Pauly, une main sur le crâne, le visage levé vers le ciel, ferma les yeux en grommelant des injures ou peut-être bien une prière...
La douleur ne s'en allait pas et David eu l'audace de faire un commentaire.

Si ce dernier ne s'était pas directement dirigé en direction du parking, qui sait comment aurait réagit Brutos.
Se retenant de défoncer quelque chose, ce dernier transforma son rictus en un sourire (très) forcé et lança d'un ton faussement joyeux et un peu efféminé :

"J'arrive !"

Le temps qu'il parviennent a parking, il n'arrêta pas de bougonner en traînant sa batte et sa pioche.

[Jet de Force de Lubie = Force: 1 + D20: 10 = 11]
Lubie y met du coeur, mais on sent que la brave femme n'a pas l'habitude de fracasser des vitres de voiture. De plus sur un modèle d'automobile comme celle là, non seulement les carreaux sont dur, mais en plus ils sont généralement équipé d'antivol. La force de Lubie combiné au poids du rouleau font une vilaine craquelure sur la vitre. Mais elle n'est pas encore brisée, peut être un autre coup?
[Jet de Chance de Lubie = Chance: 1 + D20: 5 = 6]
Misère de Misère ! Par tout les caribous du Canada ! L'antivol de la voiture se déclenche dans un piaulement insupportable qui déchire le silence. ça va attirez des ennuies !

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Alors que vous traverser le champ pour rejoindre vos amis, vous entendez le bruit distinct d'un grand coup sur une vitre de voiture, suivie d'un sirène d'alarme pernicieuse qui se répercute en écho sur les quelques bâtiments de la ferme plus loin.

[jet de Chance de David= Chance: 5 + D20: 4 = 9]
La poiiiiiisse ! Le raffut de la voiture résonne dans toute la ferme et ils ne vous faut pas longtemps avant d'apercevoir au loin vers le hangar deux silhouette humaines sortir d'une démarche désarticulé et nerveuse de l'ombre du bâtiments. Vous entendez également des râles et des cris d'excitation suivit de bruit de porte qu'on tente d'enfoncer provenant du bâtiment qui est en face de vous, mais dont vous ne voyez pas l'entrée puisqu'il est de dos.

Les deux silhouettes s'immobilisent un instant en regardant vers le parking, puis l'une d'elle vous voit et en poussant un cris de possédé, se rue vers vous comme un dératé accompagné par son acolytes grognant et brandissant une serpe de la taille d'une épée courte. Des Mutants !!!! Ils sont encore loin mais seront sur vous d'une seconde à l'autre !

Comme pour donner confirmation aux inquiétude du jeune geek, une alarme de voiture s'activa. Le bruit se répandit partout dans la ferme tel un crash serveur et voilà que deux créatures monstrueuses paraissaient. Elles avaient dû être humaines à une époque, elles ne l'étaient plus depuis longtemps.

"Des chevaux de Troie ! Pauly ! N'attaque pas ! On retourne vers les autres ! Il faut regrouper nos ressources et élaborer un pare-feu efficace !"

Tout en serrant nerveusement sa griffe à fleure, il se précipita vers le parking. Il avait déjà une petite idée, mais il avait besoin de Lubie pour ça...

"Bordel !"

Telle fut la réaction de Pauly en voyant les deux humains mutants courir vers eux.
Toutefois, il ne se démonta pas et la phrase de Dave fut balayé d'un geste de la main nonchalant.

"Allons Dave ! Est-ce qu'on va vraiment se laisser emmerder par ces deux zigues à serpe ? ... Moi non en tout cas !"

Peut-être le colosse n'aurait pas réagi comme cela s'il ne s'était pas cogné la tête... la douleur et son tempérament ne faisait pas bon ménage. Aussi, l'arrivée de ses deux intrus fit l'effet d'une étincelle dans un tas de TNT chez Brutus.

Brandissant sa pioche et lâchant sa batte, il se rua en direction des deux abominations.

"TAÏAUUUUUUUUT !"

Mais soudain retentit les bruits d'une porte qu'on essayait d’enfoncer dans la bâtiment en face ainsi qu'une multitude de grognements, témoignant de la présence d'autres mutants.

Pauly effectua alors un magnifique dérapage dans la terre du potager, faisant voler un nuage de poussière en poussant un "Eh meeeerde !" et, manquant de tomber, fit demi-tour pour rejoindre Dave.

Lorsqu'il le dépassa, il lui cria :

"Faut retrouver la p'tite dame et ...comment c'est ? Rahh ! mon con là !"

Puis, en se retournant vers lui, il crut nécessaire d'ajouter :

"Aller, bouge-toi un peu mon vieux !"

Bien qu’elle ait frappé de toutes ses forces, la vitre ne céda pas sous le poids du rouleau à pâte, tout au plus, le verre se fissura au point de l’impact. Malheureusement, comme s’en doutait la Québécoise, cet imposant véhicule était muni d’un système d’alarme qui se déclencha dès que le marbre rencontra le verre.

Le bruit était assourdissant et stressant, mais il était trop tard pour reculer, ils devaient absolument pénétrer dans le véhicule, s’emparer du sac tout en espérant y trouver des clés. Persévérante jusqu’au bout des ongles, Lubie se servit d’une loi de physique appris alors qu’elle n’était qu’une adolescente. Elle plaça ses mains à l’extrémité du manche de rouleau afin d’avoir un plus grand bras de levier et décupler ainsi ses forces. Sans hésiter, elle frappa de nouveau sur la vitre de toutes ses forces tout en criant pour s’encourager :

« Ce que l’on perd en distance, on le gagne en force ! Haaaan ! »

Lubie ne savait pas non plus comment ouvrir une voiture sans clefs ... Nous voila bien avancé !
Elle évoqua elle-aussi le genre de tige de fer que l'on peut voir dans les films, et je commençai à me demander si nous ne pourrions pas trouver un outil similaire dans la cabane à outil que David et Pauly étaient allé fouiller. J'allais annoncer mon idée à ma coéquipière.

« Bon, beh il nous reste plus qu'à attendre que les deux au... » Commençais-je à dire en réfléchissant à d'autres solutions, avant de lever les yeux pour voir la petite femme brune fouiller dans son sac pour en sortir le massif rouleau à pâtisserie avec lequel je l'avais vu combattre. « Mais qu'est c'que vous ... »

Me lançant un regard que j’interprétai comme de la démence, elle s'en saisit alors à deux mains et, après avoir bien pris ses appuis au sol, frappa de toutes ses forces sur la vitre passager du véhicule auprès duquel elle se tenait. Pour me protéger, je détournai immédiatement les yeux et mis mes bras en bouclier devant moi.

A partir de ce moment, tout se passa très vite. Un bruit sec et cristallin se fit entendre, suivit d'un son assourdissant et se répétant en boucle, caractéristique d'une alarme de voiture. Lorsque je relevai prudemment les yeux, grimaçant à cause du bruit insupportable, je remarquai que la vitre était toujours là ... Fissurée sur toute sa longueur, mais toujours bel et bien là !
Le coup n'avait pas été assez puissant pour briser le verre blindé, mais il avait été suffisant pour déclencher l'alarme de sécurité de la voiture.

( Merde merde merde merde ! On est dans de beaux draps, maintenant ! Ça va attirer toutes les saloperies des environs, ça ! ) Me mis-je à paniquer, me tournant dans toutes les directions pour vérifier qu'aucune plante mutante ou qu'aucun légume dégénéré ne tente de nous attaquer.

Mais à défaut de légumes mutants, je pus apercevoir Pauly et David arriver en courant depuis le champs de légume. Ils criaient tous deux, mais l'alarme couvraient leur voix et je ne pouvaient entendre distinctement ce qu'ils essayaient de dire.
Je remarquai tout de même qu'en plus de la batte qu'il tenait dans sa main gauche, Pauly serrait maintenant une lourde pioche dans sa main droite ... Quelle finesse.

« Qu'est-ce que vous dites ?! » Leur criais-je en me dirigeant vers eux, cherchant à comprendre le sens de leurs paroles.

Comme il fallait s'y attendre, les deux autres étaient devant une voiture, et c'était visiblement la dame qui avait déclenché l'alarme. Comble de malchance, ils n'avaient même pas réussi à rentrer. C'était pourtant la solution !

"Il nous faut le vecteur de translation automobile ! Que ce soit pour écraser les chevaux de Troie ou pour s’enfuir ! Pauly, casse l'écran pour qu'on puisse accéder à l'intérieur !"

Il vit que Lubie se préparait à porter un autre coup. Ils avaient intérêt à ce que ça marche...

David et Pauly enjambe la barrière de deux bonds aux styles différents mais efficace pour se retrouver devant Quentin et Lubie. A l'arrière, Quentin peut enfin voir ce que l'alarme à attiré, le soleil éclairant parfaitement deux hommes difformes, des kystes de la taille d’œuf de poule déformant leurs visages hargneux. Leurs mouvements sont très nerveux et saccadé comme si tout leurs être était animée par une colère noire. De toute manières , à la façon dont il agitent leurs serpe en beuglant, ce n'est pas pour vous raser la barbe.

Lubie frappe à présent de nouveau la fenêtre fragilisée et le temps semble se ralentir. Vous le savez, après ce coup vous disposerez de 12 seconde avant que les mutant ne se jettent sur vous.

[Jet de Force lubie = Force: 1 + D20: 11 = 12]

Dans un bruit de verre, la vitre cède enfin libérant l'accès au véhicule. Le loquet de la porte aisément déverrouillable à présent. Cependant la chance des héros agira t'elle cette fois?

[jet de chance du Groupe, le plus chanceux David= Chance: 5 + D20: 8 = 12]

Lubie avait bien réfléchie, dans le sac à main se trouve effectivement un trousseau de double des clés de la voiture mais aussi d'autre portes. En tout 5 clés:
- Une petite clé ronde marquée "SécurityLock"
- Une clé avec corps en plastique gravé "Land Rover"
- Une vielle clé à l'ancienne sans écriture
- Une autre petite clé "Sécurity Unlock"
- Une clé au corps carrée marqué "House"

Formant un curieux duo, le monstrueux fermier et l'intello pâlichon franchirent la barrière du parking et je pus me retrouver face à eux, à portée de voix malgré l'alarme qui braillait toujours dans mon dos.
Cependant, ma course m'avait procuré un nouvel angle de vision sur la ferme qui bordait le vaste potager de légumes. Et là, à la lueur éclatante du soleil, je les vis ...

( Oh ... putain de merde ! )

Ils étaient deux, et ressemblaient à des hommes ... Ou avaient ressemblé à des hommes, plutôt. Car avec leurs braillements inarticulés et leur démarche saccadée, ils ne semblaient plus habités de la moindre humanité. Battant chacun frénétiquement l'air d'une longue serpe rouillée, ils s'approchaient à une vitesse folle, si bien que je pus bientôt observer les excroissances démesurées qui déformaient leurs visages déjà déformés par la démence.
Ils n'étaient plus qu'à une dizaine de mètres et c'était une question de secondes avant qu'ils ne nous atteigne.

« Hé, l'fermier ! Tu vois la bagnole, là-bas ? » Criais-je immédiatement à l'attention du paysan lourdement armé, tant en muscles qu'en outils, en lui désignant du doigt le 4x4 rouge garé non-loin. « Beh y'a un fusil dedans ! Faut absolument que tu pètes la vitre et qu'on s'en serve ! Vite ! »

Quand j'eus finis de m'adresser au géant, sans que je sache s'il m'avait vraiment écouté ou non, je pris les jambes à mon coup en me rapprochant du véhicule qui m’intéressait tant - et qui pourrait potentiellement nous sauver la vie - tout en m'éloignant des deux monstres qui chargeaient dans notre direction.

"Un fusil ?" répéta Pauly "OH OH !"

Voilà qui pourrait bien changer la donne. Ne sachant pas encore ce qu'avait trouvé Lubie dans le sac qu'elle farfouillait, il trouvait l'idée de défoncer les mutants à coup de douze très inspirante. Il se rua alors vers le véhicule qu'indiquait le jeune homme, entendant les bruits des deux abominations plus très loin derrière à présent.

Arrivé à la hauteur de la voiture, le colosse brandit sa pioche et la balança dans la vitre.
Normalement rien ne lui résistait, mais encore fallait-il qu'il ait correctement visé...

Lorsqu'ils arrivaient à la voiture, la femme avait déjà fracassé l'écran et réussissait à entrer dedans. David ne savait plus trop quoi faire. Les bot approchaient et, sur une affirmation de Quentin, Pauly se précipita pour fracasser une voiture et récupérer un fusil. Il y avait de quoi frémir rien qu'à penser à ce mob avec un fusil entre les mains, mais l'heure était aux mesures d'urgences.
Se sentant passablement inutile, il s'approcha de la femme et parla par la vitre.

"Essayez de mettre la voiture en marche et de leur rouler dessus, on a plus le temps pour fuir..."

Il serrait nerveusement sa griffe à fleure. Il ne se sentait pas du tout prêt à combattre...

Y mettant toute sa volonté, la quinquagénaire d’un mètre cinquante-sept réussit à briser la vitre au deuxième essai. Sans se préoccuper des coupures que cela pourrait lui occasionner, Lubie glissa sa main par l’ouverture pratiquée et atteint le verrou. En moins de deux, la portière était ouverte et la dame dans la voiture. Ne pensant qu’à cesser ce bruit infernal qui lui cassait les oreilles Lubie fouilla intensivement dans le sac à main de la dame. Au-delà des accessoires essentiels se trouvant dans la bourse féminine, Lubie y trouva le trousseau de clés tant recherché. Comportant cinq clés, toutes identifiées, il ne fut guère difficile pour la dame de trouver la bonne et l’insérer dans la serrure. Sitôt fait, Lubie prit quelques secondes pour avancer son siège afin que ses pieds puissent toucher aux pédales.

C’est à ce moment qu’arriva le jeune homme au langage particulier qui lui signifia ce qu’elle savait déjà, c'est-à-dire que le temps pressait.

Comme toute réponse, tout en ajustant à la hâte son rétroviseur central, Lubie lui cria :
« Embarque » en lui montrant de la tête la portière arrière.

Ce disant, elle tourna la clé, prête à aller chercher ses deux autres protégés.

Alors qu'il rentrait dans la voiture pour s'installer péniblement juste derrière Lubie, David vit le premier monstre s'écraser sur le pare-brise, son visage déformé par la haine et le botox.

"Cool ! On se croirait dans un survival horror !" s'exclama-t-il, toujours sans la moindre trace d'accent anglais.

L'autre s'était étalé par terre en reversant la barrière. Tandis qu'il accrochait consciencieusement sa ceinture, pas plus paniqué que ça par le caractère mortellement dangereux de la situation, il proposa tranquillement à la dame :

"Vous devriez accélérer un grand coup, écraser l'autre avant qu'il ne se relève et ensuite freiner pour éjecter celui-là. Les policiers font souvent ça aux USA et ça marche très bien."

On ne le répétera jamais assez, le gros de sa culture venait de la télé vue par internet et des jeux vidéos.

Lubie tourna la clé et la voiture rouge de l’année démarra aussitôt. La dame laissa à peine le temps au jeune homme de s’attacher qu’elle embraya le véhicule pour aller de l’avant. Elle avait le pied sur la pédale d’accélération, mais ne l’avait pas encore appuyé lorsqu’un énergumène au visage plein de bosses atterrit sur le capot de l’auto. Sans hésiter, elle poursuivit le mouvement amorcé et enfonça son pied droit au plus bas.
Suivant les conseils de son passager, elle avait accéléré en direction du mutant qui ne s’était pas encore relevé. Cependant, au lieu de freiner rapidement, elle préféra donner des petits coups de volant secs tantôt à gauche et tantôt à droite tentant ainsi de déloger l’intrus.


« J’sais conduire, mais j’suis pas une cascadeuse, mais je vais faire de mon mieux, on va s’en sortir ! »

Ces encouragements étaient plus pour elle que pour le jeune homme qui semblait prendre plaisir à faire cette petite balade.