Quant aux intentions de Bartimus, il ne voulait pas que cette femme lui propose quelque chose de trop gros pour elle. Il le savait, un voyage peu contenir de très grands dangers. Il demandait ainsi si cette femme pourrait se défendre seule puisque lui, avec un doigt en moins, il sera déjà difficile de ce défendre lui même, il ne voudrait pas avoir un demoiselle en détresse dans les pattes.

(Elles peuvent être aussi belles qu'elles voudront, si elles se tuent, elles ne seront pas très utiles)

William: Au fait messire,nous ne nous sommes pas encore présenté. Je suis William FLeurdegemme, barde de grand renom. Je suis par ailleurs convaincu que vous avez déjà entendu parler de moi. Et vous, quel est votre nom?

Quant à cet imbécile de barde... il lui répéta les mots de l'agresseur.

«Tiens un visiteur ! Vous ai-je adressé la parole ? Non, je ne pense pas. Vous ai-je demandé de m'interrompre ? Non plus. Vous ai-je montré un semblant d'intérêt ? Encore moins ! Hé bien soit ! Si tu veux prendre ma place peut-être qu'en te voyant souffrir un peu, cela te rendra la mémoire.»

Lui attrapant soudainement la main, il dégaina presque aussi vite son épée courte:
«Alors ? Quel doigt je t'enlève en premier ?» un sourire apparut sur son visage, amusé par ce qu'il venait de dire.

Jet d'attaque à mains nues : 43 => échec



Talic était déconcerté par ce qui venait de se produire dans sa propre auberge, un tel acte ne devait pas rester impuni. S'il avait pu il se serait débarrassé d'une telle personne, mais malheureusement, il avait son commerce à faire tourner... Il fut toutefois choqué que tu te soucis plus de cet homme que de ta blessure où la douleur était terriblement lancinante et où le sang coulait à flot.
«Vous ne pouvez pas rester comme ça ! Votre doigt risque de s'infectait et vous allez perdre beaucoup de sang si vous ne faites rien. Je vous dirais ce que je sais sur cet objet plus tard, une fois que vous serez en forme !»

La jeune femme te regardait, attristée par cette blessure qui te faisait souffrir le martyr. Ce devait sans doute être une de ces demoiselles peu malignes mais facilement émues par la plus petite blessure de guerre. Néanmoins, elle fut surprise elle aussi par tes paroles :
«Me défendre ? Pour aller au temple de Gaïa ? Je sais qu'il n'y a pas mal de brigands dans cette ville, mais tout de même, me faire agresser en présence de deux hommes, il ne faut pas exagérer non plus !»

En revanche, en attaquant William, tu ne t'étais pas rendu compte que le sang avait recouvert toute ta main, la rendant visqueuse. Lors de ton offensive, la main de ton adversaire se mit à glisser sur la tienne et il parvint donc aisément à se libérer de ton emprise...

Bartimus n'en revenait pas, lui qui était si habitué à voyagé seul, il commençait à perdre patience.

« D'accord! D'accord! Allons-y avant que je me vide de mon sang. Allons-y tous ensemble.»

Bartimus se dirigea vers la porte en colère et dit : « Vous venez ou pas! »

«Me défendre ? Pour aller au temple de Gaïa ? Je sais qu'il n'y a pas mal de brigands dans cette ville, mais tout de même, me faire agresser en présence de deux hommes, il ne faut pas exagérer non plus !»

Comprenant que la jeune femme ne voulait pas offenser Bartimus en mentionnant ‘‘Deux’’ hommes (du moins c’est ce qu’il croit), William souris de toutes ses dents. En plus d’être jolie, la demoiselle était polie. ‘‘Bonne aventure d’un soir en perspective pensa immédiatement’’ William. Il attendait toujours la réponse de Bartimus quand à son nom mais l’homme en question réagis d’une tout autre manière. Prenant le barde de vitesse, il lui agrippa la main et lui dits :

Bartimus : «Alors ? Quel doigt je t'enlève en premier ?»

Surpris par autant d’audace, William resta stupéfait pendant quelques secondes puis, reprenant ses esprits, il retira vivement son doigt de la main ensanglanté de Bartimus. Le toisant d’abord avec mépris, le barde se rappela qu’il était en compagnie d’une femme et il reprit rapidement ses esprits.

William : Mon pauvre ami, la fièvre te fait délirer. Allons tout de suite au temple afin que tu puisses reprendre tes esprits. Et c’est ton jour de chance aujourd’hui car tu as de la chance d’avoir comme compagnon de route le célèbre William Fleurdegemme, barde de grand renom. Allons gent demoiselle, hâtons nous. Ce pauvre homme ne sait plus du tout ce qu’il dit. Talik, mon brave, prenez bien soin de cet homme. Pour ma part, je marcherai au coté de cette beauté naturelle.

Cela sembla mettre en colère Bartimus puisqu’il se dirigea vers la porte et dit :

Bartimus : « Vous venez ou pas! »

Prenant la femme par la main, William laissa Talik les dépasser et lui emboitant le pas. Ensemble, les quatre compagnons se dirigèrent vers le temple de Gaïa.

La suite se trouve ici

J'entendis la porte se fermer derrière moi. J'avançai lentement dans la pièce, et alla m'asseoir à une table libre. J'eus de la chance d'en trouver une où personne n'était occupé à se frapper où à crier en lançant violemment des cubes ou des morceaux de cartons sur la table. Non, j'avais réussi à me trouver une table libre et pas encombrée. Enfin, jusqu'à ce qu'un benêt en jette un autre dessus. Le bougre s'est étalé de tout son long sur la table, me heurtant en passant la tempe gauche. J'ai préféré ne pas réagir tout de suite.

(La thèse de l'accident est toujours possible. Pas de précipitation … Ne t'énerves pas.)

J'ai fermé les yeux et essayé de canaliser mon calme. Encore ici il y avait de la violence. Encore ici, les gens se frappaient.

(Existe-t-il un monde où les êtres vivants sont calmes et réfléchis ?)

Puis un court instant plus tard, un choc violent à l'arrière du crâne, suivi d'un bruit de casse, m'extirpa de mes pensées.

(((avant)))

Gw'yn, Goël et Aliraë, cachée dans la dague de ce dernier, entrèrent dans l'auberge sans se faire remarquer.

Vacarme, puanteur et chaos furent les premiers adjectifs auxquels Goël pensa lorsqu'il fut à l'intérieur. Il parcourut rapidement la salle des yeux. A droite, une grande table ronde sur laquelle une dizaine d'hommes et femmes jouaient au lutin-poker, ainsi que quelques plus petites tablées composées d'alcooliques, tapineuses et violents mercenaires. On pouvait parfois même trouver les trois en une seule personne. A gauche, comptoir, derrière lequel le patron, un géant qui tenait plus du troll que de l'homme, essuyait quelques vers tandis que des serveuses s'affairaient pour servir aux clients leurs consommations. Le bar était gras, sale et collant. Des dizaines de mouches était collé à lui, pompant tout ce qu'elles pourraient trouver de comestible. Les tables elles aussi sentaient le bois pourri, et les chaises craquaient dès qu'un homme remuait un peu trop dessus.

La clientèle était principalement composée d'humains. Cependant, Goël aperçut également quelques nains et deux lutins. Il était le seul elfe présent.

Ils allèrent s'asseoir sur une table vide au milieu de la pièce.
"C'est étrange que personne ne s'y soit déjà installé." remarqua Goël.
"Tu vas vite comprendre ..." répondit Gw'yn.
Et à l'instant même où il finissait de parler, une énorme masse de muscles et de graisse vint s'écraser au milieu de leur table. L'homme se releva, l'oeil virant au bleu, et alla cogner celui qui venait de le faire voltiger.
"Cette table est la "table de la baston". Personne ne s'y assoit jamais ... Tu comprends pourquoi maintenant..." dit l'humoran en souriant.
"Je vois ... Dommage qu'aucune autre table ne soit libre..." déplora son ami le sindel.

Trois hommes atterrirent sur leur table avant qu'ils aient commandé, quatre pendant qu'il attendaient qu'on les serve et six, dont deux femmes, alors qu'ils buvaient leur bière. Cependant, cela ne les empêcha pas de discuter.

Goël fit part de son projet de combat à l'arène à son ami.

"Si tu veux te battre contre un gobelin, il y a plusieurs choses à savoir sur eux." l'informa Gw'yn. "D'un part, ils sont moins lents qu'il n'y parait. Ils peuvent courir vite et leurs bras puissants leur permettent d'enchaîner les coups. Leur point faible, c'est le dos. Ils mettent du temps à se retourner. L'autre point faible, c'est leur tête. Il n'y a pas plus stupide créature qu'un gobelin. Il faudra donc que tu trouves quelque chose pour détourner son attention, une ruse."
"Merci de tes conseils Gw'yn. Maintenant, je vais aller dormir un peu, histoire d'être en forme pour me battre."
"Sage décision l'ami. A tout à l'heure. Je t'attendrai ce soir à l'arène."

Goël demanda une chambre simple à l'aubergiste. Alors qu'il payait, l'elfe fut accosté par une prostituée elfe bleue.
"Salut beau gris ... ça t'intéresse une petite nuit d'amour ... Juste toi et moi ... Pour pas cher ..." lui proposa-t-elle d'une voix suave tout en lui caressant l'oreille.
"Non merci mademoiselle." rétorqua-t-il sèchement. "Maintenant, vous permettez ..." Il retira la main de l'elfe de son oreille, se retourna et prit la direction des escaliers.

La chambre 12 était dans un sale état. Le lit grinçait, les rideaux était troués et les murs rongés par les termites. Mais c'était bien assez de confort pour Goël. Bercé par une chanson de sa faera, il s'endormit assez rapidement.

Pendant sa petite sieste, il rêva d'une chose étrange. Aliraë sa faera faisait sa taille. Ils s'envolaient à deux vers Cinyar, son village natal. Lorsqu'ils arrivèrent, son père, le shaakt Koya, avait dévoré le village. Puis il était partit sur son cheval, suivit de Gw'yn. Ensuite, Aliraë avait disparu et la mère de Goël avait pris sa place. Elle hurlait "VENGEANCE VENGEANCE VENGEANCE"

Le sindel se réveilla en sursaut. Il consulta l'horloge. 18 heures. Il n'avait pas l'habitude de rêver, et encore moins de faire des cauchemars. Il suait et grelotait à la fois.
L'émotion passée, il redescendit et sortit de l'auberge pour rejoindre l'arène.

(((après)))

(Cette fois, c'était pour moi. Aucun doute !)

Je me levai tranquillement et me retournai. En face de moi s'étendait foule de badauds bastonnant, criant, frappant, volant. Oui, j'ai vu un de ces crasseux gueux voler dans les airs d'un bout à l'autre de la salle. Comment savoir lequel m'avait lancé son verre ?

"Qui ?" ai-je dit simplement à la cantonade. Je n'avais jamais parlé, alors évidemment, ma voix ne portait pas. Si bien que je me crus muette.
Je devais sortir d'ici. Savoir qui m'avait agressé n'avait pas d'importance, et de toute façon, je ne pourrais jamais me faire entendre dans cette auberge. Je me suis dirigé vers la porte, et allai l'ouvrir lorsque :
"Chers clients ! Si vous voulez vous battre, allez soit à l'arène, soit dans la forêt ! Je veux bien être gentil, mais il y a des limites à ce qu'une auberge peut tolérer."


Bien sûr, j'étais la seule à entendre cet aubergiste. Et j'étais aussi la seule à pousser la porte à ce moment.


(((Aztä se rend dans les Ruelles de Tulorim)))

Talic fit deux verres de bières un pour lui et un pour Bartimus.

« Quel temps de chien! »

La pluie tombait tellement fort qu'on entendait un bruit infernal dans l'auberge, les éclairs produisaient tellement de lumière que lorsqu'ils parcouraient le ciel, l'auberge en était temporairement éclairé, le tonnerre faisaient bien pire... En plus de produire un grognement monstrueusement assourdissant, il fessait trembler nos verres au pied que la bière renverse. Les clients commençait à s'énerver et à avoir peur. Talic ne laissa pas cet ambiance régner plus longtemps, il monta sur une chaise et demanda à tous de l'écouter, tout le monde était tourné vers lui lorsqu'il dit : « Soyez sans crainte, vous êtes en sécurité ici, l'extérieur maintenant tous dangereux, je vous oblige de rester, il n'est pas question que je sois responsable de votre mort. Par conséquent, je fais un rabais pour tout le monde ici ce soir. Maintenant, je vous demande de bien vouloir enterrer ce vacarme en fêtant. Chers musiciens, je veux une ambiance de fête, je veux qu'on oublie cette tempête! » Il redescendit de sa chaise, il souriait, Bartimus aussi, les musiciens s'étaient effectivement mis à la tâche. Une musique entrainante jouait et les clients commençaient graduellement à s'amuser. Bartimus de son coté était fatigué, il reprit la chambre que lui avait donné Talic. Aussitôt entré, il s'endormit. Le lendemain matin, il descendit au bar, il commanda une assiette pour déjeuner et attendu de voir Talic. Lorsqu'il arriva Bartimus sauta dessus.

« Bonjour Talic! En forme? Bien dormi? »

« Bonjour Bartimus, effectivement, je suis en pleine forme. Et vous? Comment va votre doigt? »

« Il a l'air de bien de porter, il me fait mal parfois mais c'est tolérable. Par contre, je ne pourrais pas partir aujourd'hui et je vais donc en profiter pour visiter cette fameuse bibliothèque. Dites-moi, ou se trouve-t-elle? »

« Au nord d'ici, dans le quartier bourgeois, près du conseil. »

« Merci, j'y vais de ce pas, bonne journée »

Bartimus se dirigea vers la porte et sortit de l'auberge en faisant signe au gérant de l'auberge.

J'avais arpenté les ruelles de Tulorim et avais demandé à un habitant où je devais aller pour me rendre à l'auberge du Pied Levé.
J'étais enfin là, fatigué de cette course, fatigué de ce combat et de la lâcheté des responsables de l'arène et de ma propre lâcheté, mais si je me vengeais, j'aurais toute la milice de la ville à mes trousse.
Je rentrais dans l'auberge qui était plus ou moins coquette à mon gout. Je me dirigeait vers l'aubergiste et lui dit d'un ton sec.

"Je peux avoir une chambre s'il vous plait?"

L'aubergiste me donna la clé après m'avoir dévalisé de quelques Yus.
Il me disait où ma chambre été. Une fois sur place je me laissais tombé dans le lit et m'endormit tout de suite. Ce n'était pas seulement le combat, c'était aussi le voyage qui m'avais épuisé.

(Lâche, je ne suis qu'un pathétique lâche, pourquoi j'ai choisit l'arc au lieu de l'épée?)

(Parce que mon fils, tu sauras bien assez tôt que l'utilisation d'un arc n'est vraiment pas fait pour les lâches, les gens qui se cachent derrière un bouclier sont de grands guerriers, pourtant ils se cachent quand même. De plus tu as tué cet orque pour de l'argent, que tu ais utilisé un arc ou une épée de change rien, tu l'as quand même tué et c'est monstrueux).

(Vous me jugez père)

(Non Killak, je te juge point, tu as eu raison, dans une vie comme celle que tu mène, tu as besoin d'agents, je veux juste te faire comprendre qu'importe l'arme, tu tues quand même ton adversaire et c'est atroce)

"Il est midi, levez-vous"

Je me réveillais en sursaut et en sueur, la voix que j'avais entendus était mon père qui me parlait dans une espèce de rêve, mais je savais que c'était juste pour subconscient qui essayé de rassurer mon cœur. L'autre voix c'était l'aubergiste qui me disais que je devais quitté cette chambre, je sortis et m'excusais de mes paroles sèches.

"Ce n'est rien mon brave, vous aviez eu une dur journée, c'est oublié".

Il me souriait agréablement, moi je partais dans les ruelles de Tulorim, je ne savais vraiment quoi faire, peut être me promener.



>>>>>Suite Les Ruelles

J'arrivais à l'auberge le dégout encore présent d'avoir revu l'horreur, la première fois qu'il était passé par là, il était trop enthousiaste pour la remarqué,
puis il y eu l'excitation de l'arène la deuxième fois et la troisième fois c'était la fatigue . J'ouvrais la porte et je saluais l'aubergiste.

"Je peux avoir une salade et une bière s'il vous plait".

"Bien sur mon ami, vous avec encore fait une rencontre malheureuse?"

"J'ai vu l'horreur des ruelles, c'est vraiment,..."

"Désastreux et la garde ne fais rien".

L'homme cria dans les cuisines pour me faire ma commande, je m'installais à une table et j'attendais mon repas.
L'aubergiste arrivait quelques minutes après avec la salade et la bière, je lui donnais les yus nécessaires et lui demandais de remplir ma gourde, il me sourit et dit que ce n'était pas la peine de me payer l'eau, qu'il était rare de rencontrer des gens aussi poli et aimable. Je mangeais et buvais, je ne résistais pas à l'alcool et je restais là, fixant le sol de l'auberge en soupirant.

Une heure plus tard, j'en étais à mon cinquième verre de bière et j'étais assez mal en point, l'aubergiste Talic avec lequel je m'étais lié d'amitié en espérant me souvenir le lendemain qu'il était mon ami. Je lui avais fait par de mes problème. J'étais assez mal et la colère se voyait sur son visage, heureusement j'avais l'alcool bon.

"Killak, arrête de te lamenter sur ton sort, personne ne peut faire quelques choses pour ces gens, personne, je leur ai déjà proposé de partir en quête d'aventure et d'argent, non ils veulent".

Je le regardais, les yeux plein de compréhension.

"Il y a des choses bien pire dans ce monde, bien pire, alors si tu as envie d'aider tout ces gens vas y, mais tu perds ton temps".

Je me levais et lui dit.

"Tu as raison l'ami, je,...hic,...ne vais pas,...hic, m'api,...m'apitoy,...m'apitoyer sur mon sort, je vais,..."

Et la je courus au toilette pour vomir,... Après cinq bonnes minutes dégoutante, je revenais les idées plus ou moins claire.

"Sa va mieux?"

"Oui, l'alcool est presque partit, mais j'ai un de ses mal de tête et un haleine de chaussette."

"Ouais ben, vas te coucher, demain sa ira mieux".

J'allais me coucher, mais j'avais du mal à m'endormir, j'avais la tête qui tournais et qui me faisais mal.

Le lendemain matin à mon réveille, j'étais frais, pas de gueule de bois. Je descendais les marches et saluait Talic a qui je présentais mes excuses pour la veille. Il souriait.

"Je vais aller faire un tour au marché pour me changer les idée".

Je lui donnais quelques Yus pour la chambre et m'en allais.

>>>>>Le marché

Je rentrais du marché fièrement. J'avais expliqué à Aduna de partir, car une auberge n'était pas faite pour elle et que je la rappellerai un peu plus tard. C'était la première fois que j'étais heureux et souriant dans cette ville. Mon ami l'aubergiste me lançait un regard joyeux et interrogateur. Je m'accoudais au bar.

"Alors, ça va mieux?"

"Ho que oui, un verre d'eau s'il te plait".

L'aubergiste me servait mon verre d'eau et moi je lui expliquais mon histoire. Ensuite il me répondait.

"Hé bien tu as eu de la chance et c'est une très belle cape".

Je souriais à l'aubergiste et allais m'installais à ma table habituelle. J'attendais mon nouvel ami le nain.

En entrant dans l'auberge, Evildyr sentit la chaleur réconfortante d'un endroit chaleureux. Il avait passé les derniers jours à dormir dehors, en gardant le convoi, et était resté plusieurs jours (Combien au fait ?) dans les vapes, sous un arbre, dans un endroit humide. Il remarqua également qu'il avait faim. Incroyablement faim !

Il tourna la tête de gauche à droite, à la recherche de l'Elfe. Des dizaines de personnes étaient assises aux différentes tables. Certains discutaient, d'autres jouaient aux cartes. Une troupe de la milice de la ville buvait des bières, apparemment éreintée après une dure journée de travail. Evildyr eut un frisson en pensant au cadavre du marin à l'extérieur.

Au bar étaient assis plusieurs hommes, silencieux, tranquilles.

(Mais où peut bien être Killak. Est-il déjà monté dans sa chambre ?)

En s'avançant dans la pièce, il le vit enfin. Sa chouette avait disparu, et il était assis dans l'ombre, légèrement à l'écart, dans un coin.

Evildyr passa à côté de la table des miliciens, en prenant soin de cacher son visage ensanglanté. Ils ne le remarquèrent même pas, trop pris par leur discussion qui semblait concerner une femme qu'ils avaient trouvé errant nue dans la ville.

"Elle n'avait plus toute sa tête" dit l'un des hommes

"Elle était plutôt mignonne..." dit un autre.

"On s'est bien amusé chez elle, une fois que nous l'avons raccompagnée..." dit un troisième.

Toute la table se mit à rire...

(Bande de porcs !)

Enfin, Evildyr arriva à la table de Killak. Il lui montra une chaise.

"Désolé de n'arriver que maintenant... J'ai été... retardé."

Je voyais enfin Evildyr, il était vraiment heureux d'avoir trouvé un nain non raciste.

"Désolé de n'arriver que maintenant... J'ai été... retardé."

Je l'observais et je comprenais pourquoi il avait mis du temps, il y avait du sang sur son front, j'en déduisais qu'il avait du se battre, je remarquais aussi un couteau dans un fourreau placé à sa ceinture..

"Oui, je vois ça, je suis désolé, je n'ai rien pour soigner votre blessure".

Je buvais mon verre d'eau cul sec, ce n'était pas bien difficile.

"Talic, deux bières s'il te plait"

Je regardais mon interlocuteur. Je me posais beaucoup de questions.

L'aubergiste, Talic, comme Killak l'avait appelé, apporta deux grandes choppes, desquelles une fine mousse débordait légèrement. Elles dégoulinèrent au moment de toucher le bois sale de la table.

"Avez-vous de quoi sustenter l'estomac d'un nain affamé ?" demanda Evildyr.

"Bien sur !" répondit le tavernier, un grand sourire aux lèvres. "Le plat du jour est une spécialité : Hérisson grillé, sauce à la bière."

"Parfait !" répondit Evildyr.

Talic se retourna et partit en direction du comptoir.

Evildyr se retourna vers Killak.

"Je n'avais jamais vu d'elfes blanc avant vous. " dit Evildyr. "Que faites-vous aussi loin de vos terres d'origine ?"

Ils saisirent leurs bières, les entrechoquèrent. Killak reposa sa choppe et répondit...