En premier lieu, la fillette fantomatique révéla à Zniitch le nom de cette mystérieuse jeune fille. Cassandra. Elle précisa ensuite que l'animal de compagnie qu'elle recherchait était un petit chaton puis, plus important, elle annonça qu'elle n'était pas entrée dans le manoir par la porte principale - celle par laquelle avaient du entrer Zniitch et Sibelle - qu'elle était parvenu à déjouer tous les pièges des fantômes qui le gardaient, avant de s'enfuir comme elle était venue.

( Il existe donc une autre entrée à ce manoir, qui pourrait aussi servir de sortie ? Très interessant ... )

Sibelle, de son côté, se laissa approcher par Zniitch et s'agenouilla même pour lui faciliter la tâche. Son sourire rassurant atténua quelque peu la culpabilité du gobelin qui s'en voulait terriblement de lui avoir infligé cette blessure.
Il commença par détacher la spalière de l'armure dorée de la guerrière, mettant à l'air libre son épaule à la fois robuste et gracile, et s'empressa ensuite de sortir de sa besace son outre d'eau ainsi que les bandelettes de tissus qui lui servaient autrefois à masquer son visage. Il en appliqua quelques unes autour de la lame noire et si bien affutée de son couteau de lancer fétiche puis, avec autant de délicatesse que lui permettaient ses mains difformes et le stress qui l'envahissait, il se saisit de la poignée de l'arme et tira dessus pour l'extraire de la chair de l'elfe.

« Zniitch est désolé ... C'est bientôt terminé ... » S'excusait platement le gobelin, grimaçant devant la douleur qu'il devait de nouveau faire subir à sa protectrice. Il voyait bien qu'elle souffrait, mais elle faisait beaucoup d'effort pour ne rien laisser paraitre. Sibelle était très forte, et elle avait une volonté de fer.

Une fois le couteau retiré, Zniitch appuya aussitôt et aussi fort que lui permettaient ses muscles faiblards sur la plaie à l'aide des bandes de tissus afin d'éviter autant que possible l'hémorragie. Il resta ainsi un moment, rinçant régulièrement avec de l'eau pour nettoyer la blessure tant bien que mal.
Enfin, lorsque le saignement se fut calmé, Zniitch s'empara de ses dernières bandelettes et réalisa un bandage de fortune autour de l'épaule de la robuste guerrière elfe.

« Zniitch a fais ce qu'il a pu. Mais Sibelle devra faire soigner sa plaie dès que possible, si elle ne veut pas qu'elle s'infecte !» Expliqua le gobelin en retirant ses mains de Sibelle une fois qu'il eut remis soigneusement sa spalière en place.

Mais celle-ci semblait déjà avoir bien récupéré puisque, à peine son compagnon verdâtre avait-il finis de panser sa plaie, elle se redressa pour poser une question à leur jeune tortionnaire blonde. Poursuivant l'objectif de Zniitch, la robuste guerrière elfique l'interrogea à propos de cette Cassandra et plus particulièrement sur comment elle était entrée.

Tout en attendant la réponse du fantôme, le petit gobelin ne pouvait détacher ses yeux de ses mains, tâchées de sang. Le sang de Sibelle, le sang de cette guerrière vaillante et héroïque qui lui avait sauvé la vie plus d'une fois et pour laquelle il serait prêt à se sacrifier ... Puis son regard se porta sur son couteau de lancer, reposant au sol dans une flaque de ce même sang qu'il avait sur les mains. Cette arme, aussi loin que remontaient ses souvenirs, il l'avait toujours eu. C'était avec elle qu'il avait appris à se battre et à survivre. Pourtant, il n'eut aucun doute sur ce qu'il allait faire.
Le cœur lourd, il s'empara du couteau et, sans même y accorda un regard, il le lança au loin. Il ne le lança pas comme on lance une arme de jet ... mais plutôt comme on lance un déchet, une ordure ou un outil désormais inutilisable.

Silencieuse et immobile, la guerrière laissa le petit gobelin nettoyer sa blessure et y appliquer les pansements. Elle se contenta de fixer le vide et de se concentrer sur sa respiration lente et régulière oubliant ainsi, en partie, le mal qui l’affligeait. Tel un père pour sa fille, le segtek replaça soigneusement la protection d’épaules de la guerrière en lui conseillant de penser à se faire soigner par un guérisseur.

C’est à ce moment que la blondinette, sûrement touchée par le lien d'amitié flagrant qui unissait l'hinion et le gobelin, intervint. De sa petite voix que Sibelle n'appréciait guère, elle affirma posséder les talents nécessaires pour soigner la guerrière.

Et avant que Sibelle n'eut le temps de refuser l'offre, ce qu'elle avait vraiment l'intention de faire, la petite claqua des doigts. Aussitôt une chaleur bienfaisante envahit l'épaule de l'elfe blanche qui bien malgré elle laissa échapper un soupir de soulagement. La douleur l'avait enfin quittée et il n'était plus nécessaire de se concentrer.

Toujours rancunière envers la jeune demoiselle, Sibelle se garda bien de la remercier, jugeant sans doute qu'elle était après tout la seule responsable de sa blessure, puisque c'était elle qui contrôlait le petit segtek à ce moment là !

La rouquine écouta cependant attentivement la réponse à sa question, et fut fort déçue par celle-ci. En fait, Dolly n'en savait pas plus sur la sortie qu'avait emprunté la petite fille ou du moins ne voulut en dire davantage. Sibelle regarda l'esprit avec scepticisme, elle doutait de sa sincérité, mais ne fit aucun commentaire.

Pressée de sortir de ce lieu, elle se dirigea vers la porte sud, et s'adressa à Zniitch:

"Je te laisse poser la dernière question, je ne sais plus quoi demander."

Visiblement touché par le geste de Zniitch, le fantôme de cette jeune fille blonde annonça qu'elle pouvait soigner Sibelle elle-même puis, d'un claquement de doigt, elle s’exécuta. Dans un premier temps, la guerrière elfe sembla contrariée mais son visage se détendit rapidement, prouvant que la magie avait fais effet.
Le petit gobelin, lui, ne put s'empêcher de se vexer. Déjà parce que Dolly aurait pu faire ça directement, et ensuite parce qu'il trouvait tout un peu trop facile pour peu que l'on soit une magicienne ... Mais il garda ça pour lui et laissa la fillette répondre à la question qu'avait posé Sibelle.

Dolly ne savait pas par où était passé Cassandra, même si elle suspectait qu'elle soit passé par le rez-de-chaussée. Cela ne les avançait pas vraiment ... Elle avoua ensuite qu'elle n'avait jamais trouvé la moindre faille dans les murs du manoir, et que Cassandra était la seule à être parvenu à s'échapper. Puis, pour finir de briser leurs espoirs de trouver un jour une sortie, le fantôme laissa entendre que le maitre des lieux avaient sûrement condamner ce passage depuis le temps.

Cette réponse ne fit que confirmer ce que commençait à craindre Zniitch : la piste de Cassandra ne les mènerait nul part. Il leur fallait trouver autre chose, et ils n'avaient le droit plus qu'à une seule question avant de devoir subir une nouvelle épreuve de la part de ce grotesque trio de fantôme ...
Sibelle, de son côté, avait l'air de plus en plus agacée de cette situation et laissa le soin à Zniitch de poser cette dernière question. Celui-ci resta pensif un moment, puis se tourna finalement vers Dolly.

« Que doivent faire Zniitch et Sibelle pour rencontrer votre maître, le maître des lieux ? » Demanda-t-il, craignant de tomber à nouveau sur une réponse vide de sens ou d’intérêt ...

C'est d'une petite voix apeurée et inquiète que Dolly répondit à la question du gobelin. ( Étrange, cela ne fait pas partie des habitudes du fantôme ... ) Songea ce dernier tout en l'écoutant attentivement. Apparemment, d'après les dires d'un certain clown - probablement le "Jack" qu'avaient rencontré Sibelle et Zniitch dans la précédente salle - ils ne pourraient pas rencontrer le maître des lieux ...
En revanche, la jeune fillette blonde et transparente évoqua l'existence d'un de ses subordonnés qui garderait l'entrée du manoir : un être insectoïde très puissant. Trop puissant pour eux tant qu'ils n'auraient pas fais quelque chose pour Dolly ou un de ses amis fantomatiques.
Puis, ceci dit, elle s'évapora.

Qu'est-ce que cela signifiait ? Qu'il fallait venir en aide aux fantômes pour pouvoir sortir d'ici ? Et comment ? Et que cachait ce ton apeuré à la simple évocation du maître ?

Mais il n'était plus l'heure de poser des questions. Il était l'heure d'avancer et d'affronter une nouvelle épreuve afin d'accèder à de nouvelles réponses. Zniitch commençait à comprendre le fonctionnement de ce vaste piège et il souhaitait en découdre au plus tôt ... A croire que le tempérament de sa protectrice elfique commençait à déteindre sur lui !

« Par où Sibelle veut-elle aller, maintenant ? » La questionna le petit être verdâtre en se tournant vers elle.

Le gobelin au nez aquilin, moins exaspéré que la guerrière , consentit de bon cœur à questionner, pour une énième fois, l’esprit à l’allure de fillette aux couettes blondes. Laissant tomber les questions concernant le seul être vivant ayant réussi à s’échapper de ce manoir, il se concentra plus sur le maître de maison. Sibelle leva les sourcils de surprise, étonnée par la simplicité et l’intelligence de la question qui consistait à savoir tout simplement comment faire pour rencontrer cet être nommé le maître. Curieuse de connaître la réponse, la brave elfe blanche demeura immobile et retint même involontairement sa respiration. Mais son espoir fut vain et sa déception grande. Comme à son habitude la fillette répondit sans répondre vraiment à la question leur affirmant qu’il s’avérait impossible de rencontrer ce maître tant qu’ils n’avaient pas fait un quelque chose pour l’un d’entre eux. Puis le trémolo dans la voix trahissant une peur très tangible, elle leur parla d’une espèce d’insectoïde dont les capacités surpassaient apparemment celles de Sibelle et Zniicht réunis. Son visage rougissant au fur et à mesure que Dolly parlait, les mains crispées de rage, Sibelle finit pas exploser :

« Mais bon sens, dîtes-nous donc ce que vous voulez qu’on fasse et qu’on en finisse ! » Cria-t-elle.

Mais sa réplique vint trop tard, Dolly s’était évanoui. L’elfe blanche avait noté la peur dans la voix de la petite Dolly, mais entêtée comme pas une, elle refusait de la prendre en pitié.

Timidement, Zniitch demanda à la guerrière la direction à prendre. Se tournant vers le gobelin, celle-ci lui répondit d’une voix qui se voulait calme malgré tout :

« Par la porte sud, comme toujours ! Et tu restes tout près de moi. »

Ce disant, elle attendit que le segtek la rejoigne, puis lui prit la main. Ainsi, ils traversèrent ensemble une autre porte.

C’était main dans la main que Sibelle était sortie de la précédente salle et c’est de la même façon qu’ils se sont retrouvés bizarrement dans la même pièce.

« Mais qu’est-ce que ce délire encore ? »
grommela la guerrière de mauvaise humeur.

Sans réfléchir et sans lâcher la main de son compagnon, elle fit un pas vers la porte ouest, puis s’arrêta :

« Tu es d’accord pour la porte ouest Zniitch, où tu préfères une autre direction ? »

Le petit gobelin ne le savait peut-être pas, mais il faisait partie des rares individus que Sibelle respectait suffisamment pour utiliser un ton poli et aimable.

Une fois que Sibelle eut finis de crier sur une Dolly qui avait déjà disparue, elle s'empressa de prendre délicatement la main du jeune gobelin et lui expliqua qu'elle souhaitait prendre la porte sud, "comme toujours". Puis, main dans la main, ils se dirigèrent jusqu'à ladite porte et la traversèrent sans plus attendre.
De nouveau, ils furent donc tous deux aspirer par un portail qui les fit déboucher dans une nouvelle salle ... vide.

( Étrange, normalement il y a toujours un fantôme pour annoncer l'épreuve ... Étrange ! ) Se disait le gobelin, guettant le moindre mouvement dans l'obscurité de la grande pièce carrée et recherchant un éventuel piège dissimulé.

Puis il comprit. Essentiellement lorsqu'il vit, posé dans un coin de la pièce, son couteau fétiche dont il venait tout juste de se débarrasser. Cette vision provoqua chez lui un pincement au cœur, lui rappelant les événements horribles de leur dernière épreuve, mais il se força à penser à autre chose, à penser au présent !
La porte Sud les avait ramené dans leur pièce d'origine. Était-ce un nouveau piège ? Une nouvelle énigme ? Peut-être pas ... En effet, aussi simplet soit-il, le petit gobelin se rappela qu'il s'était passé la même chose pour sortir de la précédente salle, celle où ils avaient rencontrè l'autre elfe.

« Peut-être que Sibelle et Zniitch ne peuvent plus aller au sud ? Et ils viennent de ... euh, l'Est ! » Annonça le gobelin à sa protectrice, qui lui tenait toujours la main et qui venait de faire un pas vers la porte ouest avant de s'arrêter.

Elle se tourna vers le petit être verdâtre et lui demanda alors s'il était d'accord pour aller à l'ouest. Zniitch acquiesça d'un signe de tête et suivit la guerrière tout en songeant au comportement de cette dernière : son ton était calme, poli, et ses gestes autant que ses paroles étaient doux et posés. Il en était à la fois très surprise, ravi et très ému, et il ne comprenait pas toujours pourquoi elle était ainsi avec lui alors qu'elle avait une forte tendance à s’énerver avec les autres personnes. Ceci dit, leurs premiers échanges ne s'étaient pas non plus fais dans le calme ...
Peut-être des liens étaient-ils en train de se former entre ces deux compagnons d'aventure pourtant si différents, des liens renforcés par les épreuves et les difficultés qu'ils avaient pris l'habitude de traverser ensemble !

Quatre directions, quatre portes, rien de plus simple à première vue. Sauf que dans le cas précis qui concerne la guerrière et le gobelin, les choses se compliquaient. Tous les deux arrivaient de la porte est et avaient essuyé un échec en tentant de traverser la porte sud. Ils avaient donc décider, sous les conseils de Zniitch, de traverser la porte Ouest. Malheureusement, une fois de plus, nos deux compagnons furent projetés à l’arrière, face à vraisemblablement un cul de sac.

De rage, la guerrière grommela tout en s’adressant au mauvais esprit qui hantait ce manoir :

« Vous ne pouviez pas nous dire avant que deux portes étaient condamnés. Comptez-vous chanceuse d’être morte ! »

Sans plus attendre, et trop en colère pour demander son avis à son compagnon, elle fit quelques pas vers la porte nord. Alors qu’elle s’apprêtait à tenter une nième fois de sortir de cette sordide salle, la porte s’ouvrit et Elylia entra. Avant que les trois aventuriers ne puissent discuter ensemble, Dolly apparut de nouveau pour annoncer à la nouvelle arrivée qu’elle aurait droit à poser deux autres questions. Elle suggéra gentiment à Sibelle et son compagnon de demeurer là afin de profiter de l’information qui allait être donné. L’elfe blanche en colère se contenta d’obtempérer sans faire de remarque à l’esprit, se gardant bien de la remercier.

Sibelle se permit par contre de renseigner la nouvelle venue :

« Les portes sud et nord ne mènent nulle part, de vraies cul de sac. Et nous arrivons de l’est alors que vous arrivez du nord. »

Elle laissa sa phrase en suspens s’interrogeant intérieurement sur la direction à prendre.

La porte ouest ne fut pas plus une réussite que la porte sud. Au moment où Zniitch et Sibelle tentèrent de la traverser, ils furent violemment projeter en arrière et atterrirent quelques mètres plus loin dans un fracas métallique.

« Décidément, Zniitch n'aime vraiment pas les portails ! » Grognait-il en se relevant tout en massant son dos endoloris par le choc.

La voix de Dolly résonna alors, confirmant ce qu'avait conclu Zniitch : ils avaient atteint l'angle sud-ouest du manoir. Elle leur conseilla également de faire demi-tour s'ils voulaient continuer d'avancer.
Mais ... pourquoi demi-tour ? Il leur restait encore la porte nord qu'ils n'avaient pas essayé ! Sibelle, après s'être énervée contre la fillette fantomatique, commençait d'ailleurs à se diriger vers celle-ci lorsqu'elle s'ouvrit dans un éclair de lumière pour laisser apparaitre un personnage que le petit gobelin verdâtre avait déjà vu.

« Elalya ? » Reconnu Zniitch en voyant entrer l'elfe à la peau pâle et aux cheveux d’ébène. « Par où l'e... »

Mais il n'eut pas le temps de finir puisque Dolly reprit la parole - en apparaissant, cette fois - pour accorder à l'elfe blanche deux questions. Elle se tourna ensuite vers le curieux duo pour leur proposer de rester, afin d'en apprendre plus.

Sibelle, pour sa part, partagea avec la nouvelle venue de leur douloureuse découverte - à savoir qu'ils étaient dans l'angle sud-ouest de la demeure - d'un ton calme et bienveillant. Étonnant, lorsque l'on voyait les conditions dans lesquelles les deux elfes s'étaient quitté quelques minutes auparavant.
Mais Zniitch se tourna vers l'elfe aux cheveux roux et l'interrogea :

« Sibelle veut attendre ? Ça peut être interessant ... »

La guerrière toujours en colère contre les esprits avait accepté d’attendre les questions de la nouvelle venue avant de quitter de nouveau cette salle. Mais puisque Zniitch ne pouvait deviner ses pensées, il la questionna sur ces intentions et elle lui répondit par l’affirmative par un discret signe de tête.

Mais les questions de Elylia ne vint pas, celle-ci désirait plutôt échanger ses informations obtenus avec Zniitch et Sibelle. Un peu sceptique, Sibelle leva un sourcil. C’était cette même elfe grise qui un peu plus tôt leur avait caché sciemment de l’information. Cependant, la guerrière voulait quitter ce manoir à tout prix, elle décida donc de coopérer. Elle écouta d’abord ce que Elylia avait à leur dire. Elle leur apprit que le maître était lui aussi un esprit accompagné de onze amis, elle ajouta que pour sortir de cette maison hantée, ils devaient trouver l’injustice qu’avaient subis les trois esprits et la formuler à voix haute.
Sibelle poussa un soupir de découragement.

« Encore là, il faut trouver cette injustice. Jack pour sa part a tué le jeune homme qui n’a pas ri à ses blagues lors d’une soirée d’anniversaire du gamin. Je ne vois pas là l’injustice. »

Sibelle se tut un moment avant de poursuivre.

« Pour notre part, nous avons dû nous battre pour notre survie, mais nous avons aussi appris que dans les huit personnes qui ont pénétré le manoir avant nous, sept étaient les propriétaire. La huitième était une jeune demoiselle nommée Cassandra était entrée par un autre endroit que la porte principale pour aller chercher son chat. Elle a déjoué tous les pièges et est sortie de cette satanée maison. L’esprit ne peut pas nous dire exactement pas où elle est sortie, mais cela lui semble être au rez-de-chaussée. Il ne sait pas davantage où se trouve le maître et pense que nous ne pourrons pas le rencontrer. Un de ses subordonnés, garde précieusement l’entrée du manoir. »

La guerrière s’arrêta une autre fois pour se tourner vers Zniitch et lui demander :

« J’ai oublié quelque chose ? »