Thême musical


Alors que le groupe opte pour rester groupé, la créature responsable de ce Bronx surgit d'entre les plants de Maïs modifié, se déversant sur le petit chemin dans un bruit de Jell-o qui tombe au sol. L’affreuse créature, d'une envergure Moyenne, composée de purées de pommes de terres OGM aux vus des restes de paquets "Mousseline" qui émergent de son corps jaune pâle et boueux, tend vers vous des semblants de tentacules minables. L’abomination semble vouloir vous ajouter dans son assiette vu la grande bouche et les multiples yeux qu'elle ouvre en vous voyant.




Nom: Purée mutante
Taille: 2m20 de diamètre pour une hauteur de 1m10
Arme: Bouche sans dents
Particularités: Son corps absorbe tout ce qui se trouve autour d'elle, cailloux, maïs,
herbes. Elle fait des bruit particulièrement immonde et sent le lait caillé.

"Pas trop stressé, Dave ?" grogna nerveusement le colosse en regardant Dave s'assoir tranquillement.

Il commençait vraiment à être inquiet. Toutefois, lorsqu'il vit la créature qui était responsable de tout ce raffut dans les champs, il manqua d'éclater de rire.

Elle était grosse mais assez petite, avait plusieurs yeux et une grande bouche sans dents. De tout petits tentacules s'agitaient de manière inoffensive de chaque côté de son gros corps tout mou.

"C'est quoi ce tas de merde ?" s'esclaffa Pauly en se tournant vers les autres.

Après quoi, n'allant pas chercher de midi à quatorze heure, il brandit sa batte et l'abattit de toutes ses forces sur le haut du "crâne" de la créature de purée.

"Prend ça dans la face, bouillasse !"

Pauly sembla un instant menaçant devant l'attitude désinvolte de David, mais son attention se reporta bien vite sur l'infâme purée qui jaillit des fourrés. Tandis qu'il se proposait l'anéantir, David fit une recherche wikipédia :

"Alors il s'agit en fait d'une purée mutante, par définition impossible à réduire en purée puisqu'elle en est déjà une. Une solution proposée est de l'arroser d'eau pour qu'elle se change en colle, vu qu'il s'agit en fait plus de flocons d'amidons que de vrai pomme de terre. Ensuite elle séchera au soleil et durcira. Par contre, ce n'est pas garanti : personne n'a jamais survécu assez longtemps à une rencontre pour dépasser le beta-test du protocole."

Totalement inconscient du danger qu'il avait pourtant lui même décrit en parti, David referma son i'Phob, satisfait, et attendit les réactions des autres.
Bien sûr, le fait que son plan soit à première vu irréalisable ne lé dérangeait pas : il cherchait déjà le système d'arrosage du champs.

Jet d'attaque:
6 de force + 1 au jet de dé (échec critique) + 1 bonus force + 1 bonus Supériorité numérique

Défense du monstre:
6 en endurance (et oui c'est une purée) + 2 jet de dés

Résultat: 1 point de dégâts

Le coup de Pauly fait mouche mais ricoche dans un flotch sur la masse gélatineuse de l'abominable monstro-purée. Pas terrible tout ça, la créature n'apprécie pas la caresse et cherche à te sucer la jambe

Jet d'attaque:
1 de force + 1 au jet de dé (échec critique)

Défense de Pauly:
5 en endurance + 8 au jet de dé

Résultat: 0 dégâts, la purée te lave les bottes.

#Recherche d'un système d'arrosage#

Jet d'Intelligence: 6 de base + 7 au dé = 13.
Jet de Chance: 5 de base + 2 au dé = 7

Ton intelligence te donne un éclair de génie et Wikipédia est ton ami. Dans les grosses implantations agricoles, comme c'est le cas pour Monstranto, certains champs sont irrigués par de puissant jets d'eau circulaires, dite "aspersion par pivots central". Ce système est en général implanté au centre de ces même champs, séparé les un des autres pour couvrir chacun un diamètre avoisinant les 30 mètres. Tout ce savoir gracieusement offert par Wikipédia. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Irrigation_%C3%A0_pivot_central).

Coup de chance, le champ d’où provient l'affreuse Blörg semble être de ceux-ci... mais le système semble éteint.

A vrai dire, depuis le début de cette fichue fin du monde, je m'étais toujours plutôt bien débrouillé pour éviter les zones à risques telles que les villes connues, les fermes ou les usines agricoles, et même les lieux publics en général ... En cherchant bien, on trouve toujours un coin tranquille où s'abriter.
Ainsi, même si j'en avais beaucoup entendu parler, je n'avais jamais vraiment été confronté directement à un de ces horribles monstres génétiquement modifiés qui semblaient bien décidés à détruire le monde ...

Par conséquent, quand l'origine du vacarme émergea subitement des plantations de maïs pour s'écraser sur le sol caillouteux dans "Splotch" écœurant, ma réaction fut inévitable, incontrôlable.

J’étais face à une personnification de l’Horreur en personne, cela ne faisait aucun doute. Véritable masse gluante et gélatineuse perpétuellement en mouvement, la chose mesurait bien deux mètres d’envergure et s’élevait de plus d’un mètre dans les airs. Son extrémité supérieure surmontée d’une demi-douzaine de gros yeux jaunes, de fins tentacules hideux et dégoulinants s’agitaient mollement dans notre direction.
Pour finir, occupant presque la totalité de son corps semi-solide, une gueule béante et monstrueuse sans dents ni lèvres, était fixée dans un cri muet et semblait prête à engloutir n’importe quoi en une seule bouchée.

Mon cœur manqua un battement et ma respiration s'emballa. Les membres de mon groupe semblèrent réagir, mais je ne les vis que d'un oeil. Le nouveau venu, Dave, parlait ... Mais j'aurais été bien incapable de comprendre ce qu'il racontait ! Quant à Pauly, comme on aurait pu s'y attendre, il se rua courageusement - ou stupidement - sur le monstre et lui asséna un violent coup de batte tandis que celle-ci s'agglutinait sur ses pieds pour s'en prendre à ses bottes qui l’intéressait visiblement bien plus que quoi que ce soit d'autre.

Moi je ne pus que rester là, figé de terreur, plongé dans le brouillard de ma buée sur les verres de mon masque à gaz. Mes jambes faiblirent et je manquai de chuter, mais je me retins de justesse et titubai juste d'un ou deux pas vers l'arrière.

A vrai dire, j’espérais juste me faire tout petit afin que cette abominable gelée ne me remarque pas ... J'avais mes chances !

5 agilité + 8 au dé + bonus de discrétion de 5 = 18 !


A peine son petit pas en arrière fait, le jeune homme se fond dans l'ombre du pommier, parfaitement invisible aux regards des 8 yeux dégueulasses de la bêtes immonde. Évidement à présent quasi invisible pour ses compères, sauf dans le cas ou ces derniers se mettrait à le chercher du regard, auquel cas, il distingueraient le petit Quentin sous son pommier.

Quatre paires d’yeux étaient braquées sur la portion du champ de maïs qui se dégradait au fur et à mesure de l’avancée de la mystérieuse bête.

Et enfin, cette chose étrange sortit enfin de l’ombre. Abasourdie, Lubie ne put lâcher des yeux cet énorme purée mouvante dont le sommet était couronné de plusieurs yeux qui avaient en fait plutôt l’aspect de jaunes d’œuf. La bouche géante, une grosse crevasse sans lèvres, ni dents, ni palais, était ouverte si grande qu’elle pouvait les engloutir sans la moindre peine.

Le premier à réagir fut le grand colosse en chemise carreautée. Sans hésitation, il tenta d’aplatir la purée de son énorme bat de bois. Malheureusement, le monstre ne sembla souffrir plus que ça. En revanche, le dénommé Pauly se fit agripper la botte.
Moins rapide, moins physique, mais plutôt intelligent, le petit David chercha sur le bidule qu’il avait de scotcher sur le bras et leur expliqua le résultat de ses recherches. Selon lui, ou plutôt selon ses sources, l’eau pourrait être la solution à leur problème. Une fois aspergées de ce fluide, les pommes de terre en purée prendraient une consistance plus collante et avec l’action du soleil aidant, le monstre en purée finirait par sécher.
Le plan était bon et il fallait tenter le coup. Mais avant que l’adolescent trouve de l’eau, il fallait qu’ils fassent diversion. Le grand Pauly s’était bien débrouillé jusqu’ici, mais tôt ou tard, il aurait besoin de renfort. La bravoure de Lubie était bien présente, mais sa force, ni son agilité n’étaient au rendez-vous et elle en était bien consciente. Heureusement, son intelligence ne lui faisait pas défaut. Elle savait que ses coups ne blesseraient que très peu l’animal, la solution était donc de ne pas frapper vraiment fort, mais q à un endroit stratégique.

C’est ainsi que tel un escrimeur, elle prit son rouleau à pâte à la façon d’une épée et tout en avançant et reculant de quelques pas, elle tenta à plusieurs reprises de crever les yeux du monstre du bout du manche de son rouleau à pâte. Ce faisant, elle tenta d’encourager les jeunes gens.

« Ne lâchez pas, les petits, on va l’avoir la sale bête ! »

Dans toute cette action, la vieille dame n’avait pas remarqué l’absence du jeune porteur de masque à gaz.

Le Dark Vador au rabais avait visiblement pris la fuite car il n'était plus visible nul part. En revanche, la dame attaqua à la suite du colosse avec plus de finesse.
Pour sa part, David profita de la diversion pour s'approcher des grands arroseurs. Ceux-ci n'étaient pas en fonctionnement, comment faire pour les activer ? Ils devaient sans doute être commandés à distance...
David n'avait que peu de connaissances en dehors de l'informatique, mais le tout puissant wikipédia était avec lui et il se renseigna sur les systèmes d'arrosages. Et il compris qu'ils pouvaient sans doute aussi être actionné à partir du boitier au pied de l'installation centrale !

Il s'éloigna donc du groupe en courant pour rejoindre le cœur de la machine et tenter de l’ouvrir au tournevis...

Le premier coup de Pauly ne parut pas faire beaucoup d'effet au monstre et ce dernier commença à vouloir lui suçoter la jambe.

"Ah, hé ! Lâches-moi, hein !" Hurla le colosse en se dégagant sèchement.

Lubie, elle, tentait dieu sait quoi avec son canif et les deux autres zigotos se touchaient surement la nouille.
Sous la colère, Pauly grogna à la femme qui essayait pourtant de l'aider :

"Eh, la grande, tu veut pas déga..." Mais soudain, son cerveau lent comprit la stratégie de Lubie : Viser les yeux. "Fais gaffe à toi !" acheva-t-il ('Manquerait plus qu'il défonce les jolies ratiches de la ptite dame avec ses grands gestes) en aplatissant à plusieurs reprises et avec acharnement le crâne et les yeux de la créature avec le bout de sa batte en s'en servant comme d'un mortier sur de la merde.

Il n'a, actuellement, pas d'autres stratégie à part taper, donc il tape...Il se sent aussi un peu seul, sans comprendre que tous ont trouvé une solution plus intelligente que la sienne à la base (sauf Quentin. Ou était-t-il encore passé, celui-là, d'ailleurs ?).

Jet de visée:
1 d'agilité + 5 au jet de dé = 6

Esquive oculaire du monstre:
1 en agilité (c'est une purée molle) + 4 jet de dés = 5

Résultat: 1 œil en moins (- 2 pv)

Maladroitement, mais plus rapidement que le monstre, lubby parvient à mettre l'embout de son rouleau à pâtisserie dans l’œil jaunâtre du blob. L'oeil explose comme un bouton bien mur en aspergeant le colosse et la petite dame. et Lubbie se rend compte alors de la terrible réalité! Les yeux du monstre sont en fait des Œufs de poule OGM !!! Le monstre s'agite sous le choc et tente de cracher un gros morceau de purée au visage de la dame.

Jet de crachat:
1 d'agilité + 5 au jet de dé = 6

esquive de Lubie:
1 en agilité + 7 au jet de dé = 8

Résultat: 0 soucis, tu esquive la purée mousseuse que le monstre crache.

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Jet d'attaque:
6 de force + 4 au jet de dé + 1 bonus force + 1 bonus Supériorité numérique = 12

Défense du monstre:
6 en endurance + 3 jet de dés = 9

Résultat: 12 - 9 = 3 point de dégats
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Jet de visée des yeux:
3 d'agilité + 4 au jet de dé = 7

Esquive du monstre:
1 en agilité + 7 jet de dés = 8

Résultat: Aucun œil crevé
A grand coup de massue pas très précise, Pauly refait le portrait de la purée à la truelle. A chaque coups les yeux du montres louchent et s'entrechoquent dans des mouvements gélatineux mais aucun ne crève. Par contre le monstre à l'air de faiblir. Dans un sursaut il tente encore de gober ta jambe


Jet d'attaque:
1 de force + 4 au jet de dé = 5

Défense de Pauly:
5 en endurance + 7 au jet de dé = 12

Résultat: 0 dégâts, la bestiole ne te fais aucun mal, malgré son acharnement à te gober la botte

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Jet de dévissage:
6 d'intelligence + 4 au jet de dé + 1 bonus int + 3 bonus Geek = 14

Resistance du boitier:
10

Résultat: Tu ouvre le boitier facilement et découvre deux boutons , un tout vert et l'autre tout rouge.

J'avais de plus en plus de mal à respirer à travers le filtre de mon masque ... De plus, mon champs de vision s'était définitivement troublé et je n'étais plus capable de voir quoi que ce soit d'autre que de lointaines tâches floues mouvantes. De même, mes oreilles ne captaient plus qu'un brouhaha de cris et de bruits indistincts.
J'étais aveugle, dans tous les sens du terme ... Et cette situation ne me plaisait pas. Pire même, elle me faisait carrément peur !

Prenant alors le risque de m'exposer aux substances nocives des insecticides, je détachai les sangles de mon masque et le laissai tomber au sol afin de prendre une grande inspiration. Après tout, les autres membres du groupe respiraient cet air pollué depuis plus longtemps que moi, et ils ne semblaient guère en souffrir.
Comme si cela faisait des jours que je n'avais pas inspiré, mes poumons s'emplirent d'air. Un air teinté d'odeurs de pesticides ... mais pas que !

En effet, de répugnantes effluves de lait périmé et d’œufs pourris me prirent les narines et manquèrent de me faire rependre au sol mon dernier repas. A la place, je pris sur moi et regardai d'un œil dégouté le spectacle qui se déroulait juste sous mes yeux, à quelques mètres de moi.

Tandis que le geek maigrelet et tout pâlot semblait s'être évaporé, la petite femme et l'énorme fermier étaient aux prises avec l'abomination qui nous avait attaqué, et qui semblait composée de céréales qu'on aurait oublié trop longtemps dans le lait, au petit déjeuner ... Avec l'odeur et le bruit de succion en plus, bien sûr.

Alors que la créature s'affairait à cracher et baver de sa substance un peu partout, Pauly lui martelait le visage à coups de battes, envoyant voler aux alentours de petites gerbes de purée liquide. Tandis que pour sa part, la doyenne du groupe, la dénommée Luby, donnait de vaillants coups d'estoc aux yeux jaunes et globuleux de son monstrueux adversaire à l'aide de son rouleau à pâtisserie ... pas vraiment l'arme la plus adaptée !

C'est ce détail qui me ramena à la réalité, qui me dicta la conduite à suivre. Mon regard se posa sur le couteau multifonction que j'avais toujours en main, sur sa lame courte en acier et sur les yeux gesticulants de la purée vivante qui ne désirait qu'une chose : gober l'un de mes nouveaux camarades de route.
Profitant de ma discrétion légendaire, je tentais alors de contourner le combat puis, arrivant dans le dos de la bête, de lui sauter dessus et de me joindre à cette séance de crevage d'yeux.

Tranquillement, pas comme si ces amis étaient en danger de mort (il n'en avait qu'une compréhension assez vague, après tout, ils avaient peut-être encore deux/trois vies en réserve, eux), David ouvrit le boitier d'un mouvement habile de tournevis. Il y avait à l'intérieur un bouton rouge et un bouton vert.
Wikipédia ne parlait pas de ça.
Il réfléchit. Quel bouton commanderait logiquement l'arrivé d'eau ? Hum... peut-être l'eau avançait-elle aussi au feu vert pour s'arrêter au feu rouge ?
Totalement inconscient de tous les cataclysmes qu'il était susceptible (et même certain) de déclencher, il appuya sur le bouton vert.