L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 12 Aoû 2010 15:34 
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Araksis sortait de la riche maison d'Aristif lorsqu'une petite fée vint bourdonner dans ses oreilles. Croyant d'abord avoir affaire à un quelconque insecte Araksis chassa l'indésirable d'un revers de main avant de se rendre compte de sa méprise.

Eh bin, qu'es-ce tu fou la clochette ? Va virevolter ailleurs.

La fée, imperturbable, délivra son message, Araksis ne s'attendait pas a une réponse aussi rapide.

Tien, tien, j'ai gagné ... quelle surprise, merci clochette !

Araksis se dirigea vers la zone d'embarcation.

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Araksis Fareiss : J'ai deux haches. Une pour me battre et une pour ... bin pour me battre aussi.

Actuellement Araksis est en route


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 12 Aoû 2010 22:57 
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Il faut croire que les tendances nomades de son peuple commençaient à ressurgir. Svalnir, fatigué de Tulorim et de ses environs, cherchait un moyen de briser son ennui en regardant Björn mâcher un beau morceau de bœuf.

- Vas-y mollo… Tu n’en auras peut être pas demain petit gars.

Le loup semblait s’amuser à déchiqueter la viande, mais en fait il s’ennuyait tout autant. Il fit comprendre à Svalnir en jetant le morceau plusieurs fois pour aller le rechercher, qu’il voulait chasser. Il voulait de l’action !

- Je sais… Bientôt. Moi aussi je suis lassé de cet endroit. C’est grand mais… Vide à la fois. Vide de relations, vide d’échanges autres que commerciaux. Ce n’est pas la ville que je pensais. Sa réputation est usurpée. Bon… Je vais aller voir les écuries, je voudrais prendre un cheval, nous serions plus libre de nos mouvements. Ça te ferrais les pattes de courir après un cheval hein ?

Le loup détourna la tête, boudeur, et fit semblant de s’intéresser aux passants. Il regarda longuement un nain tatoué à la coiffure étrange qui s’éloignait.
Svalnir se leva, laissant vacant le petit espace dans lequel il avait dormit. Une simple toile tendue par deux piquets de bois, utilisés par les commerçants le jour du marché, mais abri de prédilection pour qui vie dans la rue. Bien qu’il ai profité de l’hospitalité du village de Melwasul parce qu’il leur avait rendu service, « Tulorim la grande » se montrait beaucoup moins avenante. Ici il fallait payer pour tout et Svalnir était pauvre.
Il pensait cela car il considérait une affiche étrange, aux couleurs éclatantes. Un effort de lecture lui fit comprendre qu’elle laissait miroiter une croisière aérienne... Ce genre de divertissement pour nobliaux n’intéressait guère un « sauvage » comme Svalnir.


-Trop pauvre pour ce genre de choses ! Je suis sûr qu’ils n’acceptent pas les animaux en plus. Aller, on y va.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 12 Aoû 2010 23:05 
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Message d’Introduction à la Quête 21 : Svalnir.


Contre toute attente, sitôt as-tu le dos tourné qu’une petite voix t’interpelle, juste derrière toi.

« Hep, vous, avec le loup ! »

Il s’agit d’une petite fée mignonne qui volète jusqu’à toi, sans trop s’approcher tout de même, en jetant des regards anxieux vers ton animal de compagnie.

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« Vous êtes bien Svalnir Ülfering, n’est-ce pas ? Vous avez été sélectionné pour participer à la grande Croisière organisée par la Compagnie Air Gris. Voici votre billet gagnant ! »

Elle jette un regard de travers vers Björn, grimace momentanément, puis hausse ses petites épaules.

« Bah, ils vous autoriseront bien à le prendre avec, il n’a pas l’air bien méchant. »

Et aussitôt, elle te tend le billet et s’envole à tire d’ailes vers d’autres cieux…


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 12 Aoû 2010 23:28 
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Svalnir considérait le petit être volant avec beaucoup de curiosité et une pointe d’amusement. Il n’avait jamais vu ce genre de créatures. Björn ne montrait pas les crocs, il semblait fasciner par cette chose volante, ça lui donnait envie de jouer. Dans l’immédiat le rôdeur aurait eu envie de demander « vous êtes quoi au juste ? » mais son attention se déplaça bien vite sur cette croisière, véritable objet de la discussion…

- Vous voulez dire qu’au moment ou je regarde l’affiche, on me dit que je suis sélectionné ? Ça me parait gros mais… Oh… Bon. Pourquoi pas. On s’ennuie à mourir ici. J’ai des difficultés à lire, euh… Vous pouvez me lire ça ? Je dois aller à un embarcadère c’est ça ? Vous pouvez m’en indiquer la direction ?

Mais elle ne l’entendit visiblement pas. Elle s’envola dans le ciel, plus haut que Svalnir n’avait jamais vu voler aucun oiseau… Il entreprit donc de se rendre à l’embarcadère, et à force de demandes aux citoyens et de patience, il fini par en trouver la direction. A chercher ainsi un lieu qu’il ne connaissait pas dans une ville dont il croyait avoir tout vu, son ennui commençait à s’effacer. Mais il ne pensait pas que ça serait à ce point.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 13 Aoû 2010 07:47 
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À la zone d’embarcation, un Aynore t’attend, avec son pilote sindel. À ton arrivée, il te souhaite la bienvenue et t’annonce qu’il t’embarque pour Kendra Kâr, où l’Aynore de la croisière est situé. Le voyage est court et se passe sans encombre… Et bien vite, vous arriver sur la zone d’embarcation de Kendra Kâr, peuplée d’une foule pressée autour d’un majestueux aynore.

[HRP : Ce voyage n’est pas une partie très importante en soi de la quête, raison pour laquelle il est un peu expédié. Pour ton prochain post, tu peux choisir entre poster ici ton départ, ou directement tout poster d’un coup dans ce sujet. Bienvenue dans la quête !]

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 15 Aoû 2010 22:49 
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Et voilà, j'étais à nouveau dans les ruelles malodorantes et non rassurantes de Turorim.
J'étais sur mes gardes en permanence, plus question de refaire la même erreur qu'a l'arène. Là je vis l'horreur, l'horreur des ruelles, des cadavres, des pauvres, j'avais l'occasion de fouiller les poches des morts mais, il n'en avait pas.

(C'est désespérant, j'aime de moins cette ville et je suppose que sa ne vas pas s'arranger dans les autres)

Je marchais encore et vis quelque chose de plus honteux encore, deux jeune gens, d'as peine dix ans, frappé un mendiant.

"Tu vas nous donner tes Yus"

"C'est notre endroit barre toi"


Je dégainais mon arc et y mis une flèche.

"Hé, fichez-lui la paix d'accord et rendez-lui son argent"


Je disais cela en visant bien l'un des deux.
Les deux enfants s'enfuyaient et moi j'allais prêt du pauvre homme. En rangeant mon arc et ma flèche et en me remémorant que je n'avais pas récupéré les flèches sur le cadavre de l'orque. Je vis l'homme, il était mort, les enfants l'avaient ruaient de coup jusqu'à la mort.

(Quelle vie, je préfère encore partir à l'aventure et mourir au combat que comme sa).

Je m'abaissais pour lui fermé les yeux et pris le peu de Yus qu'il avait dans son petit pot. Je marchais encore pour rencontrer un autre mendiant, je lui dit de s'acheter à manger avec les Yus que j'avais prit au pauvre homme mort.
Ensuite je partais, je n'avais plus envie de voir cela.



>>>>>Suite Les bains publics

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 16 Aoû 2010 12:02 
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Après avoir endossé le plastron de la milice Tulorienne, Sinthelwë suivit son groupe jusqu'à la place du marché. C'était l'aube, mais les rues étaient aussi lugubres qu'en pleine nuit. Presque désertes, les seules personnes qu'ils croisaient marchaient d'un pas rapide et décidé, la tête baissée pour éviter de croiser les regards d'éventuels querelleurs.
Le groupe était lui-même particulièrement silencieux, comme s'il craignait une embuscade. Au bout de quelques pas, il avisa une inscription gravée sur les murs sales : "A mort la milice!", et sur un pavé proche, une flaque sombre qui ressemblait à s'y méprendre à du sang.
Oppressé par cette ambiance hostile, Sinthelwë ne fut pas mécontent d'arriver au marché, où régnait une activité un peu plus chaleureuse. Les commerçants étaient toutefois habitués au vol, cela se remarquait aux regards suspicieux qu'ils lançaient entre deux sourires, et à la présence d'un garde personnel silencieux à côté des plus gros étalages.

Le petit groupe de milicien, composé de quatre Kendrans, un Hinïon et de lui même, se sépara et mit en place le piège qu'ils avaient imaginé. Telle une toile, ils s'étendirent dans toutes les directions, contrôlant tous les accès, à partir de petits replis sombres d'où ils pourraient jaillir par surprise. Puis l'un deux, l'Hinïon, se dirigea vers le marchand d'étoffes et lui donna plusieurs pièces, en lui demandant de faire l'appât, et en le rassurant, puisque de toute façon toute la milice le garderait particulièrement à l'oeil. Le marchand n'était visiblement pas enchanté par l'idée, mais il n'osait pas vraiment s'opposer à l'autorité, et puis quelque part il était heureux d'aider à attraper ces deux maudits voleurs qui sévissaient depuis quelques jours. Il accepta.

Puis, ils patientèrent.

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Sinthelwë, elfe gris guerrier


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 17 Aoû 2010 23:52 
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(Je viens de me réveiller à une centaine de mètres de la porte d’entrée de la ville, sans mes bottes, sans ma hache. tant que je reste ici, je n’aurais certainement pas besoin d’arme, mais si je veux pouvoir dormir sous un toit ce soir, il faut absolument que je trouve des bottes. L’odeur ne me dérange pas, mais je sais que les humains ont quelques problèmes avec le fumet de nos petons. Si je ne veux pas être mis à la porte, il faut que je trouve un marchand !)

Evildyr marchait dans la ruelle, qui était par des habitations légèrement décrépies. Le nain croisa quelques hommes, qui firent mine de ne pas le voir. Mais une fois passé à côté, la plupart se retournaient. Il n’est pas commode de croiser un nain si loin de ses montagnes, et qui plus est, sans bottes !

"Maman, maman, regarde ! Un drôle de petit homme !" dit un enfant en montrant Evildyr du doigt.

"Ne t’en approche pas, il n’a pas l’air gentil ! En plus, cette puanteur semble venir de ses pieds !" répondit la mère en attrapant la main de son fils.

Evildyr ne se retourna pas.

(Il faut absolument que je trouve un marchand !)

A force de se balader dans la ville, Evildyr finit par trouver le marché. Un grand brouhaha s’en dégageait. Les gens marchandaient, les marchands ventaient les pouvoirs de telle ou telle potion.

(Enfin ! Ici, je devrais trouver mon bonheur !)

(((Petite remarque HRP : C'est mon premier poste. Si jamais je fais quelque chose de faux, n'hésitez pas à me faire une remarque)))


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Dernière édition par Evildyr le Jeu 19 Aoû 2010 11:34, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 18 Aoû 2010 18:38 
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Citation:
Image Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture.


De retour dans les ruelles, Evildyr, à la recherche d’une auberge, songeait à ce qu’il lui était arrivé.

(Aggir s’est moqué de moi. Je lui ai fait confiance, et il m’a exploité ! C’était son plan depuis le début. Il faudrait que je le retrouve, j’aimerais bien m’expliquer avec lui. Mais avant tout, il faut que je me retrouve une hache, ainsi qu’un équipement de bonne qualité. Je l’ai vu plusieurs fois s’entraîner, c’est un sorcier très habile. Je ne suis pas de taille pour le moment ! Peut-être que l’elfe que je viens de rencontrer pourra m’indiquer un endroit où je pourrai acheter tout ça…)

Evildyr aperçu une bâtisse dans la rue parallèle, à une trentaine de mètre de là, avec un panneau en bois sur lequel il était écrit Auberge du Pied Levé. Une petite ruelle sombre mais déserte permettait de la rejoindre. Il commençait à se faire tard, il était plus que temps de trouver un gite pour la nuit, et il s’agissait de l’endroit où Killak devait le retrouver.

(Parfait !).

Il s’engagea dans la ruelle, toujours en pensant à Aggir. Soudain, Un homme ivre, qui ressemblait à un marin, sortit d’une porte sur la gauche. Légèrement déboussolé, l’homme tituba légèrement avant de poser ses yeux sur Evildyr.

"Tiens donc. Qu’est-ce qu’un… un petit homme comme vous f-fait dans les ruelles à ce-cette heure ?"

Cela ne présageait rien de bon.

"Ecarte-toi de mon chemin." Dit Evildyr d’un ton grave.

(Il faut que je joue les durs. Peut-être me laissera-t-il passer sans encombres)

"E-écoute étranger, ne me ch-cherche pas des crasses." Dit le marin en sortant une petite épée de son fourreau. "Tu n’as qu-que deux ma-manières de sortir de ce-cette ruelle : sans ton or ; ou mort et sans ton or. A t-toi de choisir !"

(C’est ce que je craignais ! Heureusement, il est ivre, j’ai donc une chance, mais il faut que je le désarme !)

Evildyr attrapa sa petite bourse accrochée à sa ceinture, et la montra à l’homme.

"T-tu as fait le b-bon choix ! D-donne-la-moi maint-tenant"

Sans prévenir, Evildyr la lança avec force au dessus de l’homme. Ce dernier, surpris, leva les deux mains et sauta pour attraper la petite sacoche. Evildyr en profita pour courir en direction du marin. Arrivé à un mètre de lui, il plongea la tête la première. Lorsque son crane toucha l’estomac du souillon, il entendit un bruit d’os qui se brisaient.

L’homme fut éjecté en arrière. Il tomba sur les fesses, essaya de se retenir avec les mains, mais, prit dans son élan, bascula en arrière et heurta le mur de sa tête.

Le choc lui fit lâcher son épée, qui tomba et glissa sur quelques mètres. La bourse, quant à elle, tomba dans un léger bruissement de tissu sur le sol. L’homme se releva, assommé, titubant. Il se frotta la tête, reprenant gentiment ses esprits.

"Tu veux donc la jouer comme ça. Grave erreur, petit homme. La dernière de ta vie."

Soudain, l’homme se lança en avant, et donna un coup de poing sur l'arcade gauche de Evildyr, qui n’eut pas le temps de l’éviter.

Evildyr tituba, légèrement sonné. Il ne vit pas le deuxième coup arriver depuis la droite. Lorsque le poing toucha sa mâchoire, il sentit ses dents frémir sous la puissance du coup.

Il sentit un gout de sang désagréable dans sa bouche. Il cracha, s’essuya les lèvres, et fit face à son adversaire. Ce dernier s’était retourné pour ramasser sa lame.

(Je ne fais pas le poids ! Il faut absolument que je l’arrête !)

Evildyr courut dans la direction de l’homme au moment où il se relevait, l'épée dans la main. Avec force, Evildyr plaqua ses mains dans le dos de son agresseur et poussa de toutes ses forces. L’homme, qui n’était pas entièrement relevé, bascula en avant, la tête la première. Il essaya de reprendre son équilibre, en vain. Son front heurta violemment le mur en brique. Du sang gicla, Et le bruit fracassant d’un crane qui vole en éclats sonna dans les oreilles de Evildyr.

Le cadavre de l’homme s’écrasa à son tour contre le mur, puis tomba sur le côté. Evildyr regarda avec effroi le corps sans vie du marin, le nez cassé, le front en lambeaux, le sang dégoulinant de partout, les yeux exorbités fixant le vide. La tête était penchée sur le côté. On pouvait voir dans son cou d’étranges bosses, indiquant que l’homme s’était rompu les cervicales au contact du mur.

(Ho non, je ne voulais pas… Je l’ai… Mon Dieu…)

Evildyr s’approcha de l’homme et lui ferma les yeux.

"Pardonne-moi…"

Il remarqua que l'arme était toujours tenu par la main sans vie de l’homme. Evildyr hésita, puis la ramassa. Il ramassa également le fourreau, qu’il accrocha à sa ceinture, et y rangea la lame brillante.

(Je ne suis pas fier de ce que je viens de faire, mais cette ville est dangereuse, j'ai eu de la chance cette fois-ci, mais je n'en aurai peut-être pas autant la prochaine. Il me faut une arme.)

Evildyr se releva, recula et contempla le cadavre de l’homme.

(La nuit tombe. Les gens qui passeront penseront qu’il s’agit d'un souillon qui dort. Ils ne remarqueront les traces de sang sur le mur que demain.)

Evildyr toucha son arcade blessée. Elle était douloureuse, saignait légèrement, mais ne semblait pas cassée. (Tant mieux !). Il se toucha également la lèvre, qui avait commencé de gonfler.

(Une égratignure. Demain, elle aura cicatrisé.)

Evildyr s’approcha de la sortie de la ruelle, en face de l’auberge. Il regarda des deux côtés.

(Personne ne nous a entendus.)

Il sortit de la ruelle et entra rapidement dans l’auberge…


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Dernière édition par Evildyr le Mar 24 Aoû 2010 14:37, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 20 Aoû 2010 16:07 
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Je fouettais de plus en plus les chevaux, je voulais sortir de Tulorim rapidement, loin de cette ville immonde, sans sens moral. Je me retournais de temps en temps pour voir la jeune fille, elle était recouverte du sang de sa victime, je regardais la route et bifurquais de justesse à droite, évitant ainsi une dizaine de barils et trois personnes, je ne savais pas vraiment ou aller. J'essayais d'aller tout droit, mais ce n'était pas facile car, les ruelles zigzaguaient, je jetai un dernier regard à l'inconnue. La pauvre, je me demandais ce que pouvaient pousser les gens à vouloir du mal à quelqu'un. Je l'avais fait moi même mais, ils l'avaient cherchés.
Je ne m'arrêtais toujours pas même lorsque les gardes de la milice me l'ordonnait, ce qui importé c'était la sécurité de l'inconnue.
Je m'arrêtais une demi heure plus tard après avoir quitté les portes de la ville.

>>>>Suite les terres autour de Tulorim

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 17:03 
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Elle était sombre. Cette grande étendue de terres mouvantes. Elle était sombre. Oui, très sombre. Presque plus sombre qu'en haut. J'étais arrivée ici depuis quelques temps déjà. La journée était bien avancée. Qu'allais-je faire ? Que cherchais-je ? J'avais fui, mais pour trouver quoi ? J'étais partie à l'aventure. J'étais partie découvrir. Je cherchais si, en ce monde, il y avait des êtres capables de confiance. J'étais à la limite d'une ville, à la surface. J'étais dans un nouveau monde. J'étais dans une ville dont les habitants étaient d'ignobles personnages. Violents pour certains, impitoyables pour d'autres. Ils avaient accusé un elfe, parce qu'il était elfe. Je n'étais pas spécialiste en meurtre, mais je savais que personne ne s'arracherait ses propres yeux.

Un homme. Il se tenait là, courbé, appuyé entre deux masses sombres un peu brillantes. Sa silhouette était difficile à cerner. Je m'approchai. Je voyais, sous un capuchon sombre, des taches à peine plus claires. Des tâches de lumière obscure à l'aspect effrayant. Ces tâches elles-mêmes étaient salies de ténèbres plus profondes. J'avais un être entre clair et sombre devant moi. Je distinguais maintenant des pointes sombres sortant du haut de son front, sous son capuchon. Mais ce qui attira rapidement mon œil furent ces deux cercles noirs au milieu de son visage. Ses yeux. Ou plutôt là où un jour furent placés ses yeux. Il avait vu, il ne voit plus, il ne peut plus. Ces ronds sombres, au milieu de ces tâches éclairées mais pas vraiment plus claires, ajoutés à la masse obscure sous cette tête effrayante qui devait être son corps, ou un rocher, je ne savais, offrait un effet de terrifiant cadavre parlant. Oui, il venait de parler. Je savais qui il était. Et lui me demandais si j'étais … moi. Déjà il avait reconnu mon sexe. Devais-je en être flattée ? Devais-je en être outrée ? Devais-je l'ignorer ? C'était un Shaakt. Comme ceux qui sans gêne me frappaient, alors que je ne voyais rien. Allait-il m'attaquer si je lui répondais ? Devais-je répondre ? Et que devrais-je répondre ? Il était là. Il attendait. Peut-être pensait-il avoir parlé dans le vide. Devais-je attendre ? Combien de temps ? Que devais-je faire ? J'avais le regard fixe. Je me concentrais sur le moindre mouvement, prête à réagir. Peut-être allait-il m'attaquer sans prévenir. Y avait-il une chance que ça arrive ? Il sortait du procès. Il avait dû être innocenté.

C'est là que j'aperçus un mouvement. Discret. Je bondis sur mes deux jambes, alarmée. C'était un homme qui s'éloignait. Mon œil avait été attiré par les reflets de son vêtement. Une lumière peu puissante, mais qui capta mon attention au point de me faire sauter sur mes pieds et me mettre en alerte. J'étais prête à riposter une éventuelle attaque, à encaisser un coup, comme l'habitude m'avait pris avant de découvrir ce plafond lointain. Mais rien ne vint. Je ne bougeai pas pour autant. Mieux valait parer une attaque imprévue à cause d'un excès de réflexe que se prendre un coup non attendu à cause d'une erreur de jugement. Les tarés devaient rester terrés, m'avait-on dit. Et moi je dis que les préparés doivent rester prêts à parer. Un dogme simple. Mais à ne transgresser sous aucun prétexte ! Je m'étais déjà faite avoir une fois. Je ne tomberai pas deux fois dans le même piège. Un mauvais coup peut en cacher un autre. Si je ne parais pas l'homme brillant, je parais le Shaakt mort-vivant. Les attaques pouvaient venir de n'importe où. Les endroits sûrs n'existaient pas. Lorsqu'on pensait être à l'abri et qu'on baissait sa garde, on avais une grosse surprise. Même une chauve souris pouvait se révéler être un prédateur quand on ne la voyait pas. Elle non plus ne voyait pas, mais elle savait ce qu'il y avait autour d'elle. Ce que j'aurais donné pour avoir ce don ! Voir sans voir. Repérer sans regarder. Viser sans yeux. J'aurais donné n'importe quoi si quelqu'un pouvait m'offrir cette capacité. Mais quand on avait la vue, on ne pouvait pas avoir ce sens de la chauve-souris. Peut-être m'aurait-il fallu me priver de mes yeux. Mais je n'aurais jamais risqué une expérience dont je ne n'était pas sûre du résultat. Et quand je voyais cette face macabre qui se trouvait devant moi, je ne pouvais que me dire que le résultat n'aurait pas été heureux.

Cette créature souffrait. Je devinais qu'il se retenait de râler pour écouter. Il attendait une réponse. Une réponse à sa question. Était-ce moi ?

"Oui, c'est moi." dis-je le ton lointain, toujours en alerte.

Qui d'autre aurais-je pu être que moi ?

_________________

Gepsy, téméraire et courageux
Gepsy, parano et suspicieux
Gepsy, fainéant et bienheureux


Dernière édition par Gepsy Feorlin le Jeu 26 Aoû 2010 22:20, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 21:21 
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Je libérai mes cheveux, puis me pinçai les joues pour qu'elles aient un peu plus de couleur. Je n'étais pas dans le meilleur état, après avoir passé trois foutues nuits à chercher ce type, et je devais avoir le teint blafard. Et quand une sorcière tout droit sortie d'un cimetière s'approche de vous, vous avez plus envie de la mettre six pieds sous terre que dans votre lit, non?

Je m'approchai de lui, évitant une flaque de boue dans laquelle j'aurais pu me noyer. Il était grand, plutôt baraqué et chauve. Quelques boucles d'oreille pendaient de ses oreilles et de son nez dans une démonstration de virilité qui me faisait plus penser à du bétail. Dieux que j'aime ce genre de types... Enfin l'employeur paye bien, et puis retirer un sale type de la circulation c'est un peu aider son prochain, et j'étais quelqu'un de profondément altruiste...

Il ne mit pas longtemps à ranger la bourse nouvellement dérobée et à poser son regard vitreux sur moi. Ou plutôt sur ma poitrine, comme tout bon gros lard qui se respecte.

« Salut ma belle... Tu cherche de la compagnie?
-Oh oui, mais de la compagnie musclée, et dans un coin tranquille... Tu peux me trouver ça?
-T'as frappé à la bonne porte ma p'tite.
-Y'a de quoi boire? Quand je suis bourrée, je suis électrique à la couche.
-Ouais, par là, suis moi la coquette... »

Jouez les idiotes nymphomanes et les mecs tombent dans le panneau la tête la première. En y pensant, il ne m'est jamais arrivé de tomber sur un gus suffisamment intelligent pour pas se faire avoir. Soit je suis très forte, soit il faudra vraiment changer de fréquentations...

***

« Alors ce petit nid d'amour, ça te va?
-Parfait mon beau... » buffle finassai-je dans ma tête. Quand il eut la tête tournée, je versai un peu de cette charmante herbe dans sa mixture infâme qu'il appelait vin. Une piquette que même un soldat ne voudrait pas. L'ironie me percuta un instant, et le poison que je rajoutai n'allait au final pas rendre le vin plus toxique qu'il ne l'était déjà...

Monsieur but, et je le laissai me peloter un peu, cachant mon dégoût. Je l'éloignai un peu, lui demandant de se déshabiller et de me montrer son arme à deux mains. Il mit un temps à comprendre puis plein de libido se défrusqua. Assez malhabilement il faut dire, son esprit commençant à s'embrumer. Il s'avança alors, le pantalon aux chevilles, avant de se vautrer lamentablement.

Quelle était ma mission déjà... Ah oui, lui trancher la gorge, simplement. Pas un travail pour une mageresse de mon talent, mais il fallait bien payer ces maudits fluides. Et puis une lame ne laissait pas de trace de magie, et on ne penserait pas à la jeune femme frêle qu'il avait ramenée.

Je le retournai, alors qu'il commençait à se vomir dessus. Bon appétit bien sûr. Je pris la lame à sa ceinture, ne sachant toujours pas me servir de ces choses là. « C'est comme couper une poire Isulka, rien de plus. » Heureusement que je ne coupais pas mes poires comme ça, je n'en mangerais pas souvent. La dague c'était en effet tellement enfoncé dans la gorge que le sang se mit à faire des bulles, alors que le porcinet essayait de vociférer. Allez savoir pourquoi ça fait ça... Je pris finalement son épée, posée un peu plus loin, et sacrément lourde. « Comme ça on croira à un règlement de compte... » . Le coup fit un ploc sinistre en s'enfonçant dans sa grosse bedaine, puis un flup bizarre tandis que je retirai l'arme.

Voilà, vite fait mal fait, un vrai travail d'homme. Allons, déguerpissons!


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 21:42 
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Mon plan avait presque fonctionné. J'avais juste oublié qu'un agresseur ne lui aurait probablement pas perforé la bidoche avec sa propre épée. Or c'est ce que j'avais fait, et quand les comparses de monsieur le mort trouvèrent mon méfait, il ne leur fallut pas toute la nuit pour comprendre que c'était la donzelle que le boss avait ramené la coupable. Et depuis il ne m'avaient pas lâchée. En plus ce n'est pas comme si j'étais d'ailleurs et que les brigands connaissaient bien la ville.

Si bien que j'en étais rendue à me planquer derrière une écurie, avec pour seul ami une espèce de vieil âne décharné, qui devait être sourd, sinon le son de sa mastication de fourrage l'aurait gêné. Et en tout cas, moi je n'étais pas sourde. Un instant je me demandai même si un cuisse d'âne grillée à point avec ma magie aurait été bonne, mais mieux valait garder celle-ci au cas où.

Ma patience atteint rapidement sa limite, et je finis par mettre le nez dans la ruelle. Il faisait plus clair, alors que le soleil se levait au loin. Quelques nuages, mais rien de bien méchant, une journée ensoleillée s'annonçait. Je croisai un marchand plutôt bedonnant qui me jeta un regard teinté de mépris. C'est vrai que j'étais des plus crottées, je devais ressembler à une de ces vieilles clochardes. Bah, avec les pièces que j'allais récupérer, le problème ne devrait plus se poser. Peut-être que je pourrais même me racheter un manteau un peu moins troué que celui-là. Il est vrai qu'il était pratique pour que les hommes mâtent mes seins à travers, mais pour ce qui est du froid c'était pas génial.

Je commençai à souffler. J'avais du semer ces idiots, ou alors ils étaient déjà en train de se battre pour savoir qui serait le nouveau chef de leur joyeuse bande d'imbéciles. L'idée me fit sourire. Quelqu'un me coupa alors le passage, manquant de me faire tomber. Ni une ni deux j'interpellai le malotru:

« Hey manant, regarde où tu vas. Je savais que ça rendait sourd, mais pas aveugle. Avec ta tête de bœuf, t'as perdu ton troupeau? Et de...
-Va t-en gamine, pas de temps à... »

Je le reconnus presque aussitôt. D'ailleurs maintenant je voyais que ce gros barbu n'était pas seul, mais encadré de deux autres gaillards plutôt solides. L'un d'entre eux ne tarda pas non plus à me reconnaître:

« C'est elle, celle qui a tué Herbert.
-Attrapez là!
-Tuez là!
-Étripez-là! »

Je mordis le premier qui me toucha, réflexe de fille et non de mageresse je vous l'accorde mais ça marche: la preuve il retira sa main bien vite. Ni une ni deux me revoilà en train de courir dans les rues sales de Tulorim. Cette fois c'était cependant pas dit que je m'en tire aussi facilement, ils avaient l'air sacrément à cran et résolus à me faire la peau.

Un regard de trop en arrière, et je rentrai dans quelqu'un, manquant de m'écrouler sur le sol. « Fils de chien » maugréai-je. Mais déjà les mecs coupaient ma retraite. Je me retournai vers l'inconnu. Ou plutôt l'inconnue. Une fille plutôt mignonne, et assez costaude.

«Alors sale catin, on a plus d'endroit où courir hein? Tu nous en as fait voir, mais t'inquiète, quand on retrouvera ton corps même ta madame ne pourra te reconnaître. On va t'arracher les dents, tes yeux ils seront servis en salade, et quand à ton ventre... On va te l'éventrer de bas en haut, ce sera l'accès le plus facile du siècle. Et croit moi on va y accéder, pendant des heures, des heures, et on va te garder en vie le plus longtemps possible. Ensuite on te découpera, et on te donnera aux chiens. C'est ce que tu mérite, chienne de catin de merde. 
-Un arrangement c'est possible?»

A le voir se faire craquer les articulations, la réponse semblait être non...


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 21:51 
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Je sortis de l'auberge avec le cœur un peu plus léger qu'à l'intérieur. L'ambiance y était tellement masculine que je sentais mon cœur se soulever à chacune des paroles d'un des êtres de la race inférieure. Avant de comprendre le comment du pourquoi, j'arrive juste à sentir le contact brutal d'un corps sur moi. Une seconde plus tard j'aperçois le visage d'une jeune femme qui m'insulte dans le feu de l'action.

La précipitation des personnages me fit vite comprendre que la jeune demoiselle aux cheveux roux se faisait poursuivre par trois personnages masculins avec un surplus de virilité si intense qu'il en est insupportable à l'œil. Un des trois êtres inférieurs profère des injures pour la femme à mes côtés qui lui demande si pourquoi pas il y aurait un moyen d'entente. Mais ceci paraît rapidement être une solution impossible. Le mâle ressert ses poings pour faire craquer ses os de manière bruyante et dégoûtante.
Je m'invitai à la partie à la fois curieuse et surtout folle de rage face à l'attitude de l'homme envers l'être supérieur que sont les femmes.

"Etre inférieur tu n'as aucun droit de traiter une femme de cette façon ! Soumission et gratitude. Ce sont les mots qui doivent dicter ta vie chaque jour !"

Après ces quelques mots lancés avec rapidité sur mes adversaires et en priorité sur l'homme qui venait d'ouvrir sa bouche puante de bêtises, je fondis sur ce dernier l'arme se dégainant presque d'elle-même et essayant d'atteindre ses parties intimes et vulnérables. L'homme fit un pas sur le côté, mais la rapidité lui manqua puisque j'arrivai tout de même à le blesser à l'entrejambe ouvrant son tissu sans véritablement couper, cisailler son intimité.

Mon erreur fut un peu débutante puisque ne m'étant véritablement occupée que de l'homme à la bouche pourrie. Un autre profita pour me blesser au bras gauche. Mauvaise pioche puisque je portais mon arme de la main droite.
Je tentai de riposter sans réelle réussite puisque mon coup fendit simplement l'air.

"Ca va ?"

Je lançai ces paroles d'une voix calme et concentrée à la jeune femme qui devait de son côté se débattre face aux autres prédateurs.

_________________
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Dernière édition par Aglaeka le Lun 30 Aoû 2010 10:22, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 22:13 
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Alors que je me demandais comment j'allais me sortir de ce mauvais pas, voire même si j'allais m'en sortir tout court, la femme que j'avais manqué de renverser s'interposa en lançant une réplique plutôt cocasse. Les gars eurent l'air vraiment particulièrement idiots pendant un moment, et elle en profita pour se jeter sur le gros barbu. Je restai moi aussi perplexe, alors qu'avec une simple dague elle manqua de castrer gros lard (appelons le gros lard). Petit nerveux fut le plus rapide à se décider et se jeta sur moi. Mine de rien il était coriace et me plaqua au sol sans réelle difficulté.

Il prit même le temps de m'asséner un coup de poing, avant de plaquer mes mains sur les pavés sales. Je l'insultai, le traitant de bougre et de crétin, mais il n'y répondit que par un rire nerveux loin d'être agréable. Une de ses mains me prit les poignets, alors que de l'autre il déboutonna son pantalon. Il fit cependant moins le malin en se rendant compte que moi aussi j'étais en pantalon, et que pour me violer il faudrait s'y prendre autrement.

« J'ai de quoi te faire dégonfler » lui dis-je en reprenant un peu de mes moyens. Ma main droite se crispa, alors qu'un crépitement se fit entendre. Le gars lâcha prise, surpris et les doigts endoloris. Dommage pour lui, ni une ni deux je plaçai la main entre nous, pas très loin de son oiseau.

« Dis leur au revoir chéri... »

L'énergie passa dans mon corps, se concentrant au niveau de ma paume avant de jaillir dans un arc bleu pétant. Le visage de l'homme se raidit, et je pus voir dans ses yeux la compréhension de ce qui arrivait alors qu'un splotch sonore se fit entendre. Un peu de liquide gélatineux tâcha mon pantalon, alors que le pauvre type perdait connaissance.

La fille quant à elle s'était fait amoché un peu le bras mais elle avait l'air d'aller. Elle avait du cran, c'était le moins que l'on puisse dire. À son « ça va? » je répondis: « Derrière toi! » alors que gros lard chargeait tête baissée. Oui vraiment tête baissée, comme un taureau. Il avait juste pas compris qu'ici c'était une corrida, et la gonzesse le toréador.

Le dernier, monsieur asperge, maniait sa lame avec dextérité. Il faisait un petit peu maniéré, avait l'air passablement ridicule, mais il était dangereux néanmoins. Il posa d'ailleurs son regard vers moi, et s'avança. Bien ma veine...


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