L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 29 Juil 2010 18:47 
Ils étaient presque rendus, il commençait à pleuvoir de plus en plus, la plaie de Bartimus, qui avait à moindrement coaguler, se remis à saigner. Bartimus souffrait, sa main tremblait, il avait si mal qu'il ne pouvait plus se retenir, il cria. Ses accompagnateurs eurent tellement peur qu'ils pensaient que le souffrant était en train de mourir. Il leur rassura que ce n'était que pour alléger sa souffrance. Rendu devant le temple, Bartimus était surpirs, le temple était énorme. Ils cognèrent à la porte...

(((À savoir si quelqu'un répond ou s'il entrent tout seuls)))



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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 30 Juil 2010 14:44 
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Après une trentaine de secondes, la porte s'ouvrit. En face de toi se tenait un prêtre du culte de Gaïa vêtu d'une toge d'un blanc éclatant, rien n'avait l'air d'avoir maculé ce vêtement peu adapté à la vie en ville. La personne qui t'ouvrit était un vieil homme qui se tenait à une canne, une moustache énorme venait couvrir son visage et devait sans doute servir de garde mangé au vu de l'hygiène...
«Ô ! Nom d'un bouc sans corne ! Voilà une belle blessure, il faut signer ça tout de suite.» te dit-il en laissant le passage libre pour que toute la troupe puisse entrer.

«Il ne manquait plus que ça ! Une tempête maintenant ! Les malades vont courir chez nous...» lança-t-il sur un ton las.

Le temple ne semblait être habité que par des hommes de foi, certains priaient, d'autres marchaient dans les longs couloirs froids. Le prêtre t'amena dans une grande salle remplie de vieillards, expirant. D'autres, moins nombreux semblaient être des malades en tout genre : bras cassés, entailles, maladies mortelles ou moins. Cette endroit regorgeait de dangers plus fourbes les uns que les autres.
«Allez ! Montrez-moi ça !» te dit-il en te poussant vers une chaise, prêt à t'osculter comme tout bon guérisseur !

Le prêtre sortit rapidement un flacon transparent contenant un liquide aussi limpide que de l'eau, mais il n'en était rien !
«De l'alcool pour désinfecter la plaie. Attention ! Il est pur.»

Ces mots ne suffirent pas à traduire la douleur que tu allais ressentir. À côté de ça, les maux de ta blessure n'était rien... ou presque. Tout d'abord des picotements, puis une véritable douleur prenante te fit chanceler.
«De grâce ! Ce n'est rien, juste un peu d'alcool !»

Après ce petit moment d'incertitude, il te bandant le doigt devant tes compagnons tordus de douleur pour toi... Linéa ne put s'empêcher de tourner la tête en voyant ton visage crispé, Talic lui te tenait l'autre main pour te soutenir dans ce moment difficile, se sentant sans doute coupable de t'avoir mis dans cette galère.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 30 Juil 2010 15:26 
Gamemaster11 a écrit:
«De grâce ! Ce n'est rien, juste un peu d'alcool !»


Le visage de Bartimus était tellement crispé, c'était surement pour ça que le prête avait réagi de la sorte. Cependant, Bartimus avait perdu son énergie et ne pouvait donc pas supporter la douleur. Il regardait le prête avec désespoir, il désirait plus que tout que cet douleur s'arrête. Il sentait sa tête gonfler, il était étourdi, sa respiration augmentait, le stress était à son comble. Il regarda Talic, le remercia puis, perdit connaissance.



Dernière édition par Bartimus le Ven 19 Nov 2010 23:12, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 31 Juil 2010 01:55 
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(((avant)))

Goël et Gw'yn traversaient d'un pas assuré les rues et ruelles crasseuses de la ville.
C'est seulement quand venait la nuit que Tulorim se montrait dans toute sa splendeur et sa déchéance.
A chaque coin de rue, une elfe blanche aux relents d'alcools faisait le trottoir, tandis que derrière elle se tapissait dans l'ombre un nain trafiquant ses champignons hallucinogènes.
Les rues dégoulinaient de la sueur de la ville, qui battait au rythme de la musique que des lutins jouaient en haut des toits.
La lumière des bistrots léchait les pavés graisseux des ruelles, qui s'évanouissaient dans l'ombre à chaque vacillement de flamme.

Gw'yn s'arrêta soudain devant un vieil homme recroquevillé sur le sol dur et froid.

"Pyvhot ! Réveille toi !" lui ordonna-t-il en le secouant. L'homme tourna son visage cadavérique vers les deux passants. "Une dose de champigrozey. Tiens, voilà tes yus."
Gw'yn lui tendit des billets moisis et lui arracha des mains la petite boite de bois contenant assez pour passer trois jours dans un autre monde.

(Quelle plaie. J'espère qu'il ne vas pas me forcer à renifler ces choses).

Puis l'elfe et son nouveau compère reprirent leur route. Ils tournèrent à l'angle de la rue des moulins et de la ruelle du purin, chemin le plus court, bien qu'également le moins sûr, pour rejoindre l'arène.

Alors qu'ils remontaient la ruelle, un Liykor mal intentionné se faufila derrière eux.
Le bruissement de ses vêtements mit en alerte les sens de Goël, mais, le temps qu'il sorte sa dague, Gw'yn, plus réactif et mieux rôdé aux dangers de la ville, se retourna d'un geste rapide et précis, décocha un coup de poing bien placé dans le ventre du Liykor et récupéra ce qui lui avait été dérobé un instant plus tôt : Sa boîte d'hallucinogènes.

L'assaillant, frêle et fatigué, n'opposa pas de résistance. Il s'écroula sur le sol, à moitié inconscient, en marmonnant quelques mots. Goël ne pu saisir dans les paroles confuses du voleur que "Maudit ... Dose ... Mort ... Gaïa ....".
Tandis que ce dernier se recroquevillait en tenant son ventre, comme pour exorciser la douleur, Gw'yn et Goël reprirent leur route.

"Encore un de ces drogués qui ne trouvent plus rien d'autre à faire que voler pour trouver leurs doses." déplora Gw'yn.

(Cette ville est folle. Les drogués volent les drogués. Cette ville pue la clope et l'alcool, le sang et le sexe, la merde et la drogue. On n'aperçoit même pas les étoiles à travers le manteaux de brume qui recouvre la ville ... Je ne tiendrais jamais trois jours ici ...)


Goël repassa dans sa tête la lettre de sa mère défunte :
"Cher Goël,
ton nom veux dire vengeance. Je l'ai choisit pour que jamais tu n'oublies d'où tu viens, et pour que toujours en toi ce sentiment domine. Traque sans relâche le démon qui a fait de notre vie un enfer.

Tout ce que je sais de lui je te le dis :
Il s'appelle Koya l'impétueux et est chez d'une troupe de mercenaires, tous des elfes noirs. Ils traquent les reliques convoitées et les revendent au prix fort.
40 ans avant ma mort, lorsqu'il m'a abandonnée, il était en route vers Tulorim pour retrouver son vieil ami marchand Jak Lraah. C'était par ce Lraah qu'il trouvait des riches bourgeois susceptibles d'acheter ses trouvailles.

Je t'aime. Aliraë, ta mère"


Durant l'après midi, lorsqu'il était arrivé, il s'était renseigné sur ce Jak Lraah. Ce dernier reviendrais d'un voyage d'affaire trois jours plus tard. D'ici là, Goël devait attendre.

Enfin, ils arrivèrent devant l'arène.

(((après)))

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Goël Aërs

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 1 Aoû 2010 02:10 
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(((avant)))

Les ruelles de Tulorim au petit matin prenaient un visage tout à fait différent de celui que Goël avait pu percevoir la nuit précédente. Malgré une forte odeur d'urine, de sang et d'alcool, la brise fraiche donnait une sensation de bien être. Le calme plaisait à Goël. Il pouvait savourer pleinement la chaleur du jour naissant, et, en tendant bien l'oreille, on pouvait entendre le chant de quelque oiseau perché sur un toit.

Depuis la veille, le Sindel se sentait mal à l'aise dans la ville toujours en mouvement. Il avait besoin d'air frais et de nature. Il décida donc d'aller visiter les environs de Tulorim. Peut-être qu'il trouvera là bas un petit coin de paix pour se reposer et se préparer au combat qu'il livrerait le soir même.

Ayant un sens de l'orientation hors pair grâce aux longues excursions dans la forêt qu'il faisait avec maître Ëlyx, Goël ne tarda pas à trouver la sortie de la ville.

(((après)))

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Goël Aërs

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 1 Aoû 2010 06:17 
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«Et vous que faites-vous ici ? Vous êtes un aventurier ?»

La surprise de William fut totale. Comment une femme aussi jolie et bien éduquée pouvait-elle ignorer qui était-il ? Pourtant, son talent de grand renom devait traverser facilement les frontières. Secouant la tête, William pris la parole.

William : Qui je suis ? Suis-je un aventurier ? Mais n’est-ce pas évidant belle demoiselle ? Je Suis le grand William Fleurdegemme, barde de renom qui parcourt les routes pour égayer les gens avec sa musique. D’ailleurs, ne voulez vous pas entendre l’un de mes magnifiques morceaux ?

Le barde sortit son instrument de musique de son étui de cuir, mais le regard incrédule de Talik et de Bartimus le dissuada de continuer. Vexé de voir qu’il ne pouvait pas se produire et ainsi gagner le cœur de la jeune femme, William leur lança un regard noir avant de ranger son luth. Il haussa les épaules et regarda en l’air.

«Il va falloir se dépêcher maintenant !»


William opina de la tête avant de rajouter.

William : Bien sur messire Talik, nous allons de se pas au temple. Madame.

Le barde pris la jeune femme par la main et commença à marcher vers le temple de pas lent et un peu balourd. Après tout, il fallait être fou pour ne pas profiter d’une aussi belle compagnie.

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L'information n'est pas la connaissance. La connaissance n'est pas la sagesse. La sagesse n'est pas la vérité. La vérité n'est pas la beauté. La beauté n'est pas l'amour. L'amour n'est pas la musique. La musique est la meilleure des choses.


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 1 Aoû 2010 21:06 
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(((avant)))

Goël rentra dans la ville accompagné de sa nouvelle amie, Aliraë la faera.

(Retournons à l'arène. Je souhaite m'inscrire à un combat pour ce soir.)
("Contre un gobelin ? Mes pouvoirs ne te seront d'aucun secours, mais je serai tes yeux si jamais le gobelin t'attaque par derrière. Tu peux compter sur moi.")

Le soleil était haut à cette heure de la journée. Pourtant d'habitude toujours réjouit d'avoir le visage baigné par la chaude lumière du jour, Goël remarqua qu'une si forte lumière le gênait. Il sentait une sorte de picotement en bas du dos et un frisson parcourut son corps.

("Si tu te sens mal à l'aise face au soleil, c'est naturel.") signala Aliraë. ("Un maître et sa faera sont connectés en permanence, or, je suis une faera de l'obscurité. Désormais, la nuit sera une amie rassurante pour toi. D'ailleurs, mes pouvoirs se décuplent la nuit, surtout les nuits de lune nouvelle.")

L'elfe soupira et se décala dans la rue pour marcher à l'ombre des maisons. Cette faera n'avait pas fini de le surprendre.

Continuant sa route vers l'arène, il croisa Gw'yn l'humoran dans une ruelle du sud de la ville.

"Goël ! Où étais tu passé ?" lui lança t-il avant de s'approcher de son nouvel ami.
"Je rôdais."
"Tu ne veux pas parler de tout ça devant une bonne bière de troll ? Il y a une auberge près d'ici..."
"Soit. Allons-y."

(((après)))

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Goël Aërs

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 2 Aoû 2010 15:40 
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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 2 Aoû 2010 23:39 
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(((Aztä quitte l'Auberge du Pied-Levé)))



J'ai quitté cette bâtisse mal accueillante et me suis retrouvée dans la rue. Le vent fouettait mon visage. La fraicheur ambiante était presque réconfortante. Le soleil pointait au loin.

(On est donc le matin … )

J'avais perdu toute notion du temps. J'avais marché à travers les plaines, à travers la jungle, j'avais gravi des montagnes, j'avais encore marché dans les bois. Et tout ça pour quoi ? Aucune idée. J'étais partie pour fuir un monde qui ne voulait pas de moi. Je ne cherchais rien en particulier … Juste que je me sente chez moi. Que les gens m'acceptent. Que je ne sois plus une tare.

(« Les tarées doivent rester terrées ! » Je vais commencer à croire qu'elle avait raison … )

J'ai commencé à marcher. J'avais faim, j'avais soif et je devais dormir. Pourquoi étais-je sortie de cette auberge, déjà ? (Ah, oui. La violence.)

J'ai erré dans les ruelles sombres et étroites de la ville. Je recevais souvent quelques douches bien froides jaillissant des fenêtres. Plus je marchais, plus je voyais de corps. Le nombre de mendiants augmentait au fur de mon avancée dans la ville.

(Ah. Celui-là, il a pas fait long feu … )

Un des corps avaient un bras dont seuls les os étaient visibles. Il n'y avait plus de chair, et quelques rats s'affairaient à finir le reste du pauvre homme.

(Non, mais regarde-moi ça … Son bras est déjà entièrement rongé. Et lui, tient … )

"On voit un bout de ton cerveau, mec."

J'avançais au milieu de cadavres et de prêts-à-mourir. Des carcasses pourries, des corps agonisants, des lépreux moisissant. Je marchais à travers des ruelles sombres et étroites. La lumière du soleil ne parvenait pas jusque dans ces rues sombres. Les hauts murs se refermaient au dessus, comme les mâchoires d'une bête m'avalant, se refermant sur le peu de ciel qu'il y avait au dessus. Je me prenais la plupart des parois que je rencontrais. Puis, une porte s'est ouverte et deux hommes sont sortis dans la rue. Le premier était plutôt grand et un peu costaud. Le second avait une bedaine généreuse.

"Je te dis que c'est lui."
"Et moi je te dis que non."
"Comment tu peux en être aussi sûr ?"
"Attends, je lui ai loué ma maison, à lui et la fille. Je sais que c'est un bon gars."
"Je sais, je sais. Mais comment tu peux te persuader qu'il est vraiment innocent ?"
"Ne m'énerve pas. Je le sais, c'est tout. Lerce n'a tué personne !"

Je me suis arrêtée et ai regardé les deux hommes. Ils se sont arrêtés en face de moi.

"Excusez-nous. Nous allons au procès d'un tueur ..."
"Arrête ! Il n'a tué personne. Nous allons juste à un procès. Il faut qu'on se dépêche, ou on ne pourra pas l'innocenter."

Je n'ai pas compris pourquoi, mais j'ai soudainement eu une folle envie de l'aider. J'ai planté mon regard dans celui de l'autre.

"Laissez-moi vous accompagner chow !"

Les deux autres ouvrirent de grands yeux ronds. Ils n'en revenaient pas. L'un demanda à l'autre :

"C'est une Shaakt. Dis-moi que je rêve ..."
"Tu ne rêves pas. C'est une Shaakt."
"Pourquoi elle ..."
"J'en sais rien."

J'ai insisté.

"Je veux l'aider chow !"

Je ne comprenais pas quelle folie me prenait de vouloir aider un inconnu. Mais je me sentais happée par la voie de la justice.

(J'ai toujours dû me débrouiller seule. Pourquoi les autres auraient-ils besoin d'aide ?)

Peut-être justement, qu'au fond de moi, je voulais éviter que quelqu'un souffre autant que moi j'ai souffert … Ou pas. Je ne comprenais rien. Mais de toute façon, je n'avais rien d'autre à faire. Autant aller voir ce qui se passe dans un procès.

"Bon. Eh bien … c'est par là." dit le premier homme en pointant de doigt la direction d'où je venais.

J'ai fait craquer mon cou, et nous étions repartis à travers cette ville jonchée de corps.


(((Aztä se dirige vers La Milice de Tulorim.)))

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 3 Aoû 2010 15:07 
L'orage était battante, Bartimus et Talic couraient, même s'ils seraient aussi trempés s'il marchaient, ce n'est jamais agréable de rester sous la pluie lorsqu'elle n'est pas désiré. De plus, Bartimus ne voulait pas trop abimer son bandage, ainsi il essayait tant bien que mal de le protéger de l'intempérie. Le temps passa vite puisqu'ils étaient déjà rendu devant l'auberge. Ils n'avaient pas rencontrés grand monde sur leur route et la plupart couraient aussi. Bref, ils entrèrent dans l'auberge, posèrent leur manteau sur un banc, allèrent au bar, Talic derrière et Bartimus devant.



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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 4 Aoû 2010 15:21 
Bartimus ressortait de l'auberge, il se sentait bien, le soleil était sorti et il en profita pour savourer le soleil, il se dirigeait vers le Nord et demandait aux gens qu'il croise où était la bibliothèque. Tout le monde le dirigeaient vers la même direction, après quelques minutes, Bartimus se trouva devant une battisse avec deux grandes portes, il entra.



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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 7 Aoû 2010 21:17 
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Sortant de l'auberge de Grigwig le Beau

Araksis courait depuis un petit moment au hasard dans les ruelles de Tulorim pour échapper à ses éventuels poursuivants. Bien que bagarreur et costaud le nain savait qu'il ne pouvait pas tenir tête à quatre brutes sans y laisser des plumes, voir même la vie.

Sa crête rougeoyante slalomait donc avec célérité au milieu des passants. Que cette ville était pénible, à Roch il pouvait voir au-dessus de ses compatriotes nains, mais dans cette ville humaine il y avait toujours une grande asperge pour limiter son champs de vision à trois mètres devant lui.

Après une bonne demi-heure de cavalcade il jugea bon de s'arrêter, il était toujours dans les quartier pauvre de Tulorim, ses pavés inégaux et ses maisons délabrées.

Il pris appui sur une porte pour reprendre son souffle et s'étala de tout son long lorsque celle-ci s'ouvrit dans un léger grincement, elle n'était pas verrouillée.

L'entrée "fracassante"

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 9 Aoû 2010 00:19 
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J'entendis la grande porte se fermer dans mon dos. Frustrée, énervée et enragée, j'avais envie de hurler. Hurler ma rage contre ces maudits êtres qui vivaient en ce monde. Hurler ma haine envers leurs soi-disant guides spirituels, ces dieux abjects qui vouaient leur existence à détruire la mienne. Hurler ma colère envers le monde entier. Je ne me suis pas retenue. J'ai hurlé.

"rhaaaaaaaaaaaaaa..."

En entendant le faible son qui sortait de ma bouche, j'étais encore plus en colère. En colère contre ces êtres des ténèbres qui m'avaient détestée. En colère contre ceux, qui qu'ils soient, qui m'avaient créée. En colère contre moi, qui était si faible. Il fallait que je gagne en force et en puissance. Il fallait que je mange. Il fallait que je … et pour quoi faire ?

Je ne connaissais rien du monde. J'avais certes acquis, par moyen inconnu, qu'il existait elfes et hommes. Mais pour le reste ? Je n'ai connu que les ténèbres et la violence. La noirceur du monde dans lequel j'avais vécu pendant de longues années était tout ce que je connaissais. Je n'avais jamais rien vu de l'environnement de mon enfance. Et là, je découvrais un autre monde. Plus clair, plus beau, plus agréable à la vue. Évidemment, puisque c'était le premier et le seul que je voyais. Mais pour y trouver des êtres tout aussi méprisants et cruels ! Alors en ce bas monde, les êtres étaient-ils tous voués à se détester ? La haine et les ténèbres, la souffrance et la peine, étaient-ils les seules valeurs de ce monde sans couleurs ? N'avaient-ils point de contraire, d'opposés ?

(Ça fait peur.)

Mais le monde, l'univers, ne s'arrêtait pas là. J'en avais découvert une partie, toute petite. Une particule de poussière dans ce grand infini. Tout comme d'autres villes, d'autres tons, contrées et pays, y avait-il d'autres êtres, sans aucune félonie ? Il existait deux races, les hommes et les elfes. Mais y en avait-il d'autres ? Ou était-on les seuls ? J'imaginai un homme, de taille réduite, dont les dents et les oreilles, étaient celles d'un rat. Ou encore un elfe, taille encore plus petite, dont la peau était claire et les bras allongés. J'imaginais un être, à la fois plante et homme, le corps était de bois et les doigts de simples feuilles, à l'instar des cheveux. Ces visions me calmèrent un peu. J'étais toujours sur les nerfs, mais moins remontée qu'avant. J'imaginais ainsi quelques races nouvelles, pour m'apaiser l'esprit.

Puis je me fus calmée. Le monde était cruel, mais je n'avais pas tout vu. Peut-être y avait-il pire, ou trouverai-je meilleur. Toujours fut-il qu'il me fallait communiquer, d'ici à le trouver, ce meilleur-là. Et ma voix enrouée n'était pas des plus utiles pour ce genre de travail. Aussi allai-je plus loin pour exercer ma voix.

"Je parle pour ne rien dire, ou peut-être le contraire. Je ne dis rien pour parler. Ou je dis pour ne rien parler. Ou encore autre chose, on peut tout inventer. Ma voix a des problèmes, aussi, donc, je l'entraine. Je ne sais de quoi parler, mais j'y suis bien obligée. Je dois communiquer, si je veux progresser. Progresser pour faire quoi ? Je n'en ai aucune idée. Et là, je sors des rimes sans espérer de primes. À qui les devrais-je donc ? Qui me ferait ce don ? Surement pas ces dieux-là, qui en ont contre moi. Je ne sais ce que j'ai fait, mais il veulent me faire regretter. Je n'ai aucun souvenir d'avant mon éveil. Existais-je déjà avant d'être consciente ? Avais-je une vie avant de vivre ici ? Ai-je perdu la mémoire, ou il n'y a rien de tel ? Je n'en sais vraiment rien, et ça, ça m'énerve. Parler pour ne rien dire, ou pour éviter les rires. En entendant une voix, faible comme celle-là, beaucoup s'amuseront de ce ridicule ton. Comme beaucoup jusque là, ils se riront de moi. Et on m'expulsera comme le rat que je suis, j'en suis sûre."

Et j'ai parlé longtemps, en contemplant les sols dansants. Cette immense plaine sombres aux dunes migrantes. Ce continent mouvant avalant qui s'y plonge. J'exerçais ma voix face à cet océan, ressassant le passé, fouillant dans ma mémoire, si jamais un beau jour, j'avais connu l'amour. J'allais rendre le verdict, quand soudain derrière moi, une voix maladroite me ramena au monde. Me tira de mes pensées, mon monologue immonde.

''Vous… Mademoiselle? Je... Est-ce bien vous?''

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 9 Aoû 2010 19:11 
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Araksis sortit d'une maison des quartiers pauvre après plusieurs coup d'œil autour de lui. Le pas rapide et sure il se dirigea vers le quartier marchand ou il interpella un commerçant.

"Excusez-moi, je cherche le marchand qui a un azurion posé sur une branche en symbole de son commerce."


Le commerçant regarda le nain de haut en bas, son allure n'inspirait pas la conversation, crête flamboyante ridicule sur le crane, énorme barbe, bras aussi larges que ses cuisses, visage tatoué, il s'adressa à Araksis avec un brin de mépris dans la voix.

"Connais pas ..."

"Et Aristif ca vous dis rien ?"

Le marchand regarda le nain avec une pointe d'agacement, sa réponse fut froide.

"C'est un marchand de soie, vous suivez la rue de Yuimen, troisième à gauche et sa maison sera sur la droite, vous pouvez pas la louper c'est la plus fleurie du quartier... au revoir"

"Merci gars ...."

Araksis suivit les indication et arriva devant une grande maison bourgeoise, il frappa à la porte, elle s'ouvrit sur un majordome humain à l'allure peu aimable.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 10 Aoû 2010 14:34 
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Livré à lui même, Sinthelwë s'ennuyait. Ni plus ni moins. Il n'avait tout simplement pas l'habitude de décider lui même de ce qu'il allait faire, et plusieurs fois il se surprit à attendre un ordre qui ne venait pas - qui ne pouvait pas venir.

Il avait erré sans but dans les ruelles des heures durant, fréquenté plusieurs tavernes (avec un sentiment diffus de honte, à se retrouver dans ces lieux de perdition), mais las, il devait se rendre à l'évidence : sa vie était un désert sans aspérités.

Pourtant, il n'y avait guère à réfléchir : il ne savait que se battre. La réponse s'imposait d'elle même : soit il offrait de nouveau trente ans de sa vie à l'armée de son peuple, soit il s'engageait comme garde ou mercenaire. En ces temps troublés les offres ne manquaient pas.

Il songeait à la milice bien sur, mais une part de son éducation le retenait toujours. Pour lui qui avait toujours servi dans le corps noble de l'armée, sous les ordres d'officiers aussi subtils que cultivés dans les arts de la guerre, la milice lui était toujours apparue comme une bande de rustres en armes qui maltraitaient les citadins autant que la petite racaille. Rien de très honorable et glorieux, mais par acquis de conscience il résolut tout de même d'aller se renseigner. Il demanda son chemin au premier garde venu, et en quelques minutes à peine il fut aux portes du bâtiment.

_________________
Sinthelwë, elfe gris guerrier


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