors pas pendant ta surveillance...Bonne chance!"

Je lui indique la droite du cimetière de la main.

je me rappelle alors mon rôle de formateur...

"Tu as des questions?"

Citation:
Le gardien n'a pas tord, il est vrai que tout le monde ne possède pas des pouvoirs de nécromancie. ( encore une bourde) Quand soudain il dit qu'il nous autorise à surveiller le cimetière ( reste calme, il ne faut pas cogner même si tu as envie) Je vois Cromax sortir en tournant les talons comme s'il avait été offensé par les paroles du prêtre.

Je sors à mon tour en disant au prêtre:

" Que Phaïtos te garde"

Une fois dehors, Cromax me parle

"Cet homme ne me donne pas confiance! Nous devrions nous méfier de lui, à mon avis, il ne nous aidera pas beaucoup..."

Il s'approche de la porte et vérifie qu'elle est bien fermé avant de continuer.

"Nous ferions mieux de nous séparer pour faire la planque...On aura plus de chance de repérer ces individus qui sont apparemment si discrets...Ce qu'ils ont peut-être oublier, c'est que rien ne peut échapper aux yeux et aux oreilles elfiques, fut-ce pendant la nuit."

( en même temps toi tu es un elfe gris, l'obscurité tu connais mais pas autant que moi)

"Vas trouver une cachette par là, moi j'irai de l'autre côté. Essaie d'être le plus silencieux possible. Si tu vois quelque chose, essaie de me prévenir le plus discrètement possible. Je ferai pareil de mon côté... Ne t'endors pas pendant ta surveillance...Bonne chance!"

Cromax m'indique la droite du cimetière de la main et viens me demander

"Tu as des questions?"

Je le regarde et lui dis:

" Je pense que nous devrions faire très attention car certes nous sommes des elfes mais je ne pense pas que ces hommes soient aussi idiots que sa pour ne pas avoir pensé à des alternatives diverses. Heu par contre si on risque de me découvrir, je fonce dans le tas ou non et j'essaye de me terrer."

Je regarde autour de moi vite fait pour imaginer le genre de planque que je pourrais trouver ici ( si sa continu la meilleur planque c'est de mourir).


Le drow sort de la cabane après avoir dit quelques mots que je n’entends pas.

« C’est vrai que maintenant qu’ils sont découvert que la milice les surveille, ils pourraient avoir le réflexe de se méfier…Mais bon…Ne les surestimons pas non plus…Il ne s’agit que d’humains après tout…Trouve une bonne cachette et fais-toi aussi muet qu’une tombe ! »

Je le regarde un peu avant de poursuivre.

« Surtout ne fonce pas dedans sans les avoir pris en flagrant délit ou avant qu’il ne te menace eux même…Bonne chance ! Et j’espère que ces criminels vont se pointer…Je serai caché dans ce grand saule là-bas si tu as à me prévenir. »

Je tape amicalement l’épaule de l’elfe noir, puis je pars dans la direction que je viens de montrer au drow.

J’arrive bientôt près des racines d’un immense saule pleureur avec ses branches fines et souples parcourues de petites feuilles fines et innombrables. J’agrippe le tronc avec mes mains, essayant de trouver des prises pour escalader l’arbre.

(Je dois me rappeler ce que mon elfe vert de tuteur m’a appris.)

Je trouve des encoches dans le bois et y enfonce mes doigts. Je pose alors mes pieds sur des protubérances dépassant de l’écorce.

(Toujours garder trois appuis…)

Je me déplace sur le bois suivant la règle principale de l’escalade, ne déplaçant qu’un membre à la fois et m’assurant bien de mes prises.

Je suis vite arrivé aux branches les plus basses de l’arbre et il devient extrêmement aisé de continuer mon ascension. J’arrive bientôt dur une grosse branche près de la cime de l’arbre. De cet endroit, je peux voir tout le cimetière. Ma vue n’est presque pas gênée par les feuilles du saule, mais personne n’aurait jamais l’idée de regarder en haut d’un arbre, et même si il le faisait, il ne verrait qu’une ombre pouvant très bien ressembler à une branche cassée parmi les feuilles.

(Ça c’est une bonne planque…)

Je regarde un peu autour de moi pour voir si je n’aperçois pas mon coéquipier essayer de se trouver une cachette.

Citation:
L'elfe gris me répond et j'approuve se qu'il dit tout en regardant mes épées ( il faut que je me calme) puis il me conseil d'utiliser mes armes que comme dernier recours. Il m'indique ensuite où il va se cacher. ( espérons que nous les aurons)

Je m'élance dans le cimetière cherchant partout un cache donnant un visibilité sur l'entrée car ils sont comme tout le monde autant rentrer par la grande porte. Je regarde partout, un tombe, trop petit et aucune visibilité. un caveau, non celui là est complètement troué, je serais trop visible.

Je trouve enfin un caveau parfait, une petite fenêtre donnant sur l'entrée et un trou dans le plafond ( je pourrais me hisser sur le toit) J'ouvre la porte métallique et rentre à l'intérieur, je n'y vois rien de spécial à l'intérieur à part une plaque. Je m'en approche pour lire le nom de mon hôte.

" Ci-gît, Ertaf le fou"

( Merci bien Ertaf et la folie n'est pas une tare au contraire) Soudain j'entends de léger bruit de pas à l'extérieur, je regarde aussitôt. Et je vois qu'il s'agit du gardien ( mais quel crétin celui là), j'attends patiemment mais rien ne vient.

Je m'assois sur le sol et sors une de mes épées puis je commence à la nettoyer minutieusement, il reste encore des morceaux de chair du minotaure. Je les retire puis en garde un morceau entre les doigts ( je me demande quel goût sa peut avoir) Je porte la viande à mes lèvres quand quelque chose bouga à l'extérieur. Je me lève immédiatement et regarde par la fenêtre.

Enfin, je vois 4 hommes avec des capuchons sur la tête entrer dans le cimetière ( enfin, ce sont eux) Je les observe déambuler dans le cimetière, l'un d'eux s'approche de ma planque. Je retire en vitesse ma dent de loup et met mon collier de perle. J'entends une main qui se pose sur la porte, près à l'ouvrir ( espérons que le collier soit efficace.)

Quand l'homme ouvre la porte, j'ai eu le temps de sauté par le trou et de me retrouver sur le toit. Je m'allonge aussitôt et me décalant du trou. Je regarde un peu partout, je suis un peu loin de Cromax pour lui faire signe, je regarde le ciel, une belle nuit étoilée avec une magnifique lune. ( Si seulement un nuage pouvait cacher la lune)

Soudain, je ne sais pas par quel miracle, un nuage vient cacher la lune ( j'ai une veine d'enfer moi) Je me relève et prends mon élan pour sauter sur un autre caveau. Je saute et fais aller mes bras en cercle comme pour aller plus loin. Je retombe sur le toit en effectuant une roulade. (merde, j'ai fait du bruit) J'entends des voix qui s'élèvent et disent

" Que se passe-t-il?
- Je ne sais pas
- Sûrement un vieux caveau qui tombe en ruine."

( ouf, ils sont pas assez méfiant) Je fais signe à Cromax et lui indique qu'il y a quatre hommes. J'attends patiemment ses ordres, je jette un coup d'oeil furtif dans la direction des hommes, j'ai envie de les tuer mais du moment que l'on ne sais pas si le milicien est en vie ou non, je suis pieds et poings liés.

((( Alors De, on ne veut pas attaquer car l'autre a dit d'attendre gentillement. Laisse moi rire.

- Non, j'attends, la vie du soldat et peut être encore en jeu.

- Pense tu, il est mort. Tue les, venge le, amuse toi, lache ta colère, LAISSE MOI SORTIR.

- Tais toi chien. Il n'est pas mort du moment que je ne l'ai pas vu de mes yeux.

- Peut être mais tu peux tous les tuer et en garder un en vie pour lui tirer des informations.

- Oui tu as raison, non tu as tord, je ne dois plus t'écouter.)))

Je serre les poings pour me controler le plus possible en attendant les ordres de Cromax.


Je vois De chercher une cachette dans le cimetière. Contrairement à moi, il décide de ne pas se cacher en hauteur, mais cherche parmi les tombes et les caveaux sa cachette idéale. Je le vois courir dans tous les sens, mais au bout d’un moment, il disparaît de ma vue…

(Sans doute aura-t-il trouvé sa planque…Il ne reste plus qu’à attendre.)

De mon point de vue, je peux apercevoir le soleil qui se couche lentement à l’horizon. La nuit ne tarderait pas et toute mon attention allait être requise. Je me concentre au fur et à mesure que les ombres s’étendaient sur le sol du cimetière. Une ou deux heures plus tard, l’endroit où je me trouve est totalement plongé dans l’obscurité de la nuit, ne laissant que la pâle clarté de la lune et des étoiles éclairer faiblement d’une lumière blafarde les tombes éparpillées.

De l’endroit où je me trouve, je peux apercevoir la quasi-totalité du cimetière, mais j’ai négligé de surveiller l’entrée de celui-ci…

(La grille est dans la partie du cimetière de De…J’espère qu’il aura eu le réflexe de se poster tout près…)

Le silence absorbe tout à cette heure de la nuit, et le moindre petit pas sur les graviers du cimetière est décelable à plusieurs mètres de distance.

À un moment, je vois la porte de la cabane gardien du cimetière s’ouvrir. L’homme sort et fait un petit tour dans le cimetière, sans grande conviction, je suis des yeux son chemin. Il finit par rentrer chez lui sans rien avoir fait.

(Au moins si les brigands son présents, ils n’auront plus de méfiance quant à une éventuelle autre surveillance du cimetière…)

Je poursuis ma garde, scrutant le moindre mouvement dans l’obscurité, le moindre bruit dans la nuit.

Soudain, j’aperçois un mouvement dans la partie que De est sensé surveiller. C’est assez loin de l’endroit où je me trouve mais je vois une ombre sauter sur un toit de caveau.

(Ca doit être mon coéquipier avec son étrange collier qu’il a fait analyser chez le marchand…)

Je vois la silhouette de mon ami sauter sur le toit d’un autre caveau dans ma direction.

(Aurait-il vu quelque chose ou il se dégourdit juste les jambes ?)

Il remue les bras comme le ferait un oiseau pour s’envoler…

(Il n’a quand même pas la prétention de dire qu’il sait voler.)

Il fait néanmoins et à ma grande surprise un bond prodigieux et atterrit sur le toit d’un caveau encore plus proche de moi.

(Ce collier est vraiment unique…Mais sûrement pas autant que le mien…)

En atterrissant sur le toit du caveau, il ne peut apparemment se retenir de faire une roulade pour se stabiliser. Cela fait un bruit qui, dans un cimetière en pleine nuit, est aussi discret qu’un orque dans un village de hobbit.

(Mais qu’est-ce qu’il fabrique ? Il veut rameuter tout le monde ici ou quoi ?)

Je le vois alors se tourner vers ma cachette et me faire des grands signes. Je le regarde et finit par comprendre qu’il y a quatre hommes qui ont pénétré dans le cimetière…

(Patience…On ne sait pas si ce sont vraiment eux…)

Je lève la main vers De, lui intimant ainsi l’ordre de patienter jusqu’à nouvel ordre. Je descends de ma cachette par le même chemin que j’ai emprunté pour monter, mais plus rapidement cette fois. Je me pends aux branches et tombe à pieds joints sur le sol terreux entourant le tronc de l’arbre.

(Maintenant je dois discrètement rejoindre mon coéquipier…)

Je me faufile droit dans sa direction, rapidement, mais le plus discrètement possible, passant entre les tombes, évitant les chemins graveleux pour préférer la terre meuble des fosses rebouchées. J’essaie de me fondre parmi les ombres du cimetière… J’arrive alors à côté du tombeau sur lequel le drow est toujours perché.

(Si il croit que je vais le rejoindre là haut, il se fourre le doigt dans l’œil…Je n’ai pas de collier volant moi…)

Je l’appelle discrètement pour qu’il se penche par-dessus le toit du mausolée.

« Pssssst »

J’attends qu’il pointe son nez, puis lui dit tout bas…

« Descends de là, je dois te parler ! »

Citation:
Soudain j'entends que l'on m'appelle en me sifflant vraiment doucement. ( sûrement le gris qui m'appelle de façon discrète) Je m'approche du bord du caveau, pose mes deux mains sur le rebord puis penche la tête vers le sol. Jt vois qu'il s'agit de Cromax, il me demande de descendre car il a à me parler. ( que lui arrive-t-il?)

Je regarde un peu le ciel avant de descendre voir si je ne risque pas de me faire repérer. Une fois descendu, je lui demande se qu'il veut.


Le drow descend de son perchoir et me demande ce que je lui veux…

(Il se moque de moi ? Est-ce qu’on est en train de faire son marché ici ?)

« Tu m’as appelé n’est-ce pas ? Hé bien je suis venu… J’ai entendu les personnes qui sont rentrées dans le cimetière… Il faut que nous les suivions discrètement, et dès qu’elles commettent un acte criminel, on les surprend en flagrant délit et on leur demande de se rendre. On ne les attaque que si ils se montrent agressifs. N’oublie pas qu’il doit nous rester un d’entre eux encore en vie pour que nous en apprenions plus sur la disparition du jeune milicien ! »

Je tends mon coup dans la direction d’un bruit sourd qui apparaît sur ma droite.

(Une simple branche qui craque, mais elle n’a pas pu craquer toute seule.)

Je fais signe à De de remonter sur son perchoir, tandis que j’ouvre la porte en fer du tombeau pour me glisser dedans. Hélas pour moi, celle-ci grince affreusement et je me précipite à l’intérieur, me cachant dans un coin sombre de la petite pièce au centre de laquelle trône un sarcophage en pierre.

Une voix retentit à l’extérieur.

« Qu’est-ce que c’est que ce bruit ? Ron, va jeter un coup d’œil ! »

Des pas s’approchent du tombeau.

(J’espère que mon coéquipier a eu le temps de remonter sur le toit…)

Les pas s’arrêtent devant la porte entrebâillée.

(Il a réussi à monter…)

Je vois une ombre boucher le passage de la lumière de la lune, ce qui plonge la pièce dans une obscurité quasi-totale. Je me réfugie du mieux que je peux dans un coin encore plus sombre, me protégeant du regard par ma cape elfique.

(Elle est en mauvais état, j’espère que ça suffira à passer inaperçu…)

L’ombre pénètre dans le tombeau. Je discerne les traits d’un humain de taille moyenne avec une longue épée qui pend à son côté. Sa tête est enveloppée dans un capuchon noir, qui se finit en une longue cape de la même couleur.

(Pourvu qu’il ne me voie pas…)

Il reste là un instant, tournant la tête de gauche à droite, avant de ressortir du tombeau.

Les pas s’éloignent à l’extérieur et j’entends le type murmurer quelque chose à ce qui semble être son chef. Je me relève doucement de ma cachette et passe ma tête à l’extérieur et voit quatre silhouettes s’éloigner vers un autre endroit du cimetière.

Je me tourne vers De et lui fait signe de me suivre.

Je pars dans la direction des ombres encapées.

Citation:
Cromax me parle quand soudain nous entendons tout deux un bruit sourd sur notre droite ( quelqu'un approche, sûr). Cromax me fait signe de remonter sur le caveau pendant que lui va se cacher à l'intérieur. Je saute en haut et cette fois, je n'ai pas fait un seul bruit puis je m'allonge pour éviter de me faire repérer.

J'entends la porte que mon compagnon ouvre grincer ( *ceci n'est pas l'idéal quand même) je me tiens quand même près à attaquer au cas où il en aurait besoin. J'entends de bruit de pas qui approche (pourvu qu'il ne le repère pas).

Je vois une ombre partir ( ouf il n'a pas été repéré) puis Cromax m'appelle et me demande de descendre puis de le suivre.

Je suis Cromax de très près mais je me doute que je ne dois pas faire de bruit et observer attentivement. Je ne peux pas dire que je les vois vraiment, je suis plutot leurs ombres. ( quels genres d'êtres peu se permettre de venir déranger le sommeil des morts)

Je m'approche un peu de Cromax et lui murmure à l'oreille;

" Ils profanent une tombe devant mes yeux et je les extermine sauf un pour savoir se qui est arrivé au jeune milicien."

NOus continuons de suivre les 4 hommes, ils observent les tombes une par une quand soudain ils s'arrêtent devant une. Je vois que l'un d'eux s'agenouille et pose la main sur le dessus du marbre puis marmone quelque chose d'inaudible pour moi.


Le drow semble déjà haïr les ombres avant même de savor si celles-ci sont réellement coupables de quelque chose.

(Oui, il pourra les massacrer, mais seulement si ils font quelque chose...)

Nous les suivons un intant encore, nous faufilant le plus discrètement possible entre les tombes et les caveaux, à la poursuite de ces quatre sombres silhouettes fuyant dans le cimetière.

Soudain, un des hommes s'arrête devant une tombe, imité par ses compagnons. Il s'agenouille et tend la main vers celle-ci, marmonnant des phrases incompréhensibles avec une voix basse que, étant donné la distance, je ne parviens pas à entendre précisément.

(Ils ne font que prier pour la disparition d'un de leur proche? C'est quand même une drole d'heure pour venir se recueillir dans un cimetière...)

Je fais signe à De d'attendre un peu pour voir ce que ces personnes désirent vraiment...

Tout d'un coup, l'un d'entre eux se relève et se saisit d'une énorme masse qu'il planquait sous sa longue cape et la lève au dessus de sa tête.

(Mais qu'est-ce qu'il?)

Je n'ai pas le temps de réagir qu'il l'abat brutalement sur la pierre tombale, qui cède sous le choc, envoyant valser des éclats de marbre partout aux alentours.

(Ce sont bien nos criminels!)

Je me tourne vers le drow et lui murmure une phrase.

"Allons-y, nous avons la surprise à notre avantage! Mais n'oublie pas d'en laisser un vivant..."

(Et laisse-moi aussi en tuer...)

Citation:
Je remets ma capuche sur la tête, j'assemble mon arme pour punir ces hommes qui ne connaissent pas le mot respect. ( Vous n'auriez pas du) Je m'élance vers un à côté de celui qui vient de pulvériser la dalle de marbre. Je le transperce de mon arme. Un cri d'une violence inégalé vient déchirer le silence du cimetière. Il pose ses main sur l'arme pour tenter de la retirer, je décide de remonter brutalement l'arme pour l'achever. Je pousse le corps de l'homme que je viens de tuer avec le pied. Celui-ci tombe à côté de ces compagnons, je regarde l'homme à la massue et lui dis;

« L'heure du jugement vient de sonner. Jamais vous n'auriez dut vous attaquer aux morts car ceci reviennent toujours se venger. »

Il me regarde et frappe de toutes ses forces vers moi, je fais un bond en arrière pour éviter son attaque. (Frappe mon enfant, frappe et apprend que la vie n'ai rien) Il retente une attaque que j'évite de nouveau, je le regarde avec des yeux où l'on peut voir les flammes de l'enfer brûler à l'intérieur.

(De, attends le bon moment pour frapper et me relâcher)

Jack veut être lâché, celà représente un risque considérable mais je ne peux pas lui refuser le fait que cet homme mérite un châtiment digne de ce nom mais pas pour le moment, il attendra voir si j'ai besoin de lui. Je saute en arrière tout en séparant mon arme, je vais lui montrer ce qu'est un maître d'arme comme je l'entends.

" A moi d'attaquer maintenant pauvre créature"

Je fonce dans sa direction, lançant mes armes traîner au sol. Celles-ci soulèvent un nuage de poussière derrière moi, je continu ma course vers lui. Je place mes deux armes dans le même alignement puis je les relève pour fendre mon adversaire en deux. La première lame ne touche pas son objectif et déchire le vêtement de l'homme laissant apparaître une armure en dessous. La deuxième lame vient toucher l'adversaire au niveau des articulations car celles-ci présente un défaut, elles sont assez béantes.(-2pvs)

( Maintenant je n'ai plus le choix, je dois le frapper que sur les points stratégiques. Mais que vient faire un homme pareil avec des hommes de seconde main) Je me replace me préparant à une attaque ennemie. L'adversaire lève sa masse bien au dessus de lui et me fonce dessus avec un regard complètement déjanté. Je n'ai pas le temps de reculer pour éviter l'attaque que je tombe sur le sol avec l'impact de l'attaque (- 8pvs) que j'ai réussi à ralentir grâce à mes épées. Je repousse mon adversaire et roule sur le côté pour me relever.

Une fois debout, je rassemble mon arme et fonce vers mon ennemi en criant de toutes mes forces pour libérer ma force que je venais rassembler juste après le coup. Je m'attaque à lui sans trop réfléchir, je sens que l'énergie de Jack commence à m'envahir. Je touche l'articulation de l'épaule droite en la transperçant, malheureusement je n'arrive pas à lui arracher le bras car l'armure m'empêche d'enfoncer mon épée plus loin.

Il prend la masse dans la main gauche ( merde il est ambidextre) il tente de me frapper à nouveau mais son attaque est moins précise qu'avant. Je dévis son attaque en frappant le plus fort possible dans sa masse. Puis je la dirige vers le sol pour la planter, il arrive malgré tout à la relever tant bien que mal. Je frappe dans sa main, celle-ci malgré l'armure, lâche l'arme.

Je frappe ensuite avec le plat de l'arme au niveau du visage pour le sonner. A peine son nez de touché qu'il se met à saigner abondamment, je recule un peu et frappe avec la pointe un niveau de son ventre une première fois. L'homme recule de deux pas en même temps qu'il se tient le visage ( je crois qu'il est sonné, autant en profiter pour l'affaiblir encore)

Je refrappe mon adversaire avec cette fois le tranchant de mon arme, j'entends le bruit de l'acier s'entrechoquer puis émettre un léger bruit de faiblesse. ( encore une fois et je passe à travers) L'homme recule jusqu'à se retrouver adossé contre le mur d'un caveau. Je lui dis avant de lui redonner un coup:

" Tu as perdu"

Je le frappe directement dans le centre de son armure, celle-ci cède, la lame pénètre dans la chair et fini sa course dans le mur bloquant mon adversaire. Je détache la deuxième épée et regarde mon adversaire ( maintenant il est fini lui) quand soudain je le vois tenter de retirer l'épée avec ses mains. Je lui attrape le bras puis le tend et plante ma deuxième arme dans son coude. Je recule et ramasse l'arme de celui que j'ai tué du premier coup et la plante dans le deuxième coude. Je sors ensuite ma dernière épée pour aller la poser sur la gorge de mon adversaire attendant Cromax.



Sitôt ma phrase dite, l’elfe noir se lance à l’attaque du petit groupe de pilleurs de tombes. L’en d’entre eux se retrouve rapidement cloué au sol par l’épée de De, et il fait maintenant face à celui qui tient la lourde masse. Les deux autres hommes encapés dégaine chacun une longue épée, presque simultanément, se dirigeant vers le dos de mon coéquipier…

(Je crois qu’ils ont oublié un petit détail qui risque de leur coûter cher…)

Je me lève discrètement à mon tour de la cachette, dégainant mes deux lames sans un bruit.

Je m’approche à deux mètres des deux hommes armés qui me tourne le dos tandis que mon ami drow commence un combat acharné contre l’homme à la masse.

« Dites-moi…Je ne crois pas qu’il serait correct que vos vous mettiez à trois contre un…En garde messires… »

Les deux hommes se retournent et enlèvent le capuchon qui était posé sur leur tête. J’ai du temps à réaliser ce que je vois devant moi. Les deux hommes sont en tout points identiques. Ils arborent chacun une longue chevelure rousse et leurs traits, durs et sévères, sont pareils. Ils se jettent en même temps un regard complice avant de lever dans le même geste leur arme vers le ciel, me saluant à la manière des maîtres d’armes. La seule différence que je parviens à remarquer est qu’un des deux a des fines tresses dans ses cheveux.

(Des jumeaux ? C’est encore bien ma veine… Des ennemis connectés par la pensée…)

Je les imite, levant moi aussi mes deux armes vers le ciel, légèrement inclinées vers l’avant. Une seconde passe sans que rien ne se passe… Une seconde qui parait une éternité. Le temps semble s’être arrêté, ou du moins c’est que j’aurais cru si je n’entendais la bataille du drow derrière mes ennemis. Mes yeux passe de l’un à l’autre, guettant le moindre mouvement. C’est alors que, comme s’ils s’étaient mis d’accord en avance, ils se ruent sur moi en même temps, leur épée en avant, toutes les deux pointées vers mon torse.

(Mais ils sont télépathes en plus ?)

Comme j’ai guetté leurs moindres mouvements, j’ai le temps de parer leur coup avec mes deux lames, me ruant dans l’espace entre eux en croisant mon sabre et mon épée pour écarter les leurs. Je passe derrière eux en leur tournant le dos et dans la continuité de mon mouvement, je lance mes bras en arrière, touchant dans le dos les deux hommes. Mais mes épées ne rencontrent pas directement leur peau. Ils possèdent, sous leur cape noire, une robuste armure de cuir leur couvrant tout le torse. Je n’arrive donc qu’à en toucher un des deux, avec ma nouvelle épée, plus tranchante que mon sabre des sables…

Un liquide chaud et rouge foncé éclate de la peau de l‘hommes aux tresses, mais ils se retournent vers moi en même temps, tout deux un rictus de haine collé au faciès. Je me tourne également dans leur direction, souriant un peu en regardant le sang sur mon épée Titan…

(Le forgeron ne m’a pas abusé, c’est une bonne lame…)

Nous nous faisons maintenant tous les trois face, nous regardant dans le blanc des yeux comme un défi rageur à relever.

(Jamais on ne m’a toisé de la sorte…Je vais devoir tuer ces misérables !)

A mon tour, je me rue sur eux en faisant tournoyer mes lames autours de moi, technique qui s’avère être aussi offensive que défensive, me protégeant des coups de mes ennemis tout en frappant moi-même leurs points faibles. Encore une fois, seule ma nouvelle lame touche, mais comme nous sommes dans l’autre sens, c’est le deuxième frère qui reçoit le coup en pleine poitrine. Comme tout à l’heure, un sang vermillon sort de la plaie en éclaboussant mon épée.

Quand je les regarde à nouveau, leur rictus de haine s’est changé en un mélange de colère vive et de douleur. Ils se jettent sur moi, oubliant toute technique d’escrime, les bras frappant dans tous les sens. Je parviens aisément à les éviter et me retrouve perché sur une tombe au dessus d’eux, qui se demandent où je suis passé.

« Vous me cherchez ? »

Leurs yeux se lèvent vers moi alors que je saute sur eux. Un des deux arrive à m’éviter en reculant prestement sur le côté, mais l’homme que je viens de toucher à la poitrine ramasse mon pied dans le ventre et tombe sur le sol en portant ses mains à son estomac, lâchant son épée. Je n’hésite pas une seconde et lui assène un terrible coup d’épée à hauteur de la gorge, transperçant la carotide, changeant sa peau en une charpie rouge et sanguinolente.

J’ai hélas négligé le frère tressé, qui pousse un cri de rage en voyant son frère mon épée dans la gorge. Il se lance sur moi et percute mes côtes avec sa lame. Je sens le sang chaud couler contre ma taille et ressens une vive douleur du côté droit.

(Ça, il n’aurait jamais du le faire !)

La haine monte en moi…Je sens que ça va arriver…ça fait tellement longtemps !

Je n’ai plus à partir de ce moment aucune pensée. Je suis devenu une machine à tuer. Mes yeux se bordent d’une lueur rouge vif et mon regard empli de désir meurtrier se pose sur le rouquin tressé. Je vois la peur qui traverse son visage quand il me regarde. Désormais, il sait qu’il va mourir.

Les secondes qui suivent ne sont pour lui que souffrances et douleurs. C’est la dernière fois qu’il pourra ressentir son corps…

Mes lames tranchent la chair de l’homme comme si il s’agissait déjà de viande morte. Il ne réagit même pas à mes coups, pliant après chaque estocade portée. Quand il tombe enfin sur le sol, se libérant de la douleur et de la vie, son corps n’est plus qu’un amas difforme de chairs mêlées à ses habits déchirés. Son visage est en lambeaux. Personne ne peux, en se moment, reconnaître un humain dans ce tas de viande posé sur le sol. Ma haine s’apaise et mes yeux reprennent leur couleur de la nuit.

Ce soir j’ai tué deux hommes, ma colère est calmée.

Je me retourne vers le drow qui a aussi pris le dessus sur son adversaire et le tient en haleine à la pointe de son épée.

L’interrogatoire va commencer. Je range mes armes et m’approche de l’homme à la masse. Je saisis son visage entre mes doigts et émet une pression dans sa mâchoire avec toute la force que j’ai dans les mains, le forçant ainsi à me regarder.

« Alors, messire le pouilleux…Vous allez maintenant nous raconter ce que vous faisiez à cette jolie tombe… »

L’homme me regarde d’un air fier, mais ne ploie pas.

De mon autre main, je lui colle une formidable gifle et sa tête se tourne sur le côté…

« Il serait préférable pour vous que vous soyez coopératif…Je crains que mon ami drow soit moins compréhensif que moi… »

(Rentre dans mon jeu De, tu sais si bien le faire…)

Je tourne le dos à la scène, regardant le cimetière qui est revenu dans le calme.

« Dis-nous qui sont tes commanditaires, où sont-ils et que veulent-ils… Dis-nous ce que vous avez fait du jeune milicien qui patrouillait dans le cimetière… »

Je garde une voix calme, pour impressionner encore plus notre prisonnier. Voyant que je ne m’énerve pas, il admettra ma supériorité par rapport à lui…

Citation:
Une fois mon camarade elfe ayant fini son combat, il s'approche du prisonnier et lui pose des questions. L'homme ne lui répond pas, puis Cromax lui donne une claque et dit:

« Il serait préférable pour vous que vous soyez coopératif…Je crains que mon ami drow soit moins compréhensif que moi… »

Il tourne ensuite le dos ( chouette, il m'oblige à le faire souffrir) Je m'approche de ma proie et lui souffle à l'oreille:

" Souffre bien"

Je pose ma main sur l'épée qu'il a dans le ventre puis la fait tourner doucement. J'adore cette sensation de plaisir que j'ai à faire souffrir les autres.

Il va sûrement parler maintenant mais avant tout je lui donne un coup de poing pour lui faire comprendre que je peux très bien continuer.

" Cromax, je pense qu'il parlera maintenant"

Je m'adosse contre un mur et attend en me montrant patient que l'homme parle mais je lui fais comprendre aussi que je pourrais très bien refrapper.

L'homme répond soudainement:
" Le jeune milicien a été tué et nous avons revendu ses os."

je serre les poings prêt à frapper mais je dois attendre qu'il nous dit qui sont ces commenditaires. Je m'approche de lui et l'attrape à la gorge, je sens la main de Cromax se poser sur mon bras et me demande de le lacher. Je crache au visage de l'homme et lui ordonne de répondre à la dernière question.

L'homme reprend sa respiration et nous dit

" Je vous le dirais à condition que vous m'épargniez"

Je n'ai pas le temps de réagir que Cromax lui dit qu'il jure de ne lui faire aucun mal. Il jure pour moi quand soudain une étincelle travers mon esprit ( il jurequ'il ne lui fera pas un mal. Donc moi j'aurais le droit.)

" Mes commenditaires sont des prêtres de Phaïtos
- Les quels?
- Il s'agit d'un père supérieur et d'un moine"

Une fois les praoles de l'homme fini, je retire l'épée qu'il a au travers de son corps et je lui tranche la tête et dis à Cromax

" Tu as promis pas moi"

Je range la tête dans un linge et je repars pour la milice


Je regarde mon ami drow torturer et faire parler le malheureux, car oui, même si cet humain moins que rien et criminel est un bandit qu'il faut châtier, j'ai pitié de lui en le voyant se tordre de douleur sous la torture sanglante de De.

(Il exagère...Il va le tuer avant qu'il n'a pu dire quoi que ce soit!)

A ma grande surprise, cela ne se passe pas comme ça et le drow m'assure qu'il est prêt à parler.

Il dénonce des prêtres de Phaïtos, dont un grand prêtre de cet ordre.

(Ca ne va pas être facile pour la milice de les arrêter ceux là...)

Il avoue aussi avoir tué le jeune milicien qui s'occupait de cette enquête il y a peu, revendant ses ossements à des prêtres noirs.

(Paix à son âme...Si dans les mains de ces hommes obscurs elle peut aller en paix...)

De, apparemment satisfait des réponses du bandit, ote sa formidable épée du ventre sanglant de l'homme avant de lui trancher violemment la tête, qui s'en va rouler sur le sol. L'homme s'effondre sur le sol et je jette un regard noir à De lorsqu'il ramasse la tête pour la mettre dans un tissus qui se remplis vite de sang s'écoulant de la tête livide de l'homme décapité.

Sans dire un mot, et le suivant plus que marchant à côté de lui, j'accompagne De vers la milice.

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:55 
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Trajet de retour :


Citation:
Je marche avec mon balochon dégoulinant de sang vers la milice, tout les passants nous regardent étrangement. Je décide d'accélérer le pas (que aille tous bruler en enfer) Les gens me crachent dessus mais je dois rester impassible ( je vais les tuer)

Certains passants viennent jusqu'à m'insulter et me frapper de meutrier, de mercenaire. Un homme tente de me frapper de face, je bloque son attaque avec mon arme qui est dans son fourreau pour éviter de le tuer ( j'aurais du le retirer) L'homme me regarde avec des yeux terrorisés. ( j'aurais pu le tuer)

J'arrive enfin à la milice.


Je suis toujours De quand nous débouchons dans les rues à la lueur du matin qui se lève dans un fin brouillard qui rendrait morose même les elfes verts...

Je ne réagis pas quand un homme s'attaque à De, malgrésson habit de milicien. Je suis pris d'un sentiment vague, indescriptible. C'est comme si je n'habitais plus mon propre corps, mon esprit voletant je ne sais où, me laissant le minimum de conscience pour marcher sans pensées vers le bâtiment de la milice.

Nous arrivons bientôt sans autre interruption devant le sinistre bâtiment...

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:57 
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Retour et rapport à la milice :


Citation:
Nous entrons dans la cours de la milice, tout le monde nous regarde entrer. Je me dirige vers le bureau du sergent. Je frappe à la porte, on me dit d'entrer. j'entre et me place devant le sergent et lui dis:

" Nous avons réglé le problème du cimetière * jette la tête sur le bureau* Le jeune milicien a été tué, j'en suis navré. Nous l'avons vengé et il faut savoir que tout ceci est commendité par des prêtres de Phaïtos dont un supérieur"

Je salue le sergent et lui demande:

" Je voudrais savoir comment se porte la jeune fille que je vous ai amené."


Après avoir eu la réponse je me retire en disant à Cromax qu'il retourne à Caïx Imoros avec moi


Je laisse De entrer seul dans la milice et me dirige vers les écuries pour voir comment se porte Lune. Il mange fièrement son avoine solidement attaché à un anneau en métal pas la bride.

(Il se porte bien...)

Je m'approche de son oreille et lui murmure doucement.

"On va bientôt faire une ballade toi et moi...Tu ne resteras plus longtemps cloîtré dans cet endroit. Je sais que tu n'aime pas ça..."

Je le quitte en pénétrant moi aussi dans le bâtiment principal de la milice.

Le drow est déjà entré dans le bureau du sergent et a déposé la tête de notre victime/coupable sur la table du sergent. Celui-ci la regarde d'un air un peu dégouté.

De demande des informations sur un jeune femme.

(ça m'étonnerais qu'il les reçoive...Milicien est notre métier, et nous nous devons de garder tout contact avec les gens que nous servons...)

Je pénètre plus avant dans le bureau pour que 'lon me remarque bien et je souris au sergent.

"Voilà...Je pense que la formation de ce milicien est bien débutée! C'est une bonne recrue. Et il a eu un bon professeur..."

(Si le sergent remarque que ma formation était bonne, je monterai certainement moi aussi de grade dans la milice...je rêve tat de devenir sergent, tout comme lui...)

J'attends ma paie et une éventuelle gradation supérieure devant le sergent qui analyse notre rapport de mission.

Je me tourne vers De.

"Retourner à Caïx? Maintenant? Tu ignore sûrement comment tes frères drows m'ont traité quand je me suis présenté là-bas pour la première fois...Je n'en garde pas un très bon souvenir de la garde noire protégeant cette ville..."

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:59 
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Le plan du Drow :


Citation:
Cromax vient parler de la garde noir, elle l'aurait agressée, je décide de lui répondre:

" Apparament ils n'ont pas compris à qui ils avaient à faire. Ecoute moi bien, nous allons nous charger de leur sort. Sache que je ne suis pas près de leurs laisser une minute de répis. Et nous allons faire couler le sang, il faut qu'il y est une rivière de sang. La population drow doit comprendre qui nous sommes. Nous ne sommes pas là pour laisser des injustices pareil et du racisme tel."


à son discours, un sourire nait sur mes lèvres.

(Sang? Vengeance? Par la lame et par la rose, ce drow comprend mon langage...)

"Tu as raison, il faut leur faire payer leurs injustices. Ils passeront sur le fil de ma lame ou périront par tes armes. Mais une telle expédition se doit d'être préparée à l'avance... Nous ne pouvons aller aux devants de la garde noire sans se préparer, s'entraîner sans relâche... IL nous faut gagner en force...Ou en nombre...à deux,nous ne pèserons pas lourd face à ces brigands..."

Je le regarde, les yeux allumés d'une lueur rougeoyante remplie d'envie de meurtre et de sang...

Citation:
Je regarde les yeux de Cromax qui flamboyent d'une flamme que personne ne pourrait tarir. Je lui dis:

" Tu as raison mon frère, je te propose de reprendre le bateau pour retourner à Kendra kar puis de passer au temple des maîtres. Sachant que durant notre voyage, nous devrons nous entrainer avec la fille du capitaine qui cherche à acquérir une soif de vengeance comme la notre. Mais attention de ne pas partir du côté sombre de notre objectif."

Sur ce nous sortons et nous dirigons vers le port.


(le temple des maîtres? Mais qu'est-ce que cela?)

"Je te suis...Mais je ne sais pas où tu m'emmène..."

Je salue amplement le sergent, après avoir pris ma paie (et peut-être la connaissance de ma promotion)

et je quitte la milice, passant par les écuries pour prendre Lune, à qui j'avais promis une promenade.

De prend également son cheval et nous nous dirigeons lentement vers le port...

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 12:07 
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Voyage sur l'Eventreur des Mers :


Citation:
Nous voilà enfin devant l'Eventreur des mers, je le regarde et le trouve magnifique avec le soleil couchant. Je m'approche de la passerelle et commence à monter dessus. Xéolian ne semble pas très tranquil ( sûrement qu'il déteste la mer, ce qui serait compréhensible) Je lui caresse la crinière et lui murmure quelques mots le rassurer.

NOus avançons quand soudain j'entends un cri qui ne m'est pas inconnu et qui hurle sans regarder:

" Vous n'avez pas le droit de monter à bord. Ceci est un navire privé, si vous voulez voyager, vous devez payer."

Je suis assez surpris d'entendre ceci quand je monte à bord d'un navire qui m'apartient en parti. Je décide de répondre calmement:

" ol zhah uns'aa De, dos orn'la naut saph ulu prevent uns'aa dal aluin phor pholor ba'dor ussta maurna"

La voie répond d'une façon tremblante:

" Messire De, je suis sincèrement désolé. Je crois qu'il s'agissait d'un profiteur. Je vois que vous êtes avec Cromax, un jeune elfe qui aurait du naître noir."

Les paroles de Zayo me gène quelque peu par rapport à Cromax même s'il dit la vérité:

" Je ne te permet pas Zayo, Cromax est pour nous tous un frère certes pas de race mais de sang."

Une fois sur le navire, je descends de Xéolian et le confie à un homme d'équipage, je conseille à Cromax d'en faire autant. A peine ai-je eu le temps de poser mes affaires dans ma cabine et d'en resortir qu'une ombre se jette sur mon dos. J'arrive tout de même à attrapper cette personne par ses vêtements et la propulser devant moi. Une forme féminine, elle relève le visage et je peux découvrir qu'il s'agit de Zya. Je souris et lui dis:

" vendui dos, dos zhah increasingly ssin'urn ji nindel Usstan kyorl. Ghil natha verve draeval nindel Usstan inbalus naut keffal dos. Usstan kestal nindel dos zhaun ussta abbil Cromax."

Elle se met à exploser de rire pour me répondre enfin

"Bel'la dos whol l' flatery drill 'udtila naut wussrun'wa. D' heen Usstan zhaun dosst abbil."

Je rigole à mon tour et je la vois faire un clin d'oeil à Cromax ( quand même pas, je ne pense pas que le capitaine l'aurait permis) Je m'approche de mon compagnon et lui dis:

" Je vais lui demander si elle veux bien combattre avec toi d'abord."

Je me retourne et demande:

"Dos ssinssrin ulu jivvin xuil nindol in'loil d' vil'zra'quath thalra"

Elle approuve d'un signe de la tête, je souhaite bonne chance à Cromax. Je regarde tout l'équipage s'atteller aux travaux pour partir. Je m'approche du capitaine et lui dis:

" Cromax aura du mal avec ta fille"



Nous arrivons peu après devant le grand bateau de la guilde : l’ « Eventreur des Mers », avec lequel j’avais déjà eu la chance de voyager.

De et moi sommes chacun montés sur notre cheval, l’allure noble et svelte pour moi, et beaucoup plus guerrière pour mon ami elfe noir.

Nous montons sur le pont du bateau sans descendre de notre monture.

(Espérons que l’accueil sera meilleur que la dernière fois...)

Le capitaine pousse alors un cri, qu’il me semble avoir déjà entendu.

" Vous n'avez pas le droit de monter à bord. Ceci est un navire privé, si vous voulez voyager, vous devez payer."

(C’est certainement sa façon de souhaiter la bienvenue sur son bateau...)

De ne semble pas déconcerté par cette remarque, qui, étant donné qu’il est propriétaire du navire, semble plutôt déplacée, et répond au capitaine Zayo dans une langue qui m’est inconnue, sans aucun doute du drow.

Le capitaine semble alors se rendre compte de son erreur et nous répond en tremblant un peu, cette fois en langage commun.

" Messire De, je suis sincèrement désolé. Je crois qu'il s'agissait d'un profiteur. Je vois que vous êtes avec Cromax, un jeune elfe qui aurait du naître noir."

(Il m’a reconnu...Tant mieux...)

Je prends sa remarque comme un compliment, état donné le cœur qu’il met à défendre et respecter sa race, bien que je sens un léger pincement quand à son regret de mes origines.

(Je suis gris, et j’en suis fier...)

De répond à ma place, sans que je puisse réagir. Il dit que je suis non pas un frère de race mas un frère de sang, et cette remarque semble clore le débat.

« Il n’y a pas de problème, je ne me formalise pas pour si peu, maîtres drows...Et je suis heureux de faire route à nouveau avec vous. »

Je descends de Lune et la confie à un membre de l’équipage, sous les conseils de De. Je reconnais le drow qui vient se saisir de mon cheval. Je souris en reconnaissant l’elfe noir qui s’était déjà occupé de moi lors de mon précédent voyage.

« Vous connaissez mes exigences n’est-ce pas ? »

Et je lui fais un clin d’œil. Je me dirige alors vers le capitaine pour le saluer amicalement. Il nous mène personnellement dans nos cabines.

(Je suis heureux que cette fois je puisse dormir dans des conditions honorables...)

Je sors de ma cabine quand je vois une ombre se projeter sur De. Ne se laissant pas faire, il propulse la silhouette devant lui, découvrant ainsi Zya, la fille de Zayo. Il cite une phrase en drow dans laquelle le seul mot que je comprends est mon nom, juste avant que l’elfe noire parte en un grand éclat de rire.

(Que lui a-t-il dit ?)

Je fronce un peu les sourcils quand elle lui répond en drow et que cette fois c’est De qui rit, en m’adressant un clin d’œil.

(Je n’aime pas ces cachotteries...)

Il s’approche alors de moi et me dit qu’elle va me combattre d’abord et me souhaite bonne chance. Avant qu’il se dirige vers le capitaine, j’arrive à lui murmurer quelque chose.

« Que vous êtes-vous dit en drow ? Je n’aime pas beaucoup que l’on parle de mois ans que je saches de quoi il s’agit... »

J’attends sa réponse et puis me dirige vers Zya, la saluant gracieusement en lui accordant un baisemain cordial.

« Mademoiselle, se sera avec un grand honneur que je vous ferai mordre la poussière de ce bateau... »

Je souris à la demoiselle qui semble vexée de ma remarque. Essayer d’impressionner cette elfe noire s’avère une expérience inutile...

Nous nous rendons sur le pont du bateau, dans un espace dégagé, pour engager le combat, alors que tous les marins et matelots s’affèrent à faire partir le navire, qui s’éloigne lentement des côtes de l’Imiftil.

De et Zayo nous rejoignent et se postent sur un balcon pour observer le combat.

(Ils veulent du spectacle ? Ils vont être servis...)

Zya se poste devant moi et dégaine sa longue épée noire avec un sourire indescriptible aux lèvres.

(Hmm...Belle arme...Belle adversaire aussi...Je suis gâté !)

Je dégaine à mon tour mon épée Titan, tout en souriant, parodiant un peu ses gestes...

Elle leva un sourcil et c’est alors qu’une panthère noire sauta sur le pont à côté d’elle, dévoilant une rangée de dents blanches et pointues.

Si je suis surpris, je ne le montre nullement à mon adversaire, et je dégaine avec le plus grand calme ma seconde arme, mon sabre des sables.

(Je l’avais oublié, cet animal terrible...Ce n’est pas du jeu, ils sont à deux contre moi...Je vais quand même les envoyer au tapis, mais ça sera difficile de ne pas leur faire mal maintenant...)

Je souris de plus belle, prenant encore plus un air provocateur.

(((Début du combat libre...)))

« Allons, en garde demoiselle. Je vous prie de ne pas me tenir rigueur de ce qui va suivre. »

Je place mes deux lames toutes droites près de mon visage dans un salut solennel de maître d’arme. La jeune drow ne se laisse pas intimider et abaisse son épée vers le sol.

« Quand vous aurez fini vos simagrées, on pourra se battre ? »

Je fronce les sourcils.

(Je n’aime pas subir des affronts...Encore moins quand ils viennent de personnes qui sont sensées être mes amis...)

« C’est quand tu veux ma belle... »

Je finis à peine ma phrase qu’elle lâche son animal qui arrive vers moi à toute vitesse. Il bondit alors qu’il arrive à ma hauteur, mais je m’abaisse prestement et la panthère passe au dessus de moi sans rien pouvoir me faire. Il atterrit sur le bois du pont en faisant un bruit de porte qui claque. Cela détourne mon attention pendant un centième de seconde. Zya profite de cette diversion pour foncer sur moi l’arme au clair.

(Qu’est-ce que ?)

Dans un réflexe aussi rapide que possible, je bloque son attaque avec mes deux armes, arrêtant sa lame à à peine dix centimètres de mon visage. Nos regards se croisent, le sien plein de colère de n’avoir pas pu me toucher, le mien dans lequel reflète le sourire narquois que j’ai aux lèvres.

Je me dégage de la position avant que la panthère ne me saute dans le dos et virevolte sur la droite pour atteindre le bastingage, sur lequel je monte en équilibre.

(Heureusement qu’il n’y a pas beaucoup de vent...)

Mes deux adversaires reviennent côte à côte en face de moi. Cette fois, c’est Zya qui attaque en premier, pointant son épée droit devant elle comme pour me transpercer.

(Hey il ne faudrait pas qu’elle oublie que c’est un combat amical...)

Alors qu’elle tente de frapper au niveau de mes jambes, je saute en avant pour passer derrière elle en faisant un salto. Durant mon saut, je parviens à la toucher de mes armes avec le plat de la lame sur ses deux épaules. Hélas je me surestime peut-être un peu et au lieu de retomber prestement sur mes pieds comme je l’avais prévu, je retombe un peu trop en avant et je me rattrape en pliant une jambe, mettant l’autre genoux à terre, juste en face de l’animal noir.

(Wow qu’est-ce qu’elle fait là cette bestiole ?)

Je n’ai le temps que de faire un mouvement de la nuque vers l’arrière pour éviter la formidable mâchoire de l’animal qui se referme devant moi.

(Il s’en est fallu d’un poil cette fois...Il faudrait que je sois plus prudent...)

En me lançant en arrière, je vois l’elfe noir se ressaisir et faire demi-tour pour s’élancer à nouveau vers moi. Je fais alors une rotation de mon tronc, frappant la panthère du plat de mon sabre, et atteignant de mon autre arme les jambes de Zya, qui se dérobe et tombe sur moi. Je la réceptionne aussi bien que possible avant de lui décocher un sourire ravageur.

« Attention miss, il ne s’agirait pas de se faire mal. »

Elle pousse un grognement féminin tout à fait charmant et je l’envoie rouler sur le côté. Elle se maintient après un tour complet sur elle-même grâce à son épée qu’elle plante légèrement dans le pont en bois du bateau pour se relever en montrant ses dents. Son animal vient se placer à côté d’elle, retroussant aussi les babines.

(La belle et la bête...ça ferait un bon titre de légende ça...)

Je n’ai hélas pas le temps de penser ce que cette légende pourrait donner, car mes deux opposants se ruent cette fois en même temps dans ma direction. Le grand mât nous sépare et il me vient alors une idée. Je me lance moi aussi dans leur direction, et au dernier moment, sans lâcher mes armes, je m’empare d’une corde qui pend au mât et m’élance dans les airs. Je retombe de l’autre côté du mât après avoir tourné autours de celui-ci par le côté opposé à mes adversaires, qui se demandent un instant, blasés où je suis passé.

Je profite de ce moment pour jeter un œil à De et Zayo qui semblent apprécier le combat et je leur fait un clin d’œil complice. Zya se retourne et lève les yeux au ciel quand elle me voit faire mon manège. Elle court vers moi à toute vitesse et avant que j’ai pu réagir, me donne un coup avec le plat de son épée dans le ventre. La douleur me compresse l’estomac et je pousse un « ouups » involontaire, me penchant en avant. Ça lui suffit pour me mettre un coup de coude sur le haut du dos qui me fait tomber à la renverse en avant.

(Et moi qui ne voulais pas être ridicule, c’est plutôt raté...)

Je roule sur le côté pour éviter de me faire à nouveau frapper par la lame de Zya et je me relève quelques mètres plus loin. Je cours alors vers elle directement, sans lui laisser de répit. Elle essaie de me donner un coup d’épée, mais je bloque celui-ci avec mon sabre, la frappant deux fois de suite sur les côtes avec le plat de mon autre arme. Elle essaie à nouveau de me frapper, hélas je lui donne un coup de pied dans le ventre qui la fait reculer.

Mais j’avais oublié un instant sa panthère, qui a eu le temps de faire le tour de moi et de me sauter dessus toutes griffes dehors. Je tombe en avant avec plusieurs points de douleurs dans le dos. Ce sont les griffes de l’animal qui ont transpercé mes habits, évitant le bouclier qui est attaché à mon dos. Je sens le sang perler sur ma peau et je décide d’intervenir avant de me faire dévorer par la bestiole puante. Je donne un coup de talon dans l’arrière train de la panthère, qui rugit. Je donne alors des coups de coudes jusqu’à ce que je sois à nouveau sur mes deux jambes.

(Je ne sais pas si me battre contre une panthère va beaucoup m’entraîner à tuer les membres de la garde noire...Ce sont des chevaux qu’ils ont, eux...)

Je fais alors demi tour sur moi-même, frappant l’animal du plat de mes deux lames presque simultanément. L’animal, assommé, tombe sur le côté.

J’entends alors une voix féminine en colère crier.

« Brute ! »

Zya se jette sur moi en lâchant son épée et je me retrouve couché sur le dos avec la jeune drow à cheval sur mon ventre, essayant de me donner des coups de poings. Je lâche moi aussi mes armes et me défend le plus possible avec mes bras contre les attaques de l’elfe noire.

(La situation est plutôt coquasse...)

Je finis par attraper les poignets de Zya et maîtriser un peu ses mouvements brusques. D’un violent coup de rein, je retourne la situation et c’est maintenant elle qui se retrouve sous moi, les mains plaquées au sol.

(Comme ça elle voit qui est le dominant...)

Je lui souris et me relève prestement, la laissant sur le dos.

« Je crois que ça suffira pour aujourd’hui qu’en dis-tu ? »

Elle me regarde d’un mauvais œil.

« Ça, jamais !! »

Elle se relève d’un bond et me bouscule pour aller ramasser son arme.

(Halala les femmes...)

Je l’imite et ramasse mes deux lames. Elle m’attaque, mais je pare facilement le coup, faisant tournoyer son bras armé, la forçant à se retourner. Je donne alors un coup de jambe dans le creux de ses genoux, ce qui l’oblige à s’agenouiller sur le pont. Je glisse alors ma seconde lame sous sa gorge, maintenant toujours son bras armé levé vers le ciel avec mon épée.

« Et là, tu abandonnes ? »

Elle pousse un soupir de résignation et ouvre la main pour lâcher son épée.

« Voilà qui est sage ma belle...Je suis certain que tu auras droit à une revanche... »

Je lâche mon étreinte et l’aide à se relever. Je range mes deux armes dans leurs fourreaux pour me retourner vers De et le capitaine. Je leur souris en disant.

« Je crois que j’ai gagné... »

Je m’approche alors de l’oreille de la demoiselle noire.

« Tu as bien combattu, mais c’est moi le meilleur... »

Je sens les plaies des griffes de la panthère dans mon dos me lancer, mais je suis trop fier pour oser avouer que ça me fait horriblement mal, et je laisse les fines traînées rouges couler dans mon dos sans rien dire.

Satisfait, je regarde De m’applaudir, visiblement impressionné par ma victoire face à la fille du capitaine et sa panthère. Je lui souris et il descend de son parapet pour venir nous rejoindre, Zya et moi. Il nous félicite tous les deux pour le spectacle que nous lui avons offert, affirmant que nous en sortons tous les deux gagnants.

(C’est quand même à moi que revient la victoire…)

Il nous tape amicalement sur les épaules, mais Zya lui retourne une formidable claque qui semble rester collée quelques instants sur la joue de mon compagnon, qui reste coi le temps que la fille du capitaine se positionne pour engager le combat avec lui. Il l’imite, mais il est bientôt interrompu par un robuste marin cherchant la bagarre. De relève le défi et Zya s’en va rapidement, visiblement vexée.

(Ces elfes noirs ont la fierté mal placée…)

Je me désintéresse un instant des combattants, qui n’en sont encore qu’à des manœuvres d’intimidation que je trouve plutôt puériles.

(Si on cherche à intimider, c’est qu’on ne se sent pas assez fort pour battre son ennemi dans des conditions normales… Où est l’honneur dans tout ça ?)

Je rejoins le capitaine qui n’a pas bougé depuis tantôt. Il scrute le combat qui vient de commencer sur le pont.

« Alors Zayo, as-tu apprécié le spectacle de ma victoire contre ta fille ? »

Il me regarde en haussant les sourcils et s’éclaircit la voix avant de me répondre.

« Pour sûr tu te bats bien, elfe gris…Mais tu as une étrange manière de te comporter avec tes adversaires… »

(Il doit sans doute parler du moment où nous nous surmontions langoureusement juste sous ses yeux…)

Un sourira naît sur mon visage, mais je ne réponds pas, préférant regarder comment De s’en sort avec le marin barraqué. Il semble hors de lui et envoie rapidement le rameur au tapis, savourant pleinement sa victoire, malgré quelques coups reçus et un nez cassé. Il revient vers nous avec un ego rassasié et discute un peu avec Zayo. Je n’écoute que d’une oreille, regardant en même temps la montagne de muscles débarrasser le plancher en direction de l’infirmerie.

De m’incite alors à le suivre dans sa cabine, ce que je fais. Arrivé là, il se débarrasse de son équipement pendant que je prends place dans un grand siège très confortable. Il s’assied face à son bureau et se retourne vers moi pour me parler de ses projets à Kendra Kar.

« Je suis d’accord ! Tant que nous serons dans cette ville, j’en profiterai pour aller voir un ami que j’ai rencontré sur ce bateau. Il nous aidera peut-être pour notre quête à Caïx Imoros. »

Pendant que je lui réponds, il sert deux verres de rhum et m’en tend un, que j’accepte volontiers. Il se dirige alors vers son bureau et regarde par la fenêtre avec sa longue vue.

(Si ma présence l’ennuie, il n’a qu’à le dire…)

Il se rassied ensuite à sa place pour siroter son rhum, mais paraît soudainement préoccupé. Il propose alors que nous allions nous coucher, prétextant une lassitude qui risquait de nous atteindre le lendemain. Pour l’heure, je ne me sens nullement fatigué, mais j’acquiesce d’un signe de la tête, comprenant que son récent combat ait pu l’éprouver. Je bois mon verre d’une traite, grimaçant légèrement quand je sens le liquide couler dans ma gorge, brûlant légèrement mes tissus.

(He ben…On sent qu’il a déjà un certain âge ce rhum…)

Je pose mon verre vide sur une tablette et laisse l’elfe noir à sa contemplation de la mer. J’arrive dans le couloir avec toujours aussi peu envie de dormir. Je décide donc de visiter un peu le navire sur lequel je me trouve, n’ayant eu l’occasion de voir que les cales, le pont et l’infirmerie lors de mon précédent voyage. Je pars donc dans la direction opposée à ma cabine, voisine de celle de De. Je passe d’abord devant la chambre du capitaine, que j’entends joyeusement rire et discuter avec quelques marins privilégiés, probablement autour d’une bouteille de rhum comme il y avait dans la cabine de De.

En y repensant, je ressens encore le goût âcre de l’alcool descendre le long de ma gorge dans une brûlure agréable qui réchauffe tout le corps. Je décide cependant de ne pas les interrompre et continue le long du couloir. Je croise un elfe noir armé qui passe à côté de moi sans même me porter un regard, pour ensuite accéder au pont par une grande trappe en bois.

(Toujours aussi agréable l’équipage de ce navire…)

Je poursuis ma visite du sombre couloir. Je passe devant l’infirmerie, où le musclor de tantôt doit toujours se reposer.

(Mieux vaut ne pas le réveiller celui-là…Je n’ai pas envie de me retrouver avec un nez cassé…)

J’arrive alors à côté d’une porte, d’où semblent venir de douces odeurs d’encens et de parfum musqué. Poussé par ma curiosité, je reste quelques instants devant celle-ci afin d’entendre des bruits qui me permettraient de connaître l’origine de ce doux fumet qui envahit l’atmosphère. Tout ce que j’arrive à entendre est un léger clapotis irrégulier.

(Qu’est-ce donc que cette pièce ?)

Mon envie de savoir et trop forte et je ne peux pas me retenir. Je tourne doucement la poignée et pousse discrètement la porte, qui s’ouvre dans un petit grincement. La pièce est éclairée d’une lumière tamisée et chaleureuse. Je pénètre rapidement dans celle-ci, refermant la porte derrière moi pour ne pas que l’on m’aperçoive avant même que j’ai jeté un coup d’œil. Je me retourne alors et mon regard tombe directement sur Zya, assise entièrement nue dans une grande bassine en bois remplie d’eau et de mousse. Elle me regarde d’un air outré, avant de plonger son joli buste jusqu’à la gorge dans la mousse épaisse de son bain.

« Qu’est-ce que tu fais là ? »

Me dit-elle d’un ton énervé. Je ne réponds pas à sa question. Je reste là, pantois, la bouche légèrement ouverte et les yeux posés sur la vision qui vient de s’offrir à moi.

(Je dois vraiment avoir l’air idiot…Il faut que je trouve quelque chose à dire…)

« Je…heu…Je ne savais pas que… »

« Ne cherche pas à te trouver des excuses ! Que veux-tu ? »

(Quoi ?)

« Mais je ne… »

« Bon, attends un peu, je vais m’habiller… »

Elle se saisit d’une serviette et s’en couvre avant de disparaître instantanément derrière un grand paravent noir. Un peu perdu dans la situation, je parcourre la pièce du regard. Elle est envahie par une espèce de brume humide et chaude, faite de la fumée que dégage un petit porte encens en forme de dragon et de la vapeur du bain. Cela donne à l’endroit une atmosphère un peu évanescente. Une lumière discrète et chaleureuse éclaire doucement la pièce, faisant naître des ombres sur le sol et les murs qui ondulent doucement à la lueur des flammes. Dans un coin, la panthère noire, lovée comme un gros chat sur un immense coussin pourpre, ronronne doucement sans me lâcher de son regard jaune vert. Contre un mur se dresse un grand lit à baldaquins couverts de tissus rouges, noirs et dorés. Le faste et le luxe de cette chambre me fait presque oublier que je suis sur un bateau au milieu de l’océan et je reste debout sans bouger, ne sachant que faire…

J’ai l’impression d’avoir été transporté malgré moi dans un monde merveilleux créé par les rêves les plus beaux. Cette impression ne disparaît pas quand la maîtresse des lieux, Zya, sort de derrière son paravent, vêtue d’une longue robe noire largement décolletée. Le tissu se pose sur la peau mouillée de l’elfe noire, laissant deviner ses formes généreuses à travers l’habit. Je sens un désir incontrôlable naître en moi.

(Qu’est-ce qui me prend ?)

Je me sens de plus en plus stupide, mais je ne parviens pas à bouger ni à ôter mon regard de cette divine apparition. Elle fait deux pas dans ma direction, dévoilant une fente sur le côté de sa robe, tout le long de sa jambe jusqu’en haut de ses cuisses, ce qui ne fait en aucun cas diminuer la chaleur qui me picote le ventre. Percevant mon trouble, elle esquisse un sourire discret.

« Alors…Me diras-tu ce que tu es venu faire ici ? Tu veux boire quelque chose ?»

Le ton qu’elle emploie maintenant est nettement plus doux que celui avec lequel elle m’avait accueilli tout à l’heure.

« C’est que… »

« Inutile de refuser, considère que c’est un cadeau de la vaincue pour le vainqueur…Assieds-toi. »

(Va-t-elle me laisser finir mes phrases ?)


Elle me désigne un siège pourpre dans lequel je m’installe sans un mot, toujours sans la lâcher du regard. Elle pose deux verres sur une commode et sort une bouteille de rhum de ce même meuble. En voyant la bouteille, je ne peux réprimer une petite grimace, me rappelant du goût puissant de l’alcool. Zya la remarque et sourit plus amplement.

« Ne t’inquiète pas, j’ai une manière bien à moi de boire le rhum…On en oublie le goût de l’alcool… »

(Hein ? Qu’est-ce qu’elle raconte ?)

« Et…quel est ce moyen ? »

Demande-je d’un ton curieux. Elle sort alors une seconde bouteille remplie d’un liquide rouge et en verse un fond dans chaque verre, pour ensuite servir le rhum par-dessus. Les deux liquides se mêlent et donnent un breuvage rougeâtre et transparent.

« C’est un sirop de cerise excellent… »

Elle s’avance et me tend le verre, que j’accepte directement. Elle s’installe face à moi, dans un autre siège en croisant les jambes. Je porte le verre à mes lèvres, redoutant le goût de la mixture. Je bois une gorgée, sentant le liquide couler dans ma bouche, mais ne percevant que le goût du sirop de cerise.

(Hey mais c’est drôlement bon ça !)

Sans plus attendre, je bois une deuxième gorgée avec un sourire béat, ce qui provoque un petit rire aigu chez la fille du capitaine. Mon regard croise le sien et soudain, je ne sais plus où me mettre. Je dirige mes yeux sur la panthère qui dort sur son gros coussin.

« Bel animal n’est-ce pas ? »

« Oui et dangereux…Ses griffes sont acérées ! Je n’ose imaginer ce que sont ses dents… »

Le rappel des griffes pointues de l’animal se plantant dans ma peau de mon dos ravive la douleur et je relève brusquement mon torse.

« Tu as eu de la chance d’y échapper à ses dents ! Montres-moi tes plaies ! »

(M’enfin !)

Je prends sans le vouloir un air choqué.

« Allons, pas de chichi…Tu m’as vue nue et tu n’oserais pas me montrer ton dos ? »

Surpris par l’argument, je ne trouve pas de quoi répliquer et ôte ma cape et ma chemise pendant qu’elle se lève pour se placer derrière moi.

« Ah elle ne t’a pas loupé, ce sont de belles blessures ! »

En disant cette phrase, elle pose ses doigts sur les plaies et je ne peux retenir un « aie » de douleur.

« Ne fais pas la chochotte, il faut nettoyer ça ! Ça pourrait s’infecter. »

Je déglutis bruyamment quand je la vois prendre la bouteille de rhum et revenir vers moi avec un sourire sadique aux lèvres.

« Bois un verre, je crois que tu vas en avoir besoin… »

Je ne me fais pas prier et vide d’un coup le reste de mon verre. Je ressens l’alcool s’insinuer en moi. Je ne suis pas ivre, je reste maître de mes actes, mais je sens que mon esprit devient un peu brumeux et que les interdits sociaux seraient plus vite bravés. Zya verse un peu de rhum sur mes plaies, ce qui m’arrache un petit cri, plus de surprise que de douleur. Zya rit un peu face à ma réaction.

« Tu es trop tendu…Avances-toi un peu sur ton siège ! »

(Pour quoi faire ?)

Je ne lui pose même pas la question, de peur qu’elle me réponde encore par une énigme et je consens à m’avancer légèrement sur mon siège. Aussitôt, l’elfe noire s’assied derrière moi, m’entourant de ses jambes fines et musclées à la peau noire. Un pan de sa robe recouvre sa jambe gauche alors que la droite est entièrement dénudée. Je sens une chaleur intérieure me monter jusqu’à la gorge, qui devient vite sèche quand elle pose ses douces mains aux longs ongles pointus sur mes épaules, qu’elle commence à masser doucement. Ses doigts habiles trouvent mes muscles contractés et les palpent pour les assouplir. Après un bon quart d’heure de massage, je me sens complètement détendu, dans la moiteur chaude de la pièce qui fait naître des petites gouttelettes de condensation sur ma peau.

Toujours dans la même posture, l’elfe noire passe ses bras en dessous des miens et m’entoure le torse, pressant son buste contre mon dos. Je sens nos deux corps l’un contre l’autre, simplement séparé par le tissu fin de sa robe noire. Je perçois son souffle chaud qui atterrit par intermittences sur ma nuque. Elle pose alors ses lèvres délicates sur la courbure de mon cou, donnant quelques habiles coups de langue qui font parcourir mon corps de mille frissons de bonheur.

Presque malgré moi, et l’alcool aidant, je pose mes mains sur la fine peau de ses jambes, que je commence à caresser d’une main alors que mon autre main presse les siennes contre mon torse. Le baiser contre mon coup s’intensifie en passion et je sens ses fines dents blanches me mordiller doucement la peau. Je me tourne légèrement vers elle et nos lèvres se rejoignent dans un baiser passionné…

Quelques instants plus tard, ((( :sifflote: ))) nous sommes allongés sur son lit, enlacés l’un contre l’autre. Cette fois, aucune étole ne sépare nos deux peaux aux couleurs différentes… Notre respiration, qui s’était intensifiée ces dernières minutes, se calme doucement dans des soupirs profonds. Zya murmure alors :

« Il ne faut pas que tu restes ici ! Si mon père te trouvait… »

Je n’attends pas la fin de sa phrase pour répondre, d’une voix un peu rauque, comme si ça faisait longtemps que je ne l’avais plus utilisée.

« Tu as raison…Je m’en vais… »

Je dépose un doux baiser sur son front avant de me lever et de remettre sur moi tout mon équipement en la regardant tendrement. Avant de quitter la chambre, j’ai un dernier regard pour la panthère, qui pousse un son guttural, mi grognement, mi ronronnement, mais pas du tout agressif.

Je quitte la pièce avec un sourire aux lèvres…Une fois dans le couloir, je me précipite vers ma cabine. On n’entends plus rien dans celle du capitaine, et dans celle de De, j’entends des bruits de lit qui remue activement.

(Ou bien il n’arrive pas à trouver le sommeil, ou bien il s’est réconcilié avec son adversaire de tantôt…)

J’entre dans ma cabine, et, fourbu, je me couche sur mon lit sans prendre la peine d’ôter mon équipement. Je m’endors presque instantanément, songeant déjà aux doux rêves qui envahiront ma nuit…

À peine quelques secondes après mon endormissement subit, la porte de ma cabine s’ouvre et laisse place à une sombre silhouette familière. J’entrouvre les yeux, pas bien sûr d’être totalement réveillé.

(De ? Que vient-il faire ici en pleine nuit ?)

Il arrive vers moi et je remarque qu’il a sur lui tout son équipement.

« Prépare toi, je sens que ça va mal finir, regarde ce bateau à la vitre avec la longue vue puis viens me rejoindre sur le pont. »

Je n’ai pas le temps de répondre qu’il est déjà sorti de ma chambre. Je prends la longue vue qu’il m’a laissée et je regarde par le hublot qui me sert de fenêtre. En effet, un bateau se dirige droit sur nous. Je le regarde approcher quelques instants, avant de reconnaître le pavillon noir caractéristique des bandits des mers : les pirates !

J’entends alors un cri lointain jaillir sur le pont au dessus de moi. C’est De qui hurle des ordres à l’équipage mais les seuls mots qui me parviennent sont « tuez, gagnez et bataille. » Ces mots résonnent en moi quelques instants avant que je ne soit totalement réveillé.

(Mes lames baigneront dans le sang ce soir…)

Je vérifie qu j’ai tout mon matériel sur moi, réajustant mon bouclier sur mon dos et tâtant un instant la garde de mes deux lames dans leur fourreau, puis je me précipite à l’extérieur de ma cabine. Un peu trop vite, d’ailleurs… Je tombe nez à nez avec Zya qui a revêtu son habit de combat, suivie e sa fidèle panthère noire. Furtivement, elle me décoche un petit baiser sur le coin des lèvres et continue sa course vers le pont. Je la suis avec hâte et nous débarquons finalement à l’extérieur, où elle va se placer près de son père.

Je décide de rester de mon côté et regarde à bâbord le pont du bateau pirate, remplis de bandits sanguinaires et brutaux, armés d’armes divers à l’aspect plus effrayant les unes que les autres. Ils attendent d’être à la bonne hauteur pour lancer l’abordage.

(Que font-ils ? Auraient-ils peur de nous ? Hum…Ils devraient…)

Soudain, plusieurs grappins sont lancés sur le pont. Un d’entre eux emprisonne au passage la jambe d’un elfe noir un peu trop insouciant. Sa jambe est broyée sur le parapet et il meurt dans un cri ignoble et déchirant, un couteau de lancé planté dans le front.

(Ces pirates sont lâches de nous attaquer à distance…)

Mais au niveau de De, un des brigands est parvenu à monter sur le bateau et se fait froidement descendre par mon ami elfe noir. Comme en réponse à ce meurtre, la pluie commence à tomber du ciel. D’abord un petit crachin, mais qui s’intensifie rapidement pour bientôt déverser des trombes d’eau sur nous.

(Il ne manquait plus que ça…)

Je dégaine mes deux lames et sens une rigole d’eau se former le long de mon dos. C’est à ce moment précis que l’assaut est donné. Les pirates s’élancent à notre bord à l’aide de cordes. Juste en face de moi, un homme agrippé à une de ces cordes se rue sur le pont. Il tient un couteau entre les dents et un vieux sabre rouillé dans la main. Il a l’air furieux quand il lâche prise, levant son arme dans les airs. Hélas pour lui, il se réceptionne mal sur le bois mouillé et tombe en avant, juste sous mes pieds.

(Ce n’est pas son jour de chance…)

Je plante mon épée dans sa nuque, rompant sa colonne vertébrale, le tuant avant qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit…

La plupart des pirates sont maintenant à notre bord et la bataille fait rage sur le pont. J’aperçois à ma gauche un petit groupe de matelots se faire décimer par des brigands enragés aux armes tranchantes. Je me précipite alors sur eux en hurlant, en décapitant deux sans qu’ils aient eu le temps de réagir. Je crie des mots d’encouragement aux marins qui reprennent espoir.

« Allons mes amis, la flamme noire brûlera ses ennemis jusqu’au dernier ! Commençons dès aujourd’hui ! Ne leur laissons aucun répit ! »

C’est comme si mes paroles avaient un pouvoir magique. Une lueur meurtrière apparaît dans les yeux de mes alliés et ils se ruent à leur tour sur les pirates, qui se retrouvent bientôt en infériorité numérique. Tout en prenant soin d’éviter les lames de mes ennemis que je semble attirer comme un aimant, je transperce leurs cuirasses et leurs chairs dans des gerbes de sang qui se mêlent à la pluie avant même de toucher le sol. En parant l’attaque à la hache d’un humain à la peau sombre avec mon sabre, j’entaille le torse d’un borgne barbu avec mon épée, pour ensuite planter celle-ci dans le ventre du premier. D’une pirouette, j’ôte ma lame du cadavre et tranche la tête du borgne avec mon sabre.

Pendant un instant à court d’ennemis, je regarde autour de moi pour voir la situation. Les nôtres semblent prendre le dessus, mais la férocité de nos assaillants est toujours bien présente. C’est alors qu’un couteau de lancer vient se planter dans le grand mât, juste à côté de mon oreille, dans un bruit mat.

(Là je l’ai échappé belle…)

Je rengaine mon sabre et m’empare du poignard, cherchant du regard le responsable. Je le vois rapidement. Il essaie à nouveau de me viser avec une autre de ses armes à distance. Il la lance et je vois l’éclat du métal de la lame arriver sur moi à toute vitesse. Au moment où elle doit me toucher, j’interpose mon épée et le poignard dévie de sa course, venant érafler ma cuisse sur tout son long avant de se planter dans le bois du pont avec mon sang.

Je regarde le pirate d’un mauvais œil, lançant à mon tour la dague sur lui. Je ne suis pas aussi bon lanceur que lui, mais mon jet fait mouche…Enfin…presque. Il se ramasse le manche du poignard en plein front et tombe en arrière sous le choc. Je m’élance alors vers lui l’épée en avant et tranche en deux sa cage thoracique, répandant son sang et sa vie partout aux alentours.

Cela parvient à retenir mon attention pendant deux secondes. Deux secondes de trop…Un homme armé d’un gros gourdin en bois me charge avec son arme sans que je puisse réagir. Je reçois son coup en plein milieu de mon dos avec une telle force que je tombe en avant, sur la carcasse du borgne. Sans demander mon reste, ni même voir la tête de mon assaillant, je roule sur le côté pour m’écarter du danger. Je me redresse deux mètres plus loin, regardant enfin vers mon ennemi. C’est un grand barbu avec un bandeau rouge dans les cheveux. Il est torse nu mais de gros bracelets en cuir couvrent ses avant-bras. Il se tourne vers moi en ricanant bêtement, dévoilant une rangée de dents jaunes, noires et pourries.

(Je ne peux pas le sentir ce type…)

De l’eau dégouline le long de ses muscles saillants. Je dégaine ma deuxième arme et nous chargeons l’un sur l’autre presque simultanément. Mon premier coup glisse le long d’un de ses bracelets alors que le second rate totalement, la lame passant à vingt centimètres au dessus de la tête de l’affreux. Quand il s’aperçoit que mes coups ne l’ont pas touchés, il me jette un regard peu rassurant quant au sort que cette brute me réserve. D’un coup, il frappe es deux poignets, me contraignant à lâcher mes deux armes sur le pont. Il lève alors sa masse au dessus de ma tête, et c’est comme si je pouvais déjà percevoir à l’avance les éclats de mon crâne s’enfoncer dans ma cervelle, répandant ma tête sur le sol. Je me prépare à recevoir le coup, mais il ne vient pas. Un rugissement survient à ma droite et la panthère noire bondit sur le barbu. Le joli couple s’en va rouler lus loin. Zya se précipite alors avec un cri déchirant sur l’homme à terre, lui tranchant la tête en deux avec son épée.

Pendant que le macchabée bicéphale émet un dernier gargouillement, je ramasse mes deux armes, soulagé, et je jette un regard complice à ma sauveuse, qui me sourit à son tour. Je me lance à la poursuite d’un brigand qui essaie de rejoindre son bord et le tue par derrière, mon épée plantée dans le milieu de son dos. Mais le combat est terminé. Les pirates battent en retraite, admettant leur infériorité et sauvant leur vie. Les cordes des grappins sont tranchées et les deux bateaux s’éloignent l’un de l’autre pour ne plus jamais se croiser.

Aucun cri de victoire sur le pont. Chacun pense à ses blessures ou à un ami qui a péri et regagne sa cabine ou son poste. Je vois De se faire conduire à l’infirmerie et je décide de rejoindre moi aussi mon lit, adressant un petit signe de la main à la fille du capitaine. Je rejoins ma cabine, où je n’ai aucun mal à m’endormir profondément.

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 12:08 
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J’ai sous-estimé mon sommeil, et le lendemain je me réveille au milieu de l’après midi. Il faut dire qu’avec tout ce qui s’était passé la veille, j’avais bien besoin de récupérer. Je m’étends largement dans mes draps encore chauds de la nuit. Le coup de massue du combat contre les pirates me fait toujours mal au dos, mais c’est l’unique séquelle qu’il me reste de la bataille.

Je me lève et m’habille prestement avec de nouveaux habits propres, les autres étant devenus de vraies loques sales et déchirées. Je regarde alors mes deux armes dans leur fourreau. Je n’ai pas pensé à les nettoyer la veille avant de me coucher. Je les sors de leur étui. Le sang a séché sur les lames, qui semblent désormais être faites dans un étrange métal rouge, étant donné que à aucun endroit on aperçoit encore la couleur du métal d’origine. Je prends une bassine d’eau propre et y rince d’abord ma figure et mes avant-bras eux aussi recouverts de sang. Ensuite, je prends un vieux chiffon pour nettoyer consciencieusement mes lames en les frottant délicatement. L’eau se colore de rouge et je décide d’aller voir ce qui se passe sur le pont.

(Je viderai cette eau sale dans la mer par la même occasion.)

Je saisis la bassine par les poignées et je sors de ma cabine. Soudain, alors que je monte les petits escaliers, un robuste elfe noir me bouscule et je trébuche malgré moi. Je lâche la bassine qui fait un vol plané pour atterrir pile sur la tête du marin qui m’avait poussé, déversant l’eau rougie sur son crâne et ses habits.

(Je vais encore m’attirer des ennuis moi…)

Le drow envoie bouler la bassine à l’autre côté du couloir et se dirige vers moi en fulminant et en frappant son point dans sa paume.

« Saleté de Gris ! Tu vas me payer ça… »

Sans plus attendre, je dégaine mon épée toute luisante et en menace la gorge de mon adversaire.

« Aurais-je mal entendu ? M’aurais-tu menacé ? »

L’elfe noir semble hésiter un instant, puis se retourne en poussant légèrement mon arme de la main et en grommelant.

(Ouf…On dirait que j’ai acquis une certaine réputation sur ce rafiot ! Depuis mon premier voyage sur l’Eventreur, j’ai déjà tué deux membres d’équipages, battu en duel la terrible fille du capitaine et dans la foulée, massacré quelques pirates belliqueux… Les membres d’équipage voient sans doute en moi un tueur sanguinaire… Et ce n’est pas pour me déplaire…Au moins je ne me fais pas agresser…)

Je regarde le drow s’éloigner et souris sadiquement.

« Voilà qui est raisonnable…À la prochaine ! Ah oui, juste un conseil, changes-toi, tu es tout mouillé… »

L’elfe se retourne vers moi avec un regard mauvais, puis continue son chemin. Je finis par monter sur le pont, où j’aperçois Zayo à la barre. Je le salue de loin en lui faisant un grand signe de la main, auquel il répond cordialement. À ses côtés, De répond aussi à mon geste, avant de reprendre sa conversation avec le capitaine.

Je m’approche du bastingage et admire l’océan. La pluie de la veille s’est calmée et le soleil rayonne au milieu du ciel bleu. Des petites vaguelettes viennent charrier la coque du navire dans un bruit d’eau constant. Le vent est doux et souffle légèrement. Je le ressens sur ma peau comme une douce caresse. Je m’appuie sur le parapet et me surprends à rêvasser devant ce paysage pendant plusieurs heures. Demain, le bateau arrivera à Kendra Kâr dans la matinée et je devrai une nouvelle fois quitter l’Eventreur des Mers, son capitaine, sa fille et ses matelots…

Durant ma longue contemplation muette, une vague de nostalgie s’empare de moi et je repense aux choses importantes qui sont arrivées dans ma vie depuis peu… La mort de mon tuteur, mes missions de milice, mes traversées des deux déserts de l’Imiftil, mon voyage en bateau et ma rencontre avec Fléau, mon ami mage de l’air. Je repense aussi à ma fuite de Caïx Imoros, à mon voyage jusqu’à Bouhen. Je songe à ma séparation de Fléau après l’accident d prêtre de Rana. Je pense aux personnes que j’ai croisées : Linwen l’elfe blanche et sa flûte, la fille de l’aubergiste de Bouhen et sa manière bien à elle de soigner les plaies, ma rencontre avec De, la famille Kel Attamara dont j’ai fait naître le petit héritier. Je songe un moment aux ennemis qui ont croisés ma route, et dont le sang s’est maintenant desséché sur les chemins. Je revois toutes les villes que j’ai visitées, et la mentalité des gens y vivant. Je souris tendrement en repensant à toutes ces choses. Je me dirige à nouveau vers une nouvelle aventure que personne ne sais comment elle finira…

(Voilà sans doute mon destin…Une suite d’aventures aléatoires où l’amour, la joie, la mort et la tristesse se côtoient parmi les voyages et les rencontres.)

J’ai alors une petite pensée pour Lune, mon fidèle compagnon équin qui m’accompagne partout. Il est d’ailleurs avec moi sur le bateau et je décide de lui rendre une petite visite pour voir si il ne manque de rien dans la sombre cale. Je m’aperçois alors que ma rêverie a duré un certain temps, puisque le soleil est déjà couché et que la nuit a absorbé la lumière du jour, la remplaçant par celle des étoiles et de la lune.

Je soulève la trappe menant à la cale et descend dans l’obscurité. Je vois tout de suite Lune, mon étalon noir, qui mange péniblement son foin.

(Ils se sont bien occupés de lui…)

Je m’approche de son coup et lui caresse la crinière, tapotant de mes mains ses muscles puissants qui ont pour habitude de me transporter.

Soudain, un bruit suspect retentit derrière moi. Je me retourne mais ne vois rien bouger.

(Sans doute le bruit de la mer ou du bateau qui grince…)

Je me retourne à nouveau vers Lune et c’est à ce moment qu’on m’agrippe par derrière et qu’on me colle dos au mur. Je n’ai le temps de rien faire que mon agresseur encapuchonné me plante deux couteaux dans les manches, immobilisant mes bras en croix contre le mur en bois de la cale. L’inconnu se dresse devant moi sans que je puisse distinguer ses traits.

(Qui est-ce ? Le marin de tout à l’heure ?)

L’individu commence alors à émettre un petit rire en ôtant sa capuche.

(Zya…)

La fille du capitaine s’approche de moi, plaçant son visage à quelques centimètres du mien.

« Je t’ai attendu la nuit passée après la bataille…Pourquoi ne m’as-tu pas rejoint ? »

« J’étais exténué…Et puis tu m’as dit que ton père ne devait pas nous voir ensemble… »

Je sens son souffle courir le long de mes lèvres.

« Je croyais que tu aimais le danger… »

(Oh oui j’aime ça !)

« Et puis ce n’est rien puisque te voilà puni de ta faute…Tu es à ma merci… »

« Plutôt agréable comme punition ! »

Elle approche sa bouche de la mienne et m’embrasse langoureusement. Elle passe ensuite sa langue entre ses lèvres fines et me lape doucement le visage en poussant de petits grognements.

« C’est toi la panthère ce soir ? »

Elle me regarde en souriant avec un petit air coquin dans ses yeux mauves.

« Tu ne crois pas si bien dire, chère proie… »

Elle déboutonne sa chemise et reprends ses lapements sur mon torse, lacérant mon dos avec ses ongles pointus. Des milliers de frissons me parcourent tout le corps, quand une voix retentit en haut de la trappe.

« Qui est là ? »

Zya se relève d’un bond.

« Mon père ! »

Puis avec un sourire…

« Je te laisse le soin de te débrouiller tout seul pour trouver une explication… »

Et elle s’enfuit dans les ombres avec sa cape noire. Le capitaine arrive alors près de moi et prend un air surpris.

« Cromax ? Mais que fais-tu là ? »

« Heu…Je venais prendre des nouvelles de mon cheval…Il a été bien traité ! »

« Avec des poignards dans les manches ? »

« Hem…oui, c’est compliqué à expliquer ! C’est une sorte de rituel que je pratique. »

Je tourne mes poignets et arrache les poignards de mes habits. Zayo me regarde d’un air de plus en plus perplexe.

« Et avec les dagues de ma fille ?!? »

Je tends les armes vers lui, feignant l’étonnement.

« Oh, je ne savais pas…Je les ai trouvées sur le pont… »

Il lève un sourcil.

« Mouais…Mais regagne ta cabine maintenant. Il fait nuit et l’accès à la cale est interdit… ! »

J’obtempère en souriant et le salue avant de rejoindre ma couche.

(Je me suis fait passé pour un abruti de sa faute…)

Je m’endors sans difficulté sans avoir plus aucune nouvelle de Zya.

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 12:08 
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Le lendemain, c’est par elle que je me fais réveiller. La jeune drow me surmonte dans mon lit et me caresse le visage. Je prend un air surpris et sursaute en l’apercevant. Je me rends alors compte que mes poignets sont ligotés à mon lit. Elle me sourit tendrement.

« Surprise…Je n’avais pas fini hier quand mon père est arrivé… »

Je la regarde, surpris, mais aucun son ne sort de ma bouche…

« C’est dommage, nous arrivons à l’instant dans le port de Kendra Kâr… Ton ami De viendras sans doute bientôt te réveiller… Il serait dommage qu’il nous voit dans cette posture… »

Elle sort alors une de ses dagues.

« Mais ? »

« Oui…Mon père me les a rendues… En te comblant d’éloges sur ton excuse… »

Elle rit légèrement et tend son arme vers mon avant bras droit. Je la regarde inquiet, mais elle me rassure.

« Pas d’inquiétude…Je ne te ferai pas de mal… »

Elle entreprend alors d’inscrire quelque chose avec sa lame dans la peau de mon bras. Sa dague court habilement le long de ma peau, faisant perler des gouttes de sang, mais sans atteindre les veines, juste pour que l’inscription reste en cicatrice…

Elle coupe alors mes liens et s’en va de ma cabine, me posant un doux baiser sur les lèvres.

Je regarde la blessure sur mon bras et éponge le sang, découvrant son message :

Je t’attendrai… Z.

(M’enfin…)

A peine deux minutes après, et suivant ses prédictions, De vient me réveiller dans ma cabine et me dit qu’il a des choses à faire à Kendra Kâr. Je décide d’aller de mon côté pour le moment et le laisse partir. A mon tour, je quitte ma cabine et me rend sur le pont, où Lune m’attend déjà tout équipé.

Je salue amicalement Zayo avec un grand sourire et lui assure que lui et son bateau me manqueront.

(Et sa fille…)

Je quitte le bateau sans apercevoir une dernière fois Zya…

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 16:18 
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Arrivée dans Kendra Kâr :


(Kendra Kâr la Blanche, me revoilà !)

Ça fait longtemps que je n’ai plus vu cette grande cité fourmillante de monde à toute heure du jour ou de la nuit. Bien que je préfère nettement l’ambiance de Tulorim, et que je n’apprécie pas plus que ça les grandes villes, l’effervescence de cette fourmilière immaculée et géante me manquait.

Pourtant on ne peut pas dire que mes premiers rapports avec cette grande cité aient été très bons… Je reproche surtout à cette métropole d’être trop rigide. Tout y paraît un peu trop contrôlé… Les allez venues, les cris des marchands, les voleurs aux coins des rues,…

Tous se comportent comme s’ils avaient été conditionnés à vivre une éternelle répétition de jours tous les même par les hautes remparts blancs et les rues trop droites.

(Il est temps de mettre un peu de désordre dans cette monotonie…Brisons le quotidien dans lequel ces gens s’engluent sans s’en apercevoir…)

La dernière fois que j’ai quitté Kendra Kâr, j’ai laissé derrière moi un ami fidèle et dévoué en la personne de Fléau, l’elfe gris qui manie l’air comme je manie les lames… Le temps qui nous a séparé n’a que trop duré et je me fais une joie de le revoir à nouveau. Je déambule doucement sur le dos de Lune dans les rues grouillantes de monde. J’ai une destination, le temple de Rana, mais je ne suis pas pressé d’y arriver. Bien qu’impatient de voir Fléau, je prends mon temps en regardant les boutiques sur les bas-côtés.

C’est avec une certaine fierté que je marche en ces murs, sentant les regards des badauds se poser sur moi. Quelques fois, mes yeux croisent ceux de jeunes humaines aux formes généreuses, ou ceux d’elfes gracieuses et sveltes. Mais aucun de ceux-là ne me fait oublier les deux perles mauves qui brillaient comme des étoiles dans les yeux de Zya. Aucune rondeur ne pourrait me faire oublier la courbure gracile de sa nuque rencontrant ses épaules ou l’échancrure de ses reins dans le bas de son dos.

Cette elfe noire, je l’ai dans la peau, et c’est sans compter que désormais, je porte sa marque SUR ma peau…

C’est un peu perdu dans mes pensées mélancoliques que j’arrive devant le temple de Rana. C’est d’ailleurs Lune qui me prévient en hennissant doucement pour me ramener à la vie réelle. C’est avec un sourire aux lèvres que je rentre dans le temple de l’air, fêtant d’avance intérieurement mes retrouvailles avec mon ami elfe gris.

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 16:20 
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Le temple de Rana : Pas là...


En entrant, j'inspecte la pièce pour voir si je n'aperçois pas la jeune prêtresse au sourire d'ange qui m'avait accueilli lors de ma première visite au temple, mais elle ne paraît pas être là. Un silence imposant règne en maître dans la pièce. Silence qui laisse juste filtrer un léger souffle de vent qui siffle doucement entre les panneaux décoratifs en bois et sous les portes.

La sérénité du lieu est telle que je n'ose pas la troubler en demandant s'il y a quelqu'un. J'attends donc seul dans la pièce en attendant de voir quelqu'un se pointer.

Les minutes passent et il n'y a toujours aucun mouvement dans la salle. J'entreprends alors d'inspecter les gravures en bois clair qui ornent les murs. J'avance la main pour tâter le bois poli dont aucune écharde ne semble pouvoir s'échapper quand une voix retentit derrière moi.

"Ces oeuvres sont là pour les plaisirs de la vue et de l'ouïe, visiteur...Certainement pas pour celui du toucher! Puis-je vous aider?"

Je me retourne et aperçois le mentor de mon ami, le prêtre de Rana qui lui a tout appris et dont j'ai sauvé la vie s'avancer sans un bruit dans la pièce. En le voyant, je souris largement. Il lui faut un instant avant de me reconaître et son visage serein s'orne d'un sourire ravi.

"Sieur Cromax, mon sauveur! Comme il fait bon de te revoir en ces murs! Quel bon vent t'ammène?"

(Celui-là quand il parle on sent qu'il est adepte de la déesse du vent...)

"Je viens retrouver mon ami Fléau! Lors de notre séparation, il m'a dit qu'il allait prendre soin de toi..."

"Et il l'a fait! Regarde, je vole à noueau de mes propres ailes!"

Ce disant, il fait un grand pas et semble décoller un instant du sol pour se reposer gracieusement et souplement à mes côtés.

(Surprenant...)

Il continue alors:

"Mais depuis que je me porte mieux, Fléau est moins souvent ici. Mais il doit être quelque part en cette ville... Il doit avoir trouvé un travail quelque part et tel que je le connais, cela ne lui a pas été difficille."

"Et tu ne sais pas où je peux le trouver?"

"Hélas non mon ami...Mais je suis persuadé que l'amitié qui vous lie te servira de guide pour le retrouver... Maintenant va, et saches que la porte de ce temple te sera toujours ouverte!"

Il me salue de la tête en joignant ses paumes l'une contre l'autre et s'en retourne d'une démarche légère vers ses occupations.

(Je ne m'habituerai jamais à sa façon de marcher...)

Je sors alors du temple, sans savoir exactement où commencer mes recherches. Je remonte en selle et réfléchit un instant.

(Nous nous sommes séparés à l'auberge de la tortue guerrière...Allons voir là-bas s'il n'y est pas!)

Et je fais marcher Lune dans la direction de l'auberge.

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 17:39 
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Recherche fructueuse à l'auberge de la Tortue Guerrière :


Je me rappelle bien où l’auberge est et je n’ai aucun mal à la retrouver dans le dédale des ruelles de la grande ville. Je reconnais de loin l’enseigne et amène Lune vers les écuries jouxtant le bâtiment. J’entre ensuite dans la grande salle par la porte de devant. Une fois à l’intérieur, mon regard fait rapidement le tour des tables de l’établissement. Quelques hommes, une poignée de hobbits, deux nains et un elfe maritime qui marchande avec un capitaine humain. Nulle trace de mon ami Fléau dans les environs, donc…

Je m’approche du comptoir et interpelle l’aubergiste d’un signe de la main.

« Bien le bonjour messire gris ! Que puis-je faire pour t’être utile ? »

« Je désire des renseignements… »

L’homme m’interrompt alors :

« Je ne sais rien, cher ami…à moins bien sûr que tu commandes quelque chose… »

(C’est nouveau ça ?)

Je le regarde d’un mauvais œil, mais finit par plier à sa demande.

(Ça tombe bien, j’ai soif…Et puis si c’est le seul moyen de quérir des informations sur mon ami…Après tout cet aubergiste n’est qu’un humain ! Je ne dois donc pas m’attendre à beaucoup de finesse…)

« Bien…Sers-moi donc un verre de ce vin blanc dont tu fais la publicité ! »

En effet, un panneau vantant les bienfaits d’un vin liquoreux orne le mur derrière le comptoir. Il me sert avec un sourire mon verre, dont je bois une petite gorgée fruitée.

« Bon messire gris, que voulais-tu savoir ? »

(Il va continuer longtemps à m’appeler comme ça ?)

« Te souviens-tu de moi, homme ? »

Il me regarde e haussant les épaules.

« Si je devais me rappeler de tous mes clients, je ne m’en sortirais pas ! Néanmoins, je n’ai pas beaucoup d’elfes gris dans ma clientèle…Et ceux-ci sont surtout des pilotes de machines volantes…Peu sont armés comme toi ! Oui…il est possible que je t’ai vu ici une fois ou deux…Mais tu n’es pas un habitué ! »

« Je ne suis pas de Kendra Kâr. La dernière fois que je suis venu, j’étais accompagné d’un autre elfe gris. Peux-tu te souvenir de lui ? »

« Tu m’en demandes beaucoup, elfe…N’aurais-tu pas son nom ? »

« Il se nomme Fléau… »

L’expression de l’aubergiste change alors du tout au tout et il arbore maintenant un large sourire.

« Ce coquin de Fléau ! Mais que ne le disais-tu point plus tôt ! Sûr que je le connais, il vient souvent ici ! »

(Ah enfin une piste !)

« Et saurais-tu me dire où il est en ce moment ? »

« Oh je ne suis pas non plus sa nounou…Mais je pense qu’il s’est trouvé un boulot sur la zone d’embarcation des machines volantes. Peut-être le retrouveras-tu là-bas messire gris ! »

« Mon nom est Cromax. Merci de tes renseignements ! »

« Pas de quoi ! Bonne chance messire gris ! »

(Mais enfin ! Il exagère, je lui ai dit mon nom !!!)

Je bois mon verre et quitte l’auberge pour prendre la direction indiquée par l’aubergiste.

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 17:42 
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Rencontre saugrenue dans la rue :


Je sors de l’auberge avec sur les lèvres le goût du petit vin blanc que je viens de boire. Je sors Lune de sa petite écurie, tout en marchant à côté et c’est alors que je me rends compte que j’ignore totalement où est la zone d’embarcation des aynores.

(Il y en a une à Tulorim…C’est une grande plaine à l’extérieur de la ville. Il doit sûrement en être de même ici…)

Pour m’en assurer, j’interpelle un humain à la longue cape verte et aux bottes assorties.

(D’où sort-il celui-là ?)

« Bonjour ! Je cherche la zone d’embarcation ! Pourriez-vous m’indiquer le chemin ? »

Il se retourne vers moi avec un air de dédain, soulevant un de ses sourcils noirs bien dessinés. C’est à ce moment que je m’aperçois que ses habits sont entièrement verts : le plus clair pour la culotte moulante, le plus foncé pour les bottes et la cape, avec un vert intermédiaire pour sa chemise en velours boutonnée jusqu’au col et lacée à son cou par un lacet noir. Il me répond avec plein de mépris dans la voix.

« Je ne pense pas, monsieur, que nous soyons habilités à converser, ni même que cela pourrait se produire dans un avenir plus ou moins proche. Aussi, je vous serais gré de me laisser poursuivre ma promenade si vous ne voulez point en pâtir par la suite ! »

(Pour qui il se prend celui-là ? Et que lui ai-je donc fait ?)

« Mais je vous demandais simplement le chemin ! »

Il prend un air offusqué et passe ses doigts gantés dans son bouc noir dont aucun poil ne dépasse.

« Monsieur, vous vous obstinez dans votre entêtement à vouloir discutailler avec mon auguste personne. Vous m’en voyez terriblement outré. Je fais vœux que cela ne se reproduise point une troisième fois ou je me verrai dans l’obligation de vous en tenir rigueur ! Je crains de plus que si vous ne démordez pas à mettre mes humeurs en rogne, mon courroux pourrait bien vous honnir ! »

(C’est un fou ! Je suis tombé sur un malade ! Mieux vaut ne pas le vexer…)

« Excusez-moi, cela ne se reproduira pas. Je vais demander mon chemin chez quelqu’un d’autre. »

(Pourquoi continuer à perdre mon temps avec ce dément à l’ego surdimensionné…)

À mes mots, c’est comme si son visage changeait de forme tant sa réaction est impressionnante. Il ouvre grand les yeux et sa bouche se mue en une forme de « O ». Il reste là, les bras légèrement écartés en arrière, dans une position de stupeur théâtrale légèrement exagérée. Sans plus lui prêter attention, je poursuis mon chemin, mais au moment où je passe à côté de lui, l’hurluberlu me stoppe en posant sa main gantée sur ma poitrine.

(Il commence à m’énerver cet énergumène…Que veut-il encore ?)

Il me regarde de toute sa hauteur en se mettant sur la pointe des pieds car il est un peu plus petit que moi, et ça le rend parfaitement ridicule.

(S’en rend-il compte ?)

Il ne parait pas se soucier de sa position scabreuse, et me regarde avec de petites yeux sous ses sourcils froncés.

« Petit paltoquet ! Ceci était votre ultime chance et vous n’avez fait que la gâcher sottement ! Je ferais grand déshonneur à mes prestigieux aïeux et aux règles de bienséance si je ne vous provoquais pas en duel sur le champ ! »

Ce disant, le saugrenu personnage ôte un de ses gants verts et m’en claque doucement le visage.

« Veillez à être présent dans le lieux de la ville dénommé « Cours des Duels » demain aux premières lueurs de l’aurore. Votre honneur comme le mien sont en jeu désormais ! »

L’homme tourne alors les talons en projetant un pan de sa cape par-dessus son épaule et s’en va la tête haute dans les rues de la cité.

(Qu’est-ce que…Mais…Trop tard il est parti ! Je n’ai jamais vu pareil individu !)

Je secoue la tête pour me remettre les idées en place et je monte sur Lune. Une grosse femme habillée en lambeaux, qui a apparemment été témoin de toute la scène, s’avance vers moi.

« La zone d’embarcation, c’est près de la sortie de la ville par là-bas ! Si vous voulez un conseil, mettez votre honneur de côté, tout elfe gris que vous êtes, et fuyez loin d’ici ! Parce qu’avec le Marquis de La Trépaille, on ne rigole pas ! Alors ça non !!! »

La femme me fait un signe de la main avant de poursuivre ses activités et je continue ma route vers la zone d’embarcation…

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 17:44 
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Retrouvailles chaleureuses :


J’arrive à ma destination quelques minutes après l’incident avec l’homme en vert. La zone d’embarcation, vaste plaine herbeuse, s’étend en dehors des murs de la cité. Les machines volantes, cynores et aynores, fierté de mon peuple, sont posées ça et là. Autour de chacune, des marchands parlent affaires, des voyageurs patientent, des ouvriers chargent ou déchargent le contenu des engins. Tout ce monde fourmille dans un tumulte presque continu où perce parfois un cri plus fort que les autres.

Je me ballade parmi ces gens de toutes races venus de tous les horizons. Il y a là une majorité d’elfes gris, qui se gaussent fièrement à côté de leur machine ou qui ahanent en la déchargeant. Il y a aussi beaucoup d’homme dont la plupart sont torse nu et dégoulinant de transpiration. Quelques hobbits au ventre rebondi sont aussi présent, mais surtout en tant que marchand ou voyageur plutôt qu’ouvrier. Quelques nains, à la longue barbe sont éparpillés par-ci par-là, tous armés lourdement de grandes haches ou marteaux de guerre.

Quand tout à coup, je le vois. Il soulève une lourde caisse de bois avec sept hommes. Son torse nu luit au soleil et quelques mèches de ses cheveux collent à son visage. Ils déposent leur charge sur le sol en peinant. Ses muscles, bien que peu développés, sont saillants et ses veines sont fortement marquées sur la peau de ses avant-bras.

« Fléau ! »

Mon cri parvient aux oreilles de l’elfe gris et il réagit à son nom en se retournant vers moi. Son visage se modifie instantanément et passe de la lassitude à la joie exubérante.

« Cromax !!! »

Il rit un peu puis se précipite vers moi. Je descends de mon cheval et nous nous enlaçons amicalement, savourant pleinement le bonheur de nos retrouvailles. Il me prend la tête entre les mains et me regarde en souriant joyeusement.

« Ça fait tellement longtemps que je t’attends ! J’ai cru que tu ne viendrais plus ! Comment m’as-tu retrouvé ? »

« Je suis passé par le temple…Et par l’auberge… Je suis content de te voir ! »

« Et moi donc ! Mais ton regard a l’air troublé ! Quelque chose ne va pas ? »

(Il arrive à lire dans mes yeux ? C’est le seul capable de le faire…)

« Ce n’est rien…Une broutille avec un habitant de cette ville ! »

« On ne s’inquiète pas pour une broutille, mon cher ami ! Viens donc boire un verre, et tu me raconteras ! »

« Bien je te suis…J’ai déjà une idée d’où nous allons aller… »

Il me sourit et monte en croupe sur Lune. Nous partons vers l’auberge de la tortue guerrière d’humeur guillerette.

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 17:46 
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Histoires d'auberge :


J’arrive à l’auberge que j’avais quitté une ou deux heures auparavant, mais cette fois, en la compagnie de mon ami Fléau, que j’ai longuement recherché parmi les rues de la cité. Nous entrons joyeusement dans la salle principale et nous asseyons à une table près de l’entrée. L’aubergiste, nous voyant, s’approche de nous avec un grand sourire qui semble être son expression naturelle.

« Alors messire gris, vous avez fini par retrouver ce sacripant de Fléau ! J’en suis fort heureux pour vous ! Tenez, je vous apporte de quoi fêter ça ! »

Il pose sur la table deux verres, qu’il remplit avec un pichet de vin blanc, le même que j’ai bu avant de partir.

(Il doit avoir un stock immense de ce vin à finir, ce n’est pas possible…)

Il s’éloigne et Fléau se saisit du verre.

« Buvons à l’amitié et à nos retrouvailles ! Et buvons vite, ce n’est pas souvent que Sam offre à boire !! »

Il a un sourire pour l’aubergiste qui rougit légèrement et fait un geste de la main.

« Oui, buvons à nous ! Que rien ne nous sépare plus ! »

Nous rions gaiement en sirotant notre vin, nous racontant nos aventures depuis notre séparation.

Après que j’ai fini de raconter ce qu’il s’est passé à Tulorim et dans le désert de l’Ouest, sans oublier la charmante Zya dont j’ai fait l’intime connaissance sur l’Eventreur des Mers, il prend à son tour la parole.

« Petit cachottier ! Je te reconnais bien là, tombeur ! Moi je n’ai rien de si passionnant à te raconter…J’ai soigné mon mentor, puis j’ai dégoté ce petit boulot à la zone d’embarcation…Mais je n’aime pas travailler…Ce n’est pas pour moi ! La vie s’offre à nous…pourquoi perdre son temps à s’épuiser ! Profitons d’elle ! »

« Tu as raison ! Et tu comptes arrêter ton boulot ? »

« Bien entendu ! Ce n’était que passager, je t’attendais avant tout…Comme maintenant tu es là je n’ai plus à y retourner ! Mais parles-moi de cet homme avec qui tu as eu un accrochage en rue et qui semble te troubler… »

Je lui raconte alors en détail ma rencontre avec l’hurluberlu de tout à l’heure. À la fin de mon histoire, son regard s’est assombri et ses traits se sont tendus…

« Un duel tu dis…Il n’est jamais bon de devoir y participer…Et j’ai bien peur de savoir de qui il s’agit…Connais-tu le nom de cet homme ? »

« Oui…heu…C’est le comte ou le marquis de la Tripaille…heu Trépeille…Je ne sais plus exactement…Mais pourquoi serait-ce important ? »

« Le marquis de la Trépaille ? »

Il prend un air horrifié pour dire ce nom.

« Oui c’est ça…Mais quoi, pourquoi cette réaction ? »

« Cet homme est un tueur…Il passe son temps à engager des duels singuliers au nom de l’honneur et des bonnes manières…Personne ne l’a jamais vu perdre…Et chacun de ses adversaire repose maintenant six pieds sous terre ! »

« Et n’y a-t-il pas moyen d’échapper à ce duel ? »

« Il en va de ton honneur mon ami ! Ce serait plus sage d’abandonner, mais ce serait déshonorer ta race…Le marquis ferait transmettre ta couardise partout dans le royaume et tu serais chassé de toutes les villes ! »

« Je me battrai contre lui donc…Et je gagnerai…Il ne peut pas être si fort que ça ! »

« Oh Cromax, je ne veux pas te perdre à nouveau ! Ne préfères-tu point vivre en paria qu’être mort ? »

« Je préfère mourir en respectant l’honneur que d’être condamné à errer sans but avec des regrets le restant de ma vie. Je tuerai cet homme demain à l’aube, tu ne pourras pas m’en empêcher…Je vais me reposer maintenant. Nous fêterons nos retrouvailles après mon duel… »

« Bien soit…Repose toi le mieux possible. Je t’accompagnerai demain, sois-en sûr…Si tu meurs, je mourrai… »

(Je ne te laisserai pas faire mon bon Fléau…Jamais tu ne mourras par ma faute…)

Sans plus un mot, je me lève et monte dans ma chambre après avoir pris une clé à l’aubergiste.

Je m’endors en pensant au combat du lendemain…

La nuit est bonne malgré le destin pesant qui m'attend à l'aube...Quelques heures seulement après avoir trouvé le sommeil, je me réveille en pleine forme alors qu'il fait encore noir dehors. Je me raffraichis le visage avec l'eau glaciale d'une bassine qui était déjà dans la chambre lorsque je suis arrivé.

Un miroir trône sur une commode et j'y regarde mon reflet dans l'obscurité de la chambre. Je regarde les traits de mon visage, la profondeur du vaste abîme de mes yeux sombres...

(Aujourd'hui, quelqu'un mourra...Si je ne tue pas cet homme, c'est lui qui me tuera! Quelle étrange chose que le destin. M'a-t-on placé sur le chemin de cet assassin pour qu'enfin cessent ses tueries, ou ne serai-je qu'un mort de plus dans sa collection?)

Je reste quelques minutes devant la glace, pensif.

Au bout d'un moment, je parle à mon reflet, et ainsi à moi même...

"Allez, il est l'heure...Tu peux le battre et c'est ce que tu vas faire!"

Je me lève de mon siège, vérifiant une dernière fois tout mon équipement avant de quitter ma chambre pour descendre discrètement dans la grande salle. Celle-ci est silencieuse et plongée dans l'obscurité. Tout le monde dort dans l'auberge à cette heure matinale...

Je sors du bâtiment sans un bruit, et me dirige à pied vers la Cour des Duels, laissant Lune se reposer dans l'écurie de l'auberge.

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 Sujet du message: Re: Les anciens RP de Cromax
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 17:50 
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Le duel :


J’arrive à la Cour des Duels alors qu’il fait encore nuit. Le soleil ne tarderait cependant pas à émettre ses premières lueurs à l’horizon. Mon futur adversaire, le marquis de la Trépaille, n’est pas encore arrivé, mais il ne saurait tarder. Je m’appuie contre un mur cernant la petite cour au cœur de la ville pour patienter et regarde les étoiles dans le ciel bleu foncé qui vire petit à petit au mauve, d’abord sombre, puis de plus en plus clair.

Quand la couleur des cieux a viré à un joli mauve lavande clair, mes yeux se rabaissent sur les murs blancs qui m’entourent. À l’autre côté de la cour, je vois le marquis arriver d’un pas franc, tout vêtu de vert comme la veille.

(Cette obsession du vert est ridicule !)

Il s’avance vers moi et s’arrête au centre de la cour, inclinant légèrement la tête en me voyant.

« Monsieur, ce n’est pas parce que je vais vous tuer que je ne dois point vous saluer. Bonjour, donc. »

« Homme, je ne partage pas ton engouement à devoir me battre ce matin. Le blanc de ces dalles sera taché de rouge, et je trouve ça déplorable. Mais puisqu’il le faut, prépare-toi à mourir ! »

Je dégaine mon épée et mon sabre et regarde mon adversaire en le défiant des yeux. Le marquis reste sans réaction, puis sourit légèrement.

« Voyons très cher…un duel digne de ce nom ne se fait qu’entre deux lames ! La mienne serait-elle de trop ? Rangez donc cette chose que je ne saurais voir ! »

(Et en plus il faudrait que ce soit lui qui fixe les règles ? Non mais et puis quoi encore ?)

« Je te tuerai aussi bien avec une lame qu’à deux ! »

Je range mon sabre dans son étui et fait face à l’homme en souriant pour le provoquer. Il porte la main à sa ceinture et dégaine son arme d’un geste souple et élégant. Il s’agit d’une superbe rapière à la lame longue, fine et solide. Ses bords aiguisés ont l’air plus tranchants que des lames de rasoir et sa pointe plus piquante que les flèches des elfes de la forêt. Des ferrures torsadées protègent la main du marquis.

(Cette arme est exceptionnellement belle…et dangereuse ! J’espère ne pas avoir à passer sous son fil…)

L’homme en vert lève sa rapière vers le ciel et la fait tourner légèrement au dessus de sa tête.

« Allons, en garde ! »

Je lève la pointe de mon arme à la hauteur de mes épaules alors que ma main reste à hauteur de mes côtes flottantes. Le marquis se met dans une position à peu près semblable.

(Le combat commence…Que mon esprit fusionne avec ma lame et que son cœur soit mon objectif !)

« Montre-moi de quoi tu es capable ! »

Il se rue alors vers moi l’arme au clair. Arrivé près de moi, l’homme se fend en avant, mais je dévie sa lame qui visait mon buste. Il se redresse et je tente à mon tour de lui porter deux coups d’affilée de part et d’autre de sa gorge, mais il intercepte mes coups sans difficulté. Il effectue un balancement vers le bas avec sa rapière, mais je recule prestement avant qu’elle n’ait atteint ma jambe.

Je le regarde avec un regard noir, dénué de vie, analysant ses moindres mouvements, et je commence à tourner doucement autour de lui en faisant des pas latéraux pour toujours lui faire face. Il suit mon mouvement, veillant à toujours garder son arme tendue vers moi. À mon tour, je me jette sur lui l’épée au dessus de la tête et l’abat violemment vers lui. Mais mon geste était prévisible et il évite mon coup d’un pas vers la droite, bloquant mon épée qui s’abat sur le sol avec l’aide de sa rapière. Je n’attends pas de savoir ce qu’il me réserve et tourne rapidement sur moi-même, lui envoyant mon coude gauche dans les côtes pour revenir de suite face à lui. Cette fois, c’est lui qui recule en frappant le vide avec sa lame.

« Pas mal…Mais je suis sûr que tu es capable de faire mieux… »

Un sourire apparaît sur le coin de ses lèvres. Il effectue à nouveau une fente en avant que j’évite en bondissant par-dessus sa lame. Dans le même mouvement, j’abaisse mon arme vers lui, mais il interpose la sienne, qu’il continue à relever pour me percer la cuisse alors que je retombe. Je force dans mon poignet quand il frappe et sa lame m’évite de peu, passant entre mes jambes.

(Ouf je l’ai échappé belle ! ça risque d’être plus compliqué que prévu…)

Se ressaisissant, l’humain poursuit sa course en avant et me contraint à reculer rapidement. Nos lames s’entrechoquent plusieurs fois dans cet envoi que je décide de briser avant de me retrouver coincé contre un mur. Parant une de ses attaques, je stoppe ma course arrière et bondit en avant et vert la gauche. Nous nous retrouvons chacun dans le dos de l’autre pendant une seconde, lui en tentant d’interrompre sa course, et moi en stabilisant mes appuis avant de me retourner. Ce que je suis le plus rapide à faire. Je pivote l’épée à a main et percute son dos de ma lame, qui ne tranche pas sa chair, mais glisse vers le haut dans un bruit métallique en déchirant sa chemise verte.

(Il porte une armure !)

Propulsé plus loin par le choc, il se retrouve hors de portée de mon épée.

« Ne serait-ce pas interdit par les règles du duel ? »

« Certainement pas, monsieur…Je vous aurais alors demandé d’ôter le bouclier qui vous protège le dos… »

(Il n’a pas tort, mais il a surtout de bons yeux, ce bouclier est sous ma cape !)

Il avance alors vers moi en agitant rapidement sa rapière de tous les côtés. J’essaie de suivre le mouvement de son arme tout en restant concentré sur la mienne, mais il est trop rapide et je recule doucement, par prudence, essayant de l’imiter de mon mieux. Mais sa rapière est plus légère et il doit faire mois d’effort pour la mouvoir rapidement.

Soudain, je sens la pointe de la lame effleurer la peau de ma pommette droite, déchirant superficiellement la première couche de mon épiderme. Une goutte de sang perle sur un bord de la fente de trois centimètres de long et commence à couler sur ma joue telle une larme écarlate.

Je continue cependant à essayer de parer ses coups tant bien que mal mais toute mon attention est requise pour me défendre et je ne peux pas penser à attaquer pour le moment. Tout en continuant à effectuer ses gestes vifs, il s’écrie d’une voix claire :

« Et à la fin de l’envoi… »

En disant ce début de phrase, son geste ralentit un instant et je vois sa lame arriver à toute vitesse pile entre mes deux yeux. Visualisant d’avance la scène, je projette violemment mon épée sur sa rapière et son coup est arrêté. Continuant mon geste, je plaque son arme au sol en disant :

« Tu touches pas… »

Son regard s’emplit de haine et, gardant son arme au sol, il dégaine un poignard de sa main libre et tente de me frapper au visage. Je me protège à l’aide de mon bras gauche et sent la lame déchirer ma peau dans une gerbe de sang qui éclabousse ma manche. Je hurle de douleur et de rage et relève violemment mon épée vers sa poitrine. Mon coup touche et est tellement puissant que l’armure cède et je tranche le torse du marquis le long de ses côtes. Le sang coule sur son ventre et ses jambes et il recule en titubant légèrement, ses deux armes à la main.

« Tricheur, toi qui prône l’honneur et qui n’en a aucun ! Tu mourras par ma lame, tu ne mérites que ça ! »

Son visage se transforme et n’est plus celui du nobliau au bouc bien coiffé. Ses poils sont hirsutes et un rictus de haine donne à ses traits ceux d’une bête féroce.

« Jamais ! »

Il hurle en se jetant sur moi, mais je bondis sur le côté pour éviter son attaque et le frappe une nouvelle fois dans le dos sans abîmer son armure.

(Dire que je ne peux même pas utiliser mon sabre avec ce bras blessé…)

Il lance alors son poignard vers moi et par réflexe, (stupide réflexe…) je me protège avec mon bras gauche. L’arme vient toucher ma plaie encore saignante et l’aggrave encore plus avant d tomber sur le sol pavé de la cour.

(Ça, ça fait mal !)

Je pousse un cri déchirant puis me jette sur lui l’épée en avant. Il soulève son arme, mais la mienne touche en premier, entrant dans son ventre, déchirant sa peau, perforant ses organes et ressortant de l’autre côté.

Il lâche sa superbe rapière qui tombe sur le sol dans un bruit de métal. Son regard se vide de tout ressentiment à mon égard. Il essaie d’articuler une phrase malgré a douleur de la mort qui s‘empare de lui.

« Je…Vous… »

Du sang lui vient à la bouche et il le crache malgré lui sur ses vêtements. L’homme en vert tombe sur le sol et meurt dans un dernier tressaillement de douleur. Je range mon arme dans son étui.

(Le marquis de la Trépaille est mort. Puisse son âme rejoindre celles de ses ancêtres qui lui apprendront ce qu’est l’honneur !)

Je me penche sur lui et ramasse son arme, me demandant si il est correct de la garder pour moi…

Un cri retentit alors près d’une des entrées de la cour.

« Cromax ! Comme je suis heureux ! Ne me refaits jamais ça !!! »

Fléau arrive en courant et me serre contre lui en riant. Je fais de même mais pousse un petit gémissement quand je sens ma blessure au bras me lancer.

(Aaaah…je l’avais presque oubliée celle-là…)

Nous quittons la Cour des Duels en laissant le marquis habillé de vert derrière nous. Je me retourne un instant vers sa dépouille.

(Quand même…Je n’avais jamais vu un fou pareil…)

« Allez…viens ! »

Fléau passe son bras autours de mon épaule et nous poursuivons notre chemin, ou devrais-je dire destin, sur les rues de Kendra Kâr, sur la route de l’amitié…

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