Le comble, c'est que Pauly ne parvint même pas à enfoncer la porte. David laissa échapper un soupir blasé.

"Nous allons devoir trouver un autre accès. À moins que..."

Au loin, des coups de feu retentirent. Ça arrivait souvent, mais Dave 1.0 était parvenu depuis longtemps à la conclusion que s'il ne voulait pas subir un plantage majeur qui l'envoie à la version 0.0, il valait mieux se cacher quand il en entendait.

Sortant son tournevis, il entrepris de crocheter la serrure. Il n'était pas sûr d'avoir les compétences, mais il avait bien réussi dans le champs...

"Essayez de trouver une autre entrée, des fois que je ferais moi aussi un échec critique."

Un rouleau à pâte dans sa main droite et la bombe fumigène dans la gauche, un peu inquiète, Lubie ne lâchait pas la porte d’entrée des yeux, se demandant se qui s’y cachait derrière. Mais elle n’en sut rien puisque malgré toute sa force brute et sa volonté, Pauly ne réussit pas à la défoncer.

Pendant la tentative infructueuse du fermier en chemise carreautée, David et Quentin les avaient rejoints. Lubie détourna quelques secondes son regard de la maison, apparemment déserte, pour s’enquérir de la découverte des deux jeunes garçons.

« Avez-vous découvert quelques choses d’intéressants ? »

David proposa de trouver une autre façon d’entrer dans cette maison délabrée alors que Lubie était plutôt hésitante. Passer la nuit dehors ne lui plaisait pas plus qu’il le fallait, mais pénétrer cette sordide maison ne lui tentait pas davantage. Incapable de prendre une décision, elle ne tenta nullement de trouver un moyen pour forcer les entrées.

C’est à ce moment précis qu’un coup de fusil retentit. Lubie sursauta et émit un petit cri après quoi elle se ressaisit. David pour sa part s’était ravisé et tenta de crocheter la serrure à l’aide d’un petit tournevis.

Lubie regarda David faire un petit instant, puis le sourire aux lèvres (elle venait d’avoir une idée), elle se tourna vers Quentin et lui proposa une alternative.

« Si David ne réussit pas, tu pourrais toujours tenter de détruire la serrure avec ton fusil, ça te ferait pratiquer un peu ! »

Devant ces échecs répétés, Pauly se retint de lâcher une bordée d'injures à cette porte. Rien ne lui résistait d'habitude...
Alors, un coup de feu retentit au loin suivit d'un court moment de silence. Le colosse s'était retourné instinctivement vers la source de ce bruit devenu habituel.

"Au moins, on sait qu'on est pas les seul à être encore en vie."

Alors David entreprit de crocheter la serrure avec son tournevis. Lubie, qui avait sursauté proposa une solution qui ressemblait plus à une solution de Pauly habituellement.

"Nan, ça gâcherait des munitions et..."

Ding ! Une lumière s'alluma soudain de le regard du colosse. Il venait de se rappeler de la fenêtre qu'il avait aperçut quelques minutes plus tôt en revenant des toilettes.

"Mais vous en faites pas les gars, j'ai la soluce à tout nos problèmes !" fanfaronna-t-il. "Suivez-moi."

Sur ce il se dirigea vers le côté de la maison pour montrer à ses collègues de survie, la faille de cette maison.

Jet de crochetage:
6 d'intelligence + 3 au jet de dé + 3 bonus spé techno = 12 (réussite limite)

Résistance de la serrure: 12

Crrr..clik...chrok..click...cliketll...crouic...crr.. concentré dans ta tentative de crochetage tu ne fait d'abord pas attention au bruit que fait le verrou lorsque tu bouge le tournevis dans la vielle serrure et tu galère un long moment sans vraiment savoir ce que tu fabrique. Puis au bout de 4 bonnes et longues minutes, tu prête enfin attention au cliquetis que produit ton interaction avec le verrou.

Clikl...clikll..crr...cliketic...clic-CRAC ! La serrure cède enfin et la porte s'ouvre dans un déclic sec, s'ouvrant lentement en grinçant. Le problème est qu'il fait sombre à présent et que tu ne voit pas ce qui se trouve dans la pièce. Par contre une odeur de grand-mère et de moisie embaume soudainement tes narines. Dans l'obscurité tu distingue une table pour quatre personne avec une vielle nappe en plastique à fleur et contre le mur tu semble reconnaitre le classique carrelage en damier blanc qui caractérise les cuisines. Le restes des éléments reste pour le moment sous formes d'ombres.

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L'IDEE DE PAULY



Pauly enjoint ses camarades à le suivre et lorsqu'il se retrouve face à la façade de la maison située devant les toilettes. Tu peut de nouveau voir la fenêtre au dernier étage de la maison, toujours ouverte. Cependant il fait très sombre et tu ne distingue rien à l'intérieur. Soudain ton regard capte ce qui au départ te semble être quelques lucioles dans le noir. mais ces deux point jaune se détourne soudainement de toi et s'enfoncent dans le noir après un mouvement vif. Était-ce des yeux??

Malgré sa taille et sa force démesurées, Pauly ne parvint pas à défoncer la porte d'entrée sur laquelle il s'acharnait. Celle-ci vibrait et se déformait sous les coups de pied du fermier, mais restait bel et bien en place ... ce qui avait visiblement le don de l’énerver.

« David a trouvé deux paires d'empreintes, à côté de la mare. D'après lui, leurs propriétaires pourraient s'être réfugiés dans cette maison. » Répondis-je à Lubie lorsque celle-ci me demanda ce que nous avions vu, une fois que je fus à son niveau.

Puis, lorsque David nous eut rejoins, il commença à proposer une alternative. Mais un lointain coup de feu retentit alors, le coupant dans sa phrase, faisant sursauter la petite dame brune et faisant à peine sourcilier le fermier. Pour ma part, ce bruit m’inquiétait sans trop me préoccuper. Il était des sons auxquels on finissait par s'habituer dans ce monde dévasté ...
Bref, le geek s'avança jusqu'à la porte qui avait résisté au géant malodorant et s'agenouilla devant elle, sortant un tournevis et tentant de l'introduire dans la serrure. Ingéniosité ou pure stupidité ? Je n'en savais rien. En tout cas, cette technique de crochetage m'était inconnue et je restai très sceptique quant à son efficacité.

Et je n'étais pas le seul visiblement ! En effet, Lubie se tourna vers moi, le sourire au lèvre - un peu le même sourire que lorsqu'elle avait voulu défoncer la vitre de la voiture un peu plus tôt, sur le parking - et me proposa de tirer un coup de fusil dans la serrure si David ne parvenait pas à la crocheter.

( Mais elle est malade, c'est pas possible ! ) Me dis-je intérieurement, n'osant pas lui dire en face. Il faut dire, ce genre d'idée provenait généralement de quelqu'un du sexe opposé, de bien plus grand, et qui sentait bien moins bon ... Le tir ferait un bruit incroyable, signalerait notre présence et risquerait fort de me ricocher dessus !

Heureusement, Pauly vint à ma rescousse en argumentant que cela gâcherai nos munitions. Puis, pas plus convaincu que nous que la méthode de David marcherait, il nous expliqua qu'il avait la solution et nous demanda de la suivre alors qu'il partait pour faire le tour de la maison.
Même le geek pâle n'avait pas l'air sûr de lui. Il fut le premier à nous proposer de chercher une autre issue si sa tentative venait à échouer.

Et pourtant ! Et pourtant ! Après quelques minutes de concentration et de bidouillage, le verrou de la porte sauta sans prévenir et celle-ci s'ouvrit en grinçant ... Je n'en revenais pas !

« Ouah ! Euh ... Bien joué ! » Félicitais-je David, les yeux rivés sur ce que nous découvrait l’intérieur du bâtiment. « Pauly, tu peux rev'nir ! »

De là où j'étais, je ne voyais que l'obscurité profonde et inquiétante d'une pièce aux murs carrelés et blancs, décorés en son centre d'une table moyenne.

« Euh ... Qui veut entrer en premier ? » M'enquis-je d'un ton innocent, espérant que je passerai inaperçu une fois de plus.

Les autres aussi étaient sceptiques. Difficile de leur en vouloir. Mais il en fallait plus pour arrêter Dave1.0, capable de fabriquer involontairement un virus informatique en programmant un logiciel avec un gant de boxe. Finalement, il parvint péniblement à forcer la serrure alors que Pauly était déjà parti chercher une autre issus.

Cela épargnait la possibilité proposer par la dame qui était de tirer sur le verrou. Un gaspillage inutile de munition. D'ailleurs, David demanda à l'invisible, qui demandait déjà qui allait entrer :

"Euh... c'est quoi ton nom déjà ? Julien Lepers ? Non, Quentin ? Euh... enfin bref, tu pourrais vérifier combien tu as de cartouches ? Moi, je vais nous éclairer..."

Il sortit sa lampe à dynamo et commença à faire tourner l'objet pour générer le flux électronique qui alimentait le convertisseur à photon, histoire de vérifier si l'objet fonctionnait. Il n'y avait hélas pas d’électronique. Impossible de vérifier les lignes de code de cet item d'éclairage.

Pauly fit le tour de la maison pour essayer de voir s'il pourrait entrer par la fenêtre en haut de la maison qu'il avait vu quelques minutes plus tôt afin d'ensuite ouvrir la porte à ses amis par l’intérieur.

Il commençait vraiment à faire sombre et le brave Pauly qui semblait inépuisable commençait à avoir sommeil après cette longue journée riche en émotions.

Alors, dans l'image d'un noir totale que la fenêtre faisait apparaître de la maison, le colosse crut distingué deux petits points clair. Haussant un sourcil, il plissa les yeux. Et alors les deux points jaunes disparurent, comme-ci un hypothétique quelqu'un de la-haut avait détourné les yeux.

Pauly fronça les sourcils. Ça sentait vraiment pas bon.

Alors, il entendit Quentin l'appeler. Apparemment, David avait réussi à crocheter la serrure, comme quoi !

Le colosse revint donc aux côté de son groupe et quand Quentin demanda lequel irait en premier, il fit un pas en avant.

"C'est moi qui y vais, bande de tarlouzes...Je vois bien que vous êtes mort de trouille !"

Mais devant cette façade "peur de rien et sûr de lui", il avait lui-même assez les chocottes. Il ne voulait pas parler tout de suite des deux points jaunes ressemblant à des yeux qu'il était pourtant sûr d'avoir aperçu au dernier étage.
Ils le considéraient déjà tous comme un timbré de première et le pire qu'il puisse faire ce serait de leur donner raison.

En outre, si les choses tournaient mal, lui, le grand Pauly Somalin se devait d'être en première ligne.
Aussi, sans plus de préambule et sans même penser à prendre quelque chose pour l'éclairer, il prit une grande inspiration et pénétra dans la maison avec un bond et en poussant un puissant :

"AH !"

A mon grand bonheur, il n'y eut pas besoin de tirer à la courte paille pour savoir qui entrerait dans cette fichue baraque en premier. En effet, Pauly avait rappliqué en entendant mon appel et se porta tout de suite volontaire pour passer en première ligne, ce qu'il fit sans attendre l'avis de qui que ce soit.

( Quel courage ... Ou alors est-ce de l'ignorance ? De la stupidité ? ) Songeais-je, toujours à l’extérieur - où la luminosité ne faisait que diminuer de plus en plus ...

Le geek pâlichon se tourna vers moi, mit un moment avant de se souvenir de mon nom puis me demanda de vérifier combien de cartouches possédait encore le fusil que je tenais entre mes mains fébriles. L'idée loufoque de Lubie lui avait surement rappelé que nous n'avions aucune idée du nombre de munitions dont nous disposions.

Ainsi, alors qu'il sortait un lampe dynamo de son sac et qu'il s’empressait de l'activer pour éclairer la progression du volumineux et bruyant fermier, je détournais le canon de mon arme du reste de groupe - par pure sécurité - et me mit à chercher le mécanisme qui permettait de le recharger.

La proposition de Lubie ne plut à aucun des jeunes gens. Pauly prétexta un gâchis de munition et les deux autres, quoiqu’ils ne disent mot à ce sujet, semblaient du même avis que le grand colosse. Ce dernier, comme s’il venait d’avoir un éclair de génie, leur annonça qu’il possédait la solution et se dirigea de l’autre côté de la maison, enjoignant les garçons de le suivre. De toute façon, même si elle y avait été invitée, Lubie n’aurait pas bougé d’un poil, elle pensait toujours qu’il serait plus prudent de passer la nuit dans la Land Rover. Lubie ne crut bon d’argumenter son idée, puisqu’à force de patience, de persévérance et de l’écoute attentive de tous ces petits clics et déclics, David parvint à ouvrir la serrure de la porte de cette inquiétante maison.

Comme si elle n’était pas suffisamment inquiète, Quentin répondit à sa question, en lui précisant qu’ils avaient aperçu deux paires d’empreintes. En situation ordinaire, cette information n’aurait aucunement inquiété Lubie. Mais rien n’était normal ces jours-ci, et la présence de tous ces mutants n’avait rien de rassurant.

Lubie ses armes bien féminines en main, elle n’osa s’approcher, et ne put donc aucunement voir l’intérieur. Quentin demanda qui voulait rentrer à l’intérieur et comme de raison, c’est Pauly qui se proposa en premier au grand soulagement de Lubie.

Et comme il sait être discret, il sauta d’un bond dans la pièce en lâchant un cri. Lubie, à son tour cria de surprise:

Aaahhh !

Puis croyant le jeune imprudent en danger, elle oublia ses craintes et fonça à sa rescousse alors que David éclairait la pièce de sa lampe-torche et Quentin tripotait son fusils.

Sur les talons de Pauly, à peine à quelques pas derrière lui, elle vit une table, une nappe à fleurs et de la céramique blanche comme dosseret du comptoir de cuisine.
« Ça va ? » s’informa-t-elle

Chance DAVID


Jet de chance:
5 Chance + 5 au jet de dé + 3 bonus spé techno = 13

Chance QUENTIN


Jet de chance:
2 Chance + 5 au jet de dé = 7

Alors que Pauly secondé par Lubie pénétrait dans la maison, David pédalait dans la semoule avec sa lampe à Dynamo jusqu'à ce que: "La lumière fut". Une lumière pâle et un peu faiblarde mais suffisante pour éclairer un peu devant lui.

De son cotés Quentin analysait le système de rechargement de son fusil à culasse:

Examen du Fusil à CulasseEt dans ce fameux fusil il restait 3 balles impatiente de trouver un nouveau logement.

De l'autre cotés, grâce à David, Pauly et Lubie pouvaient mieux observer l'intérieur de la pièce d'entrée.
C'était une 2 pièces en 1. Une salle à manger minuscule collée à une cuisinette, vide vieillotte et laissée à l'abandon au vu de la toile d'araignée tissée sur le robinet de l'évier et la poussière qui volette dans le faisceau de lumière produit par la lampe-torche. Deux placard à vaisselle surplombe l'évier et la commode dispose de 3 tiroirs et de deux placards. La salle à manger est pauvre en décoration. Un peinture de type vielle croûte à mémé " bol de fruit peint au fusain" pour seul ornement des murs gris et le centre de la petite pièce composé de la table et de sa fameuse nappe en plastique à fleur et de deux chaise blanche en bois. sur le sol on repère deux ou trois boites de conserves vidées. à gauche de la cuisine se trouve une porte légèrement entrouverte et à gauche de l'entrée, à porté de bras, une nouvelle porte fermée. Une odeur de chaud et de poussière règne dans la maison.

"Ah ah ah ! Oui, t'inquiètes." dit Pauly à Lubie qui s'était tout de suite affolée de son "Ah !". "C'était plus un cri de guerre en fait."

Puis il observa la pièce qui se tenait devant lui en se retenant de pouffer de rire. Ah, cette Lubie... Il se moquait d'elle mais au fond de lui, il était plutôt touché par la réaction de la petite dame qui avait réagit au quart de tour pour lui venir en aide. C'est ce qui fit que Pauly lui pardonna définitivement les insultes qu'elle lui avait balancé à la figure quelques minutes plus tôt.

Devant lui, éclairée par le faisceau de la lampe torche se trouvait une sombre pièce qui semblait ne pas avoir servi depuis un bon bout de temps. C'était un mélange de cuisine et de salle à manger qui sentait la poussière et le renfermé. Le tableau à fusain sur le mur ainsi que la nappe à fleurs sur la petite table en céramique laissait deviner le type de propriétaire de cette baraque :

"Poua, une vraie maison de grand-mère." lâcha Pauly à voix basse.

Après quoi, il se retourna et s'empara sèchement de la lampe torche des mains de David puis s'avança dans la pièce d'un pas décidé et commença à ouvrir les tiroirs de la cuisine à la recherche d'une quelconque arme, comme un couteau.

Il ne savait pas ce qu'il y avait dans les étages supérieurs...Sûrement les deux points jaunes n'avaient été qu'un tour de son imagination mais après tout, par les temps qu couraient, mieux valait être prudent et cette maison ne lui disait rien qui vaille.

"Bon, je trouve un p'tit coutal et..."

Il s'interrompit d'un coup. Il venait de remarquer la sinistre et inquiétante porte entrouverte à gauche de la cuisinette.

(Ouh putain, ouh putain...ça va Pauly, ça va, calme-toi...c'est qu'une porte bordel à merde). se dit-il à lui-même et faisant de son mieux pour cacher au reste du groupe sa soudaine panique.

Il avait déjà son plan en tête. Il n'allait certainement pas se laisser emmerder par une fichue baraque abandonnée et encore moins par une porte entrouverte pouvant cacher n'importe quelle créature étrange et vorace qu'avait crée cette apocalypse.

Couteau ou non dans les tiroirs, la suite des évènements allaient se dérouler dans la subtilité même.

(((recherche d'une arme dans le tiroir))).

David réussi finalement à éclairer a salle tandis que e mob se précipitait dedans en hurlant. Avec un soupir blasé, le nerd lança :

"Un peu de prudence ! Il faut vérifier qu'il n'y a personne, nous pourrions faire quatre groupe et un et nous disperser pour maximiser les risques mais il serait plus judicieux de rester grouper. Ah, et il faut aussi trouver un ordinateur."

La deuxième phrase lui avait échappé. Ça faisait trop longtemps qu'il n'avait pas été en contacte avec un écran et le manque le tenaillait.

"Allons voir par la porte ouverte... qui sait si les gens qui rodaient dehors ne sont pas entrés par une fenêtre ? Si c'est le cas, Pauly, essai de ne pas les effrayer..."

Mes doigts parcouraient frénétiquement la surface froide et métallique de mon fusil à culasse récemment acquis, que j'inspectais angle après angle, pièce après pièce, ... lorsque je faillais faire une crise cardiaque. En effet, alors que je cherchais le mécanisme de rechargement de l'arme, le cri soudain et tonitruant de Pauly résonna dans mon dos, immédiatement suivi de celui de Lubie !

Mais, en me retournant précipitamment, quelle ne fut pas ma surprise - mêlée de soulagement, mais aussi d'un certain désespoir - lorsque je me rendis compte que les deux individus ne couraient aucun danger. Pauly s'était contenté de franchir la porte en criant de toute ses forces, et la petite dame brune s'était contenté de le suivre et d'en faire de même ...

( Bande d'inconscients ! Vous allez tous nous faire tuer, à ce rythme là ... ) Pensais-je pour moi même, ne cherchant pas non plus à les offenser.

En tout cas, tandis qu'ils discutaient tous deux tranquillement dans leur salle à peine éclairée par la lampe à dynamo de David - lampe dont le fermier s'empara sèchement pour éclairer sa propre progression - je me remis à mon travail ... pour finalement réussir !
La partie supérieure coulissait vers l'arrière de l'arme, libérant une chambre à ressort qui renfermait les balles du chargeur. Trois. Il y avait trois balles, là-dedans. Ça ne faisait pas beaucoup, mais c'était déjà ça.

« Il reste 3 balles, les gars ... et euh ... Lubie ! » Lançais-je pas trop fort à leur attention tout en renfonçant le chargeur dans son emplacement et en remettant la partie supérieure du fusil à sa place. « Ça risque de faire short ... »

« Et euh ... Qu'est-ce que vous voyez ? » M'enquis-je en jetant un œil par-dessus l'épaule de David, à défaut de pouvoir en voir plus.

Occupé par son manque d'ordi, David n'avait pas remarqué que Pauly lui avait arraché sa lampe torche des mains. Lorsqu'il s'en rendit compte, sa bouche s'ouvrit toute grande, puis il s'exclama :

"Halte au hacker ! Il m'a ninja mon loot de la ferme !"

Et il saisit la lampe pour essayer de l'arracher des mains du fermier.

Sur les talons de Pauly, Lubie était entrée dans la maison, pour constater tout comme lui qu’elle avait été habité par une dame âgée. En fait, ce qui inquiétait le plus Lubie, c’est que la dame n’était plus là. La toile d’araignée sur les robinets de l’évier témoignait d’une absence prolongées des propriétaires de la vielle baraque.

Toujours armée de son rouleau à pâte et de sa bombe fumigène, Lubie laissa Pauly fouillé dans les tiroirs et se dirigea, contrairement à David vers la porte fermée.

« Tandis que David regarderas cette pièce dont la porte est ouverte, moi je vais aller voir celle qui est fermée ! »

Ce disant, la petite dame s’approcha de la porte fermée et y colla son oreille. Sa décision était prise, si elle n’entendait aucun bruit, elle ouvrirait prudemment la porte, puis la pousserait avec son pied.

(((Écoute aux portes, si silence tourne la poignée et pousse la porte du pied )))