Pauly en tête, suivi de David, puis de Lubie, le groupe montait les escaliers dans un tonnerre de grincements à peine couvert par l'orage qui se levait au dehors. Pour ma part, plus silencieux que les autres, je me contentais de fermer la marche en jetant fréquemment des coups d’œil dans mon dos.
( Relax, Quentin. ) Essayais-je de me rassurer ( On a entièrement inspecté le rez-de-chaussée et on a condamnée la porte d'entrée ... Si il y'a une saloperie dans le coin, elle est devant nous. )
Après avoir gravit l'escalier, nous débouchâmes tous les quatre dans un sombre couloir. Cependant, l'obscurité ambiante et le monde qui se tenait devant moi m’empêchaient d'en voir plus ... Jusqu'à ce qu'un éclair illumine brièvement la pièce, faisant sursauter Pauly qui lâcha une injure et eut un mouvement de recul. Par miracle, il n'appuya par sur la gâchette de l'arme qu'il tenait de nouveau entre ses mains, épargnant ainsi nos vies et le peu de munitions qu'il nous restait. L'éclair avait révélé un long couloir sans autre décoration qu'une vieille horloge accrochée au mur, qui menait à une grande porte entrouverte et qui donnait sur deux autres portes situées dans le mur gauche.
Lentement, le groupe avança jusqu'à la première porte ... puis l'ouvrit d'un coup avant d'inspecter la pièce ainsi dévoilée. A en juger le carrelage bleu qui recouvre le sol, la vieille baignoire, l'évier, le bidet et la forte odeur de savon à la lavande, il s'agissait selon toute vraisemblance d'une salle de bain. Petite la pièce était tout de même percée d'une fenêtre fermée par des rideaux. Pendant que les autres poursuivaient leurs recherches, je me dirigeai vers celle-ci et, discrètement, poussai doucement le rideau blanchâtre pour jeter un coup d’œil à l’extérieur. La pluie ruisselait sur le verre et il faisait trop sombre pour observer quoi que ce soit ... Aussi, j'entrepris d'attendre le prochain éclair pour observer l’extérieur.
Dans mon dos, je pouvais entendre David demander à Pauly d'une voix plaintive s'il ne voulait pas me laisser le fusil et qu'il avait trouvé une arme super pour lui, dans le garage. Je n'étais on ne peut plus d'accord, mais je n'avais pas envie d'argumenter avec ce fermier malpoli et illogique ... D'autant que si porter le fusil signifiait qu'on devait ouvrir la marche, je préférais laisser ce rôle à Pauly pour le moment.
« Arrêtez donc de vous disputer pour ce fusil. Par contre, quelqu'un devrait surveiller la porte de cette pièce ... Ce serait plus prudent. » Lâchais-je sans grande conviction depuis ma fenêtre.
_________________ Je suis Kogan, le Moine Woran tigré. Mais vous pouvez aussi m'appeler Krogan, Hulk Hogan, Koganounet à la crême, Koko, Cagounet, KahounInet, le Koganator, Koganinounichounafibichibidisloubidou, Kogy, Koganichoninet, ... Ça dépend des gens ! ^^
Un grand merci à Vilnish et à Itsvara pour la signature !Je voudrais adresser un hommage aux pages 11430 à 11440, qui furent victimes de la terrible guerre du 9 avril 2012 et de ses conséquences. Rendons également un hommage aux auteurs des pages 12380 et 12381 pour leur élan lyrique et poétique ... qui retomba si rapidement dans la médiocrité ... Mais il serait injuste de ne pas avoir une pensée pour les pages 13358 à 13366, qui se sont héroïquement sacrifiées pour démontrer que BlaBla et RP ne font pas bon ménage ...
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