Ah tiens, j'avais jamais vu ce topic. Intéressant ... Bon alors je me lance :
Je vais être franc et direct : selon moi, la religion est une erreur. Attention, quand je parle de religion, je parle de la société religieuse, de l'ensemble de personnes qui se retrouvent autour d'une croyance unique et qui servent cette croyance (et j'insiste bien sur ce mot), et non pas de la foi ou la croyance en quelque chose (que ce soit un dieu, la nature, les sciences, la bonté humaine ou encore, comme certains, les extraterrestres) ce que j'appelle de la spiritualité.
En effet, je pense que les êtres humains, du fait de la conscience qu'ils ont d'eux-mêmes et du monde qui les entoure, sont toujours amenés à se poser trois questions : "D'où viens-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ?". C'est pour répondre à ces questions que les humains ont tout d'abord inventé la spiritualité, puis la religion. Et c'est normal. On ne peut répondre à ces questions grâce à des expériences empiriques. Il faut donc supposer, et donc croire. C'est ce qu'on fait les humains depuis leur naissance.
Mais la religion est en fait, selon moi, la conséquence de la politique. Qu'ont fait les personnes ayant le pouvoir à une certaine époque lorsque leur peuple venait leur poser ces questions : "D'où viens-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ?", ils ne savaient pas eux-mêmes, mais ils ne pouvaient pas l'avouer car cela leur ferait perdre leur crédibilité. Ils ont alors inventé, se déclarant prophète et prédisant de nombreuses souffrances à qui ne ferait pas ce qu'il entend qu'il fasse.
Je pense qu'il ne faut pas être naïf. Pourquoi, pendant des siècles, les messes catholiques ont été faites dans une langue que seuls les prêtres pouvaient comprendre ? "Les voies du tout puissant sont impénétrables, mon petit, fais ce que je te dis de faire et n'essaie surtout pas de comprendre pourquoi.", voilà le message des religions. Tout ceci a été créé dans un seul but : pouvoir facilement gérer une grande masse de populace. Et ça marche très bien, mieux que tout les systèmes sociaux jamais encore créés. Pourquoi ? Parce que ce système est basé sur la peur, mais pas la peur d'un être vivant que l'on peut décapiter et puis basta (ça c'est la dictature ou la monarchie), mais la peur d'un être supérieur. Comment se rebeller contre un dieu ? C'est impossible, la révolution est veine.
Mais certains me diront : oui mais nan, y'en a qu'on fait des trucs biens quand même de religieux. Oui, c'est vrai, des exemples ont même été donnés plus haut. Mais, selon moi, ce n'est pas la religion qui les a poussé à faire ces bonnes actions, mais c'est bien leur spiritualisme. Pour certains, c'était leur foi en l'humanité et leur conviction que l'homme pouvait faire de bonnes choses.
Je voulais aussi ajouter quelque chose qui me tient à coeur, bien que ce soit un peu hors sujet : la science EST une religion. Oui, c'est ce que je crois. C'est même la religion la plus en vogue de notre siècle. Religion originale, certes, mais religion tout de même. Les sciences sont fondées sur des suppositions, sur des axiomes que l'on ne peut pas démontrer. Ce sont des choses que les humains ont supposé vraies, pour ensuite démontrer d'autres faits à partir de ceux-ci. Alors, certes, les sciences sont faites telles que si ces axiomes sont vrais, alors les résultats démontrés le sont aussi ; mais peut-on, nous humains, avec le peu de connaissance que nous avons du monde qui nous entoure, affirmer aujourd'hui que ces suppositions sont vraies ? Vraies, presque partout, peut-être, mais certainement pas absolument vraies. Les sciences sont donc un dogme basé sur des suppositions dont on ne connait pas la véracité. (Je dis ça, et je suis moi-même scientifique, hein, le but c'est de garder son esprit critique ...).
Voilà, pour résumer, je pense que la société humaine devrait être lavée de ces religions, que nous devrions plus nous fier à notre esprit critique et que nous devrions développer nous-même notre propre spiritualité et notre propre croyance, et surtout ne pas essayer de l'imposer à notre voisin. (Bien sûr, je sais que cela est maintenant impossible) Mais aussi, de penser par soi-même au lieu d'écouter et de croire le premier gus venu qui sait lire le latin, mais qui pourtant ne sait pas de quoi il parle.
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