Avant d’obtenir sa réponse, il murmura d’une voix douce « Des yeux magnifiques s’il en est ». Il ne bougeait pas et moi non plus, je restais figée trop gêné pour faire quoi que ce soit à part rougir encore. Je réussis cependant à lui adresser un sourire en guise de remercîment pour le compliment.

« Travailler seul n'est pas amusant et certaines choses sont plus faciles à obtenir à plusieurs. Puis je suis sûr que je peux t'apprendre beaucoup et dans beaucoup de domaine. »

Il se rapprocha encore un peu plus, nos visages, ou plutôt nos lèvres se touchaient presque tellement la distance qui nous séparait était mince. Je me sentais envahie par sa proximité, je détournais la tête et baissais les yeux, mais ne m’éloignais pas pour autant. Mon regard se fixa sur les pieds du bel homme, ils étaient nus, je trouvais cela étrange et le regardais à nouveau, cette fois évitant de croiser son regard.

« C’est vrai. » J’hésitai pour la suite. « Par contre, je ne crois pas que ce soit une si bonne idée. Je veux dire, j’ai des engagements envers des gens et je ne peux pas partir comme ça. »

J’hésitais d’avantage avant de dire la suite et passais nerveusement la main qui n’était pas sur ma garde, dans mes cheveux. Je n’avais toujours pas une grande confiance en lui, mais son petit manège semblait m’influencer grandement.

« A moins que … comme vous dite, ce soit pour m’apprendre d’autres trucs du métier … dans ce cas, il est possible que je puisse vous accompagner. »

Mes yeux pointés vers le bas roulaient lentement jusqu’à fixer les siens. Ils avaient quelque chose d’irrésistible et mon regard finissait toujours par se plonger dans le vert profond de ses iris.

Le bel homme se recule lentement et te fais un sourire séducteur, il prétend que tu lui plais et il ne ment apparemment pas. Il se retourne et s'étire de tout son long, les bras en l'air, sur la pointe des pieds. Il tourne ensuite la tête dans ta direction.

"Je sais pour qui tu travailles ."

Il a dit sa sans perdre le sourire. Il revient vers toi, te prend délicatement la main et te regarde encore une fois dans les yeux.

"Il ne pourra que te féliciter d'avoir eu un maitre temporaire tel que moi. Et puis, j'ai eu le coup de foudre, je veux te voir à l'œuvre, te voir déplacer ce corps divin pour commettre un magnifique larcin.

Rencontre fortuite.

Le grand baraqué n’avait pas l’air si courageux ou bagarreur qu’il ne le paraissait. Il ôta directement sa main de l’épaule de l’Ogre, sans demander son reste. Il eut l’air surpris de constater que Gurth n’était pas quelqu’un de très physique, qui n’aimait guère le contact. Il manquait de réflexion, à n’en pas douter : il ne fallait que se fier à son apparence disgracieuse, à ses habits ensanglantés, à son air mauvais et sévère pour comprendre qu’il n’avait jamais aimé les câlins, et qu’il n’aimerait jamais ça.

La petite créature sur l’épaule du guerrier musclé ne l’entendait, quant à elle, pas d’une oreille aussi complaisante et docile : montant sur ses grands chevaux, et apostropha le géant sans diplomatie ni politesse, allant même jusqu’à arracher un petit grelot de sa robe pour l’envoyer sur Gurth. Il le réceptionna sans broncher, sur le front, et le petit bout de métal tintant joyeusement se cala dan un repli de sa sombre robe de bure. Gurth s’en empara et toisa la fée avec un regard mauvais. Il plaça le grelot entre deux doigts, faisant mine de lui rendre, et au dernier moment, l’écrasa sans vergogne juste sous les yeux de l’aldryde.

Il regarda alors à nouveau l’homme, en soufflant par ses narines un filet d’air soupirant.

« Dis à ta bestiole de s’calmer, si elle ne veut pas qu’on finisse tous les trois derrière les barreaux. »

Il n’hésiterait pas à déclencher une bagarre, si elle réitérait ses insultes. Il savait de toute façon qu’il e risquait pas grand-chose : il sortirait de prison bien plus rapidement qu’eux, de par ses relations, et la peine de ces deux-là n’en serait qu’alourdie. Cela lui donna d’ailleurs une idée. Portant son regard sur la petite, il poursuivit :

« À moins que je ne vous arrêtes tout de suite pour outrage à un représentant des forces de l’ordre. »

Curieuse appellation, pour un fervent partisan du chaos…

La chaleur du au rouge de mes joues devenait étouffante, heureusement qu’il se dégageait lentement de moi. J’en fus soulagée, mais il maintenait pourtant ma teinte rougeâtre en m’affichant un sourire séduisant. Il se retourna et s’étira et dans sa pose gracieuse, il tourna la tête vers moi et me dit :

« Je sais pour qui tu travailles. »

Cette phrase me frappa de plein fouet, ne faisant qu’agrandir ma méfiance. Je resserrai ma garde sous le coup, faisait-il concorder ce qu’il disait avec ce qu’il savait de moi que je lui avais dit? Il gardait son sourire malgré mon choc, je crois même qu’il s’en réjouissait intérieurement. Du fait de voir que ce qu’il disait avait un effet sur moi, même s’il s’avérait que c’était peut-être faux. Il s’approcha de nouveau et prit ma main en me regardant dans les yeux. Je la lui laissais sans problème, tant que l’autre était toujours sur le pommeau de ma dague. Encore une fois, je les regardais et avais l’impression qu’ils étaient infiniment profonds.

« Il ne pourra que te féliciter d'avoir eu un maitre temporaire tel que moi. Et puis, j'ai eu le coup de foudre, je veux te voir à l'œuvre, te voir déplacer ce corps divin pour commettre un magnifique larcin. »

Encore un compliment, je commençais à croire qu’il y avait vraiment quelque chose qui l’attirait chez moi. A moins que ce soit une autre manière de m’inciter à venir avec lui. Je souriais à sa remarque plutôt flatteuse.

« Vous ventez vos talents, et vous me flattez en me disant de telles choses. » J’esquissais un sourire malicieux et mes yeux, exactement la même expression.

« Puis-je savoir d’où vous tenez ça? Comprenez que j’ai des doutes sur l’authenticité de vos renseignements. » Demandais-je à l’intention de ce qu’il savait sur Isaak, encore une fois, s’il n’inventait pas tout.

Dirigé de Pré-quête 23 Gurth

Le regard d'Isaac change du tout au tout, et les armes sont de sortie. Il fait tournoyer son énorme instrument de mort au dessus de sa tête avant de la tenir devant lui. Est-ce ta menace ou le manque de respect envers l'aldryde qui le pousse à agir? Lui seul le sait, mais la petite créature volante n'est pas en reste non plus, car elle pointe son arc bandé dans ta direction. La tension est palpable et il n'en faut probablement pas beaucoup pour que l'orage éclate. Quand soudain, un petit homme vêtu de noir approche du trio en courant. Il s'approche de toi et tend un parchemin cacheté.

"Messire Gurth, vous être là! Une missive de votre oncle."

Sur cette dernière tu peux lire:

Tenant ta main avec délicatesse, le jeune homme te tire vers lui avec juste ce qu'il faut de force puis il te sert contre lui, un main tenant la tienne, l'autre sur tes reins. Bien plus grand que toi, ta tête est au niveau de son torse. Sans abandonner son sourire séducteur il te dit:

"Je n'ai pas travailler POUR Isaak, mais AVEC lui. Je suis aussi doué que lui....Si ce n'est plus, et je sais reconnaitre une de ses protégées quand j'en vois une."

Il se mit à rire joyeusement, fier de ce qu'on pourrait qualifier de blague. A moins qu'il soit sérieux?

Je lâchais un petit « oh » de surprise quand doucement il me tira et me serra contre lui. La main qui ne tenait pas la mienne vint se déposer sur mes reins. Ce contacte me fit frissonner et heureusement qu’il ne pouvait plus voir mon visage avec ma tête lui arrivant au niveau du torse, car de rouge, il était devenu écarlate.

« Je n'ai pas travaillé POUR Isaak, mais AVEC lui. Je suis aussi doué que lui....Si ce n'est plus, et je sais reconnaitre une de ses protégées quand j'en vois une. »

Le fait qu’il prononce son nom me rassura et il se mit à rire joyeusement. Je laissai ma main sur le pommeau de ma dague se glisser sur l’armure en cuir du bel homme et je pus savoir, malgré le cuir, que son apparence finement musclé n’avait rien d’irréel. Relevant la tête, pour mieux voir son visage, je vis que son sourire charmeur n’avait pas disparût.

« Alors c’est vrai, vous vous connaissez. Dans ce cas, je ne vois pas ce qui pourrait m’empêcher de vous accompagner.» Déclarais-je.

J’étais étonnée, mais en même temps, il y avait beaucoup de choses que j’ignorais sur Isaak. Par contre, je trouvais qu’il était un peu vantard de ce considérer meilleur. Je reposais la tête sur son torse, il sentait bon, j’aimais son odeur. Discrètement, je vérifiais s’il portait lui aussi l’anneau. La main qui tenait la mienne ne semblait pas l’avoir, car je l’aurais senti avec mes doigts, mais je ne pouvais pas voir son autre main.

« Ah oui, je vois encore une raison. »

Et je me tus attendant qu’il me demande laquelle. Je voulais rester comme ça, collé à lui et m’imprégner de sa sublime odeur.

L'homme te serre un peu plus contre lui, te regardant avec envie et....amour. Te lâchant la main, il te prend dans ses bras, puis, au bout de quelques dizaine de secondes, il relève ta tête pour, une nouvelle fois, te regarder dans les yeux.

"Et qu'elle est cette raison jolie demoiselle ?"

Son parfum m’enivrais, l’effet qu’il avait sur moi était comme celui d’un chat auquel on aurait donné de la cataire. Me privant presque de ma raison. Il me serra d’avantage contre lui et m’observa avec un air que je ne connaissais pas. Peu importait, je pouvais encore humer son délectable arôme. Il lâcha ma main et celle-ci vient rejoindre l’autre sur son torse. Je pus voir qu’il ne portait pas la bague. Je me posais maintenant plusieurs questions, avec le peu de pensée que l’odeur hypnotisante me permettait d’avoir. Disait-il vraiment vrai, ou avait-il un merveilleux talent pour embobiner les gens et surtout les jolies filles naïves dans mon genre?

Il me prit dans ses bras, resserrant un peu plus l’emprise qu’il avait sur moi, malgré mes doutes. Son irrésistible odeur l’aidait beaucoup. Comment un arôme peut-elle rendre quelqu’un complètement dans les vapes? Au bout d’un instant, il releva la tête pour poser ses yeux dans les miens une fois de plus.

« Et qu’elle est cette raison jolie demoiselle? »

Je lui souriais, presque bêtement, le regardant aussi dans les yeux et lui dis d’une voix douce :

« J’ignore encore votre nom. Il serait étrange et mal vu de partir avec un homme dont on ignore le nom, vous ne trouvez pas? »

J’avais cessée de rougir et je me sentais légère, du moins mon esprit l’était.

« Je crois que vous ignorez le mien aussi, mais vous pouvez toujours m’épater. »

Je lui lançais un genre de défis en lui demandant de me dire mon nom. Cependant, je ne savais quoi penser s’il l’ignorait de même manière que s’il le connaissait.

"Mon nom ?! En effet il est bien mal poli de ma part de ne pas m'être présenter. Je m'appelle Allen ."

Passant délicatement et tendrement sa main droite dans tes cheveux il te dit:

"J'ai déjà entendu parler de la nouvelle protégée d'Isaak, si je ne m'abuse ton nom commence par un M....Mais il m'échappe. Cela te suffit-il pour me suivre?"

« Mon nom ?! En effet il est bien mal poli de ma part de ne pas m'être présenter. Je m'appelle Allen. »

Il passa sa main dans mes cheveux et je frémissais. J’adorais ce contacte, peu importe qui me le procurait, même de ma propre main. Puis Allen me dit qu’il avait entendu parler de moi et qu’il savait que mon nom commençait par un « m », mais qu’il lui échappait. Il me demanda ensuite si cela me suffisais pour l’accompagner à Kendra-Kâr.
Toujours soutenant son regard, je lui souriais avec ravissement.

« Il m’est plus que suffisant de savoir votre nom, Allen et il l’est d’avantage de savoir que vous êtes un ami de mon maître. »

Je pris une pose en l’admirant et avant de reprendre, j’affichais une mine enjouée.

« Alors, le départ est prévu pour quand? »

"Nous partirons dès que possible, retrouvons nous dans une heure a la zone d'embarcation, nous prendrons la voie des airs. A tout à l'heure ma douce."

Et le voila partit, aussi rapide que le vent, tu peux cependant le voir bousculer un homme au loin et encore une fois, il récupère une bourse pleine.

(((HRP: Tu es libre de RP ce que tu veux en une heure de temps, si tu as des achats à faire ou autre sinon, direction le topic des voyages inter-continentaux entre Tulo et KK. Tu peux aussi poster ici tout ton départ et ton arrivée à la zone d'embarcation si tu ne fait rien pendant l'heure que tu as.)))

Rencontre fortuite.

La menace de l’Ogre sur ces deux oiseaux de mauvais augure n’eut pas vraiment l’effet escompté. Plutôt que de rabattre le caquet à la petite impudente sans gêne aux cheveux en feuilles de salade, le gros bœuf bouffi de testostérone vit rouge, et ce fut un taureau vaillant qui fit bien vite tournoyer sa double hache imposante au dessus de son chef avant d’en menacer Gurth sans plus attendre. Sa demi-moitié de compagne amoindrie semblait aussi vouloir se défendre, car elle pointait désormais son arc sur le géant, prête à le larder de fléchettes de la taille de cure-dents. Gurth n’avait pas cillé, et n’avait certainement pas pris peur face à cette démonstration de bellicisme haineux. Au contraire, il en était plutôt content : ces deux inconnus venaient de montrer un certain défi face au règlement et à la loi, et sortaient bien aisément les armes : des tueurs sanguinaires en puissance, une brute épaisse et sa petite chicaneuse provocatrice. Le cocktail idéal pour débuter une bagarre généralisée sur le marché, amenant chaos et désolation sur cette partie de la ville en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire.

Gurth s’en régalait déjà, et voyait très clairement le pataud de chien arriver, la langue pendante, le regard perdu, la bave vive, pour mettre une bonne raclée à ces manants bagarreurs. Et tout ça se terminerait en repas gigantesque au Pied Levé, ou dans une des geôles de la cité. Il n’en avait cure, en fait : il savait que la pagaille aurait été semée.

Mais le sombre destin de ce funeste jour en décida autrement. Il n’eut le temps de rétorquer une remarque cinglante aux deux sanguins qu’un homme à l’allure chafouine, tout de noir vêtu, s’approcha d’eux et apostropha le géant. L’humain était petit et essoufflé de sa récente course. Avait-il vu de loin un danger poindre à l’horizon, dans cette rixe de rue improvisée ? Il n’en dit rien, cependant, et se contenta de tendre une missive à l’Ogre. Celui-ci la parcourut d’un trait, et un nouveau sourire mauvais s’afficha sur sa tête chauve : c’était encore mieux que prévu. Non seulement il allait boucher un coin à cette grosse brute et à son volatile, mais en plus il se voyait pourvu d’une soi-disant mission de bienfaisance à Kendra Kâr. Gurth avait clairement perçu le choix de son oncle de l’envoyer dans cette méprisante cité blanche de l’ordre et de la loi. Il voulait y mettre la pagaille, sous le couvert d’une mission officielle. Et son cher neveu se ferait un plaisir de semer la tempête dans les rues de la Cité Blanche.

Il ne remercia pas le petit homme sombre, qui n’était plus d’aucune importance pour lui, et tendit le feuillet au binôme agressif.

« Vous êtes tous les deux désormais attachés à ma garde personnelle. Alors rangez cette arme avant qu’on ne vous accuse de trahison envers le Conseil de Tulorim en sus d’une agression en public. Et partons sur les quais sans plus tarder. Nous avons à faire… »

Son regard pâle reflétait une lueur sadique, alors qu’il le fixait sur le dénommé Isaac Enghrim…

Les armes sont rangées et les regards étonnés sont de mise, la petite créature volante ne peut s'empêcher de pousser un "QUOOOI!" alors qu'Isaac lui soutient ton regard.

"Et bien laissez moi faire les présentations comme il se doit, Isaac Enhgrim, vous pouvez me qualifier de mercenaire pour le moment et voici Louanah, une archère-mage de talent."

Sur tout le trajet vers la zone d'embarcation, aucun des tes deux gardes du corps ne dit mots, mais Louanah ne cesse de te regarder, de te "surveiller". Une fois arrivés, Isaac paye votre voyage et vous montez à bord d'un aynore qui rejoint la cité blanche.

(((HRP: Tu peux RP le voyage en libre, toutefois si tu adresses la parole ou interagis avec l'un de mes deux PNJ, c'est moi qui te répondrais. Il ne se passera rien de spécial pendant le voyage, si ce n'est que tu devras entendre parler de la famine qui frappe KK, par des passagers ou par mes PNJs si tu leur parles. Bon RP!)))

« Nous partirons dès que possible, retrouvons nous dans une heure à la zone d’embarcation, nous prendrons la voie des aires. A tout à l’heure ma douce. »

Puis comme il était arrivé, Allen repartit aussitôt défaisant son étreinte, me laissant là. De loin, je le vis bousculer un pauvre homme et repartir avec sa bourse en main.
Tranquillement, je me libérais de l’emprise que son odeur avait sur moi. Subitement, je me sentais bien idiote, dans quoi m’étais-je encore embarqué. Je baissai les yeux et soupirai, si je devais partir dans une heure pour un endroit qui m’étais jusque-là inconnu, avec un homme d’on je ne connaissais que le nom, autant s’équiper pour le mieux. D’ailleurs, qu’aurait-il fait si je n’avais pas voulu l’accompagner? Mieux valait ne pas le savoir. Je me dirigeai donc vers les différents commerces plus éloigner de ceux que je venais de dévaliser.

Je disposais d’une heure, cela m’étais amplement suffisant cette fois pour effectuer un achat ou deux. J’explorais les différentes marchandises exposées d’un étale. Je recherchais une arme plus performante que ma vieille dague, ou une de meilleure qualité.

Les armes disposées en face de moi étaient posées sur une table recouverte d’une nappe rouge vin. Plusieurs épées ainsi que plusieurs dagues et de plusieurs couteaux y étaient étendus. Je les parcourais des yeux sans vraiment m’intéresser, avant de tomber sur cette dague.

Plus longue qu’une simple dague ordinaire, elle avait une lame droite d’environ quarante-cinq centimètres. Son manche métallique terne évoquait des écailles, ou des petites mailles les unes sur les autres et sur la garde, des gravures élaborées y étaient dessinées. Son fourreau était posé à côté, il était fait de cuir noir et d’un tissu de même couleur que la nappe sur laquelle il était déposé.

Je tendais la main pour la soupeser, qu’aussitôt son prix se fit entendre. Cent-cinquante yus me répéta le vendeur, avec le fourreau inclus et s’empressait de me vanter ses qualités. Je la déposai et pris ma bourse, une arme comme celle-là valait la peine de vider mes économies. Je regardais le marchand, grand et costaux mieux valait lui acheter la dague que de la lui piquer. Je n’avais pas envie de me retrouver avec lui sur le dos. D’un ton sec je lui répondis : « C’est bon je la prends. » Et je lui donnai le nombre de yus requit.

« Vous n’allez pas le regretter mademoiselle. »

Tant mieux, je n’avais pas l’intention de revenir pour me plaindre. Je quittais la boutique et me dirigeai vers une autre avec l’intention de me procurer une ceinture. L’ancien emplacement de ma dague était pratique pour être discret, mais il était plus aisé de dégainer à partir de la taille. C’est pourquoi une ceinture était nécessaire, j’y accrocherais ma nouvelle arme.

Arrivé devant un étale d’objets diverses, je regardais toutes les petites babioles apparemment inutiles, qui étaient exposées là. Plusieurs bijoux et articles en cuir comme des bourses, des sacoches et des ceintures faisaient partie de l’inventaire de la dame qui les vendait. J’examinais les différents modèles qui s’y trouvait, si la dame vêtue d’une robe bleu les fabriquait tous, elle avait du talent. Je m’attardais les yeux sur une ceinture en cuir noir et à la boucle argenté. Sur son cuir noir était gravé des motifs complexes. Elle me semblais être de bonne qualité en plus d’être esthétique. Je demandai à la vendeuse combien elle était. Elle me répondit que pour la modeste somme de deux-cent-soixante-six yus, elle me la cédait, elle ajouta aussi que, comme je l’avais devinée, c’est elle-même qui les fabriquait. Encore une fois je sortis ma bourse et lui donnai le nécessaire.

Une fois équipée, il me restais un peu moins d’une demie heure, avant de devoir me rendre au lieu de rendez-vous. Autant avoir quelques minutes d’avance et flâner un peu, qu’avoir du retard. Je me dirigeai donc vers la zone d’embarcation avec un brin d’inquiétude et excitation.

((( Dague force+5 à 150 yus et la Ceinture endurance+3 à 266 yus )))