Cracher par terre après avoir généreusement raclé sa gorge, un vieux réflexe, ici une erreur: surpris? Indigné? Agacé par le brusque jets de fluide corporel, le gros cochon charge l'infortuné duo, Des centaines de livres de viande à l'haleine de tannerie qui foncent sans crier gare. N'écoutant que son instinct de survie, Maltar se décale de quelques centimètres sur la droite et fini de se réfugier derrière la naine qu'il sert fort contre lui, puis prie pour que son bouclier nanique amortisse aussi bien les choc qu'il 'espère
Il ne tarde pas à le vérifier. Le sanglier, pique droit sur les profondeurs de la forêt, s'autorisant au passage un grand coup de mufle dans la cuisse de la naine qui l'envoie valser sur le côté, peau verte avec! Si le choc en lui-même ne lui fait pas grand-chose, les ancêtres bénisse, pour une fois, les réserves de graisses naines et leurs lourdent protection, il est toute autre chose des roulés boulets qu'ils effectuent ensuite sur le sol mousseux de la clairière. Maudits soient tous les excédents de masse cités précédemment. A chaque nouveau tonneau qu'ils font, Maltar se retrouve écrasé par terre par un bloc de deux a trois fois son poids et ce n'est qu'en mordant de toutes ses force l'épaule de la naine et en visualisant le sanglier au bout d'une pique qu'il parvient à supporter la douleur.
Aussi brusquement que tout ceci avait commencé, tout cessa. Dans la clairière, plus rien ne bouge, on entend juste au loin la course du pseudo sanglier qui petit à petit est recouvert par le bruissement de la cimes des arbres fouettés par la brise.
"Va donc manger ta MERDE! Porcassodomite de mes roustons! J'aurai fait de toi du jambon et une couverture avant que tu n'ais à nouveau l'occasion de vider les tiens! "
Maltar se redresse en jurant, crache sur une fleur bleu qui se trouve là, puis de nouveau, au hasard, pour finir de ponctuer son propos. Ses sourcils son froncés, son visage, sa posture, son attitude, son regard n'est que rage et humeur viscéralement haineuse pour le monde qui l'entoure. Haine contre la forêt, contre Dahram, sordide trou à rats qu'il a laissé derrière lui, contre Mertar, sombre trou à nain où il se rend. Contre les oiseaux, la nature, les feuilles, les arbres, les renards, les dains! Contre cet enfoiré de Mathurin qu'il ne connait pas mais déteste déjà, contre cette naine qui faisait de lui un infirme et contre lui qui aurait déjà du l'étrangler dans son sommeil et boire son sang encore tiède pour le petit déj! Cette journé collé à la naine lui avait semblé une éternité, un long cauchemar dans lequel il avait l'adresse d'un nourrisson où d'un vieillard.
Il s'avance du foyers, décidé, trainant sans ménagement la naine encore par terre derrière lui. Si jamais cela la réveille, et bien tant mieux pour elle! Sinon, elle sera juste quitte pour quelques contusions de plus récoltées dans son coma. Ses mouvements se font brusques, hargneux. Il s'agenouille devant le petit cercle de pierre ou il avait allumé le feu la veille, ravive les braises et y jette sans ménagement ce qu'il lui reste de petit bois et de buches. Le feu reprend, lentement, trop lentement pour le gobelin qui souffle, souffle, souffle encore sur les flammes pour leur faire magner l'CUL SACREMENT! Au risque de les éteindre! Putain d'feu qui tarde à s'allumer!
Lorsqu'il est enfin sûr que la flambé a bien pris, Maltar attrape sa besace, la retourne et vide son contenu sur le sol. Plein de bric et de broc, mais une seule chose qui l'intéresse, sa pierre à aiguiser. Il vide dessus sa gourde, pour l'humidifier, puis cale son kikoup entre ses deux pieds et la passe et la repasse dessus, faisant crisser le métal à chacun de mouvement de la pierre contre elle. Assez vite, il passe son doigt et en flatte le tranchant.... Ça ira! Puis il plonge la lame dans la flamme et attend, attend... Bordel que c'est long ! Il balance un grand coup de talon dans l'une des pierres entourant le foyer et l'envoi bruyamment rouler plus loin. Il fait du vacarme? Et alors?! Qu'une bestiole s'avise de venir voir ce qu'il se passe de trop près, c'est une buche enflammée en travers du museau qui l'accueillera!
Enfin, la lame commence à roussir... Sans prendre la peine de lâcher son gros poignard , il penche sa tête et mord à pleine dent le manche de hache de la naine qui se trouvait par là, par terre. Enfin paré pour bien faire, il place lentement la lame entre sa main et la main de la naine! Déjà, il sent la brulure de la lame qui commence à lui griller la peau... Pute shaakt Vérolée, il allait déguster sévère... Maltar inspire un grand coup... (Liberté, je suis de retour!), puis d'un coup de bras, vif, sec, tranche la chaire excédentaire entre sa paume et celle de la naine.
uuuuUUUUUUUAIIIIIIIIIINNNNN EEEEEUUUUUUUUUU EEEEEERRRRRRRDDDDDDEEEEEEE!
La douleur est instantanée! Intense. Elle envahie tout son être, l'obnubile, (VA T'EN SALOPE!) Il n'a conscience que d'elle, et de sa mâchoire tendant à broyer le manche en chêne. Il aimerait s'allonger, s'abandonner sur l'herbe et fermer les yeux, laisser cette douce torpeur l'envahir, qui est d'ailleurs elle est déjà là, à la lisière de sa conscience, si douce, si.... sans douleur. Ce serait si (Va chier! Sac à bile! T'as pas encore fini d'en chier!)
Maltar s'administra un grand coup de pied au cul mental et regarde autour de lui, pour se découvrir par terre en position foetale, sa main droite crispée sur la base de sa main gauche qui dégouline de sang.
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Fiche
Dernière édition par Maltar le Lun 18 Mar 2013 20:47, édité 1 fois.
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