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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Lun 19 Sep 2011 21:44 
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Mais il n'y avait pas que cela. Notre nain était admiratif face à l'ingéniosité dont ils faisaient preuve. En détournant le regard au centre de l'arène. Il put se rendre compte que le géant était à terre. Il laissa alors échapper un petit cri d’étonnement.

« Oh ! Bougre de ture... comment cela a-t-il put arriver ? Ces deux hommes seraient venu à bout du centaure ? Cela n'est pas possible. J'ai loupé ça ! »

C'est alors que Gladius reprit connaissance. Il tenta tant bien que mal de se relever.

« Hum, il n'est pas mort. Mais il semble avoir une sérieuse blessure au sommet du crane. Comment ces deux courts sur patte ont-ils bien pu lui infliger tant de dégâts... »

« La ruse mon ami, la ruse... Ils l'ont attiré au centre de l'estrade. Et sans qu'il ne s'en rende compte, il est tombé dans leur piège. Il c'est fait avoir dans le cycle du pantin d’entraînement. La masse est venue lui faucher le flan gauche puis le marteau l'a assommé. Je le pensais mort, tout comme les deux autres, mais visiblement je me suis trompé. La partie risque de devenir fort intéressante ! »

La voix provenait d'un spectateur positionné derrière notre aventurier. S'abreuvant de ses paroles, notre rôdeur parvint à visualiser la scène sans difficulté grâce à ces indications précieuses. Il s'apprêtait à le remercier lorsqu'il s’aperçut que la voix rauque appartenait à un demi-orc. Il se contenta alors d'un signe de tête rapide en guise d'approbation mais se retint bien d'un quelconque remerciement. Il prit le risque de le froisser, mais il faut dire qu'il n'avait pas une réelle affection pour ce genre de créature. Quelques railleries lui traversèrent même l'esprit mais il n'eut pas le temps de les énumérer. L'arène le rappela assez rapidement.

En effet, les deux gobelins reprirent leur course folle. Ils étaient venu à bout de tous les bandits isolés avec la même technique. Fonçant sans retenu vers leur cible, ils ne leur laissaient aucune option. Les corps jonchaient alors le sol sans vie. Ils entamaient désormais une course en jetant leur dévolue vers les adversaires des deux jumeaux. Mais la situation ne se déroula pas comme ils l'espéraient. Se plaçant sur la trajectoire du char, les survivants du géant tentèrent une manœuvre forte impressionnante. Surgissant au dernier moment, le premier des deux bandits plaqua fermement son bouclier dans le sol. Le deuxième s'arnacha fermement à lui et sembla l'épauler.

Ce qui arriva ensuite fut tout simplement incroyable. Ne pouvant redresser la course des chevaux, Greta et Kreta se préparèrent au choc s'en trop s'inquiéter. Empli d'une confiance certaine, les deux gobelins poussèrent même un cri en guise de défie. Mais la situation tourna en leur défaveur. La roue s’emboîta parfaitement sur la rampe improvisée et fit basculer l'embarcation des deux peaux vertes. Emporté par la cadence folle des canassons, le véhicule se retourna complètement emprisonnant ses passagers. Sans indications de direction, les bêtes s'affolèrent et coururent dans toutes les directions. Les derniers écrous retenant le char cédèrent et celui-ci vint se fracasser contre le mur de l'arène dans un fracas assourdissant. Une fois le nuage de poussière dissipé, on ne distinguait plus un seul signe de vie des deux gobelins. Inconscient, pris au piège, ou tout simplement mort, personne ne pouvait le dire.

Concernant le duel qui opposait le demi-elfe au chef des bandits, celui-ci semblait avoir tourné en faveur de ce dernier. En effet, les deux adversaires s'étaient rapidement trouvés à court de projectile. Mais le voleur ne se laissa pas abattre et parvint à désarçonner Emelfil. Faisant preuve d'une grande agilité, il réussit même à prendre place sur la monture. Empoignant alors son épée, il l'a lança sur l'homme au grande oreille alors qu'il tentait de se mettre à l'abri. L'arme de jet improvisée atteignit sa cible sans difficulté et vint se planter dans le bas du dos de celui-ci.

Le combat semblait tourner en faveur des voleurs mais un nouveau retournement de situation se produisit. Le minotaure était revenu à lui. Toute sa rage se déchaîna dans un cri de colère crispant. Avec une célérité comme notre nain n'en avait peu vu jusqu'alors, le géant parvint à se remettre sur pied et entama une charge sur les deux hommes étant venu à bout du char.

Les deux bandits eurent à peine le temps de réagir, que la créature leur faisait déjà face. Le premier homme se trouvant sur la trajectoire de Gladius se retrouva projeter au sol suite à l'impact. Sans aucune pitié, le gladiateur acheva son adversaire d'un coup de sabot puissant sur la poitrine. Une fois de plus le craquement des os retentit jusqu'au oreille de Touhor. Il eut d'ailleurs à peine le temps de se défaire des quelques frissons associés à ce son que le centaure entamait déjà une attaque sur le deuxième. Saisissant le garde par la tête, il le souleva sans peine. Le faisant ensuite tournoyer, il parvint à le lancer en direction de Balthazar.

La monture ne put faire autrement que de s’affaisser. Agrippant fermement une lance trouvée non loin de là, Gladius brandit l'arme au dessus de la tête de son nouvel adversaire qui se retrouva coincé sous l'animal visiblement blessé. Mais alors qu'il s’apprêtait à en finir, une contestation retentit. Celle-ci s'élevait de plus en plus en intensité et provenait tout simplement de l'ensemble des spectateurs. En effet, le public semblait fort satisfait par le combat qui venait de se dérouler sous leurs yeux. Et malgré la tricherie, les amateurs de sensation forte ne désiraient pas que le centaure achève ce dénommé Balthazar. Gladius stoppa par conséquent son attaque et attendit l'avis des officiels.

Du haut de sa tribune privée, Krigly se leva et tenta de calmer cette vague de rébellion. Il tendit alors son point fermé ce qui sembla calmer la foule.

« Chers concitoyens, je vous le demande : voulez-vous que ce bandit meurt ? Rappelez-vous qu'il s'agit d'un ennemi de notre cité. Un des hommes qui ne fait que diminuer la notoriété de notre belle cité. Mais il est vrai que sa performance fut fort impressionnante. Alors je vous laisse choisir, désirez-vous qu'il meure ou qu'il vive ? »

« La vie ! La vie ! La vie »


Tel fut le chant qu'entamèrent la plus part des spectateurs de l'arène. Certains ne désiraient pas le voir s'en sortir, mais leurs voix ne put se faire entendre. Sans plus attendre, Krigly leva son pouce en signe d'approbation.

Le combat se stoppa alors net et une multitude de gardes firent leur entrée. La masse de soldats encercla les derniers survivants. Les gladiateurs entamèrent un tour d'honneur, tandis que les voleurs furent éconduits dans les cachots. S'en suivit un temps d'attente nécessaire aux employées de l'arène pour déblayer, retirer les corps et ôter le char, ou du moins ce qu'il en restait.

Touhor profita de cet interlude pour se remettre de ses émotions avec une bonne bière qu'il savoura en se remémorant plusieurs images fortes perçues précédemment. Ce qu'il lui avait été donné de voir avait été un divertissement formidable et il ne regretta en aucun cas d'avoir dû se séparer des quelques pièces que lui avait coûté l'entrée.

Le reste de la journée en revanche fut beaucoup moins sanglante mais resta tout de même forte distrayante. Celle-ci fut ponctuée par de nombreuses courses de char ou d'autruches durant lesquelles les paries allaient de bon train. Un autre affrontement opposa également d'autres prisonniers aux fauves, mais ceux-ci étaient beaucoup moins adroits que ceux qui les avaient précédés. Les prédateurs affamés n'en firent qu'une bouché.

Après plusieurs heures de divertissements en tout genre, l'arène referma ses portes à la tombé de la nuit. Touhor regagna alors la taverne le sourire aux lèvres.

--> L'Auberge du Pied Levé

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Mer 3 Juil 2013 17:37 
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Arthurius, qui nous accompagne toujours, nous dit que nous ne sommes plus très loin de l’arène. Encore heureux ! Il ne manquerait plus que je m’épuise dans cette cité immonde ! Ma camarade demande à quoi peut servir cette arène. L’espace d’une seconde je me dis qu’elle est bête et qu'elle n’y connaît rien avant de me souvenir d’un détail important : elle n’est pas une guerrière ! Personnellement on me parle de ces fameuses arènes depuis toujours. Mais moi et l’invité tombons d’accord sur un point : nous serons deux, normalement, pour la protéger.

Je ne sais ce qui me trouble chez notre guide, mais c’est définitif. Je ne lui fais pas confiance. Il attire Amalia dans un je ne sais quoi qui ne me plait vraiment pas ! Pourquoi se montre-t-il aussi aimable ? Parce qu’il vienne de la même région ? Non… Il cache autre chose. Enfin c’est ce que mon instinct me suggère et il ne me trompe que rarement. Tant qu’il ne me prouvera pas qu’il est de notre côté, je ne lui ferais toujours pas confiance !

Alors que nous continuons d’avancer, des bruits de voix se font de plus en plus attendre. Je n’aime pas cette ville. Elle rejette quelque chose de mauvais mais bizarrement ces éclats de voix me rassurent. Et le fameux Arthurius stipule que nous ne sommes pas loin du lieu où l’on souhaite se rendre. Cela semble couler de source.

Ma compagne de mission ne semble pas très rassurée et je la comprends. Pour les personnes qui ne sont pas de ce milieu, la guerre, les combats, le sang, tout ça leu paraît bizarre. Et surtout l'enthousiasme de certains pour cette pratique. Elle me le prouve sans le savoir en demandant pourquoi le peuple ne préfère-t-il pas écouter de la musique. Cet Arthurius pense comme moi, les gens préfèrent l’exaltation d’un combat !

Bientôt nous sommes en vu de l’arène. Ma compagne semble mal à l’aise et se tourne vers moi. Elle me demande si je pense réellement que l’on va trouver le dénommé Maxime ici. Mais enfin comment veut-elle je le sache ?! Donc d’une voix calme je lui réponds :


"On ne pourra pas le savoir si l’on entre pas !"

Ni une ni deux, je me précipite en courant vers l’arène. Je ne veux plus voir cet homme. J’ai envie de vomir en le voyant prendre le bras de mon amie. On ne se comporte pas comme ça avec une personne que l'on vient juste de rencontrer ! Je n’aime pas ça ! J'entrevois alors la fin d'un combat qui me rappel bien des souvenirs. Je me porte toute mon attention sur la scène de l'arène et je reste muette face à tout ce peuple venu voir un spectacle divertissant.

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Dernière édition par Elylia le Sam 17 Aoû 2013 22:28, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Ven 5 Juil 2013 19:17 
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En entrant dans l'arène, personne ne vous arrêtera car n'importe qui peut y entrer pour voir le spectacle, vous verrez un espace circulaire avec des gradins surplombant un espace de combat dont le sol est du sable. La foule semble en délire car un grand combat se déroule au centre de l'arène. Un balcon surplombait la scène avec probablement l'organisateur du combat.

Un homme blond d'une bonne vingtaine d'année tenant une épée rouge dans la main droite semblait reprendre son souffle alors qu'un minotaure tenant une hache à deux mains se prépare à le charger. L'humain mobilisa des fluides de lumière au creux de sa main gauche alors que son adversaire courait vers lui à pleine vitesse. On pouvait voir des raies de sang sur ses deux jambes mais il ne semblait pas ressentir cette douleur.

Il arriva rapidement à trois mètres du paladin qui lança un éclair l'aveuglant pour quelques secondes alors qu'il avançait toujours. Il rata sa cible qui en profita pour se décaler d'un petit mètre sur le côté, fit un pivot, sauta et retomba sur le dos du minotaure plantant son épée lui sectionnant la moelle épinière sur le coup. Il enleva son épée de sa victime et descendit pour rejoindre le sol.

Il leva son épée triomphalement et la foule fut un peu plus en délire. Le responsable du combat se leva et l'arène fit silence.

- "Il semblerait que nous avons un vainqueur, félicitez Maxime notre champion incontesté depuis plusieurs semaines !"

De ces mouvements de bras, il harangua la foule pour qu'elle acclame Maxime. Ce dernier fit une révérence et rejoignit tranquillement un des escaliers menant au gradin avec un magnifique sourire sur le visage. Il se posa dans les gradins juste en bas de l'endroit où vous veniez d'entrer, attendant le prochain combat.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Ven 5 Juil 2013 21:31 
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C’est fou l’engouement que l’effusion du sang provoque chez les gens ! Je trouve que cela reflète bien le degré de voyeurisme qui sommeil en chacun de nous. Cependant, je trouve cela déplacé surtout lorsque que je regarde ce qui se déroule dans la zone prévue pour le combat.

Un guerrier blond est en train d’affronter un minotaure affreusement stupide ! Il fonce comme un idiot sans préparer la moindre tactique. Quelle n’est pas ma surprise lorsque je constate que le jeune, et beau, guerrier utilise des fluides magiques. Je peux sentir la magie flotter dans l’air. C’est à la fois agréable et déroutant. Je ne suis pas encore habituée à la sentir graviter autour de moi.

Il utilise visiblement des fluides de lumière. Un paladin sans doute et cela me rassure. Si ses fluides avaient été des fluides d’ombre, je ne sais pas comment j’aurais pu réagir. Je suis admirative devant sa capacité à manier aussi bien la magie et les armes. Si j’ai l’occasion de le rencontrer, je lui demanderai quelques astuces pour mieux me préparer à mon premier combat avec ma nouvelle arme. Il achève de manière radicale son adversaire en lui plantant son épée dans le dos, le rendant ainsi invalide.

Ce n’est qu’à ce moment que je remarque un homme sur une estrade qui surplombe l’arène. Est-ce le propriétaire de l’arène ou un noble qui a versé une grosse somme de yus pour pouvoir profiter de cette vue imprenable sur le spectacle ? La réponse m’est vite apportée. Après que le public est ovationné de plus belle le vainqueur, l’homme prit la parole, félicitant le vainqueur qui se nomme… Maxime ! Je me tourne pour regarder triomphalement Amalia accompagnée de son nouvel ami, mais je rapporte rapidement mon attention sur celui que nous devions trouver.

Après une simple révérence, Maxime, grand vainqueur et homme visiblement très respecté à Tulorim, se dirigea vers les gradins, s’assit tranquillement et attendit. Par chance, il s’assit à une distance raisonnable de moi. C’est le moment ! Je me tourne vers Amalia.


"C’est lui là-bas, le jeune homme blond ! Je vais essayer de le faire sortir sans grabuge de l’arène pour que l’on puisse lui parler. Si je suis en difficulté, je te fais signe. Tiens-toi prête."

Puis me tournant vers Arthurius.

"Je suis désolée, mais si je rencontre des difficultés et vu que je ne veux pas provoquer une émeute, Amalia devra m’accompagner seule. Cependant, avec ce monde, restez attentif et si vous nous voyez toutes les deux en danger, intervenez si vraiment il y a urgence !"

Les laissant là, je joue des coudes en me faufilant parmi les spectateurs pour rejoindre la place libre se trouvant au côté de notre contact. Je m’assois mine de rien et laisse un petit silence s’installer. J’attends une petite minute et n’y tenant plus :

"Félicitation, ce fut un très beau combat ! Excusez mon audace, mais je me nomme Elylia et je suis venue dans ici dans le but de vous rencontrer…"

Tout en plongeant mon regard dans le sien, je place en évidence ma main ornée de la bague, signe de notre appartenance à Equilibrium en espérant que cela marche et, qu’en l’honneur de la déesse de l’équilibre, il n’osera pas provoquer une scène dans ce lieu.

"Accepteriez-vous de me suivre, moi et mon amie, dis-je en lui désignant Amalia, afin que nous puissions parler dans un endroit moins... fréquenté dirons-nous ?"

Fébrile j'attends une réponse de Maxime. J'espère que cela va marcher... La diplomatie n'est pas dans mes habitudes. Généralement je fonce dans le tas et je réfléchis ensuite... Cependant, il faut préserver le côté secret de la guilde avant tout.

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Dernière édition par Elylia le Sam 17 Aoû 2013 22:40, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Ven 5 Juil 2013 22:35 
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<< Les Ruelles

Je me faufile entre les personnes qui entrent et sortent de l'arène, certaines à la mine réjouie d'autres au visage déconfit, effet classique des paris qui ont lieu au sein même du public. Je m'arrête à l'entrée, observant la foule hurlante et suante, repérant les spectateurs les plus fascinés par le combat en cours. Je n'accorde à ce dernier que quelques regards, juste assez pour faire mine de m'y intéresser comme tous les gens ici présents. Mais ce que cherchent mes yeux ce sont les bourses rebondies et visibles que quelques individus oublient de dissimuler, tant ils sont pris par la violence ambiante et le sang qui tâche le sable du lieu.

J'élimine d'office les personnages de piètre allure, reflet de leur médiocre vie, qui ne sont là que pour un bref temps de loisir, ne déboursant pas un Yu ou que très rarement. J'agis de même avec les personnes de trop haute stature qui risquent d'être suivi de près ou de loin par quelques sbires attitrés. Alternant des coups d'oeil dans le public et sur le duel entre un Humain et un Minotaure, je repère petit à petit deux ou trois cibles situées en aval, visages banals ou égarés, habits de bonne facture sans être outranciers. Ayant défini ma route mentalement, je quitte ma place pour débuter mon avancée vers le centre de l'arène, comme si je souhaitais me rapprocher du sable pour mieux voir les combattants. L'espace serré, les corps collés les uns aux autres ne peuvent que me faciliter la tâche... Mais une clameur plus forte interrompt soudainement mon avancée, le combat vient de prendre fin !

Un moment à double tranchant, les gens sont pris d'une grande euphorie mais se concentrent également sur leurs voisins, échangeant à grand renfort de cris et de gestes sur le combat qui vient de se dérouler, donnant ou récupérant les Yus qu'ils ont pariés. Je m'arrête et hoche la tête à ce que me hurle l'homme à côté de moi sans en comprendre un traître mot, le voilà de toute façon qui parle déjà à quelqu'un d'autre. Immobilisée, je me contente d'étudier les êtres qui m'entourent. Mon regard se pose une deuxième fois sur un visage qui m'intrigue par sa présence ici, mais mon attention se reporte bientôt sur le centre du bâtiment, où tout le monde regarde le vainqueur saluer la foule. J'irais bien lui parler moi aussi, pour lui dire qu'il a terminé ce combat bien trop tôt à mon goût ! Riant intérieurement en imaginant sa tête, je le suis inconsciemment du regard et vois peu après une belle dame s'approcher de lui. Rançon de la gloire !

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Tylia / Tulorienne d'adoption / Voleuse (Niv.1)

Comment puis-je être perdue, si je n'ai nulle part où aller ?


Dernière édition par Tylia le Lun 29 Juil 2013 12:21, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Jeu 11 Juil 2013 11:42 
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Elylia est plus pragmatique que moi. Elle ne se pose pas toutes ces questions qui me viennent à l'esprit. Elle avance. Elle n'essaie pas de deviner, elle cherche à savoir. Je ne sais que répondre quand elle me dit qu'il suffit de rentrer pour le savoir. C'est évident, mais je n'y pensais pas.

"Tu as raison."

Arthurius reste silencieux. Il me tient toujours le bras. Je repense un instant à la méfiance de ma compagne pour le jeune homme. Est-elle fondée ? Je n'en crois rien. Nous entrons donc dans l'arène, et les bruits que nous entendions dehors paraissent s'amplifier. Des cris, des hurlements.

Je m'arrête près du rebord du balcon, regardant cette gigantesque place de sable cerclée de gradins. Mon regard porte sur tous ses gens. J'ai presque envie de pleurer. Comment peut-on aimer ça ?

Au centre de l'arène se tient un homme faisant face à un minotaure. Je détourne le regard pour étudier le public. Il y a de tout, des riches, des pauvres. Beaucoup de pauvres quand même. Des femmes, même des enfants. Et ils crient, ils hurlent leur haine pour cette créature qui n'a rien demandé, pour cet homme qui se croit fort à faire couler le sang sur le sable chaud.

Un éclair, une jolie pirouette et tout s'arrête. J'hésite à fermer les yeux, je sens les larmes monter...

Il est là, immobile. Souffre-t-il ? Entend-il encore les hurlement de joie de ces gens sans âmes ? Regrette-t-il quelque chose ? Je ne peux empêcher une larme de couler et je détourne le regard du massacre.

Elylia ne semble pas être plus gênée que ça de ce qu'il vient de se passer. Mais c'est une combattante. Le sang, la mort et la douleur, c'est sa vie. Je n'ose pas la regarder alors qu'elle nous dit vouloir aller chercher ce prénommé Maxime. Puis elle s'en va, descendant des gradins après nous avoir demandé d'être prêts à réagir en cas de danger.

Elle a d'ailleurs demandé au membre des Baierouge de rester en retrait.

Je relève les yeux vers lui.

"Vous pleurez ?!"
"Ce n'est rien."

Il glisse son doigt sur ma joue pour essuyer une larme.

"Le combat n'est vraiment pas fais pour vous. C'est ce que ça fait de vivre sans soucis. Je souhaite à tous de pleurer devant un combat. Vous avez de la chance, vous savez ?"

Je le regarde, sans vraiment comprendre.

"Comment peut-on aimer le combat ? Comment peut-on aimer se battre, faire couler le sang et faire souffrir ?"
"Ce n'est pas le goût du sang qui fais que les gens se battent. C'est la recherche de puissance et de pouvoir. Vous même avez ce même désir, celui d'améliorer encore et toujours son pouvoir, pour maitriser complètement votre art."
"Mais je ne vais pas massacrer les autres, je ne vais pas..."

Arthurius pose un doigt sur mes lèvres, délicatement. Puis il essuie une autre larme. Je n'ose plus bouger.

"Restez comme vous êtes, ne changez jamais. Vous êtes ce que nous devrions tous être."

Puis il détourne le regard qui va porter derrière moi, probablement vers Elylia et ce "Maxime". Je reste un instant interdite, sans trop savoir quoi penser...

Maxime

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Merci à Itsvara
Musique jouée par Amalia en concert
La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée. Platon


Dernière édition par Amalia rosenoire le Mar 10 Sep 2013 15:12, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Jeu 11 Juil 2013 14:45 
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Lorsque Maxime te vit arriver Elylia, il fut d'abord méfiant mais en voyant l'anneau autour de ton index, le calme revint immédiatement dans sa tête et dans son coeur. De reconnaître cet anneau, lui fit comprendre que tu étais une soeur de guilde et qu'il ne craignait rien. Il obtempéra donc à te suivre après avoir remarqué Amalia en charmante compagnie en haut des gradins.

- "Sortons de cette arène. Même si j'ai des intérêts encore en jeu, Equilibrium passe avant tout. Suivez-moi."

Il passa devant toi et rejoignis Amalia. Il remarqua aussitôt la présence d'un anneau autour de son index gauche et son absence au doigt de la personne qui l'accompagnait. Il ne laissa rien voir et rejoignis les rues de la ville.


(((HRP : Suite ici.)))

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 Sujet du message: Re: L'Arène de Tulorim
MessagePosté: Mer 29 Oct 2014 20:53 
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((( [:attention:] Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation sexuelle/violente/gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture.)))

Le sable de l'arène de Tulorim ... Baratume n'avait jamais pensé se retrouver ici, à combattre. La foule, installée dans les gradins, scandait le nom du monstre que le jeune homme allait affronter. L'homme qu'il avait trouvé à l'entrée avait été très rapide concernant les explications. Comme Varjö l'avait dit à l'auberge, un combattant semblait manquer à l'appel, Baratume lui servait donc de remplaçant. Il allait peut-être mourir au cours du combat qui allait bientôt commencer, tué par celui que la foule appelait Korg, la Lame Noire.

Le voilà. La grille à l'autre bout de l'arène s'ouvrit dans un bruit de ferraille infernal. Un être de petite taille en sortis. (Un Sekteg.) en déduis Baratume.
De son visage, seul un nez long et pointu émergeait du gros casque noir que portait le combattant. Son petit torse était protégé par une armure en cuir usé, serré au maximum. On pouvait noter la présence d'un petit détail macabre, mais qui fit que Baratume se demanda pendant quelques secondes si il n'aurait pas mieux fait de décliner l'offre de Varjö. Des os. Au moins une dizaine d'osselets qui se balançaient au cou de la créature. Un véritable collier digne du meilleur orfèvre de Thimoros. Au niveau de l'armement, il était plutôt bien équipé. Arborant une épée adaptée à sa petite taille, et une rondache de bois, recouverte de cuir.
Levant ses armes, la foule se mit à l'acclamer encore plus vivement.
Dans une des loges réservées aux personnes de la haute société et aux organisateurs, un homme richement vêtu s'approcha du rebord, faisant signe à la foule de se calmer.

Un silence de mort régna bientôt dans la grande arène. Le Sekteg n'avait pas bougé, Baratume non plus.

"Tout d'abord merci d'être aussi nombreux aujourd'hui ! Vous allez assister dans un instant à un combat des plus excitant ! À ma droite, celui qui a commencé à combattre il y a peu, mais qui se fait déjà surnommé la Lame Noire, j'ai appelé : Korg ! La foule l'acclama, semblant le considéré comme un véritable champion. Ce qu'il n'était sûrement pas, l'organisateur ayant souligné le fait qu'il soit nouveau au sein de l'arène.

"À ma gauche ..."
Un long silence se fit entendre, un homme s'approchant de lui et lui murmurant à l'oreille. Baratume le regarda attentivement. C'était Varjö.

(Il se passe quoi ? Est-ce si compliqué de me présenter ?)

"Donc ... À ma gauche, vous pouvez voir un jeune homme désireux de gagner quelques Yus. Et qui est visiblement assez motivé pour venir combattre les monstrueuses et fameuses créatures de Tulorim. J'ai nommé : Baratume Vorn !

Quelques rares spectateurs applaudirent pendant quelques secondes, sûrement par pur respect pour l'inconscient jeune homme qu'était celui qui allait combattre Korg.

"À nous deux l'affreux."

Ce furent les derniers mots que crièrent Baratume avant de s'avancer lentement et sûrement vers son adversaire. Cela pouvait paraître peut-être un peu osé, mais après tout, quoi de mieux que de défier son adversaire avec une petite rime ?
Levant rapidement son bras droit dans un geste sûr, il sortis de son fourreau l'arme qu'il renfermait, le tout étant accroché à l'aide d'une lanière de cuir dans le dos du jeune homme. Faisant un léger moulinet pour bien mesurer le poids de l'arme, il semblait déterminé à envoyer le monstre rejoindre ces ancêtres.

Ce dernier avançait lui aussi. Pas besoin de dégainer quoi que ce soit pour lui, tenant fermement son épée et son bouclier, ses os cliquetaient à chacun de ses petits pas. Quelques secondes passèrent, les deux combattants se rapprochant dangereusement sans pour autant presser le pas ou montrer des signes d'agressivité.

Ils s'arrêtèrent au centre de l'arène, lorsque seulement quelques mètres les séparèrent. Le gobelin fit quelques pas sur la droite, ne quittant pas des yeux Baratume. Imité immédiatement par ce dernier, les deux combattants commencèrent ainsi à faire des tours d'un cercle imaginaire. Aucun n'oser entamer les hostilités. Aucun n'oser rompre le mouvement circulaire qui captivait visiblement la foule vu le silence pesant qu'elle faisait planer sur l'arène.

Tout d'un coup le Sekteg fonça sur le jeune homme, donnant un large coup de taille, espérant faucher son adversaire en profitant de l'effet de surprise.
Baratume, aux aguets, para du mieux qu'il put le coup maîtrisé de l'ennemi qui lui arrivé à peu près à mi-hauteur. Il dut donc descendre sa lame très bas s'assurant ainsi d'arrêter l'épée de Korg.

(Le faire tomber. Cela serait l'idéal.) pensa le jeune combattant en se reculant légèrement et en donna un simple coup d'estoc, avançant donc très légèrement pour donner un peu plus de puissance au coup.

Le gobelin le dévia à l'aide de son petit bouclier qu'il tenait dans sa main gauche. Baratume eu néanmoins l'impression que son coup avait un peu ébranlait son adversaire, qui ne devait pas être très musclé quand on connaît la physionomie générale des Sektegs...

Il contre-attaqua immédiatement en envoyant un petit coup en diagonal, du haut vers le bas, le tout partant vers la gauche. C'était le coup qu’espérait le jeune homme. Se reculant rapidement, le gobelin ne se fit malheureusement pas entraîner par le poids de son arme qui toucha néanmoins le sable. La relevant rapidement, il commença une série de frappe légère et rapide, mais qui n'en était pas moins meurtrières.
Baratume, refermant sa deuxième main sur son épée, esquiva et arrêta la lame de son adversaire du mieux qu'il pouvait. Mais à chaque fois l'arme du Sekteg repartie de plus belle, son porteur redoublant d'ardeur. La lame de Korg effleura plusieurs fois Baratume. Il saignait un peu, des estafilades sur les deux bras. Elles n'étaient pas profondes, mais douloureuses.

Baratume reculait peu à peu, la fatigue pouvait à présent se lire sur son visage, facilement identifiable par la sueur qui coulait sur son front. Ses cheveux, collés à ce dernier, lui donnaient un air sérieux et déterminé. Ce qu'il était en ce moment ou il risquait sa vie pour gagner un peu d'argent.

(Il faut que je regagne du terrain. Je ne compte pas me faire pousser contre un mur comme un violeur le ferait.) pensa Baratume lorsqu'il remarqua que le mur se rapprochait.

Il concentra toute son énergie dans ses attaques et surtout dans ses muscles. Son but était de fatiguer le Sekteg de façon à ce qu'il tombe ou à ce qu'il lâche son arme. Enchaînant donc une série d'attaque toutes plus fortes les unes que les autres, il multiplia la vitesse de ses coups, aidé par le Ki qui se dégageai à présent de ses muscles.

De son côté, Korg était un peu en panique. Il tenta au début de parait quelques coups, mais voyant que sa lame risquait de voler et qu'il se fatiguait plus qu'autre chose, il préféra reculer en parant avec son bouclier.

Fier du succès de son attaque, Baratume ralentis la vitesse de ses coups et retrouva un rythme normal, tapant avec néanmoins avec force. Il avait maintenant la confiance en soi, peut-être un peu trop.

(Pas si terrible que ça, la Lame Noire.) s'étonna Baratume, souriant au Sekteg.

Korg l'avait sans doute remarquer au sourire du jeune homme. Il feinta habilement et, parvins a envoyé un puissant coup de taille vers le haut du corps de Baratume. Ce dernier n'arriva pas à le parer, pris de court par la feinte et la rapidité de son adversaire.

La lame effleura sa joue, laissant un très léger sillon rougeâtre qui commençait au milieu de la joue droite du jeune homme et qui se finissait sur sa fine mâchoire.

"Bien joué, mais c'est pas comme cela que tu vas me tuer." le provoqua Baratume.

(Bon, ben je ne vois que la force brute pour le désarmer...)

Il n'en pouvait plus ... Son jeune âge,son manque d'expérience aurait raison de lui si il ne se dépêcher pas de terminer le duel. La foule acclamait à chaque coup porté par l'un des deux combattants.

Concentrant absolument toute son énergie dans son épée, il l'accumula au fur et à mesure qu'il para les coups du Sekteg.

Puis il tenta quelque chose d'oser. Il voulait en effet désarmer son adversaire d'une manière qui, si elle manquait un peu de finesse, avait le mérite de ne pas être facilement arrêtable. Le gobelin marqua un temps d'arrêt, s'apprêtant à donner un grand coup de haut en bas, et levant donc son arme.

(Maintenant.) s'encouragea Baratume.

Son coup partit. Pas très précis et manquant un peu de force, cette dernière fut heureusement compensée par l'énergie intérieure accumulé dans la lame du jeune homme. Le gobelin surpris, poussa un couinement propre à ses origines. Il ne put rien faire pour garder sa petite épée en main, son autre main accroché à son bouclier... Arrachée à son propriétaire, elle alla se planter dans le sable de l'arène dans un bruit qui fût agréable à entendre pour Baratume qui gardait le silence. La foule était comme enivrée par l'action effectuée par le jeune homme.

Avançant d'un pas assuré, faisant mouliner dans un geste rapide son épée qu'il tenait désormais dans sa main droite, Baratume semblait prêt à en finir.
Le Sekteg recula, intimidé, jetant un coup d’œil à l'endroit ou son arme était planté, c'est à dire a au moins trois mètres. Trois mètres où il allait passer de vie à trépas.
En effet Baratume n'attendis pas qu'il ramasse son épée. Fonçant, son épée en avant, il concentra ses dernières forces et planta sa lame dans l'affreuse bouche du Sekteg. La foule se tût soudainement, surprise, mais pas autant que la cible de l'attaque. On aurait dit que les yeux rouges de Korg allait sortir de leurs orbites tellement ils étaient grands ouverts. La lame ne dépassait pas du crâne à cause du casque que portait l'adversaire de Baratume.

Ce dernier, retirant sa lame d'un geste sec, exécuta un coup de taille tout aussi sec de façon ce que la tête du malheureux Sekteg vola dans une coulée de sang. Son tronc tomba en faisant un petit bruit sur le sable, qui ne tarda pas à devenir rouge, teintée par le liquide qui remplissait le corps de celui que Baratume venait de tuer.

Puis ce fût à la foule d'acclamait le vainqueur. Levant timidement son arme, Baratume sentis l'adrénaline redescendre. La grille par lequel il était entré dans l'arène s'ouvrit peu à peu dans un crissement de métal. Restant quelques secondes à regarder la foule, il sourit et partis vers la sortie d'un pas lent. Il avait tué Korg, la Lame Noire. Il pouvait enfin pouvoir toucher sa récompense. Il ne pris même pas la peine de ramasser l'épée du Sekteg, jugeant qu'elle le rejoindrait peut-être dans sa tombe, si un être aussi répugnant pouvait en avoir une.
À une dizaine de mètres de la sortie, il s'arrêta. Il venait de se rendre compte de ce qu'il avait fait. C'était pour lui la première fois qu'il ôtait la vie à un être. La première fois aussi qu'il vit autant de sang. En parlant de sang, il saignait toujours, suite aux attaques de Korg. Rengainant d'un geste sec son épée dans son dos, il se surpris à regarder attentivement ses blessures. Le sang perlait des petits sillons rouges tracés par la lame du Sekteg. Il avait mal. Il était fatigué. Mais il était surtout choqué. La foule avait sûrement apprécié le combat. Il avait sûrement bien fait son travail, bien que l'homme à l'entrée ne lui ai pas précisé si le combat était à mort ... Il avait fournis à la foule du sang, une décapitation, et un désarmement. Le jeune homme se rendit d'ailleurs qu'il avait même oser, sous le coup de l'adrénaline, tuer un adversaire désarmé.

"C'était lui ou moi." murmura t-il pour se justifier.

Baratume sortit tranquillement de l'arène, revenant à l'entrée, il fût accueillit par un vieil homme au visage sévère qui gérait apparemment les récompenses. Ce dernier lui tendit une petite bourse en tissu de mauvaise qualité et lui conseilla de faire un tour chez un guérisseur de façon à ce que ses plaies ne s'infectent pas. C'est ce qu'il comptait faire si il trouvait quelqu'un capable de les refermaient pour quelques pièces. Dans le pire des cas, il en garderait quelques cicatrices.

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