L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 554 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 ... 37  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 11 Oct 2009 12:06 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 29 Nov 2008 22:29
Messages: 3115
Localisation: Derrière vous. Prêt à vous caressez la jugulaire et extraire la vie pour donner la mort...
La réaction de l’assassin ne se fit pas t’attendre… Il avait patienté, en contenant sa colère, que je finisse de parler tout en jouant de plus en plus vite avec sa dague, la faisant tournoyer, voltiger, danser…
Elle disparut dès que j’eus fini de questionner, pour laisser place à une tempête de rage.
Je n’avais pas prêté attention aux grognements qui s’élevaient de l’être éthéré, signes sonores de sa colère et de son indignation.
D’un geste brusque il s’était mis debout pour jeter son propre tabouret contre le mur, et sortir une nouvelle lame d’un geste si vif que s’en était irréel…


(Oups… j’ai peut-être exagéré…)


L’arme était finement ouvragée et bleutée, couverte par endroit de sang séché… Sa lame de meurtre…
J’avais dû dépasser les limites de ce qu’il pouvait accepter… surtout venant de moi ! Je n’étais qu’un simple apprenti tandis que lui avait une force, une expertise qui témoignait d’une longue expérience ; sa seule lame de meurtre irradiait une sorte d’aura terrifiante…
Ses paroles jaillirent alors tels des poignards s’enfonçant dans ma chair… mordants, coupants, incisifs :


« Ca suffit ! Je ne te tuerais pas, tu n’en vaux pas la peine ! Mais sort de cette pièce ou je renoncerais à ma promesse…Jamais un humain n’a osé me parler sur ce ton...Sort d’ici, vermisseau ! »


(Que… comment ?!)


Je m’étais attendu à une infinité de réponse mais ça…
Il ne voulait plus de moi ; j’étais même si peu digne de lame qu’il abattit violemment sur la table, la tranchant, et enchaîna par un lancer d’une sorte d’étoile de jet couverte d’ombre…


(Il semblait pourtant si dépendant de moi… j’ai dû pousser le bouchon trop loin…)


J’étais pétrifié, de peur et de honte, devant cet homme que j’avais insulté… je m’en rendais compte désormais, ce n’était pas n’importe qu’elle assassin expérimenté… d’après ses dires il n’était même pas humain !!


(Alors qu’est-ce que je fais ? j’obéis ? il veut que je me casse d’ici mais… la milice est toujours dehors !!)


Il disait ne pas vouloir me tuer, mais me faire enfermer en prison pour meurtre restait un choix des plus déplaisants…
Il n’avait même pas dû penser à cela en me lançant cette injonction pleine de rage, dépourvue de raison…


(Je ne suis pas un lâche ! Je ne fuirai pas devant toi. Je vais calmer le jeu et accepter son ancienne proposition… oui, c’est le mieux à faire.)

Me levant à mon tour, je fis face à l’homme sans faire le moindre geste vers la sortie, et ma voix s’éleva doucereusement, calme et puissante :


« Calme toi s’il te plait. Je m’excuse, je me repends de mes précédentes paroles… j’ai parlé avec une outrecuidance inacceptable, c’est vrai… je t’ai insulté par mes dires et mon attitude, c’est vrai aussi. Maintenant je te demande de me pardonner… j’ai compris devant ta colère que tu devais dire vrai… j’ai sentis que ta rage venait aussi du fait que tu m’avais dis la vérité, du moins en parti, et que tu trouvais inacceptable que j’envisage que tu mentes à ce moment là…
J’accepte ta proposition ! Qui que soit ton maître, quelles que soient les épreuves que j’aurai à affronter, je survivrai et comme ça j’aurais payé ma dette envers toi. »

_________________
Image

-Nous, assassins, ne rendons de culte qu’a Phaitos, le dieu de la mort.
-Pourquoi lui rendre un culte ?
-Il est le dieu de la mort et nous la semons. Nous sommes ses envoyés.


Dernière édition par Kal le Ven 16 Oct 2009 01:16, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 11 Oct 2009 17:26 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 30 Oct 2008 16:52
Messages: 5210
Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Quête 20 : Dirigé de Kal



Une fraction de seconde passe entre la fin de tes mots et le moment où tu sens la lame bleutée fortement appuyée sur ta trachée. Du sang commence doucement à couler de l’estafilade que l’assassin venait d’ouvrir (-3Pv). Cependant, rien de bien grave, le plus surprenant restait la vitesse d’exécution de ton adversaire qui ne t’avait même pas laissé une demi-seconde de réaction. Alors que tu es à sa merci, il te conduit doucement mais fermement vers la porte. Il l’ouvre à la volée et tu découvre alors à la place de la rue , et à ta grande stupéfaction, ce que les gens appelle communément un fluide. C’est alors que l’assassin susurre à ton oreille :

« Tu croyais vraiment que je jouais à ton jeu , insignifiant voleur ? Tu n’as simplement pas marché à ma comédie, je travaillerais mon rôle d’acteur. Va en enfer maintenant !»

Et sur ce, il te pousse d’un grand coup de pied à travers la porte et à travers le fluide obscur. Tu ne peux que frissonner quand tu es pris dans ce tourbillon absorbant


(((hrp : Prochain Post , Topic Quête ! )))

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 7 Déc 2009 10:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 6 Déc 2009 13:00
Messages: 6
II/ Les ruelles de Tulorim


Il est maintenant 11heure ; je descends de ma chambre et je sors de l’Auberge du Pied-Levé.
(Il fait beau aujourd’hui !)
Je décide de passer par les ruelles de Tulorim pour aller vers le port le plus rapidement possible.
Alors que je rentre dans une ruelle, un vent glacial se mit à se lever, une brume épaisse apparut.

(Comment peut-il faire si froid avec un temps pareil !)

Cette ruelle était sombre, sans vie…
L’humidité régnait dans cette ruelle.
Alors que j’avançais dans cette ruelle je vis une flaque de sang et un peu plus loin un cadavre.
Ce cadavre puait, des mouches rentraient et sortaient de ses narines.
J’étais très inquiet. Je ne voulais pas finir comme lui.
Des ombres bougeaient très rapidement se qui donnait un effet d’épouvante.
Après être sortis de cette ruelle épouvantable j’espérai que la prochaine rue soit plus joyeuse…

Mais cela ne changea rien toujours la brume et le vent.
J’avançais doucement avec Diablo sur l’épaule quand je vis une personne au sol qui buvait des litres de bière.

Ce personnage me demanda :

« Bonjour, Hick, aurais-tu des yus à me donner s’il te plait ? »

Apeuré par cette personne je partis sans rien lui dire.

(Il est fou ce gars la !)

Sans m’en rendre compte je me perdis dans les ruelles. Des bruits fins s’entendaient, entre ces sons et moi qui courait dans tous les sens c’est moi qui faisais le plus de bruit.
Je courais pour essayer de déboucher sur une sortie.
Quand je vis une lumière m'éblouissant apparaitre, je me précipitai les yeux fermer!
Je tombai alors sur la place marchande. Ce monde me rassurait !


(Pfiou j'ai eu une de ces peurs moi...)


La place marchande...

_________________
Si tu vois un canard blanc dans le lac...c'est un cygne!!!

Image


--------------------------
Rek / Elfe Noir / Guerrier


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 20 Déc 2009 19:19 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 19 Déc 2009 11:01
Messages: 3

Note du joueur: Si vous souhaitez savoir l'effet de la lune sur Tenaka, je vous conseille de lire sa courte biographie dans ma fiche de personnage. Il faut savoir que cet état meurtrier ne dure qu'une trentaine de minutes.



Accroupis dans une ruelle sombre, Tenaka se demandait bien pourquoi il avait accepté cette mission. Après tout, celui avec qui il avait parlé n'était qu'un vieil homme, et il n'avait pas l'air très riche. Alors pourquoi, au nom des dieux, avait il accepté ? Au fond de lui, il le savait. Ce vieillard portait une dague à sa ceinture, et plusieurs fiole étaient dissimulée dans son manteau, mais Tenaka les avaient vus et il savait ce que contenaient ces fioles. C'était du poison. Et Tenaka avait vraiment envie d'apprendre à en fabriquer et à en utiliser. Qu'avais demandé le vieillard déjà ?
Ah oui, une carte d'Imiftil très détaillée et contenant des indications dont il avait besoin. Cela faisait bien deux heures que Tenaka, dit Ombrelune, traquait le pauvre homme qui détenait cette carte. Cependant, il devait faire attention, ce n'était pas une nuit sans lune et il ne pouvait pas compter sur les quelques nuages qui passaient dans le ciel. Pour ainsi dire, il n'avait aucunement l'intention de tuer cet homme. Tout ce qu'il devait rapporter c'est la carte.
Tenaka se leva et se remit à suivre sa cible qui ne se doutait de rien. Cette dernière tourna au détour d'une petite ruelle, il était fait comme un rat. Tenaka le suivi, mais une fois arrivé dans la ruelle il s'arréta car sa cible lui faisait face, avec un couteau de lancer dans chaque main. Le possesseur de la carte allait parler, mais Tenaka le devança:
<< Bon, calme toi l'ami, dit Tenaka. Je veux juste la carte d'Imiftil que tu as sur toi. Je ne tiens absolument pas à te tuer, cela ne fait pas partis de ma mission et donc je ne serais pas payé pour ça. Alors donne moi gentiment la carte et sauve ta vie.>>
- J'espère que tu ne souhaites pas t'en tirer comme cela, dit l'homme, je ne suis pas quelqu'un qui se laisse abuser par de vaines parole. Tiens, prends ça !>>
La cible de Tenaka lança aussitôt un de ses couteaux de lancer en direction du voleur. Il l'évita sans problème mais n'avait pas vu l'autre couteau de lancer que sa cible avait lancé presque en même temps. Le couteau vint se planter en plein dans l'épaule de Tenaka qui poussa un petit cri de douleur. Il leva le yeux juste à temps pour voir l'homme s'élancer vers lui, un cimeterre gobelin dans la main droite. Tans pis, Tenaka devra se débrouiller pour assommer cet homme. D'un coup de dague, Tenaka para un coup d'estoc de son adversaire. Ce dernier se récupéra et donna un violent coup de pied dans le sternum de Tenaka qui trébucha et sorti de l'ombre de la ruelle. La lune éclaira le corps du voleur, lorsqu'il s'en rendit compte il voulu se réfugier dans une ombre mais c'était trop tard. Le voleur ressentis cette habituelle douleur derrière le bras, les filament lumineux vert coururent le long de son bras et une sensation meurtrière envahit son esprit lorsqu'il leva les yeux sur sa cible qui reculait, surprise. L'homme se repris et attaqua Tenaka. Ce dernier esquiva le coup sans problème et fit semblant d'attaquer avec l'un de ses poignards. La cible voulu parer le coup, mais trop tard, il avait découvert son flanc droit. Ce fut une véritable invitation pour Tenaka qui pivota sur lui même et planta sa dague dans le poumon de sa proie. Il fit un bond en arrière mais sa cible, presque morte lui fit un croche pied et Tenaka tomba, se cognant violemment la tête contre un pavé de la sombre ruelle. Il était sonné et se releva tant bien que mal, se dirigeant vers l'agonisant. Il s'agenouilla à coté de sa cible, fouilla ses poches et trouva la fameuse carte qu'il mit dans une de ses propres poches.
Quelques secondes plus tard, il entendit derrière lui un bruissement de cape sur le sol. Il se retourna et vit un homme immense tenant une massue au de sa tête, prêt à l'abattre sur Tenaka. Ce dernier voulu lever le bras mais sa blessure lui faisait encore mal et il ressenti juste l'énorme massue retomber lourdement sur son crâne.


Suite ICI

_________________
Image
Si haut que l'on soit placé,
on est toujours assis que sur son cul.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 14 Fév 2010 23:18 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 26 Jan 2010 21:28
Messages: 1
Zesdram est un exilé qui habitait désormais à Tulorim. Il y survivait plus qu’il y vivait travaillant par-ci par-là, enchaînant les petits boulots. Cette vie minable était désormais sa vie, il avait du mal à se faire à cette idée et essayait de se dire qu’un jour cela se terminera.
Alors qu’il allait se présenter à la porte d’un énième client, il se fit bousculer par un passant.

« Vous ne pouvez pas regarder où vous marcher » vociféra-t-il, cette ville commençait vraiment à l’exaspérer.

L’homme encapuchonné se retourna rapidement ce qui laissa le temps cependant à Zesdram d’apercevoir le regard démoniaque de celui-ci. Jamais il n’avait croisé un tel regard. Les yeux d’un être capable de tuer de sang froid. Ravalant sa salive, il détourna la tête espérant que l’individu continuerait son chemin. Malheureusement, il ne poursuivit pas et revint dans sa direction.

« Un problème !? » dit-il calmement.

Intimidé Zesdram savait qu’il valait mieux s’excuser, cet homme devait être un assassin.

« Non, absolument pas ! Désolé. »
« Bon je n’ai pas le temps de m’occuper de toi mais considère toi comme chanceux mon grand. Ah ! Ah ! Ah ! »
(Comment ose-t-il !)

Zesdram avait du mal à contenir sa rage néanmoins il savait qu’il n’avait aucune chance.
Cette rencontre l’avait mis de mauvaise humeur, cette ville l’étouffait, lui qui avait toujours fait ce qui lui plaisait sans ce soucier des conséquences devait maintenant se contraindre aux règles de Tulorim et s’en était trop. Il n’envisageait pas de rester ici mais l’occasion ne s’était jamais présentée et il n’avait pas assez d’argent pour entreprendre quoique ce soit.
(Comment j’ai pu finir ainsi, saleté de vie)
Perdu dans ses pensées il ne vit pas l’homme arrivé, probablement un serviteur du propriétaire.

« Monsieur ! Ca va ?»
« Oui, je suis là pour le travail. »
« Suivez-moi ! » en disant cela il désigna la porte de la main.

Il prit sa suite et essaya d’oublier l’altercation. Quelques minutes suffirent pour atteindre la porte.

« Monsieur, il est arrivé. »
« Fais-le entrer !»

Il ouvrit alors la porte laissant apparaitre un endroit lumineux, d’immense fenêtre laissé pénétrer la lumière du jour, un immense bureau de chêne trôné au milieu de la pièce, contrastant avec l’homme chétif qui se tenait à sa droite.

« Bienvenue à vous Elstrak, ainsi c’est vous l’homme qui m’a été envoyé. »
« Comment connaissez-vous mon nom !» s’étonna-t-il.
« Peu de chose échappe à mon réseau d’informateur. Mais revenons à l’essentiel, vous devez avoir une idée de ce que je vais vous demander, n’est-ce pas ? »

Sa voix faible et sa faible constitution laissait penser qu’il était certainement malade.

« Je dois transporter un paquet. »
« Exactement, mais le lieu où vous devez le livrer vient de changer, vous devrez l’apportez jusqu'à Cuilnen. »
« Quoi, ce n’est pas possible, ce voyage est beaucoup trop long ! » s’écria-t-il

Non seulement ce trajet serait long mais aussi très dangereux.

« Vous serez bien sûr payé en conséquence. »

Ce travail prenait une tournure inattendue toutefois l’optique de quitter Tulorim le fit réfléchir sérieusement à la proposition. Après quelques secondes à peser le pour et le contre, il se décida à accepter l’offre.

« J’accepte ! » s’exclama-t-il.

La chance avait finalement tourné. Peut-être un nouveau départ pour lui de sortir de cette misérable existence.

_________________
Zesdra Elstrak -> Humain -> Archer


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 00:20 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Lun 12 Avr 2010 19:18
Messages: 80
Localisation: Oranan
La nuit était magnifique, pas un seul nuage ne cachait la splendeur de la lune. Je marchais dans les rues en jouant avec une de mes armes lorsqu'une voix troubla le silence de la nuit.

"Mademoiselle!! Oui!! Vous là!!" Cria un jeune homme à peine plus âgé que moi, en regardant dans ma direction.

Il courut vers moi. Je le trouvais plutôt mignon, il avait les cheveux châtain clair et de grand yeux vert. 

"Mademoiselle, le maître vous réclame!" Dit-il en me souriant niaisement.

(De quoi il me parle celui là?)

"Désolée, mais je n'ai aucun maitre, et personne ne me connais. Je ne vois vraiment pas qui pourrait me demander."
 Dis-je d'une voix sinistre.

"Pardonnez-moi d'insister Mademoiselle, mais le maitre vous demande vraiment!" Persévérât-il. 

Je me résignais à le suivre. Il m'entraina dans de nombreuses rues avant de s'arrêter devant une grande porte en chaine massif. Il l'ouvrit et m'invita à entrer. Je pénétrai dans la pièce. Elle était peu éclairée, mais je distinguais au fond un homme assis derrière un bureau. Je compris tout de suite que c'était le "maitre" dont me parlait le beau garçon. Je m'avançais à sa rencontre lorsqu'il se leva. C'était un homme imposant, il se tenait bien droit et avait la tête légèrement relevée, sans doute pour paraitre plus puissant.

"Neko, c'est bien ça?" Dit-il froidement.

"Hum, comment connaissez-vous mon nom?" Ai-je demandée étonnée.

Il ria fort. "Donc je ne me suis pas trompé! J'ai des espions partout dans la ville, rien de m'échappe!!"

Je me méfiai de se personnage. Il ne m'inspirait absolument rien de bon.

"Écoute moi bien mon enfant, j'ai besoin de toi. Je sais que tu es loin de faire partie des plus grands guerriers de cette ville, mais tu me semble suffisamment puissante pour accomplir la tâche que je veux te donner. Ne t'inquiète pas, tu sera récompenser à ta juste valeur. Si tu réussi, je te donnerai un peu d'argent. Qu'en dis-tu?"

"Et que suis-je censée faire?"

"Tuer quelque chose."

"Quelque chose?"

"Oui, cela ressemble vaguement à un humain, mais on ne peut pas dire que s'en est un. Bon alors, qu'en dis-tu?"

"Bien, j'accepte."

"Parfait, voici ton ordre de mission, tu y trouveras la signalisation de la bête ainsi que le montant de ta récompense. Je te souhaite bonne chance. Si tu réussis, tu n'auras qu'à venir me voir avec une preuve de ta réussite et je te récompenserai."


Première mission: La créature errante.


Je me baladais dans les rue de la ville à la recherche de la créature qu'on m'avais chargé d'éliminer. Elle n'était que vaguement décrite sur l'ordre de mission: Une apparence squelettique, des yeux de la couleur du sang et une démarche désarticulée. Je me demandais franchement si j'allais finir par la trouver. Je demandais aux rares personnes que je croisais mais aucune ne semblait l'avoir aperçue. Je soupirai. Je m'assis par terre, contre un mur. Je pris un de mes poignards et jouai avec. Je le lançais, le rattrapais, le faisais danser dans les air, je le faisais tourner sur mon pouce tout en réfléchissant sur l'endroit où je pouvais trouver la créature. Par manque d'attention, la lame de mon arme fini par m'écorcher le doigt. Je lâchai un juron. 

Une voix retenti dans l'ombre d'une ruelle: "Du sang..."

Je me levai brusquement et saisi mon second poignard. Une forte odeur de sang parvint jusqu'à moi. La voix se répétait sans cesse. Je l'entendais se rapprocher. Elle se montra enfin, cette créature, cet être à qui je devais ôter la vie. Il me faisait presque pitié. Sa mâchoire pendait, laissant s'échapper une immense flopée de sang. Je serrai mes deux lames et me précipitai sur lui. Il esquiva mon premier coup. 

(Il est plus lent que moi!)

J'étais plutôt sûre de la battre. Je répétais mes attaques, j'avais beau le toucher, cela ne lui faisait absolument aucun effet. Il était couvert de plaie béante, mais il ne semblait rien ressentir. Il m'attaquait même. 

Soudain, il s'éloigna un peu de moi, je cru d'abord qu'il allait prendre la fuite. Mais non, il posa ses antérieures au sol, fit ressortir ses omoplates et allongea son cou de plusieurs mettre vers moi. Je réussis à l'esquiver de justesse mais je ne comprenais rien. Comme faisait-il cela? Ça me faisait peur. Je ne savait vraiment plus que faire. Sa deuxième attaque me toucha de plein fouet. Il me mordit la hanche droite et me tira vers lui. Il posa ses patte sur mes épaules et me plaqua au sol. Ses dents s'enfonçaient de plus en plus dans ma chaire. Un cri intense m'échappa. Quelques larmes roulaient sur mon visage, j'avais horriblement mal. La douleur me paralysait. Je commençais à trembler, ses griffes rentraient dans mes épaules, et l'étreinte de sa mâchoire se faisait de plus en plus forte.

(Qu'est ce que je dois faire? J'ai mal! Je ne peux rien faire... J'ai peur...)

Je n'avais plus qu'une arme en main, l'autre avait été projetée à quelques mètres lors de l'attaque de se monstre. Je saisis alors mon arme des deux mains, levai les bras le plus haut possible, et enfonçai la lame dans la nuque de la bête. Son cri la fit lâcher ma hanche. Je remuais le couteau le plus possible, je le tournais dans tout les sens, le faisait sortir, puis ré-rentrer. La créature hurlait, du sang sortait en abondance de la bouche et sa nuque. Elle lâcha mes épaules, et essayait de reculer. Je n'avais pas l'intention de la lâcher. Soudain, sa tête bascula en avant, elle pendait lourdement dans le vide. Puis la créature s'écroula sur le sol. Son bras trembla légèrement, puis elle s'immobilisa. Je sortis alors mon arme de sa nuque, ramassai sa jumelle, et me laissai tomber au sol. J'avais une plaie immonde sur la hanche, a mon grand étonnement, je ne saignais que très peu. Les blessures aux épaules ne me faisaient presque pas souffrir.

Je me déplaçai à quatre pattes vers le monstre. Il puait. Je lui découpai la tête et me relevai avec difficulté. Mes blessures me faisaient finalement souffrir. J'essayai de marcher, mais je ne pouvais y parvenir qu'en m'appuyant sur les murs de la ville. La tête que je tenais de la main gauche empestait fortement le sang, la pourriture. J'eus plusieurs fois envie de vomir, mais je me retenais. Ma hanche me faisait atrocement mal, j'avais envie de pleurer, envie de hurler.

(Mon Dieu, je n'arriverai jamais chez le maitre...)

J'essayais de penser à autre chose, faire passer la douleur, mais en vain. Plus je pensais à autre chose, plus ma hanche me faisait souffrir et je n'avais pas assez d'argent pour faire appel à un mage guérisseur. J'étais presque arrivée chez le maitre lorsque j'aperçus le jeune homme qui m'avait accosté dans la soirée. Il jeta un coup d'œil dans ma direction et précipita à ma rencontre. 
Mademoiselle, que vous ait-il arrivé?"

"Le monstre que ton maitre m'a demandé d'exécuter n'était pas de mon niveau, il était bien plus fort!!"

Il passa sa nuque sou mon bras pour m'aider à marcher. Je me sentais bien près de lui. Nous marchâmes jusqu'à la grande porte de chaine qu'il ouvrit. Il me lâcha et me poussa doucement dans le pièce. Je marchai avec mal jusqu'au bureau, sur lequel je posai la tête du démon.

"Bon, je vois que tu as réussis!! Tu es plus forte que je ne pensais. Voici ta récompense. Pour te remettre en état, je te pris de suivre mon subordonné, il saura quoi faire. Merci."

"Quoi? De simples remerciements alors j'ai faillis mourir?" m'esclaffai-je.

"Eh. bien quoi? Tu n'es pas morte, tu as fait se que je te demandais, et c'est tout. Je ne te dois rien à part l'argent que je t'ai promis!" Dit-il sèchement en lançant une petite bourse sur le bureau qui se dressait devant lui. Avant de disparaitre dans le sombre néant de la pièce.

Je le détestais, seulement quelques petits remerciements alors que j'avais faillit y laisser la vie? Quel être détestable!! Le jeune homme me pris par le bras et n'emmena dans une salle. Il était adorable, il faisait attention à ne pas me faire trop mal, il me faisait rire et me racontait sa vie comme si l'on se connaissait depuis plusieurs années déjà. Il désinfecta mes plaies et les banda. Puis nous nous quittâmes à l'aube. 

"Mademoiselle, pourrais-je vous revoir un jour?"

"Qui sait? Je l'espère en tout cas. Merci pour tout."

Lui faisant un signe de la main, je tournai les talons et disparu dans le bain d'or que m'offrait l'aube.

_________________
ImageImage


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 22 Avr 2010 14:42 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 20 Avr 2010 21:13
Messages: 12983
Localisation: Derrière Cromax
La jeune femme à la chevelure d'or sortait de la taverne odorante.. Dès lors qu'elle passait la porte, la chaleur de la journée répercuté par les pierres massives la gifla avec une netteté soudaine.
Elle descendit la rue où les courants d'air rendaient l'air plus tiède et agréable. Silmeria passa devant un bordel à la façade démolie où gisait devant les murs des autochtones gorgés de bière, gémissant de temps à autre lorsqu'un fantôme venait à effleurer leurs Yus.

Elle se trouvait au pied d'une courette aux pavés ronds et inégaux donnant sur une bâtisse carrée ayant autrefois abrité les écuries. Les ronflements des gros hommes de Tulorim lui parvenait entre deux rafales de vent. Elle ne connaissait pas encore les lieux, mais savait que cette ruelle allait déboucher sur la grande place du marché, elle n'aurait qu'à la longer pour ensuite se trouver non loin du quartier bourgeois. Là, elle pourrait décider quoi faire.

Elle avait un plan en tête. L'homme qu'elle voulait voler était riche, ne se promenait jamais avec la totalité de ses Yus, elle imaginait qu'il devait avoir une bonne garde. Peu être des miliciens ou plus dangereux, un truand.

Peu lui importait de toute manière, ce n'est pas elle qui allait s'y frottait. Elle profitait de sa visite dans une ruelle pour trouver une prostituée. Une femme, qui pourrait éventuellement séduire l'homme, l'inviter dans une loge, y faire son travail de prostituée.

Sa garde éventuelle rentrerait probablement à l'Auberge où se trouve l'or. Elle devait donc visualiser où cet homme serait susceptible de se trouver pour l'attirer le plus loin possible. Elle avait connaissance des chambres d'auberge et de tavernes, elles sont relativement petite, il ne lui fallait que peu de temps pour localiser l'or et partir avec. Elle pourrait également passer par les toits si le bâtiment est doté de balcons ou si la chambre se trouve sous les toits, comme la plupart des auberges.

Ça semblait un coup facile. Elle se trouva devant la grande place ensoleillée où s'animait un immense conglomérat de vendeurs et d'acheteurs. Les morceaux de viandes odorantes pendaient à des crocs de boucher. Des parfums étaient vendu par de jolies femmes soigneusement habillées. Des nains vendaient de lourdes armures et des armes de manufactures naines. Lorsqu'elle passait devant ces échoppes elle aimait regarder les sceaux inscrits sur les armures. Ça lui rappelait parfois quelqu'un qui portait la même armure, et ça lui était utile lors de ces larcins. Quelqu'un qui a les moyens de s'offrir une armure à 500Yus se verrait tout de suite au sceau inscrit dessus. Quelqu'un qui n'en avait pas possédait une armure de sa fabrication, ou de faible coût.

Elle avait également appris quelque chose d'important. Les hommes armés portant à l'épaule le blason mi-blanc, mi-noir, étaient ceux de la milice. Elle avait la ferme intention de ne pas terminer dans un cachot.

La chaleur faisait naitre quelques perles de sueur sur son corps. Elle mangeait le peu de pain noir qu'il lui restait de l'auberge jusqu'à attirer l'attention d'un petit garçon qui tenait sa sœur par la main. Tous deux levèrent de grands yeux vers Silmeria. Ils puaient la détresse. Elle se pencha à leur niveau en demandant où étaient leurs parents. Elle apprit alors que le père était partis de Tulorim dans l'espoir de trouver quelque chose à ramener à sa famille. A en déduire qu'il était chasseur ou braconnier, la plupart des paysans qui deviennent braconnier le sont uniquement pour échapper au besoin quotidien. La mère mendiait dans une ruelle assez pauvre. Mais ils étaient constamment agressés par des vauriens qui volaient les maigres revenus de la famille en l'échange de leur protection. S'ils refusaient...

Silmeria d'une voix douce, totalement à l'encontre de ce qu'elle allait dire : " Je ne peux rien faire pour toi mon petit, prends ce pain, partage le avec ta sœur, c'est tout ce que je peux faire pour t'aider. Mangez.

Et elle disparue. Elle avait engagé le pas vers les bains.. Dans l'espoir d'y trouver l'inspiration pour son vol qui allait se dérouler au plus tôt. Pas question d'être doublée par un paria.

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 24 Avr 2010 13:38 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Lun 12 Avr 2010 19:18
Messages: 80
Localisation: Oranan
Je marchais tout en lisant les notes que j'avais pris à la bibliothèque. D'après celles-ci, Timaru, un chef de gang, se trouvait à quelques rues d'ici. Plus je m'approchais de se demeure, plus les gens qui se trouvaient dans la rue me semblaient sombres, et louches. Ils étaient tous vêtus de noir, les bras croisés, et il me regardaient marcher. J'étais complètement déstabilisée, J'essayais de marchais normalement, mais leurs regards pesant me faisaient presque perdre l'équilibre. J'entendais des murmures derrières moi, ils parlaient de moi, mais j'étais incapable de comprendre se qu'ils disaient. J'apparus alors en un éclair devant eux. Je pouvais lire l'étonnement dans leurs yeux.

"Vous pouvez continuer votre discussion. A part, bien sur, si je dérange." Je les transperçais tu regard.

Puis je repris ma route. Un funeste silence flottais dans la rue. J'arrivais enfin devant la demeure de Timaru. Je ne savais pas trouver de telles habitations en ville. Je poussai la porte d'entrée. Je me trouvai à présent dans le grand hall d'entrée, le sol était en marbre, les murs blanc comme neige, et le bolier se distinguait à peine. Tout en blanc. A devenir fou. Une femme, parée d'une somptueuse robe et de magnifique bijoux vint m'accueillir.

"Mademoiselle, que puis-je pour vous?" dit-elle en souriant.

Je lui expliquai alors ma situation financière et là raison de ma visite. Elle m'invita à la suivre. Elle n'emmena dans une pièce baignée de lumière, des dorures recouvraient les murs. Au centre de la pièce se trouvait un bain remplit d'eau pure et chaude, sur laquelle flottaient quelques pétales et bourgeons de fleur. Au fond de la pièce, entre deux énormes pilonnes et un amas de coussin, Timaru, entouré d'une demi dizaine de femme légèrement vêtus, toutes à lui caresser le torse et lui dire des mots doux au creux de l'oreille. Timaru releva la tête vers moi. La femme qui m'avait accueillit se dirigea vers lui. Elle lui parla brièvement, puis il se leva. Je fronçai les sourcils. Il se dirigea vers moi en souriant. Il m'attrapa le bras et me tourna dans tous les sens.

"Hum, tu n'as pas l'air très forte. En revanche, tu m'a l'air rapide et agile. Je t'ai vu tout à l'heure, ferme le clapet à ses idiots. La seule chose qui m'a échapper, c'est la manière dont tu t'es rendue derrière eux."

Je le regardais droit dans les yeux.

(Qu'est ce que sa peut bien me faire que tu ne m'aies pas vu? Au contraire, sa prouve que j'ai progresser et que ma vitesse à augmentée. Idiot! Donnes moi plutôt une mission au lieu de me raconter ta vie!!)

Il regarda mon ventre. J'avais encore les cicatrises de mon précédent combat.

"Qu'est-ce donc?"

"Une blessure que je me suis faite la semaine dernière, lors de ma précédente mission."

"Hum. J'espère que tu n'as pas trop souffert. (De quoi il se mêle? Et sa lui fait quoi que je souffre ou non?) Bon, voici ta mission." dit-il en me tendant un papier.

Je pris le papier. C'était la photo d'un homme, quelconque. Ni trop riche, ni trop pauvre. Ni méchant, ni gentil. Un homme.

"Que dois-je faire de cet homme?"

"Ça semble évident non? Le tuer bien sur!"

"Je n'ai encore jamais tué d'humain. Et je ne suis pas assassin."

"Bon, très bien. Alors ramènes le moi vivant. Il s'appelle M. Hishiara, c'est tout se que je peux te dire sur lui."

Je hochai la tête et parti. Cet homme devait se trouver dans la partie des classes moyennes de la ville.


Deuxième mission: Assassin?


Je marchais dans l'allée principale. J'observais chaque personne que je croisais. Je passai plusieurs heures dans les rues du quartier sans jamais trouver l'homme que je cherchais. Je me concentrais, écoutais chaque voix, chaque discussions. Je faisais attention à chaque noms prononcés.

"Oui, j'ai vu se bon vieux Hishiara se matin. Il m'a dit qu'il allait chez le joaillier."

A ses mots je me levai et couru chez ce dernier. Arrivée devant la boutique, je vis M; Hishiara assis derrière une table, tasse de thé à la main et rire aux lèvres. En face de lui se trouvait le joaillier.

(Rentrer par là je ne serai pas habile de ma part...)

Je fis le tour de la boutique. J'aperçus une fenêtre ouverte, j'entrai. Je me trouvais dans l'atelier de l'artisan. Des dizaines de pierres précieuses étaient disposaient en vrac. J'en pris le plus possible. J'entendis des voix derrière une porte. Je me dirigeai vers celle-ci et regardai par la serrure. Ils étaient là, les deux hommes. Je parfaitement ma cible et l'artisan, mais je ne voyais pas se qu'il y avait autour d'eux. Tant pis, j'enfonçai la porte et surgis derrière l'homme, couteau sous la gorge. J'étais satisfaite, il ne pouvait rien faire, j'avais l'avantage. Ma mission était réussite... Ou pas... Je me rendis alors compte que j'étais encerclée d'une demi dizaine de milicien, leurs lances pointées vers moi. Je ne pouvais absolument rien faire.

(Oups...)

_________________
ImageImage


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 24 Avr 2010 16:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 20 Avr 2010 21:13
Messages: 12983
Localisation: Derrière Cromax
Silmeria avançait le pas discret dans les ruelles bondées de monde. Elle sentait les premiers signes de la fatigue gagner. Elle n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Elle cachait sa bourse volée sous sa cape elfique, la main détendue sur le manche décoré de la lame.

Elle se devait d'éviter deux types de personne. La milice, et les hommes de main facilement reconnaissables. La milice avait sans nul doute eut vent de son vol, elle connaissait que trop la cupidité des humains. Tuez la femme d'un homme, il voudra généralement faire justice lui même. Volez lui sa fortune, il retournera terre et ciel pour la récupérer ainsi que votre tête. Quel cruel manque de style. Elle songea un instant à demander aux dirigeants de la milice une mission, un poste, le temps de souffler un peu et surtout de s'assurer une certaine aide des miliciens à l'instar d'être traquée. Elle disposait d'un avantage certain : Personne ne l'avait vu. Sauf le chien, probablement frappé à mort à l'heure qu'il est, ou abandonné en ville. Quoiqu'il en soit ce n'était pas lui qui allait donner une description de la voleuse. Elle commençait à se sentir pleinement bien. Elle se sentait de plus en plus à l'abri au fur et à mesure que le temps passait.

Elle était sûre que la milice patrouille dans les ruelles défavorisées... Mais d'un côté ça ne durera pas longtemps... Ce n'était qu'un riche marchand. Le chaos n'était pas encore complet à Tulorim. Il fallait s'en prendre aux hommes armés. Les cibles entrainées à se battre et à se défendre... Elle se sentirait bien ridicule, armée de sa lame courte face aux épées, boucliers, hache et lance des hommes... Sans parler des archers. Son plus grand atout face aux hommes était sa souplesse naturelle à se transformer en ombre... Elle se dissimulait habilement sous sa cape à tel point qu'elle avait déjà réussit à se cacher en plein combat. Mais... Elle n'avait pas l'intention de recommencer, se cacher voulait dire fuir, et la plupart du temps ça signifiait un échec. L'échec signifiait la vie en sursis. Elle ne le savait que trop bien.

Elle engageait le pas dans une rue qui descendait fortement. Quelques hommes armés entraient au pas de charge dans une bâtisse alors la foule se compressait pour laisser le passage, les passants s'éloignaient apeurés loin de la scène.

Une bagarre sans doute... Quoiqu'elle effaça cette idée rapidement en voyant le panneau accroché à la façade du bâtiment : Bijouterie et négociant en pierres.

Ce n'est pas souvent un lieu où se déclenchent les rixes. Un voleur a été pris la main dans le sac.
Silmeria approcha, curieuse de voir un rival se faire trancher la main et ramener au cachot. C'est toujours un risque en moins de se faire doubler plus tard.

La garde sortait avec une jeune femme au visage à moitié caché. Elle était d'une finesse agréable et ses courbes envoutantes. Pas assez pour la garde néanmoins. Un homme la tenait fermement et lui avait confisqué deux armes, des couteaux qu'il tenait dans sa main droite. Le gros de la troupe avançait au pas, la captive derrière eux. Un milicien restait converser avec le marchand et un homme dont le teint avait viré au pâle. Il avait une petite entaille à son coup. Là elle comprit.
( Une meurtrière... Amatrice encore. C'est bien dommage qu'elle se fasse prendre, elle n'a pas dû faire attention. L'attention est le principal point qui permet de réussir ou non un assassinat. )

Elle avait tenté d'égorger quelqu'un devant des témoins, et près d'une rue très fréquentée. Elle manquait cruellement de pratique, voilà souvent ce qui arrive lorsque les voleurs veulent avoir plus que ce qu'ils ne peuvent avoir. Elle regardait la jeune femme avancer contre son grès... Les premiers hommes étaient à quelques pas devant elle. Silmeria allait lui offrir une seconde chance de s'en sortir. Elle savait que l'homme qui restait discuter avec le marchand allait la surprendre, mais craindre la mort serait faire trop d'honneur à la vie.

Elle tourna le dos à la troupe de milicien qui descendait la rue, elle fixa, droite, un homme jusqu'à ce qu'il la regarde dans les yeux. Elle lui affichait un large sourire étincelant. L'homme posait sur sa charrette des affaires sur trois tonneaux qu'il venait d'attacher solidement pour qu'ils ne tombent pas... Surtout avec une pareille pente... Ça pourrait renverser quelqu'un ça serait dommage.

Elle écarta devant les yeux ébahis du marchand sa cape, dévoilant sa lame et trancha d'un coup net les cordes qui tenaient arrimés les lourds tonneaux de bois.

Le marchand ouvrit grand la bouche, et chercha ses mots encore sous le joug de la surprise : " G...G. Garde ! A la garde !
D'un mouvement vif elle bouscula le braillard avant de s'échapper dans une ruelle étroite et sombre. Le soldat qui conversait pour obtenir la version des faits du marchand de bijoux et de la victime avait vu la scène et couru après Silmeria, renversant à son tour le marchand qui venait de se relever maladroitement. Avant de s'engager dans la ruelle il tira l'épée de son fourreau et entra le pas sûr dans ce couloir de ténèbres. Les tonneaux quant à eux, roulaient de plus en plus vite jusqu'à faucher un archer et l'homme qui empoignait la prisonnière. Ils roulèrent dans la boue, l'un deux heurté par le troisième tonneau perdit son casque et les deux armes de la jeune voleuse. Allait-elle profiter de l'occasion pour s'éclipser comme Silmeria ?

Quand à l'Elfe, elle avait autre chose en tête, l'homme la suivait toujours. Dans cette ruelle où les gens pauvres dormaient à même le sol, elle attendait le capitaine de la garde - lame à la main. L'homme, donnait des coups de pieds dans les endormis pour s'assurer qu'elle ne faisait pas semblant de dormir parmi les pouilleux pour échapper à son sort. Il frappait, battait les gens à mesure ou son impatience gagnait, ses coups devenaient de plus en plus fort. Il frappait les gens sur la tête avec le plat de son épée, donnait de violents coups de pieds aux enfants. Encore quelques pas. Les pauvres que le tapage commençait à réveiller s'agitèrent, par peur ils se bousculaient pour échapper au regard de l'homme ivre de colère. Silmeria l'entendait de façon très nette. Elle ouvrit délicatement la porte se trouvant derrière elle, et attendit le moment propice.

Dès que son visage passait devant l'encadrement de la porte, elle porta un rapide coup de lame au visage, fendant ainsi sa face du menton jusqu'à l'œil droit. Après l'arcade sourcilière, le casque en fonte avait eut raison de la trajectoire mortelle de la lame. Elle lui agrippa la main pour le tirer derrière elle, l'homme déséquilibré tomba lourdement sur la porte ouverte au préalable et s'écrasa de tout son poids sur le sol sale.

Silmeria l'observait porter ses mains au visage, le sang coulait rapidement, loin d'être mortelle, cette frappe l'avait rendu borgne. Elle donna un léger coup de pied dans son épée pour qu'il ne puisse pas s'en emparer dans l'immédiat.

Elle lui dit d'une voix moqueuse : " Vermine. "
Cependant il n'avait pas dû entendre cette raillerie, il criait si fort que sa voix rauque couvrait sans peine la voix délicate de Silmeria.

Elle quitta en vitesse le lieux, se retournant de temps en temps pour vérifier que personne ne la suivait. Mis à part l'attroupement de curieux qui observaient l'homme gisant, se pressant sur le pas de la porte comme des animaux curieux, il n'y avait rien d'alarmant.

Elle allait maintenant essayer de retrouver sa rivale tout en évitant la garde.

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 24 Avr 2010 20:05 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Lun 12 Avr 2010 19:18
Messages: 80
Localisation: Oranan
Je ne compris rien à se qu'il s'était passé. En une fraction de seconde je me retrouvai les mains libres, et mon escorte à terre. Je rattrapai mes armes au vol et partis en courant. J'eus le temps d'apercevoir une silhouette s'engouffrer dans une ruelle sombre, suivis de l'homme qui était à la tête du groupe qui m'avait arrêté. Je compris peu à peu, je venais d'être sauvé, et mon sauveur avait été prit en chasse.

(Il faut que je le retrouve!)

Je partis dans leur direction. L'homme avait l'air monstrueusement énervé. Je le regardais bousculer et frapper les gens à côté qui il passait. Je ne bougeais pas, j'avais trop peur de me faire capturer une nouvelle fois. Soudain, il ouvra une porte, je l'entendis hurler puis il tomba, s'écrasant la tête contre la porte qu'il venait d'ouvrir. L'envie de rire me vint. Il sortit alors, mon sauveur. Enfin, MA sauveuse.

Je me pointai devant elle, sourire aux lèvres. Elle me regardait bizarrement. Je la trouvais belle, un visage fin et des cheveux à la couleur de l'or. Je lui attrapai la main et lui donnai la moitié des pierres que j'avais volées un peu plus tôt.

"Merci beaucoup." lui dis-je simplement.

Puis je tournai les talons, comme si j'allais repartir. Mais j'espérais bien qu'elle me retienne.

_________________
ImageImage


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 24 Avr 2010 21:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 20 Avr 2010 21:13
Messages: 12983
Localisation: Derrière Cromax
Silmeria avait été quelque peu surprise, presque choquée même de la réponse de la jeune voleuse. Elle était venue lui remettre une partie de son vol. Elle regardait les pierres de différentes couleur luire entre ses doigts. La jeune femme masquée remercia de façon expéditive avant de s'ôter du chemin de Silmeria qui ralentissait la cadence. Elle relevait les yeux pour croiser la jeune étrangère dans sa course.

L'Elfe fit un léger signe de la tête. Elle rappela la jeune femme et l'invita à poursuivre sa route avec elle. Elle joua encore quelques instants, l'espace d'une dizaine de secondes avec les pierres aux couleurs froides. Elle regardait son visage dans toutes les facettes que réfléchissaient les pierreries. Elle tendit alors sa main vers la jeune voleuse inexpérimentée pour les lui rendre.

Elle expliqua brièvement que les pierres précieuses n'était pas son intérêt principal. Elle adorait les bijoux, l'or, toutes ces matières impersonnelles froides et mortes. Mais pour sa beauté et son plaisir, pas pour le vol. C'est trop risqué de voler des pierres, elles sont facilement reconnaissable, l'argent tout le monde en a. Ça passe partout.

La rue devint de plus en plus silencieuse. Les deux femmes étaient loin du marché et la plupart des habitations du coin étaient totalement désertes... Du moins, ça y ressemblait fortement, les volets de bois existants étaient fermé, les vitres sales, la boue n'était pas foulée par des passants, ou très peu. Aucune fumée ne sortait des cheminée et il n'y avait pas de bruits. La seule présence était quelques rats ça et là qui cherchaient de la nourriture.

Elles ne s'adressaient plus un mot durant le trajet. Silmeria pensait à la façon dont elle s'était faite prendre. Elles allaient sans doute débattre de la façon qui aurait été la plus appropriée. Elle aurait pu aider cette fille à remplir sa mission, mais ce n'était son rôle. Et elle n'était pas sûre d'y trouver un intérêt sonnant et trébuchant. Les pierres n'étaient rien. Silmeria souffla.

Elle demanda d'une voix fatiguée : " Dites-moi. Toutes les femmes humaines sont elles aussi peu attentive au danger qui peut survenir lors d'un assassinat ?

Pourquoi avoir essayé de le tuer en plein jour devant tout le monde ? Personne n'avait pris soin de vous former avant de vous envoyer tuer cet homme ? Si je n'étais pas venue, je ne donnais pas cher de votre peau. Je suis sûre que si cet homme avait payé la milice ils vous auraient tuée dans une ruelle sombre plutôt que de vous jeter au cachot. "

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 25 Avr 2010 17:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Lun 12 Avr 2010 19:18
Messages: 80
Localisation: Oranan
J'hochai les épaules. Il est vrai que j'avais bien raté mon coup. Je ne savais plus du tout que dire. Je me sentais minable, nulle.

"Et bien, vu que les stores de la boutique étaient fermés je pensais pouvoir m'occuper de cet homme sans trop d'encombrements. Mais je ne voyais pas toute la pièce d'où j'étais. Je ne voyais que ma cible et l'homme qui l'accompagnait. Je n'avais pas vu tous les hommes qui étaient autour d'eux."

Et j'avais beau réfléchir, il n'y avait personne dans la boutique lorsque je suis passé devant et les stores étaient ouverts.

"En tout cas merci beaucoup!"

Elle ne répondit pas. Elle marchait. J'étais minable à côté d'elle... Presque inexistante.

"Il faut absolument que je tue cet homme, ou que je le rapporte à celui qui m'a confier la mission. Sinon je serai contrainte de manger ce que l'on trouve au fond des poubelles, et de dormir cachée au fond de la grange d'un fermier. Je ne veux plus faire ça! J'ai fais ça durant toute mon enfance, je ne veux plus!" J'avais hurler.

Je sentais les larme m'envahir, mais je les retenais. Mes jambes tremblaient, c'était comme si le moi intérieur venait de mourir. J'étais vide, triste, faible. Je tombai à genoux, et pleurai. Je sanglotais.

J'attrapai sa jambe et la suppliai de m'aider.

(Qu'est ce qu'il m'arrive?..)

_________________
ImageImage


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 25 Avr 2010 19:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 20 Avr 2010 21:13
Messages: 12983
Localisation: Derrière Cromax
Silmeria venait de s'empourpre face à cette scène, elle n'allait pas reculer sous peine de perdre l'équilibre mais elle baissait sa jupette le plus bas possible et tenta de contenir la jeune femme en larmes.

Silmeria déclara d'une voix aussi tranchante et sèche que le métal de sa lame :" Vas-tu me lâcher oui ! Est-ce ma faute à moi ? "

Elle se détacha de son emprise et recula de trois pas. Elle portait sa main devant ses yeux mi-clos et fit mine de réfléchir. Elle se trouvait devant une débutante, très jeune qui n'avais probablement même pas l'expérience et la maîtrise du vol, alors de l'assassinat... Elle avait le chic pour organiser des plans relativement souples qui avaient maintes fois fait le preuves sur les théâtres de ses vols. Seule différence, elle n'assassinait pas pour le compte de quelqu'un. Elle le faisait que lorsque la situation l'exigeait, et ne le faisait pas lorsqu'elle pouvait simplement estropier son ennemi.

Elle claqua des doigts et dit d'une voix terriblement différente à celle qu'elle venait d'employer en lui ordonnant de la lâcher : " Tu vas m'accompagner, quelque part, en te sauvant je m'offre tes services pour un laps de temps, comment-vous appelez ça vous les humains ? Une dette, c'est cela. Tu as comme une dette envers moi. Même si je en suis absolument pas friande de ce type d'usage, je vais te demander de m'accompagner. Tu vas me suivre, et je verrais avec ton ce que tu prépares pour tuer ton adversaire. Et ça ma petite, j'en suis encore moins friande."

Silmeria s'approcha de la jeune femme, elle avait encore au bras la rougeur de l'étreinte que le garde provoquait. Ses longs doigts graciles se posèrent sur son menton un à un avec la légèreté des papillons. Elle relevait son visage lentement et croisa son regard pour y pénétrer immanquablement.

Silmeria s'adressa à Neko d'un ton doux, presque maternel :
" Et, tu pourrais me regarder dans les yeux, je ne suis pas une méduse Trésor."

Elle avait parfois coutume d'appeler les filles par des petits mots doux : Bijou, Cannelle, Choux, Coquelicot d'amour Selon elle, ça disposait les femmes dans cet élan de tendresse à être plus attentive et plus dévouée à servir dans un climat d'amour et de délicatesse.

Elle continua sur le même ton, en fixant le regard de la jeune femme fixe comme une statue de sel :
" Tu vas venir avec moi à l'Auberge du Pied Levé. J'aurai bien souhaité éviter cet endroit quelques temps, voire ne jamais y retourner mais mon séjour en ville va grossir de son temps. Tant que je jugerai que ta dette n'est pas totalement acquittée, tu resteras en ma compagnie, ça ne sera pas sinistre ne t'inquiètes pas pour ta santé. Nous allons parler, tu vas tout me raconter en détail autour d'un repas chaud, par la suite, la nuit porte conseil, nous verrons à échafauder un plan pour ta triste besogne. "

Elle lâcha la pression sous son menton et n'attendit en rien de savoir si elle se sentait mieux pour engager le pas vers l'auberge.

" Et pas question de manger dans les poubelles, nous ne sommes plus des bêtes mon Chou. " Ajouta-t-elle

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 25 Avr 2010 19:39 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Lun 12 Avr 2010 19:18
Messages: 80
Localisation: Oranan
Mes larmes cessèrent d'un coup. Je levai la tête, je la voyais déjà s'éloigner de moi avec grâce. "Un repas chaud", depuis combien de temps n'en avais-je pas mangé? Des jours? Des semaines? Des mois? Non, des années.

Je me levai, la tête penchée vers l'avant et les bras ballants. Je lui souris, courus la rattraper. Je prenais soin de rester derrière elle, de peur de la gêner. Elle avait une démarche souple, légère, elle semblait presque ne pas toucher le sol. Tandis que moi, épuisée, je déambulais telle un animal agonisant. Et mes genoux, esquintés par les pavés, laissaient s'échapper du sang qui glissait sur mes jambes. Je souriait bêtement en la suivant jusqu'à l'auberge. Là elle marqua une pause, leva la tête puis poussa la porte du bâtiment avant d'y pénétrer. Je la suivis, conservant cette distance que je m'étais fixée quelques minutes auparavant.

_________________
ImageImage


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 27 Avr 2010 21:37 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Lun 12 Avr 2010 19:18
Messages: 80
Localisation: Oranan
Je venais de passer la rue de l'auberge du pied levé. Toujours en trainant ma victime derrière moi, je repris mon chant. Je respirais l'air de la nuit à plein poumon, la lune caressait légèrement mon visage. Une larme coula sur ma joue. Pourquoi? Je n'en sais rien. Elle venait de mon coeur, elle exprimait à elle seule toute ma vie.

"Hum?"

Je tendis le doigt pour la rattraper. Je la regardais, longuement. La lune se reflétait dans cette larme, je pouvais me voir aussi. Je souriais bêtement.

Je repris ma route. J'arrivai devant la bâtisse de l'homme qui m'avait confié la mission. J'entrai. La même femme que la dernière fois m'accueilli. Elle souriait toujours, comme la dernière fois. Elle me faisait presque pitié en fait. Elle m'amena vers sont maître, toujours entourés des même filles, sur les mêmes coussins. Cet manque d'imagination pour le changement m'ennuyait. Était-ce pareil chaque jours pour eux?

(J'm'en fou en fait.)

"Alors!! Tu l'as finalement tué! Donne le moi!" dit-il sauvagement.

Je lui lançai le cadavre aux pieds. Il souriait étrangement. Il tapa deux fois dans ses mains et une autre femme apparut du fond de la pièce, avec un plateau en argent posé sur les mains. Là je découvris une paire de gant, un collier et un toute petite bourse.

"Cela te convient-il?"

Sans répondre je pris le tout et partis. Je rentrai sans attendre à l'auberge, ayant peur que Silmeria remarque mon absence.

_________________
ImageImage


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 554 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 ... 37  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016