Le Complot
Chapitre 1: L’intrigue et l'enquête
Partie 4: Une Découverte dans les Souterrains
Le soir pointait son nez, Szordrin sentit une légère fatigue l’envahir alors qu’il suivait les esclavagistes. Ces derniers traversèrent les souterrains, toujours sur leur garde. Alors qu’ils étaient sur le point de pénétrer dans les quartiers plus riche de la cité souterraine, ils s’arrêtèrent au coin d’une étroite ruelle et en profitèrent pour retirer leur cape mauve chacun leur tour, Szordrin les observant de derrière un énorme baril. Ensuite, deux des Shaakts semblait discuter et s’échanger quelque chose, les deux autres montant la garde, les cachant des regards indiscrets. Puis les quatre compères reprirent leur route et entrèrent dans les quartiers plus huppés de la cité. Après une bonne demi-heure de marche, car ils avaient laissé leur chevaux à la taverne, le groupe se sépara soudainement. Instinctivement, Szordrin décida de suivre le troisième Shaakts, celui qui semblaient être à la taverne du Diablâtre, le plus sage du groupe. Il eu bien fait, car ce dernier semblait nerveux et ne cessait de se retourner tous les dix mètres, jusqu’à ce qu’il se présente devant une demeure portant sur le dessus de la porte, de manière discrète mais visible le sigle qu’il avait observé sur les cape plus tôt dans la journée.
(Hmm… je me demande bien qui peu bien résider ici)N’ayant pas d’autre marge de manœuvre pour l’instant, Szordrin s’installa dans un lieu totalement sombre du quartier résidentiel et attendre l’aube, gage d’une future activité en ces lieux.
Durant la nuit, Szordrin n’avait pas pu garder les yeux ouvert, il s’était réveillé le lendemain matin, courbaturé. Reprenant vite ses esprits, il chercha aux alentours une meilleure cachette, plus discrète et confortable que la veille afin de surveiller les activités aux portes de la mystérieuse demeure. Il trouva d’ailleurs une cachette plutôt confortable sur un petit toit légèrement en face de la maison, à l’abri des regards. La journée fut longue et ennuyeuse pour le guerrier, rien à se mettre sous la dent durant toute la journée, ce qui déplu au Shaakts, mais il le savait, c’était la mission qu’on lui avait confié, il devait garder l’estime que lui portait Shalzad.
Soudain, à une heure tardive le troisième jour de son ennuyeuse enquête, il vit ressortir l’esclavagiste. Malheureusement pour Szordrin, personne ne l’accompagnait. Alors qu’il soupira de découragement quelques minutes plus tard, une silhouette glissa de derrière la porte. Plissant les yeux Szordrin arriva à discerner les contours de l’individu en question. Il portait une longue toge couleur sang ainsi qu’un chapeau long noir. Hésitant, le mystérieux individu se décida à sortir et sembler glisser comme une ombre dans la ruelle. Szordrin ne le perdit pas des yeux un instant, sautant de toit en toit jusqu’à ce que l’ombre s’évapore à l’angle d’une autre rue, à l’endroit où se tenait une boutique d’antiquité pour ressortir une heure plus tard et retourner comme elle était venu dans la mystérieuse demeure.
Curieux alors que plus aucune activité ne semblait rompre le silence de la nuit, Szordrin descendit de son toi et inspecta les façades de la boutique. Tout semblait bien verrouillé à l’exception d’une porte situé dans l’arrière court désaffecté et barré par de lourdes caisses en bois. Szordrin par sa force déplaça les caisses et força la porte en bois. Discrètement il pénétra dans l’établissement, faisant attention de ne toucher à rien. Il y avait bien trois pièces, l’une d’elle retint son attention car une lumière rougeoyante s’échappait du dessous de la porte. Avec prudence il y jeta un coup d’œil et découvrit un atelier d’enchanteur, travaillant des objets avec d’étranges pierres. Ce constat établit, Szordrin semblait avoir récupérer assez d’indices pour aller faire son rapport à Shalzad. Il reparti comme il était venu, replaçant les caisses et remontant à la surface pour attendre l’heure du rendez-vous le lendemain soir avec Shalzad.