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 Sujet du message: L'arène de Tulorim
MessagePosté: Ven 30 Jan 2009 01:36 
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L'arène de Tulorim


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De tout temps les combats ont fasciné le petit peuple. L'arène fut bâtie il y a peu, après qu'une semblable ait été ouverte à Kendra-Kâr, par ordre du conseil de Tulorim. L'arène de Tulorim est cependant bien différente de celle de Kendra-Kâr car les combattants n'y sont pas humains mais d'origine monstrueuse. Ceci fut fait dans l'espoir de réduire les attaques des coupe-jarrets dans les ruelles en leur offrant la possibilité de se défouler légalement... Régulièrement l'arène est ouverte et les gradins sont remplis par une population hétéroclite d'hommes, de nains, de rares elfes et de diverses autres races venant du contient d'Imiftil. Gens de Tulorim et gens de passage, tous viennent assister au spectacle. Certains tentent leur chance face aux monstres de l'arène dans l'espoir d'empocher une récompense. Mais les monstres de Tulorim sont forts et peu parviennent à les battre.

Le combat se fait en libre et sera noté comme un combat classique, les récompenses matérielles (arme/armure) seront converties en yus, auxquels sera ajoutée une prime de x * 10 yus (x = lvl de la bête) en plus des récompenses classiques de combat. Quelques objets rp viendront récompenser les combats exceptionnels.

Les pjs ne peuvent effectuer que deux combats par mois.


Gobelin (lvl 1 à 3)

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Orque (lvl 2 à 5)

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Gnoll (lvl 2 à 6)

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Guerrier Orque (lvl 5 à 10)

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Homme-Lézard (lvl 7 à 12)

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Sorcier homme lézard (lvl 8 à 13)

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Goule ( lvl 9 à 10)

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Guerrier homme-lézard (lvl 8 à 13)

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Élémentaire d'ombre (lvl 12)

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Minotaure (lvl 13 à 17)

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Griffon (lvl 15 à 20)

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Lykior sombre (lvl 17 à 23)

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Ven 30 Juil 2010 12:05 
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« Sans plus attendre, commençons, mesdames et messieurs ! À ma droite, un jeune homme apparemment intéressé par l'argent, a décidé de risquer sa vie et d'affronter le puissant, le terrible... Orque ! »
le présentateur continuait de parler mais déjà, on ne l'entendait plus, tant sa voix était faible face à celles des centaines de spectateurs venus voir le massacre. Ils souhaitaient tous un combat sanglant, où l'aboutissement serait la mort du pauvre fou ayant tenté de relever le défi. Et c'est sous ce tonnerre de voix qu'avança le pauvre fou concerné, pénétrant enfin dans l'arène, portant pour seul défense une épée, plutôt longue. je jetai un regard attentif sur le terrain où était sur le point de débuter le combat. Il y avait des restes de ce qui fut autrefois des combattants, et des rondins de bois taillés étaient maintenus aux murs pour éviter que les participants essayent de s'enfuir en grimpant dans les tribunes. Le sol était extrêmement poussiéreux, à un tel point que l'on aurait pu croire qu'il était recouvert d'une fine couche de sable.

je m'approchai alors du centre de l'arène pour que chaque spectateur puisse me regarder. Certains d'entre eux commencèrent à pouffer de rire en voyant le simple équipement que je portais, puis se fut le tour de toutes les personnes présentes. Il riait à s'en rompre la mâchoire : Pour eux, j'étais déjà mort. Puis, un cri. Puissant et terrifiant. Aussitôt, tous se turent, non sans un sursaut de peur. Les bruits de pas de la créature raisonnaient dans le couloir menant sur l'arène, et l'on entendait les cliquetis des chaînes qu'elle portait aux mains. À mesure qu'elle approchait, sa respiration, rauque, se précisait de plus en plus. Puis l'orque entra dans la zone de combat. Je me rendis compte alors à quel point il était impressionnant : l'on me disait grand, mais cet orque devait faire au bas mot près de deux mètres quarante, et il était si musclé qu'un seul de ses bras faisait le double du mien. Comme de juste, sa peau était verte. Il avait deux ou trois cheveux blancs, longs, qui lui descendaient jusqu'au cou. Il était armé d'une épée qu'un homme n'aurait jamais pu porté d'une seule main et, apparemment, il le faisait sans souci. Aux bras, il avait des menottes, mais les chaînes étaient brisées. Il ne portait pas d'autre vêtement qu'un vieux caleçon marron, et heureusement pour moi, d'ailleurs. S'il avait été en armure, ça en plus du reste... L'orque regarda d'abord à droite, puis à gauche, après quoi il me fixa. Il ouvrit la bouche et poussa un cri puissant avant de marcher lentement dans ma direction. Il venait de choisir sa cible. C'était trop tard, je ne pouvais plus reculer: je devais le battre... non pas pour gagner, mais pour survivre.

Je brandis mon épée devant moi, et commençai alors à faire quelques pas en sa direction. Il chargea. Si puissamment que le sol en tremblait. Je me mis en garde, pris au dépourvu. Rapidement, il se retrouva devant moi, et tenta de placer un coup d'épée à la verticale, que je réussi à esquiver de justesse avec un pas sur le côté. L'impact souleva un nuage de poussière, j'en profitai alors pour tenter de planter mon épée dans sa gorge. L'épée commençait juste à entailler la peau, quand un énorme coup de poing dans la poitrine m'envoya à plusieurs mètres. La douleur était très forte, et j'avais la respiration coupée. Il me sembla entendre les acclamations du publique, mais je m'en fichais: il fallait que je me relève avant que l'orque ne revienne. L'air circula à nouveau, ce qui me permis de mieux me concentrer. Du regard, je cherchai mon épée : il me fallait un point d'appui. Enfin, je la repérai, mais je me devais d'oublier cette idée: sous la puissance du coup de l'orque, je l'avais lâchée, et elle était à présent non loin de lui. Ce dernier inspecta son cou, et remarqua du sang. Il me regarda d'un air encore plus féroce qu'auparavant, un mauvais point de plus à ajouter à la liste. L'orque se remit à courir vers moi, avec la ferme intention de se venger, apparemment. Je tentai de me relever, mais l'orque était déjà sur moi, et m'attrapa par les cheveux. D'ici, je pouvais sentir son haleine putride, qui me fis avoir une nausée, mais ce n'était pas vraiment le moment de penser à ça. Je devais me dégager de son emprise.

Mais comment, sans mon épée ? L'orque aussi l'avait bien compris et il planta son arme au sol. Je crû voir se dessiner un sourire sur sa tête répugnante, puis il recula un peu sa tête, avant de la projeter à toute vitesse en direction de la mienne. Je hurlai de douleur, tant le choc fut puissant, et un filet de sang coula le long de mon front. Mais l'orque, bien décidé à me faire souffrir, recommença à nouveau son attaque, puis une troisième fois. Mon crâne ne pourrait supporte cela indéfiniment, il allait se briser. La peur m'envahit. Je ne devais pas mourir... pas encore. Je devais agir. L'orque arma son ultime coup de tête. Sa tête se rapprochait de la mienne, tout semblait fini, mais il avait commis une erreur: il ne m'avait pas immobilisé le reste du corps. Dans ma tête, je priai n'importe quel Dieu que l'anatomie de l'humain et de l'orque soit similaire, puis j'envoyai un magistrale coup de pied dans ce qui serait pour les humains les parties génitales. J'atteignis ma cible, et l'orque s'immobilisa, signe que, apparemment, ça avait fonctionné. Je ne laissai pas le temps à mon adversaire de se remettre de ses émotions, et je lui mis un coup de poing dans l'œil droit, de toutes mes forces. L'orque hurla de douleur, se tenant l'œil, qui saignait abondamment, et du coup, son étreinte se relâcha. Je ne pris pas le temps de me reposer, et tenta de m'emparer de son épée pour lui asséner le coup de grâce mais, tout ce que je fis, c'est faire rire le public: je n'arrivais pas à enlever l'épée de la terre, beaucoup trop lourde pour moi. Changement de programme: je courus vers mon épée, et la ramassai, avant de faire volte-face et d'achever l'orque.

Et là, je remerciai mes réflexes: le coup d'épée de l'orque, visant ma tête, n'avait eu pour effet que d'entailler le dessous de mon œil. L'orque ne laissa pas abattre et me retenta sa chance en plaçant cette fois-ci un coup horizontal en direction du torse. Je me mis en garde, sachant pertinemment à quel point le choc serait violent, me demandant même si je n'aurai pas mieux fait de me le prendre pour que tout ça s'arrête: la douleur, le combat, mon amnésie. Mais c'était trop tard pour ça, et le coup frappa en plein dans la lame de mon épée. Je reculai d'un mètre ou deux, soulevant un nuage de poussière au passage. Le choc n'avait pas été aussi violent que je le croyais... enfin, c'est ce que je croyais, avant de regarder la fissure parcourant la lame de mon épée. Il fallait changer de stratégie, mon épée ne supporterait pas un second choc comme celui-ci. Mais décidément, l'ogre n'avait aucunement l'envie de me laisser peaufiner mon plan, car il accourait déjà en ma direction, prêt à se venger de la blessure que je lui avais causé à l'œil, fermé, et ce pour toujours. *Mais oui! Le voilà mon plan ! C'était pourtant évident ! Il faut juste qu'il ne s'en aperçoive pas, sinon, il n'attaquera plus aussi ouvertement...* L'orque mit fin à mes pensées en tentant de m'asséner un coup fatal que j'esquivai non sans mal, en roulant, sachant pertinemment que, quand je me relèverai, il m'assénera un coup de poing au niveau du visage, mon crâne étant toujours en piteux état, du sang coulant encore de ma blessure au front. Je mis donc mes bras en croix, espérant qu'il tiendrait le choc face à ce fulgurant coup de poing. Comme je l'avais deviné, l'orque m'asséna le dit coup de poing, et je ressenti une vive douleur dans mon bras gauche, tandis que je me retrouvai projeté loin en arrière. *Il fallait qu'il me blesse au bras, ce tocard !* Bien que je le devinais fêlé, il fallait que je le fasse bouger. Ignorant la douleur du mieux que je pu, Je ramassai discrètement de la poussière dans ma main gauche et commençai doucement à me relever en prenant appui sur mon épée, sans trop forcer pour ne pas la briser. L'infâme créature ne soupçonna rien et fonça dans ma direction.

L'orque leva son épée, mais je ne devais pas encore agir, je devais attendre qu'il se rapproche. Il commença à l'abaisser, et c'est à ce moment là que je lui envoyai la poussière récoltait dans ma main à la figure, visant l'œil encore ouvert. L'effort fit souffrir mon bras gauche, mais cela fut payant, puisque mon adversaire ne vit pas le coup venir et ne ferma même pas les yeux, mais il eut quand même la présence d'esprit d'abaisser sa lame, au cas où elle pourrait me toucher. Mais c'est sans mal que j'esquivai ce coup, m'y étant préparé, et que je bondis, épée levée, en direction de sa tête, et la lui planta dans l'œil gauche, bien profondément. Le sang se mit à ruisseler sur mon visage et sur le sol, signe que mon coup avait bien fait mouche, suivis par les hurlements de rage et de douleur de l'orque. Retirant mon épée, je me réceptionnai à terre, attendant que le présentateur mette fin à ce combat, mon adversaire n'étant manifestement plus en état de se battre.

Mais il n'eut pas le temps de le faire: L'orque venait de m'entailler profondément la hanche. Le sang ruisselait abondamment et ma vue se brouillait. Je tombai à genoux, ne comprenant plus ce qui se passait, le visage crispé de douleur. Je tournai la tête en direction de l'ogre et vis qu'il faisait des mouvements circulaires avec son épée, espérant me dénicher. Il avait peu de chance de me trouver, mais il persévérait, m'ayant déjà eu une fois. C'était étrange: avec ses blessures aux yeux, l'orque aurait dû avoir son compte. Pourtant, il continuait à se battre en aveugle. Aucun de nous deux n'était vraiment en état de continuer. Mais il fallait un vainqueur, et un vaincu. Douloureusement, je me relevai, le sang coulant encore de ma blessure, plus profonde qu'elle n'en avait l'air. Je titubai, trébuchant sur quelques ossements, jusqu'à ce que je trouve celui qui m'intéressait: un crâne. Je repérai l'orque, encore en train de frapper dans le vide, à croire qu'il ne se fatiguait jamais. Je marchai doucement vers lui, pour ne pas l'amener ici tout de suite, tenant le crâne de la main gauche, devant la solliciter une dernière fois pendant le match. M'approchant de plus en plus de mon ennemi, je commençai à tendre mon bras. Il fallait que je fasse un maximum de bruit.

J'étais désormais face à l'orque. Serrant les dents à cause de la douleur, je lançai le crâne de toutes mes forces derrière lui, priant pour qu'il croît que ce soit moi, les orques n'étant pas réputés pour leur intellect. Ma tactique avait payé puisque l'orque mit un coup magistrale à l'endroit où il avait entendu le bruit. Profitant de cette unique instant, je bondis et lui mis un ultime coup qui lui transperça la gorge, laissant échapper un flot de sang qui se répandit sur le sol. La créature tomba enfin à la renverse, inerte. Je sortis alors mon épée de là où elle était logée et, titubant, me tenant la hanche, je levai mon épée en direction du public qui, après quelques hésitations applaudies vigoureusement. Le présentateur me désigna vainqueur, après quoi je m'écroulai et m'endormit, ayant perdu pas mal de sang. (->>> futur suite : Auberge de Grigwig le beau

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Adelchis, Humain, Guerrier


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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Sam 31 Juil 2010 14:06 
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(((avant)))

Le brouhaha qui régnait dans les immenses gradins encerclant la zone de combat était inhumain. On eût dit le gargouillement sonore d'un dévoratueur des sables après qu'il ait englouti un village entier. (((Dévoratueur => Voir bas de la page)))
A droite, les nains, hommes, elfes et races en tous genre grognaient tels des trolls, comme pour réclamer de voir le sang couler. Chaque être semblait être un démon aux yeux de Goël. Toute la soif de violence qui régnait en eux n'était que le pâle reflet de l'enfer qu'était cette ville.

A gauche, cette soif de violence était étanchée par une bagarre entre un féroce Wotongoh et un agile sang pourpre. Un regard amateur posé sur cette dispute aurait pu laisser transparaître la domination du Wotongoh, mais pour Goël, qui avait plus d'une fois combattu contre son maître d'armes Ëlyx, la victoire du sang pourpre ne faisait pas de doute. Il esquivait tous les coups de son adversaire souplement, sans gâcher son énergie, tandis que l'autre multipliaient les gestes superflus, sans jamais réussir à atteindre celui qui se tenait face à lui.

Gw'yn et Goël s'éloignèrent de l'entrée et descendirent par un escalier dérobé derrière les gradins jusqu'à une loge close par une porte dont l'armature en chêne massif jurait avec sa petite taille. L'humoran fouilla sa poche et en sortit un gros trousseau de clefs. Il en choisit une en bronze sur laquelle on avait gravé une mâchoire dotée d'immenses crocs. Alors qu'il ouvrait la porte, Gw'yn informa Goël :

"Cette loge appartient à Le'sya la rouge, la worane la plus influente de la ville. La plus sexy aussi ... Je travaille pour elle. Comme elle est en voyage à Kendra Kâr pour ses affaires, elle m'a confié la garde de ses clefs."

Les deux mâles entrèrent dans la pièce. Celle ci n'était pas très vaste. Au centre, devant une longue table rectangulaire, étaient alignées quatre chaises, tournées vers la grande vitre qui donnait directement sur la piste de combat.

(Cette vitre a intérêt à être plutôt résistante pour ceux qui sont dans cette loge ...)

Sur le mur du fond, à droite de la porte, l'emblème de la ville barré d'une grosse croix rouge sang était accroché. Remarquant que Goël portait un regard attentif sur cet emblème bafoué, Gw'yn affirma fièrement :
"Le'sya n'a peur de rien. Par ce blason barré, elle montre que la ville n'appartient à personne, et surtout pas à des politiciens. Les habitants sont la seule âme de cette ville."

Puis il se dirigea vers le bar situé sur la gauche, en sortit une bouteille de tord-boyaux et deux verres, et servit le Sindel.
Les deux compères burent cul-sec. Cela donna un haut-le-coeur à Goël.
(Wooh ... ça arrache !)

Enfin ils sortirent et rejoignirent les gradins. Ils s'assirent là où, quelques minutes plus tôt, la bagarre avait éclaté. Il ne restait maintenant plus que le corps inerte du Wotongoh. Gw'yn le dégagea du banc d'un coup de pied, ce qui fit tressauter le corps. L'homme étalé par terre eut violente quinte de toux, puis retomba dans son coma.

"Et maintenant, pour vous mesdames et messieurs ... le champion Mourdak contre trois gobelins enragés." hurla un elfe vert au milieu du lieu de combat.

Les adversaires du voleur des dunes n'étaient pas des plus coriaces, mais Goël espérait qu'il saurait montrer tout son talent, même contre eux. Mourdak sortit à cet instant précis des coulisses, pour rentrer sur la piste par un couloir de pierre fermé d'une grille. Bien que peu imposant, son seul regard faisait froid dans le dos. Tous les spectateurs hurlèrent d'excitation comme des moineaux affamés lorsqu'il entra.

Les gobelins furent lâchés. Tout se passa très vite. Par un geste souple et bien calculé, le voleur évita la charge des trois assaillants et réussit à passer derrière eux. Il empoigna un sabre fin et recourbé à son extrémité et pourfendit deux des trois monstres. Le dernier réussit à esquiver, puis il lui porta un violent coup de masse sur la tête. Là encore, Mourdak l'évita agilement, et trancha la tête du gobelin.

Un tonnerre d'acclamations gronda lorsque le champion sortit.

((("Le dévoratueur des sables est un monstre à l'apparence tigresque de plus de 4 mètres de haut et 7 mètres de long, vivant à l'extrême ouest du dragomélyn, le désert de Naora. Proche cousin du dévoratueur sylvestre, qui vit plutôt dans la forêt, c'est un prédateur craint sur Naora, car certains sortent parfois du désert pour aller attaquer les villages alentours. Il vit en meute de 4 à 5 individus. La légende raconte que les guerriers du bagne de Raynna l'utilisent comme monture, mais rien n'est moins sûr.

Image
dévoratueur sylvestre"
Extrait de l'encyclopédie de Yuimen)))


(((après)))

_________________
Goël Aërs

Elfe rôdeur, Moitié Gris Moitié Noir, Assoiffé de vengeance ...


Dernière édition par Goël le Dim 1 Aoû 2010 16:59, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Sam 31 Juil 2010 17:32 
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Svalnir avait peut-être vu un peu gros.

Certes, il s’était reposé plusieurs jours d’affilés aux frais des habitants du village de Melwasul, il avait récupéré de sa chasse et de son entrainement… Mais de là à débarquer dans une arène…
Il se donna une claque, s’ébroua et se remit bien droit.
C’était peut être le fait qu’on l’avait séparé de Björn qui le rendait soudain si mal à l’aise. Ou bien le fait que ses pieds foulaient du sable et non de la neige ? Quoi qu’il en soit il n’avait l’habitude ni de l’un ni de l’autre, et c’était surement l’un des deux qui causait son découragement.
Son loup l’attendait sagement à l’entrée de l’arène, et il le retrouverait une fois le combat terminé. Maintenant, courage !

Svalnir s’avança dans l’arène d’un pas décidé.
L’immense édifice était remplit. Il s’étonnait de voir tant de monde pour un combat à priori si simple ? Les gradins étaient pleins à craquer, et n’étaient pas occupés que par des humains. Il y avait nains, elfes, et le Fenris cru même apercevoir des liykors.
Il n’eu que très peu de temps pour observer l’immense colysée, car déjà un humain massif se dirigeait vers lui. Torse-nu, l’air sévère et balafré par endroit, il ne fallait pas être très futé pour deviner que c’était l’homme qui s’occupait des créatures captives.
Sans mot dire il saisi brusquement la tête de Svalnir et le considéra comme un nouvel arrivage. Il le regarda sous tous les angles, tata ses muscles, puis recula en réfléchissant.


- Ouais. T’es un planqué d’archer, mais t’es plutôt robuste. On va en mettre deux. C’est ptet limite mais un je pense qu’un seul ça s’ra trop facile pour toi corniaud. T’prêt ?

Svalnir était de plus en plus étonné. C’était lui le montagnard, et pourtant il ne cessait de rencontrer des hommes plus rustres que ses confères chasseurs. Quoi qu’il en soit il ne comprenait pas grand-chose à ce qui lui demandait cet homme, et acquiesça bêtement.

- Bon bah c’est partit. Il se tourna vers l’autre extrémité de l’arène, criant de toutes ses forces à une immense grille rouillée. Harold ! T’en lâche deux ! Aller !

L’intéressé ne répondit pas, mais en guise d’accusé réception la grille commença à se lever. L’homme qui avait ausculté Svalnir quitta rapidement la zone de combat. Svalnir se rapprocha et banda son arc.
Un grand silence régnait maintenant dans l’arène. Les spectateurs s’étaient tus, et seul le sourd grincement de la grille résonnait dans le Colysée.


- Björn, souhaite-moi bonne chance. Je n’ai fichtrement pas idée de ce qui va sortir de ce trou à rats.

De petits bruits aigus précédèrent l’arrivée de deux gobelins. Voutés, ils semblaient plus petits qu’ils ne l’étaient vraiment, ils étaient en réalité bien aussi grands que Svalnir. Leur peau verdâtre s’accordait avec leurs yeux jaunes. L’un avait un bec-de-lièvre qui lui déformait le visage. Touts deux avaient de grandes piques à la main, mais portaient sur eux plusieurs autres petites armes.
Quand Svalnir pu observer tout cela les gobelins étaient déjà à portée de tir. Il décocha donc une flèche sur le plus proche des deux, qui fit mouche. Le bec-de-lièvre s’agenouilla en émettant de petits sons aigus répugnants. Il essayait d’enlever la flèche qui était figée dans son épaule.
L’autre ne perdit pas de temps et profita de l’ouverture pour se ruer vers Svalnir. Mais lorsque celui-ci prépara une autre flèche, il sembla hésiter et s’arrêta. Il ne se trouvait surement pas assez proche pour pouvoir attaquer avant que l’archer ne le touche.

L’autre gobelin se releva rapidement, et au lieu d’aider son compagnon d’infortune à encercler Svalnir, il posa sa lance et sortit quelques couteaux de lancer. Il tenta de toucher Svalnir avec l’un d’entre, eux sans succès.
Grossière erreur. En s’efforçant de viser le jeune homme il ne bougeait plus, et devenait ainsi une cible facile. Son couteau n’avait pas encore touché le sol qu’il prit une flèche dans l’œil droit, le tuant sur le coup. Il tomba lourdement sur le sable désormais humide de sang. Il avait essayé de combattre un archer dans son domaine de prédilection, et avait échoué.

Les spectateurs firent grand bruit pour acclamer Svalnir, ou pour manifester leur dégout devant le gobelin à l’œil transpercé. Alors que les deux derniers adversaires debout se jaugeaient du regard, la grille s’ouvrit de nouveau.
Le maître du bestiaire avait du juger que sa créature était morte trop rapidement, et qu’il serait bon de rajouter un peu de défi dans ce combat. Un troisième gobelin fit son entrée dans l’arène, armé d’une masse cette fois-ci.
Manifestement le public appréciait énormément cet imprévu. De nombreux cris d’approbations résonnèrent dans l’arène. C’était à coup sûr le but recherché. Comme on dit, le client est roi…

Le gobelin saisi sa chance et se rua vers Svalnir en beuglant. N’ayant pas le temps de bander son arc, il fit ce que le gobelin ne s’attendait pas qu’il fasse : se jeter sur lui à son tour.
C’était une des techniques de chasse héritée de son peuple. Tel un animal blessé, il fallait se montrer imprévisible…
Cela fonctionna. Ayant mal évalué la distance qui les séparaient (réduit de moitié puisque Svalnir courrait lui aussi) et surtout, étant très surpris, le Gobelin ne brandit pas sa lance.
Le choc des deux corps ne fit pas beaucoup de bruit, étouffé par tout le sable en suspension dans l’air. La lance étant trop grande le gobelin ne pouvait se défendre, mais refusait pourtant de la lâcher. Svalnir, lui, n’avait pas hésité à lâcher son arc, et frappait la tête du gobelin à coups de poings.
Le gobelin reprit vite ses esprits et frappa Svalnir à son tour. Il réussi même à le projeter à un mètre de lui. À ce petit jeu là il était plus fort… L’archer profita de la distance que lui donnait son adversaire pour en prendre encore davantage. Il reprit son arc au passage, et se mit à courir de toutes ses forces.
Quand il se retourna vers son adversaire, l’autre gobelin était déjà arrivé à son niveau. Le jeune homme ne désirait pas perdre la précieuse distance qu’il avait réussi à obtenir et décocha une flèche.
Manquée.
Il avait été trop rapide.
Quelques huées s’élevèrent du public.


- J’aimerais bien les voir dans cette situation ! Je leur donnerais volontiers mon arc et mes flèches, qu’ils fassent mieux, ces villageois gras et fainéants.

Les gobelins courraient en sa direction, déplaçant autant de poussière que possible pour lui troubler la vue. Ça ne gênait guère Svalnir, habitué à voir des créatures faire de même dans les montagnes, avec la neige. Finalement, cette arène n’était pas si différente de ses terrains de chasses habituels…
Svalnir saisi une autre flèche, et se calma. Il fallait qu’il se rappelle de ce que lui avait apprit maître Safina Liey. Il prit bien le temps de se positionner, de retenir sa respiration pour que l’arc ne tremble plus, et visa.
Il effectuait chaque mouvement lentement, comme si deux gobelins ne le chargeaient pas… Le public ne disait plus rien, étonné du calme du jeune homme.

Il décocha enfin, et le projectile réussir à atteindre la tête du gobelin à la massue. La pointe de la flèche était visible à l’arrière de son crâne. Manifestement, ce tir était plus puissant que ces deux autres car en plus d’arrêter la course du gobelin, il le fit même reculer de quelques centimètres. Il s’écroula et le sable fut souillé de sang pour la deuxième fois de la journée.


- L’enseignement a porté ses fruits, maître liey.

Cet exercice avait été couteux tout de même : du sang commençait à perler de sa tempe droite et de son menton, il le sentait. Les coups du gobelin, tout à l’heure… Il n’est pas bon de retenir sa respiration alors que l’on perd du sang. Pas la peine de priver le corps d’oxygène alors qu’il commence déjà à en perdre.
Quoi qu’il en soit il avait tué ce gobelin. Ayant compris que l’autre avait besoin d’un minimum de distance pour l’attaquer : car il se battait avec une pique de près de deux mètres. Tandis que le gobelin à la massue se serait forcément rapproché si près que Svalnir n’aurait rien pu faire.

Il se retrouva donc une deuxième fois en face du gobelin à la lance, tournant autour de lui en le pointant de son arme. Dès que Svalnir toucha une flèche il donna un grand coup d’estoc. Il était trop loin et rata sa cible, mais il réitéra l’opération à chaque fois que Svalnir tentait de préparer une flèche. Pendant une bonne minute, ni l’un ni l’autre ne purent donc attaquer, mais empêchaient l’autre de le faire.
Le gobelin perdit patience et fonça soudain sur Svalnir, en donnant un grand coup latéral cette fois-ci. Le Fenris encaissa le manche de la lance dans l’estomac et fut mis à terre. Le souffle coupé et sonné, il resta immobile quelques secondes. Le monstre assena un autre coup, mais d’estoc cette fois-ci, dans la poitrine de Svalnir, lui transperçant le pectoraux droit.
Des cris de surprise raisonnèrent dans les gradins.

Svalnir resta immobile un moment, n’arrivant pas à y croire. Les choses ne semblent pas réelles dans ces moments là. Quand quelque chose se passe trop vite pour l’esprit, il essaye de vous faire croire que c’est faux, comme pour masquer sa lenteur et son incompétence… Mais cet état a pour avantage de limiter grandement la douleur.
De manière purement machinale, ou dans un sursaut de volonté (en tout cas, les yeux de l’archer semblaient toujours vides) il saisi une flèche, banda son arc et décocha une pointe de fer de dix centimètres dans la mâchoire du monstre.
Ce dernier cessa soudain d’empoigner son arme et se roula par terre. La flèche, tirée à bout portant, avait transpercée la mâchoire et s’était sévèrement enfoncée dans le palais. Le fait de crier de douleur, et donc, de remuer frénétiquement les muscles de la mâchoire bougeait le projectile et aggravait la blessure. Du sang coulait abondamment de son visage.

La lance était tombée sous son propre poids et avait déchiré un épais morceau de chair du torse de Svalnir. Ne sentant toujours presque pas la douleur, il se leva, prit la massue du gobelin mort à côté de lui et se dirigea vers celui qui ne l’était pas encore.
Avec son pied droit il retourna son corps allongé, le mettant sur le dos, appuya sur son torse avec ce même pied pour le maintenir dans cette position, et lui écrasa la tête avec la massue. Le coup fut rapide et puissant, et n’arracha aucun spasme post mortuaire au gobelin. Il cessa simplement de bouger et de crier. Voilà une flèche qu’il n’allait pas pouvoir récupérer…

Dans une pluie de cris, qui étaient davantage des éloges à la violence que des félicitations pour l’exploit de Svalnir, on vint le chercher et le porter à un guérisseur. On lui assura que sa blessure allait être totalement soignée, et que ces flèches seraient récupérées. Svalnir ne dit mot car il commençait à ressentir la douleur…

Alors que le petit groupe s’éloignait, une voix s’éleva de l’arène, annonçant l’entrée imminente d’un certain « Mourdak le voleur. »

Svalnir avait apprit quelque chose aujourd’hui : le sang des gobelins n’est pas vert. On lui avait menti.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Dim 1 Aoû 2010 01:31 
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(((avant)))

Gw'yn et Goël assistèrent aux combats toute la nuit. Mourdak se battit plusieurs fois, sans jamais essuyer la moindre défaite ni même être blessé. Cependant, c'était surtout un archer robuste et agile du nom de Svalnir qui avait attiré l'attention du Sindel. En effet, ce guerrier maniait son arc avec un talent et un savoir faire réservé uniquement aux meilleurs ... Du moins, c'est ce que Goël pensait. A vrai dire, il n'avait jamais rencontré beaucoup d'archers. Il n'en restait pas moins que c'est le combat de cet homme contre deux gobelins qui avait marqué son esprit.

(Je dois devenir bien plus fort si je veux tuer mon père. Je n'ai actuellement aucune chance. Malgré mon entraînement, je serais bien incapable de tenir tête à deux gobelins.)

Au petit matin, les deux nouveaux amis retournèrent dans la loge de Le'sya. Assister aux violents combats les avait étrangement rapprochés. Goël avait raconté la terrible histoire de sa mère à l'humoran, et Gw'yn s'était lui aussi livré sur son passé à l'elfe.

Plus jeune, il était entré dans la milice avec son frère aîné. Ils rêvaient tout deux de pouvoir atteindre le rang de capitaine. Ils avaient en effet une admiration sans égale pour ces hommes, et notamment pour celui qui avait une fois occit un orque devant leurs yeux, en les sauvant par la même occasion : Le capitaine Yurta Rego. Les missions n’étaient jamais de tout repos, mais les deux jeunes hommes ne perdaient jamais de vue leur rêve.

Le frère de Gw’yn était bien plus doué que lui au maniement de l’épée et de la hache. Il était considéré par tous comme un prodige et il aurait très aisément atteint le niveau d’un capitaine avant l’âge requit si tout n’avait pas basculé une nuit de septembre : le jeune humoran fut assassiné dans son sommeil. Seul Gw’yn fut témoin de la scène, étant insomniaque. Il était le seul à avoir vu le visage du meurtrier, le visage de Yurta Rego. Ce dernier, imbibé de jalousie à l’égard du frère de Gw’yn, avait eu peur qu’il le dépasse un jour et avait préféré mettre prématurément fin à ses jours. Lorsque Gw’yn avait accusé le capitaine, personne ne le cru, en raison de la renommée de l’assassin. Le jeune guerrier démissionna et conçut à partir de ce jour une haine profonde envers la milice, qui, par extrapolation, s’étendit à tout le gouvernement. Il aimait se vanter d’être son seul maître et que plus jamais il ne se plierait aux lois imposées par la cité.

Puis, après avoir erré des jours et des jours dans sa vie désormais vide de sens, il avait rencontré Le’sya la rouge, et très vite il se voua corps et âme à son service. Cette dernière lui conférait force et influence, et lui obéissait au moindre de ses ordres.

« Ici on pourra dormir un peu sans avoir à payer l’auberge. » déclara Gw’yn. Il attrapa une des chaises devant la table, s’y vautra et s’endormit quelques instants plus tard dans une salve sonore de ronflements.

Goël ne pouvait de s’empêcher de penser aux combats auxquels il avait assisté. Il tournait et retournait dans sa tête le duel entre Svalnir et les gobelins, tout en tripotant machinalement sa dague.

(Moi aussi je dois combattre. Moi aussi je dois devenir plus puissant.)

Sa décision était prise. Le lendemain, il combattrait contre un gobelin, non seulement pour progresser, mais aussi pour se prouver que son entraînement n’avait pas été vain. Enfin, ne se sentant pas l’envie de dormir tout de suite, il quitta la loge en laissant un mot sur la table à l’intention de Gw’yn

« Je reviendrais demain. Goël. »

Il quitta l’arène qui était déjà presque vide. Les seuls spectateurs encore présents étaient des alcooliques ivres morts où des prostituées attendant en vain un client. Seul au milieu de la piste de combat, un balayeur essuyait les dernières traces de sang des combats de la nuit. Lorsqu’il sortit, Goël fut éblouit par le soleil qui pointait ses rayons pâles au dessus des maisons suintantes de crasses.

(((après)))

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Goël Aërs

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Jeu 5 Aoû 2010 19:28 
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[url=http://www.yuimen.net/univers/l-auberge-du-pied-leve-t77-90.html#p75979](((avant)))[/url]

Goël y était. Dans l'arène de Tulorim.
C'est avec une certaine appréhension qu'il se dirigea vers le guichet des inscriptions, situé sous l'arène. On y accédait par un petit escalier de pierre dissimulé derrière les gradins.

L'homme qui était en face de lui ressemblait plutôt à un géant qu'à un humain. Goël serra machinalement le manche de sa dague, comme pour se rassurer.

"Je viens m'inscrire ..."
"Toi, gringalet ?" répondit le géant de sa voix rocailleuse. "T'as peur de rien dis moi !"
"Je voudrais combattre un gobelin." continua le sindel.
"Un gobelin pour l'elfe grise ! Un !" rit son interlocuteur. Puis se penchant vers Goël, il sourit jusqu'au oreilles, dévoilant des dents plus jaunes que le sable de l'arène, et demanda en ricanant : "Alors ma jolie, c'est à quel nom ?"

Sentant le sang shaakt bouillir dans ses veines, Goël empoigna sa dague de la main droite, et, de sa main gauche, il saisit le géant au col et approcha son cou juste au dessus de la lame. D'un ton menaçant, sans déserrer les dents, il souffla à l'oreille de l'homme apeuré "Goël le vengeur gris".

C'est encore tremblant que l'homme inscrit le nom de Goël sur son registre, après que ce dernier l'ait lâché. Il tendit le doigt vers la gauche, pour désigner une porte de métal.
"Allez là bas. C'est la salle d'attente."

Tout en marchant vers la porte indiquée, Goël sourit intérieurement.
(Bien fait pour toi mon gros. Ca t'apprendra à te moquer des elfes gris-noirs !)
("C'était un peu méchant non ?") couina Aliraë la faera.
(Un peu ...)

Lorsqu'il pénétra dans la salle, cinq pairs d'yeux se tournèrent vers lui. Il y avait un nain torse nu, plus musclé qu'un troll, un woran aux dents aiguisées, deux hommes dont l'un avait perdu un oeil, (probablement dans un combat de rue) pensa Goël, et enfin une hôtesse elfe bleue, plutôt charmante, qui décocha un grand sourire au nouveau venu. Il sentit son coeur de glace fondre sous la chaleur de ce sourire.

"Bienvenue monsieur." dit-elle de sa voix suave. "Goël le vengeur gris ? C'est bien cela ?"
"Oui." répondit Goël en lui souriant à son tour. "C'est exactement ça mademoiselle..."
"Frydha. Je vais m'occuper de vous avant votre combat."
(Frydha ... mmh ...) songea l'elfe.
"Tenez, voici une potion de maîtrise." dit-elle en lui tendant une fiole contenant un liquide bleuâtre. "Elle pourra vous servir en combat."
"Merci mademoiselle Frydha."

Goël avait toujours eu peur des femmes, mais celle-ci lui inspirait une telle confiance qu'il se sentit pousser des ailes.

Un par un, les quatre autres combattants sortirent pour rejoindre l'arène. Le premier fut l'homme borgne. Il termina son combat totalement aveugle. Il s'était attaqué à un homme-lézard ... Le second sur la liste était le woran. Il mordit le gobelin face à lui dès le début du combat. La carotide sectionnée, le gobelin s'écroula. Puis vinrent le tour du nain, qui écrasa un troll à coup de haches, et du deuxième homme, qui battit, bien qu'avec grande difficulté, le gobelin qui lui tenait lieu d'adversaire.

Durant le quatrième combat, Goël et Frydha se retrouvèrent seuls dans la pièce exigüe. L'elfe gris sentit soudain son visage gris foncé devenir rouge. Il ne savait que dire, ni que faire, pour séduire la belle elfe bleue. Auparavant très concentré sur son combat, il n'avait désormais plus qu'elle en tête. Il était tétanisé lorsqu'elle vint lui susurrer au creux de l'oreille : "Cette nuit, je serai à la Taverne de Tulorim. Rejoint-moi."

Au même moment, on annonça : "Et maintenant, Goël le vengeur gris face à Groumpf le gobelin."

Alors que Goël pénétrait dans l'arène, des cris sanguinaires s'élevèrent à l'unisson dans les gradins. Puis le gobelin entra, plus terrifiant que ce que son adversaire n'aurait pu imaginer.

Goël s'empara de sa dague, et se mis en garde.

Le gobelin chargea à une allure folle, son casque à piques de métal pointé vers Goël. L'elfe, surpris, n'eut que le temps de sauter vers la gauche, s'étalant de tout son long un mètre plus loin. Le gobelin, ayant raté sa cible, freina sa course, se retourna, et fonça droit sur Goël. Ce dernier était en train de se relever. Aliraë n'eut que le temps d'hurler ("ATTENTION"). Mais c'était trop tard. Goël fut projeté en l'air et s'écroula un peu plu loin. Sonné, désorienté, il perdait totalement le contrôle du combat. Son adversaire reprit sa course endiablée, bien décider à tuer son adversaire à coups de tête. Goël encaissa mieux le second coup. Cependant, il savait que le troisième lui serait fatal. Il commençait déjà à cracher du sang, et sa vision se troublait.

Puis il pensa à son père, à ce salaud qui avait tué sa mère et abandonné son fils. La colère monta en lui. Sa vue s'éclaircit, ses membres cassés bougèrent et, de sa main ensanglanté, il empoigna sa dague.

Il vit très clairement le gobelin arriver sur lui, les yeux rouges, la bave coulant de sa bouche aux relents putrides. Alors tout se passa très vite. Goël décocha un coup du droit dans le casque du gobelin quand celui-ci fut à porté de bras. Cela eut pour effet, non seulement de stopper la course de l'assaillant, mais aussi et surtout de lui faire lever la tête, dont il se servait jusqu'à présent comme bélier pour défoncer les côtes de l'elfe.

Une lueur de panique transparut sur le visage du gobelin, Goël en était certain. Cependant, il n'avait le temps de s'arrêter sur ce détail. Le gobelin était maintenant immobile. Pour quelques dixièmes de secondes certes, (mais c'est bien suffisant), pensa Goël. De sa dague effilée, il transperça le ventre de son adversaire et tira d'un coup sec sur son arme. Le liquide rouge et gluant éclaboussa le visage de l'elfe, qui ferma les yeux quelques instants du fait de la surprise. (Eurk).

Quand il les rouvrit, le gobelin titubait dans l'arène, les yeux révulsés, les deux mains tenant son ventre sanglant. Goël pensa : (C'est maintenant ou jamais. Si ma dague se plante dans son cou, il est mort. Si je rate ...).

Il se concentra, visa, lança et ... la dague passa juste au dessus de gobelin, lui coupant par la même occasion un cheveux revêche. En effet, au moment ou Goël avait lancé, son ennemi s'était écrasé lourdement sur le sol, les jambes trop faibles pour le soutenir.

(Que faire maintenant. Il n'est toujours par mort, et je pense que j'ai une hémorragie dans l'estomac. Si je ne fais rien, on meurt tout les deux. Si je le tue, on me soigne. Mais pour le tuer, il faut que j'aille chercher ma dague, et je devrais alors passer à côté du gobelin. Peut-être qu'il a assez de force pour me lancer un couteau dans le coeur ...)
("Ne t'inquiète pas !") chuchota Aliraë. ("Va jusqu'à ta dague ou tu mourras. C'est la seule solution.").

Alors Goël tituba jusqu'à son arme, manquant plusieurs fois de tomber. Alors qu'il passait près de son adversaire, celui-ci grogna. Il rassembla ses dernières forces pour s'emparer de son couteau, caché son sa ceinture, et le lança vers l'elfe. Ce dernier vit l'arme arriver vers lui. Trop faible pour l'éviter, il tendit juste la main. Le couteau se planta dedans, s'arrêtant à moins de cinq centimètres du visage de Goël.

Il hurla de douleur, en même temps que le spectateurs crièrent de joie à la vue de l'hémoglobine. N'ayant plus le courage d'aller jusqu'à sa dague, Goël arracha le couteau fiché dans sa main, l'empoigna avec sa main indemne et l'abattit dans le coeur du Gobelin agonisant, s'effondrant en même temps sur lui.

Acclamations de la foule, infirmières elfes blanches très jolies, félicitations de Gw'yn, réconfort d'Aliraë, regard compatissant et charmant de Frydha, gobelin mort. Noir.

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Goël Aërs

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Mar 10 Aoû 2010 11:19 
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Quand on trouve une bonne occasion de s’entrainer et de se faire de l’argent, forcément, on utilise le filon jusqu’à l’épuisement…

Svalnir se trouvait donc de nouveau à l’arène, fort de son dernier succès contre les trois gobelins. Sa blessure sévère au torse avait été prise en charge par les guérisseurs de l’arène (il s’était évanoui et ne s’en rappelait guère) qui avait fait du très bon travail. Il avait donc quitté l’arène presque aussi en forme que quand il était arrivé.
Il y avait moins de monde dans les gradins… à ce qu’avait compris Svalnir un ancien prisonnier du nom de Mourdak avait eu un succès démentiel à l’arène juste après qui l’ai quitté la dernière fois. La différence de monde devait s’expliquer par là. Svalnir s’en contrefichait franchement, l’important était de se dégourdir un peu. Il comptait bientôt quitter Tulorim et ses environs, dans lesquels il avait passé trop de temps, mais comptait se renforcer un peu avant cela.
Ce coup-ci personne ne vint l’accueillir, et quand le grincement sourd de la grille qui se lève se fit entendre il se demandait si c’était normal. Toutefois, il était assez confiant.
Ne jamais être trop confiant.

Alors que Svalnir s’attendait à voir déboulé une poignée de gobelins voutés et mal nourris, c’est une créature de la même couleur mais clairement plus robuste qui sortit des tréfonds du bestiaire.
Elle faisait bien deux mètres, avait des bras nus et robustes et se tenait droit, comme un fier guerrier. Il n’avait pas l’air beaucoup plus intelligent que les gobelins, mais la largeur de ses épaules et la grosse hache qu’il tenait rendait ce détail secondaire.
Des petites défenses émergeaient de sa lèvre inférieure. Les seuls cheveux dont ils disposaient étaient attachés en arrière pour ne pas le gêner au combat.
Un homme cria le début du combat avec une voix lasse, pour la forme, en annonçant le combat d’un « jeune archer contre l’orque Thag »


- En plus, il a un nom ?

L’orque, en réponse à cet appel, leva sa hache aussi haut qu’il le pouvait et hurla. Sa voix grave portait loin, et si cette action visait à intimider Svalnir, c’était globalement assez réussi. Ce dernier, pensant que c’était une sorte de rituel qu’il ne connaissait pas, fit de même. Il leva son arc d’une main et ses flèches de l’autre et hurla. Cependant la différence de son cri avec celui de l’orque était flagrante et amusa quelques personnes dans le public qui se mirent à rire. Svalnir n’eu pas honte, il n’était pas là pour amuser la galerie. Au diable le beau spectacle, il n’était pas là pour leurs beaux yeux - qu’il n’apercevait même pas à cette distance – mais pour l’entrainement.

L’orc manifesta plus d’expérience de l’effort que ses compagnons d’infortune gobelins, car il s’échauffa brièvement. Svalnir joua la carte du guerrier déjà bien préparé, et ne bougea pas d’un cil, restant droit comme un piquet en attendant l’affrontement. Puisqu’on était dans les apparences, autant y aller à fond.

La bataille de parade étant terminée, le vrai combat pouvait enfin commencer. L’orque fonça sur Svalnir en ligne droite.
Il ne tarda pas à réagir, une flèche encochée, aussitôt décochée. L’orque brandit sa hache devant son visage. Il y eu un petit bruit métallique et la flèche tomba mollement sur le sol. Son arme était si grosse qu’il pouvait s’en servir pour se couvrir le corps ? Il se doutait que Svalnir viserait la tête !
Il tenta un tir dans le pied, là ou la hache ne pourrait le protéger, mais il rata ; trop de mouvements. Svalnir voyait l’orque à quelques mètres de lui. Quant il fut à portée, il donna un gros coup latéral : empêchant l’archer de sauter sur le côté. Plus futé qu’il n’en avait l’air…
Svalnir esquiva donc en reculant vivement. Profitant de l’instant, il décocha une troisième flèche dans la poitrine de l’adversaire. Il émit un grognement mais ceci n’arrêta pas son action, il donna un coup dans l’autre sens. Svalnir esquiva de la même façon et se mit à courir pour s’éloigner de l’orque. En pleine course, il se retourna et décocha une flèche davantage pour dissuader l’adversaire que réellement le toucher : aller viser correctement en plein sprint ! L’orque n’y prêta même pas attention. Une autre flèche lui transperça l’estomac. Svalnir s’était arrêté, mais à distance suffisante pour pouvoir viser comme il se doit. L’orque arracha les deux flèches et se lança et hurlant vers Svalnir.


- Il a l’habitude de se faire transpercer ou quoi ? Il ne bronche pas !

Svalnir devait sortir l’artillerie lourde ! Il encocha une des flèches empoisonnées qu’il avait conservé jusque là. Il remercia rapidement le monstre de Mewasul pour ce don post-mortuaire et décocha une flèche dans l’épaule droite de son ennemi. L’orque ne parvint pas à détourner le tir, mais comme pour ces deux blessures précédentes, continua sa course.
Svalnir se rua en sa direction et se déroba au dernier moment, s’éclipsant sur le côté. L’orque donna un coup pour rien et ragea dans une langue inconnue du jeune montagnard. Le poids de l’arme lui faisait faire des efforts considérables pour la manier, surtout pour frapper le vide. Il était néanmoins assez vif pour sa taille, mais Svalnir savait pouvoir l’avoir à l’usure maintenant.


- Viens, viens faire un tour ! Svalnir invitait l’orque à le suivre par de grands gestes. Enervé, l’orque s’arrêta quelques instants pour retirer la flèche figée dans son épaule et reprendre son calme. Puis, il reprit sa course. Suffisamment près de Svalnir, il fit une chose à laquelle son adversaire ne s’attendait pas : jeter sa hache.

Svalnir esquiva, mais pendant ce temps l’orque était sur lui et le frappa au visage.
Le coup était d’une puissance incomparable à celle des gobelins. Un autre coup dans l’estomac mit Svalnir à terre. Svalnir tenta de se relever, trébucha et s’éloigna un peu. Courir lui faisait mal au ventre. L’orque, fier de son succès hurla à l’intention de la foule qui répondit vaguement en applaudissements. Il avait du mal à lever les bras. Le poison commençait à faire effet. Son épaule était peu à peu engourdie.


- Mange ça ! La flèche manqua la cible immobile. Svalnir se faisait honte à lui-même, mais sa mâchoire le lançait, il tremblait un peu. Il avait prit cher, comme on disait en jargon de taverne, et sa précision s’en ressentait.

L’orque su se montrer fort malgré ses blessures, et rigola un bon coup en montrant la flèche dans le sable. Il reprit sa hache mais ne parvint pas à la porter longtemps.
Svalnir ne tira pas d’autre flèche, pour ne pas s’humilier davantage, et parce qu’il savait que le compte était bon. Comme à la chasse, il s’agissait simplement d’attendre que la bête s’épuise. Elle se montre forte, mais ce n’est que pur apparat… Ce n’est que pour mieux la retrouver morte quelques mètres plus loin.
L’orque décida de continuer son œuvre à coup de poings. Il jeta du sable aux yeux de Svalnir, qui fut ébloui dans sa surprise. Il se reprit un coup dans l’estomac. Svalnir laissa échapper un petit cri et tomba à terre. Il se dépêcha de sortir une flèche pour la planter directement dans la cuisse de l’adversaire.

Svalnir s’éloigna en roulade, incapable de se relever. Il Essaya de nouveau, mais la douleur à l’estomac le plaquait à terre. Il attendait les coups mais ils ne vinrent pas. L’orque restait immobile, tenant fermement son épaule droite d’une main. Son sang coulait de ses diverses plaies, et celui qui n’avait pas encore quitter son corps était altéré par le poison. Il s’efforçait de rester debout mais on le voyait vaciller. Il se baissa pour retirer la flèche entravant sa jambe, mais il ne se releva pas.
Les guérisseurs s’occupaient de lui cette fois, Svalnir n’eu le droit à nul soin. On l’examina à la hâte pour finalement déterminer qu’il n’y avait rien de casser. Acariâtre, Svalnir pesta avant de s’en aller. Il ignorant si l’orque allait s’en sortir, il ne connaissait pas vraiment les propriétés du poison qu’il avait utilisé. Alors qu’une petite équipe s’affairait à le ranimer, Svalnir s’en alla, main sur le ventre.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Dim 15 Aoû 2010 00:35 
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J'y étais, je venais de la taverne de Tulorim et j'avais parcourut un dédale de ruelles mais j'étais prêt, l'estomac remplie et la gorge desséchée.
J'étais armé de mon arc, héritage de mes parents et,... c'est tout.
J'allais prendre des renseignement au guichet de l'arène, l'homme avait un regard de lassitude, comme pour me dire que j'allais mourir, qu'il en avait vu beaucoup des comme moi se faire tuer.
Cela dit sa ne me dérangeais pas du tout.

"Bonjour je souhaite m'inscrire au prochain combat"

"Allons bon, contre quoi?"

"Boarf un orque pas trop costaux, mais quand même pas trop faible n'ont plu

Pour toute réponse le réceptionniste pointa du doigt l'entrée des candidats au massacre. Ainsi, j'arpentais les couloirs sombre de l'arène, au bout du long serpent de pierre, se trouvais un homme qui me fit signe d'attendre.

(Il a pas l'air commode)

Quelques secondes plus tard, il me fit signe d'y allez et je marchais ainsi vers l'arène. Je pris mon arc en main et arma une flèche, les tenants tous les deux dans une main.
J'étais entrain d'analysé le terrain, le sol était poussiéreux, il y avait des rondins de bois bloquant les observateurs un peu trop excités. Mais a peine rentré je sentis comme une étrange pressentiment me guettai. Je me retournais et vis l'orque se ruer vers moi par derrière. Les chiens avaient relâchait un orque par surprise du côté d'où j'étais sortis.
Je courrais en direction de l'arène, entendant le commentateur, que faire avec pour seul arme, un arc et des flèches.
Tirer? Non l'orque était déjà trop prêt, je n'avais pas fais assez attention en me concentrant sur l'analyse de l'arène.

"Et voila ce qui arrive aux archers voulant finir les combats facilement. Pas de chance."

Les spectateurs étaient déchainés, heureux de me voir mal en point au tout début du combat. L'orque courrait plus vite que moi, je me retournais et donc ralentissais pour tirais une flèche au hasard.
Le hasard et moi on c'est toujours bien entendu. La flèche alla se planter dans la l'épaule de l'orque. J'avais eu le temps de le voir, il était de taille normale et sa musculature n'était pas fort travaillée pour un monstre de ce type. Il portait une hache qui était toujours dans sa main, malheureusement, je n'ai pas réussi à lui envoyer la flèche dans la bonne épaule. Il portait une armure de fourrure.
Une flèche était de nouveau placée sur mon arc. Je fis la même attaque que la dernière et cette fois la flèche toucha la jambe quelle chance!
L'orque était devenu furieux, mais il ralentissait.
C'est a ce moment que je remarquais que la foule me huais, huais ma lâcheté et ils avaient raison. Pourquoi ne pas avoir emporté une épée et un bouclier.
Cela dit, il courrait moins vite que moi, j'avais une chance infime de l'avoir. Cela dit je me faisait passer pour un lâche, c'était, je crois, le lot commun à tout les archers.
Je repris une flèche et visais l'orque à distance, car de la distance, j'en avais gagné en piquant un sprint lors du touché à sa jambe.
L'orque fouettait l'air de sa hache et beuglait comme un fou furieux. Et là je me dis.

(L'idiot d'Orque)

Je lui tirais un flèches en plein dans la tête, l'orque s'éteignit.


(Ben c'est pas trop tôt)


Je souriais et m'en allais, j'étais rouge de colère, mais agréablement heureux d'avoir triomphé.
Je passais devant le garde qui me narguais.

"La prochaine fois, prend une épée".
Dit-il en se moquant.

Je résistais à l'envie de lui coller mon point sur le visage et j'allais prendre ma récompense à la réception.
Le réceptionniste me donnais de l'argent durement mérité et je m'en allais à l'auberge me reposer.

>>>>>Suite L'auberge du Pied Levé

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Mar 7 Sep 2010 01:38 
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ÉVÈNEMENT "LE GLADIATEUR"


Ce soir-là, juste avant la tombée de la nuit, l'arène accueillit beaucoup plus de public qu'à son habitude. On bataillait pour pouvoir s'assoir et l'ambiance était tellement survolté en cette occasion que la milice de Tulorim avait dû venir prêté main forte aux gardes privés de l'arène. Les 7 membres du conseil de Tulorim eux-même prirent la peine de retarder leurs affaires pour assister, dans les tribunes de luxe, à l'évènement dont toute la ville parlait.

Car en ce soir-là, un gladiateur particulièrement remarquable, suite à son enchaînement de victoire toute plus impressionnante les unes que les autres contre des monstres tous plus enragés les uns que les autres. Mais le combat que les spectateurs attendaient le plus était celui-ci, car celui-ci serait le dernier de Mourdak. S'il réussissait à vaincre ce dernier mastodonte, il regagnait enfin sa liberté et écoper d'une récompense en argent de 5 000 yus, sans parler de la célébrité dont il pourrait jouir !

Après quelques combats paraissant bien fades par rapport à celui qu'ils attendaient tous, l'heure de l'ultime combat était enfin arrivé.

Mourdak, en fier homme du désert, entra dans l'arène d'un pas décidé, la tête nu, le casque à rebord sous le bras. Il avait à sa main un grand sabre recourbé et un poignard pendait faiblement à sa ceinture. Il était muni de grandes jambières en fer qui remontaient jusqu'aux cuisses et exhibait un petit bouclier carré à son bras gauche. Il marcha tranquillement jusqu'au centre de l'arène et y leva les bras avant de faire un tour d'horizon de tout son public.

A sa vue, ce fut une ovation, une acclamation. Des femmes de toutes âges, hystériques à sa vue, ne se privèrent pas pour lancer sur l'arène petits mots écrits à la va-vite sur du papier, mouchoirs parfumés et, pour les moins prudes, leurs sous-vêtements.

Puis vint le son des trompettes, annonçant l'arrivée du puissant adversaire. De l'autre côté de l'arène s'ouvrirent doucement les portes...

Le suspens était paradoxal : Il n'avait été caché ni à Mourdak ni au public que l'ennemi était un stalas, une de ses créatures des grottes à la puissance herculéenne, à la peau épaisse comme la roche et à l'intelligence réduite à l'action de frapper et détruire tout ce qui se met en travers de son chemin. Mais ce genre de créature ne courrait pas les rues (Très difficile à capturer qui plus est) et c'était pour une grande majorité la première fois qu'il verrait véritablement une telle créature.

Mourdak enfila son casque, et les portes s'ouvrirent doucement...

Le stalas à affronté n'était pas de la taille de ces congénères, mais bien plus grand ! Sa taille avoisinait les 2,50 mètres et ceux qui avaient parié sur Mourdak commençaient déjà à s'en mordre les doigts. Un stalas était déjà un rude adversaire, mais avec un de cette taille, le combat tournerait vite au massacre.

La créature aux yeux jaunes éclatants se rua vers le gladiateur, enragé. N'ayant aucune envie d'affronter la charge d'une créature devant peser un peu moins d'une demi-tonne, Mourdak se dégagea du chemin de la bête.

Le monstre, imbécile, fut surpris de son geste et, entraîné dans le déséquilibre de sa propre charge, chuta sur le sol la tête la première dans un fracas de tout les diables.
Le gladiateur profita de cette situation de faiblesse pour attaquer au plus vite. C'était là une aubaine à ne pas manquer.

Mourdak se rua à son tour sur la bête qui se retrouvait face contre terre et, d'un geste violent et rapide, usa de son sabre pour frapper la bête derrière le cou autant de fois qu'il le pouvait.
Dans une rage inhumaine, il frappa incessamment à ce niveau et, la bête n'eût le temps de se défendre que le combat était déjà fini et sa tête était brandi aux yeux des spectateurs, abasourdis qu'un combat tel que celui-ci puisse se finir aussi rapidement et simplement.

Mourdak, soulagé d'en avoir fini aussi vite et sans même une égratignure n'en revenait pas d'avoir été aussi chanceux de tomber sur un adversaire aussi stupide.

Le gérant de l'arène tint sa promesse et envoya deux belles jeunes femmes donner au gladiateur sa récompense dans deux grosses bourses d'argent et ainsi, sous les applaudissement d'un public décontenancé mais tout de même admiratif, Mourdak regagna sa liberté.

ÉVÈNEMENT "LE GLADIATEUR" ACHEVÉ

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Sam 27 Nov 2010 00:03 
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Ayant quelque peu baroudé en ville, Pygmalion tomba bien vite sur une des nombreuses affiche annonçant l'emplacement de l'arène, les listes de combats et le prix des entrées.
Ce furent ces dernières qui le firent songer au faible contenu de ses poches, et aux miliciens omniprésent. Le nomade poursuivit sa lecture, aidé par quelques passants auxquels il demandait la signification de certains mots, n'ayant pas forcément appris tout l'art du langage.

Gardant une minute de réflexion, l'homme du désert resta quelque peu dubitatif devant le guichet, se demandant s'il allait vraiment risquer cela pour des pièces où poursuivre sa route, puis, le goût naturel d'un combat qu'il lui manquait depuis maintenant trop longtemps revint à lui : frapper quelqu'un à mort légalement, à la vue du public, acclamé par la foule à la moindre goutte de sang laissait bien songeur comparé aux rixes dans les dunes, où seuls des ricanements laissaient présager l'issue des combats.

S'approchant du type au guichet, il lui fit signe de la tête qu'il souhaitait s'inscrire, baissant le bas de son turban pour libérer sa bouche et éviter ainsi d'éventuelles erreurs de compréhension de la part du scribe :


Je souhaite m'inscrire pour un combat.

Un nomade, hein ? Cela faisait longtemps qu'on en avait pas eu ici.

Content de vous offrir ce privilège. Je vous laisse ma cape ?

Non, les vestiaires sont juste avant l'entrée de l'arène, tu vas pouvoir t'échauffer un peu, mais fais tout de même quelques étirements en entrant. Je note à quel nom ? Quel armement ?

Pygmalion, P-y-g-m-a-l-i-o-n-e, c'est ainsi que cela se prononce.
Je vais garder mes cestus, je me battrais à mains nues.


A vot' guise, votre tour c'est juste après le match en cours.

S'écartant du guichet où tout était réglé, l'homme du désert pénétra dans l'enceinte majestueuse qu'étaient les arènes, passant par la petite salle qu'était les vestiaires, où il s'étira la majorité des muscles, étant donné qu'il en aurait certainement besoin, et commença à se recueillir psychologiquement, pour éviter d'hésiter lorsque le combat aurait réellement lieux.

Une fois les acclamations du public enragé clamant la victoire d'un nom semblant fortement appartenir à un guerrier orque ou gobelin, à l'écoute du nom se prononçant d'une manière ô combien gutturale et la civière contenu le corps désarticulé d'un gladiateur hurlant sur ses bras et ses jambes brisées, il entra, observant l'orque s'en aller par la porte dont il venait de sortir, rejoignant la civière, le saluant d'un grognement rauque.
Les portes s'ouvrirent alors vers un gobelin de bonne carrure, armé d'une épée courte, d'une cotte de maille, d'un grand bouclier et d'un casque lourd où une simple fente en croix lui laissait de l'espace pour respirer et voir son adversaire, qu'il nargua un moment, voyant qu'il était dépourvu d'armes et croyant avoir une fois de plus à faire à un condamné à mort, avant de reprendre une posture prête au combat, comme le nomade l'avait déjà fait.

Le signal de début du combat se mélangeait au hurlement strident du gobelin, amplifié par le casque de ce dernier qui renvoyait sa voix un peu partout dans l'arène, figeant les spectateurs qui ne croyaient pas vraiment en la victoire du petit être vert.
Fendant l'air, le goblinidé ne réussit pas à atteindre le nomade qui, d'un bond latéral, s'était réfugié derrière le bouclier large du petit guerrier.

Empoignant la targe, Pygmalion se contenta de la tourner brutalement, provoquant un craquement sonore intense dont la réaction fut un poignet brisé et un hurlement strident encore plus fort que le précédent, tandis que le bouclier, qui ne se heurtait plus à la main serrée du gobelin, glissa lentement sans que ce dernier, l'autre main occupée par son épée, ne put faire grand chose pour l'en empêcher.
L'homme du désert avait déjà franchit une première défense chez son adversaire, restait le heaume et la cotte de maille, qui serait sans doute le plus dur à enlever.

D'un coup vertical, la masse verdâtre hurlante entama légèrement la cuisse du nomade qui, dans sa réflexion, n'avait pas encore prévu l'esquive qu'il entamerait.
S'emparant de la fusée de l'arme, le pugiliste la dirigea brutalement, à plat, vers la tête de son adversaire, qui resta un moment confus, battant l'air avec lenteur, tandis que, dans le retour de son geste, Pygmalion reprenait appui sur la fusée de l'épée pour entamer un grand geste qui trancha la cotte de maille dans une bonne partie de sa hauteur, gênant ainsi le gobelin qui l'enlevait déjà, ainsi que son casque, se préparant à une lutte à main nue, l'homme des dunes ayant jeté son jouet loin d'eux.

Ce fut pour une fois Pygmalion qui attaqua le premier, prenant l'initiative de sa placer sur le côté gauche de son adversaire, comme s'il allait le tacler, mais ne fit que lui enrouler un bras autour du coup, et, de l'autre, le soulever plutôt difficilement, le lâchant finalement pour le voir s'écraser lamentablement, n'ayant pas le temps de poser ses mains en guise de protection, contre le sol de l'arène, émettant un craquement bruyant de ses vertèbres.
Visiblement, sa nuque était bien chamboulée, mais il tenait debout et harcelait le nomade de feintes visant plus à un but défensif qu'à couvrir une frappe de sa part.
Evitant un faux coup de poing, et comprenant petit à petit le manque de courage du gobelin amoché, le lutteur lui envoya un crochet dans la mâchoire, un direct dans le ventre pour finalement se placer derrière lui et lui empoigner d'une main le haut du crâne, d'une autre le bas pour finalement effectuer un angle de 360° avec la tête de son adversaire, son cou anéanti n'ayant pas pu résister plus que cela...


Ma cuisse !

Pygmalion observa un moment sa blessure, qui, bien que superficielle, lui faisait horriblement mal. Il posa un genoux à terre et attendit patiemment que les infirmières elfes ne viennent le chercher pour lui appliquer un bandage (un de plus !).
Arrivant finalement au guichet, l'apprenti gladiateur empocha son dû et s'en alla fêter sa victoire et oublier sa blessure avec un peu d'alcool, à la première Taverne qu'il trouverait.

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Pygmalion, Voleur des Dunes, niveau 3, Quelque part dans le désert...


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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 19:46 
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<-- L'Auberge du Pied levé

Touhor profita de ce moment de repos pour se balader au sein de la cité. Son regard fut très rapidement attiré par une foule se formant autour d'une place éloignée. En se rapprochant, il put identifier la raison d’un tel regroupement. Il s’agissait de la file d’attente du Colisée.
L’énorme bâtisse présentait une architecture typique de ce type d’édifice. De forme circulaire, les murs s’élevaient d’une vingtaine de mètres, ce qui lui permettait de dominer de très loin la plupart des habitations. Les façades étaient ornées de nombreuses statues représentant des dieux ou des soldats glorieux en armures. Sur d’autres pans étaient gravés de magnifiques fresques. Tels des tableaux d’artistes, de réelles reconstitutions décoraient le bâtiment. L’une d’entre elles retint d’ailleurs son attention. Il s’agissait d’une des batailles les plus sanglantes ayant opposées son peuple à celui des peaux vertes. De mémoire, Touhor pouvait affirmer que les nains avaient brillamment remportés l’affrontement, alors que l’ennemi était en surnombre. Malheureusement, on ne pouvait en dire autant de la guerre qui opposait les deux peuples. Les nains avaient peu à peu été obligés de délaisser les plaines pour se replier dans leur dernier bastion : les montagnes.

Notre aventurier n’avait pas réellement connu la guerre. Certes certains conflits subsistaient mais ils n’étaient rien en comparaison des divers massacres qui avaient eu lieu par le passé. De nombreux anciens relataient ces faits tous plus incroyables les uns que les autres. Et au fond de chaque nain brûlait encore une petite flamme qui n’avait pas besoin de grand chose pour s'embraser. La simple vue d’un orque irisait les poils de notre rôdeur qui attendait le moindre débordement pour en découdre.

Quelques instants passèrent avant que notre nain ne revienne à ses esprits. Il surprit alors une conversation forte intéressante entre deux individus devant lui. A en croire la richesse de leurs étoffes, il devait s’agir de nobles ou de riches commerçants. Mais leur rang social n’intéressait en rien notre aventurier. En revanche, il tendit l’oreille pour espionner quelques instants leur conversation.

Il put alors apprendre qu’il s’agissait d’une journée un peu spéciale pour la cité. Il ne parvint pas à déterminer la raison exacte de ces festivités même s’il avait quelques idées. Quoi qu’il en soit, le conseil avait visiblement organisé de nombreux jeux au Colisée afin de divertir les habitants.

Touhor avait déjà entendu parler de tels amusements mais il n’y avait encore jamais assisté. La curiosité associée à un soupçon d’excitation amena notre rôdeur à s’approcher du guichet afin de relever quelques informations concernant les tarifs. Plusieurs prix étaient pratiqués en fonction de la provenance des spectateurs ainsi que de la position désirée. Les prix les plus réduits étaient bien entendu pour les originaires de la cité. Ne souhaitant pas laisser trop d’argent pour un plaisir incertain, notre aventurier prit un des billets les moins chères, bien entendu situé à une distance certaine. Il faut dire que cela lui demandait beaucoup à chaque fois qu’il devait piocher dans sa bourse pour en sortir quelques pièces. Ce choix fut donc un bon compromis entre plaisir et économie.

Suivant les indications des organisateurs, notre nain emprunta plusieurs couloirs sombres. Il dut ensuite gravir de nombreuses marches. L’ascension fut longue et éprouvante. Une sensation de satisfaction l’envahit lorsqu’il parvint enfin au sommet. Il prit place et admira l’enceinte de la bâtisse.

Le Colisée était en réalité de forme ovale. Au centre était disposé un espace destiné aux jeux. Une simple estrade en bois était disposée au centre, accompagnée de plusieurs réceptacles dont notre nain ne distingua pas l’utilité au premier regard. Tout autour, une sorte de piste avait été confectionnée. On pouvait d’ailleurs encore distinguer des traces de chars encrées dans le sable de l’arène.

Puis tout autour, de nombreuses grilles permettaient de séparer l’enceinte des spectateurs. Des fauves étaient très souvent utilisés pour accentuer l’adrénaline de la foule. De plus, elles permettaient également d’empêcher l’intrusion d’éventuels intrus. De nombreux paris étant en cours durant ce genre de manifestation, certains étaient prêt à tout pour remporter leurs gains, quitte à se mêler eux-mêmes au jeu.

Légèrement surélevées pour les premiers rangs, les tribunes étaient impressionnantes. Elles possédaient une capacité hors du commun. Mais malgré cela, les bancs étaient noirs de monde. Il était impossible pour notre nain de parvenir à déterminer le nombre exacte de spectateurs présents. Une chose en revanche était certaine, il n’avait encore jamais vu un regroupement de cette envergure. Que ce soit dans un souci de protéger la population, ou dans un intérêt esthétique, de grandes étoffes d’un rouge pourpre étaient disposées au-dessus des gradins. Les rayons du soleil étaient ainsi quelque peu absorbés, ce qui accentua l’intensité des lieux.

Mais notre rôdeur n’eut pas plus de temps pour admirer les lieux. En effet, un homme, escorté par une dizaine de gardes, apparu sur l’estrade. Quatre jeunes demoiselles portant des flambeaux lui emboîtèrent le pas. Elles se disposèrent aux quatre coins de l’estrade tandis que les miliciens se répartirent sur la surface de combat. Scrutant le public, celui-ci leva les bras haut dans le ciel et s’exprima :

« Peuple de Tulorim ! En tant maître de ces lieux, j’ai la joie de déclarer ouverte cette 38ème journée des jeux. »

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 21:31 
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« Avant tout, je vous demande de saluer et d’applaudir l’entrée des membres du conseil qui nous font l’honneur de leur présence. »

Sur la tribune officielle, cinq hommes en toge firent leur entrée. Il saluèrent la foule mais les applaudissements furent quelque peu retenus. Certains sifflements se firent même entendre mais ils furent très vite stoppés par plusieurs gardes postés en surveillance au sein des gradins. Il faut dire que les derniers événements concernant les rats avaient causé de nombreux dégâts dans la cité. Et la légèreté avec laquelle les autorités avaient traité le problème n’avaient en rien arrangé leur notoriété. Après un petit instant, l’homme reprit son discours.

« Spectateurs, amateurs de sensation forte, avant de vous laisser entre les mains de mon bras droit, je vous demande une dernière petite chose. Veuillez s’il vous plaît honorer comme il se doit la statue de notre divinité suprême : Yuimen».

A l’annonce de cette demande, l’assemblée entière se tint silencieuse. Autant l’accueil du conseil avait été quelque peu laborieux mais, sur ce point précis, la foule respectait scrupuleusement le temps de prière dédié à la divinité principale de la cité. Cela fut fort impressionnant. Une telle discipline aurait été difficile à acquérir chez d’autres peuples, mais ici, cela ne parut poser aucun problème. Deux des femmes tenant les torches vinrent d’ailleurs allumer des cierges disposés de part et d’autre de l’autel. A la suite de quoi, un prêtre se tenant sur la tribune officielle entama un chant religieux.

Une fois terminé, l’ensemble de l’assemblée se mit à applaudir. L’homme au centre de l’arène avait disparu laissant place à un petit gobelin. Un nez crochu, quelques poils au dessus de sa tête et une peau d’un vert sombre, tels étaient les traits que pu observer notre aventurier. Souvent associés aux orques, ces vils créatures avaient un point commun avec les nains. Notre barbu devait le reconnaître, il était avide de richesse. Leur cupidité n’avait aucun égal. Ils étaient prêt au pire méfaits pour s’enrichir ce qui les rendait fourbe et désuet d’honneur. Avec une petite voix crispante, celui-ci s’exclama sans plus attendre :

« Chers citoyens, je me présente à vous. Je suis Krigly, le maître de la cérémonie de cette journée de commémoration de la naissance de la cité portuaire, la plus connue de la contrée. Amis commerçants, voyageurs de passage ou itinérants, membres du conseils, veuillez accueillir, comme il se doit, la ménagerie de notre Colisée. »

La porte principale s’ouvrit et une suite de caravane fit son entrée dans l’arène.

« Pour ouvrir le convoi, je souhaiterai vous présenter notre fierté, les coureuses de Tulorim. »

Après ses mots suivirent une colonie d'autruches enfermer dans une sorte de cage sans fond conduit par plusieurs porteurs.

« Vous pourrez apercevoir ensuite notre meute de loup assoiffé de sang.

Les chameaux et leur cavalier vous raviront d'une course des plus spectaculaire.

Je souhaiterai également vous présenter de nouveaux arrivages. Venu du plus profond des forêts voici nos Brok'nud. Admirer leurs défenses capable de terrasser un humain d'une simple charge.

Bien entendu, nous aurons également les habituels fauves de l'arène mais nous vous avons réserver une surprise des plus originales. Capturer à l'extrême ouest du Dragomélyn, dans le désert de Naora, veuillez accueillir comme il se doit notre dévoreur des sables. Chez spectateurs, ce monstre à l'apparence tigresque. Ce prédateur n'a rien à envier à ses congénères. Mais je vous laisserait découvrir ses talents par vos propres yeux.

Et pour fermer ce convoi, voici nos éléphants de cérémonie.

Toutefois, pour assurer le début de ce spectacle, voici quelques renégats capturés par la milice entrain de commettre quelques méfaits. Or nous n’aimons pas les voleurs ici. Leurs punitions : ils devront regagner leur liberté en réussissant le défi des jeux ! »


Sur ces mots, l’ensemble des spectateurs semblèrent acclamer la décision. Entre les cries de dégoûts envers ces individus, les réjouissances dues à l’annonce du programme, tous cela créait un capharnaüm inaudible.

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Dernière édition par Touhor le Lun 19 Sep 2011 21:57, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 21:47 
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« Pour se faire, nos gardes vont les libérer de leurs chaînes. Ils pourront ainsi se défendre. Mais contre qui ? Mesdames, Messieurs, veuillez accueillir comme il se doit nos gladiateurs !
Admirez les combattants les plus aguerris du continent. Ils seront au nombre de six ! En premier, veuillez applaudir Emelfil le ténébreux, grand gladiateur du nord. Ce demi-elfe a su se forger une réputation connu de tous. »


Au fur et à mesure des différentes présentations, les appelés faisaient leur entrée dans l’arène, surgissant par une petite trappe disposée à chaque extrémité de la piste.

«  Il sera accompagné par les jumeaux de Dehant. Si vous regardez bien vous pourrez encore apercevoir le sang de leurs ennemis empruntes sur leurs armes. Le géant Gladius sera également de la partie. Ce minotaure de trois mètres de haut sera comme à l’accoutumé armé de sa masse aux pointes acérées avec laquelle il est capable de terrasser n’importe quel adversaire en un seul coup. Et enfin dois-je encore les présenter ? Faites une ovation pour les représentants de notre noble cité… Mesdames et Messieurs, voici Fidgy et Kreta, les gobelins inséparables ! »

La foule était en totale exaltation. Certains étaient même debout afin de montrer leur admiration face à l’annonce de ce spectacle. L’effervescence gagna peut à peu l’ensemble des spectateurs qui se mirent à taper du pied. L’impact sur le bois du plancher créait un bruit sec bien distinct qui se propageait au sein de la bâtisse. D’ailleurs l’architecture particulière de ce type de bâtiment avait été étudié pour que le son se répercute. Un écho commença alors à se former, et le son sourd résonna avant d’augmenter en intensité. Touhor eu même l’impression que les murs eux même tremblaient.

Quoi qu’il en soit, cela signa le début du combat. Les prêtresses jetèrent leurs torches afin d’embraser les différentes coupoles prévues à cet effet. Frappant leurs armes sur leurs boucliers, pour ceux qui en possédaient, les gladiateurs se répartirent dans la zone de combat et encerclèrent très vite leurs adversaires qui se regroupèrent au centre. C’est alors qu’un objet mécanique fit son apparition au centre de la plate-forme. Une trappe se rétracta et laissa apparaître une sorte de mannequin d’entraînement pourvu de pointes et autres dispositifs tranchants. Une fois en place, le mécanisme s’actionna. Le pantin se mit à pivoter sur 360°.

Prenant peur, les apprentis combattants s’en écartèrent quelques peu. Plusieurs d’entre eux s’étaient équipés d’un bouclier et d’une simple épée. Ils étaient certes en surnombre de près du double de leurs adversaires du jour mais ceux-ci étaient bien mieux équipés. D’ailleurs le déséquilibre commença à se réduire très vite. En effet Emelfil débuta les hostilités sans plus attendre. Empoignant son arc courbé, celui-ci décocha une flèche qui vint se planter droit le cœur d’un des bandits. Le corps inerte de celui-ci tomba au sol. Quelque peu étonnés, certains prirent peur mais l’un des hommes, plus expérimenté que les autres, semblait garder son sang froid. Leur demandant de se regrouper, il fit de grand signe aux retardataires qui ne tardèrent pas à s’accomplir.

Néanmoins, il était déjà un peu tard. N’en attendant pas moins, le demi-elfe avait déjà brandit une seconde flèche qui vint se planter dans le bras d’un second voleur. Hurlant de douleur, celui-ci fut saisit par l’homme qui semblait être leur chef, et tiré au sein du regroupement. Emelfil, le sourire au dent tenta d’augmenter les dégâts au sein des troupes ennemis. Mais ceux-ci s’organisèrent peu à peu et les flèches venaient se briser sur les puissants boucliers.

Les jumeaux avaient pourtant lancer leur assaut afin de déstabiliser leur défense mais rien n’y fit. Ils furent d’ailleurs très vite rejoins par le géant Gladius qui, tel une faucheuse, faisait tournoyer son arme tout autour de lui.

C'est alors que le pire se produisit pour le clan des gladiateurs lorsque celui qui semblait se faire appeler Balthazar, profitant du cycle régulier d’Emilfil, anticipa la prochaine salve et cria à un de ses acolytes de passer à l’action. Sans plus attendre, l’un d’entre eux chargea un des deux jumeaux, bouclier en avant. Le coup projeta sa cible quelques mètres en arrière qui, faisant preuves d’une agilité peu commune, n’eut aucun mal à rester debout. Mais visiblement, la stratégie des bandits étaient beaucoup plus complexe. En effet, dans les instants qui suivirent, le jumeau émit un gémissement de douleur. La flèche du demi-elfe était venu se planter dans l’avant bras de son coéquipier.

Les spectateurs émirent un crie de stupéfaction, qui retentit d’une seule voix. Il faut dire que l’ingéniosité de leur chef en avait surpris plus d’un. Visiblement, la tâche se complexifiait quelque peu pour les gladiateurs qui ne s’attendaient pas à cela.

Néanmoins ils ne se tétanisèrent pas pour autant. Le géant était parvenu à s’infiltrer au sein de la formation afin de les écarter. Cet acte au combien courageux montrait qu’il n’était pas qu’une simple montagne de muscle. En effet, il s’agissait là d’un acte fort réfléchis. Une fois dispersés, les bandits devinrent beaucoup plus vulnérables. L’un d’entre eux se retrouva d’ailleurs à essuyer les assauts répétés des deux jumeaux qui ne tardèrent pas à le toucher mortellement. Le corps de l’homme se retrouva tailladé de toute part tandis que son sang recouvrait déjà le sable du Colisée. Visiblement le tableau peint part le Gobelin était véridique. Ces deux jumeaux étaient bel et bien des barbares sanguinaires.

Mais bien qu’impressionnante à regarder, cette mort n’était rien comparé à celle qu’infligea le géant Gladius. Tournoyant de plus en fort sa masse, celle-ci heurta de plein fouet le torse d’un des esclaves. Le bruit des os broyé raisonna dans le glas de la bataille. Les combattants eux-mêmes se stoppèrent quelques instants pour connaître les raisons d’un tel son. Le corps de l’individu fut alors projeté sur une dizaine de mètre et vint s’écraser sur l’enceinte de l’arène.
Malgré des pertes qui s’accentuaient, le chef des renégats semblaient préoccupé par d’autres choses. Protéger par un groupe de cinq hommes, celui-ci semblait rechercher quelque chose parmi les gradins. Puis d’un geste, d’un seul, il fit signe à ses camarades de se déplacer, laissant les quatre autres combattant se débrouiller face à leurs assaillants.

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Dernière édition par Touhor le Lun 19 Sep 2011 21:58, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 22:06 
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Les gobelins, protégeant dans un premier temps Emilfil, se joignirent au combat. Ils choisirent une cible isolée. Le premier vint directement face à lui mais resta quelque peu en retrait. Il faut dire que le voleur possédait une hallebarde gigantesque qui en aurait fait hésiter plus d’un. Mais Fidgy semblait l’attendre. Il agita sa petite dague en traçant des symboles dans l’air environnent. L’homme hésita et préféra rester à distance.

Un balai débuta entre les assauts prudents des deux combattants. C’est alors que Kreta surgit par-dessus l’estrade et lança un filet sur la cible. Ce qui avait probablement été une diversion fonctionna à merveille. Le bandit se retrouva piégé. En effet, les maillons eurent pour effet de limiter sa mobilité, ce qui fut accru par son choix d’arme devenu quasiment inutilisable. Il tenta alors de s’en défaire tant bien que mal. Mais il était déjà trop tard. Le piège se referma sur lui aussi vite qu’il s’était déclenché. Les deux gobelins surgirent sur lui et l’achevèrent sans lui laisser aucune chance. Après chaque coup fatal, Fidgy et Kreta reculait pour éviter la contre-attaque désespérée de leur proie tandis que l’autre s’en donnait à cœur joie. Il était clair qu’ils avaient bien observer leurs adversaires et n’avaient pas choisi leur cible au hasard. Fourberie et embuscade, tels étaient les attributs de cette race !

Quant à Emilfil, il restait posté un peu à l’écart du front. Il décochait ses flèches avec parcimonie afin de ne pas reproduire ses erreurs. Il avait déjà infligé de nombreux dégâts au sein de cette bataille, malheureusement il ne l’avait pas seulement fait dans le camp ennemi. Certes l’acte était accidentelle mais la plaie du jumeau continuait de saigner abondamment. Il fallait donc s’appliquer. Or les quelques hommes encore isolés étaient entourés par ses coéquipiers. Seul le groupe des six hommes demeuraient une cible idéale mais les salves n’avaient pas l’effet escompté. Les gardes dont s’était entouré Balthazar étaient fort disciplinés et l’un d’entre eux s’assurait de la couverture face au projectile.

Malgré cela, Touhor avait du mal à comprendre la stratégie de ce chef d’escouade. Certes il avait montré une certaine réactivité et il faisait preuve d’un charisme prononcé. Mais il laissait les gladiateurs faire un massacre au sein des autres bandits sans réellement réagir. Il semblait attendre quelque chose… ou quelqu’un. En effet, le groupe arriva aux abords des murs de l’enceinte sud. Au milieu de la foule qui s’était agglutinée aux rambardes afin de mieux observer le déroulement du combat, une bousculade se produisit et un individu lança à plusieurs reprises de nombreux objets au centre de l’arène. Balthazar s’en saisit et s’en équipa. Il s’agissait d’une targe et de nombreux couteaux de lancer disposés sur une armure confectionnée en lanière de cuir. Il s’agissait probablement d’un coup organisé par sa propre guilde. Après tout, l’organisateur les avaient présentés comme des voleurs surpris sur le fait.
Voyant cela, Krigly, le maître de la cérémonie, ordonna qu’on ouvre les grandes portes. Deux chevaux et un petit char tracté par deux autres montures firent leur entrée. Il s’agissait très certainement d’une compensation accordée aux gladiateurs suite à la tricherie qui venait de se dérouler.

Balthazar ne souhaitait pas laisser un tel avantage à ses adversaires. Saisissant deux petits poignards, il les lança en direction de l’un des animaux. Que se soit par chance ou non, les deux armes vinrent se planter dans les cuisses de leur cible qui s’écroula au sol. Les cries de douleur raisonnèrent dans l’arène. Un des gardes, qui commençait à s’écarter, acheva la bête. Les gémissements cessèrent et laissèrent place alors à un spectacle tout aussi effrayant.

Prenant conscience du danger qui les guettait, les deux jumeaux se précipitèrent vers le groupe de renégats. Mais le chef des bandits s’avérât être un lanceur aguerri. Il se retourna rapidement vers ses assaillants et projeta avec une célérité inhumaine, une salve d’armes de jet. Le premier des frères n’eut aucun mal à esquiver l’attaque. Il bloqua un des projectiles avec son bouclier et détourna quelque peu sa course pour éviter le reste. En revanche, son sosie ne fit pas preuve d’autant d’ingéniosité et de souplesse. Il se retrouva touché à la jambe droite, ce qui le fit tituber et stoppa l’allure effrénée de sa course.

De leur côté les deux gobelins parvinrent à s’emparer du char tandis qu’Emilfil prit possession du cheval restant. Fidgy en pris les rênes tandis que Kreta se positionna à l’arrière afin de défendre le véhicule. Fouettant sèchement leurs montures, le duo entama une course folle. Les animaux étaient à deux doigts de s’emballer mais le conducteur semblait garder le contrôle de justesse. Faisant rapidement demi-tour, ils se mirent à foncer droit sur le combat opposant le géant aux deux derniers rescapés parmi le groupe des isolés. Se positionnant pour arriver dos à leurs ennemis, le géant eut à peine le temps de s’écarter. Visiblement l’ivresse de la bataille avait eut raison des deux représentants de la cité. Le premier à se décaler fut bien entendu le géant qui avait vu venir le char. Ce mouvement anticipé amena ses adversaires à tenter le même mouvement.

Parmi les deux individus figuraient celui qui avait été blessé un peu plus tôt par Emilfil. Il n’avait d’ailleurs toujours pas ôté la flèche implantée dans son bras. Cette erreur lui fut fatal. En effet, dans son déplacement, il réalisa un mauvais geste qui réveilla sa blessure. Ayant alors un rictus de douleur, il ne se parvint à se mouvoir que de quelques pas. Ceux-ci suffirent à éviter la charge du véhicule, néanmoins Kreta se tenait prêt à punir les imprudents. Saisissant une petite épée courte, il le décapita sans aucune hésitation. Le corps dénué de tête resta en place quelques secondes, aspergeant de sang, telle une fontaine, les environs, avant de retomber inanimé au sol.

Quant au second, il parvint sans peine à sortir de la trajectoire des deux gobelins. Mais il commis également une faute de jugement en se déplaçant du même coté que le géant. En ne prêtant pas attention à son mouvement, l’homme se retrouva sans défense face à son adversaire. De plus, Gladius semblait quelque peu excédé par la situation. Ne prenant alors aucun gant, il empoigna d’une main le crâne du bandit et le souleva. Ne touchant plus la terre ferme, l'homme tenta tant bien que mal de se débattre, sans effet. Se rapprochant alors de l’estrade qui était à proximité, le gladiateur fracassa la tête de sa cible contre le bois. Bien que pourvu d’un casque récupéré plus tôt, celui-ci mourut sur le coup. Mais dans une rage frénétique, Gladius ne stoppa pas et frappa et frappa encore. Le couvre-chef se déforma peu à peu encerclant son contenu tel une boite de conserve. Le bruit du métal sur la structure terrorisa notre nain qui fut surpris d’un tel déchaînement de violence. L’assemblée quant à elle, très certainement habituée, parut satisfaite par ce spectacle et acclama l’auteur de cette boucherie.

A l’autre extrémité, les gardes avaient commencé à se disperser, laissant Balthazar seul. Deux d’entre eux se dirigèrent vers Gladius, tandis que les trois autres combattaient les deux jumeaux qui redoublaient de vigueur au fil du combat. Le chef quant à lui semblait se concentrer sur Emilfil avec qui il débuta un affrontement à distance. Le demi-elfe, bien qu’à cheval ne perdait en rien de sa dextérité, comme si cela était inné chez lui. Les combats s’intensifièrent peu à peu au quatre coins de l’arène.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Lun 19 Sep 2011 21:24 
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Dans l’affrontement opposant les jumeaux et les trois gardes, celui-ci semblait tourner quelque peu en faveur des bandits. Leur niveau était inférieur à celui des gladiateurs mais la blessure à la jambe de l’un des frères semblait handicaper le duo. Le plus valide des deux dépassait ses limites pour compenser, mais il ne tiendrait pas le rythme très longtemps surtout que ses adversaires n’en démordaient pas.

Le couple de gladiateurs se retrouva très rapidement séparé, emporté par la fougue de leurs rivals. Les bandits luttant pour leur vie, redoublèrent de courage afin de la préserver. Les assauts devenaient de plus en plus intenses, ce qui eut raison du jumeau précédemment blessé par la flèche de l'elfe. Celui-ci tenta tant bien que mal d'esquiver ou de bloquer les attaques de son assaillant. Mais un mouvement trop appuyé réveilla une douleur qui le fit trébucher. Désormais en posture très délicate, il essaya de reprendre le dessus sur son adversaire mais ses efforts furent vain. L'homme profita de cet avantage pour désarmer son opposant. Il eut même un peu de chance car dans son action, la lame heurta violemment le crane du jumeau, qui sembla quelque peu hébété. Prônant alors sa victoire, le voleur s'agita autour du corps. Afin de se déchaîner, il prit un malin plaisir à le faire souffrir. Le lynchant sans retenu, il se satisfit des cries de souffrances de sa cible.

Voyant la scène se dérouler sous ses yeux, son frère ne put se résoudre à y assister sans réagir. Redoublant d'énergie, il essaya de faire tout son possible pour venir en aide à sa moitié. Néanmoins, il avait deux adversaires face à lui prêt à en découdre. Sa vigueur était fort impressionnante mais il n'arrivait pas à venir à bout des deux renégats. Ceux-ci était fort bien organisé. Grâce à son bouclier, l'un des deux s'occupait de distraire l'originaire de Dehant tandis que l'autre tentait de lui porter un coup fatal. Après quelques échanges, le gladiateur sembla s'habituer au rythme soutenu qui lui était imposé et paru même s'y adapter. Mais le temps était compté. Son jumeau était à terre et son bourreau ne tarderait pas à l'achever. Il mit alors en application une stratégie ingénieuse et surprenante. Le spectacle qui se déroula sous les yeux du public contenta l'assemblé. C'est avec des yeux ébaillis que notre nain apprécia cette scène.

Profitant d'un moment de faiblesse, il saisit une poignée de sable qu'il relâcha dans les yeux de son deuxième opposant lorsque celui-ci se résolut à l'attaquer. Quelque peu aveuglé, l'homme recula de plusieurs pas, tandis que son partenaire surgit pour le défendre. Anticipant cela, le natif de Dehant lança des assauts puissants sur celui-ci. Le bandit du se résoudre à reculer et à se proscrire derrière son bouclier afin d'essuyer le déchaînement de rage qui s'abattait sur lui. Mais les coups étaient bien supérieur à ce qu'il pouvait endurer et dû se résoudre à poser un genou au sol. C'est alors que le plan du jumeau se mit en place. Prenant un élan certain, il utilisa la protection de son ennemi pour s'en servir comme rance de lancement afin de venir au secoure de son frère.

Tel un ange sauveur, il profita de son envol et de son positionnement idéal pour asséner un coup fatal à sa cible, ce qui libéra son sosie. Ne le voyant pas venir arriver, l'homme n'eut aucune chance. La lame vint se planter dans son omoplate et dû très certainement toucher un organe vital car son corps devint inerte en quelques secondes seulement.

Les acclamations du public traduisirent l’ampleur de la satisfaction que le gladiateur avait produit. Mais le moment de repos durant lequel il prit des nouvelles sur l'état de son frère ne dura pas. Les deux autres bandits, furieux de s'être fait ruser aussi facilement , reprirent avec vigueur leurs assauts. Ces échanges durèrent un long moment. Bien que le duo de gladiateur était très certainement d'un niveau bien supérieur, une fois séparé de sa moitié, le jumeau ne parvenait pas à venir seul à bout de ses deux opposants.

Mais un autre combat attira l'attention de notre barbu. Bien qu'heureux d'assister à un tel divertissement, il éprouvait tout de même un sentiment d'insatisfaction. En effet, ses yeux ne pouvaient suivre l'ensemble des affrontements se déroulant dans l'arène. Et cela l'attristait quelque peu au vue de leur intensité et de la bravoure dont faisait preuve l'ensemble des combattants.

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