L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 554 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16 ... 37  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 3 Sep 2010 01:35 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 2 Sep 2010 20:14
Messages: 26
Matthwew fermait la porte délicatement derrière lui. Il laissait échappé une larme qui coulait le long de sa joue, l'émotion de quitter sa mère et son foyer qui avait un semblant de rassurant. Le jeune homme se déplaçait prudemment dans les ruelles éclairées par le début du jour, il devait faire vite avant que les rayons du soleil ne transpercent la fenêtre de son ancien logis. Il avait son bâton en main, prêt à se défendre, il avait déjà eu affaire à une agression dans ce lieu sordide, depuis lors il était amnésique et la personne qui l'avait agressé lui avait volé les souvenirs de sa jeunesse et une partie de sa maîtrise de sort.
Il ne maîtrisait qu'un sort parfaitement, alors qu'avant il pouvait en lancer plus d'une vingtaine. Cette espèce de monstre, lui avait privé d'une partie de ses pouvoirs, peut être qu'en le retrouvant, sa mémoire reviendrait et ses sorts seraient récupérés.

Il devait absolument se renseigner sur son agresseur, la garde se fichait pas mal du jeune homme aux cheveux rouge, elle se fichait de toute la populace de toute façon et ça, Matthwew le savait. Il devait commencer ses recherches par les ruelles, il était plus à l'aise avec la gente féminine, c'était un peu logique, il a été élevé par une femme. Il charmait les filles de son âge par son timbre de voix, doux et par son incroyable beauté, les hommes étaient idiots jaloux de lui et les hommes intelligent était ses amis. Comme il n'y avait pas d'être doté d'une intelligence suffisante dans ces taudis, le jeune homme devait poser des questions aux dames.

Le jour n'était pas encore levé, il devait attendre encore deux heures avant que la ville ne s'éveille. Il continuait à marcher pour être loin de chez sa mère, comme s'il fuyait son ancienne maison.

Une fois suffisamment loin, il se cachait dans une des ruelles et commençait son entraînement pour raviver sa mémoire, il sortait une peluche de son sac à dos et la regardait pendant plusieurs minutes, mais rien ne lui revenait, il prenait une coupe en argent et là encore rien ne lui revenait en mémoire. Il recommençait avec plusieurs objets, une fourchette, un bout de bois et un petit couteau rouillé, mais rien ne se passait dans la tête du jeune homme.

Il s'était écoulé une demi-heure depuis qu'il avait commencé son entraînement et l'impatiente du garçon se faisait sentir, il n'avait jamais su se tenir en place. Il partait de la ruelle après avoir rangé son bric à brac.

Il croisait la première fleur matinale, une jeune fille qui aurait bien voulu cueillir si le temps ne lui pressait pas, pour lui, il devait retrouver la mémoire très vite, c'était important, un mage sans mémoire c'est comme un guerrier sans épée, ça ne sert à rien. Il savait que s'était une épreuve de retrouver le responsable de son amnésie, mais il essayait quand même.

Il s'adressait à la jeune fille, avec un sourire charmeur et un regard perçant.

"Bonjour belle demoiselle"


La jeune fille devenait rouge, mais souriait quand même, c'était son acte de séduction le plus simple et ça marchait encore. La jeune femme était ravissante, mais un peu salle, elle portait une robe en lin verte. Elle avait des yeux bleu et de long cheveux blond.

"Bonjour,..."

Elle répondait faiblement, c'était une fille timide, le charmeur n'insistait pas, il devait trouver des informations importantes.

"Il y a cinq ans, j'ai été agressé par une personne, je ne sais pas si c'est un homme ou une femme, mais à cause de lui, je suis amnésique".

La jeune femme buvait les paroles du jeune homme qui d'ailleurs ne décroché pas son regard des yeux de la demoiselle.

"Pourriez-vous m'indiquer l'adresse d'une personne ayant une liste des agressions dans cette ville"


Je savais que la garde ne tenait pas de compte et la jeune femme le savait aussi, elle réfléchissait un instant et me donner l'adresse d'un écrivain, il écrivait ses livres sur les malheurs de cette ville.

"Cet homme voit tout, il écrit tout ce qu'il se passe dans les bas quartier"

"Merci ma beauté"

Le jeune homme souriait et s'en allait vers l'adresse indiquée. Il avait de la chance d'être tombé sur une fille aussi jolie et aussi bien renseignée.

=======> Les habitations

_________________
Matthwew - Mage - Humain


Dernière édition par Matthwew le Dim 5 Sep 2010 13:14, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 4 Sep 2010 03:29 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 4 Juin 2010 00:00
Messages: 12879
Localisation: Kendra-Kâr
Je marchai pendant environ trois heures, sans vraiment savoir où aller. Je marchais pour le simple plaisir, avec cette étrange impression que l'on m’observait. C'était une sensation désagréable. À chaque fois que je me retournais en pensant qu'il y avait quelqu'un derrière moi, il n'y avait personne. C'était désert, j'avais pour seule compagnie les feuilles mortes qui dansaient avec le vent. Je prenais n'importe qu'elle rue pour voir si cette sensation allait se dissiper. En vain elle persistait. Pire que de la gomme de sapin collée sous vos semelles. Je commençais à paniquer légèrement, je marchais plus vite et mon rythme cardiaque s'accélérait. Je décidai de m'arrêter un instant pour me calmer. Il n'y avait personne dans les alentours de cette ruelle, mais cette impression me suivait toujours. Me calmer et me reposer me ferais du bien. Peut-être avais-je des hallucinations et que ce sentiment était le fruit de mon imagination. La ruelle que j'avais choisie était étroite et fermée de plus, il y avait un seul accès possible et personne n'y figurait. J'y entrai, y fis quelques pas et m'assis le dos contre un mur en pierre. Ma paranoïa se dilapidait tranquillement, et je m'assoupis. Quand j'ouvris les yeux, l'obscurité s'installait. Signe que j'avais dormis plus longtemps que prévu. J'aurais aimée passer la nuit dans mon refuge, mais j'avais pris la décision de ne pas y aller pendant un certain temps. Pour combien de temps? Je l'ignorais, mais disons assez longtemps pour que l'image de ce meurtre disparaisse de mon esprit.

Soudain, un homme enrobé d’un manteau noir me toisait accroupit dans l’ombre. La présence que je ressentais plus tôt était justifiée et ma panique refit surface. Cet homme m’observait depuis un bout de temps. Pourquoi? Je n’en savais rien, et je n’en avais aucune idée. Un frison parcourut mon dos, s’était peut-être un maniaque? Si c’était le cas, j’étais mal. Je ne voulais pas y penser. J’analysai rapidement mes chances de fuite. Cet homme à l’allure inquiétante bloquait la seule sortie possible. On m’avait déjà sortie de ce genre de situation, mais cette fois j’étais seule face aux ennuis. Voyant que je m’étais éveillée, la silhouette sombre se leva et s’avança vers moi. Tous mes muscles étaient crispés, j’aurais voulu me lever et partir en courant, mais j’en étais incapable. La peur me Faisait presque toujours cet effet-là. Comme si il avait pressentit mon angoisse, je vis un sourire narquois se dessiner sur son visage. Dans la pénombre, s’en était presque effrayant. D’un geste gracieux, il me tendit la main dans l’intention de m’aider à me relever. Je me sentais intimidée devant lui. Grand comme un Kendran de taille moyenne et bien dessiné, on devinait qu’il était en bonne forme. Après un moment d’hésitation, je pris sa main. Sa chaleur était plaisante, mais la température d’une main ne veut pas dire grand-chose. Une fois debout, je pus mieux le jauger. Ses cheveux marron foncé en bataille lui tombaient sur le visage et ses yeux jaunâtres étaient comparables à ceux d’un chat. Son sourire malicieux me laissait perplexe. Je n’arrivais pas à savoir s’il était bon ou mauvais.

C’est à ce moment que je le reconnue. C’était le type que j’avais renversé, ou plutôt qui m’avais fait tomber au marché. De stupeur, je reculai, m’avait-il suivi tout ce temps parce qu’il n’avait pas aimé ma petite bousculade? Voulait-il réglé un compte avec moi? Je n’avais pas envie de me battre et je n’allais pas rester là pour le savoir, je voulu m’enfuir, j’étais assez bien partie pour. C’est en reculant un peu plus que je remarquai qu’il n’avait pas lâché ma main. Je crois qu’il avait peur que je prenne mes jambes à mon cou, son emprise brisait toute les chances que j’avais de filer.

« Tu veux déjà partir? » Plaisanta-t-il sur un ton ironique. En même temps, il resserra la poigne qu’il avait sur moi, et me tira vers lui.

« Ça fait un moment que je te suis! » Ça faisait un moment que je me sentais épiée, je n’en fus pas surprise.

Son intonation n’était pas agressive, ni même menaçante. Alors, pourquoi me suivait-il? Si ce n’était pas pour régler ses comptes. D’ailleurs, il n’avait pas l’air parti pour ça. J’en déduis donc, que ce n’était pas la raison pour laquelle il me suivait. Il avait bien fait de me retenir, mais il n’en avait plus besoin. Il avait piqué ma curiosité, je le regardai d’un air sceptique.

« Pourquoi donc? » Lui demandai-je sur un ton méfiant. « Si c’est pour que je m’excuse de vous avoir rentré dedans, vous pouvez toujours courir, ça n’en vaut pas la peine! »

Il me parut surprit l’espace d’un tout petit instant, voir même désorienté par mon odieux commentaire. Un instant je regrettai ma remarque, j’avais eu peur de me tromper sur ce qu’il voulait et qu’il le prenne mal. Mais son visage s’illumina d’un sourire sincère. Ce n’était pas dans mes habitudes de faire preuve d’autant d’audace. Normalement, je restais muette et je rougissais. Il émit un rire amusé. Ce qui me surprit, je ne m’attendais pas à ce qu’il me trouve comique et mes joues se chauffèrent. Voyant que j’avais l’air intrigué, il continua sur un ton sincère.
« Pour ce petit accrochage ce n’est rien, il n’y a pas eu de mal. » Puis avec un sourire taquin, « En fait, je te suivais avant que tu me rentre dedans… »

(Avant? Mais depuis quand? Et qu’est-ce qu’il me veut?) Il laissait planer ses phrases comme ça, sans rien n’ajouter. Il me laissait sur un mystère dont je voulais avoir la réponse. Voyant qu’il avait toute mon attention et que je n’avais plus envie de déguerpir, il laissa enfin ma main. Ce devait être important pour qu’il agisse ainsi. Ses petites phrases appâts avaient fonctionnées, je voulais en savoir plus sur ce que cet homme avait dans la tête.

« Que me voulez-vous exactement? » De l’incertitude de l’inquiétude se lisaient dans ma voix. Après tout, je ne savais pas ce qu’il voulait et peut-être que l’hypothèse du maniaque tenait debout? Il souriait chaleureusement, mais son sourire avait un petit air malicieux.

« Je voulais te proposer un marché, mais puisque ça t’intéresse pas, je ferais mieux de partir… » Il fit mine de partir. Il jouait à celui qui ne veut pas s’imposer, mais qui en fait le veut à tout prix, misant sur le côté sympathique de chacun. Un stratagème efficace, car tout de suite je lui demandais : « Quel genre de marché? »

Il s’arrêta et retourna à peine la tête, les mains dans les poches de son manteau. « Oh, rien de bien compliqué. J’aurais besoin de toi pour faire certains trucs. » Il fit deux trois pas en avant.

Je me précipitai derrière lui et posai ma main sur son épaule pour le retenir. « Et, qu’est-ce que j’y gagne? Dans un marché, il y a un côté bénéfique pour tous. »

Il se retourna entièrement vers moi, je retirai ma main de son épaule. « En échange, je te promet un toit et une pitance. »

Je pris le temps de réfléchir à son offre. Un toit et une pitance… C’était tentant, c’était les seules choses que je n’avais pas pour le moment et dont j’avais besoin. Cependant, je sentais qu’il y avait anguille sous roche quelque part. Je me méfiais de ses « certains trucs » ce pouvait être n’importe quoi.

« Ne t’inquiète pas pour les choses que je vais te demander d’accomplir, ce ne sera pas bien méchant. » Il prit une expression approprié pour appuyer ses dires.

(Il lit dans mes pensées ou quoi?!) Quelque chose dans son attitude me laissais croire qu’il disait vrai. C’était rassurant.

« Ça te plait? » Me questionna-t-il avec une voix insistante.
Il me fixait avec ses yeux ambrés et attendait que je lui dise « oui », ce que je fis. J’avais compté les pours et les contres, et il y avait d’avantage d’effets positif si je marchais avec lui, que si je refusais. Un sourire triomphant s’afficha sur son visage, visiblement, il était ravi que j’accepte son offre. Et, si jamais, cet accord allait trop loin, je pouvais toujours lui faire faux bond et m’éclipser en douce.

« Bien! » Son sourire prit un air malicieux, et sans pour autant être vil il était plutôt énigmatique. « Oh! J’allais oublier! Je m’appelle Isaak, ton humble serviteur. » Sur ces mots, il effectua une révérence. Comme si j’étais vraiment une personne de haut rang et qu’il me présentait du respect. Cette vision était amusante, m’imaginer en personne importante m’étais presque inimaginable. Je masquai un petit rire amusé et rougis un peu. « Ne perdons pas de temps, mettons nous en route vers mon repaire. » Il leva la tête pour regarder le ciel. « Avant que la nuit nous passe entre les doigts. » Je regardai à mon tour, en espérant que la teinte de mon visage redevienne normale. De petites taches lumineuses avaient commencées à émerger sur le ciel d’encre. L’obscurité était arrivée si hâtivement, que ça en devenait incroyable. En l’espace de quelques minutes, les ténèbres avaient pris possession de presque tout. Seules les lueurs des chandelles et de la lune éclairaient la ville.

Je cessai d’admirer cette toile pour me concentrer d’avantage sur Isaak. Ce qu’il dégageait indéterminable, mais quelque chose me poussait à boire ses paroles et à lui faire confiance. Quand il s’aperçut que je ne contemplais plus le ciel et que je le dévisageais, il me sourit. Je lui souris en retour toujours rougissante. Son sourire avait quelque chose de différent du mien, mais je n’arrivais pas à trouver quoi, si ce n’était une once de malice. Il commença à marcher vers l’endroit où se trouvait sa maison et m’invita à faire de même d’un geste de la main. Je mis une dizaine de secondes avant de m’élancer derrière lui et de le rattraper. Il marchait rapidement, j’avais de la difficulté à le suivre et parfois, je devais presque courir pour arriver à le suivre sans trop le perdre en distance. J’avais l’air d’une gamine à courir ainsi derrière cet homme, heureusement qu’à cette heure la plupart des gens étaient chez eux. Dans la pénombre, tous deux habillé de noir, nous étions comme deux ombres qui parcouraient la ville.

Les habittions

_________________
~ Miha ~ Chasseuse de Prime ~ Niveau 7 ~


Dernière édition par Miha le Mar 14 Sep 2010 02:15, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 5 Sep 2010 02:37 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Ven 2 Juil 2010 02:34
Messages: 115
Localisation: Canada, Québec, Montréal
Je quittai rapidement la forge, m’assurant de passer inaperçu. Je m’enfonçai dans une petite ruelle, en vitesse, espérant que Kejdiel ne m’y suivrait pas. Je comprenais sa rage, mais il en faisait trop, beaucoup trop. Je repensai également à ce pauvre type, qui risquait de perdre ses enfants. Certes, même en connaissance de cause, je ne l’aurai pas laissé massacré le forgeron, mais tout de même. Je secouai la tête, me tirant de ces réflexions sombres. Ce n’était pas mon genre de m’apitoyer sur le sort des autres, ma situation était déjà précaire. J’analysai mon environnement et m’orientai ailleurs. Il fallait que je trouve quelque chose à manger, et une place pour aller me reposer. La dernière heure avait été éprouvante, j’avais besoin de me reposer et de me remplir l’estomac. J’arrivais au coin des marchands et m’approchai d’une étale qui embaumait le pain frais. J’examinai attentivement la marchandise, cherchant quelque chose que je pourrais facilement prendre.

« Eh, toi! » s’exclama une voix non loin.

Je l’ignorais. Ce type ne devait pas s’adresser à moi. J’esquissai un geste pour me saisir d’un bout de pain, et on m’attrapa vivement le bras. Surprise, je pivotai vers l’homme. Son visage m’était familier, mais je ne saurais dire où je l’avais vu.

« Toi! T’as intérêt a payé ce que tu m’as volé! » gronda le vieux.

Je me souvins alors de lui. C’était le mec que j’avais volé ce jour-là.

« Vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre, je n’ai rien volé », répliquai-je en me dégageant.

Au même moment, je vis un autre gars arrivé, plus jeune. C’était celui que le marchand avait appelé, m’obligeant, à ce moment, là, à me faire oublier et en profitant de la présence de Kejdiel. Si je ne partais pas vite fait, je me ferais traîner jusqu’à la garde. Hors de question. Sans attendre, je m’élançai dans la direction opposée. Aussitôt, l’autre se lança à mes trousses. J’accélérai et obliquai dans une ruelle. En deux temps trois mouvements, je me hissais sur un petit balcon à quelques deux mètres de hauteur du sol. L’autre mec tourna et s’immobilisa, me cherchant du regard. Je m’écrasai au sol, faisant de mon mieux pour passer inaperçu. Il passa sous moi, heureusement sans lever le regard, s’enfonça un peu plus loin dans la ruelle. Je saisi une pierre au sol, concentrai ma force dans mon mouvement et le jetai plus loin. Aussitôt, l’homme s’enfonça dans cette direction. Je sautai du balcon, atterrissais lourdement au sol, et reprit la direction de la grande rue, tout en formant une jupe avec ma cape. Passant à côté d’un étal, je m’emparai d’un petit chapeau que je posai sur ma tête à peine plus loin, ni vue ni connue, et poursuivi mon chemin. Un moment, je m’arrêtai dans une ruelle, utilisait des cendres pour noircir mes cheveux, que j’attachai au passage avec une petite corde. Puis, je repris ma route, méconnaissable, tout en continuant de chercher quelque chose à manger. Je dérobai, quelques rues plus loin, une pomme et un petit pain. Ensuite, je me mis à la recherche d’un endroit où passer la nuit.

> Les habitations

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 5 Sep 2010 17:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 29 Aoû 2010 14:57
Messages: 36
En venant du quartier bourgeois

Le vent du large faisait battre tout le pan droit du veston de Thomajan, tandis que le sac retenait le flanc gauche ; il portait son bagage contre son torse, une bretelle sur l’épaule, sachant que d’habiles mains auraient tôt fait de trancher le cuir pour lui dérober son bien s’il l’avait conservé à la place qui lui était habituellement dévolue, sur son dos. Le chemin jusque chez le sculpteur d’arc n’avait rien de long, et n’empruntait pas les voies menant aux quartiers les plus malfamés, où les rencontres pouvaient s’avérer douteuses, mais à Tulorim rien n’était à exclure, le quartier bourgeois n’était pas exempt des rapines d’individus malhonnêtes, les plus audacieux allant jusqu’à s’introduire dans les demeures les plus accessibles : les barreaux aux fenêtres chez l’oncle Addruc le rappelait au jeune campagnard à chaque visite. Depuis qu’il avait envisagé de s’installer à Tulorim pour s’engager dans la Milice, il se posait régulièrement la question de son logement, ne souhaitant pas abuser de l’hospitalité de son oncle et de sa tante – il n’en doutait pas, ils allaient lui proposer de conserver chez eux sa chambre – mais ne désirant pas pour autant devenir une proie facile pour les malfaiteurs aux yeux grands ouverts et aux oreilles attentives, qui ne manqueraient pas d’être informés de l’installation d’un nouvel arrivant, fils d’un individu fortuné.

Perdu dans ses pensées, il ne prêta pas attention à ceux qu’il ne manqua pas de rencontrer en traversant l’avenue qui amenait au cœur de Tulorim ; l’endroit ne plaisait guère aux bandits, qui préféraient aux espaces ouverts les ruelles closes, dédale où ils évoluaient de manière à tromper et surprendre les poursuivants, et où, si la poursuite venait à s’éterniser, ils pouvaient rameuter quelques compères en soutien pour tendre une embuscade. A la droite de Thomajan se profilait le parc, le marché et sa rumeur sourde ; à sa gauche, les appendices du quartier bourgeois, quelques boutiques, la route menant au moulin, et aux terres environnantes. Le fils de Wiehl songeait à cette route qu’il avait empruntée la veille, et se demandait si elle le verrait le lendemain reprendre le voyage vers le domaine familial. Tout pouvait arriver à Tulorim, comme on avait eu tôt fait de lui enseigner, on y naissait, on y mourait, et aucune rencontre n’était à exclure ; dans sa campagne, il n’en allait pas de même : la petite communauté que constituait le domaine ne comptait pas assez de membres pour que certains individus restent inconnus à d’autres, et l’endroit était assez éloigné des routes pour que les voyageurs ne s’y arrêtent pas, et ceux susceptibles de s’éloigner des chemins tracés entraient dans la catégorie des hommes qui ne souhaitaient pas rencontrer leurs semblables, aussi ne les voyait-on que de loin ; l’imprévu n’existait pas, il n’y avait que la routine des naissances, des bêtes perdues, des saisons où des créatures descendent la nuit de la montagne. Thomajan cherchait à se représenter sa vie dans la cité, mais ne pouvait s’empêcher de procéder par une comparaison avec l’existence qu’il menait chez son père…

Si ses pensées ne progressaient guère, se heurtant sans cesse au mur de l’inconnu, ou se perdant dans ce qu’au contraire il ne connaissait que trop bien, ses pas le menèrent près du quartier des artisans, où les maîtres, compagnons et apprentis étaient déjà à pied d’œuvre.

Vers le quartier des artisans

_________________


Dernière édition par Thomajan le Lun 18 Oct 2010 13:02, édité 4 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 5 Sep 2010 22:01 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 2 Sep 2010 20:14
Messages: 26
Matthwew quittait la taverne, il faisait comme de rien n'était et continua à prendre appuie son bâton comme il l'avait toujours fait, son sac était fermement attaché à ses épaules et il tenait le manche de son épée, il était prêt à dégainer. Il avançait un peu plus loin dans une plus petite ruelle. Il ralentit un peu le pas pour que ses futurs adversaires se rapproche un peu, une fois à porter le mage assena un violent coup de bâton au visage du premier homme, qui fut légèrement sonné, il s'appuya contre un tonneau pour reprendre ses esprits. L'autre homme avait sorti une épée, Matthwew avait fait de même avec la sienne en même temps qu'avoir assené le premier coup.

Il combattait bien, mais son ennemi était plus fort que lui, un moment il perdit l'équilibre et tomba à terre, l'homme en profita pour lui assener un violent coup d'épée que le mage para avec son épée, l'agressé donna un violant coup dans le plexus solaire de son ennemi avec le dessus de son bâton, il avait eu le souffle coupé. L'autre gaillard n'était pas armé et avait reprit ses esprits, il empoigna le mage par le col et lui donna un violent coup de poing dans le nez provoquant un saignement, il recula et en se tenant le nez après avoir lâché son épée, l'adversaire l'avait repoussé violemment contre un baril qui se renversa et cacha, déversant de l'eau sur le chemin. L'homme approchait et c'était sa dernière erreur. Le mage avait marmonné une formule magique.

"Toi l'eau étendue par terre, devient froide et transperce le cœur de mon ennemi"

L'eau s'envola et se changea en trois pics de glace qui allèrent se planter dans le coeur du bandit. Il avait tué quelques brigands dans le passé, mais son principal agresseur était toujours vivant, tout comme l'autre homme qui avait repris son souffle. Le mage ne le voyait pas et là, tout bascula pour Matthwew. L'homme avait tranché le dos du mage. La blessure commençait de l'épaule gauche et finissait au rien droit. Par chance et par hasard, le mage avait fait un pas en avant ce qui empêcha la lame de pénétrer trop profodemment.

Matthwew hurla de douleur avant de se retourner par colère et assené un coup de bâton dans le visage de son ennemi qui lâcha son épée et tomba par terre, il prenait l'arme et lui planta dans le ventre. Le combat était fini, mais le stress monta dans tout le corps du mage. La blessure avait l'air sérieuse, mais pas si profonde que ça, fort heureusement, si elle l'avait été, le jeune homme n'aurait certainement pas put tuer son agresseur, Matthwew adorait fouiller ses victimes, il était blessé, mais cela n'empêchait rien. Le premier corps transpercé de glace possédait quarante-cinq Yus et une bouteille de Rhum, de l'alcool ça tombait bien pour sa blessure. L'autre avait un couteau et 32 Yus.

Le mage déchira un bout de pantalon d'un de ses ennemis et en mit un peu déversa un peu de rhum dessus, il commença à frotter sa plaie doucement, c'était très douloureux, car il devait placer sa main derrière son dos. Une fois la plaie désinfectée, il rangea le couteau et les Yus dans son sac, il le fouilla et en sorti une trousse de secours. Il avait bien choisi la ruelle qui était déserte et personne ne semblait au courant des deux cadavres.

Il se donna des soins en bandant ses plaies, il ne pouvait se recoudre sauf en retournant sa tête ce qu'il ne comptait pas faire. Il partait en direction de l'auberge en ramassant ses affaires, laissant derrière lui ses deux ennemis.

_________________
Matthwew - Mage - Humain


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 6 Sep 2010 22:01 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 3 Sep 2010 20:22
Messages: 8
--> La place du marché

Cela faisait quelques minutes que Anaralia, marchait dans les ruelles étroites de la ville. Elle n'entendait plus le bruit du marché dans son dos. Devant elle, les ombres se faisaient de plus en plus grandes et inquiétantes. La nuit commençait à tomber. Bien que n'ayant pas peur du noir, la jeune femme n'était pas très rassurée. Les quelques bruits qu'elle entendait lui faisait des frissons dans le dos et elle n'arrêtait pas de se retourner, étant persuadée qu'elle était suivie.


"Allez, ma grande, ne soit pas si froussarde. Tu sais parfaitement que personne ne te suis. Pourquoi te suivrait-on de toute manière ? Tu n'as rien de valeur. Donc avance et cesse de de jouer les poltronne !"


La jeune femme soupira en secouant la tête.

"Tu deviens complètement folle à parler toute seule ma pauvre."

Sur ses mots, elle poursuivit sa route, s'enfonçant toujours plus dans les méandres de la ville, continuant de jeter régulièrement des regards derrière elle. De part et d'autre de la petite ruelle, de hauts murs usés la surplombaient. Malgré la luminosité diminuant rapidement, elle pouvait toujours discerner leurs fissures, ainsi que les fils accrochés entre deux habitations, qui permettaient aux familles de faire sécher leur linge. Soudainement le soleil passa derrière les habitations, plongeant Anaralia dans l'obscurité. Un bruit se fit entendre.


"Rester calme. Surtout, ne pas paniquer. Ne pas paniquer."

Et quelque chose la toucha au niveau de la jambe. La jeune femme lâcha un énorme cri de détresse avant de se mettre à courir, voyant à peine où elle allait. Puis ce fut le choc. Elle rentra en collision avec un chose très grande et se retrouva à terre. Lorsque la chose se pencha vers elle dans un bruit bizarre, la magicienne hurla de nouveau. Elle ne voulait pas mourir ici, elle était trop jeune. Elle avait encore trop de chose à voir et à faire. L'adrénaline montant soudainement en elle, elle se releva et entreprit de frapper la chose avec son bâton, ne voulant pas faire brûler tout le quartier en essayant de lancer une boule de feu.


"Chut ! Chut ! Mamzelle. J'vous veux aucun mal. Calmez-vous."

C'est au moment où la voix grave parla, que la jeune femme sentit son bâton entrer en contact avec une surface dure dans un bruit sourd. Puis un gémissement se fit entendre. Elle réalisa alors que la chose qu'elle voulait frapper avec tant de vigueur était en fait une personne. Ses yeux s'agrandirent de stupeur et elle s'arrêta immédiatement de tournoyer dans tous les sens.


"Je suis navrée ! Vraiment navrée Monsieur. Pardonnez-moi, je ne voulais vraiment pas vous faire mal, mais vous m'avez effrayé, et je n'ai pas su quoi faire, donc la seule chose à laquelle j'ai pensé c'était de me défendre et, et..."


La voix la coupa.

"N'vous en faites pas, j'ai d'jà vu pire qu'ça. J'peux vous demander c'qu'une mamzelle comme vous fait seule au milieu d'ces ruelles une fois la nuit tombée ? Vous savez, c'n'est pas sûr du tout."


La jeune femme laissa sa respiration reprendre un rythme normal avant de répondre.

"Pour dire vrai, je viens d'arriver et je voulais un peu découvrir la ville. Je cherchait un endroit où dormir, mais j'ai été prise de court par l'obscurité."


"Vous cherchez un logement ? Si ça vous intéresse ma mère s'ra plus qu'heureuse d'vous avoir pour la nuit. Elle habite à deux pas d'ici."


Anaralia réfléchit à ce que lui proposait ce qu'elle supposait être un homme de très grande taille. Après tout, elle n'allait pas se laisser avoir si facilement. Peut-être qu'il cherchait à la voler ou à l'enlever pour ensuite la vendre à un riche roi d'une autre contrée ! Elle avait déjà entendu parler de ces magiciennes qui se baladaient dans la forêt et qui n'étaient jamais revenues.


(Reste réaliste ma petite, s'il avait voulu t'enlever, il l'aurait déjà fait.)

"Très bien, je vous suis."

Elle fut alors guidée à travers les ruelles sombres. À croire que l'homme avait le pouvoir de voir la nuit. Ana manqua de lui rentrer dedans lorsqu'il s'arrêta soudainement devant un mur. En plissant les yeux, la jeune femme vit qu'en fait ils se trouvaient devant une porte. Cette dernière s'ouvrit sur une femme très âgée, complètement repliée sur elle-même et prenant appui sur un bâton tordu. Elle échangea quelques mots avec le géant qu'était son fils dans une langue que la jeune magicienne ne connaissait pas, puis elle lui sourit et lui fit signe d'entrer.


"L'est très heureuse d'vous r'cevoir. J'vous laisse avec elle. Elle vous montrera où dormir. Bonne nuit Mamzelle."


Le géant s'engouffra alors dans une ruelle adjacente sans qu'elle ait pu lui dire un mot de remerciement. Elle entra ensuite dans la maison où la petite vieille la conduisit à l'intérieur d'une pièce dans laquelle se trouvait un lit. La grand-mère lui fit signe de s'installer et une fois la magicienne assise sur le lit, la porte se referma. Anaralia sentit alors la fatigue arriver d'un coup. Elle enleva ses affaires, se coucha dans le lit, éteignit la chandelle et s'endormit à peine ses yeux fermés. Elle fut réveillée le lendemain matin par la lumière qui filtrait à travers la vitre. Se rappelant des évènements de la veille, elle se prépara, ne voulant pas plus profiter de l'hospitalité de la petite vieille. À peine la porte de la chambre ouverte, qu'elle se trouva face à face avec la grand mère, tenant un plateau. Sur le plateau se trouvait une grande tasse contenant ce qui semblait être du thé. À côté de celle ci, une tranche alléchante de pain fumant, dont l'odeur fit se réveiller l'estomac de la magicienne. Sur le plateau se trouvait également deux pommes et une petite cuillère.


"Non, je ne peux pas accepter, vous avez déjà été très gentille en m'acceptant chez vous pour la nuit. Je ne veux pas vous embêter plus que ce que je..."


La femme coupa court à ses paroles en lui plaçant de force le plateau dans les mains tout en la repoussant dans la chambre. Elle lui fit alors signe de manger. Baissant les bras et ayant vraiment faim, la magicienne mangea son repas sous l'œil attentif de la vieille femme. Elle ne le regretta pas. Le thé était délicieux et le pain tout bonnement un chef d'œuvre culinaire aux yeux de la jeune femme. Elle plaça l'une des pomme dans son sac et garda l'autre en main avant de reprendre la parole :


"Je vous remercie beaucoup de m'avoir accueilli pour la nuit Madame. Je vous suis très reconnaissante. Mais je dois vraiment y aller."


Elle voulu tendre quelques pièces en dédommagement mais la femme les refusa vivement. Elle la raccompagna ensuite à la porte et la regarda s'éloigner. Anaralia lui fit des petits signes de la main en guise d'au revoir avant de poursuivre son chemin tout en croquant dans sa pomme. S'engouffrant encore plus dans les ruelles, elle remarqua que le soleil était très haut dans le ciel, signe que la journée devait déjà être bien avancée.


De part et d'autre d'elle, toujours les même murs. Mais elle sentait qu'elle se trouvait dans des quartiers plus riches. Plus de fissures le long des murs, des balcons apparaissant de-ci, de-là, moins de saletés sur les pavés. La jeune femme prenait beaucoup de plaisir à marcher dans ces rues, jusqu'à ce qu'elle tombe sur cette chose immonde dont elle avait une peur panique depuis ses trois ans. Un chien, le poil noir et sale, très sale, se tenait devant elle la queue battant dans tous les sens. Il la regardait avec ses grands yeux cruels et plein de hargne. Il voulait la tuer, elle en était sûre. C'était lui qui la suivait depuis la veille ! Lorsqu'il s'aplatit le haut du corps sur le sol, Anaralia prit peur, lâcha un grand cri et par réflexe lança une boule de feu.


Sa compétence à contrôler une boule de feu n'ayant pas évolué d'un iota depuis son départ de l'Académie, se passa ce qui devait arriver. La boule de feu, possédant une trop grande quantité d'énergie et étant libre d'aller où elle voulait alla s'écraser dans une forte explosion contre un banc situé à cinq bon mètre du chien qui avait fui en courant dès la première apparition d'étincelles dans la main de la magicienne. Mais avant que la boule de feu ne réduise en cendres le banc, elle avait pu apercevoir avec horreur une personne qui se tenait à proximité. Elle avait cru discerner des cheveux noirs et un vêtement vert foncé.


"Par les bas roussis de Mélusine !"

Elle accouru vers l'épaisse fumée qu'avait créé sa boule de feu en espérant de toutes ses forces que la personne en question n'ait rien et surtout qu'elle ne lui en voudrait pas, même si c'était peut-être trop demander. Après tout, personne de sa connaissance n'aimait être l'objet d'un sort, surtout les siens... D'une voix hésitante tout en serrant son bâton contre elle en se tortillant sur place, elle demanda :


"Je... Y'a quelqu'un ? Vous... Vous allez bien ? Je... Je peux vous aider ? Je suis navrée !"


--> Les ruelles (2)

_________________
Anaralia, Humain, Mage

"La magie c'est super aléatoire"


Dernière édition par Anaralia le Ven 24 Sep 2010 19:28, édité 4 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 8 Sep 2010 21:37 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 10 Avr 2010 23:59
Messages: 721
Localisation: Kendra-Kâr
précédemment :A Tulorim,sur les quais


Oryash marchait dans cette ruelle depuis quelques minutes à peine quand elle se sentit observée. On l'a suivait certes d'assez loin, mais quelqu'un la suivait.
En continuait à marcher comme si de rien était croisant quelques personnes pressées qui semblaient ne pas vouloir trainer dans cette ruelle, comme si l'endroit n'est pas sur.
Après tout Tulorim ne ressemblait en rien à Kendar Kar selon les dires de Logan et de toute évidence il avait dit vrai.

La peau blanche par mesure de sécurité se munit de son arme qu'elle glissa discrètement à son bras. Après tout, mieux valait être armée et prête au combat plutôt que de finir en victime.
Elle osa un regard en arrière histoire de voir qui la suivait. Elle ne distingua qu'une vague silhouette qui se terrait dans l'ombre d'un porche.

La peau blanche se demanda s'il ne s'agissait pas du marchand dont elle avait fait tombé l'étal? Non, l'homme devait être occupé à chasser les chapardeurs et à récupérer ses fruits.
Un membre de l'équipage de L' Allégresse? Non plus, le capitaine lui avait dit qu'il repartirait aussitôt qu'elle aurait débarquée.
Alors qui? Un audacieux qui en voulait à sa bourse ou peut-être un curieux tout simplement. Pas mal de possibilités s'offraient à Oryash et aucunes ne semblaient trouver grâce à ses yeux.

Elle croisa la route d'une vieille dame qui marchait appuyée sur une canne.
Oryash ne prêta pas attention à la vieille qui l'apostropha soudainement.

"Mefies-toi peau blanche, méfies-toi de la maison et de ses secrets.Beaucoup entrent et peu en ressortent."

A ces mots ,Oryash stoppa nette,se retourna vers la femme et la fixa longuement sans pour autant lui répondre. N'affirmant rien et de démentant rien des paroles prononcées.
Puis elle reprit sa route, un seul but en tête mais se posant quand même des questions quand à cette intervention.
L'autre la suivait toujours, elle le sentait mais la rue se faisait trop passante pour qu'elle vienne à tenter quoi que ce soit. Si l'individu en avait après elle, il ne la lâcherait pas.

Mais qui était-ce? Et tel était son but? La suivre simplement afin de renseigner quelques complices qui l'attaqueraient plus tard ou bien n'était-il là que pour renseigner une tierce personne sur ces va et vient en ville?

Des enfants passèrent près d'elle en courant comme s'ils avaient le diable aux trousses et peu après elle fut dépassée par une femme qui brandissait un balai visiblement furieuse après les garnements.

"Sales petits voleurs, que je vous prenne encore à mes voler mes pains et je vous casse en deux!"

Oryash haussa un sourcil pensant ironiquement que cette cité était un vrai havre de paix.
Bientôt elle déboucha sur une place, inondée de soleil où un marché se trouvait.....

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 8 Sep 2010 23:54 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 29 Aoû 2010 17:51
Messages: 30
{{Les bains}}

Ebene se baladait paisiblement dans les ruelles. Il cherchait un endroit où il pourrait manger. Soudain il tomba nez à nez avec un troquet. ‘‘A l’a Mer Tume’’. Un petit bar de quartier fort bien caché. L’ancre sur la devanture faisait penser à un lieu pour marins et pirates. N’écoutant que son instinct Ebene entra. Sans surprise il n’y avait que des corsaires et autres forbans dans la salle.

Ebene s’avança vers le bar, regarda le tavernier et dit :

« Bonjour, j’aimerais avoir quelque pitance. Mais avant je tiens à me présenter Ebene Tsurogare, nouvel arrivant. »

Le gérant regarda notre jeune voleur dans les yeux et dit en essuyant un verre :

« Tom Bombaril. Ravi de voir de nouvelles têtes. Le plat du jour, comme tout les jours c’est des crevettes et un pichet de bière si vous ne déclenchez aucune bagarre. »

« Tout cela me semble fort bien, je vais rester au bar »

Voyant qu’il n’avait aucune intention de bouger où de chercher des noises aux autres clients, Tom servit le pichet et donna à Ebene un godet sec. Puis il se retourna pour chercher une assiette et des crevettes. Il tendit le tout avec un quignon de pain à l’Ynorien.

Ebene mangea calmement en profitant de ses fruits de mers. Goûtu qu’ils étaient. Puis tenta la bière, elle était très forte, à croire qu’elle était faite sous les bras. Il ne pu en supporter plus d’une rasade et devant son visage le tavernier tira un sourire et dit :

« Elle est pas faite pour les jeunes palais »

Ebene répondit en baissant simplement la tête. Il paya son repas, remercia le gérant et repartit dans les ruelles. Là il trouva un joli petit banc, tournant la tête il remarqua qu’il était dans les quartier riches. Il en profita pour faire un peu de repérage sur les différentes maisons, portes fenêtres et autres moyens de s’introduire dans les demeures pour emprunter à long terme.

Soudain une lumière tel un soleil s’alluma derrière lui. Il eu juste le temps de retourner la tête qu’il vit une boule de feu venir droit sur lui. Sans plus de réflexion il sauta, le banc fut carbonisé, sa cape ne fut pas épargnée, il piétina vigoureusement les flammes naissantes.

Il regarda autour de lui pour voir qui était à l’origine de se sinistre carnage. Le pauvre banc. C’était une jeune magicienne, sans doute de trois voir quarte ans sa cadette. Elle dit hésitante :

« Je... Y'a quelqu'un ? Vous... Vous allez bien ? Je... Je peux vous aider ? Je suis navrée ! »

Ebene ne pouvant en vouloir à quelqu’un de si mignon épousseta sa cape des quelques poussières et cendres avant de dire avec un ton calme :

« Oui il y avait quelqu’un, et je vais bien. Ma cape a un peu brûlé, mais ce n’est rien de grave. Pourquoi m’avez-vous lancé cette chose, et comment avez vous fait ? »

Il ne connaissait du monde que sa famille et quelques petites choses lues dans les livres. Donc la magie lui était inconnue. Regardant de plus près sa cape il vit qu’elle avait brûlée jusqu’au genou, mais heureusement ni sa chemise ni son pantalon n’avais prit feu et son sac était toujours en place et en état.

_________________
"Information is power, and I likre power"


Ebene Tsurogare, Voleur, Ynorien


Dernière édition par Ebene Tsurogare le Jeu 9 Sep 2010 13:36, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 9 Sep 2010 11:00 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 3 Sep 2010 20:22
Messages: 8
--> Les ruelles (1)

Anaralia soupira de soulagement lorsqu'elle entendit la personne lui répondre. Il s'agissait d'un jeune homme qu'elle estimait un peu plus âgé qu'elle et qui portait des vêtements assez élégants. Il était plus grand qu'elle. En même temps, du haut de son mètre cinquante-cinq, beaucoup de personnes se trouvaient plus grandes qu'elle. L'uniforme règlementaire de l'École de Magie qu'elle portait lui donnait l'impression de porter des vêtements peu habillés, bien qu'il mette en avant un physique plutôt avantageux. La ceinture soulignait une taille fine et la courte longueur de la robe montrait des jambes fines, quelque peu cachées par les hautes chaussettes rayées.

"Oui il y avait quelqu’un, et je vais bien. Ma cape a un peu brûlé, mais ce n’est rien de grave. Pourquoi m’avez-vous lancé cette chose, et comment avez vous fait ?"

Il lui parla sur un ton posé, ce qui rassura la jeune femme. Il devait effectivement ne pas lui en vouloir. Non pas qu'elle ne le croyait pas, mais elle s'était déjà fait avoir à cause de sa crédulité. Ainsi elle se méfiait un peu de ce qu'on lui disait et faisait attention à comment les choses étaient dites et sur quel ton. Décidant qu'elle pouvait faire confiance à son interlocuteur pour ne pas l'attaquer sauvagement, elle jeta un œil sur la cape en question. La magicienne estima qu'une partie du vêtement avait dû être totalement brûlé par son sort. Elle s'en voulu immédiatement et s'exclama :

"Oh ! Je suis désolée pour votre cape ! Je ferai ce qu'il faut pour la remplacer ! Je suis vraiment, vraiment navrée. Ce n'était pas vous que je visais, pas vous du tout. Non que je cherchais à viser quelqu'un en particulier, enfin si, mais on ne peut pas considérer que ce que je visais était un « quelqu'un », c'était plus un « quelque chose » si vous me demandez mon avis, et..."

Comme à chaque fois qu'elle était un peu stressée ou gênée, Anaralia se mettait à baragouiner de longues phrases, la plus part du temps peu compréhensible pour la personne qui l'écoutait. Réalisant que ce qu'elle disait devait avoir peu de sens pour l'homme en face d'elle, elle se reprit.

"Ce que je visais était un chien. Enfin, je ne cherchais pas à le tuer non plus, juste à l'effrayer. Ils me font terriblement peur et le sort est plus ou moins parti tout seul."

Elle baissa la tête, toujours un peu honteuse lorsqu'elle manquait de blesser quelqu'un à cause de son incapacité à maitriser ses sorts de pyromanie.

"La chose en question qui a manqué de vous avoir est une boule de feu et pour ce qui est de comment j'ai fait, je ne pourrais pas vraiment vous expliquer. De ce que je me souviens j'ai toujours su pratiquer la magie. Je suis donc allée à l'École de Magie pour apprendre à la maitriser. Je me doute bien qu'au vu de ce qui vient de se passer vous devez être plutôt septique sur ma compétence dans ce domaine mais je vous assure que je suis plutôt douée ! C'est juste que je ne contrôle pas très bien ma spécialisation. Et une fois de plus je parle pour ne rien dire. Ce que je dis ne dois avoir beaucoup de sens pour vous..."

Il y eut un petit silence, puis la jeune femme sourit à son interlocuteur, qu'elle trouvait très sympathique, tout en disant :

"Au fait, je m'appelle Anaralia."


--> Les ruelles (3)

_________________
Anaralia, Humain, Mage

"La magie c'est super aléatoire"


Dernière édition par Anaralia le Mar 21 Sep 2010 19:32, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 11 Sep 2010 20:12 
Bartimus sortait de la bibliothèque, il n'avait donc pas beaucoup dépensé d'énergie, mais curieusement il se sentait fatigué. Se dirigeant déjà vers l'Auberge Au Pied Levé il se dit qu'il pourrait retourner dire bonjour à ce cher Talic qui lui avait grandement rendu service. Quelques minutes plus tard, étant face à cette auberge, il se rappela la mystérieuse mésaventure qui lui avait presque coûter un doigt. C'était justement à cause de cette agression qu'il était aussi intéressé d'aller à la bibliothèque. Bref, il essaya d'oublier cet évènement et de plutôt avoir du plaisir. Bartimus entendait déjà la musique à l'intérieur et était certain que ce serait un belle soirée. Il entra...



Dernière édition par Bartimus le Ven 15 Oct 2010 17:24, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 12 Sep 2010 14:24 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 29 Aoû 2010 14:57
Messages: 36
Venant du quartier des artisans

« Je dois t’avouer que je suis plutôt content que tu m’accompagnes, j’ai craint un instant de perdre l’arc que m’a offert notre père en regagnant la demeure d’oncle Addruc »

« Et dire que tu voulais en prime passer par le marché et le temple de Gaïa et Yuimen… Des fois, petit frère, je me demande ce que tu as dans ta caboche ! »

« Contrairement à toi, je ne suis pas un citadin averti. Je débarque de ma campagne comme tu te plais à me le faire remarquer à chacun de mes passages. J’apprends sur le tas. Et j’ai la chance d’avoir de temps à autre tes conseils avisés, ainsi que ceux de l’oncle Addruc. »

« Avec tout le respect que j’ai pour lui, je ne comprends pas pourquoi il t’a conseillé de faire autant de choses d’une seule traite ! Il est bien trop habitué à être accompagné de serviteurs dévoués lors de ses sorties, même si chez lui cela ne prend pas les mêmes proportions que chez certains bourgeois. Essaye de te déplacer avec le moins de valeur possible sur toi, et si possible moins bien habillé que tu ne l’es actuellement. Tu es tout désigné comme un pigeon à plumer, surtout avec tes deux bagages : admettons qu’un passant se saisisse de l’un deux, tu seras obligé de lâcher le second pour te défendre, et crois-moi, quelqu’un s’empressera de ramasser ce que tu auras laissé tomber ! »

« J’ai été inconscient à ce point ? »

« Inconscient n’est pas exactement le mot juste. Ignorant conviendrait mieux. Je pense que tu es plus qualifié que moi pour promener quiconque sur les terrains de la famille, pour aller courir les montagnes, traquer du gibier, poser des collets, mais en ville… tu es un novice. Tu as intérêt à apprendre un peu plus de choses si tu souhaites entrer à la Milice. Profite de ton séjour chez l’oncle Addruc pour parler avec les serviteurs, et surtout avec Théobald, qui a le mérite d’avoir à la fois une tête bien pleine et bien fixée à ses épaules : il vit depuis toujours à Tulorim, et c’est lui qui m’a enseigné ce que je devais savoir avant que mon maître d’apprentissage et moi soyons assez proche pour avoir des conversations touchant à d’autres domaines que celui de l’atelier ; il te dira ce qui est prudent, et ce qui ne l’est pas. »

Physiquement, Thomajan accusa les reproches : il se vouta légèrement, rentra la tête dans les épaules, sans pour autant cesser de jeter des coups d’œil attentifs de droite de gauche. Ce qui le gênait, ce n’était pas les propos de son frère, qui souhaitait surtout le voir éviter les dangers de la ville, mais surtout sa propre bêtise, la manière dont il avait foncé tête baissée avec la même assurance avec laquelle il arpentait les chemins du domaine familial. Il avait cru pouvoir triompher des pièges de Tulorim, et n’aurait réussi qu’à s’y plonger les yeux fermés si son frère n’était pas intervenu pour le reconduire dans le droit chemin, en l’occurrence celui de la résidence d’Addruc et Sceyla.

« Aller, fais pas la tête, il y a pire dans la vie que d’avoir fait l’idiot. Tu pourrais en avoir subi les conséquences ! »

« C’est fou ce que tes remarques me remontent le moral… »

« Parlons d’autre chose alors ! »

Ce qu’ils firent. Jusqu’à la porte où veillait le poisson, Thomajan raconta la vie à la campagne, les troupeaux, les chevaux, réveillant chez son frère des souvenirs, une légère nostalgie aussi. Dans une dernière accolade, ils se dirent au-revoir, et se promirent de se revoir bientôt si Thomajan devait se fixer à Tulorim.

Vers le quartier bourgeois

_________________


Dernière édition par Thomajan le Lun 18 Oct 2010 12:58, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 12 Sep 2010 16:44 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 29 Aoû 2010 14:57
Messages: 36
En venant du quartier bourgeois

Thomajan cheminait au travers du quartier bourgeois, mais cette fois en direction de l’ouest, pour gagner le marché, non loin du parc ; Woas avançait à sa droite, légèrement en avant, tandis que Wea veillait sur son flanc gauche, un peu en retrait ; leurs mains ne quittaient pas leur ceinture, non loin de l’ouverture de leur veste qui devait dissimuler leurs armes. Ils marchaient la tête haute, d’un pas assuré, comme si la rue leur appartenait, foudroyant du regard quiconque avait le front de se mettre en travers de leur chemin : Thomajan devait reconnaître que pour ouvrir la voie, ils s’avéraient bien efficaces. Personne ne s’était approché d’eux, pas même les serviteurs d’une autre maison ; ils s’étaient simplement effacés devant l’escorte d’un bourgeois, pour ne pas provoquer de heurts, mais là encore, les deux ombres du fils de Wiehl ne relâchaient pas leur vigilance.

« N’entrez jamais dans une rue où personne ne passe, mais où tout le monde attend, à moins que vous ne soyez certain que vous ne risquez rien. La plupart du temps, c’est qu’une embuscade se prépare, et même si vous n’êtes pas la cible, les exécutants ne crachent pas sur un petit bonus si cela ne compromet pas leur mission. » grogna Woas.

Son frère repoussa sans aucun ménagement un gamin qui les suivant en réclamant la charité, le menaçant au passage d’une bonne rossée s’il s’acharnait ; le mendiant s’éloigna en lâchant un chapelet de jurons que Thomajan trouva pour le moins impressionnant dans la bouche d’un gamin, la plupart des expressions, assez imagées, touchant à ce qu’un homme pouvait faire à la mère d’un autre. Wea expliqua patiemment que ces gamins étaient soit des voleurs à la tire, soit des observateurs chargés de repérer le « gibier », ou bien tout simplement des pauvres trop paresseux pour travailler : dans tous les cas, il ne valait mieux pas les avoir dans les pattes, car même dans le dernier cas, s’ils n’obtenaient pas ce qu’ils demandaient d’une voix larmoyante, ils n’hésitaient pas à se venger d’un croc en jambe avant de s’enfuir en courant dans les ruelles adjacentes.

« Les ruelles ne sont pas sures, à moins d’y descendre en force. Je vous conseille vivement d’éviter à tout prix les quartiers pauvres, à moins de vous y glisser incognito. Le vol n’est pas la seule activité de certains criminels, il y a aussi la prise d’otage, c’est pourquoi les bourgeois veillent la plupart du temps sur leurs enfants avec plus de soin que sur leur trésor, les premiers étant la porte menant au second dans certains cas. Ne dites jamais de qui vous êtes le fils, ni quelles positions occupent les membres de votre famille. » énonça Wea sur le ton de la conversation, alors qu’ils arrivaient sur la place dégagée où se profilait le parc, et, bien entendu, le marché. Thomajan notait mentalement tous les conseils de son escorte, certain qu’ils lui seraient d’un grand secours ; son père avait coutume de dire que dans certaines occasions, une bonne information vaut autant qu’une lame acérée.

« Que souhaitez-vous acheter au marché, monsieur ? » questionna Woas.

« Je voudrais trouver des épices, ainsi que de l’encre. Et je comptais essentiellement me balader et voir si je pouvais trouver des choses intéressantes. »

« Mieux vaut ne pas s’attarder, cela augmente considérablement les chances d’être la victime d’un larcin. Faites au plus vite, et consacrez plus de temps à la prière dans les temples ; les prêtres sont parfois voleurs, mais au moins ils annoncent la couleur avant de soulager votre bourse. »

Vers le marché

_________________


Dernière édition par Thomajan le Lun 18 Oct 2010 13:01, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 15 Sep 2010 20:47 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 29 Aoû 2010 17:51
Messages: 30
La magicienne avait l’air de s’emballer pour pas grand chose. C’était triste. Elle semblait influençable. Ebene sourit devant ses excuses quelques peu décousues. Même si tout cela manquait de ton elle y allait de bon cœur.

« Ce n’est rien je vous assure. Elle n’était pas toute neuve, mais si vous tenez vraiment à me rendre un service j’ai quelque chose à vous demandez. Vous aurez peut être une idée pour une énigme personnelle. »

Ebene prit le temps de regarder dans les yeux la jeune sorcière. Elle avait un je-ne-sais-quoi d’enfantin. Il se demandait si c’était fait exprès où si c’était son état naturel. Il se sentait perdu avec la foule de nouvelles choses qu’il voyait, entendait et vivait. Mais il devait poursuivre son but, comme si c’était sa torche dans la nuit.

« Je dois accomplir un larcin, et voler la chose la plus précieuse. Mais je n’ai aucune idée de quoi il s’agit et si j’ai la moindre chance d’y arriver. »

Pour changer c’était lui qui se mettait à table. Il ne se sentait pas menacé par la petite magicienne qu’il avait en face de lui. Puis il commença à repenser aux derniers évènements :

(Un voleur qui lui demande de l’aide pour voler les armes de la milice. Une rencontre improbable et des plus agréable avec une fille de joie. Et maintenant une magicienne.)

C’était de la chance ou autre chose ? Pendant des longs jours il n’a rencontré personne, que se soit sur de vastes plaines ou dans des chemins de montagnes et là dans la capitale il lui semblait que tout le monde en avait après lui.

Il était certes un peu déboussolé, le bain et son début de journée lui avait chambouler l’esprit. Mais il tentait de garder le nord en pensant à son but. Il se disait qu’il aimerait se poser dans l’herbe, et machinalement il commença à marcher.

_________________
"Information is power, and I likre power"


Ebene Tsurogare, Voleur, Ynorien


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 19 Sep 2010 13:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 10 Avr 2010 23:59
Messages: 721
Localisation: Kendra-Kâr
précédemment :La place du marché

Oryash opta pour la ruelle de telle sorte qu' il serait beaucoup plus dur à l'individu de la suivre sans être vu. Au premier coup d'oeil elle avait remarqué que peu de portes ouvraient un renfoncement qui lui permettrait de se dissimuler. Une petite aubaine pour la peau blanche.

Elle s'engouffra rapidement dans la ruelle et força l'allure afin de distancer l'individu qui la suivait.
Logan avait parlé des quartiers pauvres de la ville et de toute évidence elle s'y dirigeait puisque qu'à mesure de sa progression, les maisons se faisaient de moins en moins accueillantes, voir même vétustes et délabrées pour certaines.

Bientôt elle déboucha sur les bouges de la ville ou peu de personnes trainaient si ce n'est celles qui vivaient là faute de moyens.
Le quartier était sale, mal odorant et les rats grouillaient en tout coin. Derrière elle, plus personne, elle était parvenue à semer celui ou celle qui la suivait, mais pour combien de temps encore, allez donc savoir?

Elle chemina pas mal de temps dans ce quartier mal famé jusqu'à ce qu'au détour d'une vielle maison elle découvre ce pour quoi elle était venue: La maison d'abandon.....

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 19 Sep 2010 21:16 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 18 Sep 2010 14:45
Messages: 54
Localisation: ° Kandra Kâr °
Franky arpenta les rues, paressant mollement, épiant les donzelles qui passaient par là. Il s'embêtait, réfléchissant à un moyen d'acquérir un bateau pirate le plus rapidement possible. Assis sur le pavé, devant une taverne, il regardait les gens en sortir. Soudain, il fut alerté par un brouhaha puissant venant de l'une des ruelles adjacentes. Il se leva et alla inspecter la raison de l'agitation. Parvenu à l'angle, il vit une masse de citoyens vociférant et insultant les gardes de la ville. Ceux-ci, malgré leur nombre inférieur, réussirent à les faire reculer, les menaçant de leur gourdin. Tout à coup, l'un des habitants sortit de la foule et se rua sur l'un des miliciens, provoquant une vague de violence. Tout l'attroupement vint fondre sur les gardiens de l'ordre.

(Voilà un truc pour moi ! Depuis l'temps que jme fais chier, il était temps pour un peu d'agitation ! )

Se ruant à la bataille, il fonça sur la masse sans ne faire aucune distinction entre gardes et citoyens. Il donna tous les coups qu'il put, enfonçant ses poings partout où ils pouvaient se glisser. La confrontation dura quelques minutes. Voyant que les gardes prenaient le dessus sur les citadins, Franky estima qu'il était temps de se retirer. Il partit lentement dans le sens inverse, la joue gonflée et en sang. Il avait prit quelques coups lui aussi, mais rien ne vint entamer son enthousiasme.

(Hey ben ! Cette journée s'annonce merveilleuse ! Haha ! J'adore cette ville! Ces guignols du Green ne vont pas me manquer... Mais j'aurais aimé détruire un ou deux baraquement avant de les quitter ces nases. )

_________________


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 554 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16 ... 37  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016