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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 22:28 
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[:attention:] Ce Rp peut contenir des scènes violentes/hideuses/terrifiantes/choquantes

La femme rousse répondit à ma question par une mise en garde qui me fit me pivoter sur moi-même. Je vis alors foncer sur moi un être, le monsieur à la langue mal pendu, la tête baissée tel un bélier ou un animal à l'intelligence très peu élevée qui ne soucis que de toucher à l'instinct. Je m'écartai précipitamment et d'un geste adroit du pied je le fis trébucher par terre. Pas très loyal mais après tout, tout est permis en combat contre des hommes. La dague à la main je lui tranchai la gorge à loisir puisque l'être était encore affalé sur les pavés humides et sales. Au fond, cet homme était destiné à mourir étant donné la blessure irréparable au niveau de son intimité. Je restai figé un instant, la dague dans la main et le bras plié, mon adversaire quant à lui agonisait tranquillement sur le sol.

"Va pourrir en enfer."

Je portai alors mon attention sur la femme qui avait déjà abattue un homme et un autre se lançait à présent sur elle. Cet être me paraissait en mauvaise posture, au lieu de jouer au jeu de la chance je partis à sa rescousse. Une femme doit toujours secourir une femme.

Etant dans le dos du dernier adversaire j'avais pour moi tout l'avantage. Je m'élançai alors sur lui, dague à la main, les yeux pleins de rage et de vengeance. Quelque peu bleu dans son genre, il se laissa avec facilité poignarder ou daguer dans le dos, sa chair tendre faisant crier le bruit de l'acier et son échine commençant à rencontre la lame froide et meurtrière.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 25 Aoû 2010 22:49 
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Monsieur Asperge me sourit sadiquement, faisant valser sa lame de coupe gorge d'une main à l'autre. Si je ne venais pas de frire l'outil reproducteur de son petit copain, j'aurais sûrement esquissé un petit sourire à le voir ainsi rouler des mécaniques. Mais il avait l'air vraiment, vraiment mécontent. Ah lala, c'est dur de perdre un petit ami...

Finalement ce n'est pas son poignard le problème, mais la botte qu'il m'envoya dans les côtes. Le bougre était rapide en plus d'être grand. Je libérai ma magie autour de moi, lui faisant comprendre que s'approcher de trop près était une mauvaise idée. De la boue gicla alors à ses pieds, et du coin de l'œil je vis gros lard étalé par terre.

« Alors mon joli. On dirait que ton chef mord la poussière.
-C'est pas mon chef. Mon chef tu l'as tué.
-Ah oui ce brave Herbert. Tu servais vraiment un type avec un nom aussi minable? T'as pas l'air futé mais quand même, c'est le pompom ça.
-J'vais t'crever sale fille de... de...
-De putain? »

Mauvaise réponse, le grand dadet ne le prit pas bien, les joues rouges et le souffle court. Ma main toujours crispé se leva dans sa direction, mais il recula suffisamment pour ne pas se faire électrifier net. Mes réserves commençaient à s'épuiser cependant, et je n'étais pas toute joie de voir une nouvelle décharge rater sa cible.

Il fit un pas en avant, avant de s'arrêter net. Une ombre s'était logé derrière lui, ressortant une lame affutée. Monsieur asperge tomba à genoux, alors que la donzelle le repoussait du pied. Mort. Les trois lourdeaux n'étaient plus que souvenir et une belle épine de moins dans le pied. Je regardai un peu plus attentivement ma sauveuse. Plutôt belle, il émanait d'elle une aura guerrière et sauvage, mais aussi une féminité délicate.

« Je vous dois une fière chandelle l'amie. Je vous paye un verre? »

L'argent... Oui c'est vrai j'étais fauchée. Bah, restait qu'à prendre la troisième bourse de petit nerveux...


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 10:11 
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La jeune femme me proposa gentiment un verre afin de me remercier de l'aider apportée. Je ne refusai pas mais ne montrai aucun signe d'accord pour autant. Avant toute chose j'observai les corps des hommes morts, leurs sangs souillant le pavé froid. Je fus à la fois fière et dégoûtée. Fière pour avoir tranché et tué mes premières victimes de Tulorim masculines mais dégoûtée par la vue que ces hommes me donnaient encore. Il n'y avait plus aucun souffle de vie en eux, mais pourtant une aura masculine continuait de planer sur eux. Je décidai de mettre fin à ceci en finissant de castrer celui de mon coup l'avait juste blessé et d'émasculer le dernier adversaire. Une bonne chose de faite et plus aucun signe d'hommes dans cette rue.

Je regardai toute même au passage si ces personnages pourraient avoir quelque chose d'intéressant et d'utilisable pour mes premiers pas dans la ville.

"Ces choses n'ont vraiment rien pour eux n'est-ce pas ma sœur ? Allons un peu boire dans un lieu calme. Connaissez-vous un lieu réservé aux femmes où cette espèce n'est pas acceptée ?"

La recherche d'une femme n'avait pas été une tâche difficile. Elle m'était tout simplement tombée du ciel ou plutôt tombée sur moi.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 10:33 
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La charmante et délicate jeune femme accepta, sans y mettre beaucoup d'entrain cependant. Ce qu'elle fit après me glaça le sang une seconde. En effet, s'approchant des cadavres elle se mit à leur sectionner les parties intimes. Comme ça, en pleine rue, sans la moindre hésitation. J'entendis quelqu'un vomir un peu plus loin, preuve que nous n'étions pas seules. Et je n'avais pas du tout envie de me retrouver avec la garde sur le dos.

Elle me demanda ensuite où on pourrait se trouver un endroit entre filles, sans homme. Je ne savais pas d'où elle venait, mais elle n'était certainement pas du coin. Et plutôt fortiche... Le genre de personne qui pouvait très certainement être utile.

"Tu sais, on en trouve un peu partout des lourdeaux. Cela dit, au bain c'est pas mixte, ça peut être notre chance."


Je la pris alors par le bras, l'emmenant à l'écart. La garde aurait tôt fait d'arriver et de chercher ceux qui avaient fait du grabuge. Oui ceux, cette fois-ci on ne penserait pas à des donzelles. Je lançai d'ailleurs une piécette, presque à regret, dans la direction d'un mendiant: "Ce sont des mecs qui ont fait ça, et ils sont partis par là."

Puis vers mon chevalier servant à poitrine:

"Au fait, je m'appelle Isulka. C'est un plaisir!"


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 10:56 
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Nos bras l'un dans l'autre elle m'attira à sortir du lieu du règlement des hommes en me proposant d'aller aux bains non mixtes. Je fus relativement ravis de cette proposition et n'émis donc pas d'objections.

La jeune femme donna gentiment une pièce à un homme en piteux état afin qu'il assure notre protection face ... Mais face à quoi d'ailleurs ? Peut-être une force de l'ordre qui règne sur cette ville ou un groupe de personnages puissants qui ont la main mise sur ces rues. Après tout que sais-je !

La créature rousse se présenta alors, elle se nommait Isulka et paraissait ravie de m'avoir connue dans ce genre de circonstances. Son sourire et sa voix agréable et féminine me détendis un peu. Je m'aperçus à première vue avoir rencontré une personne censée dans ce monde où deux races (les hommes et les femmes) se mélangent.

"Je me nomme Aglaeka, Soeur de la Sororité de Selhinae. Ravie de te connaître"

Nous naviguions dans les rues, passant par certaines ruelles étroites qui sans une arme ne paraissait pas sûre. C'était comme si des yeux dans l'obscurité permanente nous épiaient.
Nous débouchâmes au bout d'un moment devant les bains après avoir contourné l'enseigne de la "milice".

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 21:44 
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Aglaeka ne tarda pas à me rejoindre, et nous partîmes toutes deux dans la nuit mourante. Nous mîmes un peu plus de temps que la veille à rejoindre le tripot, tant le ciel nous crachait dessus.

Nous y parvînmes finalement. Et devant était positionnée une charrette de foin (mouillé le foin) et un cheval de trait. J'avais peur qu'ils nous refilent un âne mais ils n'avaient pas lésiné sur les moyens. Mauvais signe. Edward, accompagné, s'avança vers nous dès qu'il fut sûr de m'avoir reconnue.

Derrière nous pouvions voir deux gros bras charger une caisse assez volumineuse dans la carriole (au moins un mètre cinq de haut. Des plus discrets...), avant de la recouvrir du foin en question.

"Isulka, et ton amie?
-D'après toi? Elle ressemble à quoi?
-C'est bon c'est bon, pas la peine de s'énerver. Le commanditaire est venu lui-même, pour s'assurer que l'on pouvait vous faire confiance."

Le deuxième homme, dans la parfaite panoplie du mystérieux voyageur incognito, s'approcha:

"Ce sont elles?
-Oui.
-Parfait. (il avait un accent assez marqué, et ne semblait pas être un rustre.) Mesdemoiselles, la livraison de cette caisse est de la plus haute importance. Mais si jamais il s'avère qu'elle a été ouverte pendant le voyage, sachez que le Comte Idralgebor ne vous le pardonnera pas. Et vous savez ce qu'il fait aux gens qu'il ne pardonne pas?
-J'imagine que c'est pas agréable.
-Effectivement. Il les empaille. Vivants.
-Pas agréable du tout.
-Vous avez bien compris? Vous livrez la caisse illico presto chez Shaltor Bradac, à Exech. Et la caisse arrivera intacte. Sommes nous bien clairs?
-Oui c'est compris. Les 500 yus à l'arrivée.
-Heureux que l'on se comprenne."

Il repartit , l'air toujours aussi aimable.

"Et ben, c'est pas la joie tes clients Ed.

-Ferme la, et au boulot.
-Et de mauvaise humeur avec ça. Un vrai chien mouillé. Allez file moi les rênes cowboy, et bouge de là.
-Si les gardes...
-Laisse moi m'occuper des gardes. Salut Ed."

J'entrainai alors Aglaeka vers la charrette, lui murmurant:
"Ce sont vraiment des trous du cul, mais t'en fais pas ils paieront. Et sinon, couic autant que tu veux."

Je m'installai sur la banquette en bois, trempée. Une bonne journée qui s'annonce. En tout cas ça avait bien fini de me dessaouler. Je ne m'attardai pas, et pris la direction des portes de la ville. La pluie semblait redoubler.

"Au moins avec ce temps, on aura pas de problèmes avec la garde..."


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 22:15 
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Deux hommes et une charrette. Curieux tableau.

La lumière du jour pointait encore timidement son nez face aux ténèbres encore présents dans la ciel surmonté de nuages sombres et menaçant de déverser sur nous plus que les quelques averses vigoureuses qu'ils nous jetaient pour l'instant.

Nous nous avançâmes toutes les deux près de hommes, je restai tout de même légèrement en arrière. Une barrière de sécurité invisible face aux hommes s'était tracée dans mon esprit et j'espérais un jour ne jamais la franchir tant que l'homme en face de moi ne soit pas prêt à mourir de mes mains.

Un des hommes demanda si j'étais l'amie dite de Isulka, elle répondit par l'affirmative et d'une manière assez agressive. Quand elle voulait, cette femme pouvait être la plus drôle et insouciante des femmes, mais pouvait également devenir un être dur.

Quelques parlottes entre les deux hommes et Isulka et nous voilà bientôt partis. Les hommes appuyèrent bien le point de n'ouvrir sous aucun prétexte le colis et de le délivrer à la bonne adresse à Exech, autrement dit, Shaltor Bradac. Il fut aussi question d'un Comte qui devait être le premier maillon de cette chaîne. Quand l'affaire fut net et posée à plat pour tous, nous pûmes partir. Isulka m'entraînant par le bras vers la charrette en laissant sa voix insulter les hommes à sa guise. Je ne l'a contredis pas, bien au contraire, je souris à ses paroles tout en laissant échapper un gloussement d'amusement. Quand, il était question d'insulte elle avait un vocabulaire très fourni.

Le cheval brun et blanc se tenait tranquille quand nous nous installâmes sur la banquette humidifiée par la pluie glacée. Quel bonheur de faire les routes sous la pluie, être trempé, tomber malade, n'avoir aucune chance de garder quelque chose au sec, vraiment quoi de mieux ? Je soupirai par la malchance qui venait de nous tomber dessus.

La femme à mes côtés entraîna le cheval hors ce lit et le lança gentiment au pas jusque la sortie de la ville.

"Isulka, as-tu déjà été dans cette ville ?"

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Dernière édition par Aglaeka le Mar 31 Aoû 2010 20:56, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 22:33 
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Aglaeka me demanda si j'avais déjà été à Exech. Je réfléchis quelques secondes, avant de lui répondre par l'affirmative. Pas une ville des plus agréables, mais au moins on y trouvait de tout, à tous les prix.

Les roues de la charrette grinçaient légèrement, mais rien d'alarmant. Mieux valait cependant ne pas faire de zèle ou de course poursuite effrénée avec des bandits de grand chemin. Ayant du mal à supporter le silence du petit matin, je meublai celui-ci d'infos à destination de ma compagne d'aventures:

"Exech c'est un peu un repère de bandits et de coups fourrés. On pourra facilement trouver du travail, mais il faudra pas trop y rester. La dernière fois que j'y suis allé, (ma voix faiblit un peu) un des notre y est resté. Un jeune gars, pas assez expérimenté. Tout ça pour dire qu'il faut faire attention où on met les pieds, et pas s'éterniser."


Nous passâmes devant le corps de la milice. Quelques miliciens, grands défenseurs de l'ordre et de la loi, se dirigèrent en toute hâte vers leur QG, quelques pâtisseries en forme de rond sous le bras. Ce n'était certainement pas eux qui allaient nous arrêter.

"Ils ont l'air fin hein?"

Nous finîmes par arriver en vue des portes de la ville. Un des gardes s'approcha, courant même pour rester le moins possible sous la flotte.

"Vous allez où?
-Chez ma tante dans les landes. Dis-je d'un air sensuel.
-Allez y."

Il se dépêcha de revenir à son poste, à l'abri. Avec un rayon de soleil, il aurait probablement posé beaucoup plus de questions.

"Et voilà le travail. Ça commence pas si mal, hein?"


Dernière édition par Isulka le Jeu 2 Sep 2010 10:44, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 27 Aoû 2010 03:11 
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(((Suite de À la milice))))))

Attente. Faites qu’elle réponde. Reste éveillé, écoute, elle respire, elle est là, elle ne bouge pas… Pitié, réponds!

Jeté dans la rue, ils m’ont jeté… Battu à mort et jeté… Ne pas succomber! Résiste, ne pas dormir, pas encore, pas maintenant. Mourir, c’est la mort. Je veux dormir… Dormir et oublier le mal, la douleur, la honte, la peur, la… Lui.

Concentre toi! Elle bouge, elle bouge! A-t-elle bougé? Yeux, je veux mes yeux!! Mais réponds donc!

Que faire maintenant? Elle… Ne pas mourir. Vivre. Elle est bonne. Elle a tenté de te défendre! Pitié, j’ai besoin, j’en ai si besoin… Aide moi! Partir. Quitter cette ville odieuse, ces gens vicieux! Tous! Je veux redevenir comme avant, je veux vivre seul, je veux… Sauf elle! Elle va m’aider, je t’en prie… Je ne veux pas mourir…

"Oui, c'est moi."

Réponse! Elle a répondu. Soit bénite. Si peu, à peine trois mots. Mais elle a répondu. Sauvé, faites que je sois sauvé, aide moi et partons, partir, quitter cette horreur. Et dormir. Enfin.

Mais avant, il faut la convaincre. Qui est-elle? Pourquoi aiderait-elle une loque comme toi? Pourtant elle doit, elle le doit! Elle l’a déjà fait… Mystérieuse inconnue, bienveillante inconnue, prends pitié!

N’ait pas l’air lamentable. Ne supplie pas. Faites qu’elle m’aide!

''Madame, je… je… Merci. Merci pour tantôt, euh… pour m’avoir, euh… défendu…''

Douleur. Même parler fait mal. Ne bouge pas, tiens ton équilibre. Concentre toi sur les béquilles. Oublie le mal, ta vie est en jeu. Ou non, utilise le! Rester ferme, rester éveillé, car tout fait si mal. Ce corps qui m’obéit si peu maintenant, qui est presque réduit à néant… Mais reste donc plus ferme! Si tu faiblis, elle va t’abandonner, elle va partir, seul, seul, je ne veux pas rester seul!! Non, ne panique pas, ne pense pas à la mort, pas à Lui, non…!

''Par pitié!! Je vous en prie, aidez moi, ne me laissez pas!''

Non!! Tremblante, ta voix tremble! Par tous les Dieux, tu trembles de tout ton corps… Et ça fait mal! Ne panique pas, raffermis toi, rassure la! Où alors elle va partir!

''Pardon, je… Je ne veux pas vous… Merci… Oh pitié, aidez moi! Je dois partir, je veux partir, il faut partir… Vous avez vu ce dont ils sont capables…''

Ne la brusque pas, ne l’insulte pas! Elle part!! Non, pas encore, elle t’écoute, ne la perd pas, ne te perd pas…

''Je… je suis innocent, innocent, ce n’est pas moi! Battu, ils m’ont détruit, oh pitié… Je dois, il FAUT partir…''

Réfléchis, réfléchis, vite avant qu’il ne soit trop tard… Elle DOIT t’aider! Vivre, elle est la vie, la vie, surtout ne pas succomber, ne pas le rejoindre Lui… Fais un effort…

''Je… Aidez moi. Je vous en supplie. Je... Je vous paierai! Oui, oui, je vous paierai, par tous les Dieux et même plus je vous donnerai tout ce que je possède! Mais aidez moi, je dois partir, je dois partir… Et dormir… Je vous en supplie… Je vous en supplie… Je vous en supplie… Pitié. Je veux vivre.''


(((Prochain post: Au cimetière)))

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Dernière édition par Lerceval Talrion le Dim 10 Oct 2010 05:17, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 27 Aoû 2010 05:45 
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(((premier rp j'èspere que vous l'aimer)))

Il faisait beau, le soleil brillait dans un ciel clair. J'étais couché sur un toit incliné de la forme d'un grand triangle avec des tuiles brunes en bois. Sur ces toits se trouvent des archers qui doivent abattre ceux sur les toits donc je me fais silencieux pour ne pas me faire remarquer. Les rues étaient remplies de toute sorte de personnes, certain avait des sacs partout, d'autre courrait. Le plus drôle a été une femme en casquette, une cape et une épée bizarre. Jamais personne m'a dérangée sur les toits sauf deux ou trois archers. Alors, je réfléchissais à la façon de me faire de l'argent.

*Si j'allais voler au grand marcher je me ferais beaucoup d'argent et je ...*

Mais avant la fin de mes réflexions j'ai été poussé et j'ai glissé du toit tout en poussant un cri. J'ai réussi à me retenir avant de tomber et à me remonter.

''QUI A FAIT ÇA''

J'ai vu quelqu'un courir de toit en toit. Je ne pouvais pas savoir si c'était un homme ou une femme puisque tout ce que je vue c'est son habit rouge un peu moulant et ses cheveux blonds. Il/elle me regarda avec un sourire ton en étant poursuivit par 2 archers en armure complet. Les archers tenait dans leur main des épées au cas où l'ennemi sois proche d'eux. Et il disparut sous mon regard.

*Qui étais-ce et comment a-t-il fait ça*

je débarquais du toit et part à la recherche de réponse.


(((a suivre)))

_________________
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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 27 Aoû 2010 21:40 
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(((La suite / rouge sest kelan,jaune sest l'inconnu)))

Après deux bonnes journées de recherche je ne retrouve toujours aucune trace de cette mystérieuse personne.

‘’Bon oublions les recherches et trouvons une échelle pour grimper’’
Et en montent sur le toit, je découvre une jolie fille de 18 ans, beau chandails rouge et cheveux blond.

’Tu te parle tous seul, ou tu me cherche mon beau kelan ’’

prononçais t’elle
Enfin je compris tous, s’étais la personne qui a tenté de me tuer ou quelque chose du genre.

‘’ Tu as tenté de me tuer maudite folle

-ne m’insulte pas comme sa, je veux t’apprendre à courir de toit en toit et a grimper par les murs.
-sa ma l’aire fous a croire’’

Elle plongea son regard dans le mien, je me perds rapidement dans le bleu azure si claire et profond de ses yeux.j'en rougirais presque si jétais pas si noir. Elle me ramena en grimpa si simplement au mur pour sauter en faisant un flip avent pour terminer avec une roulade au sol.

‘’Tu me crois maintenant kelan

- au faite, comment connais-tu mon nom

-je t’ai déjà vue a l’action quand les archers on déjà tenter de t’attraper, j’ai oublié de me présenter (elle me tend la main que je serre) je m’appelle mira et je suis une voleuse.

-mira hein, jamais entendu parler

-alors tu accepte ma proposition ou non

-d’accore’’.

Elle m’amena au coin ou la milice on eu même peur d’aller tellement la criminalité et haute.

Première leçon : le saut de toit en toit

‘’Pour faire du toit en toit il faut d’abord se piquer un gros sprinte pour un saut la longueur différente. Ensuite tu attrape le mur pour ne pas tomber
-et si je tombe?
-soit tu meurs, soit tu te fais mal partout

s’est une chance en gros-

-s’est sa’’

Le cœur bat à pleine vitesse.je cours et je m’élance dans le vide pour un saut de 7 seconde dans le vide avent d’atterrie douloureusement sur le toit opposer

Deuxième leçon : la roulade

’La roulade te sert d’amortisseur de façon a rien ressentir a atterrissage .en plus tu perds ni ton élan, ni ton style’’

Le même saut que précédent ma étrangement surpris lorsque j’ai rien senti à atterrissage.

‘’Bon prenons une pause avent que je me tue’’ m’écriai a mira


’D’accord on se rejoint dans 3 heure ok


-oui’’

Et je m’étendu dans l’herbe pour une bonne grosse sieste.

(((À suivre)))

_________________
kelan/voleur/humain


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 29 Aoû 2010 02:07 
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Il faisait de plus en plus noir. La lumière disparaissait. Je trouvais ça étrange que cette sphère lumineuse suive un cycle. Elle paraissait à un bout du plafond et disparaissait à l'autre bout. D'ailleurs quel grand plafond ! J'avais marché plusieurs jours dans cette grande salle et jamais je n'avais rencontré de mur. Enfin, il y avait celui qui entourait cette ville, mais il n'atteignait pas le plafond. Il était également étrange que ce plafond soit parcouru de grandes formes claires. Je ne savais pas ce qu'étaient ces choses qui se déplaçait au plafond, mais j'avais pu constater qu'elles n'étaient pas offensives. Elles étaient énormes, mais pas agressives. Des choses à ignorer. Lointaines et incertaines, ces formes n'avaient rien à voir avec moi. Mais j'aimais les regarder. J'aimais observer leurs mouvements. J'aimais voir comment elles évoluaient. Elles bougeaient sans cesse. Il n'y avait pas un moment où elles étaient immobiles. Ces grandes formes claires. On ne les voyait pas trop, à ce stade du cycle de lumière. J'étais focalisée sur la forme sombre devant moi.

Une masse de ténèbres profondes, debout, tremblante. Un être fragile, faible et vulnérable. Voilà ce qui se trouvait devant moi à ce moment-là. Une créature à l'aspect inquiétant, mais qui n'en était pas moins dangereuse. Ce bougre ne voyait rien. Il avait perdu ses yeux. Et là où ils auraient dû se trouver étaient maintenant deux taches noires, éclairées par des reflets plus clairs. La lumière était une chose que je trouvais agréable à regarder. Pas directement, mais quand elle émanait faiblement d'un objet brillant, c'était une image magnifique. Le spectacle que j'avais devant les yeux m'émerveillait à moitié. Entre une sombre masse informe et un haut de visage obscur, cette tête de mort était certes inquiétante, mais les reflets qu'il y avait aux cœur de ces trous noirs m'attiraient le regard. Je ne pouvais plus m'en détacher. Heureusement, il a parlé.

"'Madame, je… je… Merci. Merci pour tantôt, euh… pour m’avoir, euh… défendu…"

Une voix hésitante. Un son faible et tremblant. Il luttait. Il souffrait.

"Par pitié!! Je vous en prie, aidez moi, ne me laissez pas! … Pardon, je… Je ne veux pas vous… Merci… Oh pitié, aidez moi! Je dois partir, je veux partir, il faut partir… Vous avez vu ce dont ils sont capables…"

Ainsi avait-il dit. Il fallait partir. Pour aller où ? Partout où ces affreux personnages n'étaient pas. Peut-être ailleurs y avait-il des créatures douées de raison. Peut-être ailleurs n'y avait-il pas ces horribles gens qui condamnaient les autres pour rien ?

" Je… je suis innocent, innocent, ce n’est pas moi! Battu, ils m’ont détruit, oh pitié… Je dois, il FAUT partir… "

Il était donc innocent. J'avais raison. J'avais vu juste. Et ils l'avaient frappé tout de même ! Les rustres ! Est-ce ainsi qu'on traite les innocents ? En les blessant ? Être battu n'est pas une chose agréable. J'en sais quelque chose, j'avais moi-même été battue un bon nombre de fois. Je m'étais même battue toute seule, contre des ennemis invisibles, contre des parois dures que je ne distinguais pas.

"Je… Aidez moi. Je vous en supplie. Je... Je vous paierai! Oui, oui, je vous paierai, par tous les Dieux et même plus je vous donnerai tout ce que je possède! Mais aidez moi, je dois partir, je dois partir… Et dormir… Je vous en supplie… Je vous en supplie… Je vous en supplie… Pitié. Je veux vivre."

Le son diminuait. Sa voix se perdait. Je ne l'entendais plus. Je vis les taches claires sur son visage changer de forme. La masse sombre qui la soutenait s'écroula. Le tout tomba dans un bruit qui n'était pas vraiment agréable. Je n'avais pas prévu cette chute subite. Aussi avais-je repris ma position d'alerte. C'est en voyant qu'il était à terre que j'ai compris. Faible comme il était, il avait dû tomber. J'hésitais à partir. Le laisser là m'aurait évité des efforts. Mais je pouvais tout aussi bien dégager la voix et l'empêcher de pourrir ici. Voir un corps gisant là n'était pas un spectacle que tout le monde aimerait voir. Surtout celui-là. Sale et meurtri, sans yeux et sans vie. Je me décidai à le déplacer. Le bonhomme n'était pas simple à soulever. Ses membres étaient maigres, et les miens aussi. Je peinais déjà à rester debout. Était-ce une bonne idée de le prendre sur moi ? Peu importait. Bonne idée ou pas, je l'avais décidé. Je pris le corps par les bras. L'animal n'avait pas beaucoup de chair. Je ne comprenais pas pourquoi c'était une masse épaisse qui soulevait sa tête. Son corps était frêle. On sentait qu'il avait des muscles, mais ils étaient comme morts depuis longtemps. Un si menu corps n'aurait pu être aussi épais debout. Peut-être ses habits ? Peut-être ces longues pièces étranges de matériau végétal qui étaient à quelques coudées ? Peut-être un mensonge de mes yeux ?

Le Shaakt n'était pas facile à porter. En plus de la fragilité de son corps, il y avait la faiblesse du mien. J'aurais dû le laisser là. Mais que pouvais-je faire ? Je n'avais pas de but. Je n'avais pas de quête. Je n'avais pas de destination. Je n'avais pas d'envie. Je ne connaissais rien de ce monde. Que pouvais-je faire ? Sinon m'occuper. Et j'avais trouvé une occupation. Je déplaçais un corps. Ce fut sans aisance. Le corps était lourd, pour mes faibles bras. Je réussis tout de même à le prendre sur mon dos. Je ne savais pas où le transporter, mais c'était déjà ça. L'écarter de là. Il voulait partir. Il devait partir. Eh bien il allait partir, bien qu'il n'en saurait pas profiter. C'était une situation singulière. Je n'avais jamais vu de mort, encore. Je ne savais pas si ce que je faisais était bien ou pas. Je ne savais pas s'il le fallait ou pas. Je ne savais rien. Mais je savais que j'avais décidé de le faire. Peut-être n'aurais-je pas dû le toucher. Mais il était trop tard. Je l'avais soulevé, et j'avais ramassé ce qui était tombé avec lui. Je ne voyais pas grand chose, donc j'avais très bien pu oublier un objet. Passer à côté d'une forme sombre gisant sur un fond sombre était une possibilité à ne pas exclure. J'avais tout de même pris tout ce que j'avais vu et pu sur moi. Et j'entamai le voyage.

_________________

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 29 Aoû 2010 16:17 
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Près de six grandes heures se sont écoulés depuis la fin de la pause de trois heures. J'ai appris à grimper aux murs aussi simplement que de grimper à une échelle.

''maintenant, je vais t'apprendre quelque truc de voleur. Leçon un, le vol acrobatique. le but est de s'arranger de quelconques façon pour que ton adversaire face de toi soit accroupit de dos vers le haut. ensuite le but est avec un élan tu fais un flip avant au dessus de lui.cette technique à l'avantage de te permet de courir ensuite, toute en lui volent quelque chose pendant le flip (généralement à la ceinture).

-et quel genre de choses

-sa dépent, sa bourse ou même son sac d'arme de couteau de lancer pour l'éviter de te tiré pendant une fuite

-d'accore, mais comment je m'exerce.

-je vais te montrer''

elle parta chercher un mannequin qui se trouva pencher comme s'il avait ressus un coup de genou en plein ventre. je compris vite que le sac attacher à la cinture du mannequin était le sac a vollé. elle me démontra la pirouette quelle effectua au dessus du faux corps, toute en attrapent le sac en plein vol.

''s'est pas insurmontable pour toi j'esère, en mon beau.

-ne m'appelle pas comme ça si tu tien à ta vie''

et je t'entaire le saut qui ne pris que deux secondes avant que je tombe tête première au sol.

''entraine toi, pendant se temps je vais aller chercher autre chose pour la deuxième leçon.

Une vintaine de minute plus tard, je maîtrise finalement le saut et elle arrive avec deux couteaux de lancer.

''quesque tu fais avec cela, je ne sait pas comment utiliser ça.

-C'est ça la leçon 2. l'utilisation des couteaux de lancer.''

Ensuite se suit une séance d'explication de l'utilisation des couteaux et comment visé les points mortel sur le coup,mortel' mais pas sur le coup et le coup officiellement non-mortel.

''voilà je t'ai maintenant tous apris, je ne peux plus t'aider. je te donne les couteaux.

-que faire maintenant.

-et bien...

-et bien quoi

-il a toujours ses archers sur les toits qui nous empêche de courir comme bon nous semble.ils sont 27 en tous donc toujours 15 en travaille et les 12 autres sont à la relève.

-l'aisse moi les tuers, pour nous deux.

-s'est trop dangereux, le faire à toi seul serait synonyme de suicide.

-alors je trouverai quelqu'un pour m'aider, deplus si je les tue sans qu'ils sens attende, s'est gagner non

s'est vrai. mais il faudrait que tu trouves des armes, tu pourrait tenter dans voler a la deuxième étage de la milice, se trouve plein d'arme et d'armure. deplus je t'ai appris a crocheter la serrure des fenêtre, alors ça devrai être simple

-alors je me trouve une autre personne et je fonce

-oublie pas, tue juste les archer de la ville, pas les autres

[color=#FF0000]-compris


-bonne chance''

Et on s'éclipsa chaqu'un de notre côté. je partas donc à la recherche d'un allier.

(un allier, oui. mais qui)

Et je parta à la direction du grand marcher.

((( la suite au grand marcher
)))

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Dernière édition par Kelan le Sam 18 Sep 2010 21:48, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 31 Aoû 2010 13:36 
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Localisation: Derrière Cromax
Silmeria quittait le marché en compagnie du jeune homme qui ne semblait plus si désireux de poser des questions. Elle était presque sûre d'avoir à lancer les conversations car il ne le ferait probablement pas de lui même. Elle avançait d'un pas léger à ses côtés tout en évitant les grosses pierres, les animaux morts, les flaques, tout ce qui pouvait être susceptible de la salir. Elle se montrait coquette mais se doutait bien qu'il comprenait que lorsque la situation y était propice, elle n'avait pas peur de se salir les mains, ou pire encore, se casser un ongle.
Ils passèrent au travers de ruelles sinueuses et étroites devant des éleveurs d'animaux, des tanneurs de cuir qui rendaient l'air quasiment irrespirable. L'odeur y était infecte, elle détestait ces odeurs lourdes de cuir bouillit et de produits odorants mais elle tenait à le déranger le plus possible durant ça marche par l'entremise d'agents appropriés. Les ruelles se faisaient de plus en plus mauvaises. Il y avait parfois, à même le sol un pan de mur écroulé, des dégâts qui ressemblaient à ceux causés par des bagarres d'ivrognes. Pas de corps, aucun cadavre en décomposition mais l'odeur n'en était pas pour autant agréable. Sans dire un seul mot, elle tira sa lame de façon menaçante et assez hâtive, elle ne daignait même pas regarder son compagnon d'infortune, le tranchant ne lui était pas destiné. Elle s'en servit alors pour couper avec soin une large bande de tissus plus ou moins propre qui débordait d'une caisse éventrée posée sur un rebord de petite fenêtre. Elle inspectait le tissus, il était sec la propreté n'était pas loin de tout reproche, mais ça allait suffire pensa-t-elle.
Elle le lui tendit avec le sourire avant d'annoncer d'une voie guillerette :
" Et voilà le travail. En serrant ça sur ta blessure, elle arrêtera de frotter contre le cuir de ta veste, et tu perdras moins de sang aussi mais au point où tu dois en être maintenant... Bon, nous allons toujours aux bains. Et pas question de se laver l'un l'autre en chantant gaiment dans un alcôve privé, rien de ça. Il y a des pièces avec deux bassines et des paravents pour cacher les baigneurs des yeux des autres... Ça m'ira tout à fait, à condition d'avoir un paravent entre nous et moi."

Elle parlait avec de longues phrases et une ironie toujours au rendez-vous. Elle dérida en un instant en voyant qu'elle était toujours à tendre le tissus à l'homme. Elle dit alors d'un ton plus expéditif :
" Et bien, vous croyez que je vais rester le bras tendu comme une statue de sel toute la journée ? Prenez le chiffon et serrez le à votre taille, je ne comptais pas le faire moi même vous savez."

Ils se remirent en marche, un haut bâtiment à la surface pâle se découpait des maisons qui flanchaient peu à peu à cause du sol de glaise, c'était les bains. Les bains relâchaient l'eau sale dans de petits réservoirs qui une fois trop pleins avaient tendance à créer de petites inondations mais comme il s'agissait là des petits quartiers pauvres, mal famés et peu fréquentés de la ville, ça se semblait poser de problème à personne. La terre détrempée causait alors un affaissement de certaines maisons. La raison pour laquelle la plupart des pans de murs étaient par terre.

Les deux étrangers étaient loin des bruits de la ville, mais ces derniers les rattrapèrent vite à mesure qu'ils approchaient des bains, ils étaient tout proche, à tel point qu'on entendait la clameur des bains des pauvres résonner dans le bâtiment immense. Avant d'entamer le chemin par les dernières ruelles, elle se tourna vers lui et demanda :
" Mais au fait, je dis " vous vous vous vous " il y a bien un prénom qui pourrait remplacer cette nomination si impersonnelle non ? Allez, je vais faire un élan de bonté vous pouvez m'appeler... Sasmira, oui Sasmira en attendant que je vous donne mon vrai nom. Sasmira ira très bien."

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 31 Aoû 2010 15:09 
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Et elle me guida, sans même essayer de fuir, ou de tenter quoi que ce soit de suspect. Gardant un peu mes distances, au cas-où, je la surveillais. Bien que j'avais de nombreuses questions à lui poser, je n'en fis rien, et demeurai silencieux, attendant notre arrivée. Mon attente se fit insupportable quand elle m'emmena dans des rues toutes plus ignobles les unes que les autres, autant par leur odeur que par leur saleté, à croire qu'elle le faisait exprès. Elle essayait de me faire perdre connaissance ou quoi ? Pourtant, elle ne semblait pas affecté par cette odeur pestilentielle, mais évitait bien soigneusement de se salir, les cadavres d'animaux jonchant le sol à divers endroits sur leur chemin. Pas de cadavres d'humain ? Impressionnant...

L'odeur empirait toujours, ainsi que la dégradation des lieux. Je me demandais comment un lieu public comme un bain pouvait se trouver dans une zone comme celle-ci. Puis, j'eus un déclic: et si elle m'emmenait loin des gardes pour me tuer ? C'était tout à fait possible, et elle serait débarrasser de moi. De plus, physiquement, j'étais bon pour la casse. N'importe qui sachant manier une arme pourrait me tuer actuellement, et il ne fallait pas être devin pour le comprendre. Et cela m'apparut comme une certitude quand elle dégaina rapidement une arme...

D'instinct, je saisis la mienne, commençant alors à la dégainer, observant l'elfe. Bizarrement, elle ne me regardait même pas, et elle n'avançait pas vers moi non plus. Que faisait-elle ? Je décidai de l'observer, ma main toujours sur la poignée de l'arme. Elle s'approcha d'un morceau de tissu, et en coupant une large bande d'un tissu plutôt propre comparait à la saleté environnante. Elle s'approcha de moi et me le tendit. " Et voilà le travail. En serrant ça sur ta blessure, elle arrêtera de frotter contre le cuir de ta veste, et tu perdras moins de sang aussi mais au point où tu dois en être maintenant... Bon, nous allons toujours aux bains. Et pas question de se laver l'un l'autre en chantant gaiment dans un alcôve privé, rien de ça. Il y a des pièces avec deux bassines et des paravents pour cacher les baigneurs des yeux des autres... Ça m'ira tout à fait, à condition d'avoir un paravent entre nous et moi."

Je la regardais sans faire le moindre geste. Je ne savais pas si lui faire confiance était quelque chose de bon. Mais que pouvait-elle faire avec ce tissu ? Rien, en effet. Mais je ne pouvais croire à de la compassion, encore moins à de la gentillesse... non décidément, je ne parvenais pas à comprendre ce qui lui passait par la tête. Elle m'arracha à mes pensées: " Et bien, vous croyez que je vais rester le bras tendu comme une statue de sel toute la journée ? Prenez le chiffon et serrez le à votre taille, je ne comptais pas le faire moi même vous savez." J'obéis et pris le morceau de tissu, lâchant un bref "je m'en doute" puis je fis ce qui devait être fait, m'attachant le chiffon autour de ma blessure, même si, comme elle le disait, à ce stade là... c'était peut-être inutile.

Tandis qu'on se rapprochait des bains, déduction faite en observant le sol humide et les maisons qui commençaient à pencher dangereusement. Puis il y eut de nouveaux de l'agitation, du bruit, des voix: les bains n'étaient plus très loin. Soudainement, la femme s'arrêta, et me fixa, me mettant mal à l'aise. Que voulait-elle ? Sans me laisser le temps de réfléchir, elle dit: " Mais au fait, je dis " vous vous vous vous " il y a bien un prénom qui pourrait remplacer cette nomination si impersonnelle non ? Allez, je vais faire un élan de bonté vous pouvez m'appeler... Sasmira, oui Sasmira en attendant que je vous donne mon vrai nom. Sasmira ira très bien." Elle voulait savoir mon nom, mais elle ne me donnait pas le sien, juste un substitut. Pourtant, je me résignai et lui répondis: "Je ne comprends pas l'intérêt de ne pas me dire votre vrai nom, maintenant que je sais quelque chose qui peut vous faire condamner à mort. Mais bon, comme vous voulez... Vous pouvez m'appeler Adelchis, je crois que c'est mon prénom (ajoutais-je sans m'en rendre compte, ceci étant devenu un réflexe). Donc, Sasmira (dis-je avec une pointe d'ironie), enchanté de faire votre connaissance." Puis, sans plus attendre, je me dirigeai vers la source du bruit, avant de pénétrer dans les bains, suivi de près par l'elfe...

_________________
Adelchis, Humain, Guerrier


Dernière édition par Adelchis le Ven 1 Oct 2010 23:27, édité 1 fois.

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