-Message Guilde pour Adeim-

Maître Maender t'écouta, sans se laisser décontenancer. Il étudiait de manière vraiment très professionnelle et ne semblait pas du genre à partir dans des théories immédiatement. En voyant les tatouages se mettre à briller, il se contenta de prendre d'autres notes, avant de demander d'une voix assez distante:

"Comment ont-ils été tués? Est-ce que vous vous sentez coupable de leur mort?"

Les questions étaient probablement volontairement dures, afin de lui donner le plus d'informations possibles sur ta réaction.

Warren continua de dévorer non plus son assiette mais son verre maintenant. Faut dire aussi que depuis le début de cette 'charmante' journée il n'a rien avalé, pratiquement rien. Pour tuer le temps il posa des questions et tenta d'en savoir plus sur son voisin d'en face, un elfe noir maitre d'arme. La dernière en date fût celle à propos du fait que ce même elfe ai 'Rencontré les grands de ce monde'.
La réponse ne tarda pas à venir :

"Mais pour moi, les plus grands sont mes amis."

Duncan fît un signe de tête, comme un acquiescement à cette phrase. A partir de là il ne dit plus rien, ou pas grand chose du moins ...
C'est là que son camarade de faculté, un élève, reçu la 'visite' d'un admirateur ... La première chose à quoi pensa Warren sur le coup fût simple, "C'est qui ce bonhomme ?" mais en écoutant ce que ce dernier dit à Baltron, il sembla comprendre. Il disait en gros qu'il félicitait le mage pour une démonstration de magie, ainsi que le fait qu'il est participer à tuer les bandits qui viennent de s'attaquer à la faculté. On voyait quand même bien que le jeune mage fût un peu 'surpris', en tout cas c'est ce que pensait Duncan ... Jusqu'à ce que l'admirateur se tourna vers le jeune kendran et Daio :

"Pardonnez moi mais je n’ai pas de présents pour vous. En effet, ce n’est pas l’envie qui nous manquait cependant, l’attaque nous a surpris, nous avions prévus d’offrir ceci à maitre Enedarr il y a quelques jours déjà, le temps nous a manqué pour trouver d’autres cadeaux."


"Bof, tu sais moi .... C'est pas ce qu'il me manque ..."

Bref, la discussion se déroulait sous de bons présages ... Enfin. Ainsi Warren regarda Baltron et sa fiole, un peu étonné de la manière dont il l'a eu. C'est plus le liquide à l'intérieur qui intriguait le mage.

"Un fluide de feu donc ...."

L'élève l'avala.

"Ça a quel goût ? Jus de citrouille ?"
"Ou c'est de l'alcool que tu as dissimilé sous du fluide pour e pas te faire chopper ?" Dit-il en plaisantant.

Justement sur cette phrase il prit son verre et le finit. Verre qui était rempli de liqueur d'algues, spécialité de Kendra Kar. Si ce n'était qu'un seul verre qu'il eu prit évidemment. D’ailleurs les effets appropriés à cette boisson commencèrent à se faire sentir sur Warren ... Il commença à comment dire ... Parler bizarrement.

"J'vais vous di .. dire quelque chose !"
"J'pense qu'on s'fout de nous actuellement !" Avec une voix incertaine ...
"J'mise mes sous qu'ils ne vont pas nous donnés des nouvelles sur l'arbalétrier et ce qu'ils vont lui soutirer !"

Le jeune homme d’ailleurs sembla avoir un peu de difficulté à rester en place, il se balança tout le temps sur les cotés, légèrement, comme ci il perdait l'équilibre même si il était assis sur une chaise.

-Événement Guilde / Suite et fin-

Plusieurs choses adviendront dans les jours à venir.

Tout d'abord, vous apprendrez que l'élève décédé sera enterré au cimetière de Kendra Kâr, aux frais de la Nouvelle Obédience. Vous pourrez vous y rendre et lui rendre un dernier hommage, surtout compte tenu qu'il n'avait plus guère de famille.

En ce qui concerne l'arbalétrier, il sera remis à la milice pour être jugé. Dame Firelia fera passer un message que vous entendrez sûrement un moment ou l'autre, par elle ou dans les couloirs. Elle en appellera à de la retenu et à de la non-violence, vous informant que les événements n'étaient l’œuvre que de pauvres âmes perdues, et que répondre par les mêmes moyens était la seule façon de faire envenimer la situation.

Rien ne sera mentionné quant à l'identité des assaillants, pour éviter toute représailles et ne pas en faire des martyrs. La sécurité sera cependant plus présente, de même que les rondes de la milice autour des bâtiments de la guilde.

Des étudiants vont voir Baltron pour le féliciter pour des démonstrations de magie qu’il a faites précédemment. Ils lui offrent même une fiole contenant un liquide bien étrange. Quand je regarde, j’ai l’impression de voir un torrent magmatique à l’intérieur. Avant même que je demande de quoi il s’agit, les étudiants s’adressent à Warren et à moi-même pour s’excuser de rien nous offrir. Je ne fais rien pour la gloire, je recherche une force plus grande afin de pouvoir libérer mon peuple de l’oppression. Il me manque encore un domaine, celui de la magie. Si je veux atteindre des sommets, je dois parvenir à maîtriser la magie. Si je dois en choisir une, ce sera celle de Rana, je veux m’approcher un peu plus d’elle.

J’entends Warren dire qu’il s’agit d’un fluide de feu. J’ai déjà entendu parler de ceci, il s’agit d’un pouvoir naturellement présent dans les corps des mages et ceci leur permet d’utiliser leur sort si je ne me trompe pas.

( En fait Daio, les fluides permettent d’augmenter la capacité d’un mage à lancer des sorts. Plus il aura absorbé de fluide, plus il pourra lancer de sorts ou il pourra utiliser des sorts d’une puissance encore plus importante. Jack et moi fonctionnons de la même façon, mais pour que nous puissions faire quoique ce soit, tu devras boire des fluides de lumière ou d’ombre pour accroître notre force. Par contre, ne bois jamais des fluides de lumière et d’ombre en même temps. Si tu fais ceci, tu prendras le risque de mourir. )

Les explications de Michel m’ont permis de mieux comprendre les bases de la magie. Je vais donc devoir plonger dans la magie afin de pouvoir me rapprocher de ma déesse et aussi apporter de l’énergie à mes doubles. Je me lève et dis à mes deux compagnons que je dois me reposer, le combat m’a bien fatigué et il y a bien longtemps que je ne me suis pas arrêté de voyager et de combattre.

Je me promène dans les couloirs à la recherche de quelqu’un pouvant m’indiquer un dortoir ou une pièce pour m’arrêter un peu. Des bruits de couloir remontent jusque moi, ils disent que le jeune homme sera enterré dans le cimetière de Kendra Kar. Il est normal qu’il reçoive une sépulture décente.

Je me retrouve nez à nez avec un étudiant et je lui demande de me guider vers une pièce où je pourrais me reposer. Il commence à me remercier pour avoir aidé l’obédience dans cette attaque, je lui explique que je n’ai fait que sauver des personnes qui en avaient besoin. Je suis guidé à nouveau dans un dédale de couloir, nous nous arrêtons devant une porte en bois massif, il me dit que je peux me mettre ici pour me reposer. Je l’en remercie et pousse la porte.

La pièce est grande, à l’intérieur un lit modeste fait avec un matelas de paille et des draps dessus. Dans un coin, une petite table avec une vasque et une cruche d’eau. Je défais mon armure et pose tout sur le sol. Je me sens beaucoup mieux. Je verse de l’eau dans le récipient et plonge mes mains dedans. Je m’asperge le visage pour me rafraichir. Je me retourne et je recule d’un pas, je suis stupéfait.

Il y a Jack et Michel devant moi. Jack est allongé sur le lit, les jambes croisées et les mains derrière la tête quand à Michel, il s’est installé sur une chaise qui trainait dans un coin. Je ne comprends pas tout, j’ai eu l’habitude dernièrement de les voir sous des formes d’ombre et maintenant ils sont parfaitement visibles.

Je vous vois parfaitement, comme dans mon esprit. Vous pouvez m’expliquer ce que vous foutez là ?

Pour te dire, il y a quelque chose qui vient de se passer en toi et nous avons décidé de voir ce qui t’es arrivé. Et nous voilà en chair et en os devant toi. Maintenant je vais pouvoir utiliser tout mon pouvoir pour assouvir mes besoins de sang.

Pourquoi as-tu besoin de violence constamment ? Tu pourrais mettre ton énergie au service de Gaïa au lieu de te donner corps et âme à Thimoros.

Des niaiseries oui. Je fais ce qu’il me plait, mes actions sont simples, je combats les plus forts pour montrer que je suis le plus fort. J’adore le pouvoir, plus j’en ai, mieux je me sens.

Je ne vais pas chercher à débattre avec toi plus longtemps. De toute façon, tu représentes tout ce qu’il y a de méprisable de Daio. Et tu vas me répondre que je suis tout ce qu’il y a de faiblesse en lui. Sinon Daio, un changement s’est opéré en toi, nous avons maintenant le capacité d’apparaître de façon tangible dans ce monde.

Je le vois se saisir de la cruche et la soulever. Il la jette à Jack qui l’attrape et la relance aussitôt vers le lanceur. Michel ne fait qu’un simple pas de côté pour ne pas recevoir le jet dans le visage. Je décide de leur dire :

On se calme. Je suis heureux de pouvoir discuter avec vous. Maintenant, nous sommes trois, nos chances de survie seront bien plus grande. Je vous demande juste de me laisser, j’ai besoin de repos pour le moment.

Ils disparaissent dans un nuage de fumé. Je regarde mes frusques qui ressemblent de plus en plus à des haillons. Je prends mon sac ainsi que ma bourse pour partir chez un tailleur et une boutique de magie.

Il s’était déjà écoule une journée depuis l’attaque lorsque Baltron tomba sur Nile dans un couloir. Ce dernier eut à peine le temps de lui expliquer les directives de dame Firelia que Baltron explosa. Il savait que la rectrice de la faculté en savait beaucoup plus qu’elle ne voulait le dire.

(Si elle croit pouvoir nous cacher la vérité ! Nous avons gagnés le droit de savoir à partir du moment où ce sont nos vies qui ont étés mises en danger !)

Ses yeux étaient devenus noirs comme le charbon.

Il prit la direction du dortoir de Warren pour aller le trouver, il espérait que l’étudiant serait du même avis que lui et il espérait surtout qu’il puisse lui indiquer ou se trouvait Daio, ensemble, ils pourraient sans doute obliger Firelia à leur révéler la vérité. Il entra donc comme une furie dans la chambre de son camarade, l’endroit était assez exigu, les murs de pierre nus rendaient la pièce sobre et impersonnelle, elle avait due servir de logement à plus d’un élève. Warren sursauta en voyant le Bouhannais entrer dans son antre, il portait encore et toujours le même bandeau. Baltron essaya de se calmer pour réussir à articuler clairement et lentement :

« -Tu as entendu le message de dame Firelia ? »

Hurla-t-il à moitié.

« -Elle nous prend pour des abrutis ! Nous ne sommes pas dignes de connaitre la vérité ? C’est pourtant elle qu’ils réclamaient, et ou était elle lorsqu’ils assassinaient cet élève ? C’est nous qui avons risqués nos vies, pas elle ! Elle nous doit bien ca ! Où est Daio ? »

Baltron parlait vite et ne parvenais pas à se calmer. Il ne supportait pas la réaction de Firela, il avait admiré cette dame tout en se doutant qu’elle était froide et calculatrice mais c’était plus fort que lui. Il avait passé trop de temps sans laisser sortir sa colère, la frustration accumulée depuis l’attaque resurgissait soudain.

Ce réveil fut assez inattendu : il commença par entendre du bruit dans son sommeil, puis quelqu'un entra dans son dortoir, mal rangé et désordonné. A ce moment il entendit une voix assez forte, comme si quelqu'un hurlait. Cette voix lui fit ouvrir grand les yeux puis le fît sursauter d'un coup, sans compter le mal de crâne horrible dû à la gueule de bois ... Ce réveil raviva son mal de crâne... L'alcool ne s'était pas envolé dans la nuit. Lorsqu'il frotta ses yeux pour voir ce quoi il s'agissait, il vit cet élève, celui qui était là le jour de l'attaque. La première chose à ce moment là qui lui passa par la tête fut :

(Mais qu'est-ce que ce taré vient faire ici !)

C'est alors que l'élève enchaina sa phrase par le fait qu'il estimait que dame Firelia (à ce qu'avait pu comprendre Warren à ce moment) les prennait pour des abrutis. Visiblement, elle ne disait pas la vérité sur ce qui se tramait ici, entre ces murs et qu'il était donc nécessaire de lui soutirer cela.
Lorsqu'il avait fini sa phrase, Duncan avait la tête entre les mains, assis en tailleur sur son lit peu confortable. Un silence se fit dans la pièce, certainement que Baltron attendait la réaction du jeune mage. Il leva donc sa tête, pointa son regard flou en direction de Baltron. Il respira un coup puis se décida à enfin dire quelque chose d'une voix atténuée :

"..... J'ai la gueule de bois Baltron ..... Un tout petit peu moins fort, juste un tout petit peu ...."

Il resta un moment à essayé de reprendre ses esprits avec ce réveil mouvementé, lorsqu'il reprit de plus bel :

"... Donc heu .... Tu veux qu'on gueule auprès de dame Firelia pour qu'elle nous dise la 'vérité' ?"

Sa voix semblait calme, trop calme. C'était anormal pour lui, mais ceci pourrai être en avantage de Baltron. Il fît attention alors que il mentionna aussi Daio. Ah, le problème, c'est justement qu'il y en a un ...

"Daio ? Je ne sais pas où est il .... Faudrait peut-être aller chercher dans les autres dortoirs. je dirai celui d'en face, la dernière fois que je l'ai vu il vogué là-bas."

Puis il s'arrêta de parler. La douleur à la tête était vraiment lourde, tellement qu'il défit son emblème, cet outil miracle qu'il ne quittait jamais .... Son bandeau. Il se leva donc, s'étira puis posa ce bout de tissu sur la petite table. Sans rien d'autre il enfila la chemise qu'il portait hier et se donna une gifle.

"C'est pour bien me réveiller, étant donné qu'il n'y a pas d'eau près d'ici ...."

Certes il était bien éveillé là, mais sa tête était à moitié opérationnel. Il suivi donc son camarade qui alla chercher Daio, dans un des autres dortoirs, celui d'en face en premier.

Visiblement, Warren avait trop bus la veille mais Baltron n’en avait pas grand-chose à faire. Il sortit donc de la chambre aussi vite qu’il y était entré manquant de bousculer un groupe d’élève qui passait par là. Il vérifia tous les dortoirs du couloir mais ne trouva Daio nul pars, il dut se résigner, il n’était pas à la faculté pour le moment. Baltron marchait vraiment très vite et Warren avait du mal à le suivre, ainsi, lorsque le dernier dortoir fut visité (et après avoir effrayé une jeune femme qui dormais alors) Baltron marqua une pause pour laisser le temps à Warren de le rejoindre. Ayant néanmoins entendu la dernière fois que Warren était un coureur de jupon, il bloqua la porte en se mettant devant, juste pour éviter tout problème entre une femme dans un lit et son compagnon. Juste au cas où…

« -Nous voila bien, visiblement, il n’est pas là. Mais où diable peut-il bien être quand on a besoin de lui ? Bon, tant pis, nous ferrons sans lui, direction, le bureau de Firelia ! »

Baltron n’écouta même pas si Warren lui répondit, il prit directement la route du bureau de Firelia. Il n’y était jamais allé mais était souvent passé devant, la plaque à l’entrée ne laissait aucun doute sur la personne à qui était le bureau. Baltron marcha cette fois plus lentement pour permettre à Warren d’émerger, il ne pouvait pas arriver devant la rectrice à moitié endormis et avec une horde de Garzoks dans la boite crânienne. Marcher calma un peu Baltron, il reprenait peu à peu le contrôle de son corps mais il était toujours furieux, il avait enfin l’occasion de vivre une grande aventure, il ne comptait pas laisser passer cette occasion, cette attaque avait été une aubaine pour lui. Il arriva à l’étage du bureau de dame Firelia, il y avait ici beaucoup moins de monde, l’endroit n’était fréquenté que par les professeurs. Il arriva enfin devant la large porte en bois, un Homme en sortait justement, il prit la parole :

« -Vous désirez voir dame Firelia ? »

-Oui, en effet, qui êtes vous ?

-Je suis son assistant, et vous, qui êtes vous ? »

Baltron regarda l’homme en face de lui une seconde durant puis il se ressaisit. Si cet homme sortait du bureau de la rectrice, cela signifiait qu’elle devait être seule pour le moment, les deux élèves auraient donc rapidement une entrevue.

« -Je suis Baltron Enedarr, étudiant dans cette faculté et voici mon camarade Warren. Nous désirons rencontrer dame Firelia pour lui poser quelques questions sur l’attaque de ces derniers jours. »

Baltron venait de se rendre compte qu’il ne connaissait pas le nom de famille de Warren, enfin, il doutait que ce dernier puisse s’en rappeler après la soirée qu’il avait du avoir. Baltron avait néanmoins tenté d’exprimer ca requête clairement et respectueusement, il voulait faire bonne impression.

-Message Guilde pour Adeim-

Lorsque tu repris conscience, tu étais sur le sol, comme écrasé par un poids monumental qui n'était pas douloureux cependant. Une voix tonna dans l'air, mais il n'était pas aisé de comprendre les mots au début.

Finalement le poids disparut, comme par enchantement, et tu pus te relever dans la même salle, qui était à présent jonché par quelques débris, mais rien d'irréparable. Maître Maender était toujours là, sa toge légèrement déchirée au niveau de l'épaule.

Il se leva, prit un gobelet de terre cuite qu'il remplit d'eau et te le tendit.

"Il va falloir que nous travaillions sur ces colères. Elles sont en effet dangereuses, pour vous et les autres, mais je suis certain que vous pourrez apprendre à les contrôler."

Il était toujours calme et n'avait pas l'air effrayé plus que cela. Ce n'était sans doute pour lui qu'un autre procédé magique et son travail était rempli de ce type de dangers...

"Dans tous les cas ce sera tout pour aujourd'hui. Je pense qu'il vous faudra aller rendre visite à une tatoueuse d'Oranan, Anthelia, qui pourra certainement apporter un complément d'information. Passez cependant voir avant de partir Lucinia, je crois qu'elle a besoin de quelqu'un là-bas; ça ferait d'une pierre deux coups."

Ceci dit, il commença à ranger les affaires de l'étude.

Je rentre enfin à l’Obédience, je me dirige vers ma chambre, les couloirs sont plutôt tranquilles. Je peux même dire que les séquelles de l’attaque semblent quasiment inexistants. J’entends seulement quelques bruits de couloir sur la tragique mort de l’étudiant. Le pauvre devait juste commencer à découvrir la vie et on lui a arraché le privilège d’en profiter. Je n’ai pas forcément été mieux envers les attaquants. Je n’ai pas réfléchi longtemps, j’ai fait ce pourquoi je suis le plus doué. Le combat coule dans mes veines, j’ai commencé comme un simple paysan qui cherchait à se venger et maintenant je suis devenu une fine lame qui voue son âme à la défense de la veuve et l’orphelin.

Je demande quand même si je ne suis pas devenu dans un sens un juge-juré-exécuteur. Je décide trop souvent que la personne devant moi, mérite de mourir, car elle m’a attaqué ou encore qu’elle a failli tuer quelqu’un d’autre. Je me laisse porter par l’action et je récupère mes instincts de tueur Shaakt impitoyable.

( Recherches-tu la rédemption Daio ? Je suis bien surpris de voir que tu as des remords sur toutes les personnes que tu as tuées. Si j’étais mauvaise langue, je dirais que tu as rempli un secteur du domaine de Phaïtos. Tu dois prendre le temps de réfléchir sur tes actes et tu dois demander le pardon à Gaïa et Rana ainsi qu’à toutes les âmes que tu as envoyées dans l’au-delà.)

Michel a certainement raison, je dois expier mes fautes en demandant le pardon à tous ceux que j’ai offensés. J’arrive devant la porte de la pièce qui me sert de chambre. Je la pousse en repensant à tous ceux que j’ai lâchement tués sans réfléchir, sans chercher à comprendre pourquoi ils agissaient ainsi. Si cela se trouve, j’ai fait des orphelins, des enfants sans père, j’ai peut-être détruit des familles entières.

Je referme la porte, je parcours quelques pas dans la pièce puis pose ma besace sur le sol délicatement afin de ne pas détruire les précieux fluides. Je m’assois sur le lit et plonge ma tête dans les mains en disant :

Je suis un monstre. Je ne mérite pas de pouvoir respirer pour avoir massacré autant de vie. En fait, je suis comme Oaxaca, j’ai besoin de me sentir puissant et d’avoir du pouvoir sur les personnes.

Des larmes coulent sur mes joues pour venir glisser le long de mes mains et finir sa course sur mes genoux. Le bruit de mes sanglots résonne dans la pièce, je me laisse tomber à genou puis pose la tête contre le sol de pierre dur et froid. Je commence à prier à voix haute :

Gaïa, déesse de la lumière et de la connaissance, tu m’as sauvé la vie par deux fois quant à moi, je n’ai fait que retirer la vie à tous ceux qui se sont mis en travers de mon chemin. Je sais que tu m’as sauvé pour que je fasse ce qui est bien, mais ce bien ou plutôt le bien que je pense conférer sur cette terre n’est pas juste. Que toi et Rana, la déesse des vents et de la sagesse qui m’a offert son pouvoir pour me permettre de survivre dans ce monde, me permettez de racheter pour ces crimes immondes.

Je continue mes prières en demandant pardon à tous ceux que j’ai tués. Un par un, je cite leur nom et dis à chaque fois excusez-moi. Après avoir fini mon expiation, je me relève et tout à coup, je sens un poing s’écraser contre ma mâchoire. Je me retrouve étalé sur le lit puis j’entends une voix enragée m’aboyer dessus :

Tu demandes le pardon ? Et puis quoi encore ? Tu veux aussi que l’on aille porter des fleurs sur toutes les tombes des morts que nous avons faits ? Les assassins de Flora ont mérités leur sort, c’était des ordures, nous avons pris beaucoup de plaisir à les éliminer et c’est normal. Quant aux autres, ils ne méritaient pas de vivre, c’est tout. Ils étaient faibles et ils sont morts tant pis pour eux. Si tu veux te remonter le moral dis-toi que c’était de la légitime défense.

L’instant d’après Jack avait disparu. Maintenant qu’ils peuvent apparaître, je sens qu’ils vont en profiter, mais dans le fond Jack n’a pas totalement tort. Il ne faut pas non plus que je mette ma vie en danger. A l’avenir, il faudra que j’essaie de discuter plus si cela est possible avec mes adversaires. Je devrais comprendre les raisons qui les poussent à tuer et à attaquer la population. Je pousse un bâillement à me décrocher la mâchoire. Je pose ma tête sur un oreiller puis m’endors sans demander mon reste.

Je me réveille au petit matin, j’étire mes bras en arrière pour faire disparaître les courbatures qui sont apparues dans la nuit. Chacun des muscles se contractent jusqu’à se mettre à vibrer. Dès que j’arrête, je ressens une sensation de bien-être. Je me lève et plonge mes mains dans la bassine d’eau pour humidifier mon visage et déclencher en moi un choc thermique qui me réveille comme un coup de fouet, mais en restant plus agréable quand même.

Je m’attache les cheveux puis je soulève ma sacoche pour la poser sur la petite table. Je sors délicatement chacune des fioles pour ensuite les poser sur la tablette ainsi que les parchemins. Je les regarde, ils sont tous scellés par un cachet de cire avec pour deux d’entre eux le symbole de Gaïa et pour les autres le symbole de Rana. Ils me permettront d’obtenir des techniques que l’on peut utiliser que si l’on possède ce que l’on appelle « fluide » en soi. Cela ne me sert donc à rien de les ouvrir pour le moment. Je dois tout d’abord faire apparaître cette magie en moi.

Je me saisis d’une bouteille de fluide de vent. Je vais enfin pouvoir me rapprocher encore plus de Rana. Je plonge mes yeux à l’intérieur, je regarde et vois un typhon se former. Je retire le bouchon de liège puis je passe le contenant sous mon nez afin que je puisse définir l’odeur d’un fluide et surtout voir si je ne vais pas m’empoisonner. Un doux parfum de brise fraiche s’en dégage, j’en prends de grandes inspirations tellement ceci m’apaisent et me détend.

(Je ne pense pas que je prends beaucoup de risques en buvant ceci, de plus je ne crois pas que Moboutou me joue un mauvais tour.)

Je prends une dernière inspiration et j’avale d’un seul trait le fluide. Je pose ensuite avec force le flacon en verre sur le sol. A peine le temps d’entendre le bruit cristallin du sable vitrifié qu’un vent se lève dans la pièce. Je ne comprends pas comment ceci est possible, il n’y a pas de fenêtre dans la pièce. Le courant d’air se renforce de seconde en seconde, il arrive à une telle force que le nœud dans mes cheveux se déchire. Ma coiffure s’ébouriffe, j’ai l’impression d’être au bord de la mer.

Je me sens investi d’un nouveau pouvoir indescriptible, je suis parcouru par une puissance semblable à celle qui m’est investi quand j’utilise le Rana Slash. Le vent m’entoure puis s’éloigne de moi pour former une silhouette féminine. Elle tend une main vers moi en me pointant d’un doigt puis elle l’écarte d’un grand coup pour disparaître. La poussière vole dans la pièce puis retombe pour former une fleur de nénuphar sur le sol.

(Il s’agit du symbole de la sagesse)

Rana a bien voulu me laisser un signe pour avoir consommé un fluide de sa magie. Je me suis donc rapproché de l’essence même de la déesse des vents et de la sagesse. Je viens juste de me lever et pourtant j’ai l’impression d’avoir couru sur la distance entre Kendra Kar et Bouhen. Je crois que je ne vais pas m’amuser à consommer plus d’un fluide par jour, sinon je vais y rester ou encore dans le meilleur des cas, je vais dormir plusieurs jours.

Je vais aller faire un tour dans les couloirs de l’Obédience.

J’ai l’impression d’être nu, il y a bien longtemps que je ne me suis pas promené sans mon armure ou encore mes armes. Le fait d’avoir bu le fluide de vent me laisse une drôle de sensation. Je me sens étrange, certes la puissance que j’ai ressentie tout à l’heure a disparu, mais il me reste comme un je ne sais quoi qui m’ébouriffe.

Je pense que je devrais trouver de quoi me renseigner un peu plus sur la magie dans la bibliothèque. Je croise de nombreux étudiants qui me remercient d’avoir enrayé l’attaque d’hier. A chaque fois, je leur réponds le plus simplement possible en disant que j’ai fait ce qui me semblait de mieux. Par contre, j’explique qu’il ne faut pas se réjouir de la mort des attaquants. L’un d’eux m’explique que le prisonnier vient d’être remis à la milice et il me remet en cadeau pour mon intervention, il s’agit d’un poison avec son antidote. Je l’en remercie et continu ma route.

(Aucunes informations n’auraient été données par les dirigeants sur les commanditaires de cette attaque. Cela ne me regarde pas malgré le fait que tout ceci m’intrigue.)

Je ne dois pas me mêler de ce qui ne me regarde pas. Surtout que je n’ai aucun moyen de pression et que je suis certain que Viconia ou encore l’autre femme possèdent des pouvoirs défiant mon imaginaire. Si la magie me sert au moins à me soigner ou encore à renforcer mes défenses, c’est suffisant. L’attaque est plus intéressante avec mes lames et le corps à corps est plus intéressant.

Une fois dans les rayons de la bibliothèque, je laisse mes doigts glisser sur les tranches des livres en lisant les titres. Je vois des choses beaucoup trop compliqués pour moi puis dans un recoin, remplit de poussière je lis un titre qui me parait sympathique :

« Comment utiliser la magie pour les nuls »

Je secoue le livre pour retirer la crasse qui s’est accumulée dessus. Je me dirige vers une table pour m’installer et lire. Je suis juste à côté d’une fenêtre qui me fournira la lumière suffisante pour la lecture. Je tourne la première page, je tombe sur le sommaire, il y a une douzaine de chapitres. Je me dis que la journée va être longue, mais alors très longue.

(Il faut bien que je commence un moment)

Je pose mon coude gauche sur la table pour pouvoir appuyer mon front contre ma main. Mes yeux impriment le mouvement des lignes au fur à mesure que je les lis. Je me rends compte que je n’y connaissais vraiment rien là-dedans. Par contre, je trouve qu’il y a d’énormes similitudes avec l’énergie spirituelle. La différence est que la magie a des limites plus basses que mon énergie spirituelle.

Je quitte juste mon emplacement pour aller manger. Une fois de retour, je finis de lire le manuel. Je tends une de mes mains devant moi et me concentre comme quand je dois utiliser mes techniques destructrices. Je recherche ma nouvelle source de pouvoir qui doit se trouver au plus profond de moi. Ma respiration devient de longs souffles intenses, calmes et apaisants.

(Je t’en prie Rana, montre-moi la voie de ton pouvoir sur l’air. Je désire me rapprocher de toi comme un fils désirant retrouver sa mère.)

Une douleur intense se propage dans mon bras tendu, j’ai l’impression qu’il est pris dans une tornade, qu’il va se faire déchiqueter d’un instant à l’autre. J’arrête toute concentration et la douleur s’estompe aussitôt. Je ne comprends pas pourquoi j’ai déclenché une telle douleur en moi.

(La réponse est simple, tu as concentré ton fluide comme si tu concentrais ton énergie spirituelle. Tu n’as pas la même résistance et habitude surtout à l’utilisation d’un fluide. Essaye de commencer par canaliser une infime partie comme quand tu prépares ton Rana Slash, tu ne balance pas tout d’un coup. Fait pareil, mais dans un lieu où personne ne prend de risque.)

Michel a raison. Je me retire donc de nouveau dans ma chambre pour tenter d’utiliser la magie.

-Message Guilde pour Warren et Baltron-

L'assistant en question fit son travail qui était probablement, en l’occurrence, de ne pas faire perdre son temps à Dame Firelia qui devait être passablement occupée avec les événements qui avaient eu lieu dans la journée.

Il répondit donc, avec un sourire poli:

"Je suis désolé, mais Dame Firelia ne reçoit pas de l'après-midi. De quoi s'agit-il, peut-être puis-je vous renseigner?"

Il n'avait guère l'air d'un cerbère, mais pas non plus d'un jeune homme impressionnable.

Une fois dans ma chambre, je prends un des parchemins de Rana. Je déchire le sceau avec mon ongle puis déroule le précieux sort. En entête, il est marqué Armure Alyzée. Il est quand même surprenant de pouvoir maîtriser quelque chose juste en le lisant. Je commence donc à observer les inscriptions.

« Que Rana me vienne en aide, que les lames, les gourdins et les flèches ricochent sur le vent. Que rien ne puisse m’atteindre directement que je sois protégé par les courants d’air violents. Que je ne sois plus blessé par le mal. »

Une fois, ma lecture de terminée, je me sens étrange. Les fluides qui sont en moi, commencent à s’agiter. Ils se déplacent de façon harmonieuse dans mon corps. Ils ne sont pas anarchiques comme tout à l’heure. Je tends la main devant moi et à ce moment un tourbillon se forme autour de ma main avant de remonter sur mon bras et de m’entourer complétement. Je me sens investi d’une sensation de protection, je bouge le bras et vois que le vent me suit. Je suis donc maintenant détenteur d’un nouveau pouvoir qui va me permettre de me défendre. Ce qui assez troublant, c’est que le vent semble violent, mais je ne le ressens pas et il ne me gêne nullement la vision. Je te remercie Rana de m’avoir accordé cette puissance.

Je sens des suées arrivées par à coup, le sort de l’armure Alyzée s’écroule d’un coup, il n’y a plus rien. Je me sens particulièrement mal, je suis patraque. Je dois avoir trop puisé dans mes nouveaux pouvoir. Je m’allonge sur le lit, des courbatures aux articulations me lancent particulièrement. Je sens ma transpiration dégouliner sur tout mon visage, je me relève complètement fébrile puis plonge la tête dans la bassine d’eau froide pour essayer de me rafraichir. Quand je me redresse, de fins fils d’eau coulent devant mes yeux. Tout devient flou, je me sens tomber en arrière. Le sol de la pièce est dur ainsi que froid, je ferme les yeux comme pour m’endormir, mais tout ceci involontairement.

Quand j’ouvre les yeux, je suis dans une grotte. Je sursaute ne comprenant pas ce que je fais ici. Je me mets rapidement sur mes deux pieds, la fièvre semble s’être atténuée. Tant mieux pour moi, car je ne sais pas où je suis. Puis tout semble bien réel, je ne suis pas dans un rêve. Je n’aperçois qu’une seule de mes épées. C’est celle sans Cramoisie, je m’empresse de la saisir. Je me retrouve juste avec une arme et sans rien d’autre. On peut dire que s’il y a combat ceci risque d’être épique.

Je me dirige dans les couloirs de la grotte, j’ai le palpitant qui danse à un rythme fou. Je saisis la garde à deux mains afin d’avoir plus de force dans les coups que j’effectuerais. J’entends des bruits qui résonnent, je dois devenir rapidement invisible, plus j’éviterais le combat, meilleurs seront mes chances de survie. Je m’agrippe à la paroi en y trouvant des prises, je monte jusqu’au plafond pour me dissimuler dans l’ombre. Je m’y tiens pendant quelques instants, je vois des torkins passer, il doit certainement s’agir de troupes à Oaxaca. Un petit groupe d’une dizaine, c’est trop nombreux pour moi surtout sans mon armure et qu’une seule lame.

Une fois la patrouille disparut dans les profondeurs de la grotte, je me lâche pour retomber au sol. Je reste à genoux quelques instants, je me sens quelque peu fébrile. Je dois encore être malade. Je dois la jouer finement et surtout rapide pour ne pas perdre de l’énergie inutilement, car je ne sais pas à quelle distance je suis de la prochaine ville. Je déambule dans les couloirs, je ne vois pas grand-chose malgré mon habitude à la nuit. De temps en temps une torche éclaire de petites zones. Je m’en saisirais bien d’une mais si je fais ça, je suis trop facilement repérable.

Soudain je vois un groupe de trois torkins. Un d’eux porte un bâton dans les mains et l’autre possède un grimoire et étonnamment des cheveux blonds, ce qui manque de me faire rire. Quant au dernier, je ne vois rien de bien particulier. Je peux certainement réussir à faire quelque chose contre ces trois-là. Ils ne sont pas armés et surtout, il s’agit de torkins, ils n’ont pas une grande capacité intellectuelle. Je devrais pouvoir en faire une seule bouchée rapidement. Je me place dans la lumière et siffle un grand coup pour attirer leur attention, je fais tournoyer mon épée dans ma main puis je me lance sur eux comme une vague sur la berge.

Après tout ce qui venait de se produire ces derniers jours, Duncan avait réussi à trouver le temps et la tête pour continuer l'une de ses plus grandes activités : Boire. Tellement que le réveil fût vraiment difficile pour lui, surtout qu'un de ses camarades était venu apparemment furax contre la rectrice, Dame Firelia. Justement cette dernière représentée beaucoup de chose pour Warren ... En premier lieu une sorte de modèle à suivre pour l’apprentissage de l'art magique, d'autre part c'était aussi comme un exemple pour le code de conduite ... Et en troisième lieu c'était la femme parfaite 'physiquement' il pu dire selon lui. Mais peu importe pour le moment, il était vraiment dans les vapes même si il suivait Baltron dans les longs couloirs. Il marchait effectivement, mais il n'y avait pas la tête pour suivre tout ceci, jusqu'à ce que l'autre élève s'arrête pour l'attendre, car il trainait derrière .... Warren à ce moment là fût un peu étonné que Baltron se plaça devant une porte, comme pour lui bloquer quelque chose, l'empêcher de voir ce qui avait derrière lui .... Heureusement qu'il avait la gueule de bois sinon il aurait tout fait pour savoir ce qu'il cachait. Après plusieurs minutes de marche ils arrivèrent devant une porte en bois, à l'étage du bureau de dame Firelia.

Au moment où ils allaient pénétrer dans ce même bureau, une personne en sortit. Il demanda à Baltron si il voulait voir Firelia, évidement que oui sinon Duncan ne se serai pas prit la peine de se lever ... Quelle ne fût pas la déception du mage blond lorsqu’il apprit que malheureusement c'était pas possible de la voir maintenant ... Bon, ce n'était pas tout, mais Duncan avait de plus en plus le groupe de hard-garzoks qui jouaient dans sa tête. Mais étrangement, cela lui donna une idée cette violente mélodie ... Tellement brutal, forte, bruyante dans sa tête, il se dit que pourquoi la musique ne serai pas comme cela ? Bref, ceci se mit quelque part sans sa mémoire pour bien plus tard qui sait .... Ils avaient eu besoin de celui qui avait tuer les malfaiteurs, Daio Ichioama, pour les appuyer durant l’éventuel entrevue avec la rectrice. Comme par hasard, ce fut seulement lorsque ce n'était pas possible que l'elfe noir fît son apparition. Une chose frappa tout de suite Warren, la façon dont l'elfe a de bouger et de les fixer très étrangement ... Ce regard, ce silence menaçant venant de sa part avait tout pour faire une situation assez étrange ...

(Il a pas l'ait bien là .... Il a aussi bu hier soir ? Je l'aurai vu ....)
(On dirai qu'il va nous bondir dessus.)

Cette sombre idée fût renforcée quand Daio fît tournoyé son épée dans sa main, juste avant de se jeter sur eux comme une hyène sur un cadavre.

(MAIS IL EST MALADE !)

Duncan sauta rapidement sur la coté pour éviter le coup d'épée qui aurait sans doute eu pour effet de lui couper la tête. Son rythme s’emballa à vif allure, au moins cela le tira définitivement de sa gueule de bois ... La peur l'envahit rapidement, mais il tenta de garder la tête froide. Il récidiva sur Baltron, heureusement car là Duncan pu avoir une idée pour arrêter la folie à tendance meurtrière de l'elfe.

"Vas-y, occupe-le Baltron !"

C'est tout ce qu'avait trouvé le jeune mage a dire sur le moment ... Il devait à présent stopper à tout prix Daio, du moins l'immobiliser ou le neutraliser, sinon il risquerait d'avoir quelqu'un pouvant passer le bonjour au vieux fou qui s'était suicidé devant tout le monde ... Sa tête se balança à droite et à gauche pour tenter de trouver un moyen quelconque et là l'éclair lui venu dans sa tête à la vue d'un pot à fleur. Il se jeta dessus en esquivant à nouveau un coup de tranchoir, saisit le pot et lui fit faire un 'bond' dans ses mains pour enlever le paquets de fleur présent dedans. Il siffla vers l'elfe et inconscient ainsi que stupide comme l'est Warren, il lui adressa ces quelques mots avant de faire l'acte qui pourra sans doute le faire percer par l'épée.

"Mange-moi ce vase, le noir ténébreux !"

De toutes ses forces il lança la vase, sans aucunes retenu (les effets des garzoks dans la tête sans doute), pour que ce dernier aille s'écraser contre l'épée de Daio et l'eau contenu dans le bibelot sur lui. Une fois ça de fait, Warren enchaina les conneries en mettant les doigts de sa main droite en choux-fleur qui s'ouvre et fît utilisation de ses capacités électriques, contre quelqu'un qui est censé être 'allier'. Des arcs électriques sortirent alors de sa paume et s'écrasèrent contre l'elfe ... Mais l'électricité au contact de l'eau sur le corps de l'elfe pourrai avoir un effet .... Comment dire ... D'électrocution NORMALEMENT. Duncan ne sait pas à ce moment si sa tentative va porter quelque chose ou si c'était simplement une imbécilité que lui avait insufflé son cerveau ramolli par l'alcool de la veille ....

"J'aime bien le bleu des arcs ........ Me fais pas mal !"