le chevalier répondit par la négative, il ne pouvait les amener jusqu’à Belliand, ni il ne délivrerait de message. Sirat fit la moue, un peu désabuser, il plissa ses sourcils. Sibelle se vit répondre comme à une fillette de douze ans, apparemment leur vélite n'avait pas compris la demande de la guerrière et avait conclu à une jeune donzelle implorant protection et bienveillance du mâle. Voyant les joues de la maître d'arme s'empourprer et son silence, Sirat ne put s'empêcher d'esquisser un sourire de connivence avec Natsya, se moquant ainsi de la pauvre rouquine.
Finalement, ils entrèrent dans la cité, les tours de cuivre, changeait de couleur pour reprendre leur teinte argentée à mesure que la lumière déclinait à l'ombre de leur stature. Les rues s'éclairait de feu follet, lanterne allumée par des hommes en prévention de la nuit. Une à une avec leur auréoles, elles formaient une guirlandes dorés. Dans les ruelles pavés se faufilait une foule disparate, mais élégante, entre les quelques patrouilles de chevalier sans bannières qui arpentaient la citadelle de Ouessort. La tiédeur venant du sol se faisait déjà sentir annonçant les prémices d'une nuit marine et fraîche.
Sirat ne pouvait s'empêché de se demander où était leurs deux compères. En effet, leur garde-chiourme n'avait pas mentionné ni même proposé de les rejoindre. La présence de Gasaru, bien qu'oripilente pour l'humorane, eut été facilitant pour passer les formalités d'entrer dans la cité. Etant sauveur d'Aliaénon, il aurait pensé être accueillit différemment. La nature traître et calculatrice des Ouessiens se rajoutait au problèmes. Notre guerrier sentait dans son dos poindre une sueur froide, lui intimant d'être prudent. Sibelle était silencieuse, droite comme un piquet, tendu, mais surtout vexer, il était inutile de tenter de lui parler de ses doutes maintenant,. Il faudrait attendre un moment plus propice. Surement, que la belle était déjà en train d'y penser, vallait il mieux alors prévenir la plus naive du groupe. c'est sur ses gardes qu'il se rapprocha de Nastya, près de l'oreille, lui murmurant dans un souffle rapide et à l'abri des regards indiscrets, au détour d'une artère de Ouessort.
Endar et Gasaru ne sont pas là, cela sent le piège...
l'avertissement était lancé, il fallait que le groupe soit soudé et sur le qui-vive. Ils arrivèrent devant une bâtisse, décorée d'arabesque et de volutes de pierre, richement et finement taillé. Près de sa porte, dans un rectangle obsidienne, taillé en lettre opaline :
Hôtel de la Fourchette d’ArgentPressés par leur cerbère, ils entrèrent passant une porte en étain, lourdement ornementé. L'intérieur restait sur le même registre, le par terre était de marbre, en damier noir et blanc et luisait à la lumière de quelques bougeoirs. Leur pas résonnait dans le couloir alors qu'ils débarquèrent sur une salle à manger ou trônait une grande table centrale vide éclairé par d'énormes chandeliers suspendu au plafond et dégoulinant de leur parure.
Sirat n'avait jamais vu d'hôtel dans ce genre. Pour lui, cela ne ressemblait en rien à une auberge. Cela ne fit que monter son niveau de stress et c'est tendu qu'il accueillit leur hôtesse. Une femme, la peau ébène, les yeux céruléens, la tête crépue et rasée, le visage paré de tatouage d'or s'approcha d'eux et leur souhaita la bienvenue. Dame Mabaka Elounh, comme elle semblait se prénommer selon les dires des chevaliers leur demanda s'ils souhaitaient gagner leur chambre avant le souper.
Sibelle égale à elle-même demanda directement si il fallait s'habiller dune façon particulière et si il y avait d'autres convives. Sirat lui n'était pas à l'aise, la main sur le pommeau de son arme, il hésitait à fendre le crâne des chevaliers sur le champ. Il n'en fit pourtant rien, mais devant l'éternelle absence des deux parasites, il s'exclama.
Où sont Endar et sir Gasaru, nous étions une équipe, il ne me plaît pas de les voir sans protection.Il jaugea autour de lui.
Est ce donc comme cela que vous recevez ici ? On dirait un temple ou une prison, c'est triste, ou son les geôles ?! Vous m'insultez en me proposant un endroit pareil. Vous voulez quoi ? nous sommes mandater par le conseil et vous nous traitez comme des otages.Le ton était monté d'un cran, l'angoisse, la peur de l'animal pris au piège, de se retrouver enfermer dans un lieu peu habituel pour lui. Quoi qu'il en soit il attendait des réponses satisfaisante.
Citation:
545 mots
- sirat s'ennerve
j'ai vraiment galérer, avec une perte de texte a cause d'un ordi pourrave, désoler