Kenra a écrit:
Anastasie Terreblanc a écrit:
Pour m'expliquer : cette phrase me laisse penser, personnellement, qu'il en serait de la responsabilité de l'élève de ne pas réussir car il n'aurait pas l'envie de travailler. Il ne se "retrousserait pas les manches", dans le but d'avancer dans sa scolarité et de "réussir". C'est peut être une erreur d'interprétation de ma part, mais j'ai l'impression d'y lire une responsabilité directe de l'élève sur son parcours scolaire. Avec les différentes remarques toutes faites du style "quand on veut on peut" ou "y en a dans des situations bien pires qui y arrivent" ou encore "tu y mets de la mauvaise volonté".
Je vais l'affirmer sans aucune gène : pour moi, tout échec d'un élève est un échec du système.
Dans ce cas, mets-toi à la place de cet élève, justement. Envers et contre tout, il refuse toute l'aide que l'enseignement peut lui offrir. Tu partirais du principe que tu es une personne que l'on ne peut plus aider. Et c'est là que l'intervention d'Aenaria a du sens : t'aider à surmonter ce sentiment ne serait plus du domaine du management, mais celui du soutien psychologique, donc médical. C'est peut être un peu fort dit comme ça, mais l'essentiel y est.
C'est le principe d'une exception : elle en est une, qu'importe le domaine.
le soutien psychologique c'est du domaine médical?! Attendez, je vais m'étouffer et je reviens.
Je ne vois pas non plus du tout où ça serait du domaine du management... Le management, c'est un corpus de savoir tiré notamment des sciences humaines nord américaines (socio, psychologie, techniques de communications) réutilisé à des visé utilitaire dans les entreprises (principalement). Les contenus et les techniques ne viennent pas du management.
un éxemple par éxemple, l'entretien motivationnel:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Entretien_motivationnelhttps://fr.wikipedia.org/wiki/William_R._Millerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Rollnickensuite je pense que lorsque l'on voit le nombre de jeunes en échecs scolaire, on ne peut plus parler d'exception.
A son niveau il y a beaucoup de choses qui peuvent évoluer dans l'école, et qui doivent évoluer si on veut régler ce problème. Mais effectivement, pour les régler, il va falloir aller piocher dans des contenus et des pratiques qui ne sont pas, actuellement, du domaines de ce que l'on apprend aux enseignants mais plutôt de ce que l'on apprend aux éducs spé. Et je pense que dire ça ce n'est pas peut être dit un peu fort, c'est juste très vrais.
D’ailleurs, quand j'étais au Québec, j'avais pu constater pas mal de différence entre l'école là bas et en France, et il me semblaient pas mal en avance en terme de bonne pratique.
Par contre il ne faut pas se faire d'illusion, aussi bien soit organisée l'école et aussi bien soit formés les profs, l'école ne peut pas résoudre tous les problèmes de la société. Hors à mon avis, bien des difficultés à l'école sont le reflets de difficultés que les enfants ont hors de l'école.