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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 7 Juil 2010 22:26 
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(Décidément un drole de petit personnage) pensa Dinendal.

Le comportement de Shanga était vraiment étrange pour le semi-elfe. Il commençait à se dire que ce nouveau compagnon allait sans aucun doute lui attirer tout un tas d'ennuis en tout genre.

Et malheureusement cela se confirma très vite. Voilà que le lutin tentait de voler un chapelet de saucisses. Bien que se faisant il fit preuve d'une adresse remarquable, l'acte n'en n'était pas moins absolument contraire aux principes du paladin. Lui qui avait déclaré vouloir en devenir un, il faudrait qu'il corrige ce genre de comportement pour y arriver.

Commençant par le commencement, Dinendal attrapa le chapelet, stoppant ainsi le lutin dans son action. Puis il présenta les saucisses au boucher.

"Je suis désolé, mon petit compagnon a essayé de vous prendre ceci. Je vous le rends donc."

Il lut alors des émotions sur le visage du boucher qu'il ne connaissait que trop bien. L'étonnement, mélangé à la méfiance et à la peur se reflétèrent aussi bien dans ses yeux que dans sa réaction. En effet cela se confirma par le fait qu'il refusa de reprendre ce qui était pourtant à lui. A croire qu'il aurait pu empoisonner les saucisses durant le petit laps de temps qui s'était écoulé.

Cependant, il ne servait à rien d'insister, alors Dinendal garda le chapelet. Il pris une saucisse et la donna au petit être. Cela le calmerais peut être suffisamment pour qu'il ne fasse pas de bêtise pendant un certain temps.

Cela sembla fonctionner car le lutin s'endormit rapidement, toujours calé sur son épaule. Le semi-elfe continua donc sa marche tout en observant les alentours.

Et c'est alors qu'il vit une elfe. Il n'eut aucun doute qu'elle fut une elfe, tellement sa présence était différente des humains autour. C'était la première fois qu'il en voyait, et si elle n'était pas une Shaakt, mais elle était ce qui s'en rapprochait le plus.

Il s'arrêta net dans sa marche, et la dévisagea. Il ne put s'empêcher de la contempler ainsi bien qu'il sut que cela n'était absolument pas poli.

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Dinendal, Semi-elfe, Guerrier


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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Jeu 8 Juil 2010 22:33 
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Après un long bâillement qui dura plusieurs secondes et qu'il répéta de nombreuses fois, Shanga ouvrit enfin les yeux. Il regarda autour de lui et distinguait qu'ils avaient atteint le bout du marché. Le dernier marchand était un vendeur d'épée et le petit être fit encore son caprice auprès de son compagnon pour y faire un tour.

_ B'jour aventurier ça vous dit une p'tite arme?

_ Ouais moi ça me dit bien! répondit le lutin.

Le marchand n'avait pas remarqué Shanga sur l'épaule de Dinendal et fut donc étonné de sa petite voix arrogante. Après avoir regardé le lutin de haut en bas ce dernier esquissa un sourire fort agaçant. Le sang ne fit qu'un tour et Shanga sauta sur le marchand.

_ Te moquerais-tu de moi mécréant? Tu veux peut-être un duel afin que je te muselle un peu la bouche!

Le lutin était rouge vif et sur le comptoir du marchand il dégaina son épée ayant l'idée de le saucissonner. Dinendal restait de marbre et observait la situation sans aucunes réactions (comme à son habitude mais après tout vous commencez à cerner le personnage).

_ Eh p'tit homme bien le pardon pour mon rictus mais vous savez mon p'tit gars ont ne vend pas d'armes pour les microbes dans votre genre. M'enfin je suppose que vous le voyez vous mêmes: elles sont trop grandes pour vous!

Et le marchand repartit de plus belle en rigolant devant Shanga qui commençait à craquer. Le lutin se tourna vers Dinendal espérant une aide de sa part.

_________________
"Ce n'est pas la taille qui compte mais la manière de s'en servir."
admire le petit gnome: http://www.yuimen.net/univers/shanga-guerrier-lvl-1-t2586.html#p64359


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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Dim 18 Juil 2010 14:05 
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La fascination de Dinendal pour l'elfe fut stoppée net par Shanga, qui voulait aller voir le marchand d'épée. Ne voyant rien qui puisse l'empêcher, il accepta donc après avoir constaté l'insistance du petit être.

Une fois arrivé devant l'étal du marchand il assista à un dialogue aussi déconcertant qu'amusant. Mais bien qu'il trouva cela drôle, il savait aussi ce que cela faisait d'être rabaissé parce qu'il était différent.

Il comprenait donc parfaitement la réaction du lutin. De plus, permettre qu'un compagnon soit traité de cette manière n'entrait pas dans les intention du semi-elfe.

"Montrez ce que vous avez comme couteau. Leur taille devrait correspondre à celle d'une épée pour mon ami. Tout de suite." Déclara-t'il de sa voix sans émotion.

Le marchand arrêta aussitôt de rire pour regarder Dinendal avec un mélange d'étonnement et d'indignation. Pour calmer les choses, le semi-elfe déposa une pièce d'or sur le comptoir devant l'homme, que celui-ci se dépêcha de ramasser.

"Bien sûr cher client. Voilà ce que j'ai à disposition."

Le marchand commença à sortir toute une collection de grands couteaux, tous entre vingt et cinquante centimètres de long.

Dinendal hocha la tête, puis en rajouta une couche histoire de finir de remettre a sa place le marchand.

"Sage décision. Mon ami est petit, mais il est capable de se faufiler et aller vous couper les parties en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire."

Il n'avait aucune idée s'il en était capable ou non, mais le bluff était une arme redoutable. Et qui sait, peut être était-ce même vrai.

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Dinendal, Semi-elfe, Guerrier


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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Lun 19 Juil 2010 10:58 
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> Je viens des ruelles...

Il était comme dans mes souvenirs... Chaotique. Même à cette heure avancée de la journée, un capharnaüm de marchandises s'étalait à perte de vue. Plusieurs dizaines de personnes déambulaient entre les étalages de nourriture, d'équipement ou de babioles diverses, sous l'œil méfiant des commerçants. Les vols étaient courants à Tulorim, et c'était une chose que je n'avais pas oubliée. (Peut-être parce que fut un temps, j'étais très souvent l'auteur de ces vols ?) Je gardais donc une main sur ma bourse tout en me mêlant à la foule. Il était hors de question que je dérobe quoi que ce soit. C'était bien trop risqué. À cause de mon statut, on m'enfermerait immédiatement, sans aucune histoire. La discrétion était de mise, je devais me faire oublier des autorités. Et puis la prison m'avait fait don d'une certaine morale. (Si, je vous assure !) Je n'avais pas le droit de voler ce que des gens avaient mis des semaines (voire des mois !) à obtenir.

J'en était donc là, à me faufiler entre les badauds du coin, tout en jetant de rapides regards sur les tables mises en place pour l'occasion. À la recherche de mes parchemins. Elle fut rapidement fructueuse. Il étaient là, un peu excentrés, proches d'une étroite ruelle. Le marchand était plutôt âgé, petit et trapu. Une moustache entretenue à la perfection ornait son visage rond, et son regard enjoué le rendait plutôt sympathique. Il n'avait aucun client à ce moment, et comptait ses bénéfices. Je restais à une certaine distance, détaillant ce qu'il avait à vendre. Des potions, des parchemins en tout genre, et de grosses sphères de fluides qui ne demandaient qu'à être absorbées. Mon regard s'arrêta sur les magies de l'ombre, et mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Il y avait un parchemin de Soutien des Ténèbres ! Le prix était de 50 yus. Avais-je une chance de maîtriser ce sort ? Et si mon fluide n'était pas assez puissant ? Je pouvais toujours acheter une sphère pour 50 yus de plus... Le Maudit vint à mon secours : (Prends le parchemin. Je t'aiderai à le maîtriser, si besoin est.) J'attrapai donc une poignée de pièces dans ma poche, et fis un pas. Mon hésitation me sauva la vie.

En un éclair, une forme sombre apparut derrière le marchand, et une lame argentée se posa sur sa gorge. De là où j'étais, je parvint à entendre :

« Donne-moi tout ton argent, ou je te tue. »

Le voleur était jeune, seize ou dix-sept ans, tout au plus. Je me voyais à sa place, plusieurs années auparavant. Cette époque était tellement loin pour moi ! Il avait agi en silence, guettant la moindre occasion où le vieillard serait isolé. J'étais apparemment le seul à avoir remarqué l'agression, et j'étais bien embêté. Que faire ? Le marchand tremblait de peur, rangeant son argent dans un sac sous les menaces de l'adolescent. Après ça, il emporterait sûrement les marchandises les plus légères pour les revendre, et cela incluait les parchemins. Revenant sur terre, je daignai entendre les ordres répétés du Maudit dans ma tête :

(Tue-le.)


Levant lentement le bras, je soufflai un mot de pouvoir, déchaînant le Souffle de Thimoros. Le garçon fut violemment projeté en arrière, comme frappé en pleine tête. Rapidement, j'approchai de l'étal. Le vendeur, surpris et apeuré à la fois, me vit plaquer mon argent sur la table, saisir le parchemin, et partir en courant en direction de la ruelle. Ma première erreur, c'était de ne pas avoir tué le voleur. (C'est l'une des rares fois où j'ai désobéi au Maudit. Ça ne m'a attiré que des ennuis, à chaque fois.) La deuxième, ce fut de ne pas remarquer son complice qui était sur mes talons.

> Fuyons dans cette ruelle...

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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 4 Aoû 2010 14:39 
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Sortant de l’auberge, le jeune Fenris s’étira longuement et se mit en marche. Björn avait aussi bien dormit que lui et était d’humeur joueuse. Ça faisait plaisir de voir ses efforts récompensés : Svalnir avait eu tant de mal à faire céder l’aubergiste pour que le loup puisse dormir près de lui dans une chambre… Tout à fait conscient qu’on l’avait prit pour un barbare, Svalnir n’y prestait guère attention.
Il avait du mal à comprendre pourquoi il était mieux vu de monter dans une chambre avec deux prostitués ivres, plutôt qu’avec un fidèle compagnon, plus propre et obéissant que la plupart des chiens de la ville. Le jeune montagnard avait encore beaucoup à apprendre des coutumes des villes, qui lui semblaient bien étranges par moments !

Ces derniers jours avaient été mouvementés et Svalnir était bien décidé à profiter un peu du calme. Il faisait un temps magnifique aujourd’hui, ça tombait bien. L’activité en ville battait son plein.
Il fini par se retrouver au marché de la ville. Ce devait être le lieu le plus peuplé en cette fin de matinée. On y vendait fruits légumes et viandes, étoffes, armes de diverses qualités et même des objets tout à fait inutiles.
Svalnir appréciait de tels rassemblements, inexistants dans les montagnes. Des petites statuettes de bois attirèrent son attention. L’artisanat local était fort sympathique.
Il acheta un fruit qu’il ne connaissait pas à un marchand. Une nectarine, ciel que c’était bon ! Il réussi même à trouver un marchand de flèches, ce qu’il ne s’attendait pas à trouver. Elles étaient de bonne facture et Svalnir commençait à en manquer justement. Il en acheta une bonne vingtaine et se sentait un peu plus lourd maintenant, mais soulagé dans sa fierté de chasseur.


- Bon et si on allait les essayer mon grand ? Hein ? Hein ?

Il était agenouillé près de Björn et lui baladait une flèche au dessus du museau. Tenté, il essayait vainement de l’attraper dans sa gueule et fini par changer de tactique en sautant sur Svalnir. Ils se roulaient par terre et jouaient, en plein marché, si bien qu’un garde de Tulorim ne tarda pas à arriver. Il l’injuria en lui suggérant fortement de quitter les lieux. Alors qu’il s’en allait il fut encore traité de rustre, de sauvageon et même d’homme batardé avec un chien. Que d’originalité dans ses insultes ! Se dit gaiment Svalnir en quittant les commerces.

Il cherchait un endroit ou pouvoir s’entrainer un peu au tir à l’arc, et essayer par la même occasion ses achats. Ne trouvant rien qui corresponde de près ou de loin à une archerie, il se nicha dans une minuscule ruelle infréquentée mais très longue, pratique en ce sens. Elle était étonnamment proche du marché et dans le vide de la ruelle, il entendait les échos des voix commerçants, vantant les mérites de tel ou tel produit.
Il se rendit à l’autre bout de la rue, se terminant en cul-de-sac, et arrangea quelques bouts de bois et posa le noyau de sa nectarine au sommet. Etrange cible de fortune ! C’était assez comique mais c’était un défi aussi amusant qu’intéressant.

Svalnir du passer dix bonnes minutes à faire comprendre à son loup que ce n’était pas un jeu pour lui et qu’il ne devait pas aller chercher le noyau. Il lui fit convoiter une de ses flèches et la tira bien haut, en arc de cercle, pour qu’il aille la chercher et lui rapporte.
Il manqua lamentablement son tir qui lui fit perdre une flèche, figée dans la charpente d’une maison. Il était sûrement moins désolé que Björn qui regardait la flèche en se demandant si l’archer ne se moquait pas de lui. Il était censé aller la chercher là haut ? Jamais !
Svalnir pria pour que les occupants de la maisonnée dorment encore, puis recommença. Il gardait un œil sur la cible tout en conservant une bonne partie de son attention sur l’angle de chute du projectile. Il décocha et la flèche dessina une belle courbe avant de toucher le bois de la construction de Svalnir. Tout se cassa la figure.
Björn lui ramena fièrement la flèche, mais de toute façon Svalnir devait se déplacer pour remettre sa cible improvisée en état. Il retenta plusieurs fois de toucher le noyau mais n’y parvint pas. Il avait peut être visé trop haut ? Ou pas assez.
Il braqua son arc encore davantage vers les toits de la ville et tenta un tir sans trop d’espoir. À sa grande surprise le tir était plus précis que le précédent. Ce n’était pas encore tout à fait ça mais il progressait ! De plus la flèche mettait si longtemps à retomber qu’il avait le temps d’en décocher une autre - sur une cible immobile.
Il ne vit aucune raison de ne pas essayer tout de suite ! Il Tira une flèche en arc de cercle, puis en prépara immédiatement une seconde pour un tir direct. Les deux flèches touchèrent la cible à quelques secondes d’intervalles. Mais pas le noyau puisque de toute façon Björn jouait avec.
Assez fier de sa performance, il se dit qu’il mettrait en pratique cette nouvelle technique dès qu’il pourrait, pour en prouver définitivement l’efficacité.


- Et bien, plus de fougue sac à puce ? Va me chercher ces flèches !
Il fit mine de dégager du pied le loup et ce dernier se leva vigoureusement.

Svalnir avait maintenant envie de se rendre à la bibliothèque mais il ne savait pas si Björn allait être accepté, ni comment il fallait s’y comporter… Il avait peur d’y être encore traité en barbare. Il fallait qu’il apprenne à lire un peu mieux, et qu’il apprenne à écrire aussi. Pour l’instant, ce n’était pas gagné… Mais c’est la volonté qui compte ! Se dit-il vivement. Et il se dirigea
vers la Bibliothèque . . .

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Image Svalnir et son loup Björn, partis à la découverte du monde... Image


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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mar 17 Aoû 2010 13:17 
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Avec le temps, je commençais à connaître la ville, je m'y retrouvais plus ou moins facilement maintenant.

J'arrivais au marché de Tulorim, qui était installé sur une grande place, les emplacements des commerçants étaient placés n'importe comment et je commençais à regretter d'être venu, l'odeur nauséabonde de certains stands et de certains passants me dégoûté. Je gardais en permanence ma main sur ma bourse de cuir beige attachée à ma ceinture. C'est alors que je sortais un objet minuscule à l'intérieur de la bourse. Je le portais à mes lèvres et je soufflais à l'intérieur.

Aduna s'était posée sur mon épaule, elle était magnifique avec son plumage argenté. Mon vêtement était justement renforcé au niveau de l'épaule pour ne pas que les serres de ma chouette me déchirent la peau.

J'avançais en sa compagnie, toujours en gardant une main sur ma bourse, dans laquelle je venais de ranger le sifflet magique. J'avais vus diverses présentoirs qui ne paraissaient pas intéressants jusqu'à ce que je trouve mon bonheur, une magnifique cape, se tenait là devant moi, pendue au présentoir. C'est comme si elle me disait.

"Achète-moi!"

"Combien pour cette cape?"

Le vendeur me souriait agréablement, c'était un humain avec une longue barbe.

"Cela vous fera 50 Yus, mais c'est une cape pour ainsi dire magique, elle dissimule son porteur dans les bois et les montagnes, si vous êtes par exemple en danger cachez-vous derrière et on ne vous remarquera pas"

"D'accord je la prends"

Aduna sifflotait pour me dire que j'avais fais un bon achat, je donnais les 50 Yus au vendeur et enroulais ma cape autour de mon cou, elle était sublime, argentée et nue de motifs.

Je voulais partir mais j'étais curieux de voir la fontaine d'eau potable, ma gourde était à sec, c'était une bonne idée de la remplir. Ainsi je me rapprochais de la source d'eau. Une fois arrivais, je remplissais ma gourde.

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 18 Aoû 2010 00:16 
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(Bon, maintenant, il faut que je trouve un vendeur de bottes !)

Evildyr se faufilait à travers les gens, trop occupés pour le remarquer. Il passa devant un étal de poisson dont l’odeur rivalisait avec celle de ses orteils ("Tout beau tout frais, le poisson des rives de Naora"), une diseuse de bonne aventure assise devant une boule de cristal, les yeux fermés, entrain de raconter ses visions à une homme, qui semblait boire ses parôles ("Je vous assure que votre dame ne sera jamais au courant"), pour enfin arriver près d’un très grand stand, devant lequel des dizaines de personnes étaient agglutinées. Une très grande agitation animait tout le monde. Evildyr essaya de se faufiler entre les gens, qui jurèrent et s’écartèrent sur son passage.

"Pouah ! Mais quelle odeur ! C’est insupportable !"

Après quelques bousculades et quelques pieds écrasés, Evildyr atteignit un étal long d’une dizaine de mètres, sur lequel étaient entreposées toutes sortes de vêtements en cuir, en tissu et en lin. Il vit tout au bout du présentoir, une vingtaine de paires de chaussures. Il s’en approcha et vit une superbe paire de bottes en cuir.

"Combien pour ces bottes ?"

Un homme d’un certain âge baissa les yeux en s’appuyant sur sa canne.

"Tiens donc ! Il est rare de croiser un nain dans ces régions ! Vous semblez bien désorienté ! Que faites-vous ici ? "

Evildyr n’était pas d’humeur à discuter :

"Alors, combien ?"

"Très bien, très bien. Voyons… "

L’homme saisit une botte et commença à l’examiner attentivement.

"Ce sont de très bonnes bottes. Le cuir a été tanné par un grand cordonnier nain. Elles sont donc très résistantes et sont entièrement étanches, autant de l’intérieur que de l’extérieur. Elles doivent bien valoir dans les 150 yus, mais je vous les cède à 50 yus"

"Tu te moques de moi vieil homme. Elles ne valent guère plus de 5 yus. Je sais reconnaître de vraies bottes confectionnées par un nain quand j’en vois !"

Evildyr savait qu’il s’agissait bien de vraies bottes naines, de très bonne qualité, mais s’il voulait survivre en ville, il ne pouvait pas payer ce prix.

"Si tu veux petit homme. Ce sont des bottes très rares, laisse donc la place aux vrais clients !"

Et l’homme se retourna auprès d’une autre cliente.

(Il faut que je trouve un moyen d’acheter ces bottes, sans quoi je dormirai dehors ce soir, et cette ville n’a pas l’air très bien famée ! Sans ma hache, je ne ferai pas long feu !)

Evildyr décida de se rendre sur la terrasse d’une petite gargote aux abords du marché, et commanda une bière locale.

(Je ne peux pas voler ces bottes. Le vendeur me reconnaitrait trop facilement, il se douterait de quelque chose ! Il faudrait que…)

Perdu dans ses pensées, Evildyr observait la place du marché. Soudain, il vit un gamin d’une dizaine d’années, à quelques mètres de lui, la main dans le sac d’une dame qui discutait avec un vendeur. Il en sortit une petite bourse, puis recula lentement et tourna les talons.

Evildyr sauta sur l’occasion. Il se leva, s’approcha du gamin et le saisit par le col :

"Hé, toi ! J’ai vu ce que tu viens de faire !"

"Non m’sieur ! J’ai rien fais !

Evildyr attrapa la bourse qu’il venait de voler.

"Ne t’en fais pas, je ne te dénoncerai pas, et je te rendrai cette bourse, si tu me rends un petit service en retour."

Le gamin regardait Evildyr, la peur se lisait dans ses yeux.

"Tu vois le marchand là-bas ? Si tu m’apportes la paire de botte qu’il vend, je te rendrai l’objet de ton larcin."

L’enfant sembla peser le pour et le contre, puis acquiesça.

"Très bien. Je t’attendrai ici. Fais vite, il fera bientôt nuit !"

Le gosse se retourna et couru en direction du marchand. Après à peine 5 minutes, Evildyr vit le gamin revenir, le sourire aux lèvres, une paire de bottes en cuir dans la main gauche.

"Voilà m’sieur !"

"Merci petit, tiens, et fais attention à toi…"

Evildyr lança la bourse au gamin, qui l’attrapa en vol et détala.

(Voilà une bonne chose de faite. Je ne suis pas très fier de ça, mais au moins, maintenant je suis de nouveau habillé !)

Evildyr enfila ses nouvelles bottes, laissa quelques pièces sur la table pour payer sa bière, et sorti du marché à la recherche d’une auberge où dormir.

(((HRP : Le bottes n'ont pas d'amélioration spécifique. C'est uniquement pour mon histoire. Merci)))


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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 18 Aoû 2010 10:08 
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Je voyais tout le spectacle de là où j'étais. Ce nain c'était quelques choses et il me fallait des compagnons de sa trempe pour ne serait ce que survivre.

"Tu te moques de moi, vieil homme. Elles ne valent guère plus de 5 yus. Je sais reconnaître des vrais bottes confectionnées par un nain quand j'en vois !"

Et en plus il sait reconnaître la véritable valeur des choses.

Il est vrai que nos peuples respectifs avaient eu des rivalités dans le passé, mais pas pour moi, je n'avais pas été élevé comme comme cela.

"Voilà m'sieur !"

(Prêt à tout pour avoir ce que tu veux, ce nain me fait rire)

Je lui courrais après.

"Messire nain, messire nain".

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


Dernière édition par Killak Goddien le Mer 18 Aoû 2010 18:43, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 18 Aoû 2010 11:50 
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Evildyr s’apprêtait à sortir du marché, lorsqu’il entendit une voix masculine le héler derrière lui.

"Messire nain, messire nain"

Evildyr se retourna, sur ses gardes.

Il s’agissait d’un grand elfe blanc, avec de longs cheveux noirs, portant une cape argentée qui reflétaient les dernières lueurs du soleil couchant. Il avait sur l’épaule une grande chouette, dont le plumage, autant argenté que la cape, semblait étinceler.

L’elfe s’arrêta à deux mètres d’Evildyr. Il n’avait pas l’air menaçant, mais plutôt légèrement apeuré de la réaction du nain.

"N’ayez pas peur, je n’éprouve pas la même haine pour votre race que mes congénères. Que puis-je faire pour vous, Messire elfe ?

L'elfe caressa délicatement sa chouette, et commença à parler.


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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 18 Aoû 2010 13:19 
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Je courrais dans la direction du nain et m'arrêtais net devant lui. Il me dit des mots qui me réconfortaient le coeur.

"N'ayez pas peur, je n'éprouve pas la même haine pour votre race que mes congénères. Que puis-je faire pour vous, Messire elfe ?

Je commençais à parler en souriant.

"Bonjour, messire nain, je m'appelle Killak Goddien et je suis comme vous, je n'ai jamais aimé ce racisme qui perturbait l'entente de nos deux peuples. J'ai vu votre petit numéro de tout à l'heure. Il m'a fait bien rire, mais il m'a fait aussi réfléchir".

Je prenais une grande respiration puis repris.

"Vu la manière dont vous avez agi tout à l'heure, je pense que vous êtes en difficulté, vous n'aviez pas de bottes et vous n'avez pas de hache et je n'ai jamais vu un nain sans une arme ou une pioche. Je vous propose mon aide".


Disais-je en souriant, j'avais tellement envie d'avoir un compagnon hormis Aduna et ce nain semblait être le compagnon idéal.

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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 18 Aoû 2010 16:19 
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"Enchanté, Messire Killak Goddien. Je me nomme Evildyr. En effet, j’ai été dupé par un magicien qui s’est joué de moi, qui m’a dépouillé et laissé pour mort à quelques lieues d’ici !"

(Cet elfe a l’air plutôt amical, mais je ne connais pas les gens de cette région. Il faut que je reste sur mes gardes)

"Je vous remercie pour votre aide. Il commence de se faire tard, et il faut que je réfléchisse aux derniers événements qui me sont arrivés aujourd’hui. Je vous propose que nous nous retrouvions demain à l’aube, à l’auberge de la ville, et nous discuterons de tout ceci dans un lieu plus tranquille que ce marché. Cela vous convient-il ?"

(Je ne peux pas prendre le risque que cet elfe m’attire dans un traquenard. Je n’ai aucun moyen de me défendre, et avec la nuit qui commence de tomber, il faut absolument que je rentre à l’auberge rapidement !)

L'elfe sembla réfléchir quelques instants avant de répondre...


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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 18 Aoû 2010 16:46 
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Le nain semblait méfiant, c'était on ne peut plus normal.

"Je vous remercie pour votre aide. Il commence à se faire tard et il faut que je réfléchisse aux derniers événements qui me sont arrivés aujourd'hui. Je vous propose que nous nous retrouvions demain à l'aube, à l'auberge de la ville et nous discuterons de tout ceci dans un lieu plus tranquille que ce marché. Cela vous convient-il ?"

(Tiens donc, une auberge, je vais lui faire une autre proposition).

"Mais je dois me rendre justement dans une auberge charmante, L'auberge du Pied Levé, nous pourrions discuter autour d'une bonne bière".

Je souriais à mon interlocuteur.

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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 18 Aoû 2010 17:20 
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"Mais je dois me rendre justement dans une auberge charmante, L'auberge du Pied Levé, nous pourrions discuter autour d'une bonne bière". répondit l'elfe, un sourire apaisant sur le visage.

(Apparemment, cet elfe ne semble pas me vouloir de mal, mais je ne peux pas prendre le risque de me rendre avec lui à cette auberge, peut-être des amis à lui m'attendent en chemin pour me tendre une embuscade.)

"Très bien, messire elfe. J'ai encore quelques petites choses à faire en ville. Retrouvons-nous à une table dans cette auberge ce soir."

Killak acquiesça. Evildyr tourna les talons et sortit rapidement du marché. Après quelques secondes, il se retourna. L'elfe n'avait pas tenté de le suivre.

(Cet elfe est bien aimable, et il ne semble pas avoir essayé de me suivre. Maintenant, il ne reste plus qu'à trouver l'auberge du Pied Levé...)

Evildyr se lança dans le dédale des ruelles de Tulorim.


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Dernière édition par Evildyr le Sam 21 Aoû 2010 22:06, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 18 Aoû 2010 17:27 
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J'avais répondus positivement, en espérant que ce n'était pas une excuse pour s'esquiver. Je n'avais plus rienà faire ici. J'avais acheté une belle cape elfique qui m'avait coûté un os et pas une simple phalange,...

Je n'avais plus rien à faire sur ce marché et Evildyr avait on ne peut plus raison, il commençait à se faire tard, je me rendais donc à l'auberge. J'avais d'ailleurs repéré un raccourci, qui passait par la place.

>>>>>Suite L'auberge du Pied Levé

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


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 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 04:21 
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Inscription: Ven 4 Juin 2010 00:00
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Après avoir menée Alistair et flâner au port, je me retrouvais seule. Bien vite, je commençais à avoir les crocs. Les gargouillements que mon ventre vide produisait en faisaient une source sûre. Retourner au marché de sitôt était un risque, mais j'étais prête à le prendre. Je marchais furtivement entre les commerces, faisant semblant de m’intéresser aux articles qui y étaient vendus. En réalité, j'étais à l’affut de tout ce qui était comestible et qui pouvait être chapardé sans que l'on le remarque. Je passais devant un vendeur d'armes, un autre d'armures, encore un autre de trucs inutile pour finalement tomber sur ce quoi je voulais. Là, à plusieurs pas, ce trouvait in commerce de fruits et légumes. Autour de moi, la foule était toujours aussi nombreuse qu'à l'ordinaire, ça me facilitais grandement la tâche. Il était plus aisé de passer inaperçue dans une assemblée nombreuse.

Je m'avançais donc le plus normalement possible vers ce petit étalage. Le propriétaire était un petit vieillard presque chauve qui ne semblait ne plus disposer de toute sa vue. Il était une cible parfaite pour mon petit larcin. Escroquer des petits vieux mal voyant n'était pas une chose que je trouvais très glorieuse. J'avais presque honte de voler comme ça le gagne-pain d'un vieillard, mais c'était indispensable pour faire taire mon estomac qui continuait d'émettre des grognements plaintifs. Faisant mine de m'intéresser, je passai devant l'étalage d'un pas plus lent. Après m'être assurée que personne ne me portait attention, je tendis la main vers l'objet de ma convoitise. Mes doigts saisirent le fruit qui de loin m’avait paru savoureux. Je m’empressai de dissimuler la pomme fraiche, mon cœur se mit à battre rapidement. Le vendeur s'était retourné vers moi. Des craintes s'étaient installées dans mon esprit, et s’il n'était pas si non voyant que ça? Et s’il m'avait vu prendre ce fruit? Elles se dissipèrent aussitôt, il parlait avec une dame légèrement trop enrobée qui était apparu derrière moi. J'étais trop concentrée sur mes actions que je ne l'avais même pas remarquée. Elle avait beau avoir un surplus de poids, elle au moins payait ses achats. Je m'éloignai du commerce en me consolant, cette soustraction de l'inventaire du petit vieux n'allait paraître aux yeux de personne et j'avais enfin un truc à me mettre sous la dent.

Je commençai à entamer ma pomme, comme je l'avais supposée, ce fruit était délicieux. En quelques bouchées, il n'en resta que le cœur. Je le jetai à terre pour m'en débarrasser. Bien que savoureuse, la pomme n'avait pas mis fin un terme à ma faim. Mon estomac grognait toujours, plus faiblement, mais toujours. Je devais trouver autre chose pour me rassasier. Je marchai encore un peu, regardant les alentours, cherchant une autre boutique à cambrioler.

Mes recherches s'avérèrent fructueuses, rapidement je repérais une boulangerie où les pâtisseries étaient exposées à l'extérieur. Mon jour de chance, car j'étais aussi à l'extérieur. Je m’approchai furtivement, je tentais la même technique que pour la pomme. Tout allait bien, le boulanger était à l'intérieur, occupé à ses fourneaux et aucun client ne me prêtait attention. L'odeur du pain embaumait l'endroit, ça sentait bon. J'étais confiante de ma réussite, j'étirais mon bras pour prendre un bout de pain, malheureusement comme j'étais proie à une maladresse sélective, l'un de mes pieds butta le coin du présentoir. Ce que j'essayais de faire se fit évident aux yeux de tous et le bout de pain glissa de mes doigts. J’étouffai une mauvaise parole frustrée de cette bévue. L'un des clients mécontent de mes intentions et de ma gaucherie ne se fit pas prier pour appeler la garde. Le boulanger délaissa ses fourneaux et sortit de son établissement dérangé par le bruit que quelqu'un le volait. Grand et costaux, il imposait le respect et personne n'osait partir sans payer ses pâtisseries. Cependant, j'avais d'avantage la frousse de son rouleau à pâte que de sa personne. Je le vit me regarder et faire signe à quelqu'un. Je ne pris pas le temps de regarder de qui il s'agissait, si c'était la garde, j'étais fichue. Je détalais aussitôt, je n'avais pas envie de finir en prison. Ce n'était définitivement pas un endroit pour moi.

Toujours en courant, je me risquai à regarder derrière moi pour voir si on était à mes trousses. Effectivement, on l'était. L'assistant du boulanger avait retiré son tablier et courait après moi. Je ne l'avais pas vue à la boulangerie, mais il était là en train de servir client. Plus mince et plus en forme que son mentor, sa corpulence n'avait pas encore commencée à accumuler les années de pâtisseries englouties. Il avait réagi avec vitesse se lançant à ma suite sous l'ordre silencieuse de son maitre. Le danger quand on regarde derrière soi en courant, c'est que l'on ne voit en avant. Comme si j'avais été un oiseau qui fonçait dans une vitre, je percutai un homme. Lui resta de marbre à l'impact, moi par contre, j'étais par terre. Surprise par le choc, je restai figée. J'aurais voulu m'excuser, après tout c'était moi qui lui avais rentrée dedans. Le bloc de ciment me lança un regard avant de poursuivre sa route sans même daigner m'aider à me relever. Quelle galanterie! Les gens n'avaient plus de savoir vivre ou quoi?! Bon, je n'étais pas un exemple, mais quand même. Rester au sol n'était pas une bonne idée, l'apprenti était toujours à mes trousses et cette altercation m'avais fait perdre de l'avance. Je me relevais et fila tout droit devant moi, en faisant attention aux passants cette fois-ci. L'adrénaline m'aidait à me déplacer rapidement au travers de la foule sans bousculer personne. Une chance que dans une situation comme celle-là elle faisait surface, sinon, le bleu m'aurait déjà rattrapé.

J’arrivais à un croisement. Où aller? Je tournais la tête de tous les côtés comme si j'avais le temps d'analyser chaque possibilité de sortie. Je n'avais plus de temps à perdre à penser où aller. Je me précipitai vers la gauche.

Les habitations

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