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 Sujet du message: Le sanctuaire de Rana
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 22:10 
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Le sanctuaire de Rana


Une ruelle plus loin que le temple de Gaïa se trouve un petit sanctuaire portant le nom de 'Ran-Hadash Quart' : "la pierre solitaire de Rana". C'est le sanctuaire de Rana que les Ynoriens ont amené dans leurs cœurs en voyageant au sud de leur patrie.

L'entrée se découpe dans la pierre, sans porte. Il n'y a qu'une pièce, rectangulaire et peu spacieuse, avec pour seule ouverture une longue meurtrière dans le mur du fond. Dans ce même mur, une cavité: c'est l'autel. Une statuette de Rana dont l'émail perd de son éclat se tient de guingois, au milieu de diverses offrandes : de petits citrons, des noix de coco ouvertes, de l'encens consumé, des herbes, des fleurs et des sortilèges.

Dans d'autres nombreuses alvéoles brûlent de gigantesques bougies. Gigantesques, car ce petit temple un peu miséreux n'est entretenu que par les fidèles en pèlerinage ou juste de passage. Chaque croyant en Rana qui passe par ce temple le laisse derrière lui sans poussière, les bougies usées remplacées, celles éteintes rallumées, les offrandes trop vieilles ôtées. Un seul objet échappe au nettoyage : la statue de la déesse. Personne n'a le droit de la toucher s'il n'est pas lié à Rana par les vœux sacrés. En d'autres termes, seuls les moines peuvent s'en occuper.

Chaque fidèle viendra et repartira, autonome. Il ne trouvera pas de prêtre de Rana installé en ville, mais les bougies et certains accessoires lui seront donnés par les moines de Gaïa.

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 Sujet du message: Le Silence de Rana
MessagePosté: Mar 20 Oct 2009 14:44 
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Les Morts Pathétiques


Le Silence de Rana



Dégoûté par le spectacle qu'il venait de voir, Mercurio se rua vers le sanctuaire, heureusement bien indiqué par quelques panneaux en bois pourrissant.

Mercurio était trop pieux pour tomber dans le piège que donnait ce sanctuaire : pour honorer Rana, il ne fallait pas s'agenouiller devant sa statue, mais devant la meurtrière, seul endroit de la pièce où l'on peut espérer ressentir un peu d'air. Mercurio se dépêcha de mettre son croissant en offrande et pria :
"Ô grande Rana, les injustices et les horreurs de cette ville sont trop grandes pour moi, et sans ta sagesse, je ne saurais ce qu'il me faut faire. Je sais que tu m'accompagne dans mon voyage, alors laisse-moi être ton envoyé et dis-moi ce qu'il me faut faire."

Mercurio attendit, mais ne reçu aucune réponse. Même la meurtière, qui donnait simplement sur l'autre côté de la rue, ne laissait passer aucun vent. Mercurio enragea et cria tout seul dans le sanctuaire :
"Comment peut-on te prier dans cette endroit ? Il est hermétique au moindre de tes vents ! Rana m'entends-tu ?! Ton fidèle a besoin de toi ! J'ai besoin de toi ! Es-tu incapable de m'entendre en ces lieux ?"

Mercurio, désemparé, s'effondra sur les pavés humides et gelées du sol, se cloitrant dans un coin et se mettant les mains sur les yeux comme pour pleurer. Sa colère faisait ressortir ses griffes et s'il s'y appuyait plus, il se serait fait saigner. Il sanglota, lâchant prise sa colère, son désespoir et sa grande frustration.

Puis, au bout d'un moment, il sécha ses larmes et se leva sans rien dire, laissant juste s'échapper quelques reniflement rapides. Et, comme il se doit, il enleva les offrandes pourris faites par les derniers pèlerins qui y étaient passés, nettoya la place et ralluma les bougies éteintes grâce à celles encore allumés, tout cela très lentement.

Il fallu cet instant pour qu'il comprenne que sa foi en Rana ne suffisait pas pour le sauver de tout et résoudre tout ses problèmes. C'est donc le coeur lourd qu'il quitta le sanctuaire, se remettant ainsi en quête de celui qui lui apprendra l'art de combattre. Mais avant tout, il devait s'équiper : le voyage jusqu'à Kendra-Kâr risque d'être long.


La Paranoïa du Baroudeur

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Playlist de Mercurio

A propos, j'ai trouvé la morale de la fable que ton grand père racontait,
celle du petit oiseau que la vache avait recouvert de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué...
C'est la morale des temps nouveaux.
Ceux qui te mettent dans la merde, ne le font pas toujours pour ton malheur
et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur.
Mais surtout ceci, quand tu es dans la merde, tais-toi !

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Jack Beauregard (Henry Fonda), Mon nom est Personne, écrit par Sergio Leone, Fulvio Morsella et Ernesto Gastaldi


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 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire de Rana
MessagePosté: Mar 22 Juin 2010 02:24 
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>> Le marché de Bouhen

(Par la barbe de Machouille ! Cet endroit est aussi pouilleux que la cuisine de Tambouille...)

Puis, d'un regard circonspect, Eucalyptus regarda autour de lui, scrutant les moindres détails. Si les dieux étaient aussi puissants et aussi immortels que Lumbo sous-entendait, ils devaient certainement pouvoir écouter les pensées des simples mortels, surtout dans leur lieu de culte. Eucalyptus était le genre de lutin qui trouvait déjà merveilleux et extraordinaire qu'une crêpe puisse faire des bulles en cuisant, alors tenter d'imaginer la nature profonde de Rana revenait à penser à une myriade de poêlons chantant sur le feu. Ses yeux écarquillés et brillants, son sourire élargi et son ventre grouillant traduisirent à merveille ce qu'il imaginait en ce moment. Il fit quelques pas et attira son attention sur la statue de Rana...

"Je confirme... C'est comme la cuisine de Tambouille..."
"Euca, tu devrais éviter les blasphèmes dans un lieu sacré, Lumbo ne te l'a pas précisé ?"

Eucalyptus sursauta de peur puis reprit son souffle en se tenant la poitrine et en regardant Fareloke qui venait à peine d'arriver. Il se tenait fièrement devant l'entrée, seau, pelle et balai en mains. Ce grand elfe blond était, et de loin, son meilleur ami chez les géants. D'une parce qu'il était très gentil, et de deux parce qu'il était son voisin et qu'Eucalyptus ne connaissait pas vraiment d'autres géants. Les deux compères avaient fait les 400 coups ensemble, bien qu'en fait, le compte exact était 562 et aujourd'hui, ils devaient nettoyer ce petit lieu de pèlerinage. Lumbo avait prétexté qu'il serait bon pour eux de côtoyer un peu de sagesse divine mais la réalité était toute autre... Cependant ne comptez pas sur moi pour révéler les mystérieux desseins d'une très vieille taurion manipulant les vents comme un être pourrait le faire après près de 1500 ans de pratique.

"Fiouuu... Tu t'es senti obligé de me ficher une frousse pareille ? Ahaha, tu dois bien te bidonner, j'ai du faire une drôle de frimousse, non ?"
"Mon cher ami, sache que ta tête à cet instant sera gravé à vie dans mon esprit... Je viens du temple de Gaia, tu as pris ce dont on avait besoin ?"
"Oui, avec un supplément raisin !"

Les deux compères commencèrent donc leur tâche par savourer le petit pain au raisin et ils s'appliquèrent avec soin, peut-être pas autant que la suite de leurs devoirs. A la fin de leur goûter, Fareloke s'occupa de passer un coup de balai et d'enlever les offrandes pourries par le temps, tandis qu'Eucalyptus remplaçait les encens ici et là avant d'escalader les murs pour changer les bougies qui en avaient grandement besoin. A deux, et grâce aux pitreries incessantes du lutin, ce travail fut achevé sans que l'un ou l'autre ne s'en lasse. Fiers de leur résultat, ils contemplèrent la salle nouvellement propre puis allèrent devant la statue de Rana pour se recueillir. Tout d'abord, Eucalyptus s'excusa pour avoir comparé la salle à la cuisine de l'aubergiste de son village, puis pour avoir imité Lumbo avec un vieux tissu arraché et sombre qui trainait par là. Il s'excusa ensuite d'avoir émis l'idée de tendre une ficelle entre deux alcôves, de coincer leurs extrémités sous des bougies, puis il s'excusa d'avoir fait un numéro d'équilibriste, et surtout, d'être tombé dans une cruche de lait, qui tomba à son tour pour faire rouler un citron, citron qui roula aussi vers une noix de coco, noix de coco qui termina sa course en percutant une bouteille de liqueur, liqueur qui se déversa enfin sur un parchemin apparemment très précieux.

(Non, vraiment, si j'avais su... Remarquez, ô grande Rana, combien c'était drôle tout de même. A défaut de pouvoir jouir de ce très joli parchemin, j'espère au moins vous avoir arraché un sourire ! Et entre nous, qu'est-il de plus important que la joie ?)

Eucalyptus passa encore quelques minutes à énumérer les bêtises qu'il avait faites en ce lieu saint puis enfin, en vint à remercier chaleureusement la grande déesse pour l'avoir choisi lui, et pas cette idiote de Lagoutte. Alors qu'il commençait à comparer mentalement Rana à une magnifique tarte aux nuages très savoureuse, il fut interrompu par un grognement qu'il connaissait bien mais dont l'intensité laissait présager que quelque chose ne tournait pas rond...

"Falleala... Eucalyptus, pars devant, j'ai promis aux prêtres de leur ramener leurs ustensiles, je te rejoins le plus vite possible..."
"Et comment tu vas faire ? Tu sais même pas où elle est ta soeur ? N'empêche qu'il a l'air très appeuré le p'tit loup..."
"Je n'avais pas pensé à çà..."
"A ton avis, pourquoi Lumbo dit sans cesse que je suis la tête et que tu es les jambes ?"
"Bah, tu es souvent sur mes épaules à te prélasser tandis que je marche..."

Les deux compères se mirent à rire, malgré l'insistance du loup borgne et miteux à les suivre. Eucalyptus caressa sa truffe et grimpa sur l'animal et dit avant de partir :

"Je t'attends devant les portes de la ville... Et faudrait vraiment faire quelque chose pour ce loup... J'veux dire... Les jours passent et il sent de plus en plus mauvais... Allez Raügé, c'est parti !"

>> Les bois aux alentours de Bouhen

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 Sujet du message: Re: Le Sanctuaire de Rana
MessagePosté: Mar 15 Mar 2011 22:54 
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Je me réveille doucement dans un lit bien douillet. Je me redresse, un peu surpris de me trouver à cet endroit. Je ne comprends pas très bien comment ceci a été possible ? Je ne me souviens pas être rentré de mon combat contre le garzok et je ne sais ce qui a bien pu arriver à la shaakt. Je plonge ma tête entre mes mains avant de basculer la nuque vers l’arrière.

(Que m’arrive-t-il ?)

Je me serais évanoui comme ça, sans m’en souvenir, sans savoir que j’étais arrivé à mes dernières limites. De plus comment j’ai bien pu me réveiller dans ce lit ? J’étais dans la grotte tout proche de Bouhen. Je regarde tout autour de moi, mes armes, mon armure, mon casque, mes protèges-bras, tout ce qui m’appartient a été parfaitement nettoyé et briqué pour que tout brille de mille feux. Je m’avance vers une petite table où se trouve une bassine avec une cruche en étain rempli d’eau encore fumante et un morceau de tissu soigneusement plié.

(Il n’y a rien qui pourrait mettre hostile ici. Je me demande bien où j’ai pu débarquer.)

Je pose la paume de mes mains contre le métal. La chaleur se diffuse progressivement dans les tissus et les chairs. La sensation est agréable, je ferme les yeux un instant et je prends une immense inspiration. Un mélange d’odeurs se fraye un chemin à travers mon nez. Je sens un intense parfum de lavande. Je jette un œil à l’intérieur de la cruche et je remarque que des fleurs, de la dite plante, flottent à la surface.

Je prends le textile et le trempe dans l’eau pour commencer comme un rituel que j’effectue depuis des décennies et surtout quand je peux. Le torchon humide et tiède entre en contact avec ma peau. Chaque parcelle de mon corps se trouve ainsi nettoyé, mais à plusieurs endroits des tiraillements me prennent. Quand je regarde, je peux voir des points de sutures d’effectué. Mon corps ressemble beaucoup plus à une passoire qu’à celui d’un bel elfe. En tout cas, je n’ai pas été épargné. Je me rappelle que le combat a été rude, mais je n’étais tant blessé. Que s’est-il donc passé entre le moment où le garzok s’est relevé et maintenant ?

Ma toilette se termine par le lavage de mes cheveux, l’eau en coule noir. Il y a bien longtemps que je n’ai pas eu le temps de les laver. Mes cheveux reprennent petit à petit une couleur naturelle. Je les essore comme je peux puis les attache en arrière. Je me saisis de mes affaires pour les remettre. Ma tunique sens, elle aussi la lavande. Je serais peut-être tombé chez un fada de cette plante. J’enfile toutes les pièces de mon armure et les règles à ma taille grâce aux lanières de cuir. J’enfile mon casque avant de franchir la porte. Je passe devant un miroir qui mesure les trois quart de ma taille. Je peux voir à quel point je suis loin de l’elfe que j’ai été quand j’étais jeune. Je suis devenu un monstre, un combattant, un mercenaire, un guerrier, tout ce que l’on veut de monstrueux, d’odieux sauf un être doux et aimant.

Depuis que l’on m’a arraché Flora, j’ai plongé à bras ouverts dans cette spirale infernal qu’est la haine et la rage. J’ai traqué les assassins de ma douce comme l’on aurait traqué un animal sauvage qui aurait décimé un troupeau. Parmi les mercenaires, je commençais à me faire un nom. Bien sûr, il ne s’agissait que d’un pseudonyme. Personne ne devait savoir qui j’étais réellement à cette époque Daio Ichioama était mort. Il vivait par le sang et pour le sang. Je fus sauvé par mon retour dans la maison familial et par mes multiples rencontres, Cromax, Lothindil, Tatar,… Je repris goût à la vie grâce à eux. De plus Flora m’apparut de nombreuses fois dans mes rêves et à des moments les plus dangereux. Elle a tout fait pour me protéger depuis l’endroit où elle se trouve. J’aimerais tant pouvoir sentir à nouveau son souffle sur ma peau, sentir son parfum et ressentir le frisson de notre amour.

Je m’extirpe de cette nostalgie qui vient de s’installer en moi. Je pousse la porte de bois, elle donne sur un humble et austère couloir. Au loin, une petite salle avec une grande tablée où je peux voir assis plusieurs personnes portant des aubes à capuches. Je n’entends pas un seul mot, juste le bruit des cuillères en bois contre les bols en terre cuite. Je les observe quelques instants, je trouve leur comportement dès plus reposant. Je m’avance et m’excuse auprès d’eux de par mon intrusion. Un des hommes se lève et s’éloigne du groupe après m’avoir fait un signe de la tête. Je le suis jusqu’à l’extérieur, il retire sa capuche et laisse apparaître un banal visage humain. Des yeux marron, des cheveux bruns, une peau légèrement halée, d’un poids et d’une taille moyenne. Je lui présente encore mes excuses pour le dérangement que j’ai pu occasionner et de m’avoir sauvé. Il me répond avec une voix humble qu’il n’a fait que son devoir pour un fils de Rana.

(Moi un fils de Rana ? Il a dut sentir en moi, la grâce que m’accorde la déesse pour utiliser son pouvoir.)

Je lui demande ensuite :

« Excusez-moi, moine. Je voudrais savoir comment je suis arrivé en ce lieu ? »


Il me regarde étonné que je ne m’en souvienne pas. Il semble réfléchir un bon moment avant de me répondre :

« Des ombres vous ont amenées ici. »

Je reste interloqué pendant un instant. Puis des souvenirs remontent des fins fonds de ma mémoire. Je me revois tuer la prêtresse d’un Rana Slash puis je vois la poupée de mon épée chanter et des flammes apparaître. Jack a pris le dessus à ce moment. L’envie de meurtre, l’envie de sang et de mort est arrivée à son paroxysme. Je suis à nouveau devenu le monstre que je suis réellement. Je me répugne rien que d’y penser. La dernière chose que me montre mon esprit, c’est une apparition lumineuse. Elle me donne son nom, Michel puis l’instant d’après, je m’écroule de fatigue.

« Les ombres vous ont-elles données leurs noms ?

-L’une s’appelait Jack et l’autre Michel. Après vous avoir amenez ici, elles ont disparus comme une brume se dissipant. Sur le coup, je me suis demandé si je n’avais pas rêvé. Je n’avais jamais rien vu de pareil.

-Ce n’est rien moine. Il s’agit de mes anges-gardiens même si l’un d’entre eux et plus proche du démon que d’autre chose. »


Le moine ne me répond rien. Je m’excuse auprès de lui et je lui demande où se trouve l’autel de la déesse Rana. J’aimerais me retirer un instant pour la remercier. Elle m’a sauvé la vie encore une fois en me prêtant son énergie, son pouvoir. L’humain me montre du doigt un modeste temple. Je le remercie en plaçant mon poing dans une paume ouverte. Je me retire silencieusement laissant le moine reprendre sa place à la tablée.

J’entre à l’intérieur du lieu dédié à la déesse Rana, il n’y a rien à l’intérieur. Il s’agit d’une simple pièce rectangulaire qui est plongé dans la lumière grâce à une bête meurtrière. Quand je regarde autour de moi, il y a de nombreuses alvéoles recouvertes de cire et dans certaines des cierges brûlent encore. Au centre la pièce se trouve une pierre, quand je m’en approche, je ressens le pouvoir de Rana m’envahir. Il s’agirait donc d’un don qu’a fait la déesse aux êtres vivants sur les terres de Yuimen afin qu’ils puissent la prier et avoir un contact direct avec elle.

Je m’assois en tailleur, les mains posé sur les genoux et je ferme les yeux afin que mes prières atteignent la déesse. Je commence une méditation profonde, j’abandonne toute conscience de mon corps de chair. Je laisse mon esprit vagabonder et profiter des courants d’air pour envoyer des paroles à la déesse. Les premières furent celle-ci :

« Déesse Rana, je te remercie de l’aide que tu m’apportes depuis des années. Je recherche l’ascension vers un pouvoir encore plus grand et me permettant de m’approcher encore plus de toi. »

Je continu de palabrer pendant un bon moment pour remercier la déesse Rana. Je m’arrête lorsque je remarque que le soleil commence à se coucher. L’ambiance est magique, le ciel se colore de toutes les couleurs possibles. Il y a bien longtemps que je n’ai pas profité de ce spectacle. Il est si reposant. Je reprends conscience de mon corps. Je me relève et dépose une petite bourse d’or pour la déesse, même si au fond de moi, je me doute parfaitement que ceci sera dérobé.

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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée


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