Dirigé de Tomas Elven


Et je suis aux regrets de vous dire qu'ici c'est la garde qui commande, qui s'occupe des meurtres et des autres affaires criminelles. De plus, mon devoir est d'empêcher la violence de s'installer, qu'elle soit guidée par la justice ou non. Et finalement, arrêtez de vouloir commander, ou je vous refuse l'accès aux informations que je m'apprête à vous fournir.

Le garde a dit tout cela d'un ton calme et posé. Il se sait dans son droit, dans son devoir même, et n'a aucune raison de laisser un civil dicter sa loi. Il continue de marcher, le regard aux aguets comme son devoir le lui ordonne.

Son visage exprime la réflexion intense qui se poursuit en son esprit, comme si cette affaire lui donnait beaucoup de fil à retordre. Et finalement, il s'arrêta.

"Ecoutez. Si vous êtes vraiment lié à ce qu'il s'est passé, il me semble qu'il faut que vous vous joignez à nous. Cela fait plusieurs mois que nous sommes dessus. Ils sont insaisissables, nous n'arrivons pas à trouver quoi que ce soit sur eux. Et pourtant...Cependant, et au risque de vous paraitre lourd, il va falloir que vous respectiez les règles. Pas de solo. Vous n'auriez aucune chance, de toute façon."

Il soupira puis se remit à marcher et ne dis plus un mot jusqu'à destination.

Hawke et Cinn entrèrent dans Tulorim par un petit chemin. La Sindel arrêta la monture après avoir dépassé le moulin.

"Bien, nous sommes arrivés. Descends et trouve le restaurant : "Le Lotus D'Oranan". La nourriture y est excellente, on mangera là-bas. Pendant ce temps-là, je vais mettre mon cheval à l'écurie" expliqua Cinn en souriant.

"Bien, je vais me débrouiller, je t'attends là-bas !" répondit Hawke.

Pendant que Cinn s'éloignait, Hawke rabattu son capuchon et commença à marcher droit devant lui. Il entra dans une rue étroite, déserte. L'endroit était sombre, une odeur nauséabonde flottait dans l'air. Il faisait chaud, très chaud, même à l'ombre ...
Le Sindel pressa le pas, il arriva devant un petit parc. L'herbe était desséchée, trois silhouettes se tenaient sous un grand arbre. Des Shaakts. Ils regardèrent Hawke passer avec un regard mauvais.

Le Sindel ne leur prêta même attention, continuant sa route, toujours tout droit.
Il finit par déboulait sur le port. Hawke trouva rapidement le restaurant en question, c'était un joli bâtiment entouré d'une multitude de lampions, tous allumés.
L'endroit était légèrement éclairé dû à la présence de ses lumières.
L'elfe allait entrait dans le bâtiment quand une main se posa sur son épaule gauche.
Une main violet foncée ...

"Bonsoir, tu comptes aller où comme ça ?" croassa le Shaakt.

Hawke dégagea la main posée sur son épaule et se retourna. Trois Shaakts lui faisaient face. Celui qui l'avait touché était le plus proche, ses deux acolytes étaient de chaque côté du premier, légèrement en retrait. Aucun ne semblait armé, en revanche, ils portaient de légères armures de cuir renforcées. Celui qui avait pris la parole portait, en plus de l'armure, des brassards en cuir décorés.

"Bonsoir, vous voulez vraiment savoir où je comptais aller ?" demanda Hawke, un sourire mauvais aux lèvres, ce qui ne présager rien de bon.

"Oui, car tu vas venir avec nous, quelqu'un souhaite te parler." répondit le premier Shaakt qui semblait être le chef du groupe.

"Ah, et bien c'est bête, je compte aller dîner avec une Sindel. Vous êtes ?" demanda Hawke, toujours souriant.

"Pourquoi voudrait tu savoir mon nom ? Tu n'es qu'une ordure qui vas tout de suite venir avec nous, cette putain attendra !" s'écria l'individu en haussant le ton d'une manière se voulant menaçante et en décochant un léger crochet droit visant la tête d'Hawke. Ce dernier l'esquiva adroitement, tous ses sens aux aguets.

"Tu veux vraiment savoir pourquoi je veux ton nom ?" Hawke marqua une courte pause. "Pour savoir qui je vais envoyer en enfer, mendiant. Et sache que je ne vais te donner qu'une chose, la Mort, tu salueras Phaïtos de ma part. Personne ne m'insulte sans passer par mes lames." dit Hawke en reculant encore un peu plus et en sortant ses deux dagues.

Le Shaakt recula lui aussi et ordonna à ses deux partenaires de se charger d'Hawke.
Les deux elfes-noirs sortirent chacun une petite dague de sous leurs habits et s'élancèrent vers le Sindel. Hawke chargea l'un d'eux, celui qui était à sa gauche. Il se décala au dernier moment pour se retrouver à gauche du Shaakt. Il lui porta un coup vif au cou, lui tranchant la jugulaire. L'homme tomba sur ses genoux pour finalement s'écraser sur le sol dans un gargouillis. Une mare de sang s’étendit peu à peu autour du corps.

L'autre Shaakt n'avait pas attendu, il fit face à Hawke et attaqua ce dernier avec un grand coup de haut en bas, tenant sa dague à deux mains.

(Très chère Déesse, pardonnez-moi, mais ce sont eux ou moi ...) pensa Hawke avant de parer du mieux qu'il pouvait l'attaque de son adversaire.

Le coup déstabilisa quelque peu l'elfe qui contre-attaqua en donna un puissant coup dans l'aisselle de son adversaire, tout en maintenant la lame du Shaakt en haut grâce à la dague offerte par Shill. La dague elfique se ficha dans le corps de l'elfe-noir. Il poussa un gémissement, lâcha sa dague et tomba par terre, tentant de retirer la dague d'Hawke. Le Sindel la lui retira en le laissant là. Un peu plus loin se tenait le dernier individu. Le chef des Shaakts avait sorti une épée courte et il s'apprêtait à combattre.

"Qui veut que je vienne avec vous, enfin avec toi maintenant ?" demanda Hawke d'une voix neutre.

"Ne cherches pas, je ne te dirais pas le nom de mon commanditaire, et puis ta Sindel le connaît très bien. répliqua l'elfe-noir.

(Décidément, il veut vraiment la mort lui ...) ne pût s'empêcher de penser l'elfe gris.

Il donna un coup maladroit de gauche à droite. Hawke recula légèrement, esquivant du mieux qu'il pût le coup du Shaakt. Il contre-attaqua en donna un léger coup sur la droite du Shaakt avec sa dague elfique. L'elfe noir para son coup en envoyant valser l'arme du Sindel.

(Je vais pas utiliser ma magie quand même !) se désola intérieurement Hawke.

Le Sindel se mit en position de combat, une jambe légèrement en retrait, observa mieux son adversaire. Ce dernier fit pareil, il ne semblait pas se décidait à attaquer. Hawke semblait énervé par tous les insultes vis-à-vis de Cinn et de lui-même. L'elfe-gris attaqua le Shaakt, faisant quelques coups simples, facilement parés par son adversaire. L'elfe-noir s'épuisa rapidement, Hawke redoubla d'effort et finis par toucher la main de son adversaire, le désarmant. Le chef des Shaakts tomba rapidement à terre, mort.

Hawke se retourna et s'approcha de l'elfe-noir blessé précédemment, ce dernier ne bougeait presque plus, essayant avec toutes les peines du monde de fuir.
"Ne t'épuise pas, c'est inutile." déclara Hawke

"Tue moi ! Je ne veux pas me présenter devant le Maître, il sera trop mécontent de moi. croassa le Shaakt.

"Pas avant que tu me dises qui est ce Maître. dit Hawke

"Ah ça tu le découvriras bien assez vite, mon ami. Sache que je ne suis pas le dernier que tu rencontreras." murmura l'elfe noir.

"Qui est ton commanditaire ?" rugit Hawke.

Mais malheureusement, le Shaakt était déjà mort, un sourire aux lèvres, les yeux fixés sur le Sindel ... Hawke se dirigea vers la dépouille du Chef et lui enleva ses brassards.

(De toute façon, ça m'étonnerais que cela lui serve un jour) pensa le Sindel en les enfilant.

Tout d'un coup, Cinn sortit de l'ombre. La Sindel affichée un air joyeux, émerveillée.

"Eh bien ... Tu leur à coller une sacrée raclée. Virkahyäh n'est pas près d'oublier ça !" déclara la mage.

"Tu étais là depuis le début ?!" répondit Hawke

La Sindel hocha lentement la tête et dit : "J'avoue que cela m'a fait sourire de te voir t'énerver quand ils m'ont insulté."

"Virkahyäh ? Qui-esse ? demanda l'elfe-gris, ne voulant pas s'expliquait sur sa réaction.

"Ce n'est pas une personne mais un groupe, une sorte de guilde, de corporation si tu préfères." expliqua Cinn. D'ailleurs, nous ferions mieux de filer, mieux vaut ne pas rester ici." répondit Cinn en prenant le bras d'Hawke, le forçant à bouger.

Mais le Sindel se défit doucement de l'emprise de Cinn et déclara d'une voix neutre : "Pas question de partir tant que nous n'avons pas dîné. Que dirais-tu de passer une petite soirée à ce restaurant ?"

"Non. Mange si tu en as envie, moi il vaut mieux que je parte. Si ils me voient avec toi c'est toi qui risque la mort." dit Cinn d'un air désolé.

"Mmh ... Tu as sans doute raison. Nous nous reverrons sûrement. déclara Hawke, calmement.

"Oui. Aurevoir Hawke. termina t'elle en le saluant d'un geste de la tête et en s'éloignant d'un pas rapide.

Le Sindel, maintenant seul, ramassa sa dague tombée à terre pendant le combat et rangea les deux armes.

(Bon et bien maintenant, autant visiter un peu les environs. J'y trouverais peut-être de quoi me faire un peu d'argent.) pensa Hawke tout en marchant d'un pas tranquille dans les rues.

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Quelques minutes plus tard Sevyriel marchait à l'ombre des ruelles des bas quartiers qu'il arpentait. Evitant de se déplaçait dans les faibles zones de lumière que projetait la lune, le fanatique faisait attention à sa cadence de marche, ne marchant pas trop rapidement afin de ne pas trop attirer les regards et ne pas produire trop de bruit. Après une trentaine de minutes le trajet du fanatique touchait presque à sa fin. Il avait effectué quelques détours par prudence en apercevant une silhouette prostrée ou un groupe d'individus, mais tout s'était passé sans encombre. Thymerias habitait au bout d'une impasse dans laquelle Sevyriel ne tarda pas à déboucher. Un mendiant était assis contre un mur, immobile, un capuchon recouvrant ses traits. Le fanatique ralentit le pas, détaillant rapidement l'inconnu, celui-ci devait dormir. Le jeune homme repris alors sa marche, détachant son regard de ce dernier. Il le regretta quelques secondes après quand il ressentit un grand choc à l'arrière du crâne. Tout d'abord sonné il chuta à terre mais réussi à pivoter rapidement sur le dos une fois au sol. Agrippant l'arrière de son crâne d'une main, il distingua non sans surprise malgré la crispation de ses paupières le mendiant qu'il venait de dépasser, ce dernier se tenant debout devant lui .
L'agresseur tourna légèrement la tête vers son épaule et commença à crier. « Hey Phil ! J'en tiens u.... ! ». Il ne put terminer sa phrase, Svyriel réagissant par pur réflexe attrapa une pierre qui reposait non loin et la projeta à la bouche de son adversaire, ce qui lui arracha un cri de douleur et quelques dents au passage.

Le fanatique ne perdit pas de temps, dans un tel moment chaque seconde comptait il le savait. Et ce ne fut pas sans ressentir un certain stress et appréhension qu'il dégaina sa dague, le dernier combat qu'il avait mené remontait à quelques années maintenant, et il était loin d'être un combattant.

Il fit cependant un effort pour chasser la peur de son esprit, le fanatique se redressa alors et chargea son adversaire. Ce dernier venait cependant de se reprendre et parvint à dévier à l'aide de son bâton la lame qui allait atteindre son flanc. Sevyriel ne ralentit pas sa charge et les deux humains roulèrent sur les pavés. Le malfrat ayant perdu son arme dans la chute écrasa et saisi le poignet du jeune homme, arrachant à ce dernier un gémissement de douleur et lui fit lâcher sa dague. En désespoir de cause le fanatique fit tout les efforts du monde pour parvenir à rouler à nouveau et clouer son adversaire dos au sol, mais ses tentatives furent veines le malfrat le devença et agrippa sa gorge de ses mains noueuses.


Sevyriel commença à suffoquer et se maudit de la négligence dont il avait fait preuve en pénétrant dans cette impasse. Il n'espérait pas recevoir une quelconque aide, s'il y avait des spectateurs épiant le combat ces derniers patienteraient plutôt d'en connaitre l'issue afin d'en voler ensuite le butin au survivant, telles étaient souvent les choses à Tulorim. Ses mains agrippées à celles du « mendiant » il essayait de les écarter, en vain. Le souffle commença à sérieusement lui manquer.
Instinctivement il fit quelques chose dont il était capable depuis qu'il était âgé d'une dizaine d'années. Il bomba son torse autant que possible, sentant un vrombrissement enfler dans sa poitrine. C'était comme si la circulation de son sang dans cette partie de son corps s'était soudain accélérer au point d'en fait enfler ses veines. Quand le fanatique sentit que c'était bon il lâcha le tout en expirant un grand coup au visage de son adversaire. Comme il s'y attendait ce n'était pas de l'air qui jaillit, mais une sorte de fumée noir qui engloba la tête de son adversaire. Ce dernier bondit alors en arrière en portant ses mains au visage et étouffant ainsi un cri de stupeur et de douleur.

Sevyriel ne perdit pas une seconde, il ne devait pas perdre cette occasion il n'en aurait peut être pas d'autre. Se redressant alors rapidement il écrasa le thorax du malfrat à l'aide de son poing, coupant alors net la respiration de ce dernier. Le fanatique fit bonne mesure en assenant une frappe sonore à l'arrière de la nuque de l'homme, ce qui le projeta à terre. Reprenant son souffle Sevyriel fila ramasser sa dague qui traînait à non loin, il se devait d'achever l'homme avant que son et ses compagnons ne rappliquent. Hélas au moment où il se penchait deux mains agrippèrent un de ses pieds et le tirèrent sèchement en arrière, ce qui le fit chuter tête la première. Malgré la surprise Sevyriel eut le réflexe d'amortir sa chute avec son avant bras gauche, ce qui lui fit cependant ressentir une violente douleur. Son adversaire ne perdit pas de temps et se retrouva déjà à califourchon sur son dos. Il agrippa les cheveux du jeune homme et lui tira la tête en arrière, pestant à son oreille "Toi je peux te garantir que personne ne saura t'identifier quand j'en aurais fini avec toi.".
Le fanatique ne savait pas ce qui était pire, la menace ou l'haleine du misérable, mais à vrai dire il ne perdit pas à débattre sur le sujet et étendit la main aussi rapidement qu'il put pour atteindre la dague qui n'était qu'à quelques dizaines de centimètre de lui. Dès qu'il eut en main il frappa en arrière derrière lui espérant atteindre la nuque du mendiant. Il sentit l'arme pénétrer dans quelquechose, plus dur que ce à quoi il s'attendait cependant, entendit un cri de douleur et sentit un liquide chaud tomber sur son omoplate. Il sentit son adversaire se lever et reculer d'un bond et ne perdit pas de temps pour pivoter sur lui même et se relever. Il vit alors qu'il n'avait pas atteint le cou comme il espérait mais l'épaule gauche de son agresseur. Le fanatique grimaça, certes il avait sévèrement blessé son adversaire mais s'il n'en finissait pas au plus vite il risquait de se mettre encore plus en danger.

Il marcha alors d'un pas sûr vers son adversaire avec la ferme intention d'en finir rapidement. Ce dernier dût voir la résolution du jeune homme dans son regard, car malgré les rictus de douleur qui agitaient son visage ensanglanté il se reprit assez vite et tibuta vers son bâton qui traînait non loin et le ramassa en vitesse.
Les deux adversaires se jaugèrent rapidement. Une fois encore Sevyriel se dit qu'il était loin d'être un expert en combat, néanmoins il lui semblait logique que le mendiant disposait d'une bien plus grande allonge que lui avec ce bâton. Cependant il lui sera bien plus difficile à manier avec qu'une main. Profitant donc de cela Sevyriel bondit sur le malfrat, qui essaya de le faucher au passage en balayant l'air de son arme. Ayant anticipé le coup le fanatique plaça sa dague sur la trajectoire, tournant son torse vers le bâton qui arrivait et prenant soin d'intercepter ce dernier avec le plat de sa lame. Pour contenir le coup il plaça la paume de sa main libre, la gauche, contre l'autre coté du plat de la lame afin de résister au choc. Ce fut un succès même si cela provoqua une grande douleur au niveau de sa main (Heureusement qu'il est également loin d'être un connaisseur en combat, sinon je ne m'en serais pas aussi bien tiré..). Profitant de l'avantage qui lui conférait sa parade, en un autre pas le fanatique se retrouva à quelques centimètres du mendiant qui n'eut pas le temps de faire le moindre geste de défense, il planta alors sans ménagement sa dague dans le flanc de son adversaire. Celui-ci étouffa une injure et chuta en arrière. Sevyriel le suivit dans sa chute, son avant bras gauche plaqué contre la pomme d'Adam de l'homme et assena un second coup de lame au même endroit. Puis un troisième lorsqu'ils touchèrent le sol. Deux autres suivirent et cessèrent quand les mouvements du malfrat cessèrent et que ses grognements moururent.

Haletant, Sevyriel regarda les yeux de l'homme qui commençaient à se voiler. Le fanatique tâta le pouls de l'homme au niveau de sa nuque ,quand il eût la certitude que son adversaire venait de rendre l'âme, il se redressa alors en tremblant. Le fanatique mit quelques secondes à reprendre ses esprits. Le combat l'avait éprouvé plus qu'il ne le pensait.. Il jaugea alors ses blessures, puis estimant que ces dernières n'aient rien de critique il ramassa son sac qui traînait non loin. Rapidement Sevyriel jeta un coup d'oeil à l'intérieur et constata avec soulagement qu'aucune des six fioles n'étaient brisées. Le jeune homme le chargea alors en grimaçant sur son épaule mais garda son arme en main. Après avoir lancé un coup d'oeil inquisiteur sur l'impasse il se dirigea d'un pas pressé vers la bâtisse où logeait Thymerias, il n'était qu'à quelques mètres.(Il fallait que ça arrive au pas de sa porte, alors que j'avais presque fini le trajet) pesta intérieurement Sevyriel. Alors qu'il s'apprêtait à frapper à la porte du sombre édifice, il entendit un cri résonner au bout de l'impasse. Une silhouette pauvrement vêtue se tenait là et fixait le cadavre de son défunt agresseur, puis tourna vivement la tête vers le fanatique. (Oh non... Voilà l'acolyte..).

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"Hey toi ! C'est toi qui a fait ça à mon frangin?"
(De mieux en mieux..). La nouveau venu ne sembla cependant pas attendre une réponse car il se dirigea d'un pas vif vers Sevyriel, peut être la connaissait il déjà après tout. Le fanatique souffla, sa main gauche le lançant horriblement et il avait mal partout, de plus ce nouvel adversaire semblait bien plus teigneux que le précédent, mais comment aurait-on pu lui en vouloir vu les circonstances..
Le jeune homme tambourina alors à la porte, espérant que son client, Tymérias intervienne rapidement ou l'abrite.. Certes ce n'était pas un comportement très "professionnel et commercial" mais c'était toujours mieux que de retrouver un cadavre au pied de sa porte et sa marchandise envolée, quoique la camelotte passait vraiment au second plan.. Hélas la porte ne bougea pas d'un pouce et aucun bruit ne filtrait derrière. Le furibond n'était plus qu'à quelques mètres et venait de dégainer une épée courte à l'aspect emoussé. Sevyriel pesta intérieurement et se tourna vers ce nouvel adversaire vers lequel il se dirigea. L'individu se mit alors à charger en beuglant comme un boeuf, le fanatique constatant avec dépit que ce dernier semblait un peu plus massif que son défunt frère. (C'est bien ma veine, Grubert je te jure que si j'y reste je te hanterais jusqu'à la fin de tes vieux jours). L'enragé fendit lourdement l'air verticalement, cherchant à fracasser le crâne du jeune homme. Ce dernier eût cependant le réflexe d'esquiver vers la gauche tout en se débarrassant de son sac qu'il lâcha un peu plus loin. Il se prépara à contre attaquer mais son agresseur qui n'était pas si lourdaud que ça, avait rapidement enchaîné une autre attaque et projetait le revers de son bras vers le torse du fanatique. Sevyriel eut le souffle coupé au moment du choc et sentit ses pieds quitter le sol. Des lueurs semblèrent danser devant ses prunelles après que son dos atterrisse douloureusement sur les pavés. Sonné, il secoua la tête pour reprendre ses esprits. Hélas pour lui, il vit horrifié le furibond qui se tenait devant lui, une expression peu engageante sur son visage.

Ce dernier brandit son bras armé et avant que Sevyriel puisse faire le moindre geste pour se défendre l'homme fût projeté contre le mur. Le fanatique cligna les yeux, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Il roula sur le sol afin de mettre une distance de sécurité et se releva un peu plus loin. Stupéfait il distingua alors un avant bras immatériel qui était agrippé au cou de son adversaire, plaquant en même temps ce dernier au mur. Le malheureux se débattait en vain, ses mains n'arrivant pas à écarter ce membre troublant. En détaillant plus attentivement ce qui semblait le composer le fanatique ne put s'empêcher de le comparer à la matière qu'il arrivait à projeter de ses poumons pour se défendre, comme il l'avait fait un peu plus tôt. Cependant l'avant bras semblait bien plus compact et obscur. L'homme suffoquait, mais plus surprenant encore, Sevyriel plissa les yeux quand il vit que le teint de ce dernier virer à vue d'oeil au gris terne. Il trouvait cela fascinant mais aussi effrayant. Au bout de quelques secondes qui lui semblaient des minutes le regard de l'individu se voilà, ses mouvements se faisant plus saccadés, épuisés. L'avant bras de dissipa alors et le corps chuta tel un pantin auquel on venait de trancher les liens. Une voix grave fit alors sursauter le fanatique "Voilà qui devrait le calmer définitivement ce gueulard....". Il tourna rapidement alors et ne remarqua qu'à ce moment là l'homme d'une quarantaine d'années qui se tenait derrière lui et qui portait le nom de Tymerias.

L'homme ne devait pas dépasser la quarantaine d'années. Bien qu'il avait bien moins de cheveux blanc que Grubert l'individu avait cependant les traits bien plus marqué. Vêtu d'une armure de cuir sombre, il devait atteindre les un mètre quatre-vingt. Sa stature était cependant aussi mince que celle de Sevyriel. Son nez en bec de corbeau et son arcade sourcilière assez prononcée donnaient à son visage un air bien fort peu sympathique. Ses yeux étaient aussi noirs que ses cheveux.

Le fanatique se redressa aussi vite que son corps douloureux lui permit. "Sir Tymerias, navré je s......". Comme s'il était agacé son interlocuteur le fit taire d'un geste de la main et baissa les yeux sur le sac que Sevyriel avait lâché plus tôt et qui reposait non loin. "C'est ce que j'ai demandé?". Le fanatique acquiesça. L'homme saisit alors le sac et l'invita à le suivre dans la bâtisse où il avait élu domicile.



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Sevyriel remonta le col de sa tunique car un vent frais traversait les sombres ruelles des bas quartiers de Tulorim. Il inspecta d'un rapide coup d'oeil l'impasse, les deux cadavres étaient toujours là. Il partit alors d'un pas rapide tous ses sens aux aguets.
Durant le trajet le fanatique ne cessait de tourner et retourner dans sa tête tout ce qu'il venait de se passer. Il prit maintenant conscience plus que jamais qu'il ne s'était contenté que de survivre jusqu'à maintenant. (Est ce là ce que tu comptes faire de ta vie? Maintenant que tu as eu un avant gout des portes qui s'ouvraient à toi si tu t'en donnes le mal?). Les images re-défilaient dans son crâne, le cadavre se hissant hors du bassin, la fiole contenant du fluide d'obscurité, les sensations qu'il avait ressenties. Tout cela se chamboulait dans son esprit à tel point qu'il dut se faire violence plusieurs fois pour reporter sa pleine attention sur les ruelles qu'il traversait. (Que vas-tu faire maintenant?.. Partir, quitter cette guilde, je ne pourrais m'améliorer concrètement si je reste ici, ou du moins avec eux. Mais pour aller où ensuite?). Tout ceci l'effrayait un peu.. Mais l'excitait aussi.

Il arriva plus rapidement qu'il ne pensait devant la bâtisse où il logeait avec Grubert et s'apprêta à entrer. La porte s'ouvrit alors au moment où le fanatique allait poser la main sur la poignée. Il recula rapidement d'un pas et une femme à l'aspect étrange en sorti. Cette dernière était couverte de longs châles de différentes couleurs. Des perles scintillantes ornaient son cou ainsi que ses cheveux bruns. L'inconnue au teint basanée lui lança un regard assez perçant, un regard accentué par un maquillage fait de manière assez exotique, lui adressa un bref signe de tête et s'engagea dans la ruelle. Quand elle passa à coté de lui le jeune homme renifla une odeur complexe mêlent divers arômes d'encens ou herbes, voir les deux. Le fanatique la suivit du regard, jamais il n'avait vu cette femme dans la boutique, il ne l'avait même jamais aperçue tout court. Sevyriel haussa les épaules et entra dans la bâtisse.


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Esmé se balade dans les rues comme un chat. Longeant les murs, l’oreille aux aguets, le pas léger, elle se faufile, sombre et droite dans la nuit qui la voile, prête en découdre. Car contrairement à ce que peut croire Ivan Lomet, elle n’est pas une inconsciente, elle sait ce que les rues recèlent de danger ; ce n’est pas pour autant une raison pour se terrer : une sorcière qui se terre est une sorcière à terre. En allant dans les rues, elle a marqué l’esprit de son interlocuteur : une marque faible, une marque discrète, mais qui ajoutée à d’autres formera un dessein bien distinct, dévoilera la fin des manœuvres d’Esmé. Car tout est là, dans ce que pensent les gens, la force de leur esprit est bien plus puissant que la magie ou la menace. Que disait ‘Man Grenotte déjà ? …

« Ma fille, y faudra qu’t’apprennes l’art d’la malédiction. »

« Je n’aime pas me servir de mes fluides obscurs… Et je ne crois pas que maudire soit à la portée du premier venu. De ce que j’ai pu en lire, c’est un art des plus complexes… »

« Mais non, mais non ! » Et ‘Man Grenotte partit dans un de ses petits rires qui signifiait toujours qu’il y avait eu incompréhension – ‘Man Grenotte avait plusieurs rires, il était nécessaire de les connaître pour bien la comprendre, car elle s’en servait plus souvent que des mots pour faire passer des idées. « T’écoutes don’ rien de c’que j’t’enseigne ? Laisse la magie aux mages, qu’y soient bons ou mauvais. La sorcière a pas b’soin d’magie, mais elle doit maudire, ça oui. »

« Je ne comprends pas… »

« Souviens toi d’une chose, une chose qui t’servira toute ta vie : l’esprit est plus fort qu’la magie ou qu’la force du corps, le ki. L’esprit les domine, mais l’esprit peut faire sans eux. Qu’importe qu’ta malédiction soit magique ou soit qu’des mots, l’important c’est c’que croit ç’ui qu’tu maudis. Faut qu’la malédiction elle y en mette plein les mirettes ! Faut qu’ce soit vague, mais faut qu’ça marque »

« Mais il faut bien qu’il se passe quelque chose, sinon ça n’aurait aucun sens… »

« Y s’passe toujours que’qu’chose ! C’est ça l’astuce ! » Derrière sa tasse de tisane, ‘Man Grenotte sourit tout en levant un doigt triomphant, prête à assener son savoir comme un coup de grâce contre l’ignorance de son élève. « Y s’passe toujours que’qu’chose. Un paysan y pourra égarer sa pierre à faux, pis y s’prendra l’pied dans l’tabouret en sortant, son cop lui piqu’ra les mollets, p’t’êt’ qu’y s’cognera l’pouce en plantant un piquet d’pâture. Ya plein de p’tites choses, comme ça, qui viennent tout les jours, des p’tits tracas. On fait avec, on s’plaint pas, on dit qu’c’est la faute à pas d’chance. Mais si le paysan y croit qu’il est maudit, ça change tout. Toutes ces p’tites choses, ça va en faire une grosse : y va les r’lier, y va en faire un paquet bien serré, y va dire qu’c’est la malédiction d’la sorcière. Faut qu’ça trotte dans son ciboulot. Des choses qu’auront une s’maine d’écart, y va les r’lier. C’pas grave qu’y ait pas l’sort sur lui, y faut juste qu’y croit qu’si. »

« Et ça fonctionne ? »

« Dame oui ! La malédiction m’a jamais trahie ! Mais faut qu’le gars en face, y comprenne à qui il a affaire. Ca marche que si y croit qu’t’as un pouvoir. Sinon y croira pas. C’est pour ça qu’le magicien il a b’soin d’sa magie. Si y vadrouille, y faut qu’partout y fasse des tours pour qu’on l’croit. Mais la sorcière a son territoire, elle a sa réputation, plus on la connaît, plus son pouvoir est grand. C’est pour ça qu’faut pas qu’on s’habille comme les gens. Qu’y faut qu’on porte not’ chapeau, nos robes noires : c’est pour les esprits des gens. Faut qu’y nous voient d’loin, qu’y sachent. » ‘Man Grenotte hocha lentement la tête, projetant ainsi des ombres inquiétantes sur les murs à mesure que son chapeau jouait avec la lumière vacillante de la lampe à huile. « Souviens-toi bien d’ça. L’argent c’est rien, l’pouvoir des puissants non plus. Ta marque dans les esprits des gens, ça c’est l’vrai pouvoir. Avec ça, tu pourras aller loin. Mais les sorcières ne vont pas loin, ça ce s’ra la prochaine leçon qu’y faudra qu’tu comprennes. »



(Je n’ai pas encore compris, la prochaine leçon. Mais je sais que c’est la plus importante. Je la médite, je l’emmène avec moi, partout, à chaque instant. Elle n’est pas un fardeau, elle n’est pas un tracas, elle est cette lumière qui éclaire une part de mon chemin. Une lumière parmi d’autres, mais qui jette des rayons étranges sur le chemin… Je n’ai pas encore compris, mais je crois que je m’approche de quelque chose… J’ai refusé la proposition d’Ivan pour une bonne raison, ça je le sais, mais je ne suis pas certaine de saisir complètement ce qu’implique cette bonne raison… Une sorcière ne cherche pas à aller loin…)

Perdue dans ses pensées, Esmé n’en est pas moins attentive à son environnement, et ses pas la portent là où elle le désire. Evitant soigneusement l’ivrogne étalé dans le caniveau, elle parvient à la boutique de Mazallin Manznar.

Alors sortie de l'auberge et circulant dans la rue, un tintamarre attire ton attention.
Derrière toi, adossée sur le mur d’une auberge jusqu’alors inconnue, une fillette aux cheveux bruns courts et aux yeux vairons, à peine âgée de huit ans, frappe son casque de fer contre le mur de l’établissement, en criant à tue-tête aux passants.



« Oyé, oyé nobles gens, aidez-nous à sauver les sinolgures, espèce menacée d’instinction ! Sauvez les sinolgures et une bourse pleine de yus vous sera remise en récompense. »

Retrouver la zone d'embarcations ne posait pas de soucis à Itsvara, les quelques jours passés ainsi que l'étude du plan de la ville lui avaient amplement suffit pour s'y retrouver. Tandis qu'elle observait les environs, tant par curiosité que par envie de revoir le jeune varrockien, elle fut intriguée par un vacarme qui parvenait à surpasser l'agitation habituelle de la ville.

(Tu espères qu'il soit l'auteur de ce raffut ?)
Vous lisez dans mes pensées, non ? Alors pourquoi poser la question ?)
(Il ne t'attirera que des ennuis...)
(Il est un sujet d'étude fascinant !)

Elle se fraya un passage parmi la foule jusqu'à devenir témoin d'une scène étrange mais non surprenante dans une ville telle que Tulorim : un enfant, ne dépassant pas la dizaine d'années, tambourinait le mur d'une taverne avec un casque en hurlant à tue-tête.

Les passants s'arrêtaient parfois quelques secondes et repartaient sans prêter une attention soutenue au spectacle et surtout au discours hurlé.

Itsvara s'accorda au moins deux écoutes avant de comprendre le sujet du remue-ménage. L'enfant requérait de l'aide pour sauver les sinolgures de l'extinction. Le choc provoqué par cette annonce fut intense pour la Sindel. Non seulement un humain, un enfant humaine même, connaissait les sinolgures, mais en plus elle annonçait leur possible extinction et souhaitait leur porter secours. L'être haut comme trois pommes continuait son tintamarre sans qu'une seule personne ne vienne lui parler, c'est à peine si la foule ne se plaignait pas du dérangement.

(Tu ne comptes pas lui parler, à elle aussi ?)
(Bien sûr que si ! Réalisez-vous la teneur de son propos ?)
(Elle délire. Elle te volera sitôt tu lui feras confiance. Les enfants, ici, traînent dans les rues à la recherche d'idiots à berner.)
(Si je lui parle, je saurai démêler le vrai du faux.)
(Tu es bien prétentieuse.)

Enfin, l'elfe s'approcha, ignorant les mouvements de foule, et s'agenouilla devant le petit être.

"Qui t'a parlé des sinolgures ? En as-tu déjà vu ? Comment t'appelles-tu petit ?"

(Tu perds ton temps...en plus, c'est une femelle, pas un mâle comme l'autre...)

Contente que quelqu'un veuille bien écouter ce qu'elle a à dire, la petite répond à Itsvara sans hésitation et avec plein d'enthousiasme.

"Des slonilgures, oh non, moi j'en ai jamais vu. C'est la grande dame qui nous a tout expliqué de ce bel animal et qui nous a donné notre mission. Je m'appelle Martine, madame, et si vous franchissez la porte derrière moi, vous y trouverez Fenouil, c'est lui que la belle dame a désigné comme guide "

L'enfant s'arrêta d'hurler et c'est avec enthousiasme et quelques fautes qu'elle informa Itsvara qu'elle était mandatée par une belle dame.

(C'est un traquenard ! Les bandits sont organisés en bandes, comme ceux des égouts.)
(Vous étiez déjà là ?!)

La Faera garda le silence, ce qui ne manqua pas d'agacer l'elfe. Celle-ci reporta donc son attention sur la jeune fille qu'elle dévisagea avec une insistance non dissimulée.
Deux fois plus petite que la Sindel, les cheveux foncés et courts, les yeux vairons et un sourire qui inspirait la confiance ; à Itsvara du moins. Martine, tel était le prénom qu'elle indiqua à l'elfe, avait désigné le bâtiment sur lequel elle tapait et prétendait qu'un guide, lui aussi nommé par la belle dame à l'origine de cette annonce, pourrait répondre à ses questions.
Il est vrai qu'à Tulorim, il n'est pas conseillé de faire confiance aveuglément à une enfant qui vous incite à rentrer dans un bâtiment... surtout qu'Itsvara était sûre et certaine que l'édifice, ressemblant à une taverne, n'était pas sur ses plans et recensements de lieux de vie et de restauration.
Mais la Sindel avait la confiance facile doublée d'une curiosité insatiable. Aussi, elle sortit son carnet et prit le temps de décrire brièvement mais méthodiquement la façade du soubassement à la toiture.
Enfin, elle se pencha vers l'enfant et articula bien : "Si-nol-gure. c'est ainsi que cela se dit. Ce sont des êtres merveilleux que nous, Sindeldi, avons plus ou moins apprivoisés. Sur le calendrier des travaux des champs, dans la demeure de père, nous avions une représentation de chacun d'entre eux pour chaque mois."

(Elle s'en moque. Et moi aussi. J'te conseille juste de ne pas la suivre. Et, j'te préviens... Si tu décides d'y aller, je ne serai pas à tes côtés.)
(Cessez de m'interrompre ainsi ! J'irai voir son guide, parce qu'il est anormal qu'une humaine aussi jeune puisse parler des sinolgures.)

Elle s'avança vers la porte et, avant de la pousser, se retourna vers l'enfant pour lui demander, par simple politesse : "Puis-je entrer ?"

Martine ouvrit les yeux tout grand lorsque tu lui expliquas ce qu'était en fait les silnogures. Elle buvait littéralement des paroles.

Toute heureuse que tu acceptes la cause qui lui tenait à coeur, elle s'empressa de répondre:

"Oh oui, madame, allez-y ! "

En poussant la porte, tu peux lire sur un écriteau :



Lorsque tu franchis le seuil de la porte tu aboutis ICI


(((La préquête est terminée pour toi, ton prochain rp devra être dans la quête, au lien indiqué ci-dessus !)))

Alors que tu circules dans la rue, un tintamarre attire ton attention.
Derrière toi, adossée sur le mur d’une auberge jusqu’alors inconnue, une fillette aux cheveux bruns courts et aux yeux vairons, à peine âgée de huit ans, frappe son casque de fer contre le mur de l’établissement, en criant à tue-tête aux passants.



« Oyé, oyé nobles gens, aidez-nous à sauver les sinolgures, espèce menacée d’instinction ! Sauvez les sinolgures et une bourse pleine de yus vous sera remise en récompense. »

Hawke marchait tranquillement dans les rues de Tulorim lorsque des bruits attirèrent son attention. Se retournant, il assista a une étrange scène. Une petite fille aux allures louches taper avec un casque en fer contre le mur le plus proche d'elle.

Elle annonçait qu'il fallait l'aider à sauver les silnogures et que la récompense était une bourse pleine de Yus.

"Intéressant. Très intéressant même." murmura Hawke pour lui-même en s'approchant de la fillette aux yeux vairons.

(Ainsi les silnogures seraient en voie d’extinction ? Et pourquoi une gamine est-elle au courante de ces choses là ? C'est louche.) pensa le Sindel en franchissant les quelques mètres qui le séparait de la source de tout ce bruit.

"Bien le bonjour. Je suis Hawke. Comment est-tu au courante de ces choses là petite ?" demanda calmement l'elfe-gris, accompagnant ses dires d'un léger sourire pour ne pas effrayer l'enfant.

Toujours aussi passionnée par la mission qui lui avait été confiée, la petite s'empressa de répondre à l'elfe gris.

"Bnjour Hawke, moi c'est Martine !" Répondit-elle joyeusement.

"C'est la grande dame qui nous a tout raconté. Et puis il y a quelques minutes, une autre jolie dame à la peau grise comme vous a accepté de participer au sauvetage des belles bêtes. Elle connaissait elle aussi les slinogures ! "

La petite s'arrêta pour reprendre son souffle. Son enthousiasme pour la noble cause avait augmenté son débit de paroles.