Dirigé pour Morion

Bien que tu empoignes le nain, tu ne réussis pas à le lever, pas même le soulever. Il n’est pas très grand, mais il est très lourd et surtout insouciant celui qui irait sous-estimer sa force. Le nain bien confortablement imprégné dans son sommeil, émet un petit grognement, donne une taloche sur ta main pour que tu le lâches, marmonne quelques mots incompréhensibles, puis recommence ses ronflements sonores.

« Mais non, idiot, c’est moi qui t’appelles, je suis prisonnière, libères-moi et je te récompenserai ! »

La source de cette voix n'est pas très loin, mais tu ne peux vraiment savoir d'où elle origine.

Le nain en main, j'essaye de le soulever, en vain. Celui-ci est vraiment trop lourd et imposant pour ma carrure. Il me donne un petit coup sur la main pour que le lâche, ceux-ci fait il marmonne quelques mots incompréhensible et replonge dans son profond sommeil. La petite voix se remet à parler :

« Mais non, idiot, c’est moi qui t’appelles, je suis prisonnières, libères-moi et je te récompenserai ! »

Intrigué je commence à chercher, petite fenêtre sur les coté, sous les couverture sale ou encore dans les coins sombres. Impatient, je parle tout seul :

« Mais qui es tu ? Ou es tu ? »

Dirigé pour Morion

Tu n’as pas longtemps à entendre pour que la douce voix te réponde:


« Je suis Anoua, un petite fée timide que ce lourdaud de nain a emprisonné dans son sac. Libère-moi et je te récompenserai. »


Le nain ne cesse de ronfler, son sommeil semble profond et ses rêves agréables si on en juge par le sourire qui se dessine sur son visage.

Sans plus attendre, la petite voix me répondit :

« Je suis Anoua, une petite fée timide que ce lourdaud de nain a emprisonné dans son sac. Libère-moi et je te récompenserai. »

Cette voix me rend méfiant, mais d'un autre côté cette promesse de récompense me fait saliver d'avance. Prenant un peu de temps pour réfléchir je me lance à l'observation de la rue.
Une longue et étroite rue délabrée, beaucoup de maison sur les côtés, délabrée elle aussi. Aucun passant, donnant une atmosphère lugubre au passage. Aucune lumière dans les étages ni aux rez-de-chaussée. Des banc cassé ou brulé jonchait la rue et leurs planches étaient éparpillée de part et d'autre. On croirait à une rue morte. Si le nain n'était pas là pour donner un peu de son, le passage semblerait hantée ou possédé.
D'ailleurs, personne, humain ou étranger ne semblait jamais s'y rendre, quelques centaines de toiles d'araignée, d'animaux ou de touffe d'herbe sale se trouvait dans la ruelle. C'était un passage abandonnée et je me demandais vraiment ce que pouvait y faire un nain solitaire.

Me rappelant de la petite fée, je cherche le sac du nain des yeux, je le trouve accroché à son épaule et solidement tenue par celui-ci. M'approchant plus près je remarque effectivement une petite lueur sortant du sac.
Cette histoire m'intriguait, d'abord la lueur bleue qui m'amenait jusqu'ici et ensuite cette petite fée emprisonnée par un nain. Qui plus est, un nain enfermant une fée dans un sac. Je ne trouvais pas de réponse.

Dirigé pour Morion

En t’approchant, tu peux constater que cette petite lueur que tu voyais et qui te semblait provenir du sac, n’était en fait que le reflet provenant d’un vieux lampadaire.
Alors que tu es à présent très près du sac et du nain par conséquent, la petite voix se fait entendre de nouveau, légèrement impatiente.

« Mais tu attends quoi, pour fouiller dans le sac et me libérer ? Tu dois te dépêcher avant qu’il ne se réveille. »

Deux sentiments contradictoires se disputait en moi-même. D'une, le fait qu'une fée inconnue, n'avait aucunement besoin que je l'aide et que si je la suivais je pourrais partir sans ennuies. L'autre, plus dangereuse, me disait de tenter le tout pour le tout et d'assouvir ma curiosité en volant le sac.
Je pris vite une décision et m'approchait du petit sac et du nain par la même occasion, ce nain imposant à la barbe brune et au teint mâte. Sa hache, tout de bois résistant et d'un métal luisant, posé à côté de lui ainsi qu'une petite machette accrochée à sa ceinture. Son armure n'était présente que d'un côté de son torse, entourant son bras gauche et une partie du pectoral. Il avait sa capuche relevée et je ne pouvais qu'observer ses petites paupières rondes, inanimé.
Son haleine était faite d'ail poisseux et d'autres substances qui m'était inconnus. Son odeur était un mélange de son haleine et de poisson frit, qui ne devait pas être très beau à voir. S'en aurait été presque écoeurant si je n'avais pas connue des odeurs de cadavres décapités, abandonnée pendant quelques jours et tout cela au même endroit, m'y habituant mieux que rien d'autre.
Arrivé tout près de ce nain miteux j'entendais de nouveau la petite voix :

« Mais tu attends quoi, pour fouiller dans le sac et me libérer ? Tu dois te dépêcher avant qu'il ne se réveille. »

Prenant de multiples précautions je passais derrière le banc pour avoir une protection si le nain se réveillait. Tendant les mains, j'agrippais le sac de toile et tirais doucement...

Dirigé pour Morion

Jets de discrétion : 88 réussite
Jets d’attaque du nain : 78 Réussite.


Tu réussis à ramasser le sac, mais avant que tu ne puisses l’ouvrir, la petite voix se met à crier comme si une intense douleur la tenaillait.

Ce cri réveille le nain, qui te voyant avec son sac, se lève d’un bond.

« Sale voleur ! » te crie-t-il au visage.

La façon dont le nain te regarde, il est évident qu’il ne te laissera pas la chance de t’expliquer.

Et puis, sans te questionner te donne un coup sur le bras du plat de hache dans l’intention de te faire lâcher son sac, ce qu’il réussit à faire, puisque le sac tombe par terre.

« Sauve-moi ! » dit la petite voix.

(((voilà, le combat est enclenché ! tu ne peux faire qu’une action à la fois dont la réussite sera décidé par un jet de dés !)))

Approchant vraiment très doucement les mains du sac, je réussis à l'agrippé, mais avant que je ne puisse l'ouvrir pour libérer l'étrange créature, la fée se mit à crier, réveillant le nain.
Celui-ci se réveilla et se lève d'un bond :

« Sale voleur ! » me crie-t-il au visage.

Sans me laisser le temps de parler il me donne un coup sur le bras du plat de sa hache, me faisait lâcher le sac.

Au même moment la petite voix s'élève de nouveaux :

« Sauve-moi ! » dit-elle

L'ignorant et voyant que le combat était engagé je sortais ma dague et tentais un coup direct et rapide vers son ventre, m’aplatissant à moitié pour descendre mon point de gravité et avoir un point d'équilibre plus stable.

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Jet de dés Morion :14 échec
Jet de dés riposte du nain : 24 échec
Malheusement, le nain qui n’en était pas à ses premiers combats et ayant prévu une riposte de ta part, esquiva ta lame sans difficulté grâce à un pas de côté. Il relève bien haut sa hache et puis la laisse retomber dans le but bien évident de te fendre le crâne en deux. Heureusement pour toi, une petite chose ailée se montra tout à coup (Il s’agit de Anoua, qui s’avère en fait à être une aldryde et non pas une fée, comme elle te l’avait dit plus tôt), distraction suffisante pour que le nain rate son coup. Sa hache se ficha sur le sol à quelques centimètres de toi.
L’aldryde lança : « Je suis saine et sauve ! »
et puis elle vous regarde à tour de rôle. Elle semble apeurée.

Le nain la regarde d’un air attendri après avoir laissé échappé un gros soupir et te tourne imprudemment le dos pour ramasser son sac.

Positionné pour le combat, le nain esquiva mon coup sans difficulté en faisant un pas de côté. Je rageais intérieurement d'avoir pus être esquivé par un vulgaire nain, même si celui-ci ne devait pas en être à son premier combat.

Le nain, rapide, leva haut sa hache pour me la planter dans le crâne sans aucun remord. Je commençais à me demander si cette histoire, ne me verrais pas plonger dans le sommeil éternel à côté du tout puissant Thimoros. Heureusement, le nain fût distrait par la créature se trouvant dans le sac qui s'était envolée de son sac pour venir voler entre mon assaillant et moi :

« Je suis saine et sauf ! » lança-t-elle

Cette créature n'était pas une fée comme je le pensai, mais une aldryde, chétive et nimbée d'une aura colorée. Elle semblait apeurée de nous voir nous battre.

Ne m'attardant pas plus sur la créature, je me re-concentrais sur le nain, mais celui-ci semblait obnubiler par sa créature et au bout de quelques instants, il me tourna le dos pour ramasser son sac. Me disant qu'il devait être fou pour me tourner le dos ainsi, je saisis ma chance et agrippa ma dague en la retournant lame vers le bas pour lui planter correctement entre les deux omoplates.

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Jet de dés morion: 93 (Réussite)
Jet de riposte du nain : 52 (Réussite)

Tu vises bien et réussis ton coup, ta lame se plante là où tu l’avais souhaité, entre les deux omoplates. Par malheur pour toi, la tunique épaisse que porte le nain l’a protégé et les dégâts ne sont pas aussi importants que tu aurais pu l’espérer.

En colère, le nain se retourne vivement et cette fois ne t’épargnes pas, c’est avec sa petite hache, qu’il t’attaque cette fois, te blessant assez gravement à l’épaule gauche.
(((perte de 8 pvs)))

Ce petit homme n’a pas du tout apprécié d’être attaqué sournoisement par derrière et c’est avec un hargne bien sentie qu’il te le fait savoir.




« En plus, d’être un sal voleur, tu es un traître par-dessus le marché…. Par chance que tu ne t’es pas attaqué à ma petite protégé, car tu serais un homme mort. »
Il regarde la petite Anoua avec toujours un regard tendre, puis se retourne vers toi.

« Déguerpis ou je te règle ton compte ! »

« Attends ! »…
Cette fois, c’est la petite Anoua qui s’est manifesté. Elle vole vers toi, et puis te susurre tout bas à l’oreille :



« C’est lui qui a la cape que je t’ai promise, joue le jeu, et ne le tue pas. »

Puis, elle retourne vers le nain qui devient tout à coup soupçonneux, et tout en usant de son charme, elle lui dit d’une petite voix douce et repentante :

« Pardonne-moi, mon Razin adoré, tu sais que je ne peux m’empêcher de jouer de petits tours de temps en temps. »

Encore une fois, les paroles de l’aldryde attendrissent le gros Torkin.

« Ouin, mais fais attention…. Enfin, l’important ce que tu sois saine et sauve. »

Ce disant, il ne t’accorde pas le moindre regard et tourne les talons.

M'élançant violemment vers le nain, je lui plantais ma dague à l'endroit que je visais. Pourtant, le coup ne semblait pas l'affecter davantage à cause de sa tunique épaisse qui l'avait protégé.

Par contre, le nain, fou de rage, se retourne vivement et, avec sa petite hache, me la plante dans l'épaule gauche pour la retirer aussi rapidement qu'elle était venue. Me blessant gravement à cet endroit là.

En colère il me lance :

« En plus, d'être un sale voleur, tu es un traître par-dessus le marché.... Par chance que tu ne t'es pas attaqué à ma petite protégée, car tu serais un homme mort. »

Il regarde la petite Anoua avec le regard tendre qu'il lui avait lancé auparavant, puis se retourne vers moi.

« Déguerpis ou je te règle ton compte ! »

Alors, la petite aldryde se met à voler vers moi et me dit :

« Attends ! »

Soupçonneux, je la regarde, attentivement, sans faire de geste brusque et boue d'une rage intérieure alors que cette créature m'avait sommé de l'aider alors qu'elle était amie avec le nain depuis le début...

Mais l'écoute tout de même :

« C'est lui qui a la cape que je t'ai promise, joue le jeu et ne le tue pas. »

Surpris, je me demande comment elle sait que je suis à la recherche de la cape de la Maléfique Noire. Ne disant rien. Elle se retourne vers le nain qui devient tout à coup soupçonneux et tout en usant de son charme, elle lui dit d'une petite voix douce et repentante :

« Pardonne-moi, mon Razin adoré, tu sais que je ne peux m'empêcher de jouer de petits tours de temps en temps. »

Les mots de l'aldryde semblait fait de l'effet au nain et il dit :

« Ouin, mais fais attention.... Enfin, l'important ce que tu sois saine et sauve. »

Cela dit, il me tourne les talons et commence à partir. J'avais cette envie irrésistible de le tuer, honorant ainsi mon dieu. Mais le fait que cette petite chose volante connaissait mon souhait de porter la cape... Je décidais de ne pas tuer le nain mais de le faire plus tard, ça, c'était certain. J'attendais donc que le nain parte et que la créature me propose un plan pour la cape.

Razin se dirige tout droit vers la taverne. Anoua le guette et attend qu’il soit entré dans l’établissement avant de t’adresser la parole :

« Pendant que toi et Razin vous vous battiez, j’ai fouillé dans son sac. Je savais qu’il y cachait un parchemin important car il ne cesse de vérifier si il est encore dans son sac, je suis persuadé que ce document est la clé pour trouver la maléfique cape. »

Anticipant tes questions, et afin de se disculper de tout doute, elle poursuivit son petit discours.

« Je demeure gentille avec lui car il me fait peur, et je ne veux pas le quitter tant qu’il a en sa possession cette dangereuse cape. J’avais l’intention de la trouver et la détruire. Lorsque je t’ai vu, j’ai su tout de suite que tu étais l’être qu’il me fallait pour m’aider dans ma noble tâche. »

Elle te fit un petit sourire enjôleur avant de te remettre le dit parchemin et voleter en direction de la taverne de l’enclume étincelante.

Lorsque tu dérouleras le parchemin, voici le message que tu pourras lire :


« ZEBO OXWFK,
G’XF QOLRSB IX ZXMB JXIBCFNRB BQ GB I’XF ZXZEB BK IFBR PÛO FI V X AB ZBIX YFBK ILKDQBJMP. GB SLRIXFP OBQLROKBO IX ZEBOZEBO JXFP GB K’XF MR X I’BMLNRB BQ JXFKQBKXKQ GB PRFP QOLM SFBRU. QOLRSB-IX BK PRFSXKQ IB MIXK ZF-ABPPLRP BQ MRFP YORIB IX. (BPMBOXKQ NRB IB CBR IX ABQORFOX).
QLK SFBFI XJF.
KLFOLJ »

Tu peux noter qu’il manque un bout à ce parchemin, une partie a sans doute été déchirée.

Pendant que le nain se dirigeait vers une taverne que je n'avais pas encore vu, logée comme elle était invisible à celui qui ne la cherchait pas. Un panneau indiquait le nom de ce lieu comme étant celui d'« enclume étincelante ».
En rangeant ma dague dans la poche secrète situé entre ma botte et mon pantalon, je remarquais que l'aldryde guettais le petit homme entrer dans le bar et quand il fût entré, elle se dirigea vers moi.

Me regardant droit dans les yeux, elle me tendait un parchemin rongé par le temps en me disant que celui-ci serait la clé qui me permettrait de trouver l'objet de ma convoitise, la dangereuse cape maléfique. Je voulais l'interroger à propos de sa relation avec le nain, mais elle me devança et me dit qu'elle avait peur. La peur, quelque chose que j'avais du mal à comprendre et que je ressentais chez la plupart des gens, qu'il soit nain, elfe, humain, aldryde et bien d'autres encore.

Continuant de parler je ne l'écoutais presque plus, ayant reçu l'objet que je désirais, je retenais seulement une chose, le fait qu'elle voulait le détruire. Cette idée fît naitre sur mon visage un sourire pervers, mélangé à un sentiment de fierté alors que cette cape était tant répugné que même une aldryde souhaitait voir sa destruction.

« Elle mira très bien » me dit-je.

Quoi d'autres de plus jouissif d'inspirer la terreur et de répandre le mal à travers le monde, à travers toutes les populations...?

Voyant que je ne l'écoutais plus, elle me sourit et repartis vers la taverne. Je déroulais le parchemin et voici ce que je pus lire :

« ZEBO OXWFK,
G’XF QOLRSB IX ZXMB JXIBCFNRB BQ GB I’XF ZXZEB BK IFBR PÛO FI V X AB ZBIX YFBK ILKDQBJMP. GB SLRIXFP OBQLROKBO IX ZEBOZEBO JXFP GB K’XF MR X I’BMLNRB BQ JXFKQBKXKQ GB PRFP QOLM SFBRU. QOLRSB-IX BK PRFSXKQ IB MIXK ZF-ABPPLRP BQ MRFP YORIB IX. (BPMBOXKQ NRB IB CBR IX ABQORFOX).
QLK SFBFI XJF.
KLFOLJ »

Une lettre à n'en pas douter, bien que je ne reconnaissais aucune tournure de mots ou autres choses qui auraient pu m'y aider.

La tâche allait s'avérer bien ardu, mais j'avais le temps, ma caravane ne repartait pas avant le lendemain et même si elle repartait sans moi, cela n'avait aucune importance.
Je m'attelais donc à la tâche, assis sur le banc, en face de la taverne. Après quelques heures d'études, la solution me vînt à l'esprit et je retranscris le texte bien plus vite que n'avais trouvé le code pour le traduire :

« Cher Razin,
J'ai trouvé la cape maléfique et je l'ai caché en lieu sûr il y a de cela bien longtemps. Je voulais retourner la chercher, mais je n'ai rien pu faire à l'époque et maintenant je suis trop vieux. Trouve-la en suivant le plan ci-dessous et puis brule là. (espérant que le feu la détruira).
Ton vieil ami.
Noirom. »

Dirigé pour Morion

[ Hrp: tu es libre de poster, ici de nouveau, sans que j'intervienne puisque tu n'as pas fait part de tes intentions. Cependant, si tu veux rejoindre Anoua et Razin, ils sont dans la dite taverne !