<<iciMa tête me fait un mal de chien et mes hauts le cœur sont de plus en plus fréquent. Si cela continue, je ne vais pas tarder à vomir. Mais je ne me refuse à abandonner ! Je repense à ma mère. Cela fait en effet très longtemps qu’elle n’était pas apparu dans mes songes. C’était une femme douce, enjouée, aimant les plaisirs simples de la vie et elle était profondément attachée à son mari, mon père. Tous les deux étaient les êtres les plus formidables à mes yeux. Jamais personne, en dehors de ma femme, n’a réussit à les égaler. Avoir rêvé d’elle veut-il signifier quelque chose ?
Mon mes maux de tête ne cessent d’empirer et lorsque j’arrive au bord d’un croisement, mon estomac ne résiste pas et je rends au pigeon de Tulorim mon petit-déjeuner. J’inspire profondément une goulée d’air avant qu’un autre spasme me soulève le cœur. Deuxième service pour les oiseaux ! Je m’assois une minute le temps que mon corps arrête ses caprices et qu’il se calme. Je me sens finalement près à reprendre le chemin. Seulement, de quel côté partir ? Je tourne sur moi-même dans l’espoir, même infime d’entrevoir un indice, mais je ne vois rien. Soudain, une voix parvient à mes oreilles.
- « Eh ! Vous là !!! Voleur !! Rendez-moi mon poignard !! Garde !!! Rattrapez-le bordel !!! »
- « Du calme monsieur ! On est sur le coup !! Pour la énième fois monsieur arrêtez-vous c’est un ordre !!! »
Soudain, l’espoir renaît en moi lorsque je reconnais la voix du chef de la milice ! Je me rue en direction de ce son bénit et avec bonheur, je constate qu’il n’y a pas de gouffre à franchir. C’est toujours cela de prit ! Galvanisé par cette chance inouïe, ma tête s’allège curieusement. Je cours de plus en plus vite et lorsque j’arrive au bord du toit, je peux voir l’homme en cape rouge, acculé contre un mur et entouré par la garde. Il tient à la main le poignard qu’il vient de dérober et il menace ceux qui le bloquent. Je ne vois guère d’autre alternative. Je sors une flèche et je l’encoche. Me mettant à genoux, je monopolise toute ma concentration sur l’arme volée par le potentiel assassin et je tire. Ma flèche atteint sa cible et l’homme lâche avec peur l’arme sur sol et se plaque un peu plus contre le mur.
Tout le monde a l’air surprit. Pendant qu’un milicien garde un œil sur le fuyard, le second tente de me localiser. Mais cela est peine perdue, car je suis déjà en train de descendre la façade de la maison où ma course s’est achevée. Une fois de retour sur le plancher des vaches, je rejoins calmement le garde qui me menace en ayant prit soin de ranger mon arc. On ne sait jamais, comme on le dit, on n’est jamais trop prudent.
- « Vous !!! Qu’est-ce qui vous a pris ?!!
- « L’homme qui s’est fait tué était un ami à moi. Si cet homme, lui dis-je en désignant l’homme en cape rouge, est le coupable, alors je veux vous aider à l’arrêter, pour l’honneur de mon ami. »
Mon regard n’a pas quitté celui du milicien. Et maintenant, j’attends une réponse que se soit du garde ou de celui que chacun soupçonne de meurtre.