L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 554 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32 ... 37  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 25 Déc 2012 16:19 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 22 Déc 2012 00:35
Messages: 27
Localisation: Yarthiss
(Un idiot ? comment ça un idiot ? Je ne suis pas un idiot, je lui ai jamais demandé de me suivre, c'est elle qui s'est imposée.)
Le jeune homme était en colère, c'était elle qui s'était mise des idioties en tête, pas lui. Il ne lui avait pas mentit, n'avait pas joué d'elle, ni abusé d'elle.
Le rôdeur savait parfaitement ce qu'il voulait ; du calme, de la solitude, de l'apaisement. Et cette fille était tout sauf apaisante, elle le rendait nerveux, encore plus que normalement, il avait prit sur lui tout le temps pour ne pas s'énerver, pour ne pas l'envoyer balader. Mais la jeune femme n'avait pas du tout remarqué ses sentiments, le fait qu'il n'avait pas besoin d'elle, qu'il avait besoin de calme. Ça lui passerait sans doute un jour et ce jour là, il irait récupérer son fils.
Ce jour là, il aurait terminé son deuil, le deuil de sa femme, de son père qu'il avait perdu successivement. Mais surtout celui de sa femme morte un an auparavant d'une forte fièvre.
Jamen s'en voulait encore de ne pas avoir su la protéger, lui éviter la maladie, la guérir. On lui avait pourtant répété qu'il n'y était pour rien, mais rien n'y faisait. Un an après il y repensait encore, lui le gentil mari que tout le monde complimentait du vivant de Jade, aujourd'hui il n'était plus qu'un exclu. Le veuf incompris, qui ne se remettait pas.

A ce moment précis, le jeune homme n'avait envie que d'une chose ; boire, boire comme un trou pour oublier sa peine, oublier sa femme, oublier son départ et oublier Jaina.

_________________


Dernière édition par Jamen le Sam 29 Déc 2012 00:35, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 28 Déc 2012 00:19 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 22 Déc 2012 00:35
Messages: 27
Localisation: Yarthiss
A sa sortie de l'auberge, le jeune rôdeur avait toujours mal à la tête, il voulu marcher un peu pour s'aérer l'esprit, pour espérer récupérer sa mémoire. L'obscurité des ruelles de la ville était parfaite, et lui évitait d'amplifier sa migraine, le soleil l'aurait tellement éblouit.
La promenade lui était bénéfique, et Jamen ne s'attendait pas à faire de rencontre particulière, quand soudain, à une intersection, deux hommes le saisirent et le trainèrent dans une ruelle plus sombre et plus étroite. Un troisième humain se joignit à eux et saisit le menton du jeune rôdeur.

-Tu es bien Jamen ? Le Whiel ?

Le captif hocha la tête, il savait que c'était idiot, et qu'en même temps, l'autre savait très bien qui il était. Qu'il aurait pu nier, ça n'aurait rien changé.
A ce moment, l'agresseur le frappa d'un coup de poing dans le ventre, le rôdeur en eu le souffle coupé, tellement al douleur était intense, tellement le coup était fort. L'homme le saisit par les cheveux pour lui donner un coup au visage. Les humains qui le tenaient le lâchèrent et il tomba sur le sol.

-Je ne comprends pas, gémit Jamen. Qu'est-ce que vous voulez ?

-Tu as tué la fille de celui qui nous emploie, Jaina. Elle a été retrouvée morte cette nuit.

-Non. s'écria Jamen.

On lui donna un coup de pied, puis encore un dans le ventre, à la tête. Le jeune homme poussait des hurlements de douleur. L'un des agresseurs, saisit un bâton de bois et commença à frapper sa victime avec, le jeune homme avait mal partout, il sentait des douleurs dans tout son corps, à la fois le coup au moment de l'impact, mais aussi l'écho de la souffrance qui se répétait sans fin alors que le bâton s'abattait sans relâche sur son corps meurtris. Le seul réflexe qui lui restait était de se protéger la tête avec ses mains et ses bras. Il ne voyait plus rien, n'entendait plus rien, seule la douleur était présente, la souffrance incessante des coups de pied, de bâton.

Puis les coups semblèrent cesser, le rôdeur sentait un souffle sur ses mains, il roula sur le dos et vit deux yeux jaunes le fixer. Une espèce de gros chien était penché sur lui. Jamen se leva d'un bond, ses trois agresseurs étaient partis et il comprenait à présent pourquoi.

-Tout doux, souffla le jeune homme.

L'animal gronda et aboya, le jeune homme partit en courant. Il ne savait pas comment il faisait pour courir après avoir été frappé aussi durement, sans doute l'adrénaline.
Au bout de quelques mètres il s'arrêta pour reprendre son souffle et s'assit sur le sol, la bête ne l'avait pas suivit. Le plan de ses agresseurs n'avait pas fonctionné, ils avaient sans doute pensé que l'animal le tuerait, mais non. Le gros chien n'avait rien fait, ne l'avait pas suivit. Le jeune homme se demandait pourquoi.
(Peut être était-il blessé ?) se dit-il.

Mais ce questionnement fut très vite remplacé par un autre, comme ce qui était arrivé à Jaina, s'il l'avait vraiment tuée. Tout ce dont il se souvenait, c'était de l'eau de vie qui lui brulait l’œsophage et de la sensation de chaleur qui s'en suivait. Son humeur le trahissait tellement souvent qu'il ne savait plus quoi penser. D'autant qu'il était sous l'influence de l'alcool, peut être qu'il l'avait croisée, qu'elle l'avait énervé et qu'il l'avait tuée. C'était plausible, après tout.
(Suis-je un meurtrier ? Non, c'est pas possible, on ne m'a pas élevé comme ça, je ne suis pas comme ça.)
Pourtant depuis la mort de Jade, de son épouse bien aimée, il faisait des choses qui ne lui ressemblaient pas. Comme abandonner son fils par exemple, et fuir le village.
(Je retournerai le chercher, quand j'aurais autre chose à lui offrir que mes sautes d'humeur)
Quitter son village, fuguer, s'énerver. Il y avait tant de chose qui changeaient avec le temps, c'était troublant, effrayant, voire même terrifiant. Oui, c'était le mot, il faisait des choses terrifiantes, et après tout, peut être bien qu'il avait tué la jeune fille. Jaina était une gamine sans défense, toujours protégée par son père, elle ne savait ni se battre, ni survivre seule, que ce soit en ville ou à la campagne.
(Je n'aurais pas dû la laisser, je n'aurais pas dû aller boire.)

Péniblement il se releva, la douleur dans ses membres était toujours présente, et revenait de plus belle maintenant que la peur qui lui avait permis de courir avait disparue. Il savait qu'il avait intérêt à quitter la ville, voire même la région, que le père de Jaina le traquerait sûrement sans relâche quand il saurait qu'il était en vie.
Jamen savait parfaitement où aller, dans la ville de Yarthiss, non loin de là il y avait une forêt où il pourrait tranquillement chasser, pour se nourrir et se changer les idées.
Il l'avait décidé, il partirait aujourd'hui même.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 24 Juin 2013 19:16 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 18 Juin 2013 20:01
Messages: 5
Localisation: Tulorim
Arrivant des égouts

Alors qu'il quitte les sombres tunnels qui courent sous la ville, Zart constate qu'il a passé plus de temps qu'il ne l'aurait cru à traquer les rats. Sur l'horizon, on ne distingue plus qu'une mince bande aux couleurs chatoyantes qui ne devrait pas tarder à disparaître.

(Mince, il aura déjà fermé boutique, ça ne va pas arranger son humeur...)

Peu désireux de se voir fermer la porte au nez, le Sekteg décide de faire un effort et se dirige vers une fontaine proche qu'il connaît, et dont la fréquentation est digne d'une vieille pute borgne édentée qui aurait la syphilis.


Quelques minutes plus tard, au détour d'une de ces nombreuses rues sombres et tortueuses qui composent la ville, Zart tombe sur la petite place déserte au centre de laquelle trône fièrement la fontaine qui a motivé sa venu en ces lieux.

Faite d'un unique bloc de pierre, elle a dû être une merveille sculpturale lors de sa création. Hélas, les ravages du temps, des fientes d'oiseaux et de l'activité humaines, ou d'autres races, ont eu raison de sa beauté. Depuis, à chaque visite, Zart s'amuse à essayer de deviner qu'elle pouvait bien être le motif sculpté en son centre et dont on devine à peine les contours.

(Ne serait-ce pas mon profil que je vois là ? Non, je n'étais même pas né...à moins qu'un visionnaire est su qu'un jour je dirigerais cette ville. Brrrrr qu'elle est froide.)

Souriant, il plonge la tête dans le bassin en se frottant vigoureusement le visage jusqu'à ce que l'eau qui l'entoure ait la même couleur que sa peau. Puis, s'ébrouant comme un chien, il commence à redonner forme à sa barbiche, la caressant délicatement, formant cette petite pointe légèrement recourbée qu'il affectionne tant, s'assurant que nulle impureté ne s'est prise à l'intérieur. Et ce n'est donc que de longues minutes plus tard, alors que le soleil a depuis longtemps disparu, qu'il dissimule son visage, en rabattant sa capuche, avant de se mettre en route.

Profitant de l'obscurité omniprésente, Zart se faufile entre les maisons. Le peu de gens qu'il croise ne font guère cas de sa présence, soucieux autant que lui de ne pas attirer l'attention.


C'est donc sans difficulté qu'il finit par arriver à sa destination. Devant lui une porte de bois qui mériterait d'être remplacé, entouré par des murs de pierres usés qui soutiennent une plaque sur laquelle est dessiné le symbole identifiant la boutique comme étant celle du tanneur, au cas où l'odeur n'aurait pas suffi. Le sekteg frappe trois coups, puis deux et enfin quatre.

Pas de réponse.

Il recommence mais toujours aucun signe de vie. Une troisième fois, toujours rien. Ce n'est que lorsqu'il allait frapper pour la quatrième fois qu'une lumière se dessine à travers les interstices des planches qui composent la porte. Celle-ci finit par s'ouvrir sur un homme, au visage plus proche du gnome que de l'humain, tenant une bougie à la main. Avisant son visiteur, il pousse un soupir las, bougonne quelques mots inintelligible et fini par faire entrer son invité.


"Qu'est-ce que tu veux ? »

« J'ai ça pour toi, une belle série n'est-ce pas ? »

« Y en a pas mal en effet, mais ils sont encore entiers, qu'est-ce que tu veux que j'en fasse ? »

« Tu te plains toujours que je fais un travail de boucher. Là au-moins tu ne pourras t'en prendre qu'à toi-même si la peau est abîmée. »

« Peut-être, mais çà me donne plus de boulot, et qu'est-ce que je fais du reste moi après ? »

« Tu me le rends bien sûr. »

« Admettons, n'empêche ça me fait plus de travail. Je te prends le tout à moitié prix. »

« Mais le travail sera de meilleure qualité, disons chaque peau aux deux tiers du prix. »

« D'accord, si tu m'en fais deux gratuit. »

« Uniquement si tu m'en prends un au prix fort. »

« Vendu »

A peine Zart a-t-il donné ses proies à l'humain, que celui-ci se met au travail, décollant avec dextérité la peau de la chair afin d'en faire des petites pièces de cuir servant au rafistolage ou à la création de petit objet.

D'ailleurs, le Sekteg profite de l'attente pour admirer le travail de son comparse.

La majorité de la boutique est remplie par des peaux de différentes qualités et de différentes tailles, mais un coin est dévolu à la vente de produit issu de l'artisanat créer à partir des chutes ou bien des petites peaux comme celle qu'il vient de ramener. On peut ainsi y trouver des petites poches qui peuvent être cousues à l'intérieur d'un manteau ou d'une ceinture afin d'y cacher argents, documents ou autres petits secret. Mais le plus grand succès de l'humain, dut en grande partie aux rats même si ce n'est pas fièrement affiché, ce sont de petites bourses de cuir à la fois discrètes et résistantes. Peu pratiques pour y mettre son argent, elles sont, par contre, idéales pour transporter de la poudre. Le bonheur du marchand d'épices, de l'alchimiste, et même de certaines personnes à la moralité plus douteuse.

« Voilà, c'est terminé. Tiens, ta paye et le....reste ».

Zart récupère une petite bourse qu'il enfile prestement dans ses affaires, ainsi qu'un tissu sanguinolent contenant la chair des rats.

« Ce fut un plaisir comme toujours. »

« Allez dégage-moi le plancher avant qu'il me prenne l'envie de t'enlever la peau à toi aussi. »

Satisfait, le Sekteg s'empresse de sortir avant de disparaître dans les sombres ruelles de la ville, allant d'un pas vif vers sa prochaine destination.

Direction l'auberge.

_________________


Dernière édition par Zart Sewerrat le Ven 5 Juil 2013 10:18, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 26 Juin 2013 03:50 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 6 Déc 2011 21:59
Messages: 512
Localisation: Tulorim
Le voyage se déroule comme dans un rêve. Je salue poliment ma nouvelle amie avant de me retirer dans mes quartiers et de sombrer dans un sommeil profond et sans rêves. Je suis réveillée brutalement par une hôtesse qui me dit que nous approchons de notre destination. Bien que je sois encore dans le brouillard, je m'habille et sors de ma cabine.

Je retrouve Amalia en charmante compagnie. Mais dès que j'aperçois cet individu, mes poils se hérissent et encore plus quand ce dernier se permet de me faire un baise main ! Non mais pour qui se prend-il ?? Il dégage quelque chose de noir. Je ne saurais l'identifier, mais je n'ai absolument pas confiance en cette personne. Amalia fait les présentations. Je veux bien, malgré tout, je reste sur mes gardes… Je me maîtrise et mes oreilles sifflent lorsque que ma partenaire l'accepte dans notre groupe pour mener à bien cette mission. Je tombe de haut et entraîne mon amie pour lui parler sans que cet individu nous entende.

J'écoute alors ses explications et je peux constater qu'elle lui fait totalement confiance… Je me méfie toujours, mais j'accepte qu'il nous accompagne jusqu'aux arènes puis que visible cet Arthurius connait l'endroit de notre destination. Là où nous sommes supposées trouver notre "Maxime".

Pendant le trajet, toutes mes pensées vont vers l'elfe de ma vie… Malgré les sympathies de celui qui nous accompagne, je ne me sens toujours pas en à l'aise en sa compagnie ! Mais très vite je repars à mes premières pensées… Que peut bien faire Èroma en ce moment ? Va-t-il bien ? Est-il en sécurité ? L'étranger me parle et je réponds sans y prêter plus d'attention. Je ne sais ce que pense mon amie, mais moi, plus on s'enfonce dans cette cité malveillante, et plus je le trouve bizarre. Lassée, fatiguée et pressée, je demande :


"C'est encore loin ?"

J'en ai marre !! Je veux réussir vite et bien cette mission afin de retrouver l'amour de ma vie. Je sais, je vais plus vite que la musique, mais…

_________________
Image
Un grand merci à Dame Itsvara pour la signature




Dernière édition par Elylia le Sam 17 Aoû 2013 22:17, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 2 Juil 2013 14:29 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 19 Nov 2012 12:12
Messages: 1072
Localisation: Faculté de Magie de KK (Equilibrium)
Entrée dans Tulorim

Je souris timidement à Arthurius, peu rassurée. Je ne sais pas me battre, je n'ai que mon violon et je n'ai jamais appris quoi que ce soit pour me défendre autrement que par ma magie. Cependant il a l'air de dire qu'il sait se battre, et Elylia semble elle aussi être prompt à me défendre.

D'ailleurs ma compagne commence à s'impatienter. Je ne sais pas trop ce qu'elle a, peut être est-elle pressée de rentrer à Kendra-kar, peut être n'aime-t-elle pas les ruelles de Tulorim.

"Non. Nous sommes bientôt arrivés, l'arène est juste derrière ces maisons. Vous allez voir, c'est impressionnant."
"A quoi sert-elle cette arène ?"

Arthurius sourit et me regarde comme si j'étais une enfant. Je lui rend son sourire, timidement, et baisse les yeux, gênée.

"Il s'agit d'un arène d'affrontement. Des magiciens, des guerriers ou même toutes autres personnes s'affrontent dans des joutes qui ne se veulent généralement pas mortelles. C'est une démonstration de force et un spectacle très apprécié ici."

Je ne comprends pas vraiment en quoi voir des gens se battre sans raison est appréciable.

"Ne préfèrent-ils pas écouter de la musique ici ?"
"Certaines personnes, si. Mais la plupart préfère l'entre-choc des lames et le crépitement des flammes à la douce mélodie d'un violon."

Je ne vois pas en quoi les bruits d'épées sont supérieurs à la pureté d'un violon mais n'en dis mot. Les gens d'ici sont vraiment étranges, vraiment... barbares.

"La voici."

Au détours d'un coude de la ruelle, nous débouchons sur une grande place, vraiment gigantesque, au centre de laquelle trône une impressionnante bâtisse de pierre circulaire, de laquelle s'envolent des cris et des acclamations.

La place est pleine de monde, chacun discutant, courant ou prédisant, riant ou pleurant. Mais tout cela ne couvre pas le vacarme qui vient de l'arène elle même. Des acclamations, des cris et des "hourra", comme je n'en ai encore jamais entendu.

Il y a de toutes les races, de toutes les classes sociales. Je ne me sens pas du tout chez moi, pas du tout à ma place ici, et sert mon violon contre moi.

"Ne vous inquiétez pas, il ne peut rien vous arriver, je suis là."

Le gentilhomme me prend délicatement par le bras avant de s'avancer dans la foule, vers la structure qui me culmine de plusieurs dizaines de mètres.

Je me tourne vers Elylia.

"Tu crois vraiment qu'on va le trouver ici ?"

Ce que je suis

_________________
Image

Merci à Itsvara
Musique jouée par Amalia en concert
La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée. Platon


Dernière édition par Amalia rosenoire le Mar 10 Sep 2013 15:04, édité 4 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 3 Juil 2013 21:18 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 12 Avr 2011 15:47
Messages: 105
Localisation: PJ non actif
<< Université de Magie

Je n'ai envie de rien aujourd'hui, encore une morne journée dans les rues de Tulorim. Près de cinquante ans que je vois cette ville se transformer et se développer comme elle me voit flâner, jouer et voler en son sein. Mes trente premières années ont filées tellement vite, à l'abri des murs du temple de Yuimen et de Gaïa, dans la candeur de l'enfance... Et voilà que je ressasse encore des souvenirs. Que faire d'autre lorsque tout disparaît si rapidement autour de soi ? Le réconfort des prêtres deviendra lui aussi une réminiscence, même s'ils sont encore quelques uns à m'accueillir avec le sourire depuis que je subviens à mes besoins, leur nombre a diminué depuis mon départ du sanctuaire il y a une quinzaine d'années.

Un vent frais, porteur de fragrances florales, interrompt le mélancolique cheminement de mes pensées et me mettant à courir je traverse comme une bourrasque le parc de la ville accolé au marché. Les promeneurs me regardent passer d'un air intrigué, tournant la tête en arrière pour voir ce qui pourrait bien me poursuivre. J'en salue quelques uns, souris à d'autres et éclate de rire en freinant ma course. J'entends des murmures indignés derrière moi mais n'y prend pas gare. J'aime réaliser dans l'instant ce que mon corps me demande, tant pis si cela ne sied pas à la populace !

Je jette un coup d’œil sur la droite, en direction du marché, puis plus loin à gauche vers le temple. Hésitante, je finis par m'assoir à même le sol et sort de ma besace ma vieille flûte en os jauni pour entamer un air lent et apaisant. Les yeux fermés, j'écoute les notes que je produis se mêler à la vie de Tulorim. M'arrêtant aussi brutalement que j'ai commencé, je range l'instrument alors que des gens s'approchaient pour écouter. Leur tirant la langue et les laissant là, je repars vers le sud. Je marche au hasard des rues, laissant mon énergie retomber. Je n'ai plus grand chose à revendre, il me faut travailler un peu si je ne veux pas que ma bourse finisse par être pleine de vide. Je souris à ce même vide qui m'entoure, des cris parviennent à mon oreille, une clameur de foule, et si j'allais voir quelques combats !

>> L'Arène de Tulorim

_________________
Tylia / Tulorienne d'adoption / Voleuse (Niv.1)

Comment puis-je être perdue, si je n'ai nulle part où aller ?


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 10 Juil 2013 15:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 7 Juil 2013 09:38
Messages: 55
Localisation: Tulorim
Le voyage s’est bien passé, sans encombre. Je suis resté enfermé dans ma cabine pendant tout le trajet. La compagnie des étrangers ne me plait guère, mais il va me falloir réussir à passer outre mes préjugés si je veux retrouver ma douce. Pourquoi ? Par Gaïa pourquoi elle ? Siniel est la créature la plus douce que je connais. Enfin, si je ne tiens pas compte de ma mère.

Ce qui me dérange le plus dans cette histoire c’est le sentiment désagréable qu’elle a été enlevée uniquement parce qu’elle a eut le malheur d’être ma femme. Tout ça n’a aucun sens. De plus, ce sentiment m’a déjà envahit une fois : le lendemain de l’assassinat de mes parents. Que peuvent bien me vouloir ces gens ? Je n’ai aucun souvenir d’avoir rencontré quelqu’un ou d’avoir fait quelque chose de répréhensible.

Le cynore arrive à destination. Je sors calmement de la chambre qui m’a été allouée et suis le mouvement de la foule qui se rend en ville. Plus j’avance, plus la peur se réveille en moi. Cet endroit, Tulorim, est à l’opposé de tout ce que j’ai toujours connu. Le chaos, la saleté et le danger règnent en maître ici-bas. Par Yuimen, il serait bon pour eux d’apprendre les coutumes de mon peuple. Une société dont le fonctionnement se rapproche beaucoup de l’utopie.

Alors que je déambule dans les rues à la recherche d’un endroit pour me restaurer, un ivrogne me prend par surprise en me faisant un grand sourire. Ses dents sont pourries, sa barbe blanche est remplie de terre, ses vêtements sont crasseux et son haleine… Oh par tous les dieux, qu’il ferme sa bouche !

- « Dis m’brave, t’as pas un yus ou deux pour que je puisse boire ? »

- « A mon humble avis monsieur, il serait plus intelligent de vous rendre aux bains histoire de vous laver ! »

Ne voulant pas perdre plus de temps, je le laisse à son triste sort et je me remets en quête d’un endroit pour manger. Seulement, l’homme ne veut pas me laisser tranquille et me poursuit. Je suis exaspéré et tente par tous les moyens d’ignorer la présence de cet envahisseur. Il commence alors à me poser des questions indiscrètes.

- « Eh, t’es pas un gars d’ici toi ! T’viens d’où ? T’sais, j’ai beaucoup voyagé quand j’étais encore jeune et séduisant. J’suis allé partout, Nosvéris, Balshin… »

Je le coupe instantanément.

- « Ecoutez, je suis ravi de savoir que vous avez eu une vie heureuse, mais… »

- « Heureuse v’pouvez le dire ! Mais ce ne fut pas rose tout le temps… Sur le Naora, j’ai fait une sale rencontre et je me suis retrouvé prisonnier. Des hommes qui ont attaqué une charmante ville… »

Je m’arrête net. La providence aurait-elle placé cet homme sur ma route pour m’aider ?

- « Vous souvenez vous de cette ville ? »

- « Pour peu oui ! C’était… euh… attendez… je… Ah oui ça y est ! Kers ! Oui oui oui, c’était la ville de Kers ! »

Je suis sous le choc. Cela me paraît trop beau pour être vrai. Un côté de moi veut remercier la déesse de cet indice tombé du ciel. Mais ma raison me dicte de me méfier. Je viens juste d’arriver sur ce continent et je trouve tout de suite quelqu’un pour me mettre sur la voie de ceux que je recherche… Cela sent le piège à plein nez ! Cependant, je me dois de donner une chance à cet homme et je ne veux écarter aucun indice potentiel.

- « Dites-moi, sauriez-vous où je peux trouver une auberge ? Je vous invite et vous pourriez me raconter ce que vous savez sur cette attaque. »

- « Marché conclut mon p’tit gars ! Venez, c’est par là ! »

Sans d’autre parole, l’homme m’entraîne dans un dédale de petite rue et nous arrivons rapidement à l’auberge dite du Pied Levé.



_________________
Image




Dernière édition par Tomas Elven le Jeu 18 Juil 2013 14:38, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 11 Juil 2013 14:45 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Dim 16 Mai 2010 15:20
Messages: 7731
Localisation: Kendra Kâr
Message PNJ pour Amalia et Elylia


Une fois loin du bruit et de la foule, Maxime vous attendit. Une fois sorti, il n'attendit pas une seconde, dégaina son épée et la pointa sous le nez d'Arthurius dont il ignorait le nom encore.

- "Qui êtes-vous ? Vous n'êtes pas l'un des nôtres ? Que me voulez-vous ?"

La situation était tendue, Maxime ne lâcherait pas tant qu'il n'aurait pas une réponse à sa question. Gardant son attention sur cet inconnu, il posa une autre question.

- "Et vous mesdames, quel est le but de votre voyage en ces terres ?"

Le ton était calme, poli et courtois, une attitude bien différente de celle envers Arthurius.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 15 Juil 2013 09:52 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 6 Déc 2011 21:59
Messages: 512
Localisation: Tulorim
Je suis soulagée de constater que ma façon réfléchie d’entrer en contact avec Maxime est une réussite. Je devrais sans doute opter plus souvent pour la diplomatie, mais ce n’est pas dans mon caractère. Il me dit que bien qu’il ait encore des choses à gagner dans cette arène, la guilde passe avant tout. Super ! Calmement et sans faire d’histoire, nous rejoignons Amalia toujours en compagnie d’Arthurius. Je fais signe à ma compagne de nous suivre hors de ce lieu et constate avec une légère appréhension que son ami nous suit également. Cela ne sent pas bon du tout.

La suite des événements me donne raison. À peine sommes nous dehors que Maxime dégaine avec rapidité son épée et menace Arthurius. Je savais que cet idiot allait nous causer des problèmes ! Maudit soit-il, bien que j’aie mis ma main sur le pommeau de mon arme pour nous protéger... Je me ravise aussitôt. Notre nouvel allié n’y va pas par quatre chemins et demande immédiatement à l’intrus de décliner son identité. Sans doute a-t-il remarqué qu’Arthurius n’appartient pas à la guilde. Sans abaisser son épée, Maxime s’adresse de nouveau à nous en nous demandant la raison de notre présence ici.

Je n’ose pas parler. Comment préserver le secret de la guilde si un étranger à notre cercle est présent ? Je sens que le peu de confiance que j’ai réussi à gagner auprès de Maxime va partir en fumée si je révèle devant l’ami d’Amalia le but de notre mission. Je décide finalement au bout d’une longue minute de silence de prendre la parole. Ce que je vais dire ne va sans doute pas plaire à Amalia, mais nous n’avons pas le choix. M’adressant à Maxime :


"Nous sommes envoyées de la part de Nathanael."

Puis je me tourne vers Amalia et Arthurius.

"Une fois de plus je suis désolée Arthurius, mais nous devons restées seules avec cet homme. Amalia, il vaudrait mieux que ton ami nous attende dans une auberge ou ailleurs car nous ne pouvons pas parler devant lui. J’espère que tu comprends…"

Je sens que mon amie est attachée à cet homme, plus qu’il ne serait souhaitable pour le moment. Mais la mission prime sur le reste et elle doit prendre pleinement conscience que de tout ce que appartenir à une guilde implique. Je suis restée aux côtés de Maxime et j’attends patiemment qu’Amalia fasse son devoir et qu'elle demande poliment à son ami de partir quelques instants.

_________________
Image
Un grand merci à Dame Itsvara pour la signature




Dernière édition par Elylia le Sam 17 Aoû 2013 22:50, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 17 Juil 2013 08:57 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 19 Nov 2012 12:12
Messages: 1072
Localisation: Faculté de Magie de KK (Equilibrium)
Ce que je suis

Je ne sais trop quoi penser. Je n'arrive pas vraiment à comprendre ce qu'à voulu dire Arthurius.

Incompréhensive, je tourne mon regarde vers Elylia qui discute avec le vainqueur du combat. Il ne semble pas y avoir de problème, mais je reste sur mes gardes. Mon compagnon les observe lui aussi, mais son expression m'est indéchiffrable.

Et soudain, Elylia nous fait signe de sortir, ce que je fais de bon cœur. Quitter cette atmosphère de sang, de violence et de cri est pour moi un soulagement. Je me sens beaucoup mieux une fois arrivée sur la place. Ma coéquipière et son interlocuteur nous attendent un peu plus loin, nous les rejoignons donc.

Mais avant qu'une seule parole est put être déversée, le supposé Maxime dégaine son épée. Je sens le bras d'Arthurius rapidement glissé, mais malheureusement trop lentement. Il se voit devoir décliner son identité sous la menace, alors qu'Elylia et moi sommes poliment accueillies et questionnées.

Un silence s'installe, long et pesant. Il dure longtemps, et je sens la tension crépiter dans l'air. Je sers mon étui à violon, même si je sais qu'ainsi rangé je n'aurais jamais le temps de sortir l'instrument. J'espère sincèrement qu'il ne va rien se passer de grave. mon regard alterne entre Arthurius et son agresseur, sans trop comprendre la raison de cette situation.

Finalement, c'est la guerrière qui brise ce lourd silence, en disant que nous sommes envoyées par Nathanaël. Puis elle se tourne vers nous.

Je hausse les sourcils de surprise et d'incompréhension devant ce qu'explique Elylia. Cependant, mon compagnon semble lui tout à fait comprendre et ne pas s'offusquer qu'on lui demande de partir.

Il lève la main et la pose sur la lame du supposé Maxime.

"Je ne veux nullement poser problème. Pour répondre à votre question, je me nomme Arthurius Baierouge, et je suis domicilié dans cette belle citée. Je ne vous veux rien, je guidais seulement ces demoiselles dans Tulorim qu'elles ne connaissent pas. Mais je déduis de votre réaction que vos affaires sont importantes et je vous y laisse donc."

Puis il se tourne vers moi, me prenant délicatement la main.

"Lorsque vous aurez terminé, n'hésitez pas à passer me voir. Ma bâtisse n'est pas difficile à trouver, j'habite au delà de l'arène, à quelques rues tout juste. Enchanté de vous avoir rencontré, et a très bientôt."

Il pose délicatement ses lèvres sur le dos de ma main avant de s'en aller comme si de rien était. Je le regarde un instant puis me tourne vers mes compagnons.

"Il n'a rien de méchant, il aurait pu rester. Mais je le rejoindrais après, ce n'est pas grave. Vous êtes donc Maxime ?"

Présentations

_________________
Image

Merci à Itsvara
Musique jouée par Amalia en concert
La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée. Platon


Dernière édition par Amalia rosenoire le Mar 10 Sep 2013 15:18, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 17 Juil 2013 23:24 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 7 Juil 2013 09:38
Messages: 55
Localisation: Tulorim
<<ici

À cette heure-ci, les rues sont quasiment désertes. Je croise seulement deux trois passants qui semblent rentrer de soirée ou qui sont sur le point de se rendre au travail. Au moins, il y en a quelques uns qui font quelque chose de constructif de leur vie. Même si le pourcentage reste faible, cela donne de l’espoir à cette ville. Alors que je vagabonde sans trop savoir où aller, le mal du pays s’empare de moi. La société modèle qui occupe la belle ville de Kers me semble bien loin. Mais je me suis fait la promesse de ne pas y revenir sans Siniel. Je ne peux me résoudre à retourner sur le Naora sans elle et je dois me faire à l’idée qu’il va me falloir longtemps avant de pouvoir rentrer.

Perdu dans mes pensées, je ne vois pas que le temps passe. Soudain je m’arrête, ne sachant plus où je me situe par rapport au port. Je regarde hébété tout autour de moi et mes yeux se posent sur un panneau affichant les bains publics. En y réfléchissant, un bon bain ne me ferait pas de mal ! Je décide donc de m’y rendre.



_________________
Image




Dernière édition par Tomas Elven le Jeu 18 Juil 2013 14:43, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 17 Juil 2013 23:31 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 7 Juil 2013 09:38
Messages: 55
Localisation: Tulorim
<<ici

Je cours comme un fou dans les ruelles de la cité. Je ne veux pas encore céder à la peur qui tenaille mes entrailles. Si le cadavre est celui de la personne à laquelle je pense, je serai définitivement en enfer. Je ne peux pas accepter que toutes les personnes qui m’approchent tombent comme des mouches. Vais-je devoir passer ma vie seul ? À fuir l’humanité pour le restant de mes jours ? Je n’ai plus qu’à me faire ermite si tel est le cas.

Le lieu du crime n’est pas compliqué à trouver. Tout un tas de personne des quatre coins de la ville se trouve ici, à regarder avec voyeurisme le corps étendu, vulnérable. Je ne comprends pas le goût des gens pour ce genre de spectacle, moi-même j’ai du mal, mais je dois en avoir le cœur net. Je bouscule le monde pour me trouver face à la scène et je suis frappé d’effroi.

L’homme a été transpercé par cinq coups d’épée ou alors cinq fois par la même arme. C’est de l’acharnement, une véritable boucherie. Je reste sans voix devant ce que je vois. Je suis incapable de bouger ne serait-ce qu’un petit doigt, la voix refuse de sortir de ma gorge, mes yeux refusent de pleurer et ils fixent le regard sans vie d’Yrmus…



_________________
Image




Dernière édition par Tomas Elven le Jeu 12 Sep 2013 21:47, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 28 Juil 2013 11:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Dim 16 Mai 2010 15:20
Messages: 7731
Localisation: Kendra Kâr
Message PNJ pour Amalia et Elylia


A l'évocation du prénom de Nathanael, le bras de Maxime faiblit l'espace d'une seconde mais il tint bon. Lorsqu'Arthurius disparut sans faire de vagues, il fut plus qu'heureux de le voir partir. Il rengaina son épée et répondit.

- "Désolé de prendre tant de précaution envers Arthurius, mais il n'est pas l'un des nôtres et je ne peux décemment le laisser nous suivre surtout si Nathanael vous a donné une mission"

Il fit une petite pause et vous regarda tour à tour, cherchant à comprendre vos capacités. La vue de ton épée Elylia magique lui permit de comprendre ce dont tu étais capable et la vision d'un violon sur toi Amalia lui évoqua la magie d'air. Il sut tout cela en l'espace d'à peine quelques secondes, il était capable de vous connaître d'un simple regard.

- "Bien mesdames, je suis effectivement Maxime, puis-je savoir pourquoi Nathanael vous a envoyé à Tulorim ? Cela m'intrigue quelque peu."

Il posa ses mains sur ses hanches dans une position d'interrogation.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 28 Juil 2013 14:10 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 6 Déc 2011 21:59
Messages: 512
Localisation: Tulorim
Malgré mes craintes, Arthurius collabore sans la moindre difficulté. Il se présente simplement comme notre guide, salue plus que poliment Amalia et s’en va, nous laissant seules avec Maxime. J’ai pu remarquer une légère réaction de sa part lorsque j’ai évoqué la personne de Nathanael, mais ce paladin chevronné ne s’est pas laissé déstabilisé.

Une fois l’étranger à la guilde partit, il se détend et range son épée dans son fourreau. Un bon point pour moi et ma camarade, au moins il ne nous soupçonne pas de traitrise et nous n’aurons pas à le combattre. De plus en plus je crains qu’Amalia ne soit pas habituée à cette pratique et cela peut s’avérer mortel dans certaines circonstances. Il nous regarde avec attention comme pour connaitre tous nos secrets. Je trouve cela dérangeant mais je me tais. Enfin, il demande simplement ce qui a poussé le Sage à nous demander de venir ici le trouver car, il l’avoue, tout cela l’intrigue. Je décide donc une fois de plus de prendre la parole.


"Il nous envoie afin que vous preniez la direction de la faculté de magie de cette ville. Notre seul problème c'est que nous ne savons pas où elle se trouve. Je dois l’avouer, Arthurius nous a bien mené jusqu’aux arènes même si je ne connais pas ses véritables intentions…"

Ma dernière phrase est plus pour Amalia que pour Maxime. Je veux qu’elle comprenne que je ne suis pas contre son ami, seulement que je m’en méfie et que pour moi, la guilde et ses secrets passe avant le reste. Puis je m’adresse de nouveau à Maxime.

"Cependant, je préfère que vous soyez notre guide maintenant. Je suis désolée Amalia, mais Arthurius ne peut pas nous accompagner… Il ne fait pas partit de la guilde…"

J’espère vraiment qu’elle comprend à quel point je suis désolée. Si l’on avait rejeté Èroma ou Hyros parce qu’ils n'auraient pas fait partit de la guilde, j’aurais hurlé.

_________________
Image
Un grand merci à Dame Itsvara pour la signature




Dernière édition par Elylia le Sam 17 Aoû 2013 22:57, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 28 Juil 2013 23:31 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 19 Nov 2012 12:12
Messages: 1072
Localisation: Faculté de Magie de KK (Equilibrium)
Maxime

Ce prénommé Maxime m'explique qu'il ne peut pas accepter Arthurius parmis nous vu que nous sommes entre membres de la guilde. Je ne répond rien, ne voyant pas vraiment en quoi le fait de ne pas appartenir à la guilde est un problème. Mais il doit avoir ses raisons.

Il demande ensuite des détails qui lui sont donnés par Elylia. Elle rajoute qu'Arthurius nous a guidé jusque là mais qu'elle aussi préfère que ce soit Maxime qui prenne la suite, précisant qu'elle n'avait pas confiance en notre ancien guide. Et finalement, elle s'excuse de ne pas accepter le Baierouge.

Il ne faut pas qu'elle se mette dans cet état. Si il n'est pas accepté, je le reverrais après. De toute façon, Tulorim est sa ville. Si je veux le revoir, je ne devrais pas avoir de mal à le retrouver.

Je regarde ma compagne.

"Ne t'inquiète pas, il n'y a pas de soucis. Je trouve ça dommage, mais j'imagine que c'est mieux ainsi."

Puis je me tourne vers Maxime.

"Je m'appelle Amalia Rosenoire. Je suis... nouvelle, et j'espère ne pas vous avoir froissé en ayant laissé un... inconnu m'accompagner."

Vers l'académie

_________________
Image

Merci à Itsvara
Musique jouée par Amalia en concert
La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée. Platon


Dernière édition par Amalia rosenoire le Mar 10 Sep 2013 15:26, édité 4 fois.

Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 554 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32 ... 37  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016