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 Sujet du message: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 30 Juil 2017 15:53 
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Ouesseort - 19h.

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    Endar et Gasaru furent les premiers à parvenir en marge de la cité des Ouessiens. Une cité qui avait repris vie, depuis leur dernière visite. Les murs de pierres claires étaient désormais ornés de fanions colorés, et tout ce qui fut inerte semblait désormais vivant. À l’approche de la cité, l’elfe noir et le chevalier croisèrent plusieurs groupes de chevaliers entièrement armurés qui laissèrent passer ce duo en reconnaissant comme l’un des leurs le Ser Gasaru. Rien ne disait que l’autre partie du groupe aurait tant de facilité, d’ailleurs.

    Ils en croisèrent même un qui, sans besoin qu’un mot ne soit échangé, proposa son aide pour porter la créature que peinaient à soulever Endar et Gasaru. Lui, sans crainte de tâcher son armure entièrement dorée, la mit seul sur ses épaules épaisses et suivit, comme une mule, le duo jusqu’aux portes de la cité.

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    Là, il fit un signe aux gardes, des chevaliers eux-aussi, qui les laissèrent entrer sans poser de souci. Il se tourna vers l’aventurier et son compagnon et demanda :

    « Je me dois par déférence vous proposer de vous accompagner avec votre fardeau jusqu’à votre destination, messires. Quelle est-elle, que je puisse y poser votre glorieux trophée. »

    Il parlait, étrangement, de la bête puante, charogne immonde, qu’il portait toujours sur le dos.


Alentours d’Ouesseort – 19h30.

    Sirat, Sibelle et Nastya suivirent les traces d’Endar et Gasaru après avoir fait leurs ablutions. Ils auraient un peu de retard dans la cité par rapport à l’elfe noir. Un retard dont il saurait sûrement tirer le profit : Sirat avait appris à connaître le shaakt. Dès les alentours de la cité, ils rencontrèrent de plus en plus de chevaliers totalement armures qui patrouillaient ou devisaient poliment, surveillant la cité et ses faubourgs. À une dizaine de minutes de l’entrée, ils furent arrêtés par un groupe de trois chevaliers aux armures de mêmes teintes : argentées avec des détails dorés et des ornements en tissu bleu et blanc.

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    Le seul qui possédait une cape prit la parole d’un ton poli, mais ferme.

    « Bien le bonjour, voyageurs. Veuillez excuser notre interruption de votre trajet : pourriez-vous décliner votre identité, et les raisons de votre venue à Ouesseort. »

    Ce n’était bien sûr pas une question…

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 31 Juil 2017 06:57 
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Natsya les avait rejoints, plus pudique, elle ne se déshabilla pas entièrement et un peu gauchement se trempa vêtu de ses fripes. Les femmes du nord ne devaient pas être habituées aux pratiques désinvoltes des deux sudistes. Sirat esquissa un sourire. Elle remit son armure sur ses vêtements trempés et repartit avec eux en direction du point ou le saurien les avait déposé. L’air était agréable en cette fin de soirée, les brises marines caressaient une garrigue arborée de petit buisson. La faune du soir se réveillait, lentement leur voix montait le long des rameaux d'olivier où, ils étaient perchés.

Endar et Gasaru n’avaient pas attendu, leur trace partait en direction de la cité. Et quelles traces... Les liquides gastriques, verdâtres et puants s'étaient rependus sur le sol poussiéreux et ils jalonnaient le chemin en direction de la ville. Endar et Sirat visaient deux objectifs bien différents, bien qu’ils cohabitaient ensemble, leur chemin allait forcément se séparer à un moment. Mais, pour l’instant, la démarche flegmatique, détendu l’humoran prit la suite des pas du shaakt.

La cité se découvrait lentement, ses cimes et ses tours se parant d’un voile couleur agrume. Elle n’avait plus rien de la ruine, occupé par les troupes de Vallel. Totalement reconstruite, massive, paré de statut gigantesque, elle crevait l’horizon à mesure qu’ils s’en approchaient. En aurait-il été de même si Xel avait autrefois lancé son sort et rasé les derniers vestiges d’un souvenir épars ?

Si il devait avoir une chose à visiter sur Aliaénon, la ville de Ouessort devait être un lieu hautement recommandé.

Au fur et a mesure de leur avancé ils rencontraient des chevaliers sans bannières, les dévisageant du regard. Sirat n'y prêtait pas attention, nonchalant, le marteau de guerre sur l'épaule, il avançait son seul sourire narquois en étendard. Ce sont trois d’entre eux qui les stoppèrent à quelques pas, dix minutes à peine, des portes gigantesques de la cité.
Paré de leur armure, acier et azur par touche succincte, le visage caché derrière leur heaume froid, les miliciens, demandèrent pattes blanches aux trois aventuriers, sur un ton courtois, mais ferme. C'est celui qui possédait la cape, sûrement le plus gradé qui s'était exprimé, les deux autres devaient être des apprentis.

Sirat toujours rebelle eut l’idée farfelue de ne pas répondre, mais celle-ci s’évapora soufflé par la raison et l’impératif de ne pas prendre plus de retard sur Endar.



Je m’appelle Sirat, sauveur d’Aliaénon, voici Sibelle maître d’arme et Natsya guerrière de Nosveris, nous sommes mandatés par le conseil d’or et venons de Nagorin. Vous avez d’ailleurs déjà du croiser, messire Gasaru chevalier sans bannière comme vous et Endar de Khonfas, sauveur d’Aliaénon, ils ont prit de l’avance sur notre groupe. Nous nous sommes battus contre des monstruosités crée par le sans visage et avons voulu nous rendre présentable avant d’entrée dans la cité.

Il mentait pour le sans visage mais attendait de voir ce que ce petit mensonge pouvait donner.

Nous venons voir Belliand si vous le connaissez ?

Citation:
390 mots

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Dernière édition par Sirat le Lun 31 Juil 2017 18:18, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 31 Juil 2017 17:07 
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Alors que Sibelle termina de frotter son armure et de l’enfiler, Natsya les rejoints et sans mot dire entra dans le petit ruisseau mi-habillée. Sibelle fronça les sourcils de perplexité, mais ne fit aucun commentaire. La guerrière ne comprenait pas trop cette pudeur, mais elle ne la jugeait pas. Tant qu’il lui était permis de faire ce qu’il lui plaisait, elle ne se mêlait pas des scrupules ou des croyances des autres.

Une fois de retour au lieu où les avait laissé le dragon, Sibelle constata sans surprise qu’Endar était déjà parti avec son cadavre puant. Bien qu’elle ne nourrissait aucun mauvais sentiment envers l’elfe gris, elle était pourtant soulagé qu’il ne les ait pas attendu. En fait, c’était plutôt le départ du cadavre qui la satisfaisait. Pour ce qui est du chevalier d’Or, il avait sans doute décidé de prêter main forte à Endar.

Enfin propres, les trois compagnons prirent la route vers Ouesseort en suivant tout simplement les traces laissés par leur prédécesseurs.

Marchant à bon rythme, ils s’approchaient de la cité et en peu de temps ils purent l’apercevoir de loin. L’Ouesseort semblait une grande ville protégée par des murs de pierres claires ornées de fanions colorés. À l’approche de la cité, les trois compagnons rencontrèrent quelques groupes de chevaliers. Tous arboraient fièrement une armure étincelante portant une touche colorée. Devant ces soldats à l’allure impeccable, la fière et orgueilleuse elfe blanche se félicitait d’avoir fait sa toilette dans les règles. Elle se serait sentit gênée de circuler comme une pouilleuse parmi ces somptueux chevaliers.

À peine dix minutes de marche de l’entrée, ils furent poliment interpellés par trois chevaliers en armures complètes. Empruntant un langage des plus polis, l’un de ceux-ci, celui qui portait une cape et dont l’armure argenté possédait plus de détails dorés que ses deux compagnons. Il leur demanda de décliner leur identité et de donner la raison de leur venue dans leur cité.

La guerrière les salua de la tête et laissa Sirat se présenter en premier. Elle comptait sur la renommée du sauveur d’Aliaénon pour entrer sans difficulté dans cette cité hautement surveillée.

Ainsi, sans tarder le fier Humoran se présenta. Comme Sibelle l’espérait, il ne manqua pas de mentionner son titre de Sauveur, puis il enchaîna en nommant d’abord Sibelle et Natsya. Il précisa alors que les trois avaient été mandatés par le conseil d’Or et qu’ils arrivaient de Nagorin. Il mentionna ensuite le chevalier d’Or Gasaru et l’elfe Endar qui avait pris les devants. Il ne manqua pas de mentionner que leur retard s’expliquait par une toilette nécessaire. Sibelle remarqua que Sirat avait mentionné le sans-visage l’accusant d’avoir créé les monstruosités. La guerrière n’était pas dupe, ils n’avaient rien statué de la sorte, seulement émis des hypothèses, mais elle comprit que Sirat usait de ce petit stratagème dans le but de franchir plus facilement les portes de la cité. Elle demeura donc impassible et laissa Sirat agir comme leur porte-parole. Tout en écoutant son compagnon, elle observait discrètement les deux autres chevaliers. Contrairement à celui qui leur avait adressé la parole, leur armure était agrémentée de davantage de tissus bleus et de moins de dorure. Il s’agissait là sans doute d’une marque de hiérarchie à l’intérieur de leur groupe. Et Sibelle remarqua également qu’il y avait une femme parmi eux.

Sibelle adopta une posture fière, mais avenante. Demeurant silencieuse, elle se contenta d’acquiescer par des signes de tête poli aux dires de l’humoran.

((( 577 mots)))

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Sibelle, Maître d'armes


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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 31 Juil 2017 23:22 
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La division entre les membres du groupe sembla poser un sérieux problème aux deux personnes restantes n'étant autre que Ser Gasaru et Nastya. Finalement Nastya décida de suivre les deux autres s'étant allés pour se nettoyer et décompresser plutôt que de se presser pour rejoindre la cité qui s'étendait devant eux. Le chevalier d'Or prit une décision différente puisqu'il accompagna l'elfe noir jusqu'à Ouesseort, l'aidant même à porter son fardeau. Endar le remercia silencieusement en hochant la tête. La créature faisait son poids et une partie traîna malheureusement le long du sol, laissant de larges trainées le long du sol meuble. Gasaru ne semblait pas plus costaud que lui et la lourde armure qu'ils portaient tout deux n'aidaient sans doute pas. En dépit de cet encombrant cadavre, Endar ne put s'empêcher de s'émerveiller à l'approche de la cité, celle-ci avait été entièrement reconstruite et au lieu de ruines éparses, trônaient à présent de solides murs de pierre décorés par de multiples fanions colorés qui devaient être sans doute un symbole de la chevalerie. Le shaakt pouvait évidemment se tromper dans ses déductions mais Gasaru avait indiqué que les Chevaliers d'Or suivaient la voie des preux chevaliers, le genre même qui savouraient les victoires et les duels. Il s'agissait d'une forme de vie démodée pour le shaakt qu'il était, surtout qu'à présent sur Yuimen, seuls certains chevaliers kendrans devaient sans doute suivre une telle voie et cela ne les empêchait pas de se faire tuer par le premier coupe-jarret de la capitale.

Ser Gasaru l'avait heureusement prévenu de l'importante concentration des chevaliers d'Or à Ouesseort, néanmoins il semblait que la cité portuaire en abritait plusieurs contingents sur le pieds de guerre. Aucun ne les arrêta cependant, la présence du chevalier d'Or à ses côtés ayant porté ses fruits. Au bout d'un certain temps, un chevalier d'Or finit par les aborder sans aucune forme d'hostilité et proposa même son aide pour porter le monstre en phase de décomposition, ce qu'il fit comme si ce dernier ne pesait presque rien. Endar retint un hoquet de stupéfaction lorsqu'il vit ce chevalier tout d'or vêtu posait simplement l'animal mort sur ses larges épaules sans en apparaître le moins du monde incommodé. L'archer-mage ne savait pas comment ce gaillard avait été nourri depuis sa naissance, mais ce qu'il savait c'était qu'il ne voulait pas s'en faire un ennemi. Alors qu'ils traversaient la cité, il fit signe à deux autres chevaliers sans bannière de les laisser passer et les portes de la cité s'ouvrirent devant eux.

A ce moment, il se tourna et demanda, sans qu'Endar ne put discerner concrètement le timbre de la voix du chevalier, où il devait poser son "glorieux trophée". Il s'agissait d'une étrange mais bienheureuse façon de parler du cadavre qu'il portait toujours sur ses épaules. Cette tournure de phrase éveilla quelques idées dans l'esprit du shaakt.

- A dire vrai, nous avons l'intention de rendre visite à celui qui dirige Ouesseort, c'est bien Belliand, n'est-ce pas ? Si tel est le cas, je doute qu'il soit ravi que j'apporte la créature que j'ai tuée chez lui. Je songeais qu'étant donné que les Ouessiens sont des savants, ils pourraient autopsier cette bête. En sachant plus sur les raisons de l'existence de telles créatures, j'espérais fournir aux autres chevaliers d'Or de meilleurs informations pour les aider à combattre les étranges monstres qui peuplent Aliaénon depuis ces cinq dernières années. Si ce n'est pas possible, j'aimerai que ce glorieux trophée puisse être vu de tous les chevaliers d'Or, ce serait égoïste de ma part d'être le seul à pouvoir l'admirer, ajouta-t-il avec un grand sourire.

Qu'importe sa réponse, il était presque certain d'augmenter son prestige auprès des chevaliers d'Or d'Ouesseort de cette manière et cet atout n'était pas négligeable dans ses plans. Il se rappela par la suite d'un détail faisant toute son importance: ses compagnons qui allaient sans doute être arrêtés par les chevaliers d'Or.

- Nous revenons de Nagorin où nous avons rencontré mon ami, Triman, celui la même à qui j'ai conseillé il y a cinq ans de cela à la fin de la Grande Guerre de reconstruire Ouesseort lorsque je suis devenu Endar, l'un des Sauveurs d'Aliaénon. A ce propos, un autre Sauveur nous accompagne, il s'agit de Sirat, ainsi qu'une elfe et une humaine. Pourriez-vous demander à l'un des chevaliers de les laisser passer si l'un d'eux les arrêtait devant les portes ?

Il fit une légère pause pour préparer le premier coup tordu qu'il avait en tête à cet instant précis.

- Nous nous portons évidemment garant pour eux, cependant je connais personnellement Sirat et autrefois avant la bataille finale contre le Titan de magie, il agissait au nom du Sans Visage avec qui il parlait en tête à tête. Aujourd'hui, son allégeance envers le Sans Visage semble avoir disparu, cependant certains de ses propos récents me laissent craindre un retour vers celui qu'il a servi lors de la Grande Guerre. Le laisser entrer à Ouesseort est sans danger, surtout que cela éveillerait sinon ses soupçons, cependant je suggère une surveillance discrète de ses activités pour plus de précaution. Comprenez que si jamais il entre en contact avec le Sans Visage, en tant qu'allié des Ouessiens et par conséquent en tant qu'allié des chevaliers d'Or, j'aimerai être tenu si possible au courant.

Ayant peur de le froisser, il considéra bon de préciser:
- Je ne vous commande pas, je vous rassure. Il s'agit simplement d'une entraide entre ceux qui combattent le Sans Visage, une mission glorieuse cela va sans dire. Si le Conseil nous a envoyé aux quatre coins d'Aliaénon c'est aussi pour que nous collaborions étroitement et respectueusement l'un envers l'autre donc je suis toujours ravi de pouvoir aider les chevaliers d'Or. J'espère néanmoins que mon ami ne servira plus le Sans Visage, déclara-t-il d'un ton faussement peiné.

Ses propos étaient sans doute assez dangereux, ser Gasaru pouvait s'insurger contre ses méthodes ou le chevalier d'Or agir trop vigoureusement en interdisant l'entrée de Sirat, ce qui pourrait s'annoncer désastreux pour ses plans. Endar avait néanmoins foi envers le chevalier d'Or, il était selon lui assez intelligent pour diligenter une enquête discrète qui lui permettrait d'apprendre plus sur les plans de son meilleur ennemi.

- Je serais ravi que vous nous escortiez jusqu'à Belliand, surtout que mon compagnon et moi-même aimerions bien prendre une bonne douche au passage.

(1154 mots)

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Mer 2 Aoû 2017 12:10 
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Ouesseort – 19h05.

    Le chevalier tout d’or vêtu écouta les dires d’Endar sans ciller. Et quand bien même il aurait cillé, l’elfe n’aurait pu le voir, avec ce casque occultant ses traits. Lorsque le shaakt eut terminé l’intégralité de sa diatribe, il resta quelques longues secondes silencieux, puis consentit à répondre.

    « Attention, Sauveur d’Aliaénon : le seul pouvoir officiel en place ici est celui de Clirley Xissirant, de Nagorin. Le sire Belliand est… plus un guide spirituel pour cette cité, mais les Ouessiens de Nagorin n’approuvent guère sa présence ici. Détrompez-vous, encore, si vous voyez en les Ouessiens de cette cité des savants et chercheurs. C’est un rôle dédié aux Illuminés. Les autres habitants de la cité ne font que se complaire dans un luxe abondant, vivant d’amour courtois, ou se battre au service d’une cause chevaleresque pour bouter le Sans-Visage et ses sbires hors d’Aliaénon. Je suis de ces derniers. Cette créature que vous amenez, si vous voulez qu’elle soit analysée, c’est bien à Belliand qu’il vous faut l’apporter. »

    Il poursuivit sur un autre sujet.

    « J’exigerai un laisser-passer pour vos compagnons avant que nous allions rejoindre ser Belliand. Et j’ordonnerai par là même une surveillance de cet ancien Sauveur. Toute accointance avec le Sans-Visage doit nous être signifiée, et vous avez bien fait de vous faire délétère. Peut-être connait-il des poches de suivants au sein même de notre belle cité. »

    Il posa par terre le trophée d’Endar et fit signe qu’il revenait, retournant jusqu’aux portes pour donner ses ordres. Sur ce temps-là, Gasaru s’approcha de l’elfe noir pour lui chuchoter :

    « Est-il vraiment avisé d’attirer les regards sur une ancienne idylle de votre compagnon avec le Sans-Visage, si elle n’a plus lieu d’être ? Les Chevaliers d’Ouesseort sont connus pour être les plus fervents chasseurs de suivants du Sans-Visage en Aliaénon. Cela pourrait mettre vos compagnons dans une situation fort délicate… »



[Endar : 0,5 (introspection) + 0,5 (poucave) + 0,5 (demande d’escorte) + 1 (bonus longueur).]

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Mer 2 Aoû 2017 12:23 
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Alentours d’Ouesseort – 19h35.

    Nastya jeta un regard surpris à Sirat lorsqu’il mentit effrontément aux trois chevaliers sans bannière, mais ne commenta guère, imitant Sibelle dans son attitude à la fois taiseuse, fière, mais respectueuse. Celui des trois qui avait pris la parole répondit à Sirat d’un ton neutre, après avoir échangé un regard avec les deux autres.

    « Soyez le bienvenu, Sauveur d’Aliaénon, à Ouesseort. À vous et vos compagnes. Je crains ne pouvoir accéder à votre requête : le Ser Belliand ne sera pas disponible pour vous recevoir ce soir. Cependant, je peux aisément vous menez vers un hôtel particulier où vous pourrez diner et passer la nuit, si vous le souhaitez. Et pourquoi pas visiter notre belle cité, pour vous changer les idées d’avoir si vaillamment combattu. »

    Il resta en suspens, attendant l’avis des trois aventuriers pour confirmer son projet… ou non.


[Sirat : 0,5 (introspection) + 0,5 (bobard).
Sibelle : 0,5 (introspection) + 0,5 (bonus longueur).]

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Mer 2 Aoû 2017 17:16 
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Le chevalier d’or, dans sa somptueuse armure, observa quelque peu les deux femmes avant de reporter son attention sur Sirat et de leur souhaiter la bienvenue. Usant d’un langage poli, il leur informa qu’il n’était pas possible de rencontrer immédiatement le dénommé Belliand, ce dernier n’étant pas disponible pour le moment. Par contre, il leur offrit de les conduire à une somptueuse demeure dans laquelle il serait possible aux aventuriers de se restaurer et d’y passer la nuit. Et puis, faisant preuve d’une grande hospitalité, il leur proposa une visite guidée de leur belle cité, soulignant par le fait même leur combat contre les monstruosités puantes.

Bien que l’homme qui leur parlait s’avérait aimable et accueillant, elle aurait préféré voir qui lui parlait ainsi. La guerrière accordait beaucoup d’importance aux expressions du visage ainsi qu’à la profondeur du regard. Bien qu’elle aurait dû en prendre habitude puisqu’elle côtoyait le chevalier Gasaru depuis quelques jours, ce manque de transparence l’agaçait un tantinet. Et puis, elle avait remarqué l’importance qu’il accordait au combat par le commentaire qu’il leur avait fait à ce sujet. Ce détail plut à Sibelle qui était guerrière dans l’âme, elle n’aurait ainsi pas de difficulté à se fondre à eux. Enfin c’était ce qu’elle espérait.

Cette fois, elle n’attendit pas que son compagnon prenne la parole pour avancer d’un pas et répondre aimablement à l’offre qui lui était offerte.

« Je vous remercie de l’accueil que vous nous faites. Pour ma part, je l’accepte avec plaisir. Et la visite de votre belle cité me serait très agréable, et encore plus si vous pourriez nous fournir un guide pour nous escorter. »

La fière guerrière esquissa un sourire attendant l’opinion de ses compagnons. Elle ne savait s’ils désiraient ou non visiter la cité, mais ça ne lui importait peu. Elle ne voulait pas imposer son choix et ni se faire imposer le leur. C’était pour cette raison qu’elle n’avait impliqué qu’elle-même dans sa réponse.

Patiemment, elle fixait le casque du soldat, à défaut de pouvoir scruter son regard.

((( 339 mots – acceptation de l’invitation )))

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Dernière édition par Sibelle le Lun 7 Aoû 2017 15:13, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Jeu 3 Aoû 2017 22:21 
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Terminant son discours manipulateur, Endar tenta d'observer le comportement du chevalier d'Or, sans succès cependant du fait de son casque imposant qui masquait efficacement l'intégralité de son visage. Quelques longues minutes de silence s'égrenèrent avant que le chevalier sans bannière ne se décide d'ouvrir pour la bouche pour corriger ses paroles. En effet, le shaakt n'avait pas été mis au courant de l'improbable jeu de pouvoir qui s'exerçait au sein même des Ouessiens. Triman les avait prévenu qu'une partie dissidente des ouessiens s'était retranchée au sein de la cité portuaire alors que les Illuminés restaient inlassablement enfermés dans leur forteresse de Nagorin emprisonnant un mage devenu Unique, un sorcier puissant devenu dieu et disciple des Titans avant de se retourner contre eux. L'elfe noir écouta avec attention les paroles du chevalier à la lance dorée qui ne semblait pas avoir une excellente opinion de Belliand, un ami de Charis selon ses souvenirs. Lorsque leur guide parla des habitants de la cité, il maudissait presque le goût du luxe et leur hédonisme effréné dont ils faisaient preuve, puis il indiqua qu'il faisait partie du second groupe des habitants d'Ouesseort, ceux qui se battaient contre le Sans Visage et ses disciples. Comme le shaakt l'avait deviné, il considérait cette traque implacable comme une noble tâche, comme une quête chevaleresque. Le pernicieux shaakt sut dès à présent sur quelle corde tirer pour former une alliance avec les chasseurs d'Ouesseort et s'il ne s'était pas attendu un tel dédain envers les dissidents ouessiens, son plan de faire ami-ami avec les chevaliers d'or semblait se former petit à petit, sa délation du passé de Sirat contribuant beaucoup à former une meilleure relation entre le chevalier et lui.

Terminant de s'adresser à son hôte, le chevalier à la force herculéenne posa le cadavre contre les pavés et leur fit signe qu'il allait revenir avant de se diriger en direction des portes, sans donner pour donner ses instructions. Endar avait eu de la chance de tomber sur quelqu'un qui paraissait avoir un certain poids sur les chevaliers d'Or d'Ouesseort. C'est au moment de son départ que Gasaru s'approcha vers lui pour lui chuchoter quelques remontrances ou du moins quelques doutes quant à sa manière d'agir. L'elfe à l'œil mordoré s'adressa à voix basse pour lui répondre:

- Si je pensais que Sirat n'avait plus aucun lien avec le Sans-Visage, je ne l'aurais pas indiqué à votre confrère, de plus l'humoran est un vieux renard, il connaît quelques uns de mes tours et je connais également sa volonté de faire revenir l'Unique sur le devant de la scène. Depuis Nagorin, lui et moi avons des idées bien différentes sur ce que doit devenir Aliaénon et nous sommes tous deux prêts à tout pour avoir le privilège de forger le destin des peuples d'Aliaénon selon nos volontés propres. Néanmoins, je ne le crois pas stupide au point de révéler par ses actions son allégeance au Sans-Visage alors que les chasseurs de ses disciples sont en surnombre dans cette cité.

Il s'arrêta un moment pour reprendre le fil de ses idées et remarquant que le chevalier était encore occupé, décida de donner une leçon à Gasaru.

- Pensez-vous que vous êtes différent d'eux, ser Gasaru ? Vous avez beau avoir pris vos distances avec la tour d'Or, vous restez des pions aux yeux de Naral Shaam pour la simple et unique raison que vous n'avez que cette tâche de lutter contre le Sans Visage et ses suivants. Cette obsession vous empêche de voir au-delà, il suffit de voir votre confrère qui n'a posé aucun question quant à la véracité de mes propos, même s'ils sont véridiques en l'espèce. Votre ordre ne devrait-il point protéger les peuples des abominations qui émergent aux quatre coins d'Aliaénon plutôt que de combattre un dieu qui se cache ? Méditez ces paroles, Gasaru. J'espère qu'un jour vous comprendrez mon point de vue.

Le shaakt se tut et attendit que le chevalier ne revienne afin de les emmener finalement à Belliand qui pourrait peut-être autopsier convenablement la bête.

(727 mots)

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 4 Aoû 2017 16:36 
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Sibelle ne sourcilla pas au mensonge, à l'inverse de Natsya plus naïve, plus brute dans son comportement. Elle semblait être ce genre de femme, simple sans aspérité, habitué à une vie rude certe, mais absente de la complexité des jeux de la manipulation. En un certains, sens Sirat avait été comme cela, puis le destin, c'était chargé de l'éduquer à la stratégie, le tout était de savoir s'il s'en sortait ou s'il peinait aux ruses de l'esprit. En tout cas, le chevalier lui ne fit pas cas des propos du zélote. Sibelle, était d'un certain point de vue l'équipière parfaite, elle n'avait rien dit, ni même eut un tressaillement, une véritable joueuse de cartes qui avait accepté l'invitation des chevaliers à l'auberge et à la visite de la ville, en attendant peut-être de voir Belliand. En tout cas, le fantassin drapé de sa cape céruléenne l'affirmait ce ne serait pas ce soir.

Sirat haussa les épaules.

Étrange, j'avais le sentiment que nous étions attendue, nous venions de la part de Charis princesse des désert de Yuimen, sauveuse d'Aliénon qui lors de la grande guerre avait été une aliée et une amie sans faille du Sir Belliand. Elle nous avait mandaté pour le voir et nous pensions être en retard.

Il ne se souvenait plus du nom exact, de la jeune femme et l'écorché aurait été stupide et lui aurait fait perdre de la crédibilité, alors avec un peu de chance ces chevaliers ne connaissaient pas Yuimen. Au loin, dans un ciel calme, déjà rougi par les lueurs du couchant, les toits de la ville se paraient de rouille. La brise marine, légèrement teintée d'iode et couverte de sa fraîcheur, apportait avec elle les fourmillements du port et des rues. Dans un dernier adieu, le soleil, s'enfonçait dans la mer irradiant comme une fleur purpurine l'horizon. De ses rayons andrinoples, il éclairait d'une lumière rasante, des murs couvert d'ocre et de bleu. Le paysage était magnifique et aurait soumis n'importe quelle brute à la réflexion. Dubitatif, et faisant une moue, Sirat jaugea le décor.

Enfin, Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. S'il n'est définitivement pas possible de le voir ce soir, Pouvez vous envoyer quelqu'un lui dire que nous sommes là et que nous avons un message de Charis enchanteresse des plaines arides d'Imiftil.


Il s'étira nonchalamment, se faisant une raison et espéra intimement que le Belliand en question entende parler d'eux et réclama alors leur présence, sur le champ.

En attendant, un bon repas et une visite ne me déplairaient pas.

Citation:
307 mots
citation :« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » (Jean de La Fontaine – « Le lion et le rat »)
- dire que l'on vient de la part de Charis
- demande de porter un message a Belliand
- acceptations de la proposition

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 5 Aoû 2017 13:49 
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Ouesseort – Maison de Belliand - 19h20.

    Gasaru écouta tout ce qu’avait à lui dire Endar, puis lui répondit d’un ton ferme.

    « Si le Sauveur Sirat a réellement des intentions positives envers le Sans-Visage, peut-être aurait-il fallu le dire plus tôt. Ne pensez pas, cependant, que le but de mon ordre n’est que de supprimer toute trace de ce faux-dieu. Vous nous prêtez des intentions qui ne sont l’apanage que de quelques-uns, très présents ici à Ouesseort. Le rôle des Chevaliers d’Or est bel et bien de veiller sur Aliaénon et les travers qu’elle subit. Le Sans-Visage a été considéré comme l’un d’eux. Le principal, pour certains d’entre nous, mais il n’est pas notre unique combat. Alors gardez vos leçons, shaakt, si vous ne voulez pas que je vous considère comme les vôtres sont considérés sur Yuimen : des briseurs de liberté, des esclavagistes et des assassins sans cœur. Sachez également qu’aucun peuple d’Aliaénon ne se soumettra à la volonté d’un être en connaissant si peu sur son histoire et ses cultures. Que ce soit le sieur Sirat, ce Vallel, Naral Shaam ou vous-même. »

    Il se tourna vers les portes, d’où le chevalier doré revenait. Il se permit un dernier commentaire avant l’arrivée de leur guide.

    « Alors ne prenez pas la grosse tête, maître shaakt, si vous voulez la garder sur vos épaules. »

    Une menace ? Une amicale prévention ? Impossible à lire sur son visage casqué, en tout cas. Le chevalier doré arriva à cet instant et fit signe au duo de le suivre. Ils parcoururent les rues de la cité, cernées de riches habitations vastes et luxueuses, croisant plusieurs habitants, qui avaient comme signes distinctifs de nobles parures et des tatouages ostensibles, ainsi que quelques chevaliers sans bannière, tout armurés de plates à l’apparence noble. Tous avaient, cependant, chose notable chez ce peuple, leurs yeux bien en place. Ils parvinrent jusqu’à une habitation digne des plus grandes maisons nobles de Kendra Kâr, toute de pierre de taille formée, aux vitres colorées. Le géant en armure dorée posa le cadavre de la créature dans une petite cour devant le perron, et frappa à la porte, trois coups secs.

    Ils n’attendirent guère longtemps avant que la porte ne s’ouvre, dévoilant la silhouette d’un être aux yeux bandés, vêtu fort simplement comparé à ses pairs, dans la tradition du désert.

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    Le chevalier d’or précisa instantanément :

    « Ser Belliand, cet envoyé de Yuimen souhaitait vous rencontrer. »

    Et Belliand de répondre, ouvrant la porte pour faire entrer ses invités :

    « Bienvenue à toi, Sauveur. Que me vaut l’honneur de ta visite ? Le Conseil a-t-il finalement mis ses plans à exécution ? »


[Endar : 0,5 (introspection) + 0,5 (donneur de leçons) + 0,5 (bonus longueur).]

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 5 Aoû 2017 14:19 
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Ouesseort – Hôtel de la Fourchette d’Argent. (19h50)

    Le chevalier aux atours céruléens, toujours encadré de son escorte unifiée, répondit aux propos des deux aventuriers, alors que Nastya gardait de son côté le silence.

    « S’il ne vous est guère loisible de vous rendre séant chez le sire Belliand, il ne me l’est pas plus possible, je le crains. Il faudra que vous le préveniez vous-même de votre arrivée, demain. Quant à vous guider dans notre belle cité, je crains ne pouvoir répondre à votre demande : notre tâche est de protéger la cité, non de la faire visiter. Sachez cependant que vous n’y risquez rien : de nombreux chevaliers en arpentent les rues pour en assurer la sécurité. Si vous vous sentez perdus, adressez leur une question, et ils vous répondront avec plaisir, comme je le fais pour l’heure. »

    Il salua, révérencieux, et poursuivit.

    « Si vous voulez bien nous suivre, désormais, je vais vous mener à un endroit où vous pourrez prendre un repas digne de ce nom, et préparer vos chambrées pour la nuit. La soirée, elle, vous appartiendra. »

    Ils avancèrent vers la cité et en passèrent les portes. Le trio de chevaliers mena le trio d’aventuriers jusqu’à une riche maison dont une pancarte ornée de lettrines d’or en présentait le nom : Hôtel de la Fourchette d’Argent. Les chevaliers les pressèrent d’entrer, et les accompagnèrent jusqu’à une grande et richement pourvue salle à manger, où trônait une table centrale entièrement vide.

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    Une femme à la peau d’ébène et aux cheveux ras et crépus vint les y rencontrer, parée d’or et enveloppée d’une cape dorée sertie de saphirs. Des tatouages dorés ornaient les contours de ses yeux, bien présent malgré leur présence chez les Ouessiens.

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    Le chevalier à la cape présenta la dame :

    « Voici votre hôtesse, Dame Mabaka Elounh. Nous vous laissons entre ses mains expertes. »

    Ils attendirent cependant d’être congédiés pour partir. La femme rétorqua, polie, d’un salut révérencieux, et parla à son tour.

    « Sers, soyez les bienvenus à l’Hôtel de la Fourchette d’Argent. Puis-je vous montrer vos chambres, afin que vous puissiez vous préparer pour le repas ? »




[Sibelle : 0,5 (introspection) + 0,5 (demande)
Sirat : 0,5 (introspection) + 0,5 (stratagème)]

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 7 Aoû 2017 18:20 
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Le ton ferme de Ser Gasaru ne fit que rapprocher Endar de l'enquiquineur, posant ses yeux froids sur la visière du heaume qui couvrait le visage du chevalier d'Or ynorien. Un Ynorien était déjà agaçant, mais si en plus il était un chevalier sans bannière, cela compliquait encore plus les relations avec sa personne. Il y a cinq ans, il n'était qu'un soldat de la forteresse de Fan-Ming qu'il avait désespérément tenté d'acquérir par la ruse, ce qui aurait sans doute fonctionner si les autres Sauveurs d'Aliaénon n'avaient décelé sa malice et son obsession du pouvoir. Aujourd'hui ce même soldat se pavanait de par son seul titre alors qu'il n'était guère l'un des membres les plus forts de leur petite compagnie. Chez les shaakts, la grandeur se mesurait par la terreur infligée aux ennemis, à leur fourberie et surtout à leur force tant physique que magique. Les Ynoriens, eux, étaient des êtres indolents selon son point de vue, cachant leurs sombres passions derrière un paravent dénommé "honneur". Les propos de Gasaru, bien qu'il tentait vainement de nier l'évidence, qui était que les chevaliers d'Or étaient l'esclave de la volonté de Naral Shaam, prouvait exactement ce qu'Endar avait avancé comme idée. Très vite, une lueur froide illumina son regard et l'archer-mage commença à se dire que s'il était encore en vie c'était uniquement parce que le chevalier ne représentait aucun danger pour le shaakt. Ses réflexions sur Sirat relevaient au mieux de la bêtise pure et simple. En effet, en présence de l'intéressé, à qui pouvait-il confier ses soupçons ? A Gasaru peut-être ? Ânerie que tout cela ! Ensuite le chevalier rappela qu'ils veillaient sur Aliaénon. S'ils veillaient sur ce monde ainsi, autant prendre sa retraite de chevalier dans ce cas. Quant au fait d'être considéré comme les siens sur Yuimen, son regard glacial et vide de toute émotion répondait à cette simple provocation. Endar était comme n'importe quel shaakt digne de ce nom: un manipulateur et un tueur né dans une famille pratiquant l'esclavage depuis des siècles. La dernière remarqua de Gasaru manqua de le faire sourire tellement il sous-estimait les capacités de l'elfe noir en la matière. Soumettre les volontés ? Il n'en a jamais été question pour Endar, les peuples allaient le suivre uniquement s'il montrait qu'il était digne de recevoir leur confiance. Déjà deux peuples semblaient lui faire confiance: les géants de glace et bientôt, l'intégralité des ouessiens qu'ils soient illuminés de Nagorin ou habitants d'Ouesseort.

Alors que l'Ynorien se retourna en direction des lourdes portes de la cité portuaire pour vérifier si le colosse doré était encore assez loin pour pouvoir les entendre, il le menaça lâchement. Endar leva un sourcil circonspect à cette menace de décapitation, si Gasaru arrivait à l'égratigner ne serait-ce que légèrement, dans ce cas il voulait bien devenir la soubrette du champion de Zewen, autant dire que cela n'était pas prêt d'arriver.

Le colosse doré arriva finalement à leur niveau et leur fit signe de le suivre à travers le dédale de ruelles de la cité entourées par de vastes demeures cossues. La plupart des habitants, des ouessiens selon lui, portaient de somptueux atours et les parcelles de peau découverte étaient ornées de tatouages ostensibles. Il y avait bien évidemment à côté d'autres chevaliers d'Or cachés dans leur armure de plate. Cette ambiance où l'argent coula à flot ne le dérangea pas le moins du monde, même si Khonfas était plutôt connue pour son marché d'esclaves, ses ruelles coupe-gorge et ses orgies plutôt que par l'opulence des demeures interdites d'accès aux étrangers. En réalité, ce qui choqua ou du moins marqua le plus l'elfe noir était l'absence chez les ouessiens de bandes ou d'ornements cachant leurs yeux. Ainsi sa théorie selon laquelle cette faculté était constitutive d'un rituel semblait être correcte.

Finalement, le trio s'arrêta devant l'une des plus grandes maisons d'Ouesseort composée de murs en pierre et pourvue de vitres aux couleurs diverses et d'une petite cour sur laquelle le chevalier posa le lourd cadavre avant de frapper lourdement à la porte.

Le locataire qui devait n'être nul autre que Belliand apparut sur le perron de sa demeure. Son œil doré scruta l'individu avec soin. C'était un être à la peau halée vêtu d'ocre et de rouge, des couleurs chaudes rappelant le désert. Il avait surtout les yeux bandés dans la tradition des Illuminés de Nagorin. Avant d'avoir eu la chance de se présenter, le chevalier d'or précisa tout de go qu'il était un envoyé de Yuimen qui souhaitait s'entretenir avec lui. Les yeux de Belliand était bandés mais il connaissait suffisamment les ouessiens pour savoir que cela ne les rendait point infirme pour autant. L'Ouessien ouvrit la porte pour les faire entrer et employa des formules de politesse à son égard avant de demander si le Conseil avait fini par mettre à exécution leurs plans. Endar haussa les sourcils, intrigué par cette formulation.

- Etrange... Triman m'a exactement posé cette même question rhétorique.

Endar savait que les Ouessiens pouvaient parler entre eux sans émettre un seul son, il en avait été plusieurs fois témoin lors de son rapide séjour à Nagorin, néanmoins le faire remarquer à son interlocuteur relèverait d'une indélicatesse de sa part. Il continua sur sa lancée attendant l'accord de Belliand pour entrer dans la demeure.

- L'honneur est mien à vrai dire et veuillez m'excuser pour cette rencontre à une heure tardive ainsi que pour mon accoutrement. Je viens simplement renouveler ma proposition d'alliance et d'aide pour protéger les secrets des Ouessiens. Par ailleurs, j'ai une demande personnelle que j'aimerai vous formuler Belliand, même si j'ai déjà reçu l'accord de Triman et par son biais celui de Clirley Xissirant pour poursuivre ma mission.

Il sortit de sa poche la pierre de vision et la tendit à Belliand.

- Votre amie Charis semble être décidée à purifier le cristal de vision, elle a manifesté son intention de retourner dans le désert, mais peut-être désirez-vous lui parler ?

Il attendit patiemment, son œil mordoré observant les réactions de l'ouessien, une tâche compliquée en raison des bandes lui couvrant les yeux.

(1085 mots)

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 7 Aoû 2017 19:17 
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Si Sibelle ne jouissait pas d’une grande patience, Sirat ne semblait en posséder davantage. Ne se contentant pas du refus poli du chevalier orné d’or, il revint à la charge en demandant de faire un message au dénommé Belliand. Il ne cacha pas sa déception, prétendant même qu’il croyait sa visite attendue. Il nomma même une dénommée Charis du désert, une sauveuse d’Aliaénon elle aussi et qui avait été non seulement une alliée, mais également une amie de Belliand. En nommant ainsi ses connections, il espérait sans doute avoir un traitement de faveur et être conduit directement à son ami. Il termina en demandant qu’un message soit livré à Belliand le soir même.

Malgré tous les efforts de l’humoran, le chevalier ne lui donna pas satisfaction. Il expliqua qu’il ne lui était pas davantage possible de se rendre chez le sire Belliand et qu’il devrait attendre au lendemain. Puis il répondit à l’elfe blanche, qu’il ne pourrait le guider dans la ville son rôle étant de protéger la ville et non de la faire visiter. Il l’a rassura ensuite en lui précisant qu’il n’y avait aucun risque à parcourir la ville seule sans guide puisque de nombreux chevaliers arpentaient la rue. Constatant sa méprise, le visage de Sibelle s’empourpra. Elle avait mal interprété les propos du chevalier, elle avait cru qu’il lui offrait une visite guidée. Son erreur la mise donc mal à l’aise d’autant plus qu’elle était consciente de la chaleur de ses joues. Cet état l’irritait d’autant plus que contrairement au chevalier, elle ne pouvait cacher son embarras. Elle considérait la situation non équitable. De plus, sa demande de guide n’était pas justifiée, comme l’avait laissé présager le chevalier, par la peur d’y circuler seule, mais bien par le désir d’en apprendre plus sur la cité et d’avancer dans son enquête. La seule idée de passer pour une peureuse lui mina son humeur. Elle tâcha par contre de ne rien y laisser paraître.

Toujours aussi courtois, le chevalier les pria de les suivre, en leur promettant un repas digne de ce nom ainsi qu’un bon lit pour la nuit, tout en les laissant occuper leur soirée comme ils le souhaitaient.

Sibelle fit un signe de tête signifiant qu’elle acceptait l’offre, puis suivit docilement les chevaliers. Ils traversèrent donc les portes de la cité et le trio de chevaliers les conduisire à une luxueuse maison. Sur la façade de celle-ci, une pancarte annonçait en lettre d’or le nom de l’établissement : Hôtel de la Fourchette d’Argent. Une autre que Sibelle aurait peut-être remarqué que les écritures auraient pu être en argent ou bien le nom de l’établissement aurait pu porter le nom de de Fourchette d’Or, mais Sibelle ne faisait pas attention à ces détails qu’elle jugeait insignifiants.

Agissant comme hôtes exemplaires, les chevaliers prièrent les trois compagnons d’entrer, les accompagnant jusqu’à une riche salle à manger qui était pour le moment vide de gens. La table, très longue pouvait accueillir sans exagération plus d’une quarantaine d’invités, ce que Sibelle a pu estimer par le nombre de chaises présentes. Les somptueux lustres, les colonnes d’or, tout dans cette salle respirait la richesse.

Ils n’eurent pas longtemps à attendre avant que la ravissante hôte de la maison vint à leur rencontre. Aussitôt le chevalier d’Or la présenta comme étant Dame Mabaka Elounh avant de prendre congé. La jolie femme à la peau noire ornée d’un délicat tatouage or près de l’un de ses magnifiques yeux verts prit la parole à son tour. Conservant une mine sérieuse, sans pour autant être hostile, elle leur souhaita la bienvenue dans son établissement. Son ton un rien supérieur fit tiquer Sibelle qui fit grande attention pour ne rien laisser paraître. La dame parée d’une magnifique cape d’or sertie de pierres bleues leur proposa de leur montrer leur chambre afin de les laisser se préparer pour le repas.

C’est à ce moment que la guerrière prit la parole :

« Je vous remercie pour votre accueil dans votre demeure. Une tenue particulière est-elle de mise pour le repas ? Et puis, sans paraître indiscrète, d’autres gens s’ajouteront ils à nous ? J’avoue que cela me plairait assez. »

Ayant remarqué le ton un peu guindé de leur hôtesse, la guerrière avait décidé de poser la question directement au sujet de l’habillement et des éventuels autres invités. Elle préférait être prévenue que de faire tache parmi les invités. Non pas qu’elle était coquette, mais plutôt qu’elle cherchait à mettre tous les éléments possibles pour faire avancer son enquête. Et puis, se sachant peu volubile, elle comptait sur Sirat pour entretenir la conversation pendant l’heure du repas. Elle se contenterait d’écouter et de poser quelques questions le cas échéant. Et s’ils s’avéraient seuls, elle en profiterait pour questionner l’humoran sur ses plans.

((( 797 mots )))

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Sibelle, Maître d'armes


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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 8 Aoû 2017 23:07 
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le chevalier répondit par la négative, il ne pouvait les amener jusqu’à Belliand, ni il ne délivrerait de message. Sirat fit la moue, un peu désabuser, il plissa ses sourcils. Sibelle se vit répondre comme à une fillette de douze ans, apparemment leur vélite n'avait pas compris la demande de la guerrière et avait conclu à une jeune donzelle implorant protection et bienveillance du mâle. Voyant les joues de la maître d'arme s'empourprer et son silence, Sirat ne put s'empêcher d'esquisser un sourire de connivence avec Natsya, se moquant ainsi de la pauvre rouquine.

Finalement, ils entrèrent dans la cité, les tours de cuivre, changeait de couleur pour reprendre leur teinte argentée à mesure que la lumière déclinait à l'ombre de leur stature. Les rues s'éclairait de feu follet, lanterne allumée par des hommes en prévention de la nuit. Une à une avec leur auréoles, elles formaient une guirlandes dorés. Dans les ruelles pavés se faufilait une foule disparate, mais élégante, entre les quelques patrouilles de chevalier sans bannières qui arpentaient la citadelle de Ouessort. La tiédeur venant du sol se faisait déjà sentir annonçant les prémices d'une nuit marine et fraîche.

Sirat ne pouvait s'empêché de se demander où était leurs deux compères. En effet, leur garde-chiourme n'avait pas mentionné ni même proposé de les rejoindre. La présence de Gasaru, bien qu'oripilente pour l'humorane, eut été facilitant pour passer les formalités d'entrer dans la cité. Etant sauveur d'Aliaénon, il aurait pensé être accueillit différemment. La nature traître et calculatrice des Ouessiens se rajoutait au problèmes. Notre guerrier sentait dans son dos poindre une sueur froide, lui intimant d'être prudent. Sibelle était silencieuse, droite comme un piquet, tendu, mais surtout vexer, il était inutile de tenter de lui parler de ses doutes maintenant,. Il faudrait attendre un moment plus propice. Surement, que la belle était déjà en train d'y penser, vallait il mieux alors prévenir la plus naive du groupe. c'est sur ses gardes qu'il se rapprocha de Nastya, près de l'oreille, lui murmurant dans un souffle rapide et à l'abri des regards indiscrets, au détour d'une artère de Ouessort.

Endar et Gasaru ne sont pas là, cela sent le piège...

l'avertissement était lancé, il fallait que le groupe soit soudé et sur le qui-vive. Ils arrivèrent devant une bâtisse, décorée d'arabesque et de volutes de pierre, richement et finement taillé. Près de sa porte, dans un rectangle obsidienne, taillé en lettre opaline :
Hôtel de la Fourchette d’Argent

Pressés par leur cerbère, ils entrèrent passant une porte en étain, lourdement ornementé. L'intérieur restait sur le même registre, le par terre était de marbre, en damier noir et blanc et luisait à la lumière de quelques bougeoirs. Leur pas résonnait dans le couloir alors qu'ils débarquèrent sur une salle à manger ou trônait une grande table centrale vide éclairé par d'énormes chandeliers suspendu au plafond et dégoulinant de leur parure.

Sirat n'avait jamais vu d'hôtel dans ce genre. Pour lui, cela ne ressemblait en rien à une auberge. Cela ne fit que monter son niveau de stress et c'est tendu qu'il accueillit leur hôtesse. Une femme, la peau ébène, les yeux céruléens, la tête crépue et rasée, le visage paré de tatouage d'or s'approcha d'eux et leur souhaita la bienvenue. Dame Mabaka Elounh, comme elle semblait se prénommer selon les dires des chevaliers leur demanda s'ils souhaitaient gagner leur chambre avant le souper.

Sibelle égale à elle-même demanda directement si il fallait s'habiller dune façon particulière et si il y avait d'autres convives. Sirat lui n'était pas à l'aise, la main sur le pommeau de son arme, il hésitait à fendre le crâne des chevaliers sur le champ. Il n'en fit pourtant rien, mais devant l'éternelle absence des deux parasites, il s'exclama.

Où sont Endar et sir Gasaru, nous étions une équipe, il ne me plaît pas de les voir sans protection.

Il jaugea autour de lui.

Est ce donc comme cela que vous recevez ici ? On dirait un temple ou une prison, c'est triste, ou son les geôles ?! Vous m'insultez en me proposant un endroit pareil. Vous voulez quoi ? nous sommes mandater par le conseil et vous nous traitez comme des otages.


Le ton était monté d'un cran, l'angoisse, la peur de l'animal pris au piège, de se retrouver enfermer dans un lieu peu habituel pour lui. Quoi qu'il en soit il attendait des réponses satisfaisante.

Citation:
545 mots
- sirat s'ennerve
j'ai vraiment galérer, avec une perte de texte a cause d'un ordi pourrave, désoler

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Mer 9 Aoû 2017 11:11 
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Ouesseort – Maison de Belliand (19h25)


    Belliand inclina la tête sur le côté lorsqu’Endar évoqua Triman, la moue visiblement ennuyée. Il se tut jusqu’à ce que l’elfe ait terminé, puis, avant de répondre à ce dernier, congédia les deux chevaliers d’Or.

    « Messieurs, merci d’avoir mené cette personne jusqu’à moi. Vous pouvez disposer, pour l’heure, je vais m’entretenir avec lui en privé. »

    Il fit entrer Endar dans sa maison, et ferma la porte sur Gasaru et le chevalier d’Or, qui restèrent dehors comme deux ronds de flan. Il referma les doigts d’Endar sur sa propre pierre de vision.

    « Si Charis Kel Asheara est de retour sur Aliaénon, cette simple nouvelle suffit à emplir mon cœur de bonheur. Mais je n’aurais rien à lui dire, pour l’heure, sans l’avoir face à moi. Avec prudence il faut utiliser ces pierres de vision : les Cadi-Yangin en ont peu à peu perdu le contrôle, et nous ignorons qui en possède, désormais. »

    Il se déplaça dans la pièce, fastueuse, jusqu’à un fauteuil de cuir, qu’il indiqua à Endar avant de s’installer sur son jumeau, juste en face.

    « Soyez le bienvenu à Ouesseort, une nouvelle fois. J’ignore ce que vous entendez par votre proposition d’alliance et cette protection de nos secrets. Dites-m’en plus sur cette demande personnelle. Mais avant… »

    Il se releva, comme s’il se rappelait de quelque chose.

    « Souhaitez-vous à boire, ou à manger ? Avez-vous diné ? »


[Endar : 0,5 (introspection) + 0,5 (proposition) + 1 (bonus longueur).]

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