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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Jeu 16 Aoû 2012 17:46 
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Le phacochère remua son groin, puis hésitant d'abord, se rapprocha de la nourriture que tu avais déposée à son intention. Sans préambule, il l'enfourna dans sa bouche et se mit à la mâchonner sans se presser et sans bouger d'un poil.

Pendant ce temps là, Magda demeura tout autant immobile.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Mar 18 Sep 2012 22:04 
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Goont mit un peu moins d'une heure avant de réussir à fouler la terre battue de la route. Il était d'une apparence si repoussante que l'on aurait difficilement fait la différence entre lui et un clochard. Son seul vêtement était déchiré de toutes parts, ses pieds nus n'inspiraient que la déchéance d'un homme qui n'aurait même plus de quoi s'acheter des chaussures. Et enfin, il était couvert d'une saleté si épaisse qu'il aurait pu se faire passer pour n'importe quel souillon de la ville de Darhàm...
Les lumières, quant à elles, avaient été bien trop rapides. Petit à petit, se rapprochant perpendiculairement à la route, il avait vu les points lumineux s'éloigner de plus en plus de la ville aux os croisés pour finalement se perdre dans les duchés des montagnes.
Il était clairement seul sur une route gigantesque. La pluie avait cessé de tomber et le crachin s'était dissipé pour lui épargner quelques maux supplémentaires. Malgré tout, le sol de cette route était si dur qu'il endurait de nouveau la même douleur qui l'avait parcouru lors de sa fuite. Ne pouvant supporter plus de difficultés, il fut contraint de longer la route vers Mertar sur le côté, dans l'herbe tant qu'il y en avait.

Un peu plus d'une heure passa et le jour éclaira un peu mieux la route. Conscient du danger qu'il encourait en longeant ce chemin qui pouvait accueillir nombre de partisans de l'Empire d'Oaxaca (comme de résistants, d'ailleurs), il commença à ouvrir l’œil en regardant fréquemment derrière lui. Et comme si le jour avait réveillé tout le trafic de Nirtim, ce n'est qu'après quelques minutes à avoir perçu les premiers rayons du soleil que des silhouettes commencèrent à se dessiner de part et d'autre de la route.
Elles étaient lointaines, certes, mais Hivann n'avait plus la force de se cacher. Son attitude plus ou moins alerte ne lui avait en fait servi qu'à anticiper le moment où il serait pris par ses ennemis. Il n'y avait ni arbre, ni crevasse qui puisse le sauver dans les environs. Et il était si près de Darhàm que la caravane qu'il avait devinée le rattrapa après seulement dix minutes. Dix longues minutes pendant lesquelles le mage imagina tout ce qu'on allait lui faire endurer. Il était si désespéré et si meurtri qu'il avait fini par attendre en s'asseyant en tailleur, au milieu de du chemin.
Pendant un moment, il avait pensé (peut-être même espéré) qu'il ne s'agirait que de quelques commerçants en chemin pour Kendra-Kâr ou n'importe quelle autre ville. Mais la tenue du cocher et des deux hommes qui sortirent du véhicule suffit à estomper la pensée pleine d'espoir du pauvre homme de l'ouest. La vision du scorpion noir sur leurs armures fit tressaillir définitivement Goont qui se laissa tomber sur le dos.

"Voilà... C'est la fin..." soupira-t-il.

Un des soldats s'approcha et pointa une lame vers sa gorge. Le mage n'en prit même pas compte. Il savait qu'on ne le tuerait pas maintenant, mais qu'on le torturerait plus tard. Ils pouvaient bien commencer maintenant cela dit puisqu'il n'y avait plus d'espoir.
Le sang continuait de couler et sa blessure. Sous sa crasse, si l'on prenait la peine de gratter la terre sèche, on aurait pu discerner toute la pâleur de son être. Ses pieds saignaient aussi sur leur plante, et le manque de fluides qu'il y avait en lui le menaçait de le faire s'évanouir à tout moment.
Ses bourreaux crièrent quelques sommations, sans qu'il n'en comprenne le sens, trop épuisé pour même écouter. On le força même à se lever pour qu'il se laisse finalement chuter par deux fois parterre.
Une dernière fois, on le mit debout pour le plaquer avec force contre la caravane. Il put sentir même un métal sur son cou alors que ses yeux clos cessaient de percevoir quoique ce soit.
On l'insultait. Il comprenait qu'ils n'appréciaient pas qu'il ne fasse aucun effort pour résister. Qu'ils auraient sans aucun doute préféré le voir dominé par la peur et l'instinct de survie. Goont aurait voulu vivre, c'était vrai, mais il n'avait tout simplement plus la capacité de mener cela à bien. Incessamment, il ne pouvait que répéter les mêmes mots.

"Finissez-en."

Il était devenu comme le Grand Lamin. Et il ne s'en cachait même pas. Personne n'était présent pour le retenir contre lui, de toute manière.
Un instant, il crut sentir la lame s'enfoncer un peu plus loin contre son cou. Mais juste à ce moment là, il entendit un sifflement. C'était quelque chose d'étrange. Comme la sensation que procurait un oiseau ou un insecte qui volaient tout près de sa tête. Mais quelque chose de beaucoup plus rapide. Et accompagnant ce bruit et cette sensation : une éclaboussure. C'est en passant machinalement la langue sur ses lèvres qu'il comprit qu'il ne s'agissait pas d'une hallucination, mais bien d'un liquide qu'il connaissait et qu'il n'avait que trop goûté ces derniers temps. Du sang.
Ce goût singulier le poussa à ouvrir les yeux et à se forcer à se tenir debout. On criait autour de lui. Deux autres soldats d'Oaxaca étaient sortis de la caravane pour assister celui qui accompagnait le tortionnaire, ainsi que de le cocher. Deux se rassemblèrent autour du corps de leur compagnon alors que les derniers se tournaient vers la route, arbalètes en main. Goont ne put que distinguer la présence d'une flèche dans le cou de l'homme qui était prêt à l’exécuter. Ce n'est qu'après qu'il eut la présence d'esprit de regarder au loin, sur la route, pour voir que les silhouettes venant des duchés des montagnes s'étaient faites beaucoup plus proches.
Il s'agissait de deux cavaliers, galopant furieusement contre les troupes de la déesse maléfique. L'un d'entre eux n'attendit pas que ses adversaires répliquent pour réussir à se tenir littéralement debout sur la selle de sa monture et jeter deux couteaux de lancer, avec une précision extrême. Les deux lames atteignirent leurs cibles en plein front, faisant s'effondrer les opposants. Ce n'est qu'à ce moment là que le mage reconnut Lür, le mercenaire voleur qui l'avait aidé lors de sa mission pour la résistance.
Porick ne mit pas bien longtemps avant de se dévoiler. Il avait galopé encore plus vite pour se jeter sur les deux soldats restants et entamer un combat de titan contre eux. Sa charge, avec son cheval, lui avait permis de transpercer l'armure d'un premier adversaire pour finalement se battre en duel avec le dernier. Après des échanges d'une force telle qu'Hivann sentait trembler le sol, la lame du mercenaire eut finalement raison du fanatique et l'envoya directement rejoindre son dieu, en un coup vertical net, abattu sur le crâne.

Content d'être encore en vie, mais incapable de savoir si cela durerait plus longtemps, Goont esquissa tout de même un dernier sourire avant de se laisser glisser contre la caravane. Le voleur se précipita alors vers lui pour l'aider. La dernière vision qu'eut l'Ynorien avant de s'évanouir fut celle de son encensoir, agité avec joie par l'homme qui venait de lui sauver la vie. Comme pour lui signifier que lui, comme Thôko, Lùthian, Sujima ou Taé... Toute sa famille allait bien.
Pourtant, en fermant les yeux, Hivann n'arrivait pas à se contenter de cela. Sa famille était à Mertar, et il s'y dirigeait, c'était vrai. Mais si ces deux mercenaires, avec Karl, les avaient accompagnés, cela signifiait sans doute que la diversion n'avait pu être réalisée... Sa dernière pensée concerna alors ses enfants quand il sombra dans l'inconscience pour se perdre dans quelques songes anxieux.
Quant aux deux guerriers, ils se pressèrent de suite pour transporter leur employeur jusqu'à Mertar, sans même prendre le temps de voir le contenu de la caravane. Il était clair qu'ils remplissaient une mission qui visait à le protéger. Il n'était apparemment pas question pour eux de grossir leur prime.

Fin du chapitre II

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Multi de Ziresh et Jôs.

Ser Hivann Goont, Archer-Mage niveau 10.


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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Dim 23 Sep 2012 06:05 
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Gamemaster8 a écrit:
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Le phacochère remua son groin, puis hésitant d'abord, se rapprocha de la nourriture que tu avais déposée à son intention. Sans préambule, il l'enfourna dans sa bouche et se mit à la mâchonner sans se presser et sans bouger d'un poil.

Pendant ce temps là, Magda demeura tout autant immobile.


Pendant que dans cette espèce de petit paradi de clairière le cochon mange paisiblement et que la naine dort comme une bien-heureuse (qui avait pris un grand coup dans la tronche), Maltar est en tabarnak! Tout son corps, son être, son âme (enfin ce qui sert d'âme aux gobelins), toute la génétique de centaine de génération de boules de nerf paranoïaque à l'instinct de survis (les ignorants, que d'autres peuples nomment héros, parle de lâcheté) chevillé au corps, lui hurle de grimper dans le premier arbre venu, comme celui là, là! Ce gros chêne à la dégaine multi-centenaire, majestueux, typiquement le genre d'arbres qui donne aux gobelins moyens une terrible envie de les couper et les brûler pour faire grilloter des viscères d'elfes dessus(qui sont bien plus goûteuses cuites avec du vieux chêne. Il s'agit là d'une des règles de base, et peut- être même la seule règle de la cuisine gobeline: faire cuir chaque viande avec le type de combustible qui lui ressemble: petit bois pour les chats, sapin pour humain standard, charbon pour les nains, etc... Mais comme il s'agit d'une règle, les gobelins ont pour habitude de la connaître, mais de ne la respecter que si cela leur simplifie la vie où leurs permet d'une manière ou d'une autre de passer leurs nerfs sur quelque chose, comme en cassant de meubles de luxe afin de produire le combustible nécessaire à la cuisson d'un riche marchand.). Mais non, impossible! Damné soit ce mage colleur de nain! Il retournerait un jour le traquer à Darham pour lui péter les dents une à une, lui ravager la gueule puis lui arracher la langue afin qu'il cesse de crier grâce! Lui briser les rotules! Lui écraser le nez d'un bon coup de talon... Et là il le rangerais à la cave pour continuer à jouer avec lui le lendemain. Vaste programme, mais pour assurer de son bon déroulement, il allait d'abord devoir calmer ses humeurs de l'instant, ou s'arranger pour que celles-ci ne s'exprime pas dans ses sifflements : plus cela allait, et plus ses mélodies devenaient acides. Maltar recentre son attention sur le cochon s'empiffrant de ses victuailles si durement acquises, mâchant lentement, à son rythme, placide, pépère. La forêt brûlerait qu'il n'en serait probablement pas ébranlé.Il émanait de cette grosse bête une puissance immense, si terrible qu'elle n'avait plus besoin de le prouver. Elle était ici chez elle, et rien ne serait de toute façon assez fou pour lui chercher des croches. Une force tranquille, en train de se remplir la panse... Un jour, Maltar lui prouverait que les gobelins étaient partout chez eux, et que chez eux on mangeait les sanglier pas trop cuis et qu'on en faisaient des bottes aprés leur avoir foutu une pique dans l'cul! Du moins, il lui prouverait si ce monstre ne lisait pas dans les pensées... Siffler l'amour et la paix, surtout ne pas oublier : siffler l'amour et la paix... Yerk ! Beurk ! Mais siffler l'amour et la paix quand même, ça avait l'air d'apaiser le bestio. Si seulement il avait eu deux mains libre pour pouvoir lui jouer un air de mandoline... Non, il se serait seulement rendu compte qu'il ne savait pas en jouer. Le seul instrument qu'il maîtrisait à l'heure actuelle était sa bouche, le meilleur instrument jamais créé pour appâter les piou piou. Il continu de siffler, et tout doucement s'approche de la bête, toute à son affaire de mastication. Puis arrivé presque à porté de main, il tend lentement son bras et sans brusquerie approche de la tête de l'animal sa main, bien protégé derrière la main de la naine, des fois que le sanglier ai encore un petit creux.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Lun 24 Sep 2012 03:04 
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Jet de dés: Réaction du sanglier à l'approche du gobelin : 13 Échec

À ton approche le phacochère devint plus nerveux, et lorsque tu tentas de le toucher il recula d'un pas en grognant.

D'ordinaire pacifiste, ce phacochère piaffe à présent du pied, l'air sort des ces naseaux, il est sur le qui vive et un mouvement brusque aurait pour résultat de le faire charger.

Magda, que tu as assommée la nuit précédente, est toujours inconsciente !

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Lun 1 Oct 2012 06:36 
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(Ouch! Mauvaise idée, il à un caractère de cochon nain!)

"Tssssss du calme grosse montagne de bacon, du caaaaalme.... Tien, regarde ce que je t'ai amené comme cadeau... Oui, regarde, renifle, de la bonne naine bien mure... Bon, faut l'effeuiller un peu, et y'a des bouts de métal un peu partout, mais ça donne justement du croquant, et c'est du premier choix. Hein mon gros?! Regarde comme ça à l'air bon!... Pourquoi je parle à un sanglier moi?"

Maltar recommença à siffler, en reculant tout doucement. Encore plus doucement, il mit une main sous l'épaule de la naine et avança son bras sous son aisselle jusqu'à pouvoir fermement la saisir sous sa poitrine. Il fit ensuite de même de son autre bras, le mauvais, celui qui avait pris 200 livres, sans quitter le sanglier de son regard jaune et torve, prés à bondir de coté si jamais les trois neurones du monstre finissaient par se connecter et lui commandaient de le charger... Si jamais s'te sale béte fonçait, qu'il esquivait de droite en laissant la naine dans l'angle de charge, comme un toréador son étoffe cramoisie, qu'il saisissait le col de la bête et lui planter le kikoup là où il pouvait, œil ou gorge, il avait une chance... L’œil plutôt que la gorge, la mort de l'animal était plus rapide, et ça ferait quelques litres de sang qu'il pourrait boire après en le vidant proprement plutôt qu'en en foutant partout sur le sol en l'égorgeant dans l'urgence... Bon, dans les deux cas, la naine était morte... Une guerrière naine et un sanglier géant tués en un combat, voilà qui ferait de belles histoires à chanter au coin du feu, des légendes sont nées pour moins que ça...
Après, si il pouvai éviter d'avoir à l'affronter , l'un dans l'autre, ça ferais certes moins de belles histoires, mais aussi moins de cottes cassé, voir plus si non affinité entre le porcin et le tranchant de son kikoup. Dans l'idéeal, mieux vaut prendre une sécurité, et chez Maltar, cela signifie souvent courir plus vite que son ennemi, où à défaut, de son voisin.

Soutenant toujours le buste de la naine de son bras malchanceux, il prend son kikoup dans sa maindroite, puis en place le fil de la lame entre sa paume et la paume de la naine, prés à divorcer de sa moitié d'un coup de bras... Un peu salement, au prix d'un mal de chien et d'une main invalide pour quelques semaines, mais l'un dans l'autre, cela resté la solution la moins dangereuse pour lui...

D'une lente traction, il redressa la naine en la serrant contre lui. Calé contre son dos, elle faisait maintenant bouclier entre lui et le sanglier furibond...

Une seconde, une vieille légende lui revint en mémoire, contant l'histoire d'une princesse endormis réveillée par un baiser de son bien aimé. Peut être que si il embrassait la naine en imitant le Maturin en rut... Rien que d'y penser, sa haine congénitale contre toute chose, vivante où non, lui même excepté, remonta d'un cran. Il en cracha par terre de dédain.

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Dernière édition par Maltar le Lun 18 Mar 2013 19:17, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Mar 2 Oct 2012 02:23 
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Jet de dés: Réaction du sanglier au sifflotement du gobelin : 6 Échec

Jet de dés : Réveil de la nain, suite au déplacement peu précautionneux: 47 Échec
(((pas de chance avec les dés, désolée !!)

Décidément, le sanglier n'appréciait pas le sifflotement du gobelin, et il chargea le duo naine-gobelin. La tête baissée il vous frappa les jambes et vous faites une belle pirouette dans les airs. Le phacochère partit sans plus s'occuper de vous deux. Et dans l'atterrisage, tu atterris sur la naine qui ne broncha pas. Un léger grognement te confirma qu'elle était bien vivante.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Lun 22 Oct 2012 07:22 
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Cracher par terre après avoir généreusement raclé sa gorge, un vieux réflexe, ici une erreur: surpris? Indigné? Agacé par le brusque jets de fluide corporel, le gros cochon charge l'infortuné duo, Des centaines de livres de viande à l'haleine de tannerie qui foncent sans crier gare. N'écoutant que son instinct de survie, Maltar se décale de quelques centimètres sur la droite et fini de se réfugier derrière la naine qu'il sert fort contre lui, puis prie pour que son bouclier nanique amortisse aussi bien les choc qu'il 'espère

Il ne tarde pas à le vérifier. Le sanglier, pique droit sur les profondeurs de la forêt, s'autorisant au passage un grand coup de mufle dans la cuisse de la naine qui l'envoie valser sur le côté, peau verte avec! Si le choc en lui-même ne lui fait pas grand-chose, les ancêtres bénisse, pour une fois, les réserves de graisses naines et leurs lourdent protection, il est toute autre chose des roulés boulets qu'ils effectuent ensuite sur le sol mousseux de la clairière. Maudits soient tous les excédents de masse cités précédemment. A chaque nouveau tonneau qu'ils font, Maltar se retrouve écrasé par terre par un bloc de deux a trois fois son poids et ce n'est qu'en mordant de toutes ses force l'épaule de la naine et en visualisant le sanglier au bout d'une pique qu'il parvient à supporter la douleur.

Aussi brusquement que tout ceci avait commencé, tout cessa. Dans la clairière, plus rien ne bouge, on entend juste au loin la course du pseudo sanglier qui petit à petit est recouvert par le bruissement de la cimes des arbres fouettés par la brise.

"Va donc manger ta MERDE! Porcassodomite de mes roustons! J'aurai fait de toi du jambon et une couverture avant que tu n'ais à nouveau l'occasion de vider les tiens! "

Maltar se redresse en jurant, crache sur une fleur bleu qui se trouve là, puis de nouveau, au hasard, pour finir de ponctuer son propos. Ses sourcils son froncés, son visage, sa posture, son attitude, son regard n'est que rage et humeur viscéralement haineuse pour le monde qui l'entoure. Haine contre la forêt, contre Dahram, sordide trou à rats qu'il a laissé derrière lui, contre Mertar, sombre trou à nain où il se rend. Contre les oiseaux, la nature, les feuilles, les arbres, les renards, les dains! Contre cet enfoiré de Mathurin qu'il ne connait pas mais déteste déjà, contre cette naine qui faisait de lui un infirme et contre lui qui aurait déjà du l'étrangler dans son sommeil et boire son sang encore tiède pour le petit déj! Cette journé collé à la naine lui avait semblé une éternité, un long cauchemar dans lequel il avait l'adresse d'un nourrisson où d'un vieillard.

Il s'avance du foyers, décidé, trainant sans ménagement la naine encore par terre derrière lui. Si jamais cela la réveille, et bien tant mieux pour elle! Sinon, elle sera juste quitte pour quelques contusions de plus récoltées dans son coma. Ses mouvements se font brusques, hargneux. Il s'agenouille devant le petit cercle de pierre ou il avait allumé le feu la veille, ravive les braises et y jette sans ménagement ce qu'il lui reste de petit bois et de buches. Le feu reprend, lentement, trop lentement pour le gobelin qui souffle, souffle, souffle encore sur les flammes pour leur faire magner l'CUL SACREMENT! Au risque de les éteindre! Putain d'feu qui tarde à s'allumer!

Lorsqu'il est enfin sûr que la flambé a bien pris, Maltar attrape sa besace, la retourne et vide son contenu sur le sol. Plein de bric et de broc, mais une seule chose qui l'intéresse, sa pierre à aiguiser. Il vide dessus sa gourde, pour l'humidifier, puis cale son kikoup entre ses deux pieds et la passe et la repasse dessus, faisant crisser le métal à chacun de mouvement de la pierre contre elle. Assez vite, il passe son doigt et en flatte le tranchant.... Ça ira! Puis il plonge la lame dans la flamme et attend, attend... Bordel que c'est long ! Il balance un grand coup de talon dans l'une des pierres entourant le foyer et l'envoi bruyamment rouler plus loin. Il fait du vacarme? Et alors?! Qu'une bestiole s'avise de venir voir ce qu'il se passe de trop près, c'est une buche enflammée en travers du museau qui l'accueillera!

Enfin, la lame commence à roussir... Sans prendre la peine de lâcher son gros poignard , il penche sa tête et mord à pleine dent le manche de hache de la naine qui se trouvait par là, par terre. Enfin paré pour bien faire, il place lentement la lame entre sa main et la main de la naine! Déjà, il sent la brulure de la lame qui commence à lui griller la peau... Pute shaakt Vérolée, il allait déguster sévère... Maltar inspire un grand coup... (Liberté, je suis de retour!), puis d'un coup de bras, vif, sec, tranche la chaire excédentaire entre sa paume et celle de la naine.


uuuuUUUUUUUAIIIIIIIIIINNNNN EEEEEU
UUUUUUUUU EEEEEERRRRRRRDDDDDDEEEEEEE!


La douleur est instantanée! Intense. Elle envahie tout son être, l'obnubile, (VA T'EN SALOPE!) Il n'a conscience que d'elle, et de sa mâchoire tendant à broyer le manche en chêne. Il aimerait s'allonger, s'abandonner sur l'herbe et fermer les yeux, laisser cette douce torpeur l'envahir, qui est d'ailleurs elle est déjà là, à la lisière de sa conscience, si douce, si.... sans douleur. Ce serait si (Va chier! Sac à bile! T'as pas encore fini d'en chier!)

Maltar s'administra un grand coup de pied au cul mental et regarde autour de lui, pour se découvrir par terre en position foetale, sa main droite crispée sur la base de sa main gauche qui dégouline de sang.

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Dernière édition par Maltar le Lun 18 Mar 2013 20:47, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Mar 23 Oct 2012 03:12 
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C'est dans un sursaut et une douleur atroce que la nain se réveilla, joignant un horrible cri à celui de Maltar.

Un peu abasourdie, elle reprit vite ses esprits, fouillant dans son sac, en sortit un petit pot d'onguent et quelques guenilles. Elle badigeonnant sa main blessée puis emmaillota avec précaution. Cela fait, elle se tourna vers le petit gobelin et prit délicatement sa main. D'une main habile, mais ferme, elle fit pression sur la plaie ouverte et y mis un pansement pour cesser l'écoulement sanguin. Puis avec un calme olympien, elle badigeonna la main brulée du même onguent dont elle s'était servie plus tôt, puis le pansa avec les guenilles qui lui restaient. Lorsqu'elle eut terminée, elle se regarda la main blessée puis afirma tout en riant:

"On peut dire que toi tu as de la suite dans les idées. Enfin, on est libre ! "

Ce disant, elle se leva, mit son sac sur l'épaule et sans regarder en arrière poursuivit son chemin vers Mertar.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Mar 6 Nov 2012 08:11 
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La deuxième chose que Maltar remarque, c'est la naine, qui, à côté de lui, enfin, s'active comme si rien ne s'était passé... Mais de quel bois est elle donc faite? Elle semble aussi paisible qu'on pourrait l'être (supposait il, il n'avait jamais pratiqué) après une longue nuit dans la meilleure des auberges, du genre où on s'endort comme un bienheureux gavé des meilleurs viandes baignant dans les meilleurs sauces, le tout généreusement arrosés de litres et de litres d'un délicieux picrate rouge aussi carmin que goûtu... Pourtant sa paluche saigne bien autant que la sienne. Maltar en reste sur le cul. A croire que la naine aime ça, tant le bienêtre se dégage de son visage.

Les gestes de Magda sont précis, on voit qu'elle connait son affaire lorsqu'elle commence à badigeonner sa main d'onguent, même si lui-même aurait plutôt cautérisé tout ça au fer rouge, méthode rapide, efficace et qui a déjà fait ses preuves... Mince, la naine se dirige vers lui! Vite! Quelque chose, gourdin? Trop loin. La hache de la naine. Encore plus loin, il avait du la balancer sous l'effet de la douleur. Son kikoup? Pas loin! Il recule en raclant ses fesses sur le sol et approche sa main droite de sa lame. La naine s'en fout comme d'une guigne et s'agenouille devant lui avec diverses étoffes dans une main, son onguent qui lui semblait subitement des plus douteux dans l'autre. A l'odeur, il jurerait que le pied de gobelin rentre dans sa composition. La naine pose les bouts de tissus à ses pieds, saisit sa main (un geste malavisé, j'te tranche la gorge! pense-t-il) et commence à la oindre d'onguents... Ce qui s'avère plutôt agréable, très agréable même. La douleur s'estompe et laisse place à une sensation délicatement fraiche. C'est tellement bon qu'il a presque l'impression d'avoir sa main plongée dans un petit ruisseau pendant une journée ensoleillée de fin de printemps. Hey! En fait s'est plutôt relaxant d'avoir quelqu'un qui prend soin de soi. Pendant que la naine lui fait son bandage, il se surprend même à penser que s'il était un chat, il ronronnerait.

Mais les chats, ça finit souvent ans la soupe! Dès que la naine finit son affaire, il retire sa main d'un geste brusque.

"m'ci"


Pouah, ça lui écorche la langue.


"On peut dire que toi tu as de la suite dans les idées. Enfin, on est libre ! "


Mouais, sans doute...


A vrais dire, Maltar était un peu tourneboulé: cette naine ne cessait de l'étonner, pour un peu, il la trouverait utile: elle porte une armure, sait manier la hache, à quelques notions de premiers soins, cuisine bien le poulet (pas franchement utile, mais ça améliore l'ordinaire) et surtout cours moins vite que lui et est sans doute incapable de grimper en haut d'un arbre où d'une masure. Le compagnon de route parfait. De plus sa compagnie devrait lui éviter quelques courses poursuites s'ils croisent d'autres nains sur la route, ce qui est toujours bon à prendre...

Déjà, la naine s'apprête à partir, alors que lui a à peine commencé à réunir ses affaires maintenant réparties au petit bonheur la chance un peu partout autour des restes de leur feu. Il enfourne donc tout à la hâte dans sa besace, la cale sur son épaule, suivi de sa mandoline, et part au petit trot derrière la naine.


"Dit donc, l'aut' grognon là... Maturin, ça fait combien de temps que tu ne l'as pas vu?"

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Sam 10 Nov 2012 03:54 
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Mine de rien, Magda ralentit un peu le pas pour que tu la rejoignes, mais jamais elle ne l'avouera.

Une fois que tu es à ses côtés, elle reprend un bon rythme de marche et répond spontanément à ta question :

"Quelques jours. Je l'ai vu juste avant mon voyage à Darhàm. "


Elle se tourna ensuite vers toi et à son tour te questionna:

"Et toi, y a-t-il une gobeline qui t'attends ? "

La journée se passa sans incident, ils marchèrent ainsi sans relâche. Et puis vint le temps de s'arrêter pour la nuit et se reposer. Car le lendemain, après une longue journée de marche, ils arriveraient enfin à Mertar.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Dim 11 Nov 2012 05:38 
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"Quelques jours. Je l'ai vu juste avant mon voyage à Darhàm. "


"Mouais, j'aurai dit des mois tant il avait l'air de t'manquer..." Baragouine le gobelin dans sa barbe. A tout prendre, il préfère ne pas aborder les événements de la nuit avec la naine. Le fait de se réveiller avec des bosses et des affaires en vrac partout autour d'elle n'avait pas eu l'air de l'inquiéter plus que ça, autant que ça dure...

La naine se retourne vers lui:

(merde!!! Qu'est-ce qu'elle s'apprête à... non, c'est bon, sa paluche est loin d'sa hache)

"Et toi, y a-t-il une gobeline qui t'attends ? "

Contre tout pronostique, Maltar parvient à froncer ses sourcils plus encore qu'en temps normal, allant jusqu'à ne laisser apparaitre apparaitre que le plus sombre de ses pupilles dans la mince fente laissée entre ses paupières presque closes.

(s'quoi s'te question à la con...?! tssssssss! Bon allé, la cocotte sera utile pour la fin du voyage... Répondre calmement, tout ça tout ça. )

"Qui m'attende? Ce s'rait curieux pour une gob', mais sait on jamais, p'téte qu'y'en'a quelqu' unes qu'ont tellement vécu aux milieux d'vos villes de peaux roses romantatruc qu'elles s'mettent à attendre jours et mois l'coquin d'un soir ou deux... Sinon y'à surtout une belle pléiade d'gentes du beau sexe qui n'm'attendent pas encore, jouirons d'ma présence un jour et apprécieront plus encore mon départ." Il ponctua son propos d'un demi sourire qui aurait pu refléter la bonne humeur et une petite pointe d'espièglerie, si le reste de son visage n'était pas encore en train de hurler au monde d'aller se faire mettre . "Pas qu'des gobelines à priori, d'ailleurs... 'fin bref, c'est ça qu'vous appelez faire la conversation j'crois?"

(bin ça sert à rien, t'es pas plus avancé maint'nant qu'j't'ai répondu)


"Et dis voir? Il est comment l'chemin qui nous reste? Et Mertar, s'comment aussi? J'aimerais bien apprendre autre chose d'utile sur cette ville que le fait qu'les naines sont pas forcément barbus... D'ailleurs, s'pas souvent les naines qu'on voit courir l'monde, t'es la première qu'j'croise. Comment ça s'fait qu'toi t'es pas en train d'récurer des casseroles et torcher l'cul des chiards à Maturin, ou d'servir des tas d'chopines dans une taverne au fond d'une mine? Et d'ailleurs, s'vrais qu'les serveuses naines peuvent servir 10 pintes des bières sans plateau et sans en renverser? "

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Dernière édition par Maltar le Lun 18 Mar 2013 21:32, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Lun 12 Nov 2012 05:08 
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Intervention gmique pour Maltar


Magda se retint pour ne pas rire lorsqu’elle entendit Maltar se démener pour ne pas avouer qu’il était seul.

Le reste de la journée se passa sans aucun incident où Magda ne s’arrêta pas pour manger, se contentant de sortir un petit bout de viande séché lorsque la fin la tenaillait. Et à chaque fois, elle ne manquait pas d’en offrir un petit bout à Maltar.
Tout en marchant d’un bon rythme, c’est de bon cœur qu’elle répondit à toutes les questions de Maltar.

« Si nous faisons une bonne journée de marche aujourd’hui. Nous arriverons demain assez tôt pour le dernier repas de la journée. La dernière portion du chemin va être plus abrupte, et nous allons longer le fleuve. Cette nuit sera risquée, car cet endroit est infestés de vauriens, de go... d'orques »

« Située sous les montagnes, Mertar est une ville souterraine. »

Elle partie à rire lorsque Mertar lui parla du rôle des femmes dans la société.

« Dans la famille où j’ai grandi, les femmes n’étaient pas consignées aux corvées ménagères. »


« Les serveuses naines sont très habiles, oui ! »

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Lun 12 Nov 2012 06:31 
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Et en plus elle fournit de la viande gratis! Cette naine est vraiment extraordinaire! Elle peut porter 100 livres sur son dos sans broncher, soigne, sais se battre et en plus elle est d'une générosité presque douteuse! D'ailleurs, Maltar reste quand même aux aguets quant'à sa manière de choisir les morceaux de viande séchée qu'elle lui donne, des fois qu'une expression sur son visage ou une durée de choix plus longue que la normale n'indique son intention de lui donner un bout empoisonné. De même qu'il prend toujours quelques secondes pour bien les renifler avant de les avaler, histoire de repérer d'éventuelle traces de toxiques... Cela n'est sans doute pas indispensable, mais Maltar fait cela sans réfléchir, comme à chaque fois qu'on lui donne de la nourriture depuis qu'il a arrêté de mordre le mamelon de sa mère, ou tante, ou voisine, ou autre, il ne sait plus bien qui s'est occupé de lui dans son jeune âge, juste qu'il a rapidement dût apprendre à chasser les rats.

Enfin bref, la naine remplace à ses yeux avec profit n'importe quel baudet.

« Si nous faisons une bonne journée de marche aujourd'hui. Nous arriverons demain assez tôt pour le dernier repas de la journée. La dernière portion du chemin va être plus abrupte, et nous allons longer le fleuve. Cette nuit sera risquée, car cet endroit est infestés de vauriens, de go... d'orques »

"T'peux dire "de gobelins" sans qu'j'te cabosse le cibouleau, les gobs sont la première source d'mortalité des aut'gobs... On rabâche sans cesse qu'les hommes sont des loups pour l'homme, mais ce n'sont qu'des gagne petit qu'un tempérant qu'une bande moules en comparaison d'nous aut'. 'fin bref, si on en croise, j'les trancherait avec autant de plaisir qu'un nain... Un peu moins quand même, la viande est plus coriace."

Il dit cela sans la moindre émotion. Que les gobelins se battent sans cesse? Simple constat. Le monde fonctionne ainsi: il fait froid en haut des montagnes, lumineux le jour, sombre la nuit, humide dans l'eau et les gobelins s'entre-tuent. Fin de l'histoire.

Pendant qu'ils marchent, Maltar n'est pas vraiment attentif au paysage. Il regarde partout, tout le temps, mais sans vraiment poser le regard sur quoi que ce soir. Il épie telle touffe de poil contre l'écorce d'un arbre, un éventuel bout de tissu, une trace sur le sol, un mouvement dans un buisson, n'importe quoi qui puisse signifier la présence d'un agresseur. De même, il n'écoute pas vraiment le monde qui l'entoure et porte juste une oreille attentive à tout bruit anormal qui pourrait venir titiller ses tympans. Le reste du trajet se fait toutefois sans encombre jusqu'au crépuscule, pour son plus grand réconfort: Il commençait à désespérer de passer une journée sans mauvais surprise.

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Dernière édition par Maltar le Lun 18 Mar 2013 21:50, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Lun 12 Nov 2012 23:40 
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Intervention gmique pour Maltar


Lorsque Maltar spécifia que la chair des gobelins étaient plus coriaces que celle des nains, la naine eut un gros rire et de sa main saine donna une grosse tape amicale sur l'épaule de Maltar.

Puis vient de temps d'établir un campement, enfin ce fut le temps que choisit Magda. Elle déposa son sac au sol, puis se mit en quête de chercher du petit bois pour faire un feu. Tout en vacant à cette tâche, elle questionna Maltar :

"Et dis-moi, pourquoi te rends-tu à Mertar toi ?"

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Jeu 15 Nov 2012 07:39 
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Ils se sont finalement arrêtés à l'abri d'un vieux chêne, à quelques dizaines de mètres du sentier. Rivière à droite, forets à gauche, coin moche et humide, ça ferait l'affaire.

Dès leur arrivée, Magda se mets en quête de bois sec. Grand bien lui fasse, Maltar est lui pris d'une puissante envie de ne rien faire. S'il avait été seul, il serait sans doute déjà en haut du grand arbre en train de roupiller en équilibre sur une grosse branche. Là, il allait pouvoir se dorer la pilule auprès d'un bon feu, et qui sait, peut être même manger quelque chose s'il reste encore quoi ce soit de comestible dans le sac de la naine. Dans son fourbis à lui, il ne faut plus y compter, le sanglier géant y avait veillé... Salté d'bestiole, il faudrait vraiment qu'il revienne un jour dans cette forets pour régler ses comptes. Il crache au loin, en s'imaginant endormis sur une grande couche faite de la peau du porcin...

Adossé à l'arbre centenaire, Maltar prend ses aise en regardant la naine faire...Machinalement, il saisit la mandoline et l'installe sur ses genoux. Depuis qu'il s'était approprié ce bel objet, il n'avait eu ni le temps, ni l'envie d'examiner cet objet. Tout ce qu'il en sait pour l'instant, c'est que la note que l'on en tir en la frappant contre une mâchoire d'orc est des plus mélodieuse. Après l'avoir calé sous son épaule, comme il avait vu faire tant de ménestrels il commence à jouer avec le manche et les cordes quand la naine l'interpelle:

"Et dis-moi, pourquoi te rends-tu à Mertar toi ?"

Il prend le temps de réfléchir deux secondes, une fois n'est pas coutume, avant de lui répondre. Les rêves, ou plutôt les cauchemars avec l'espèce de blondasse sur le quai lui reviennent... Curieusement, il n'avait pas fait ce rêve hier soir. Sa nuit et son réveil avaient été si agités qu'il n'en prenait conscience que maintenant, mais il n'avait bel et bien pas fait ce rève hier soir! Yipa! Le voyage semble finalement avoir quelques effets bénéfiques sur lui, l'un dans l'autre. Peut être faut il voir là là le fait qu'avoir milles et unes préoccupations directement en lien avec sa survie en tête ne laisse plus assez d'espace pour pareilles inutilités dans son esprit... Ou peut être la blonde de ses cauchemars est elle morte? Car cette créature existait! Il en est convaincu! Ce rêve était si précis, trop précis pour n'être qu'une divagation de son esprit. Il pourrait reconnaitre cette garce à sa simple odeurs, ou au son de son souffle sortant de son sourire odieux. Et alors le sang coulerait, qui qu'elle soit.

Parce que j'voulais quitter Dahram , et parce qu'passer par Mertar est sur la route la plus courte pour s'rendre à Kendra Kar, rien d'plus... Mais si s'la t'intéresse, on peut toujours optimiser l'trajet en f'zant d'l'import export d'bière naine entre Mertar en kendra kar, ça nous d'manderait juste d'trouver une charette et d'vol... d'emprunter des ch'vaux.

D'un coté, Maltar n'en revient pas de faire ce genre de proposition à la naine, c'était sorti tout seul... Mais à bien y réfléchir, c'était une bonne idée: la naine est un bon atout pour trouver de la bière de bonne qualité à Mertar, elle n'a pas l'air trop porté sur la boisson, ce qui limite les risques d'évaporation de la cargaison (il n'en dirait pas autant à son propos), et cela serait un bon moyen de se faire de l'argent facile en profitant du voyage, le tout avec une prise de risque très réduite, surtout pour lui. C'est bon, il ne perdait pas encore la tête, ni le sens des priorités.

Tripotant toujours sa mandoline sans parvenir à en tirer quoi que ce soit de mélodieux (il faut dire que sa main en réparation ne l'aide pas beaucoup non plus), il attend la réponse de la naine.

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Dernière édition par Maltar le Lun 18 Mar 2013 21:58, édité 1 fois.

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