La taverne du Dragonnet d'Or

Une enseigne peinte avec art et précision, et entretenue avec soin, représentant un dragonnet pouvant tenir dans la paume de la main à l’air malicieux, incite le consommateur potentiel à venir soulager sa gorge et se soulager de quelques yus au comptoir.

La petite histoire de la taverne est que ce dragonnet d’or est supposé être l’esprit gardien de la taverne, et que quiconque le voit est assuré que cette vision lui portera bonheur. Pour attirer la bénédiction du dragonnet, il est également de coutume de laisser quelques yus dont il raffole sur le comptoir.

Bien évidemment, tout cela n’est qu’un joli conte, et il y a autant de dragonnet dans cette taverne que de cyclope à Shory : si les yus disparaissent peu de temps après qu’ils aient été déposés, c’est bien entendu le fait du tavernier, et non du prétendu dragonnet… mais bon, les gens aiment bien y croire, ça donne un certain cachet à l’endroit. Car cela n’empêche pas la taverne d’être un endroit fort accueillant à l’ambiance chaleureuse, où les bagarres sont très rares.

Le patron, un humain nommé Korst de bonne figure qui porte vaillamment sa quarantaine, sera toujours prêt à donner de la voix pour que les choses se passent avec joie et bonne humeur. Son neveu, Lucas, un jeune homme aux cheveux blonds, joue du luth à merveille, et les chansons qu’il joue le long de la journée, secondé de sa fiancée, Béjine, qui remplit le rôle de chanteuse de son côté, sont parfaites pour accompagner une bonne collation. Leur duo fera le ravissement de tout mélomane.

Bref, il fait bon vivre à la taverne du Dragonnet d’Or.[/i][/b]

Les Yus dépensés ici ne seront pas retirés de votre bourse, alors éclusez pintes et godets sans retenue!

Jahen était assis à une table proche du comptoir son verre devant lui, de la où il était , il pouvait voire , le tavernier , son neveu , la fiancée de ce dernier ainsi qu'une bonne partit de la Taverne. Pour un homme habitant dans des villes ou villages depuis sa naissance , la taverne aurait put paraitre jolie avec ces chaises et table en bois bien nettoyer , avec comptoir bien entretenus et l'enseigne pendouillant à l'entrée. Pour Jahen il en était tout autrement, il savait que quasiment tout ce qui était ici avaient été faits à partir d'arbres découper , et cela le rendait malade.
(Comment ont-ils pus ses enfants de chiens , comment ont-ils pus ?!)
Il rageait intérieurement, sas seul envie étant de détruire cet endroit et de tuer toutes personnes si trouvant, mais, il avait vus quelques jours plutôt un homme se faire envoyer en prison par des gardes sous prétexte qu'il avait voler une pomme, il n'osait même pas imaginer ce qui lui arriverait s'il détruisait une taverne e tuant toute sa clientèle et le tavernier avec! Jahen était peut être un défenseur de la forêt mais il n'était pas complètement fous ! Aussi , il continua de boire son verre en se disant qu'il finirait bien par trouver un moyen pour faire payer aux homes ce qu'ils avaient faits à la forêt .

Jahen continuait à fulminé. Assis à sa table , il regardait les personnages alentours, principalement des hommes attablé en groupes d'amis. L'un de riait à gorge déployé, tapant son poing sur la table. Cela en été trop,non content d'utiliser du bois pour en faire une table il tapai sur le bois déjà meurtri! Jahen se leva , attrapa son bâton, et il se dirigea vers l'homme.
"Qu'est ce que ce bois vous a faits ?"
Le regard vitreux de l'homme laissait deviner que ce qu'il avait bus jusqu'à la n'était pas de l'eau. Il se tourna vers Jahen et lui dis :
"Geu ?De quoi tu me parle la?"
"Je vous demande ce que ce bois vous a faits ?!"
Jahen n'attendit pas la réponse , il attrapa l'homme parle col et le souleva. Un silence de mort se fit dans la taverne, Jahen ne le remarque pas.
"Aimeriez-vous que je vous fasse subir ce que vous avez fais subir aux arbres ?!"
Jahen lança l'homme contre le mur de la taverne, il se rapprocha de lui bâton en main prêt à frapper, lorsque le tavernier et 2/3 autres gaillards l'attrapèrent et le flanquèrent dehors.

Le voyage avait été long. Au petit matin du premier jour, Moërwyn avait trouvé un marchand qui partait pour Eniod afin de ravitailler son commerce. Sa carriole, tirée par deux juments vieillissantes menaçait à tout moment de perdre ses deux roues. Finalement le voyage fut fatiguant mais ils n’avaient rencontré aucun problème. Le vieil hobbit nommé Feran, avait entretenu une conversation dont seul ces vieux personnages en ont le secret. En effet, Wyn entendit plus d’histoire que ce qu’un homme peut vivre en sa courte vie. Il se doutait que tout ce que Feran racontait n’était probablement pas vrai, mais cela l’avait bien aidé à passer le temps et tout c’était finalement bien passé. Enfin, si on excluait ses crises de douleur bien sûr, l’une d’elle l’avait même fait tomber du chariot après qu’il se soit recroquevillé sur lui-même. Ce qui avait flanqué une bonne frayeur à Feran qui n’avait jamais vu ça.

Finalement, Wyn était arrivé aux alentours de 19h à Eniod trois jours plus tard, la nuit était déjà tombée. Il n’avait guère envie de trainer dans ces petites ruelles, il s’était donc empressé de trouver une taverne. Après tout, quel meilleur endroit qu’une taverne lorsqu’on est à la recherche de quelqu’un. C’est de cette manière qu’il avait atterrie dans la taverne du dragonnet d’or. Ce lieu avait l’air plutôt agréable, Wyn se sentait petit parmi tous ces gens. Seul un couple de hobbit lui rappelait qu’il n’était pas un enfant. Il s’assit autour d’une des quelques tables destinées aux races de petite taille. Au bout de quelques minutes, le tavernier apparu pour prendre sa commande.

« Bonjour M’sieur, qu’est ce que je peux faire pour vous ? » dit-il d’une voix chaleureuse. « Je peux vous proposer du ragout d’agneau, du… »

« Un ragout d’agneau, ça m’ira très bien merci » Coupa Wyn, « Et mettez moi une rousse en plus s’il vous plait »

Le tavernier le gratifia d’un sourire et retourna derrière son comptoir. Il sortit Wyn de ses pensées quelques minutes plus tard en posant une pinte de rousse sur la table. Wyn le remercia et bu une grande goulée. Il retomba ensuite dans ses pensées, où allait il bien pouvoir trouver Lomig. Il comptait demander au tavernier s’il en avait entendu parler, mais Wyn était timide avec les autres races, il avait peur de ce qu’ils pensaient des Kenders et de leur cleptomanie.

Wyn était maintenant repu, le ragout avait été délicieux et la bière épaisse à souhait. Il en avait d’ailleurs bu deux de plus. Maintenant il était assis au comptoir avec sa quatrième bière déjà à moitié vide s’étant dit que, peut être, un état d’ébriété avancé l’aurait aidé à vaincre sa timidité. De plus, lorsque Wyn était saoul, il ne sentait plus aucune crise de douleur à son épaule. Ce qui expliquait pourquoi il avait passé beaucoup de temps à trainer dans la taverne de Khonfas ces derniers temps. C’est au moment de payer qu’il se décida à parler au tavernier. Wyn sortit les six Yus qu’on lui demandait et se lança.

« Je suis à la recherche d’un guérisseur du nom de Lomig, en avez-vous déjà entendu parler ? »

La voix de Wyn était à peine audible dans le brouhaha habitant la pièce. On approchait de la fermeture et l’alcool avait tendance à faire hausser les tons. Une tablé jouait aux cartes en criant à chaque petit retournement de situation, une autre s’était mise à chanter et une dernière avait accueillit trois gueules saoules en manque de sommeille qui n’avaient même pas finis leurs chopes de bière...

Jet de Dès Moërwyn

Jet de dès : 13 échec

Le tenancier te regarde quelques instants perdu dans ses réflexions avant de déclarer que non, il ne connait personne de ce nom. Cependant, il t'invite à te renseigner auprès de la milice, que tu pourras trouver dans les rues, au marché et de toute évidence, à la milice.

Le tavernier n’était au courant de rien, mais Wyn savait très bien qu’il ne trouverait pas Lomig dés le premier jour. Il en profita pour demander au tavernier s’il louait des chambres, il n’y en avait plus de disponible mais il lui indiqua une auberge à deux rues d’ici. Wyn ne put s’empêcher de demander une dernière bière, histoire de passer une bonne nuit. Une nuit sans être réveillé par cette douleur insupportable lui transperçant l’épaule.

Il décida d’aller la boire avec deux hobbits et un lutin, tous les trois assis sur une petite table au fond de la pièce. Il fut accueillit chaleureusement, l’alcool amenant à la convivialité. Il en profita pour leurs demander s’ils connaissaient Lomig. Sans succès. Cependant il passa un bon moment, plus particulièrement avec le lutin qui ne manquait pas d’humour. De plus, au fil des conversations, ils se rendirent compte qu’ils allaient tous dormir dans la même auberge.

Après avoir finis leurs bières et avoir balancé quatre Yus sur le comptoir, ils sortirent tous les quatre de la taverne. Les deux hobbits rentrèrent jusqu’à l’auberge. Wyn et le lutin, Linius, s’assirent sur un banc devant la taverne. Wyn alluma sa pipe, une vieille pipe en bruyère que son oncle lui avait léguée. Wyn la partagea avec Linius qui prenait de grosses bouffés de fumer, il était très doué pour jouer avec la fumé, il réussi même à représenter le visage d’une lutine, surement sa compagne ou son fantasme.

Une fois la dernière bouffée de fumé inhalé, ils partirent en quête d’un bon lit. Sur le trajet, ils chantèrent tous les deux un vieux chant de marin que tout bon Yuimenien se devait de connaitre. Ce qui leur valu deux ou trois réprimande de la part d’Eniodiens pas très content de voir la tranquillité de leur paisible ville mise à mal par ces deux petites créatures…

La milice d’Eniod ->

Le magasin d'armes

Wyn poussa la porte de la taverne. La nuit était déjà tombée depuis une demi-heure et la pièce commençait à se remplir. L’ambiance était encore calme, personne n’était saoul. Enfin, apparemment. Après avoir avancé de quelque pas, Wyn remarqua Linius assis au fond de la salle. Il avait quatre bières vides devant lui et une à moitié entamée. En voyant Wyn, Linius rigola et lui fit signe de venir. Wyn s’assit en face du lutin, ne sachant pas trop comment réagir face aux quatre cadavres vides qui jonchaient la table.

« Bah alors qu’est ce que tu faisais Wynnie !? » Lança Linius tout en rigolant.

« Premièrement, ne m’appelle plus jamais Winnie. Deuxièmement, est ce que t’as trouvé quelque chose ? » Répondit Wyn avec un air bien moins joyeux que son interlocuteur.

« Bah oui ! Je n’ai mis qu’une seule heure à trouver ! Je t’attends ici depuis le milieu de l’après midi ! Et toi t’as trouvé quelque chose ? » Rétorqua Linius toujours aussi amusé.

Pendant ces derniers mots, Wyn sentit la douleur monter à son épaule et il n’entendit pas la fin des propos de Linius. La crise arrivait d’un coup, elle lui saisit l’épaule, comme si une lame si était planté et que son porteur s’amusait à la tourner dans la plaie. Il se recroquevilla sur sa chaise et serra les dents. Il essayait de ne pas faire de bruit, ça allait passer comme d’habitude. Les crises étaient de plus en plus longues. Au lieu l’empoigner vingt secondes comme les premières semaines, chacune des crises le tiraillaient pendant plus de deux minutes ces derniers jours.

Ca y est, la crise était passée. Il se redressa sur sa chaise en secouant la tête.

« Tu disais ? »

« Euh, c’est ça ton truc ? » Répondit Linius niaisement.

« Oui c’est ça ! Et il va falloir t’y habitué. Alors, qu’est ce que tu as trouvé ? Moi j’ai presque rien eu. »

« OK. Donc, figure-toi que le petit lutin devant toi a trouvé la solution pour se rendre à Hidirain. Ou Rock Armath si tu préfères. Et oui, le troisième marin à qui j’ai demandé en connaissait un rayon. Alors, ces deux villes se situent quelque part dans les montagnes du centre d'Imiftil et sont l’une à coté de l’autre. »

« Comment ça quelque part dans la montagne ? » Le coupa Wyn.

« Oui, c’est ça le problème. Personne ne sait comment s’y rendre, sauf ses habitants. Mais nous pouvons quand même nous y rendre. » Linius continuait de raconter son histoire avec la même excitation, Wyn semblait un peu plus perplexe. «Ce fameux marin travaille pour un marchant d’une petite ville Elfique au nord des forêts de la vallée. Juste avant les montagnes, il y remonte demain avec une cargaison de poisson. Je sais ce n’est pas terrible mais il a proposé de nous y amener pour vingt Yus, et il nous racontera le reste sur le bateau. Ca fait dix chacun, je pense que ça te va mon grand? »

Linius fixait Wyn avec un grand sourire. Wyn ne savait pas quoi penser. Il avait cherché toute l’après midi alors que Linius avait obtenue tout ça en une petite heure. Tout était parfait, ils n’auraient pas pu tomber mieux. Peut être que Linius allait lui porter bonheur. Comme ‘‘promis’’, Wyn offrit une bière à son nouveau compagnon.

« Merci Linius, j’espère qu’on peut lui faire confiance à ce marin. »

Ils continuèrent à discuter de leur après midi respective mais ne trainèrent pas trop à la taverne. Ils allaient devoir se lever tôt, le bateau partait du port à 5h du matin et il n’était pas question pour eux de le louper.

Le port d’Eniod

Chapitre 2: Les ruelles d'Eniod

La taverne était bondée de monde, ça arrangeait bien Sanchalia qui avait besoin de se faire discrète. Ici et là, des hommes et femmes, bierres à la main, tabac à la bouche. Le Tabac... Le pire énnemi de Sanchalia et son meilleur ami à la fois. Elle aimait le tabac, son odeur et son goût, ses effets en bouche.
Elle ne put s'empêcher de demander à un client si il ne possédait pas un peu de tabac en trop pour elle:

"Bonsoir, pourriez-vous me rendre un service?"

L'homme était un marin, il portait une petite calotte sur la tête et ses longs cheveux gris en dépassaient. Il la regarda, sans intérêt et cracha par terre avant de lui répondre:
"Qu'esss-tu m'veux morveuse?"

Il posa sa main sur la table. Une cicatrice béante trônait sur celle-ci, Sanchalia ne put s'empêcher un sursaut, cet homme... Elle le connaissait!

(CF: Mon Histoire )

Lentement, sans laisser paraître sa peur, elle recula en espèrant que lui ne l'ait pas reconnue.

Etat rapide des lieux:
La taverne est spacieuse: D'un côté le bar où un homme d'à peu près la quarantaine hausse la voix joyeusement en discutant avec ses habitués accoudés au bar. Des poutres apparentes soutiennent entièrement la structure de l'édifice ce qui offre énormément d'angles morts. Dans un autre recoin: Deux jeunes adultes entonnent des airs familiers à Sanchalia: L'un porte un Luth et la seconde chantonne. Le barde ressemble énormément au barman soit-dit en passant. Au final, si Sanchalia devait se battre avec cet énorme Bonhomme elle ferait mieux de le faire à l'extérieur plutôt qu'ici.

Avant qu'elle ne puisse se retourner pour courrir à l'extérieur le marin l'attrappa par le col et l'observa de plus près.

"On s'connait nan? T's'rais pas la mioche d'la taverne d'All Farro?"

Une main se posa sur l'épaule du Marin. C'était le tavernier, il avait une expression grâve sur le visage.

"Korst, laisse moi lapider c'te gamine! J'te promets j'casse rien dans ta taverne!"

Korst, la tavernier ne lâcha pas prise et ordonna au marin de sortir de sa taverne avant qu'il n'appelle la milice d'Eniod. Celui-ci grogna et tout en regardant Sanchalia lui dit:
"Toi, fais gaffe à tes arrières, j't'aurai un jour!"

Sans plus se faire prier il sortit de la taverne (*Pour retrouver ses matelots et leur raconter cette histoire j'imagine*).
Korst regarda Sanchalia et lui pria de s'asseoir, il s'assit en face d'elle.

" Je sais que ces histoires ne me regardent pas mais je préfère éviter les embrouilles dans ma taverne. Que voulais-tu à cet homme? "

Sanchalia qui retrouvait tant bien que mal son souffle lui répondit:

" Du tabac... Uniquement du tabac et il a dû me prendre pour quelqu'un d'autre... "

" Jay hait les femmes. A ce qu'il parait, une enfant lui aurait transpercé la main à coup de Couteau et depuis, il est à la recherche de cette enfant. Pour le tabac... J'en ai mais tu vas devoir me l'acheter..."

" Je n'ai pas suffisamment d'argent... "

Elle fit la moue, en espèrant que son mensonge passerait bien

" Ah... J'ai une mission pour toi alors! Ma cave est infestée de rats, pourrais-tu me les tuer? Je te récompenserai comme il se doit! "

Mazik rentra d'un pas de course dans la taverne. La poursuite avec les guardes l'avait totalement épuisé. Mais celle-ci n'Étais pas fini il devait se cacher. Lorsqu'il vit la femme qui avait trompé les guardes il se dirigea rapidement vers elle. Sachant qu'elle était aussi poursuivi il espèra un peu de compation. L'elfe noir étais peu présentable. Il étais sale et ces vêtement déchirés. Ces pieds nu étaient ensanglantés son corps était aussi couvert de bleue .

-J'ai besoin de votre aide je me fais actuellement poursuivre par quelques gardes. Pourriez-vous me donner une cachette ou encore m'enmenné avec vous en quelques parts.

L'elfe noir se doutais bien que la guerrière refuserais son offre mais c'étais sa dernière chance

Premier Post

Jadelle fit craquer ses doigts de pieds et retira sa tresse de l’intérieur de sa capuche. Elle avait réussi à s’asseoir à la table la plus proche de la cheminée, le tabouret le plus près de l’âtre. Elle sentait encore les pincements de la pluie sur ses joues roses et le bruit de l’eau qui coulait contre la fenêtre la réconfortait. Elle était à l’abri. Après quelques minutes d’immobilité totale, les yeux fermés mais la main sur sa bourse de yus, elle commanda une boisson chaude. L’aubergiste la scruta d’un œil légèrement étonné. Eniod était une ville d’hommes et y voir un nain était possible à de rares occasions mais une naine, il n’en avait jamais vu ! Du moins, c’était ce que se disait Jadelle lorsqu’il hésita à l’appeler « Madame » . Une fois réchauffée et bien installée, Jadelle récapitula les évènements. Pour éviter de gaspiller de l’argent, elle avait fait le voyage d’Hidirain à Eniod à pied, en suivant la rivière, cela lui avait pris six jours, trois jours de plus qu’en bateau. Mais enfin, elle avait pu chasser pour se nourrir et l’eau était à volonté, si près du rivage. Sa seule dépense était cette pinte de chocolat chaud. Il lui fallait à tout prix trouver de l’argent. Son honnêteté l’empêchait de voler, toutefois, ses compétences d’archère ne lui seraient peut être pas d’un grand secours dans une ville pacifique.

Non, vraiment, la Taverne était l’endroit idéal pour connaître tout sur tout. En écoutant, ne serait-ce que cinq minutes, on pouvait apprendre qui commandait dans cette ville, quels commerces étaient les plus réputés, qui étaient les gens à connaître à tout prix, ceux à éviter, quoi acheter ou quoi vendre. En l’occurrence, Jadelle apprit qu’elle pouvait se vendre, ou du moins vendre ses bras, ce qu’elle aimait faire. Elle entendit le mot « milice » s’insérer à plusieurs reprises et dans plusieurs discussions différentes. La jeune naine comprit vaguement que la milice protégeait les intérêts de la ville. Par déduction, elle établit que cette milice devait avoir un lien étroit avec les exploitations minières du coin. Là où il y a de l’or, il y a la solde. Il fallait un départ à tout, Jadelle allait s’engager. Après avoir laissé deux yus sur sa table et un dans la bouche d’une petite statuette représentant un dragon, elle rabattit sa capuche sur sa tête et s’engouffra sous la pluie, dans les rues trempées d’Eniod.

Il était tard et Vickas avait besoin d'argent si il voulait se nourrir. Il aurait pu travailler mais depuis sa plus tendre enfance,il avait l'habitude de se servir chez les autres. Il n'aurait pas su dire depuis combien de temps il était dans cette ville mais cela devait se compter en dizaine d'années. Il connaissait cette ville comme sa poche qui justement était bien vides en ce moment. Il avait donc décidé de se servir a la taverne. Il vit d’abord un humain trop ivre pour tenir debout. Il s'approcha de lui et tenta de lui voler sa bourse quand tout a coup il fut interrompu par le tavernier:
" Mes clients n'ont pas besoin de toi pour se vider les poches,il y a mes bières pour ça!!!!"

Vickas connaissait bien le tavernier et il savait que ce dernier l'avait a l'oeil mais il chercha quand même une autre victime. Il vit tout a coup un nain qui apparement cherchait un autre nain et qui était déja venu ce matin. Vickas s'approcha donc de lui et lui dit:
"Je connais ce nain,il est au fond de la salle. Regardez,il est en train de boire!!!"
Vickas ne le connaissait évidement pas et ce n'était surement pas la bonne personne mais pendant que le nain regardait dans la direction qu'il venait de lui donner, Vickas tenta de lui vider les poches.

(((Il faudrait que le tavernier garde la même couleur d'écriture,donc je prend une que quelqu'un a déja prise:jaune,merci de prendre cette couleur maintenant)))

Intervention GMique pour le vol de Vickas :

Echec !

(PS : Attention, le nain que tu as voulu voler était déjà parti, si tu regardais la dernière phrase de son RP... La prochaine fois, assure toi que la personne à voler est encore sur les lieux, on ne fait pas de "rétro vol", merci ^^)

"Bonjour tout le monde.Je cherche 2 choses, une bière et un certain Vickas."
Je pris ma bière et en repris plein.
"Hips, vous savais ou il est c'mec,hips ,la bière m'rèussit po.Bon, VICKAS, J'T'APELLE,TU VIENS, OUI?

~~>Les Ruelles d'Eniod

Je fais à peine attention à l'enseigne qui borde l'entrée de la taverne. À l'intérieur, l'odeur d'alcool et de sueur est dominante. Les conversations vont de bons trains, dans un coin on joue aux cartes, en gros sa pu la joie et la bonne humeur. Irsigno me fait signe de le suivre et il se dirige vers le comptoir. Le pas lourd, je me dirige vers celui-ci et m'affale sur un tabouret. Peu de temps après un grand basanés se pointa. Posté derrière le comptoir, il me regarde avec stupeur puis reporte son attention sur le vieux.

"Dis-moi Irsigno, c'est qui le jeunot qui est avec toi ?"

"Ce n'est rien, sert lui tu sais quoi."

Les deux hommes s'observaient pendant un court instant et le tavernier hochât la tête. Il revient et me sert un verre contenant une sorte de liqueur verdâtre.

"Vas-y bois coup sec, cadeaux de la maison."

Je le regarde méfiant. Irsigno m'encourage de signe de la tête. Je prends le verre et l'avale d'un seul trait trop fatigué pour réfléchir à ce que cela pourrait être. Tout à coup ma tête devient lourde et mes membre s'engourdissent. La colère monta en moi. Ils m'ont drogué les salauds. Du coin de l'oeil je vois des gardes se diriger vers moi. Puis je tombe par terre et sombre dans l'inconscience.