Jet de discrétion = 7 (D20: 5 + Chance: 2 )
Pauly n'était pas quelqu'un de particulièrement discret, mais inquiété par la porte entrouverte il ne fit pas autant de bruit qu'il l'aurait voulu. Il tirait sèchement les tiroirs et ouvrait les placard en grand en grommelant.

Trouvaille ?: [D100: 50] : Incroyable ! La déception avait d'abord taquiné le pauvre gaillard qui en vidant les tiroirs n'avait rien trouvé de mieux qu'une cuillère tordue et un vieux sachet de sucre rose "candy". Mais l'incroyable se produisit alors qu'il ouvrait le placard sous l'évier. Un seau bleu l'attendait, orné d'une vielle serpillère mitée et séchée. A l'intérieur l'attendait le nirvana: >>Un Pistolet<<


Discrétion: (D20:14)+ (chance:6) = 20
David manifestait un intérêt pour la porte entrouverte et c'est avec toute les précautions du à son caractère réservé qu'il ouvrit la porte en grand sans bruit. La lumière de dehors, diffusée par la porte d'entrée éclaire d'abord un mur, puis tu remarque des marches, un vielle escalier en bois partant sur la droite. En haut de ce sinistre dernier tu ne voit qu'obscurité et poussière. Si seulement le gros Pauly ne t'avait pas piqué ta lampe !


Discrétion: (D20:17)+ (chance:1) = 18
La petite dame agissait avec sagesse et fit le moins de bruit possible pour s'approcher de la porte. La curiosité ne l'emportât pas sur la tempérance de Lubie qui tenta tout d'abord d'évaluer le danger derrière la porte. Ce qui lui permit d'entendre et d'apprécier le silence, quand Pauly ne râlait pas. Convaincu que la pièce était vide, elle l'ouvrit brusquement avec le pied.

La porte frappa un vieux vélo qui tomba sur le parquet de la pièce dans un bruit assez sourd. Lubbie venait de découvrir le célier-garage. La pièce fait 15 mètres carré et on y retrouve des étagères en fer contenant quelques pots de peinture et autre produit ménagé, un atelier de bricolage, un vélo datant de 1980 "Poulidor" et un vieux frigo sale et semblant éteint. Le tout éclairé par une fenêtre et accessible par la porte que tu viens d'ouvrir ou encore par une porte menant vers l'extérieur situé à l'opposé, au fond à ta gauche.

[Jet de rencontre] (...Nuisance bénigne...)
Le plus embêtant dans tout ça ? Les puces de parquet qui ont élu domicile ici et qui bondissent sur tes jambes pour te mordre ! Description de la nuisance

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"Le bruit fait par votre investigation":
Pauly (2) + Vélo qui tombe (3) + dispute Azra-Pauly (3) = 8

"Eh, mais qu'est-ce que tu fous bordel ?!" gronda Pauly lorsque le frêle David tenta soudain de lui reprendre la lampe des mains en baragouinant une phrase qui semblait incompréhensible pour le fermier.

Après quelques secondes de lutte, Pauly se figea, se frotta les yeux avec le pouce et l'index de sa main qui ne cramponnait pas la lampe et inspira profondément.

"Écoutes abruti de merde..." lâcha Pauly d'un ton qu'il voulait calme tandis qu'un tic nerveux agitait une de ses paupières. "Comme j'ai pas envie de t'exploser ta petite tête contre cet évier, tu vas me rendre cette FOUTUE LAMPE !"

Sur ces derniers mots qu'il avait prononcé en gueulant, il tira sèchement et violemment sur l'objet et l'arracha à nouveaux des mains de David.
Grommelant de plus belle, il repartit ensuite à la recherche d'une arme.
Passablement énervé de n'avoir trouvé dans tout ces meubles dégueulasses de poussière qu'une cuillère tordue et un sac de sucre, le comportement du geek n'avait en rien arrangé les choses.

Il s'accroupit pour inspecter les placards de l'évier et dans un seau bleu chapeauté par une serpillère crado, il entrevit une forme.
Excité, il plongea sa grosse main dans le récipient et en sortit l'objet qui était à l’intérieure.

"HÉ HÉ ! Jack...pot..." acheva-t-il blasé et déçu en apercevant le pistolet-patate orange criard.

Il n'espérait tout de même pas trouvé un flingue dans ce placard de cette foutue baraque quand même ?
Il balança l'arme par-dessus son épaule et, après avoir vérifié qu'il n'y avait rien de mieux dans ce placard sous l'évier, il se tourna vers ses compagnons et vit que David avait ouvert la porte entrouverte qui menait vers un sombre et sinistre escalier.

Le colosse lui balança la lampe.

"Tiens, puisque tu la voulais, t'as qu'à passer devant." ricana-t-il.

Alors un bruit sourd retentit. C'était Lubie qui en ouvrant l'autre porte, avait fait tombé un vélo.

"Lubie, tu pourrais faire un peu moins de bruit, bon sang..." grogna-t-il sans se rendre compte que c'était l'hôpital qui se foutait de la charité...

Rien. Nothing. Nada. Nichts ... Cela faisait certes un petit moment que l'on ne m'avait pas ignoré ainsi, mais je ne pus m'empêcher d'être un poil vexé lorsque seul le silence répondit à ma question.
A la place, David se rua sur Pauly pour tenter de récupérer la lampe - sa lampe - tout en poussant une série d'exclamations incompréhensibles de son propre dialecte. Le fermier lui répondit en grognant, en criant et en l'insultant, jusqu'à lui arracher une nouvelle fois l'objet tant convoité des mains, avant de reprendre ses recherches.

Désormais seul à l’extérieur, dans la froide obscurité de la nuit, je choisis courageusement de suivre mes compagnons dans la salle qu'ils exploraient et qui s'avérait être une cuisine. Une cuisine à l'abandon depuis un moment, à en croire la poussière et les toiles d'araignées qui avaient envahis l'endroit, de même que l'odeur désagréable de renfermé qui flottait dans l'air.

La première chose à me choquer fut la décoration des murs, qui faisait très vieillot et qui laissait clairement à désirer. Une porte fermée se tenait juste à ma gauche et, un peu plus loin, se trouvait une autre porte, entrouverte celle-là. Une petite table à toile cirée trônait au centre de la pièce, entourée de deux modestes chaises en bois peintes en blanc. Dans un coin, un évier insalubre était encadré de divers placards, commodes, tiroirs, ... que Pauly fouillait bruyamment, jetant au sol ce qu'il trouvait et qui ne lui servait pas.
David, bien que privé de la lumière de sa lampe, ouvrait silencieusement et prudemment la porte entrouverte pour y découvrir un escalier qui grimpait à l'étage, bien que l'on n'en voyait pas le fond ... Pas vraiment rassurant.

« Si on doit explorer cette maison, on devrait le faire méthodiquement. » Glissais-je à David, bien que je ne m'attendais plus vraiment à ce qu'on me réponde, ni même qu'on m'entende. « D'abord le rez-de-chaussée, et on verra l'étage après ... »

Lorsque, soudain, je manquais de sursauter en entendant un grand bruit sourd et métallique juste derrière moi. Mais encore une fois, ce n'était que Lubie qui avait renversé quelque chose en ouvrant brusquement la porte initialement fermée qui se situait juste à gauche de l'entrée. Il faisait cependant trop sombre pour que je puisse voir ce qui s'y trouvait.

Nerveux et mon fusil à portée de main, je pris le temps de m'agenouiller au sol afin d'inspecter les boites de conserves ouvertes et vidées qui s'y trouvaient. Mon but ? Déterminer si elles avaient été ouvertes récemment ou non. En effet, tout l'enjeu de cette exploration consistait à savoir si cette maison était habitée ou pas ...

« Il faudrait aussi surveiller la porte, hein ? » Lançais-je en même temps au reste du groupe, conscient qu'on ne me répondrai probablement pas. « Ça sert à rien de s'assurer que cette baraque est vide si c'est pour que les saloperies qui trainent dehors peuvent rentrer tranquillement ...»

Pauly arracha la lampe de la main de David, insultes à la bouche.
Les yeux remplis de larmes, le jeune geek se résolu à aller ouvrir un porte pour faire sa propre part d'exploration. Il y avait là un escalier qui montait vers les ténèbres. Y avait-il seulement un ordinateur, là-haut ?
L'invisible se glissa prêt de lui et déclara qu'il valait mieux fouiller le rez de chaussez avant de monter à l'étage et surveiller la porte. David avait déjà entendu une histoire avec un type furtif qui préférait garder la porte plutôt qu'aller plus avant. Il avait fini brûlé au 28ème degré. Il fallait espérer que ce n'était pas le sort qui attendait Quentin.

"Mais il ne faut pas se disperser, et il faut garder la porte ouverte pour pouvoir s'échapper si nécessaire."

Il fut interrompue par sa lampe qui lui revenait dans la figure. Il manqua de tomber par terre et se rattrapa de justesse.

"Allons assister Lubie, je suis sûr que le mob peut se débrouiller tout seul..."

Il avait surtout envie de se tenir loin du méchant ninja qui poussait des petits cris joyeux dans la pièce à côté.
À peine avait-il parlé qu'un grand vacarme métallique vint de la pièce qu'ouvrait Lubie.

"Oui, elle pourrait avoir besoin de nous."

Ce qu’elle entendit, ou plutôt n’entendit pas, la rassura. Il n’en fallut pas plus à la dame d’âge mûr pour tourner la poignée, puis enfoncer la porte d’un coup de pied. Elle voulait ainsi éviter l’assaut d’un éventuel ennemi, ou encore tomber dans un piège. Cependant son action, fit grand bruit puisque la porte, en s’ouvrant heurta un vélo qui tomba au sol avec fracas.

Et le grand Pauly, même s’il avait été très bruyant depuis le début, ne manqua pas de faire une remarque et de lui demander d’être plus silencieuse, ce qui la fit bien rire.

Elle reprit tant bien que mal son sérieux pour observer la pièce dans laquelle elle venait de pénétrer. Aucune lampe de poche n’était nécessaire puisqu’une fenêtre éclairait cette espèce d’atelier-garage qui contrairement au reste de la maison s’avérait assez grand.

Lorsqu’elle entendit les garçons discuter de la bonne chose à faire, elle mit son petit grain de sel :

« Vous pouvez fermer la porte où nous sommes entrés et même la barricader. Il y en a une autre ici qui mène à l’extérieur. Y a beaucoup de bric à brac, ici, venez voir ! »

Ce disant, elle fit quelques pas en avant et fut aussitôt assaillie par de minuscules, mais aussi vilaines bestioles. De petites puces de parquet faisaient à présent leurs dents sur les mollets étrangement bien musclés de la dame âgée.

« Aiiiiie, ouille, ouille, ouille, ouille ! » Cria alors Lubie, ayant lâché ses armes et tentant avec ses mains de se débarrasser de ces parasites qui venaient de l’attaquer.

"Bon, bon, bon, je vais fermer la porte, ok ?" décida Pauly devant les hésitations de son petit groupe quant à la porte d'entrée.

Soudain, Lubie poussa des petits cri de douleur et lâcha les objets qu'elle tenait en main. Tout de suite alerté, Pauly tourna rapidement la tête vers elle pour voir si elle était en danger mais il découvrit qu'elle était simplement en train de se faire attaquer par des puces. Il connaissait bien ces petites bêtes et ne s'en inquiétait pas davantage, sans compter que David et Quentin se dépêchèrent d'aller l'aider.

Lorsqu'ils passèrent devant lui, Pauly s'aperçut que le petit geek avait les yeux embués de larmes.

Médusé, le colosse le dévisagea un instant avec un air presque dégoûté sans que David ne s'en rende compte.

(Bordel, mais c'est une vraie fiotte !) se dit-il, éberlué.

Après quoi, il leva les yeux au ciel en grognant et alla fermer la porte d'entrée avant de vérifier s'il n'y avait pas de clé sur la serrure histoire de la condamner de l’intérieur.

Mais pendant qu'il faisait cela, il ne put empêcher la culpabilité de faire lentement irruption dans son cœur de brute. Peut-être avait-il été trop dur avec ce jeune homme ?

(((Pauly regarde s'il y a une clé sur la serrure. Si oui, il ferme la porte à clé.)))

*Pas de clée, mais un vieux loquet de bois. Dehors par contre la nuit tombe officiellement et le peu de lumière que vous possédiez se résume à présent à la lampe dynamo et la pâle et faible lueur de la lune. Il n'y a pas d'interrupteur dans la pièce vétuste*

La dame se mettant à crier, Dave1.0 se dirigea vers elle. Elle était attaqué par des puces ! Aussitôt, il tapota sur son i'Phob pour chercher une solution. Le seul moyen à leur porté qu'il trouva était la lumière : les puces étaient attirés par la lumière... Il orienta donc son faisceau de manière à créer une tache de lumière non loin de Lubie en espérant que les puces s'y précipitent.

"Si j'arrive à les éloigner, nous pourrons fouiller cette pièce, sinon, je crains que nous ne devions fermer la porte..."

Les jeux vidéo ui avaient appris à se méfier des bêtes, même minuscules, qui peuvent vous pomper tous vos points de vie un par un...

[Intervention de David: 1d20:3 + chance 6 = 9/20]

Quelques bestioles qui n'avaient pas encore prit part au festin s'enhardirent à rejoindre la lumière. Par contres la dizaines d'autre puces déjà attablée ne lâchèrent pas les jambes de Lubie

Alors que Lubie se faisait vider de son liquide carmin par de minuscules bestioles assoiffées, Pauly proposa de se rendre lui-même fermée la porte. Lubie était bien d’accord, mais trop occupée par ses propres petits soucis ne s’en préoccupa pas.
Puis, le petit intellectuel entra dans la pièce et au lieu d’aider Lubie, il se mit à jouer avec le petit gadget qu’il avait de scotcher à son poignet. En temps normal Lubie aurait maugréé, mais là elle sautillait de tous les côtés en criant de plus belle. Contrairement à ce que croyait Lubie, le jeune homme ne jouait pas, mais faisait des recherches pour lui venir en aide. C’est ainsi que, sous les conseils de son minijouet, il dirigea son faisceau de lumière non loin de Lubie. L’astuce fonctionna … pour une dizaine de bestioles du moins, les autres ne voulant quitter leur festin.
À bout de nerf, Lubie entreprit alors de les exterminer une par une en tentant de les écraser violemment du plat de sa main.

« Prends ça, ça et ça ! » Crie-t-elle tout en tentant de tuer la vermine qui l’accaparait.

La tactique du nerd se révéla inefficace. Et Lubie était toujours sous l'emprise des bestioles. Il décida donc de passer à la deuxième phase du plan : il sortit le sachet de pesticide qu'il avait récupéré à la ferme et alors...

et alors...

... et alors il se mit à lire l'étiquette à la recherche de contrindications par rapport aux humains. David était quelqu'un de très pragmatique à ses heures.


(((étude du sachet de pesticide)))

Après avoir condamné la porte d''entrée de la maison à l'aide du loquet de bois, Pauly contempla un instant le reste de son groupe. Lubie se débattait avec des puces tandis que ses sauveurs lisaient un sachet de pesticides.

Le colosse souffla d'impatience devant la porte d'entrée qu'il venait de fermer à l'aide du loquet de bois et s'adossa sur elle, les mains derrière le dos.

Quelques secondes plus tard, peu enclin à rester sans rien faire, il jeta un coup d’œil en direction de l'escalier sinistre qui menait au reste de la maison.
S'il y avait un danger la-haut, il pensait à la paire de points jaunes qu'il avait aperçu plus tôt, il se devait d'aller voir. C'était lui le costaud ici, c'était lui le berger.

À lui de protéger son troupeau.

Mais cette idée partit vite de son esprit. S'il se faisait tuer, ce serait pas drôle...

Alors il se décida enfin à aider ses compagnons. Il connaissait pas mal ces petites bêtes car la maison de sa grand-mère en avait été infestée pendant un temps.

Il se dirigea vers la cuisine, s'empara du seau dans lequel il avait trouvé cet horrible et décevant pistolet-patates, le plaça dans l'évier sous le robinet, puis il tourna le bouton rouge pour remplir le récipient d'eau chaude. Dans l'espoir que ça marche.

Tout cela en grommelant contre l'inutilité de David et notamment celle de Quentin.


(((Mon gros veut remplir le seau avec de l'eau chaude.)))

Quentin le curieux

[Jet de fouille: Chance 2 + D20 (16 !) = 18]
[jet d'intelligence: Int: 4 + D20 (15!) = 19]

La nuit est tombée et il fait à présent très sombre dans cette vielle maison seulement éclairée par une lune timide et pâlotte. Cela n'aide pas pour l'exploration, mais tu es un petit futé. Au lieu de tâtonner, dans l'obscurité, le fond des boites avec tes gros doigts, tu les amène sur les pas de la porte pour profiter de la lumière faible de la lune. Dans la maison ça s'agite, les puces agacent et échauffent les esprits. Tu entreprend d'examiner les quatre boites de conserve rassemblées:
1 - Boite de Ravioli aux boeuf "Sampli Market": Vide, pas une trace de
nourriture dedans.
2 - Boite de Ronron au 5 légumes : Nettoyé jusqu'à la dernière miettes.
3 - Boite de Haricot blanc à la sauce tomate: il y a un reste moisie d'haricot
4 - Boite de Chili Con carne "Lader prace": Le couvercle est fermé et la boite
semble pleine.

Lubie contre les puces: "clap, clip, clap clap" Frapper tes jambes énergiquement à le mérite d'envoyer certaines de ses puces dans l'au delà. Tu commence doucement à te débarrasser de ses sales bêtes. Ces dernières sont réduite encore de moitié. Il ne te reste plus que 3 - 4 puces hargneuses. Le soucis étant qu'avec cette obscurité tu n'arrive pas à les localiser et si jamais David braque la lumière sur tes jambes, les puces attiré par le faisceau se jetterons à nouveau sur toi. Par contre ta danse et tes coups font du bruit (bruit +1).

David et les Pesticides
Bon dieux ce qu'il fait noir la dedans ! Heureusement tu as ta lampe qui te permet à présent de voir dans l'obscurité. Tu éclaire l'étiquette du produit et l'examine:
Etiquette Pesticide. Malheureusement, les puces attiré par la lumières sont alors privé de leurs source de distraction et c'est tout naturellement que certaines d'entres elles viennent se loger sous ton jean pour te mordre les jambes.

Pauly et l'eau chaude:
Malheureusement pour notre ami, la maison est vétuste, privée d'électricité et l'eau est visiblement tiré d'une nappe phréatique au vu du robinet qui ressemble à une pompe à eau miniature. L'eau qui en sort est glaciale !!! En plus la pompe fait du bruit, elle grince et les canalisations clinquent sous la pression de l'eau qui monte (Bruit +1). ET en plus tu ne vois plus grand chose mise à pars la lueur de la lune par la porte d'entrée.

Les informations de l'étiquette étaient formelles. Ça fonctionnait contre les mites ! La solution dans le sachet était sans doute concentré, mais c'était un détail. Il fallait juste diluer un peu...
Il déchira le haut du sachet et, sans faire attention à Pauly, récupéra le seau de sous l'évier, vida une partie de l'eau par terre, éclaboussant quelque peu les jambes du baboulinet, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un peu. Il dilua le sachet dedans puis alla tendre le seau à Lubie avec le calme olympien du type dont la connexion avec la réalité n'avait jamais connue l'ADSL.

"Tenez. Frottez vos jambes avec ça et mettez en un peu par terre, ça tuera les mites."

Il souriait, heureux de rendre service.
C'est à ce moment là qu'il sentit des démangeaisons aux jambes. Retrouvant un peu le sens des réalités, il sourit :

"Je crois que je vais en avoir besoin moi aussi..."

Retroussant son jean, il plongea les mains dans l'eau et entrepris de se fotter les jambes avec le produit.

Tandis que je m'affairais à rassembler les boites de conserve qui trainaient au sol et que j'avais repéré, je pus remarquer - à ma grande surprise, je dois l'avouer - que Pauly avait entendu et écouté mes précédents conseils. En effet, il se dirigea pesamment en direction de la porte par laquelle nous étions entré, l'examina un court moment puis la referma à l'aide d'un lourd loquet de bois. Une bonne chose de faite !

De mon côté, il faisait beaucoup trop sombre pour que j'examine quoi que ce soit. J'entrepris donc de ramasser les boites de conserves ouvertes, de les ramener jusqu'à la porte que le fermier gigantesque venait tout juste de verrouiller, et de les observer à la faible lueur de la lune. Mais mon travail fut interrompu par de nouveaux cris ...

Ceux de Lubie, bientôt rejoins par ceux de David. A en juger leurs petits gémissements aigus et leurs gestes désordonnés, je compris qu'ils devaient s'être fait attaqués par des puces ou quelque chose du genre. Rien de grave, à priori ... sauf que le chaos gagna le groupe, qui se mit à devenir fou ... et extrêmement bruyant !
Le petit geek s'était servi de la lumière de son engin électronique pour éloigner une partie des bestioles, mais l'avait retourné contre lui en voulant examiner un sachet qu'il venait de sortir de son sac et dont il lisait l'étiquette. Ils se grattaient, tapaient des pieds et gigotaient dans tous les sens. Et comme si cela ne suffisait pas, Pauly se précipita au robinet de la cuisine, y plaça un large seau métallique et entreprit de le remplir à l'aide de la pompe à eau la plus bruyante que je n'ai jamais vu.

« Silence ! » Leur chuchotais-je énergiquement, espérant leur attention sans trop y croire. « Mais silence, bon sang ! »

Pour ma part, jetant régulièrement un coup d’œil aux alentours, je décidais de faire fi de ce vacarme et de terminer mon investigation alimentaire. L'une des boites - contenant du Chili Con Carne, à ce que je voyais - était encore pleine et fermée, je l'empochai donc prestement. Les trois autres étaient vides, et impeccablement nettoyées ... mise à part une dans le fond de laquelle se trouvait un restant de haricot moisi. Une bonne nouvelle, en somme, puisque celui - ou ce - qui avait mangé le contenu de cette boite devait l'avoir fait il y a un bon moment, et devait donc être bien loin d'ici.

Une fois mon travail terminé, à peine plus rassuré, je remis mon fusil à l'épaule et me dirigeais lentement vers la porte de gauche, celle qui dévoilait un escalier qui grimpait à l'étage. J'aurais bien aimé explorer la nouvelle pièce de rez-de-chaussée, celle qui provoquait tant de brouhaha, mais je n'avais aucune envie de partager leurs puces ... Et il fallait bien que quelqu'un surveille ce passage !


((( Je surveille l'escalier, mon fusil pointé vers son sommet et prêt à tirer si quelque chose se pointe. Mais je jette quand même quelques coups d’œil aux trois autres couillons qui font du boucan ^^ )))