L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 29 Juil 2013 12:21 
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<< L'arène

J'ai laissé derrière moi l'arène, suivant avec curiosité un petit groupe bien habillé. Le joli minois que j'ai déjà repéré dans le public se révèle faire partie de la bande dont l'accoutrement attire parfois quelques regards envieux. La finesse de leur habit laisse présager une bourse bien remplie, mais leur supériorité numérique dans la ruelle peu encombrée m'oblige à patienter. Rendue invisible par un recoin sombre, j'épie chacun de leurs gestes, guettant le moment propice à un rapide larcin.

Les dieux semblent me sourire, car l'un d'eux s'éloigne, augmentant mes chances de réussite. Pourtant la présence du guerrier m'enjoint à attendre encore un peu et à mieux observer pour agir efficacement. Ils semblent avoir beaucoup de choses à se dire, vont-ils discuter ainsi toute l'après-midi au beau milieu d'une rue de Tulorim ?

>> Université de Magie

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Tylia / Tulorienne d'adoption / Voleuse (Niv.1)

Comment puis-je être perdue, si je n'ai nulle part où aller ?


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 30 Juil 2013 11:59 
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Maxime fut surpris en apprenant le but de votre voyage à Tulorim, l'investir de la direction de la faculté de magie de la ville. Voilà une décision bien étrange de la part de Nathanael. Il vit la détermination du devoir bien accompli dans les paroles d'Elylia. Amalia ne savait trop où se mettre et son trouble était compréhensible.

- "Ne t'inquiètes pas Amalia, les affaires de la guilde sont normalement plus ou moins secrètes. Le fait de voir de nouveaux visages prouvent qu'elle s'étend et révèle ses secrets. Allons vers la faculté, je connais la route."

Maxime se mit rapidement en route vers la faculté qui se trouvait non loin de là.


(((HRP : la suite ici)))

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 9 Sep 2013 23:34 
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Autours de toi la foule discute, emettant des hypothèses sans fondements, critiquant la garde qui ne fait pas son travaille et affirmant qu'il le méritait. Quelques cris, mais rien qui ne semble montrer un quelconque frayeur. Un fait inhabituel, tout au plus.

Très rapidement les gardes sont sur places et oblige la foule à s'éloigner, toi y compris. Mais si tu restes, tu pourras remarquer deux jeunes hommes, à peine en âge de se marier, s'approcher d'un membre des forces armées.

"Nous avons vu quelqu'un s'enfuir, quelqu'un avec une cape à capuche rouge. Il n'y avait personne alors, et juste après un cri nous a attiré. Il est partit par là."

Alors que son ami acquiesce, le jeune homme qui a pris la parole pointe son doigt vers le nord. Aussitôt, le garde le remercie, chuchote des ordres à l'oreille d'un de ses compagnons et s'enfonce dans la foule, en direction du possible meurtrier.

-------------------------

A partir d'ici tu es en semi dirigé pour quelques posts (la première correction arrivera juste après histoire de se mettre dans le bain). Quelques règles sont cependant à suivre :

- Tu peux jouer des gardes, dont le chef qui vient de partir, mais ils n'accepteront aucunement de t'aider. Les civils n'ont rien à faire dans les affaires de la garde.
- Le semi-dirigé s'arrêtera quand tu auras retrouvé le fuyard. Il sera alors encerclé entre un mur et deux gardes.
- Le fuyard est vêtu d'une grande cape rouge à capuche longue, le reste est à ton loisir :)
- Règle la plus importante : éclate toi !

PS : la notation pour la récompense sera différente que celle habituellement utilisée, du moins pour le bonus longueur.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 12 Sep 2013 21:43 
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Un brouhaha commence à monter et des petits cris sont poussés ici et là. Alors que je suis toujours paralysé par ce spectacle, les gens présents ici commencent à émettre plusieurs hypothèses toutes plus saugrenues les unes que les autres. Certains pensent que mon ami a été victime d’un combat de rue, d’autres qu’Yrmus se serait suicidé. N’importe quoi ! Comment aurait-il fait pour se planter cinq coups d’épée ?? Même si je dois reconnaître que mon compagnon d’infortune avait toutes les raisons du monde de se suicider… Certains se plaignent de la garde qui visiblement n’est pas très efficaces et d’autres enfin restent insensibles et assurent que mon ami le méritait.

Une furieuse envie de me battre pour défendre l’honneur du défunt s’empare de moi ! Ils ne le connaissaient pas, ne savent pas par quoi il est passé et les dangers qu’il a dû affronter tout au long de sa vie !! Les gardes finissent par arriver et se chargent de disperser les voyeurs qui se délectent de ce spectacle. Ces gens sont véritablement pitoyables ! La nostalgie de ma contrée me prend… Si seulement je pouvais être à Kers avec ma moitié… Ils me font signe de m’éloigner mais je ne veux pas partir. Les cris se sont estompés, mais un ou deux persistent encore. Alors que je m’apprête à protester, deux jeunes gens s’approchent de l’un des gardes visiblement pas très rassurés.

Je comprends rapidement qu’un individu a pris la fuite. Je me rapproche des deux jeunes gens pour savoir vraiment de quoi il retourne. Le fuyard porte une cape à capuche rouge et c’est un cri qui a attiré l’attention des deux informateurs alors qu’il n’y avait encore personne. Ils indiquent alors la direction qu’a prit ce mystérieux inconnu qui pourrait être l’assassin de mon ami. La colère monte doucement, mais sûrement en moi. Le garde les remercie, donne des ordres et la milice de Tulorim fend la foule en direction du Nord. Discrètement, je m’éloigne des gens présents et part à la suite de la garde. Je prends ma première à gauche et grâce à mon agilité acquise pendant mon apprentissage, je décide de monter sur les toits pour pouvoir suivre ce qui se passe sans être vu.



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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 13 Sep 2013 20:04 
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Après quelques acrobaties, je parviens à atteindre les toits de la cité. Le spectacle qui s’offre à ma vue est un meilleur tableau que celui des ruelles. Même si la puanteur de la ville peut toujours se sentir, une bonne brise fraîche me caresse le visage et cela me fait du bien. Pour la première fois depuis mon arrivé à Tulorim j’ai l’impression que je peux respirer librement un air moins pollué que celui qui infeste les ruelles. Mais bon il ne faut pas que je traîne si je ne veux pas perdre de vue les gardes qui poursuivent le suspect.

Je me penche sur le bord du toit de la maison où je me trouve à la recherche du groupe de miliciens partis à la poursuite du fuyard. Je les repère assez vite et commence alors une course sur les toitures de la cité. Ma souplesse me permet de sauter avec falicité et sans prendre trop de risques les espaces entre les différentes maisons. Je suis le groupe qui progresse en ligne droite depuis le début quand soudain il bifurque sur la droite et je les voix désespérément s’éloigner de moi. Après une hésitation, je prends mon élan pour franchir l’espace plus conséquent qui se trouve entre ma position et le toit que je dois atteindre.

Malheureusement, je me suis surestimé et je me rattrape avec difficulté au bord du toit. Pas de balcon ou de bord de fenêtre en dessous pour me permettre de me redresser et de continuer mon parcours. La panique s’invite en moi. Je ne vais quand même mourir ici et de cette façon ? Je ne peux pas me le permettre. Mon aimé compte sur moi, elle sait que je ferais tout ce qui en mon pouvoir pour la retrouver et l’arracher au sort que l’on veut lui imposer. Je regarde autour de moi et j’aperçois le rebord d’une fenêtre grande ouverte à deux ou trois lancés de bras de là. Seul problème, ce détour va me faire reculer, mais je n’ai pas le choix.

Je m’élance alors et au bout d’un effort, beaucoup plus conséquent que je ne l’aurais cru, Je parviens à poser ma main droite sur le rebord prodigue. Je me hisse et le propriétaire de la demeure, après avoir émit un hoquet de stupeur, se met à me crier dessus et à hurler en appelant au secours. Je n’ai vraiment pas de chance… Alors que je me redresse je vois l’homme se précipiter vers moi avec ce qui ressemble à un balais. Rapidement, je saute pour atteindre le toit, mais je me prends de violents coups au niveau des jambes. Je finis par m’arracher, haletant, de l’attaque de cet homme et regagne le calme des toitures. Je ne prends pas le temps de me reposer et me précipite vers l’endroit où j’ai aperçu en dernier les gardes. Evidemment, ils ne sont plus là, mais un nuage de poussière attire mon attention. Je décide de suivre mon instinct et reprends ma course vers ce point.



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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 14 Sep 2013 13:56 
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Je poursuis haletant ma poursuite depuis les toits. Je suis essoufflé, mais je ne peux pas me permettre de me reposer, il ne me faut pas perdre de vue ce nuage de poussière qui commence à se dissiper. Pris d’un élan de courage mêlé à du désespoir, je m’élance de plus belle, poussant mon corps au maximum de ses capacités. Mon cœur tambourine dans ma poitrine et se répercute au niveau de mes tempes. Tout à coup, un son parvient à mes oreilles alors que je me rapproche du point où je suppose que se trouvent les miliciens.

- « Hé !! Halte-là ! Je vous ordonne de vous arrêter ! »

Pas besoin de voir pour que je comprenne qu’il s’agit du même chef qui a donné ses instructions tout à l’heure. Je reconnais sa voix gutturale. Je continue donc dans la même direction. Je me force de plus en plus et soudain, je me prends les pieds dans une tuile mal placée et je m‘effondre, face contre le toit. Je lutte contre l’évanouissement qui me guète, mais cela est inutile. Je sombre rapidement dans l’inconscience et je suis assailli par un souvenir de mon enfance…

…Je me trouve dans le salon de mes cinq ans. Ma mère se trouve dans la pièce et joue un air mélodieux au piano. Ses doigts glissent avec fluidité sur le clavier et je reste ici, silencieux, à profiter ce doux air de musique. Elle est enchanteresse, entourée d’une lumière délicate qui lui donne l’air d’un ange. Soudain, elle s’arrête, car elle vient de remarquer ma présence. Elle se tourne vers moi et me sourit avec tendresse, la tendresse d’une mère qui sourit à son enfant, émerveillé face à quelque chose de nouveau.

- « Que fais-tu là fripon ?, me dit-elle en rigolant. Voudrais-tu essayer ?

Timidement, mais heureux de cette proposition, je m’avance vers elle. Elle m’aide à monter sur le siège qui se trouve devant et finalement, me prends sur ses genoux. Elle me sourit et prend mes mains dans les siennes. Au bout de quelques minutes et grâce à son aide, mes petites menottes se meuvent avec autant de grâce que les siennes sur les touches. La mélodie joyeuse emplie de nouveau, la pièce et le bonheur remplit mon cœur. Nous restons ainsi de longues minutes à profiter chacun de ce moment bénit…


La puanteur de la cité se manifeste à mon souvenir. Je reviens doucement du monde onirique pour constater que je suis toujours sur les toits de Tulorim avec une vilaine douleur à la tête. En passant ma main sur mon visage, je pousse un petit cri de douleur lorsque je constate que mon arcade sourcilière gauche est coupée. C’est bien ma veine ! Alors que je prends la position assise, ma tête se met à tourner avec violence. Je me rallonge de force en essayant du mieux que je peux de calmer les battements de mon cœur. Les images me reviennent en mémoire. Cela fait des lustres que je n’ai plus rêvé de ma mère. Après une bonne minute, je me relève difficilement et je reprends mon chemin en espérant les retrouver vite.



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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 15 Sep 2013 18:03 
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Ma tête me fait un mal de chien et mes hauts le cœur sont de plus en plus fréquent. Si cela continue, je ne vais pas tarder à vomir. Mais je ne me refuse à abandonner ! Je repense à ma mère. Cela fait en effet très longtemps qu’elle n’était pas apparu dans mes songes. C’était une femme douce, enjouée, aimant les plaisirs simples de la vie et elle était profondément attachée à son mari, mon père. Tous les deux étaient les êtres les plus formidables à mes yeux. Jamais personne, en dehors de ma femme, n’a réussit à les égaler. Avoir rêvé d’elle veut-il signifier quelque chose ?

Mon mes maux de tête ne cessent d’empirer et lorsque j’arrive au bord d’un croisement, mon estomac ne résiste pas et je rends au pigeon de Tulorim mon petit-déjeuner. J’inspire profondément une goulée d’air avant qu’un autre spasme me soulève le cœur. Deuxième service pour les oiseaux ! Je m’assois une minute le temps que mon corps arrête ses caprices et qu’il se calme. Je me sens finalement près à reprendre le chemin. Seulement, de quel côté partir ? Je tourne sur moi-même dans l’espoir, même infime d’entrevoir un indice, mais je ne vois rien. Soudain, une voix parvient à mes oreilles.

- « Eh ! Vous là !!! Voleur !! Rendez-moi mon poignard !! Garde !!! Rattrapez-le bordel !!! »

- « Du calme monsieur ! On est sur le coup !! Pour la énième fois monsieur arrêtez-vous c’est un ordre !!! »

Soudain, l’espoir renaît en moi lorsque je reconnais la voix du chef de la milice ! Je me rue en direction de ce son bénit et avec bonheur, je constate qu’il n’y a pas de gouffre à franchir. C’est toujours cela de prit ! Galvanisé par cette chance inouïe, ma tête s’allège curieusement. Je cours de plus en plus vite et lorsque j’arrive au bord du toit, je peux voir l’homme en cape rouge, acculé contre un mur et entouré par la garde. Il tient à la main le poignard qu’il vient de dérober et il menace ceux qui le bloquent. Je ne vois guère d’autre alternative. Je sors une flèche et je l’encoche. Me mettant à genoux, je monopolise toute ma concentration sur l’arme volée par le potentiel assassin et je tire. Ma flèche atteint sa cible et l’homme lâche avec peur l’arme sur sol et se plaque un peu plus contre le mur.

Tout le monde a l’air surprit. Pendant qu’un milicien garde un œil sur le fuyard, le second tente de me localiser. Mais cela est peine perdue, car je suis déjà en train de descendre la façade de la maison où ma course s’est achevée. Une fois de retour sur le plancher des vaches, je rejoins calmement le garde qui me menace en ayant prit soin de ranger mon arc. On ne sait jamais, comme on le dit, on n’est jamais trop prudent.

- « Vous !!! Qu’est-ce qui vous a pris ?!!

- « L’homme qui s’est fait tué était un ami à moi. Si cet homme, lui dis-je en désignant l’homme en cape rouge, est le coupable, alors je veux vous aider à l’arrêter, pour l’honneur de mon ami. »

Mon regard n’a pas quitté celui du milicien. Et maintenant, j’attends une réponse que se soit du garde ou de celui que chacun soupçonne de meurtre.



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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 15 Sep 2013 18:16 
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Le garde t'étudie du regard, pesant le pour et le contre, essayant de savoir ce que tu as derrière la tête. Son collègue tiens toujours le fuyards contre le mur, la pointe de sa lame assez près de la gorge de la cible pour lui enlever toute envie de mouvement brusque.

Finalement, celui qui a parlé s'approche de toi.

"Qui êtes-vous ? Je connais peu de personne capable d'une telle précision à l'arc. J'en connais, mais peu. Et quels étaient vos liens avec cet homme assassiné ?"

Si tu regardes le fuyard, tu peux le voir immobile, les mains au dessus de la tête. Il plongera son regard dans le tien et sourira. Il t'aura reconnu, et il semblera content."

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 16 Sep 2013 09:37 
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Le garde me jauge pendant plusieurs minutes. Ai-je l’air aussi étrange que cela ? Je n’apprécie guère cette façon de procéder, il n’est pas de coutume chez moi de regarder les gens avec autant d’insistance, mais dans cette cité mal famée, la prudence doit être de mise. Je ne montre donc rien de mon agacement au garde et le laisse poursuivre son inspection sur ma personne. Pour ma part, mon regard se pose sur le collègue de mon examinateur afin de vérifier que ce dernier tient toujours le fuyard à l’œil. Et là, l’incompréhension s’empare de moi.

Ce crétin est en train de me sourire. Mais pourquoi ? Que peut-il bien y avoir de drôle dans cette situation ? Là il faut que l’on m’explique ! Il est cerné de trois personnes capables de le tuer et on dirait qu’il s’en moque. Puis un détail attire mon attention. Il ne regarde que moi ! Et dans les yeux qui plus est ! Par Gaïa serait-il l’un des leurs ? Aurais-je arrêté l’un des membres de ce clan ? Ceux qui ont enlevé ma douce et tendre Siniel ? Je ne peux pas croire à une chance pareille mais mon instinct me dit que cet homme peut m’aider d’un manière ou d’une autre. Et puis, je sais me défendre ! C’est alors que le garde me tire de ma rêverie en me faisant passer un interrogatoire. Il me demande qui je suis car il est étonné de ma précision de tir et quels étaient mes lien avec Yrmus. La deuxième question me pose problème. Je ne peux pas parler de cela devant tout le monde…

- « Je me nomme Tomas Elven et je viens de la lointaine cité de Kers sur le continent du Naora. Mon maître était le meilleur des archers de notre ville et il m’a tout apprit. »

Je me tais un petit moment histoire de formuler une réponse plus ou moins crédible. Je ne peux pas leur parler des marques sur le corps de mon ami, des enlèvements et tout ce qui en découle. Je décide finalement de tenir tête au garde.

- « Mes liens avec la victime ne vous regarde pas. Vous devez juste savoir qu’il était un ami très cher et que je veux arrêter son assassin. Et puis quelles raisons avez-vous pour vous méfier de moi ? Si je suis aussi doué pour tirer que vous le dites et si je l’avais voulut, ne pensez-vous pas que vous seriez déjà mort ?"

Ma voix est calme et posée. Mon raisonnement est parfaitement logique et si ce milicien a un minimum de jugeote il se rendra compte sous peu lui aussi que je ne suis pas une menace pour sa vie et celle de son camarade.



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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 16 Sep 2013 11:33 
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Le garde hausse un sourcil et sourit.

"Faites attention, nous sommes gardes. Même si vous êtes capable de nous tuer d'une flèche, évitez de nous menacer."

Il regarde son coéquipier et le fuyard, puis se retourne vers toi.

"Bon, vous comprendrez que je ne peux pas officiellement joindre un civil au travail de la garde. Cependant je comprends les arguments de l'amitié."

Il se retourne et s'approche du prisonnier.

"Arrêtes de sourire toi, et explique toi."
"Il n'y a rien à expliquer. J'ai ce que je voulais, il viendra, il nous trouvera, et mettra fin aux horreurs."

Son regard ne te quittait pas.

"Hais moi, et traque moi, car mon sacrifice ne sera pas vain si tu prends la peine d'y participer."

Le garde se tourna vers toi.

"Qu'est-ce qu'il raconte ?"

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 16 Sep 2013 16:10 
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Je reste parfaitement calme et n’esquisse aucun geste suspect alors que j’attends une réponse de mon interlocuteur. Après que j’ai fini de parler, ce dernier hausse un sourcil avant de me sourire. Qu’ont-ils donc tous à me sourire aujourd’hui ? Serait-il de mèche avec le fauteur de troubles ? Je suis rassuré lorsqu’il me précise que ce n’est pas parce que je suis doué pour l’art du tir que je peux me permettre de les menacer. C’est à mon tour de sourire, mais intérieurement. Je ne laisse rien paraître aux yeux de qui que se soit.

Après un coup d’œil à son collègue il se retourne de nouveau vers moi et me dit qu’il ne peut pas me joindre officiellement à l’enquête car je suis un civile mais il ajoute néanmoins sa compassion en disant qu’il comprend mon désir de rendre la justice au nom de mon ami. Il se met alors à interroger le suspect sans me demander de partir. J’apprécie en silence cette attention. Au moins, il n’y a pas que de mauvaises personnes dans cette cité. Je suis sur ses talons lorsqu’il s’approche du prisonnier. Celui-ci a toujours les mains au-dessus de la tête et me fixe toujours. Son regard sur moi me pèse et je me sens presque salit par lui. Par Gaïa faites qu’il arrête !! Comme si le chef m’avait entendu, il le lui demande ainsi qu’une explication.

La réponse du détenu est des plus déconcertante ! Elle est simple : il n’a rien a expliqué. Comment ça ? Il poursuit en disant qu’il a eu ce qu’il voulait et il parle de quelqu’un qui va venir et nous trouver et enfin mettre fin aux horreurs. Ohla Ohla !! Stop !! Qui « il » ? Nous trouver ? Qui « nous » ? Et mettre fin à quelles horreurs ? Ce qui me trouble encore plus c’est qu’il dit tous ça sans me quitter des yeux. J’espère que le « nous » ne signifie pas « lui et moi ». Ce serait un cauchemar !! Soudain il s’adresse directement à moi. Il me dit que je peux le haïr, le traquer, cela lui est égal car il se sacrifie et cela sera utile surtout si j’y participe. Quoi ???!! Non ! Là c’est trop d’un coup ! Je ne connais pas cet homme et je devrais le tuer comme ça sans avoir aucunes explications ? Hors de question ! Je n’ai pas été élevé ainsi. Comme je m’y attends le garde fait volte-face vers moi en me demandant des comptes.

- « Capitaine, déjà je tiens à vous remercier de me permettre d’assister à cet entretien et sachez que je vous ai en aucun cas, et à aucun moment, menacé. »

Mon regard se fait noir et se porte sur le prisonnier.

- « Pour votre gouverne, sachez que je ne parle pas aux inconnus qui ne se sont pas présentés et que je ne tue pas sans avoir une raison valable de le faire. Je n’ai pas encore la preuve que vous ayez tué mon ami ! Vous feriez mieux de parler !! Qui va venir ? Qui va mettre fin aux horreurs ? Et quelles sont-elles, ces horreurs ? »

Je me rends compte que je suis en train de perdre mon sang froid. Je me calme puis me retourne de nouveau vers le chef.

- « Toutes mes excuses, mais je ne sais absolument pas de quoi parle cet homme. »

J’espère avoir conservé la confiance des miliciens.



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Dernière édition par Tomas Elven le Mar 17 Sep 2013 12:25, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 17 Sep 2013 08:37 
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"N'ayez crainte, il dit la vérité."

Le prisonnier baisse la tête un instant, fermant les yeux. Puis quelques secondes après, il relève la tête.

"Il y a pire que la mort, tu dois le comprendre doucement non ? Me tuer serait me libérer, non me sacrifier. Et celui qui viendra, celui qui mettra fin aux horreurs n'est autre que toi."

Il laissa un moment de silence s'installer, durant lequel les gardes essayaient de comprendre ce qu'il se passait.

"Et c'est moi qui ai tué ton ami."

A ces mots, le garde qui t'a parlé se retourna.

"Tu avoues ton méfait ?"
"Oui, et la disparition de ta femme est aussi de mon fait. Elle va bien, du moins rien ne lui avait été fait temps qu'elle était avec moi."
"Je vous emmène de suite au cachot, vous serez jugé là-bas."
"Désolé, mais il me reste quelque chose à faire. Croyez le bien, je paierez mes crimes à leur juste valeur, soyez-en assurés."

Le fuyard ferma les yeux, et avant que les gardes puissent faire un mouvement, se transforma en un volute de fumée et s'évapora après t'avoir tourné autours quelques instants.

Les gardes restèrent interdits plusieurs secondes.

"Vous, suivez moi, nous devons parler."

Il t tourna le dos et commença à s'éloigner vers la maison des gardes.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
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Pour mon plus grand étonnement le prisonnier prend la parole avant le capitaine et le plus surprenant est qu’il prend ma défense. Il abonde dans mon sens lorsque je dis qu’ils n’ont rien à craindre de moi. Mais notre cher inconnu va encore plus loin et me fait une révélation terrifiante. Il me dit que la mort sera pour lui une bénédiction car, comme je dois le savoir, il y a pire sort que celui de mourir. Et soudain une idée germe dans mon esprit. Et si cet homme était un esclave lui aussi ? Ma bouche s’entre-ouvre pour protester mais je n’en ai pas le temps. L’homme continue sa litanie en disant que se serait moi le sauveur qui mettrait fin à ce sort terrible réservé aux enfants enlevés et marqués au fer. Comment ça ? Comment peut-il être sûr qu’il s’agit de moi ?

Alors que le silence s’installe dans le petit groupe que nous formons, il finit par avouer ses fautes : le meurtre de mon ami Yrmus. Le chef lui demande s’il avoue et il répond par l’affirmative. Alors que je suis perdu dans mes pensées et je m’apprête à prendre congés, il confie être aussi à l’origine de l’enlèvement de ma tendre épouse. Ni une ni deux, toute mon attention est de nouveau portée sur cet immonde personnage. Il me dit qu’elle va bien, du moins il ne lui a rien fait, après c’est l’inconnu. Espèce de microbe ! Déchet de la race humaine !!! La colère me brûle de l’intérieur et me consume petit à petit. Bien que je ne puisse pas me permettre de me laisser aller devant les gardes, je meurs d’envie de ramasser le poignard et de l’égorger ! Alors que le chef veut l’emmener au cachot, le prisonnier dit qui lui reste une chose à faire et m’assure qu’il paiera un jour ou l’autre pour ses crimes. Il ferme les yeux et part en fumée. Cette dernière s’attarde autour de moi avant de disparaître complètement.

Je tourne sur moi-même hébété, perdu, furieux. Où est-il cet olibrius ? Par tout les dieux c’est de la sorcellerie ?!! J’ai une furieuse envie de hurler, mais je me rappelle soudain la présence des deux gardes qui semblent aussi égarés que moi. Celui qui m’a interrogé se tourne vers moi et me demande de le suivre car il souhaite me parler. Si tôt dit, il commence à se diriger vers un bâtiment. Je reste coulé sur place. Je n’ai pas le temps de parler !! Cet homme sait où se trouve ma femme je dois le retrouver !!

- « Avec tout mon respect Capitaine, je n’ai pas le temps pour la parlote autour d’un café ! Pourrions-nous parler ici ? Je veux partir le plus vite possible à la recherche de cet homme !! Il sait où se trouve ma femme qui a été enlevé et si je suis venu ici c’est uniquement pour la retrouver. Nous les Hafizs avons un sens de l’honneur assez particulier. Que voulez-vous savoir ? Je vous promets de vous répondre au mieux. »

Je n’ai pas fait un pas. J’ai parlé d’une voix clair, sans menace mais mon interlocuteur aura pu sentir ma détresse d’avoir vu le témoin principal de l’enlèvement de Siniel s’évaporer devant mes yeux.



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Dernière édition par Tomas Elven le Mer 18 Sep 2013 09:37, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 18 Sep 2013 09:12 
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Le garde indique à son compagnon de continuer, puis se retourne et se rapproche de toi.

"Ecoutez. Ce n'est pas un jeu. Et il est hors de question que vous fassiez votre vendetta seul. Nous avons plusieurs informations qui devraient vous intéressez."

Il marqua une courte pause puis sourit brièvement.

"Et puis je serais curieux de voir comment vous allez le retrouver, vu la manière dont il est partie."

Il vous jaugea puis se retourna, s'en allant rejoindre ses compagnons.

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 18 Sep 2013 09:34 
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Je ne saurai pas dire si le garde est furieux ou pas, mais à peine ai-je finit mon petit discours de pseudo rebelle, il fait signe à son compagnon de continuer son chemin. Son camarade s’exécute nous laissant tous les deux devant le mur où s’est enfuit mon témoin. En y repensant je continue de fulminer intérieurement. Le chef s’approche de moi et résolut de parler lentement. Me prendrait-il pour un idiot ? De tout évidence oui puisqu’il me dit que tout ceci n’est pas un jeu. Parce qu’il croit franchement que je m’amuse ? Non mais pour qui se prend-il ?! Je garde ma remarque en mémoire et le laisse poursuivre.

Il souligne qu’il est hors de question que je mène ma vengeance seul. Ah oui ? Et qui d’autre peut être concerné par l’enlèvement de MA femme ? Jusqu’à ce qu’on me prouve le contraire, cette histoire ne concerne que moi et moi seul !! Je refuse de risquer la vie de qui que se soit pour sauver la vie de Siniel. De plus se serait une atteinte à mon orgueil d’époux. Mais le milicien rajoute qu’ils sont en possession d’informations susceptibles de m’intéresser. Cette simple phrase pique effectivement ma curiosité tout comme j’ai visiblement piqué celle du garde car il se demande comment je vais faire pour retrouver le fugitif vu la façon peu commune avec laquelle il nous a faussé compagnie. Là dessus il marque un point mais je me tais. Puis après m’avoir une dernière fois étudié, il part rejoindre ses compagnons. Énervé de devoir me plier à leur parlote je le rejoins en vitesse.

- « J’espère que vos informations valent le coup ! Et je regrette de devoir vous dire cela, mais je dois mené ceci seul. Cela ne regarde personne d’autre et je ne veux pas risquer la vie de personnes innocentes. Ce n’est pas dans les coutumes de mon peuple. »

J’avance donc en silence à ses côtés.



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Dernière édition par Tomas Elven le Mer 18 Sep 2013 16:09, édité 1 fois.

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