Le colosse s'empara du fusil en lâchant sa pioche qui resta solidement encrée dns l'appuie-tête... La façon qu'il avait de laisser son arme dès qu'une nouvelle, qu'il jugeait mieux que la première, apparaissait, le faisait ressembler à un enfant avec ses jouets.

Quand il sortit la tête de l’habitacle du véhicule avec l'arme en mains, il se rendit compte qu'une des deux créatures, celle qui s'était écrasée par terre avec la barrière quelle venait de défoncer, le fixait lui et Quentin.

"Ok, gamin, je m'occupe de notre petit pote..." lâcha Pauly en s'approchant de la créature à peine humaine par la silhouette en braquant le fusil en direction d son crâne.

Il n'avait pas pensé à regarder si l'arme était chargée, cela faisait partie des détails et Pauly n'était sûrement pas un homme de détail. C'est ainsi qu'il ne se préoccupa pas plus du fait qu'il n'avait tiré qu'une seule fois dans sa vie et c'était avec la pétoire de son père lors d'un petit coup de chasse, il y avait maintenant presque quinze ans...

Le colosse était sûr de lui, un sourire diabolique et arrogant sur les lèvres.

Il attendit que la créature fonce sur lui pour qu'elle soit à une portée raisonnable et juste avant de presser la détente, il eut le plaisir de sortir un magnifique :

"Yee-pee Kai, pauv' con..."

Autre détail...il ne s'aperçut qu'au dernier moment que la voiture, conduite par Lubie arrivait droit vers sa cible...

L'avantage, avec Pauly, c'était que lorsqu'on lui demandait de démolir quelque chose, on avait rarement à se répéter. Cette fois-ci, à peine entendit-il le mot "fusil" qu'il se précipita dans la direction du 4x4 devant lequel je me trouvais désormais et fracassa violemment la vitre arrière du véhicule à l'aide de sa nouvelle pioche, me laissant tout juste le temps de me tourner pour éviter de recevoir des éclats de verre dans le visage.

C'est ainsi que je pus voir l'un des deux abominables mutants boiteux faire irruption sur le parking en fracassant la petite barrière de bois plutôt que de sauter par dessus. Il n'en fallut pas plus pour anéantir son équilibre déjà précaire, et il s'étala dans les graviers en poussant d'horribles beuglements étouffés.
Le deuxième infecté - qui ne faisait pas moins de bruit que le premier - profita de la situation pour entrer directement sur le parking en piétinant son camarade et se rua en direction de la voiture rouge vif, dont l'alarme s'éteignit subitement pour se voir remplacer par le bruit d'un moteur qui démarre et des pneus qui crissent dans les graviers !

( Lubie ! Elle a réussie ! ) Pensais-je avec enthousiasme en me tournant vers le véhicule en question. Un enthousiasme mit à rude épreuve par le mutant allongé sur le capot du moteur et qui agitait bras et jambes frénétiquement.

La vitre côté conducteur finalement brisée, le petit bout de femme au volant et David assis à l'arrière, la voiture se mit à prendre de la vitesse en zigzaguant en direction de l'autre abomination, qui peinait à se relever.
Une excellente idée ! Mais c'était sans compter sur Pauly et son tact légendaire ...

J'eus tout juste le temps de me retourner pour le voir, un fusil à culasse entre ses mains bourrues, et alignant le mutant à genoux qui commençait à nous regarder d'un air affamé.
Mes yeux se figèrent tour à tour sur, le fusil, le mutant au sol, et la voiture qui s'approchait de plus en plus vite ... Et mon cerveau fit le rapprochement tout seul.

« Non, Pauly ! Non ! »

Lubbie entame les zigzag dans le petit parking et elle doit user de toute ça perception et de son intelligence pour se souvenir ou se situent les autres véhicules afin de ne pas rentrer dans l'un d'eux. Tout ça à cause de l'affreux monstre qui cogne contre le pare-brise en braillant.

Lubie: Jet de mémoire et perception: 8 Intelligence +d20:10 = 18

Avec brio, la petite dame québécoise entame un rodéo avec la créature, qui après avoir résisté à quelques coups de volant bien sec, finit par roulée violemment par terre
en glapissant. Mais la joie est de courte durée, car lorsque votre vue se dégage, c'est pour voir le visage rougeau, la langue sortie, le poil brillant d'un Pauly en pleine concentration braquant vers vous un fusil de chasse. Visiblement il vise quelque chose et vous pouvez priez pour que ne soit pas vous.

De l'autre coté du canon, le temps se ralentit avec en fond sonore un quentin beuglant un "nooooooooooon" grave. Trop tard, le Baboulinet à actionner la gachette.

"BLAM"

Pauly: Jet de dextérité: 3 +d20: 1 = Echec Critique
La balle tonne dans le ciel, siffle mortellement a cotés de la trogne du monstre et explose le rétroviseur de la land rover avant d'exploser le pare brise de la Golf plus loin qui enchaine avec une sirène encore plus stridente que celle du Land Rover.

Au loin on entend le bruit fracassant d'une grande porte, surement celle du batiment de la ferme, qui cède et s'écroule. Le sol vibre légèrement sous le rush d'une trentaine d'individus beuglant se ruant vers le parking attiré par le bruit comme des mouches sur la grosse merd*, que le brave Pauly à déclenché.

David avait beau être isolé du reste du monde par huit couches de pixels imaginaires superposés, même lui ne pouvait ignorer la catastrophe qui se déclencha.
Tout commença parfaitement normalement, Lubie parvint à éjecter le premier monstre.

Et puis il vit Pauly.

Le mob était patché avec un fusil lui apportant un improve de la puissance de feu d'au moins 200%... mais également une perte de caractéristique intelligence égale, semblait-il, puisqu'il se trouvait maintenant à viser la voiture.
Comme au ralentit, David se permis une dernière pensées.

(Alors c'était un cheval de Troie ?)

Un coup de feu... un vacarme assourdissant. David n'avait pas suivit grand chose, mais il vit que le vecteur de translation automobile était endommagé et qu'une horde de monstres se précipitaient vers eux.
Il baissa la vitre et appela :

"Tout le monde embarque ! Viiiiite !!!!"

Il faillit ajouter qu'il fallait mieux laisser le mob ici, mais sans sa puissance de feu, auraient-il seulement une chance ? Non, il fallait mieux espérer un accident... et surtout lui arracher ce foutu fusil des mains !

"M'dame, il faudrait au moins aller chercher... euh... l'autre."

Il ne se souvenait bien sûr pas du nom de Quentin, si bien que sa phrase était terriblement imprécise.

La stratégie de Lubie pour déloger le débris dans son pare-brise marcha à merveille. Après quelques coups de volant à droite, et puis à gauche et à droite et encore à gauche, le vilain mutant finit par lâcher prise pour débouler sur la chaussée du stationnement. Pour Lubie, l’aventure était loin d’être finie. En effet, dès que sa vision fut libre de tout obstacle, elle constata avec horreur qu’elle fila tout droit sur Pauly, qui arme à la main visait dans sa direction.

Le coup partit et la balle frôla le deuxième mutant et percuta le rétroviseur central de la land rover qui explosa en morceaux Lubie qui voulait se faire courageuse, ne put retenir un petit cri de surprise.

Puis, histoire de rassurer le jeune homme assis sur la banquette arrière, elle lui dit par rapport au miroir :

« C’est pas bien grave, je ne m’en servais pas de toute façon ! »

Mais rien n’était fini, la balle finit par ricocher sur la golf dont la vitre latérale éclata déclenchant une autre alarme au son strident qui alerta toute une meute de mutants qui arrivaient en courant.

Lubie poursuivit sans s’arrêter jusqu’à Pauly est Quentin, pendant que David, la fenêtre baissée leur criait d’embarquer. Le trajet était court, mais lui paraissait une éternité, elle craignait ne pas ramasser les deux autres jeunes gens à temps. Malgré ses propres craintes, elle tenta une fois de plus de rassurer David :

« T’inquiètes pas petit, on ne laissera personne ici !»

Enfin arrivée, la petite dame freina sec. Le pied gauche sur la pédale d’embrayage, le pied droit toujours sur le frein, la main droite sur le levier de vitesse, elle attendait qu’ils grimpent à bord avant de repartir de plus belle.

« Dépêchez- vous ! ! »

Pauly plissa les yeux en abaissant le fusil. Il constata avec un mélange de rage contenue et de résignation le chaos qu'il avait provoqué.

"Bon...je l'ai raté..." lâcha-t-il. Puis, ne pouvant s'en empêcher, il se tourna vers le pauvre Quentin qui avait essayé d'arrêter tout ça et ajouta : "C'est un vieux fusil c'est pour ça."

Alors il entendit un grand bruit et plusieurs cris affamé ainsi qu'une horde de mutants qui s'approchait d'eux.

Le mutant qui restait et que Pauly avait frôlé avec la balle de fusil, se rua alors vers ce dernier en criant et brandissant son arme. Dès qu'il fut au contact, Brutos lui envoya un coup de crosse au visage :

"Tu vas arrêter de nous emmerder toi ?" cracha le colosse.

Pendant ce temps, Lubie arriva avec la voiture et freina juste devant eux pour leur dire assez nerveusement d'embarquer. David semblait même un peu paniqué.

Le temps semblait s'écouler au ralentit tandis que je retenais ma respiration.
Sous mes yeux écarquillés, Pauly appuya lentement sur la gâchette de son arme. Puis, dans un assourdissant coup de tonnerre qui me vrilla les tympans, la balle fusa à toute vitesse hors du canon ... en direction non seulement du mutant baveux, mais aussi de l'imposante voiture rouge que conduisait la petite Luby.

Comme n'importe qui aurait pu s'y attendre, le tir du paysan manqua sa cible. Cependant, la balle arracha violemment le rétroviseur gauche de leur véhicule de survie, avant d'aller se ficher dans le pare-brise d'une des autres voitures garées non loin, le faisant voler en éclats et déclenchant une nouvelle sirène, bien plus forte que la précédente.
L'instant d'après, un grand fracas se fit entendre, immédiatement suivi du vacarme caractéristique de plusieurs dizaines de voix beuglant et hurlant haineusement des propos incompréhensibles. Ça venait de la ferme.

( Merde merde merde merde ... ) Me répétais-je en trépignant d'impatience, ne désirant plus qu'une seule et unique chose : me casser d'ici, et rapidement !

Les zigzags de Luby étaient finalement venus à bout du mutant qui s'était accroché à l'avant de la voiture, et l'avaient envoyé bouler un peu plus loin. Assez loin pour que l'ainée du groupe puisse s'approcher de notre position et piler juste devant nous, dans un tonitruant crissement de graviers.
David avait ouvert sa fenêtre et nous encourageait de grimper au plus vite dans l'auto, ce que je fis sans plus tarder en ouvrant la porte arrière droite et en prenant place aux côté de David.

Mais juste avant de refermer ma portière, en me retournant, je pus constater avec horreur que ce satané paysan bodybuildé n'avait pas l'air décidé à monter avec nous et préférait plutôt s'en prendre au mutant - bel et bien sain et sauf, du coup - qui se relevait péniblement à coups de mouvements brefs et étriqués.

« Pauly ! Bordel, viens par ici et monte dans c'tte foutue bagnole ! »

"J'arrive, j'arrive !" grogna Pauly en lâchant un dernier coup de pieds dans la tête de son ennemi.

Après quoi il grimpa dans la voiture avec toujours le redoutable fusil entre les mains et claqua la portière, le canon de l'arme pointant dangereusement sous le nez de Quentin :

"Poussez-vous, bande de cons !" lâcha-t-il en criant, la panique commençant à venir à mesure que la foule de mutants se rapprochait en beuglant.

La voiture redémarra en trombe et le colosse, un peu serré (ils étaient trois sur les sièges de derrière et Pauly n'était pas petit) soupira avant de se claquer le front de la paume de la main :

"Merde, ma pioche !"

La chaleur avait transformé la voiture en véritable four. Alors que Pauly, après avoir administré quelques coups au mutant, s'engouffre dans le véhicule, Lubbie se retrouve avec un dilemme de direction.

Elle pouvait:
- Sortir du parking en marche arrière
- Sortir du parking après avoir tenté une manœuvre pour sortir en marche avant
- Rester dans le parking avec les deux mutants
- Tenter de fracasser la barrière et sortir du parking par le champ de maïs.

Une fois hors du parking trois choix s'offrait à elle:
- Direction la ferme et son hangars (et également la horde de mutants)
- Direction la route de campagne avec deux choix:
<1> Direction la R12 vers "La mare aux Canards", à 6 kilomètres
<2> Direction la D123 vers les autres villes et autres aventures de ce monde.
- Droit devant dans un champ de blé.

Seule elle ne l'était pas.. elle pouvait compter sur l'esprit d'équipe et l'intelligence de groupe pour simplifier ses choix... Ou pas.

David suivait d'un air vaguement intéressé les derniers évènements. La brut avait encore fait des âneries et ils étaient en grand danger, ça c'était indéniable.
La brute et l'invisible rentrèrent en catastrophe dans la voiture et David, l'air ennuyé, déclara :

"Je pense que nous devrions nous éloigner des mutants le temps qu'ils se calmes. Il semble qu'il y ai un village encodé à proximité, peut-être y trouverons nous de l'aide si les hoax nous poursuivent..."

Puis, il ramassa ses gants et commença à les distribuer à chacun de ses comagnons.

"Sinon, j'ai des protections pour plus tard... ça pourrait servir. Et quand à toi, Pauly, tu n'es visiblement pas doué pour le FPS, je te conseil donc de remettre le fusil de chasse à quelqu'un de plus compétent, Moi ou... euh... Quentin ?"

Il ne se souvenait plus trop du nom de l'autre. Il n'avait pas non plus vraiment conscience du danger qu'il représenterait avec une vrai arme à la main.

Un bon coup de crosse dans le visage, un coup de pied dans les côtes ... et Pauly se décida à venir nous rejoindre. Le mutant avait l'air d'avoir eu son compte. La foule de ses congénères, cependant, réclamaient bruyamment leur dû en braillant et en se précipitant dans notre direction ... Ils étaient de plus en plus proches.

« Ils approchent !! Ils approchent ! » Me mis-je à crier alors que Pauly démontrait une fois de plus son intelligence en prenant place à l'arrière avec David et moi au lieu de s'installer à l'avant de la voiture. « Luby ? Sortez-nous de là ! Et vite !! »

La portière claqua derrière le mastodonte en salopette dont l'odeur déplaisante se mêla à la chaleur étouffante de l’intérieur du véhicule. La sueur se mit à dégouliner de mon visage et je crus un instant que j'allais mourir fondu.
Jusqu'à ce que je remarque que Pauly avait calé son fusil juste sous mon nez, me transformant en candidat de choix pour l'une des scènes cultes de Pulp Fiction ...

En tout cas, David le remarqua surement puisque, alors qu'il distribuait des gants à tout le monde, il annonça - dans son propre langage - à l'imposant fermier qu'il n'était pas le plus désigné pour utiliser cette arme, et qu'il valait mieux me la remettre.

« Ah oui, oui, oui ! Je suis tout à fait d'accord avec lui. Pauly, entre nous, tu devrais l'écouter ! Regarde comme il est intelligent ! » Déblatérais-je en considérant les gants comme un bouton d’autodestruction : si je les mettais, je mourrais de chaleur ... c'était aussi simple que ça. « Et puis c'est vrai, je pense aussi que je suis le plus qualifié pour utiliser ce fusil ! Oui, quand j'étais petit, j'allais souvent à la chasse avec mon père ... Je ... J'avais un fusil et je ... tirais, quoi. Mais super bien, hein ? Vous ... vous s'rez pas déçus ! »

( La vache, c'est que je mens super bien quand je m'y mets ! ) Me dis-je, persuadé qu'ils croiraient en mon histoire.

Pauly, en prenant place dans le véhicule, eut chaud immédiatement, ce qui n'allait certainement pas le calmer après l'adrénaline qu'il venait de recevoir...

Quand David et Quentin se mirent a lui parler de façon insistante, il serra les mâchoires très fort et se concentra pour ne pas leur en coller une.
Ils voulaient qu'il remette le fusil à Quentin...Dommage, il avait la classe avec, comme son père...

Mais pour soulager son petit groupe et se faire pardonner de sa bourde, le colosse grogna :

"Bon, ça va ça va !"

Il posa le fusil verticalement et assez brutalement entre les cuisses de Quentin, manquant de peu les réserves du jeune homme qui avait la malchance d'être au milieu et ajouta d'un ton théâtral :

"Quentin, je te lègues ce fusil...Fais en bon usage..."

Ensuite, il descendit la vitre après avoir cherché le bouton pendant quelques secondes et lâcha, toujours avec cette même politesse, ce même soin du langage :

"Nom de Dieu de bordel à merde, quand est-ce qu'on s'arrête pour que je puisse monter devant ?"

La vieille dame ne savait quoi faire !

Aussitôt, le véhicule arrêté, le jeune Quentin se précipita dans la voiture de Lubie au plus grand soulagement de celle-ci.

(Un de plus de sauf) pensa-t-elle.

Mais, il en était autrement du grand colosse un peu brute qui ne put s’empêcher de piocher encore un peu dans le mutant déjà suffisamment amoché. Lorsqu’il se décida enfin ce fut pour prendre place à l’arrière.

Une fois la portière fermée, Lubie n’hésita pas un instant et embraya du reculons. Elle fit un petit bout dans cette direction puis freina brusquement, le dénommé Pauly venait de réaliser l’erreur qu’il avait faite en choisissant la banquette arrière. La vitre baissée et la tête en dehors de la voiture, il avait réclamé l’arrêt de celle-ci afin de rejoindre la dame à l’avant. Jugeant que c’était effectivement mieux ainsi, la Québécoise s’exécuta.

« Fais vite, on ne moisira pas ici ! »

Quitter oui, mais pour se rendre où ? Lubie voulait bien trouver une solution, un chemin, mais conduire lui demandait déjà toute son attention. Donc lorsque le jeune David proposa de se rendre à un petit village situé non loin de là, elle ne protesta aucunement et s’exécuta.

((( sortie du parking en marche arrière, et direction la route de campagne 1. la R12, vers la mare au canards. )))

Le court trajet vers la mare aux canard se passa sans incident. Le 4x4, conduit par Lubie, s'éloigna rapidement de la ferme et de ses belliqueux occupants, alors que le soleil se couchait, teintant le ciel d'un dépaysant mélange de jaune, de rouge et d'orange.

"Les couchers de soleil comme ça, vous savez ce qu'ils me rappelle ?" demanda le colosse après un moment de silence, un sourire rêveur sur sa face bourrue et alors que le véhicule s'engageait dans un petit bois. "Ils me rappelle mon premier rendez-vous avec Josy...Ouais...Qu'est-ce qu'elle était grosse celle-là, bordel... je m'en souviens encore...C'était sans fond..."

Il soupira et se tourna vers Quentin, croyant sûrement que ce dernier était intéressé et lui dit :

"Ouais, les grosses, mon gars, c'est comme les pantoufles...on est bien dedans mais on sort pas avec..."

Et c'est sur cet instant plein de poésie que le Land Rover arriva devant une assez grande maison perdue dans les bois. Sûrement une table d'hôte.
Après un regard sur la bâtisse, Pauly remarqua les deux cabanons en bois, un peu éloignés qui étaient des toilettes.

"Bon, en parlant de grosse, faut que j'aille en lâcher une...Arrêtes-toi là deux secondes poulette." Dit-il à Lubie.