L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 209 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 ... 14  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Lun 30 Aoû 2010 03:48 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 20 Avr 2010 21:13
Messages: 12983
Localisation: Derrière Cromax
La nuit tendait ses griffes jusqu'au plus haut point du ciel. La ville tombait sous un épais manteau de silence. Les gens s'apaisaient et la fatigue causée par une dure journée de labeur se faisait sentir plus ou moins sévèrement. Une jeune femme venait de quitter sa couche, de traverser les ruelles jonchées de cadavres d'animaux, de boue, de détritus plus ou moins reconnaissables.

Silmeria sortait des ruelles, l'agitation était palpable, il y avait quelque chose dans l'air de puissant. Les gens étaient joyeux, elle, elle se sentait d'une humeur effroyable. Elle avait donné un coup de botte dans le fondement d'un mendiant après être passée devant une taverne d'où sortait des exclamations de joie. La liesse générale semblait lui faire un effet des plus néfastes. Elle n'avait pas encore mangé, et la faim la dérangeait. Elle aurait très bien pu payer un repas à l'auberge mais l'odeur des pipes naines, du bruit général de la pièce la mettait strictement hors d'elle.

Il y avait une animation étrange au marché, il devait y avoir un événement quelconque, elle s'en moquait. Une masse humaine gigotait dans les allées entre les vendeurs qui étaient aussi victime de l'excitation. L'alcool coulait à flot, des cracheurs de feu étaient à leur office et il y avait même une attraction particulièrement appréciée, un dresseur d'ours. L'animal monstrueux était tenu captif par deux lourdes chaines de métal et son museau coincé par une solide muselière de cuir. La bête se levait, tournait sur elle même, faisait même un semblant d'applaudissement lorsque le public, conquis tapait bruyamment dans les mains avant de jeter un nuage de pièce de cuivre.

A l'extrémité d'une allée elle remarqua une femme seule à un étalage peu fréquenté. Elle s'approchait d'un mur pour l'observer adossée et à distance. Elle tenait disposés sur une planche en bois de petits gâteaux d'origines inconnu fait avec un sucre de banane.
Le stand était déserté, mais ça commençait à être le cas partout, les gens s'attardaient aux échoppes de vin et de viandes fumées pour profiter du spectacle
Silmeria restait fascinée par la flamme du cracheur de feu. Chaque fois qu'il soufflait, il éclairait les yeux rivés sur lui, cette chaleur lui piquait les yeux. Tous ces éclats de rire, cette joie, ces embrassades. Elle débordait de colère, sans même comprendre d'où elle pouvait bien venir. Elle voulait semer le chaos dans la fête. Elle n'avait qu'une envie, un désir, transformer ces rires en cris et ces yeux pétillants en larmes.

Elle fixait le sol sans cesse piétiné par les joyeux drôles qui dansaient à tout va. Lorsque soudain lui vint une idée flamboyante. Les marchands d'alcool sont réputés pour servir une liqueur très forte contenue dans de très grands tonneaux... Il suffisait qu'un seul de ces tonneaux prenne feu pour donner de l'ivresse à la soirée et réchauffer le cœur glacé de Silmeria. Il y avait un moyen plus simple que les autres dans l'agitation générale, la lourde poutre située au dessus des barriques entassés les uns sur les autres. Elle était massive et ornée de longues tiges et anneaux de métal et de bronze afin d'accrocher les toiles pour protéger de la pluie. Il suffisait qu'on pousse assez fort sur l'étalage pour que tout cède. Il ne resterait plus qu'à jeter une bougie dans le liquide si tant est qu'une bougie ne tombe pas dedans d'elle même.

( Qu'est ce que je pourrais bien tenter...) Elle observait d'abord le cracheur de feu, elle se demandait s'il allait s'enflammer par erreur et courir paniqué vers la foule entassée devant le marchand de vin les faisant fuir comme des moutons face à un loup. Mais c'est sur l'ours que son attention se porta finalement. L'ours était derrière une chariote accompagné de son dresseur qui tournait le dos à la foule en délire. Pour y accéder il fallait passer par une allée où il n'y avait plus rien, l'ours étant un animal dangereux, il était placé là où il ferait le moins de dégât si jamais il venait à s'échapper... Ou être relâché.

Elle fut interrompue dans ses pensées par le pas lourd et réglé de la milice qui passait par là; juste devant elle, coupant son champ de vision. Elle suivait du regard la troupe des quatre hommes armés de lances et épées. Une chance bien faible d'échapper à une arrestation si jamais ils venaient à vouloir l'arrêter avant d'avoir libéré l'animal, et si ça se trouve, l'animal l'égorgerait à la seconde où il serait libre mais ça ne semblait pas tellement la perturber. Dans la foule il y avait des enfants, des jeunes femmes et des jeunes hommes, des vieux qui n'arriveraient pas à bouger ni courir assez vite pour échapper à l'animal. Mais ce désir si poignant de voir les flammes surgir de partout, comme si le Diable lui même décidait de sortir du sol afin de châtier les joyeux drilles à cause de leur vacarme.

Elle s’était approchée, sans même s’en rendre vraiment compte, du dresseur de l’ours qui lui tournait le dos. L’animal était fixé au sol par un lourd panneau de bois maintenu en place grâce à la charrette. Une chaîne doublée tenait chacune de ses pattes et se croisait au travers de l’anneau massif de la planche, empêchant ainsi tout mouvement de l’animal. Elle ramassait au passage une lourde pince de métal qui servait à réparer les chaînes brisées et frappa un premier coup sur la nuque de l’homme qui tombait à genoux en gémissant, elle frappa un second coup sur la tête, cette fois ci le sang avait coulé, elle ne savait pas s’il était mort ou vivant mais elle s’en moquait totalement, elle voulait créer la panique, et cette bête brune de plus de trois-cent livres dotée de griffes capable de découper une cotte de maille allait contribuer à la réussite de ce plan démoniaque. L’animal avait été pris de panique lors de l’arrivée de Silmeria, il grognait ce que la muselière lui permettait de grogner, mais le cœur y était franchement, il se tenait à l’écart de la voleuse qui, sans quitter l’animal des yeux fouillait les poches de sa victime qui gisait tête dans la boue. Elle se risqua une seule fois à se tourner pour observer derrière elle. Personne n’avait été alarmé pour l’instant, mais la foule risquait de faire attention aux gémissements de l’ours, il fallait faire très vite. Mais il était déjà trop tard, le pas cadencé de la milice se rapprochait, ils risquaient de faire attention à cette allée sombre et d’y trouver la voleuse, sa victime et un animal sauvage qu’elle s’apprêtait à libérer. Elle observait l’animal qui reniflait son maître qui n’avait pas bougé depuis sa chute. Mort probablement, les pas se rapprochaient, elle tira sa lame du fourreau et l’abattit de toutes ses forces sur les chaînes qui retenaient l’ours. Une chaine se brisa, mais c’était suffisant, dans sa panique, l’animal eut une réaction farouche, il se releva brisant le reste des chaînes. Silmeria elle n’avait vraiment pas intérêt à se faire longue, elle grimpa sur la roue de la charrette avant de se prendre un coup de patte et se cacha dedans, mais les cris et les alertes retentirent à l’instant où elle enfilait le capuchon sombre de sa cape pour se dissimuler au mieux. Elle sauta de l’autre côté de la charrette, elle entendait très distinctement les bruits de pas rapides dans la boue. La milice en réalité ne se dirigeait pas vers l’Elfe, ils tenaient à appréhender l’animal qui se dressait de toute sa taille. Les trois hommes armés de lances pointèrent leurs armes face à l’animal tandis que le capitaine lui cherchait à terre sous les chariots où se trouvait l’assassin du dresseur. Mais l’animal fut frappé à la vue des lames en feuilles d’olivier d’une peur panique et tomba lourdement sur ses quatre pattes avant de courir à toute vitesse vers le gros de la foule. Cette réaction était totalement étonnante, mais l’ours semblait motivé par l’agitation causée par la peur pour trouver son chemin, il n’était pas parti à gauche ou à droite il avait couru droit comme une flèche décochée en renversant un garde sans pour autant lui faire de mal. Sous le choc ils continuèrent à suivre l’ours en hurlant à s’en briser le gosier.

(Reculez ! Fuyez ! Fuyez ne restez pas ici)

Silmeria prenait de l’avance de son côté, elle était déjà aux côtés du marché que la panique prenait grandissant. Du haut d’un petit muret qui servait aux piétons pour accéder aux maisons elle observait la masse humaine fuir l’animal effrayé. Elle voyait mal à cause du vent qui faisait bouger les toiles des échoppes mais elle distinguait suffisamment pour savoir ce qui se passait. Elle entendait les barriques tomber dans de sinistres craquements mais il n’y avait pas de flammes pour l’instant. L’ours coursait toujours au beau milieu de la foule, renversant sous son poids vieux et jeunes. Il avait reçu un coup d’estoc sur une patte par un garde, ce qui augmentait sa colère et sa frénésie. Un autre groupe d’hommes armés accouru à l’aide de torches pour faire fuir le monstre vers la garde armée de piques. L’ours se dressa alors de toute sa grandeur avant de faire violement retomber ses pattes sur un homme armé d’une épée et d’une torche. Mort. Il n’y avait pas a en douter, un coup pareil au visage ne laisse aucun doute, l’homme avait fait volte-face sous le coup et restait immobile sur le sol, l’épée toujours en main mais la torche par terre, toujours allumée. La poutre n’était pas tombée, elle avait mal calculé son coup. En revanche, plusieurs barriques avaient été laissé tomber ce qui avait laissé beaucoup d’alcool couler, la torche enflamma une petite flaque de liqueur qui brula d’une lumière faible et bleu. Elle grandissait faisant naître de nouvelles flammes, plus grandes, jaunes, plus chaudes. Elles touchaient déjà les barriques du vendeur. La place était déjà presque désertée, il restait la garde qui encerclait l’ours. Les hommes qui étaient venus en renfort avaient jeté des torches sur le sol pour l’effrayer et le contenir dans un périmètre limité. La garde s’approchait de l’animal qui ivre de peur se dressait de tout son poids. Ils l’embrochèrent sans plus attendre, au moment où il venait de lever ses lourdes pattes ils frappèrent de concert dans le corps de l’animal. La lourde bête tomba lourdement sur le flanc. Les gardes avaient fait très vite pour éliminer la menace, ils allaient probablement traquer celle dont ils n’avaient vu qu’une ombre.

Les tenanciers du stand d’alcool revinrent en quatrième vitesse éteindre les flammes à l’aide de draperies humides et de cruches. Il y avait eu deux morts, et un animal perdu. Les odeurs de bois brulé mélangés à la cendre rendaient l’air lourd, et l’ambiance était morne. Les couvertures encore intactes qui avaient servie à éteindre les petites braises et flammes servirent enfin à cacher les corps des deux hommes morts.
Les patrouilles commencèrent à se rassembler et quelques curieux étaient très vite repoussés par la garde. Les gens rentrèrent chez eux aussi vite qu’ils s’étaient enfuis face à l’animal fou.

Silmeria elle souriait en croquant dans une pomme dérobée il y a peu. Elle se lécha les lèvres tout en jubilant du désastre causé par son acte. Elle regardait passionnée la carcasse de l’ours qu’elle venait de libérer, et le mort caché sous les draps. Et le dresseur quelque part derrière les allées entre deux chariots le crâne en morceaux. Elle se sentait tellement vivante que cette vitalité soudaine et morbide lui tira un frisson dans le dos. Le ciel était noir, les torches s’éteignaient peu à peu. La fête était terminée. Il ne lui restait plus qu’à rentrer à l’auberge discrète comme une ombre, la tension était passée de la joie à la colère, ces hommes n’avaient probablement pas vu son visage, mais il y avait des chances de trouver des avis de recherches demain au matin.

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Lun 30 Aoû 2010 22:12 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 29 Aoû 2010 17:51
Messages: 30
Ebene se baladait dans le marché de Tulorim. Il ne savait que faire. Tel le vent il parcourait les rues sans que personne ne prête attention à lui. Sa cape verte flottait dans l'air, il était tôt les marchands installaient leurs étales. Doucement la ville s'éveillait. C'était un matin frais, comme souvent. Une légère brume recouvrait ces quartiers. Le Shadowsgate profitait du calme, il faisait courir ses yeux verts sur ce spectacle rare. Le marché, place de rencontres et d'affaires. Il pouvait acheter tantôt des primeurs, fruits et légumes et d'autre part quelques objets de valeurs.

Ebene arrêta sa marche pour admirer de plus près un joli collier sertit d'émeraudes. Il était en or et de très bonne qualité. Le vendeur s'approcha et dit d'un air hautin et sec :

« C'est loin d'être dans vos tarifs voyageur »

« Il ne faut jamais supposé de la richesse d'un passant à ses fripes »
Rétroqua Ebene.

Il n'était pas du genre à se laisser démonter. En reposant le collier Ebene laissa apparaître sa chemise de soie et les brodures d'argents sur son pantalon. Le rustre commerçant ravala sa salive. Dans le doute il s'excusa, mais Ebene était déjà partit.

Les derniers mots de son père lui trottaient dans la tête :

« Vas et parcours le monde, à la recherche de la chose la plus importante à voler, et ramène-là. »


De quoi s'agissait-il ? Un bijoux, une pierre, un livre ? Plus il cherchait à trouver la réponse, plus il se perdait dans les méandres des possibles. Il ne comprenait pas de quoi il s'agissait. Son père avant lui avait réussit ce larcin, mais il n'avait pas souvenir d'avoir quelque chose d'une valeur si grande dans leur maison.

Une autre étale, ce coup ci des bagues. Elles étaient de qualité moindre en bronze et laiton. Mais une attira le regard de notre jeune voleur. Elle était en acier sertie d'un béryl. Ebene prit une poignée de bagues dans sa main dont celle qui l'intéressait et fit mine de les regarder de plus près. Après avoir pris le temps d'admirer tous les anneaux qu'il avait en main, il les reposa sur l'étale la mine déçue. Il salua le vendeur et repris son chemin vers le centre ville.

Plus loin il sortit de sa manche la bague en acier et la mit dans sa poche. Finalement cette journée commence plutôt bien.

_________________
"Information is power, and I likre power"


Ebene Tsurogare, Voleur, Ynorien


Dernière édition par Ebene Tsurogare le Lun 6 Sep 2010 21:33, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Lun 30 Aoû 2010 23:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 17 Juil 2010 03:10
Messages: 48
Cela fait maintenant toute la nuit que je cherche quelqu'un pour m'aider. bien sur difficile de trouver quelqu'un qui est peut-être près à m'aider a TUÉ des archer

(bon enfin le matin les gens installe leur kiosque)

Alors que je me déplace sur les toits, je voie des gens plutôt étrange parfois même menacent. deux hommes se battais et toute une foule étais autour, donc rare étais les autres personne. enfaite je ne vis que une seule personne pas dans la foule. il avait l'air de quelqu'un qui a eu un passer douloureux qui donna le goût de tuer tous ceux qui est près.

(woo je l'évite ce mec)

Alors je continua, mais recherche pour finalement retrouver une foule assé grande. dans cette foule je voie un homme en cape vert ce chicaner avec un commercent.

(tien maudit commercent de bijoux, bien fait pour toi)

je décide de le suivre de la voie des aire jusqu'à ce qui s'ârrête devant un magasin de bague. étrangement il se mis a en regardé exactement 8.

(bizzard, il en avait pas pris 9 ce gars la)

Et l'homme repart. mais ne sachant pas qu'il est suivi il sorti la 9em bague.

(un véritable voleur ce mec, je croie que j'ai trouvé)

Je commence à croire qu'il s'est que je suis ici. je bondie du toit en atterrisant devant lui avec une roulade. je me positionna devant lui les deux pieds positionner pour une équilibre parfait et sorts mon poignard près à frappé et à bloqué. biensur je n'attaquerait pas, mais je me prépare à me battre au cas ou. je ne pronom ça seulement

''ami ou ennemi''

Et je pense

(j'èspere qu'il va répondre ami je ne veux pas avoir à me batre)

_________________
kelan/voleur/humain


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mar 31 Aoû 2010 01:47 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 20 Avr 2010 21:13
Messages: 12983
Localisation: Derrière Cromax
Silmeria repassait sur les lieux du crime de sa nuit passée. Les échoppes avaient de nouveau un air de joie, quelque chose changeait dans l'air encore, les gens parlaient des morts de la nuit, les vendeurs d'alcool eux avaient déjà changé les stocks de liqueurs. Elle passait dans les allées comme une ombre avec le capuchon qui laissait voir de son visage que le bas du visage et les mèches qui tombaient sur ses épaules. Les gens se bousculaient à mesure qu'elle approchait des vendeurs de bijoux, parmi la foule quelques gardes, moins que de coutume. Des arches ça et là, rien de grave. Elle observait avec grande attention le visage des gardes afin d'éviter ceux qu'elle avait vu la veille.

Si on venait à la reconnaitre, elle ne ferait probablement pas long feu dans une foule en furie accompagnée de garde et d'arches accessoirement. En ce qui concernait la suite des événement elle venait juste voir les dégâts réparés. Les humaines étaient impressionnants. Ils étaient capable de faire disparaitre tout ce qui pouvait choquer, faire peur pour le remplacer par quelque chose de neuf et propre. Comme s'ils avaient honte de ce qui s'était passé. Il y avait de quoi. Un dresseur assassiné, un ours en liberté qui tue quelqu'un avant de se faire abattre, panique générale, incendie, garde renforcée. L'ambiance avait été saccagée par un simple coup de pince en fer.

Elle s'approchait d'un marchant de bijoux pour observer les marchandises. Elle passait son doigts sur les dorures se sachant strictement observée par le vendeur qui observait son doigt gracile se promener sur les bijoux d'or et d'argent. Elle n'avait pas l'intention de voler, mais elle savait qu'elle n'était pas la seule à voler dans le marché...

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mar 31 Aoû 2010 04:00 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 26 Juil 2010 16:40
Messages: 19
-La veille-

Cette fois-ci, j'en avais assez... Je m'étais encore perdu ! Je cherchais une auberge, mais je ne trouvais que des stands, encore des stands, à perte de vue, à croire que j'étais dans un marché ! Il y en avait bien un ou deux où je me serais arrêter volontiers, mais ce n'était pas le moment. Grigwig m'avait envoyé un assassin, et il y avait eu beaucoup de chances dans ma victoire, si on peut appeler un meurtre ainsi... En effet, tuer me répugnait, mais il n'y avait pas le choix, surtout quand votre adversaire essaye de vous planter une épée dans la gorge ! Et je redoutais que, face à cet échec, il décide de m'en envoyer d'autres. Peut-être qu'en pleine possession de mes moyens, j'aurais une petite chance, mais avec ma blessure, plutôt profonde, que m'avait causé l'orque au flanc et qui n'allait pas en s'arrangeant, c'était la mort assurée... Même si je ne m'adressais à aucun dieu en particulier, je priai dans ma tête pour que le restant de cette journée se passe de façon normale.

Je m'arrêtai un moment pour voir ce qui pouvais causer un tel rassemblement, et je fus pris de pitié pour cet ours, devenu un animal de foire, alors que son seul désir serait de se balader avec ses congénères. Mais les chaînes qui le maintenaient ne lui laissaient pas la moindre chance de s'enfuir. Je me détournai de ce spectacle désolant, avant de reporter mon attention sur les stands. J'essayai de me faire indiquer le chemin de l'auberge la plus proche, mais apparemment, c'était celle de Grigwig le beau... décidément, il n'arrêtera jamais de me gâcher ma journée, celui-là ! Je demandais donc si il n'y en avait pas une autre, pas loin, mais la seule réponse que je pouvais obtenir était: «achète moi quelque chose, et je te répondrais, mon gars !» Mais vu mon budget serré et les prix exorbitants des marchands, je décidais de ne pas accepter les offres, quitte à dormir à même le sol. Mais là, je trouvais la solution : Des gardes ! Ils m'indiqueraient bien ma route eux, quand même !

Je m'arrêtais à leur niveau, avant de leur faire un bref salut et de les questionner :
«Bonjour, pourriez-vous m'indiquer la route d'une auberge, autre que celle de Grigwig le beau ? »
Au début, personne ne me répondit, puis le garde le plus proche de moi prit enfin la parole : « Y'a bien l'auberge du pied levé qui est pas si loin. Il vous suffit de prendre cette route sur une centaine de mètre, puis... » Mais déjà, je ne l'écoutais plus. Je me demandais ce que pouvait bien faire cette personne. Je remerciai le garde d'un signe de tête, avant de reprendre mon investigation. Tout ce que je pouvais dire pour l'instant, c'est que c'était une femme, et certainement pas la plus moche. Était-ce un elfe ? Je ne pouvais pas l'affirmer, toujours est-il que son comportement n'était pas celui d'une personne visitant juste les stands. Et j'eus ma confirmation quand je la vis approcher de l'ours et de son dresseur, dresseur qui se prit deux coups avant de s'écrouler, inconscient... ou mort. Encore une fois, ma journée ne serait décidément pas une journée de tout repos...

Je marchai rapidement dans sa direction, bousculant la foule sur mon passage. Ma progression n'était pas rapide, et à cette vitesse, elle serait déjà partie avant que je n'arrive. Mais soudain, la foule se dispersa, se bousculant les uns, les autres. Je priai à nouveau pour qu'elle n'ait pas fait ce à quoi je pensais, même si j'en avais la certitude. Et elle l'avait fait. Je partis donc à mon tour dans le sens inverse, m'éloignant d'elle, mais je préférais quand même sauver ma vie, l'ours n'ayant pas l'air de bonne humeur. Pourtant, il ne tuait personne, comme s'il ne cherchait pas à faire de mal, juste à partir. Mais apparemment, il fut le seul à le comprendre, les gardes s'amoncelant autour de lui. Un fut tué par l'ours, furieux de voir les torches et les armes qu'on brandissait contre lui. Ajoutant encore du chaos à la scène, la torche que tenait l'homme tué rentra en contact avec l'alcool que l'ours avait apparemment renversé dans son passage, produisant alors des flammes qui se propagèrent à une vitesse folle. Mais la priorité du moment, pour les gardes tout du moins, se fut l'ours. Et il ne fallut pas longtemps pour qu'il se fasse empaler par une multitudes de lances. Je fermai les yeux devant cette scène. Je ne supportais pas de voir un animal se faire tuer. Puis mes pensées se recentrèrent sur la femme. Sur celle qui était la cause de ce désastre...

Je remontai la rue en courant, près de l'endroit où l'ours avait été libéré, espérant la trouver. Je ne savais pas encore ce que je pourrais bien lui dire, mais j'improviserai le moment venu ! Une fois arrivé, je regardai à droite, puis à gauche, mais je ne vis pas la moindre trace. Il n'y avait que deux ou trois vendeurs, et quelques personnes venant tout juste d'arriver. Je cherchais alors un comportement suspect, comme une fuite, ou tout simplement quelqu'un essayant de partir discrètement. Et je trouvais justement une personne présentant toutes les caractéristiques d'un comportement suspect: encapuchonnée, et beaucoup moins affolés que les autres à en juger par sa démarche. Néanmoins, le temps que j'arrive, il était déjà trop tard, la personne avait disparu et était partie dans je ne sais quelle direction. J'en choisis une au hasard. De toute façon, rester ici serait suspect aux yeux des gardes, qui chercheraient sans doute un coupable d'ici demain...

-Le jour suivant-

La nuit que je venais de passer était peut-être bien la plus horrible de ma vie. (Enfin, autant que je sache) En effet, ne trouvant pas d'auberge, j'ai cherché pendant la moitié de la nuit un endroit à peu près convenable pour me reposer, et ne pus trouver rien de mieux que le mur d'une maison, au final. Si j'avais su, je n'aurais pas marché autant pour finalement retourner sur mes pas ! En effet, j'étais revenu à l'endroit où la présumée elfe avait disparue. Je me levai, me débarrassant de la poussière accumulée sur mes vêtements, et m'étira, mon dos me faisant souffrir, cette position adossée n'étant pas particulièrement agréable pour dormir. De là où j'étais, je pouvais avoir une vue à peu près générale de l'endroit où avait eu lieu le triple meurtre, et je fus impressionné: c'était comme s'il ne s'était rien passé. Tout le monde riait, tout était reconstruit, plus personne n'était terrifiée. Les corps aussi avaient disparus, de l'ours comme des deux autres. Je parcourais une dernière fois le marché avant de me figer: je l'avais retrouvée.

Je ne courrais pas. On aurait même pu dire que je ne marchais pas non plus, tant je me déplaçais lentement, pour ne pas me faire repérer. Mais elle était trop occupé à contempler les bijoux de ce stand pour me voir approcher. J'étais désormais tout proche d'elle, à environ trois pas. Puis je l'a reconnue, et mes soupçons se confirmèrent: c'était l'elfe blonde qui avait tuée le dresseur, et libérée l'ours. Essayant tant bien que mal de garder mon calme, et de ne pas appeler la garde tout de suite, voulant écouter ce qu'elle avait à dire auparavant. Je me rapprochais rapidement, avant de la saisir discrètement par le bras, et de l'emmener dans une rue à priori déserte, après quoi je la lâchai et me mis face à elle.
« Pourquoi as-tu fait ça ?! Tu es folle ou quoi ?! Deux personnes sont mortes par ta faute, et tu oses encore revenir ici et faire comme si de rien n'était ? Tuer des personnes ne te fait donc rien ? Ton seul comportement suffirait à déshonorer toute ta race ! »On ne peut pas dire que j'attendais forcément quelque chose comme un sentiment de culpabilité, mais j'avais besoin d'une explication...

_________________
Adelchis, Humain, Guerrier


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mar 31 Aoû 2010 04:35 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 20 Avr 2010 21:13
Messages: 12983
Localisation: Derrière Cromax
Un frisson. Une montée d'adrénaline, le summum de l'excitation morbide. Elle avait d'abord cru à un membre de la garde, ensuite à un homme qui voulait s'offrir un peu de bon temps et qui manquait de politesse. Il n'en était rien, quelqu'un la tenait fermement par le bras tout en s'avançant vers les ruelles. Il avait le pas rapide et elle manquait de tomber par terre dans sa surprise. Réflexes. Elle tournait le visage caché par la cape vers le dos de son agresseur. Un homme ? Il n'était pas habillé comme un mercenaire encore moins comme un homme de la milice.

( Mais qu'est ce que... Va-t-il me lâcher ? )
Dans une confusion qui mélangeait la surprise, la hargne et l'envie de se défaire de se parasite elle plaça directement sa main sur le manche de la lame.

Le couple singulier se dirigeait discrètement vers une ruelle très étroite où était entassé des tonneaux vides entreposés par les marchands. L'homme était face à elle, il avait une expression de dégoût tandis qu'il lâchait la jeune Elfe. Sans plus attendre il lui dit directement :
« Pourquoi as-tu fait ça ?! Tu es folle ou quoi ?! Deux personnes sont mortes par ta faute, et tu oses encore revenir ici et faire comme si de rien n'était ? Tuer des personnes ne te fait donc rien ? Ton seul comportement suffirait à déshonorer toute ta race ! »

Elle n'était pas si surprise. Presque rassurée en définitive, elle s'attendait bien à ce que quelqu'un reconnaisse cette ombre aux cheveux d'or. Mais elle ne s'attendait pas à ce que ce soit un jeune homme, seul et qui se traquasse de question. Il n'avait même pas un garde pour le protéger ? Et quant bien même, un garde l'aurait immédiatement faite jeter aux geôles après avoir confisqué ses biens et elle aurait été mise à morte le lendemain, à moins que la troupe de garde ne s'arrête dans une ruelle pour l'exécuter, ça devait bien arriver.

Elle baissa son capuchon, elle n'avait plus vraiment besoin de se cacher maintenant que le jeune homme n'avait qu'à hurler à l'assassin pour attirer un corps de garde. Les pointes de ses cheveux rebiquaient sous forme de légères bouclettes, elle détestait ça et l'espace d'un instant semblait plus préoccupée par ses cheveux que par le regard noir du jeune humain en face d'elle.
Tout en se triturant les pointes, elle lui répondit calmement sur un ton suave, totalement à l'encontre de ce qu'elle allait lui annoncer :
" Un dresseur, un garde, un gros ours. Quelle perte voyons. Le monde ne va pas s'arrêter de tourner mon chou, et la fête battait son plein pour tout le monde. Vous pensez qu'on vend de l'ours aujourd'hui au marché ? Il devait y avoir de quoi nourrir beaucoup de personne caché sous cette épaisse fourrure."

Elle le fixa finalement dans les yeux, elle ne battait plus les cils, restait capter son attention, elle savait jouer la carte du regard perçant, et ça marchait souvent d'ailleurs. Elle souriait en inspectant le jeune homme de haut en bas. Elle lui dit pleine de sarcasmes :
" Mais avant que vous ne fassiez aussi honte à votre espèce, jeune humain, je vous conseille d'aller vous laver, on dirait que vous avez évité les bains publiques, ou pire encore, que vous avez fait trempette dans les bains des pauvres. L'odeur est plutôt forte, elle en ressemblerait presque à un ours mort. "

Elle reprenait ses mots, jouait avec ce qui semblait le choquer, exagérait, se moquait de lui, il pouvait bien être à deux doigts d'appeler la garde, il fallait le déséquilibrer, qu'il ne sache trop que dire ou que faire, quelques secondes d'hésitations, rien de plus...
Elle souriait maintenant en regardant sa veste en cuir, d'un geste rapide, elle tendit le doigt et appuya à ce qui semblait être la source d'une blessure qui n'avait pas vu d'apothicaire depuis sa naissance.
" Vous vous faites des amis dans cette ville mon chou ? "
La tenue de cuir était imbibée et collante, le sang n'était pas si frais, ça se sentait du bout des doigts. Elle observait alors son index rouge du sang de son jeune agresseur et cessa de sourire. Elle jeta un bref coup d'oeil aux alentours avant de trouver un vieux bout de tissus humide qui débordait d'un tonneau. Elle alla jusqu'au tissus pour éponger le sang collant sur sa main avant de se tourner vers le jeune homme qui ne semblait pas la quitter des yeux.

" Vous voulez peut être savoir où se trouvent les bains ? Je suis sûr que vous apprécierez de vous sentir propre... Et moi aussi tant qu'à converser avec vous des raisons qui ne regardent que moi. Qu'importe... Quoique vous comptiez faire, je vous recommande de vous presser, deux personnes dans une ruelle sombre à ce jour suite à cette nuit si... Enflammée passerait très vite pour un complot visant à réduire la ville en cendre. D'ailleurs sur le chemin des bains je pourrais tout aussi bien vous exposer mon idée d'effectivement, réduire Tulorim en cendres... Mais après un bon bain, bien évidement."

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mar 31 Aoû 2010 12:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 26 Juil 2010 16:40
Messages: 19
Pourquoi avais-je fait ça ? C'était d'abord totalement inutile, on a jamais vu un assassin se repentir. En plus, c'était extrêmement dangereux, il lui suffisait de me trancher la gorge, et elle n'avait plus aucun problème à craindre. En faite, je m'étais piégé moi-même, en l'amenant dans un endroit aussi isolé, où les tonneaux nous tenaient quand même compagnie. Décidément, je ne savais combien de temps ma malchance durerait, mais ça commençait à bien faire. Un nécromancien, un orque, un aubergiste, un assassin, et maintenant une voleuse, ça faisait beaucoup d'ennemis en moins d'une semaine ! Restant sur mes gardes, je m'attendais au pire, mais bizarrement, elle ne devait pas voir les choses ainsi, puisqu'elle baissa son capuchon, révélant des cheveux couleur or, comme ce qu'il avait vu, il en avait la certitude. Identique, à l'exception qu'ils étaient légèrement bouclés, ce qui parut gêner la femme, encore plus qu'une arrestation... ou une mise à mort.

" Un dresseur, un garde, un gros ours. Quelle perte voyons. Le monde ne va pas s'arrêter de tourner mon chou, et la fête battait son plein pour tout le monde. Vous pensez qu'on vend de l'ours aujourd'hui au marché ? Il devait y avoir de quoi nourrir beaucoup de personne caché sous cette épaisse fourrure." Je la regardais, estomaqué. Je m'attendais à bien des réponses, mais certainement pas celle-ci: ça ne lui faisait donc absolument rien d'avoir commis ce crime ? Oui, je me l'étais déjà dit qu'elle ne devait pas ressentir de la culpabilité, mais je pensais qu'au moins elle aurait une explication valable ! C'était comme-ci tuer quelqu'un, pour elle, n'était rien d'important, comme si cela était quelque chose de naturel. Et je ne savais pas comment recevoir cette information ? Devrais-je hurler à la garde de rappliquer ici, faire comme-ci je n'avais pas entendu... ou bien peut-être essayer de lui faire comprendre pourquoi tuer est quelque chose de grave, en lui faisant subir ce châtiment...

Non, je rejetai cette pensée: je ne devais pas m'abaisser à son niveau et tuer à tout-va. Déjà que hier, j'avais tué, si elle l'apprenait, je perdrais sans doute toute crédibilité, et je ne pourrais plus la menacer d'appeler la garde. Je décidai donc d'attendre, voir ce qu'elle allait dire à présent... et elle décida de se moquer de lui. Elle commença, sur un ton sarcastique: " Mais avant que vous ne fassiez aussi honte à votre espèce, jeune humain, je vous conseille d'aller vous laver, on dirait que vous avez évité les bains publiques, ou pire encore, que vous avez fait trempette dans les bains des pauvres. L'odeur est plutôt forte, elle en ressemblerait presque à un ours mort. " Et là, je me sentis gêné... presque honteux. Il est vrai que je ne connaissais absolument pas la ville, je ne savais pas où je pouvais trouver les bains publics. En plus, les endroits où je dormais n'était certainement pas les plus conseillés: le sol d'une arène, l'auberge de Grigwig, le mur d'une maison... non vraiment, je ne choisissais pas les bons endroits, mais je n'avais que rarement eu le choix.

Elle avait apparemment décidé de se moquer de moi, vu le flot de paroles toutes plus insultantes les unes que les autres qu'elle m'envoyait à la figure. Je n'avais pas vraiment le temps d'en placer une, mais je n'avais pas envi de le faire, de toute façon. J'attendais donc que le flot se tarisse, n'essayant pas de relever tout ce qu'elle me disait. Puis elle posa LA question délicate que je voulais éviter: "Vous vous faites des amis dans cette ville mon chou ? " Dit-elle en appuyant sur l'origine de la blessure, ce qui me fit lâcher une grimace de douleur. Je m'apprêtais à retirer vivement sa main, mais elle le fit d'elle-même, et alla même se nettoyer le doigt, comme si c'était elle qui définissait les règles du jeu, comme si c'était elle qui pouvait appeler la garde de suite, et exécuter la personne en face d'elle. Mais pourtant, je ne fis rien. La raison ? Venir prêcher la bonne parole, alors que moi-même je ne la respectais pas, mais je préférais qu'elle ne l'apprenne pas, et si on restait sur ce sujet-là, j'étais plutôt mal. Au moment où je tentais de changer de sujet, elle se décida à le faire elle-même... Et peut-être aurais-je préféré qu'on continue à parler de ma blessure, en faite.

" Vous voulez peut être savoir où se trouvent les bains ? Je suis sûr que vous apprécierez de vous sentir propre... Et moi aussi tant qu'à converser avec vous des raisons qui ne regardent que moi. Qu'importe... Quoique vous comptiez faire, je vous recommande de vous presser, deux personnes dans une ruelle sombre à ce jour suite à cette nuit si... Enflammée passerait très vite pour un complot visant à réduire la ville en cendre. D'ailleurs sur le chemin des bains je pourrais tout aussi bien vous exposer mon idée d'effectivement, réduire Tulorim en cendres... Mais après un bon bain, bien évidement." Je ne savais pas quoi lui répondre. D'un côté, le piège me semblait évident: à chaque moment, elle pourrait s'enfuir, à moins qu'on ne choisisse le bain mixte, ce que je ne souhaitais pas vraiment. Mais qu'est-ce-que ça me ferait du bien de prendre ce bain ! Mais ce qui me choquait le plus était la façon dont elle m'avait annoncé qu'elle allait faire brûler Tulorim, comme si c'était une banalité, et que cela n'allait pas être la cause de nombreuses morts.

Je ne savais pas, mais il fallait que je choisisse, et vite. Si un garde passait par là, j'étais mal. Je me résignais donc, et j'acceptais, je n'avais pas vraiment d'autres choix. « C'est... d'accord. Mais ne crois pas que je sois intéressé par ton plan, et je me demande encore ce qui m'empêche de prévenir les gardes... ah, et au moindre geste suspect, je n'hésiterai pas, je te préviens. » Sur ce, je sortis de cette ruelle, accompagné de l'elfe, puis elle commença à me guider. Je redoutais qu'un assassin me tombe dessus, elle n'aurait aucun mal à s'enfuir... ou à l'aider.

_________________
Adelchis, Humain, Guerrier


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mar 31 Aoû 2010 13:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 29 Aoû 2010 17:51
Messages: 30
Une ombre bondit du toit et se posa dans une roulade en face d'Ebene. L'ombre sortit une dague et se prépara à la bataille. Elle prit cependant le temps de prononcer trois mots, qui ressemblait plus à une menace :

« Ami ou Ennemi »

Se retournant pour faire face à la menace imminente la capuche d'Ebene tomba. Elle laissa apparaître le visage fin du jeune voleur. Il avait de longs cheveux noir, des yeux vert foncés et une natte pendait innocemment depuis son oreille droite. Ebene prit le temps d'analyser le nouveau venu. Après avoir baladé ses yeux de bas en haut il dit sur un ton sec :

« Votre technique manque de pratique, il y a un défaut d'équilibre sur votre jambe arrière »

Était-ce du bluff ? Ou Ebene en savait-il long sur les arts du combat ?

Il s'abaissa comme pour regarder de plus près cette fameuse jambe, en fait il prit dans sa main une poignée de terre qu'il lança en direction de son agresseur. Profitant de cette diversion il prit la fuite et se cacha dans la première ruelle venue.

(Pourquoi aujourd'hui ? Dès mon premier jour ici je me fais attaquer. Je ne suis pas venu pour faire couler le sang)

Ayant trouvé une bonne cachette derrière un tonneau dans un coin sombre il s'emmitoufla dans sa cape et attendit d'entendre l'agresseur. Le temps semble si long lorsqu'on se cache et qu'on attend une proie. Mais ses quelques courtes minutes d'attente lui permit de penser encore et encore à son père et surtout au fameux larcin.

Aucune idée ne lui venait. Il ne comprenait pas le sens des mots de son paternel. Était-ce une énigme ? Dans tout les cas ce n'est pas seul qu'il trouvera la réponse. Peut être aurait-il du dire ami.

_________________
"Information is power, and I likre power"


Ebene Tsurogare, Voleur, Ynorien


Dernière édition par Ebene Tsurogare le Lun 6 Sep 2010 21:35, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mar 31 Aoû 2010 22:39 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 17 Juil 2010 03:10
Messages: 48
après ma grande position de combat avec equilibre parfait,l'homme regarda de près ma jambe toute en pronomca

''votre technique manque de pratique il vous manque d'équilibre.''

evidament,ma technique étais très bien fait et n'étais qu'une diversion pour me lancer du sable.croyant m'avoir toucher au yeux,il fuit sans réaliser que j'ai grimper au toit et le suivit discrètement.biensur,j'avais compris qu'il a eu peur de moi et qu'il n'avait aucune attention de se battre.

(il est isoler,je doit lui expliquer)

et decenda si silencieusement et maprocha du voleur effrayer.

(il croit qu'il va me pièger)

mais étant a près de un demi mètre de son dos, sans même faire montrer sa présence,je pronomcer s'est mot.

''calme toi, je ne tien pas a me battre, j'ai juste besoin de ton aide''

en étant si clame que je croit qu'il a penser que sa tête lui parlais.je cria un peu plus fort de fassont a lui faire comprendre pourquoi je voulais lui parler

''FRÈRE VOLEUR''

voila qui fait le saut si violament que je compris que un pas a l'arrière pourrais lui éviter un coup de lame

(heureusement, il ne peux fuire,il seras oubliger de me parler)

_________________
kelan/voleur/humain


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 17:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 29 Aoû 2010 17:51
Messages: 30
Le temps s’étira. Lentement le rythme cardiaque d’Ebene ralentit. Il se concentra sur les sons pour tout entendre. Bizarrement aucun bruit de pas venant vers lui. Il n’est plus suivit ? Les minutes ce changèrent en heure. Lorsque soudain un bruit dans son dos :

« calme toi, je ne tiens pas à me battre, j'ai juste besoin de ton aide »

L’adrénaline monta en flèche devant ses mots inattendus, ne voulant montrer aucune émotion Ebene ne bougea pas un cil. La voix recommença de plus belle :

« FRÈRE VOLEUR »

Lentement pour ne pas paraître agressif Ebene se retourna. Il regarda la personne qui lui faisait face, il était accroché au toit. Voila pourquoi il ne faisait pas de bruit, marcher sur les toits c’est plus discret.

Les mots arrivèrent enfin au cerveau du jeune fils Shadosgate :


« De mon aide ? Tu ne me connais point. Au mieux tu peux supposer que je cherche à ne pas être suivit. »


De quoi pouvait-il bien être question. Attendant la réponse Ebene se posa sur une des caisses de marchandises présentent dans la rue. Il était fatigué de ses derniers jours de marche. Gardant toujours une main sur le pommeau de sa dague, au cas où, il écouta attentivement son futur comparse.

_________________
"Information is power, and I likre power"


Ebene Tsurogare, Voleur, Ynorien


Dernière édition par Ebene Tsurogare le Lun 6 Sep 2010 21:37, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 22:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 17 Juil 2010 03:10
Messages: 48
l'homme avait assurément pas vue que je me tenait près. il se retourna lengtement, mais il avait l'air sans émotion. malheureusement pour lui,ses yeux le trahissait et prouvait qu'il avait un stresse comme il avait jamais eu.il pronomca quelque mots comme si il me croyait pas.

« De mon aide ? Tu ne me connais point. Au mieux tu peux supposer que je cherche à ne pas être suivit. »

il voit definitivement pas que je l'ais vue volé sa bague

''belle bague, j'aime bien ton truc pour volé, mais sa manque de discretion''

ne lui donnant seulement le temp de lui faire comprendre que je connait son secret, et j'enchainat une autre phrases encore calmement

''écoute,tulorim ne ma pas été de tous repos a mon ariver ya 5 ans (1 ans après la mort de mes parents) mais pour si adapter, tu a besoin de quelqun, sinon tu seras tuer rapidement. depuis mon arriver j'ai du tuer 1 personne qui est très près de moi.vien sinon on seras tuer par les garde''

et je regrimpa sur le toit pour sortir de la cachette pour voir si sa sorti est libre et redessent le regoidre

''vien nous allons aller a la taverne de tulorim, la milice se mêle pas de se qui si passe, alors on seras treanquille pour t'expliquer.tu vien''

et je me prépara a partir a la taverne

(heureusement personne ne nous connait)

(((j'attend ton poste avant d'envoyer sa a la taverne ok)))

_________________
kelan/voleur/humain


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Ven 3 Sep 2010 19:43 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 29 Aoû 2010 17:51
Messages: 30
''viens nous allons aller à la taverne de Tulorim, la milice se mêle pas de se qui s'y passe, alors on sera tranquille pour t'expliquer. Tu viens''

(De tout temps les ruelles m’ont paru plus sûres que les tavernes. Mais bon il doit avoir ses raisons.)

Ebene descendit de sa caisse avec souplesse, sans laisser paraître autre chose que sa cape. Puis il entama la marche vers la taverne. Avant de répondre à son comparse :

« Je sais que cet endroit n’est pas de tout repos, et j’ai aussi quelque chose à y accomplir. Mais je te mets au défi de trouver méthode plus simple, rapide et discrète pour voler une bague au marché. Qui plus est personne ne m’a vu sauf toi »

N’attendant aucune réponse Ebene prit entre ses doigts la dite bague. Elle brillait sous les feux du soleil. De l’acier de très bonne qualité, sans doute une chute d’une épée.

Le vol. La liberté. Telle est la voie que suivait Ebene.

« Regarde et apprend » Dit-il a son compagnon de route

Ebene lâcha la bague qui roulait un instant avant de s'immobiliser au milieu de la ruelle. C’était un geste symbolique, mais aussi une manière de ce débarrasser de ce fardeau. Sans preuve il serait impossible de l’arrêter.

Liberté, rien n’importait plus. Ebene se figea au milieu de la rue et du doigt il traça ses mots sur le mur :


Aujourd’hui je meurs
Aujourd’hui je renais
Liberté


Poème éphémère écrit dans l’air. La taverne ouvrait grand ses bras aux deux collègues.


{{Suite}}

_________________
"Information is power, and I likre power"


Ebene Tsurogare, Voleur, Ynorien


Dernière édition par Ebene Tsurogare le Lun 6 Sep 2010 21:39, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Ven 3 Sep 2010 23:26 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 17 Juil 2010 03:10
Messages: 48
enfin nous quitton cette endroit pour aller a la taverne,mais je me mis rapidement a penser

(faut faire attention,la taverne est dangereuse si on provoque une bagare,sinon tous va bien)

pendant qu'on étais en chemin vers la taverne, le voleur prononça quelque chose qui fire presque rire kelan

« Je sais que cet endroit n’est pas de tout repos, et j’ai aussi quelque chose à y accomplir. Mais je te mets au défi de trouver méthode plus simple, rapide et discrète pour voler une bague au marché. Qui plus est personne ne m’a vu sauf toi »


(tu sait quel est pas de tout repos hein.en plus, moi je t'ai vue mais un garde qui taurait vue,tu serait mort.)

mais je demeure silencieux, sachant qu'il avait pas fini de parler

« Regarde et apprend » Dit-il

et cette homme pris sa bague et le laisse tomber au sol pour ecrire sur un mur
Aujourd’hui je meurs
Aujourd’hui je renais
Liberté


ceci me frappe presque au coeur, me rapellent la mort de mes parents et mon assassina sur mon ex qui a tenter de me tuer.je dit sest mots

''te debarasser des preuves te sera inutile pour le moment, si tu tien a volé, garde ton butin.bon on est arriver''

on est en face de la taverne

((( la suite a la taverne )))

_________________
kelan/voleur/humain


Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Dim 5 Sep 2010 11:29 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 3 Sep 2010 20:22
Messages: 8
Après de longs jours de marche, Anaralia était enfin arrivée à Tulorim. Elle se trouvait sur la place du marché et tout l'émerveillait. Pour elle qui n'avait jamais eu l'occasion de quitter l'École de Magie, cet endroit était un enchantement pour ses sens. Des gens de toutes tailles et toutes races qui se baladaient, marchandaient, discutaient. Des étals plus remplis les uns que les autres et des couleurs à ne plus savoir où regarder. Des odeurs inconnues lui piquaient le nez.

La jeune femme décida de s'aventurer dans ces étalages afin d'admirer tous ces produits qu'elle connaissait ou non. Elle passa devant un stand de cuir et à côté de lui un marchant d'armes. Ses yeux s'agrandirent lorsqu'elle repéra le plus beau bâton qu'elle ait jamais vu. Un mètre soixante-quinze, en bois d'érable, une orbe des plus parfaite bloquée dans un entrelacement de petites branches. Une pure merveille. Elle s'adressa au vendeur, des étoiles dans les yeux :

"Puis-je voir ce bâton de plus près ?"

L'homme hocha la tête et le lui tendit. Ce bâton était vraiment la perfection incarné aux yeux de la jeune femme. Un poids idéal, une allure inégalée, l'impression lorsqu'on l'avait en main que tout sort réalisé avec ce petit bijou allait être parfait. Il n'y avait autour d'elle plus rien d'autre que ce bâton et elle. La chute du plan astral sur lequel elle se trouvait fut rude.

1000 Yus.

Ana manqua de lâcher un cri de désespoir. Ses maigres économies ne lui permettait pas de s'acheter une telle merveille. Elle rendit le bâton au vendeur après l'avoir serrée contre elle avec amour et se remit en route, se disant qu'un jour elle aurait assez d'argent pour lui permettre la folie de cet achat.

Arriva ensuite le stand de fruits et légumes devant lequel s'entassait un nombre impressionnant de personnes. Un garçon d'une dizaine d'année se tenait du côté gauche. Il se trouvait juste devant de belles pommes rouges. Anaralia vit sa main se glisser délicatement sur l'une d'elle pour ensuite l'enfiler tout aussi délicatement et discrètement dans sa poche. Avant même qu'elle puisse réagir à ce qu'elle avait vu, le garçon se retourna et la remarqua qui le fixait. Il lui envoya un sourire espiègle et lui fit un petit signe de la main avant de disparaître de manière incroyable au milieu de la foule.

La jeune femme secoua la tête, un petit sourire sur le visage. Les habitants cette ville étaient décidément bien étranges. Elle continua sa progression dans le marché tout en se disant qu'elle allait un peu explorer cette ville qui l'intriguait. Après tout, elle n'était pas à deux jours près pour la mission qu'elle s'était fixée. De toute manière comment obtenir des informations en restant au même endroit ?

Cette décision prise, elle s'engouffra dans une ruelle adjacente et entreprit de trouver un endroit où elle pourrait loger pour la nuit.

--> Les ruelles (1)

_________________
Anaralia, Humain, Mage

"La magie c'est super aléatoire"


Dernière édition par Anaralia le Ven 24 Sep 2010 19:39, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Le Marché de Tulorim
MessagePosté: Dim 12 Sep 2010 09:10 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 10 Avr 2010 23:59
Messages: 721
Localisation: Kendra-Kâr
précédemment :La rue


Le marché, une foule aussi dense que sur les quais qui s'agitait tout autant. Des petites et des grandes étals à perte de vue. Des vendeurs de fripes, d'armes, de nourriture, d'animaux, rien ne manquait. Ca beuglait en tout sens, les vendeurs ventant leurs produits comme étant les meilleurs. En somme un marché comme tant d'autre en mainte ville.

Oryash s'engagea donc dans les allées du marché ne savant pas trop où aller pour trouver la bâtisse où elle devait se rendre. Logan lui avait recommandé de ne donner sous aucun prétexte le nom de l'endroit sous peine d'avoir des ennuis.
Elle déambulait au gré des ses pas entre les différents étals et s'arrêtait parfois devant l'une d'entre elle ,histoire de faire comme tout le monde et de jeter un oeil sur quelques articles.

Elle sentait toujours cette présence dans son dos et cela lui déplaisait fortement. On la suivait toujours et plus le temps passait et plus elle avait envie de faire face à cette éventuelle menace et d'en finir une bonne fois.
Mais ici en pleine place du marché il ne serait pas du meilleur gout d' éviscérer une tierce personne.

Soudain elle fut frapper en plein dos par quelque chose et se retourna vivement. Un fruit roulait à terre, à ses pieds. Elle chercha du regard qui avait fait cela et se trouva confronter au regard mauvais d'une femme.

"Fiche le camp peau blanche! Tu n'es pas la bienvenue ici! Les femmes comme toi sont des erreurs de la nature! Toi et ton peuple ne devriez pas exister! Vous n'êtes que des animaux!"

Puisque la femme la comparait à un animal, Oryash grogna et montra les dents ,ses yeux se plissant dangereusement.
Machinalement la femme recula bien que fut à quelques mètres de la peau blanche.

Une autre personne s'en mêla et de toute évidence cette dernière connaissait la femme en colère.

"Mais fiche lui la paix ! C'est pas parce que ton époux t'a quitté pour l'une d'elle qu'il faut s'en prendre à elle comme ça! Mais ma parole tu es donc stupide au point de vouloir te faire tuer! Tu sais bien ce que l'on raconte sur eux alors arrête un peu tes âneries! Tu ferais mieux de rentrer chez toi et de t'occuper de tes marmots!

L'autre furieuse de se voir ainsi rudoyée en plein marché fit volt face à la seconde femme et lui répondit.

"Ah toi, je t'ai rien demandé! Retourne donc à tes passes et mêles toi de ce qui te regarde, sale putain!"

"Quoi tu oses me traiter de putain! Espèce de truie ! Non mais tu t'es vu avec ta figure de poisson mort! Pas étonnant que ton homme soit parti! Parce qu'avoir une gueule comme la tienne devant lui tout les jours ça devait lui rappeler son boulot sur le bateau pêche!"

Le ton montait entre les deux femmes et du coup Oryash n'était plus de la partie. Elle décida de passer outre la remarque de la femme à tête de poisson et reprit sa route tranquillement à travers le marché. Derrière elle, les deux femmes en étaient venues aux mains et se crêpaient le chignon.

"Espèce de truie!";grogna l'une d'elle.

"Sorcière!"; enchaina l'autre.

Tout autour d'elles se forma un attroupement qui encourageait tantôt l'une, tantôt l'autre, tandis qu'elles se battaient comme des chiffonnières.
Oryash n'avait que faire d'elles et poursuivit son objectif trouver une certaine maison.

Oryash déambulait laborieusement sur la place du marché à cause de la foule et quand elle réussit enfin à la traverser, deux choix s'offrait à elle. Prendre la rue qui se trouvait à sa droite ou bien la petite ruelle à gauche.....

_________________
Image


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 209 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 ... 14  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016