(Frimeur…)

Se dit Baltron en voyant le mage s’immoler pour ne pas tomber entre les mains de Daio. Visiblement, l’élève au bandeau avait fais une erreur, et Daio avait l’air de ne pas apprécier. Mais heureusement pour l’humain, dame Firelia arrive en compagnie de plusieurs maitres et de l’elfe noire du bureau de maitre Maender. A sa vue, Baltron grinça des dents mais ne laissa rien paraitre. Visiblement, cette dame faisait de l’effet à Daio, ce dernier s’inclina instantanément, lâchant sa pauvre victime. Ils échangèrent quelques mots que Baltron n’écouta pas, il avait les yeux rivés sur Firelia. Elle fit un geste de la main et un professeur vint soulager Baltron du prisonnier qu’il surveillait.

« -On se reverra ! »

Lâchât le Bouhannais avec un sourire carnassier à l’arbalétrier. Puis il se dirigea vers ses compagnons de fortune. Il regarda Daio qui semblait calmé pour le moment mais jugeât plus sur d’enfoncer le clou :

« -Hey champion, calme toi, on en a encore un vivant ! Et puis un adversaire mort, c’est toujours ca de moins à tuer, un ami mort, c’est ca de plus à pleurer. Bon dieu, cette odeur me donne faim ! J’vais manger un bout, vous me suivez ? »

Dit-il sans attendre la réponse du Shaakt ou de l’humain. Il prit directement la direction de la cafeteria. L’odeur donc il parlait était bien sur celle de la chair brulée mais en réalité, c’était plutôt le fait de lancer des sorts qui l’avait fatigué.

Malheureusement pour Duncan, il fût arrêter dans sa course par le mage justement. Ayant profité de cet instant pour "S'auto-détruire" il se fît brûler lui même jusqu'à devenir une belle boulette de charbon. Et justement en parlant de boulette, Warren comprit que ce qu'il venait de faire en était une, et une grosse. Donc maladroitement il dit ces quelques mots avant que quelqu'un prend la parole :

"Je ne le savais !"

Sans comptez que le vieux mage a balancer un superbe élan de patriotisme envers Gaïa avant de mourir. L'odeur dégager par sa charogne sentait tellement fort, que un élève vomi directement.

"Mais vas-y, te gêne pas c'est les femmes de ménages qui s'en occuperont ...."

Quand soudain Duncan fût interrompu par quelqu'un. En réalité, une grosse masse se projeta sur lui, l'empoignant au niveau de la gorge, pour le plaquer contre le mur. Sous l'effet de surprise, Warren ne perçu pas tout de suite qui est l'auteur de ceci, mais ne tarda pas à la découvrir quand celui-ci lui adressa la parole :

Tu te rends compte de l’erreur que tu viens de faire. Ce mage aurait pu nous en apprendre plus. Les soldats étaient certainement des mercenaires. Et crois-moi, je n’ai rien avoir avec ces types. Si je n’avais pas de la retenue, je te tuerais. De part ta faute, nous avons perdu des informations importantes.

"Quoi ?!"

Ce fût que lorsque que dame Firelia, accompagnée d'une skaakt arriva dans le hall qu'il le lâcha et s'agenouilla devant sa 'sœur'. Duncan reposa donc les pieds à terre, il se frotta la gorge, car quand même ce shaakt l'avait bien empoigner.

(..... Il m'a fait mal là.)

Il toussa légèrement puis jeta un regard noir sur l'elfe de même couleur. Mais avant que Warren puisse faire quelque chose, la shaakt présente dit d'une voix :

"Rentrez dans vos appartements. Notez tout ce qui s'est passé, en détail. Maintenant!"

A ce moment, Duncan relâcha un peu la pression de son poing, et se mit en marche. En marche vers l'elfe noir ... Dame Firelia avait ordonné de transporter l'arbalétrier encore vivant plus loin. Certainement qu'il servira à un interrogatoire, qui sait ... Quand le jeune mage arriva au niveau de l'elfe, un autre étudiant, visiblement celui qui avait aidé Duncan au début, proposa quelque chose à l'elfe noir :

« -Hey champion, calme toi, on en a encore un vivant ! Et puis un adversaire mort, c’est toujours ca de moins à tuer, un ami mort, c’est ca de plus à pleurer. Bon dieu, cette odeur me donne faim ! J’vais manger un bout, vous me suivez ? »

Warren fixa l'étudiant partir directement, sans attendre de réponse, vers la cafétéria. Il se tourna donc vers Daio et pu enfin lui dire ce qu'il voulait :

"C'est quoi ton problème ?!"
"C'est pas de ma faute si t'a laissé faire le mage ! C'est pas de ma faute si il s'est suicidé !"
"Trouves-toi un autre défouloir mec, parceque là t'as failli m'étrangler !"
"Y'a quelque chose qui tourna pas rond là-dedans là !"

Duncan fixa une dernière fois le shaakt, puis rejoignit l'autre mage à la cafétéria, car lui aussi avait faim, depuis le début de cette journée il n'avait rien mangé.

Ma sœur de race me regarde et je peux voir que ma réaction envers elle semble la déranger. Puis elle s’adresse à moi avec une voix beaucoup moins autoritaire que précédemment :

"Relevez-vous s'il vous plait. Nous sommes loin de Caix Imoros. Mon nom est Viconia."

Je suis moi aussi troublé par sa réponse. Jusqu’à maintenant, je n’ai jamais rencontré une femelle Shaakt avoir aussi de douceur dans sa voix hormis ma Flora. De plus, quasiment jamais une shaakt aurait donné son nom à un autre surtout quand il s’agit d’un inconnu. Je n’aurais jamais pensé rencontrer une autre personne de ma race à Kendra Kar. La vie me réserve vraiment des surprises. Avant que je ne pose une question à Viconia, je vois l’autre dame faire un signe de la tête pour que deux personnes soulèvent le corps de l’ennemi et l’emmènent dans les tréfonds d’un couloir. La femme s’adresse ensuite à moi :


"Je vous remercie pour votre intervention. Nous aurons besoin de parler, mais je n'ai pas le temps tout de suite, comme vous vous en doutez. En attendant vous pouvez manger et vous laver. Merci encore."

A peine sa phrase de fini, qu’elle part certainement pour interroger le prisonnier. Viconia se dirige vers l’entrée pour accueillir la milice qui vient faire un constat de l’attaque.

(Une chose est sûre, c’est qu’une attaque pareille n’a pas été faite sans avoir une excellente préparation et surtout des fanatiques, car louer autant la déesse Gaïa est quand même inquiétant. Existe-t-il une guerre ancestrale entre dame Firelia et un autre groupe ? Je dois d’abord m’occuper de mes problèmes avant de résoudre ceux des autres.)

Je ramasse mes fourreaux et rengaine mes armes pour finir de les rattacher à ma ceinture. Puis quelqu’un s’adresse à moi pendant que je ramasse mon casque :

« -Hey champion, calme toi, on en a encore un vivant ! Et puis un adversaire mort, c’est toujours ça de moins à tuer, un ami mort, c’est ça de plus à pleurer. Bon dieu, cette odeur me donne faim ! J’vais manger un bout, vous me suivez ? »

Je sens de la moquerie dans ses paroles, je décide de ne pas en tenir compte, après tout nous avons tous des personnalités bien différentes. Puis j’entends la voix du jeune homme que j’ai quelque peu malmené derrière moi :

"C'est quoi ton problème ?! C'est pas de ma faute si t'a laissé faire le mage ! C'est pas de ma faute si il s'est suicidé ! Trouves-toi un autre défouloir mec, parce que là t'as failli m'étrangler ! Y'a quelque chose qui tourna pas rond là-dedans là !"

Il me fixe et suit le premier homme vers le lieu de restauration. Il a fait quelques pas quand j’hausse la voix :

Hey, le jeune. Je m’excuse pour ma réaction de tout à l’heure. J’étais encore dans le feu de l’action. J’ai toujours tendance à me laisser entrainer dans le combat. Mais sache qu’il ne faut pas réagir comme tu l’as fait avec des guerriers où de vieux combattants, tu risquerais de te faire tuer. J’ai juste eu un réflexe de défense en me retournant.

Je suis les deux hommes vers le réfectoire, le combat m’a creusé l’appétit.

Baltron traversa les couloirs de la faculté assez calmement, il en profitait pour tenter de comprendre pourquoi ces fidèles de Gaia avaient attaqués. Une activité anormale régnait dans la faculté, Baltron crus même comprendre que certains élèves quittaient l’université pour une durée indéterminée, décidément, cette attaque avait fais son petit effet. Baltron et ses deux compères arrivèrent finalement au réfectoire. Baltron commanda une assiette en cuisine et alla s’asseoir à une table libre. L’élève au bandeau s’assit à côté de lui et Daio se mit en face. Baltron commença à manger, un silence régnât quelques secondes, visiblement, l’altercation entre ces deux là y était peut être pour quelque chose, puis, Baltron prit la parole :

« -Je m’appelle Baltron Enedarr, je suis étudiant ici depuis quelques jours. Je suis venu pour étudier la magie afin de renforcer mes pouvoirs. He pense quelqu’un qui possède un don aussi fantastique que la magie se doit de le développer, c’est pour ca que je suis ici. Et vous ? Qui êtes-vous ? »

Baltron venait de se rendre compte que quelque chose de fort le liait à ceux deux individus, il venait de combattre et de tuer avec eux. De plus, il ne doutait pas que leur trio serait mis à contribution dans les jours à venir.

Je me rends compte de l’énorme taille des lieux quand nous traversons le bâtiment pour rejoindre le restaurant. Quand nous avançons dans les couloirs, je vois qu’ils possèdent une énorme bibliothèque, en fait ce que j’ai vu en entrant n’était que la partie émergée de l’iceberg. Il y a plus de connaissances entre ces murs que dans la tête d’une dizaine de sage. Il a dut falloir énormément de temps ainsi que d’argent pour pouvoir tout rassembler.

Nous croisons de nombreux étudiants qui vont vers la sortie avec un bâton possédant en son extrémité un baluchon. Je me demande si cette attaque aurait fait changer l’avis de certains pour ce qui est d’étudier dans ces lieux. Je peux les comprendre, ils n’ont pas l’habitude de vivre dans la peur et dans le chaos constamment.

(Daio ne compare pas trop notre vie à celle des autres. Nous avons déjà vécu chez les pires tortionnaires connus dans ce monde, nous sommes Shaakt. Je pense que ta réaction a été relativement excessive avec le jeune de tout à l’heure. Il est jeune et il doit apprendre la dure réalité de la vie.

Ce petit merdeux n’a eu que la moitié de ce qu’il méritait, Daio aurait dut lui refaire le portrait dans les règles de l’art.)

Jack a complètement tord et je lui fais remarquer. Michel me remercie d’avoir choisi un chemin plus proche de la lumière que de la nuit. Mon côté de l’ombre se met à marmonner avant de se taire. J’arrive enfin à la cantine avec mes deux comparses. Les deux commandent une assiette de nourriture, j’en fais de même. Je peux voir de jolis morceaux de viandes nager dans une sauce avec un parfum exquis. Je m’assois avec les deux hommes, je me mets en face d’eux quand celui qui m’a appelé champion se met à parler :

-Je m’appelle Baltron Enedarr, je suis étudiant ici depuis quelques jours. Je suis venu pour étudier la magie afin de renforcer mes pouvoirs. He pense quelqu’un qui possède un don aussi fantastique que la magie se doit de le développer, c’est pour ça que je suis ici. Et vous ? Qui êtes-vous ?

-Quand à moi, je m’appelle Daio Ichioama. Je suis venu ici pour payer une dette envers quelqu’un qui se trouve ici. J’espère qu’elle va bien. Sinon je ne suis qu’un humble maître d’arme. La magie est un domaine bien obscure pour moi »

Ces au fil des couloirs que le réel impact de ce récent événement que fût cette prise d'otage se dévoila. Warren était un peu en colère, contre l'elfe noir en premier, mais aussi un peu contre lui-même. Car au fond de lui il sait qu'il a mal agit, sans réfléchir, causant quelque chose qui n'aurai pas dû se produire. En suivant ses 'compagnons' jusqu'à la cafétéria, il croisa la vue de plusieurs autre étudiants, apparemment il levaient le camp de l'université, certainement apeuré par ce qui viens de se produire. C'est à la limite si Duncan n'en avait rien à faire, mais ce qui le pinca vraiment, ce fût le fait que parmi ces étudiants, un bon nombres d'étudiantEs partirent aussi.

(Quel gâchis ....)

Ce spectacle de départ le chagrina finalement, mais il se tût .... Désolé par la scène. Après quelques minutes de marche à suivre l'étudiant, il arriva enfin au réfectoire, et commanda une assiette de viande, exclusivement, cela se transmet de père en fils. Il s'assit à coté de son camarade, et l'elfe noir en face de lui. Duncan se contenta de ne pas croiser son regard, jusqu'à ce que l'étudiant ouvrit les discussion parmi ce silence de mort :

-Je m’appelle Baltron Enedarr, je suis étudiant ici depuis quelques jours. Je suis venu pour étudier la magie afin de renforcer mes pouvoirs. He pense quelqu’un qui possède un don aussi fantastique que la magie se doit de le développer, c’est pour ça que je suis ici. Et vous ? Qui êtes-vous ?

Warren le regarda un instant, puis replongea dans son asiette, en attendant une hypothétique réponse de l'elfe, ce qui fût le cas :

-Quand à moi, je m’appelle Daio Ichioama. Je suis venu ici pour payer une dette envers quelqu’un qui se trouve ici. J’espère qu’elle va bien. Sinon je ne suis qu’un humble maître d’arme. La magie est un domaine bien obscure pour moi

Il releva la tête. Là il sentait bien que c'était à son tour de se présenter et que si il le fait pas, c'est lui qu'on risque de prendre pour un louche. Il mit donc sa petite colère de coté et força la parole pour réponde à Baltron :

"Je suis Warren Duncan, je viens d'être admis dans cette faculté, c'est mon premier jour et une prise d'otage me tombe dessus ......"
"Je pense que comme tout le monde, je suis venu étudier la magie, et aussi agrandir mon palmarès .... De conquêtes féminines."

C'est là qu'il fît attention à ce que Daio dit, à propos que c'est un maitre d'arme.

"Donc vous vous êtes Daio Ichioama ?"

A présent, il tente de se conduire en adulte pour une fois, pour essayer de gommer ce mauvais passage entre lui et l'elfe noir.

"Sympa la couleur de votre peau ..... HEU, je veux dire sympa votre épée !"

Warren ne fît pas exprès de laisser sa langue fourcher. C'est contre lui, il est de nature gaffeur. Il ne voulait pas parler spécialement de la couleur du shaakt.

"Hrm ..... J'ai vu que ..... Vous semblez bien la connaitre la shaakt qui avait accompagné Dame Firelia ? C'est une amie à vous ?"

Déjà, c'est bien qu'il commence à ouvrir le dialogue avec ses camarades. Il espère juste que cette fois-ci l'elfe noir ne va pas défoncer la table pour venir lui sauter au cou. Tout ceci, juste parceque l'égo de Warren selon lui s'en est prit un coup ...

Puis ce fut le tour du jeune chien fou de parler :

"Je suis Warren Duncan, je viens d'être admis dans cette faculté, c'est mon premier jour et une prise d'otage me tombe dessus ......"
"Je pense que comme tout le monde, je suis venu étudier la magie, et aussi agrandir mon palmarès .... De conquêtes féminines."

La jeunesse me fait rire, je suis moi-aussi un jeune, mais qui a vieilli beaucoup trop vite. Les champs de bataille, la guerre, la souffrance, tout ceci n’est pas vraiment destiné à quelqu’un qui vient d’entrer dans l’âge adulte. Puis pour ce qui est d’avoir des conquêtes, je ne me suis jamais mis dans le rôle d’un coureur de jupon. J’ai aimé de tout mon cœur ma tendre Flora et après j’ai peut être connu une ou deux amourettes et c’est tout.

(A quoi avoir un grand nombre de femmes peut-il être glorifiant ? Faire connaître son nom par des exploits lors de combats ou encore de secours de personnes.)

Puis Warren Duncan continua

"Donc vous vous êtes Daio Ichioama ?"

"Sympa la couleur de votre peau ..... HEU, je veux dire sympa votre épée !"

"Hrm ..... J'ai vu que ..... Vous semblez bien la connaitre la shaakt qui avait accompagné Dame Firelia ? C'est une amie à vous ?"

La première question que me posant Warren m’intrigue, il semblerait connaître mon nom. Je ne suis pourtant quelqu’un qui essaie de ne pas trop se faire connaître. A moins que j’aie fait des choses qui m’auraient devancé. Puis sa deuxième phrase me fit rire, je ne pense pas qu’il voulait faire à mal en disant ceci. Il n’a peut-être pas l’habitude de croiser de Shaakt. Puis sa dernière question est des plus pertinentes. Je décide de lui répondre le plus sereinement possible :

Pour répondre à votre dernière question, je vous dirais que je ne connais nullement Viconia. Pour expliquer ma réaction, je vous dirais que j’ai 143 ans et j’ai vécu 120 ans dans l’obligation d’être soumis aux femmes Shaakts. Après tout ce temps, vous comprendrez que j’ai encore des restes de cet asservissement. Voilà 23 ans que je me suis enfui de ma ville natale Caïx Imoros, je n’y avais plus rien donc j’ai décidé de partir de vivre ma vie.

Par contre, j’aurais une question pour vous, pourquoi avoir répéter mon nom tout à l’heure ?

Warren attendit la réaction du shaakt à sa question. L'elfe noir semblait ne pas avoir tenu compte du petit dérapage de langue que Warren avait fait à propos de sa couleur ... Bon, ceci étant dit, il raviva la curiosité de Duncan ... Partiellement. Lorsque l'elfe à son tour lui posa une question :

Pour répondre à votre dernière question, je vous dirais que je ne connais nullement Viconia. Pour expliquer ma réaction, je vous dirais que j’ai 143 ans et j’ai vécu 120 ans dans l’obligation d’être soumis aux femmes Shaakts. Après tout ce temps, vous comprendrez que j’ai encore des restes de cet asservissement. Voilà 23 ans que je me suis enfui de ma ville natale Caïx Imoros, je n’y avais plus rien donc j’ai décidé de partir de vivre ma vie.

Par contre, j’aurais une question pour vous, pourquoi avoir répéter mon nom tout à l’heure ?

Le jeune mage fût un peu surpris de cette question et leva un sourcil. Comme si il était étonné que Daio ne sache pas pourquoi moi, et certainement d'autres personnes à sa place l'auraient nommé comme ceci. Peut-être faisait-il semblant ? Ou simplement qu'il ne sache pas vraiment son 'statut' on va dire au sein de cette ville ? Peu importe de toutes façons, Warren lui expliquera tout ceci si le besoin y est .... Ou pas. Donc Duncan lui répondit aussi simplement que la raison :

"En fait, c'est assez 'inhabituel' pour moi de rencontrer un shaakt, et surtout vous monsieur Ichioama."
"Je sais pas si vous le savez maintenant, mais vous êtes plutôt 'connu' à Kendra Kar ..."
"Beaucoup de gens de mon entourage me disent pleins de choses sur vous ..."
"Et là, apparemment je vous ai en face de moi, je vous parle en direct." Dit-il en souriant légèrement.
"Donc c'est pour ça, je vous appelle par votre nom, car vous êtes plutôt connu et je suis assez ... Comment dire ... Stupéfié de vous avoir en face de moi !"

Voila, ça c'est dit, mais il ne faut pas comprendre par ce que a dit Warren qu'il est 'fan'. Non, loin de là, c'est juste qu'il est un peu curieux et étonné de voir ce fameux Daio Ichioama en face de lui. Ce dernier étant plus ou moins réputé pour ses exploits et autre chose ... Bref, Duncan est de nature curieux et il ne semble pas vouloir laisser filer une moindre occasion pour en apprendre plus, en premier lieu sur les shaakts en général, et en second lieu sur Daio. Si cela peut-être appelé sujet de discussion, alors c'est celui-là que le jeune étudiant préféré utiliser, en sachant ces récents évènements qui se sont produits. Cela ne veut pas dire qu'il oublie son camarade à coté de lui ! Simplement que là, il veut d'abord en profiter d'avoir cet elfe devant lui pour en savoir le plus que possible ...

Baltron écouta attentivement la présentation de Daio puis celle de Warren. Alors comme ca, Daio était maitre d’arme. Mais que faisait-il ici ? Et envers qui avait-il une dette ? Baltron savait que cela ne le regardait pas mais il était curieux. Warren quand a lui était un mage en quête de femmes, sa présentation de lui-même fit sourire Baltron, il se dit que l’endroit était mal choisi pour tenter de jouer les tombeurs. Pour le moment, les seules femmes que Baltron avait pus cerner étaient dame Firelia et Vicontia : une des plus grandes mages de Nirtim doublée d’un redoutable politicien et une furie Shaakt. Baltron estimait dame Firelia, cette dernière lui avait tout de même sauvé la vie, mais il se doutait qu’elle ferait passer les intérêts de la guilde avant n’importe quoi, même avant la vie de quelques étudiants.

« - Donc vous vous êtes Daio Ichioama ?
Sympa la couleur de votre peau ..... HEU, je veux dire sympa votre épée ! »

Baltron faillit d’étouffer en avalant un morceau de viande de travers lorsque Warren prononça ces mots et il dut se retenir pour ne pas exploser de rire. Visiblement, cet étudiant partait d’un très mauvais pied avec le Shaakt. Ils allaient surement bien s’entendre lui et Warren. Autre fait qui le rendait sympathiques aux yeux du Bouhannai : comme lui, il était nouveau ici. Peut être que finalement, Baltron allait se trouver d’autres amis que Nile de Maender. Il prit une carafe sur la table d’à côté et demanda trois verres à un commis qui passait par là, puis il se reconcentra sur la conversation.

«- En fait, c'est assez 'inhabituel' pour moi de rencontrer un shaakt, et surtout vous monsieur Ichioama.
Je sais pas si vous le savez maintenant, mais vous êtes plutôt 'connu' à Kendra Kar ...
Beaucoup de gens de mon entourage me disent pleins de choses sur vous ...
Et là, apparemment je vous ai en face de moi, je vous parle en direct.
Donc c'est pour ça, je vous appelle par votre nom, car vous êtes plutôt connu et je suis assez ... Comment dire ... Stupéfié de vous avoir en face de moi ! »

Baltron haussa un sourcil. Alors comme ca, Daio était une célébrité ici ? Il prit donc la praole :

« -Excusez moi mais vous dites que Daio est connu ? Pour quoi donc ? Pardonnez moi mais je viens d’un petit village abandonné à lui-même au Nord de Bouhen et nous n’avions pas souvent de récits d’aventures dépassant le bourg d’à côté. »

Warren m’explique pourquoi mon nom l’a fait réagir :

«- En fait, c'est assez 'inhabituel' pour moi de rencontrer un shaakt, et surtout vous monsieur Ichioama.
Je sais pas si vous le savez maintenant, mais vous êtes plutôt 'connu' à Kendra Kar ...
Beaucoup de gens de mon entourage me disent pleins de choses sur vous ...
Et là, apparemment je vous ai en face de moi, je vous parle en direct.
Donc c'est pour ça, je vous appelle par votre nom, car vous êtes plutôt connu et je suis assez ... Comment dire ... Stupéfié de vous avoir en face de moi ! »

Je suis donc connu à Kendra Kar, je repasserais pour la discrétion, mais au moins dans la cité de lumière je ne cours pas beaucoup de risques. Puis Baltron prit sa parole à son tour :

« -Excusez-moi mais vous dites que Daio est connu ? Pourquoi donc ? Pardonnez-moi mais je viens d’un petit village abandonné à lui-même au Nord de Bouhen et nous n’avions pas souvent de récits d’aventures dépassant le bourg d’à côté. »[/quote]

J’apprends ainsi que notre compagnon vient d’à côté de Bouhen. Je connais bien cette ville et son racisme envers ceux qui ne sont pas comme eux. Mais l’homme semble différent des autres, il a l’air de se moquer de qui on peut être. Je décide de répondre le plus simplement possible :

Je ne savais pas que j’étais connu Warren. J’ai fait beaucoup de choses dans ma courte vie, mais je ne pensais pas que ces petits trucs auraient pris autant d’importance. Pour répondre à votre question Baltron, je vous dirais que j’ai été plusieurs fois champion de l’arène de Kendra Kar. J’y ai affronté de redoutables et de glorieux combattants. Je connais bien Bouhen, j’y étais, il y a encore quelques jours. J’ai affronté un monstre qui terrorisait la population locale et j’ai aussi tué sa maitresse. Sinon dans toutes mes aventures, celle qui a vraiment dut faire remonter mon nom jusque Kendra Kar doit être mon combat contre un général Shaakt de l’armée d’Oaxaca. Voilà un peu ma vie en résumé. J’ai voyagé sur les routes de Nirtim et d’Imiftil, j’ai rencontré des grands de ce monde et je me suis fait de précieux amis. Et voilà que je finis dans la ville de Kendra Kar dans un lieu où la magie prime et que moi, je n’y connais rien. Mais que Rana soit loué pour notre rencontre.

Quand je repense à tous mes amis de voyages, je me demande ce qu’ils sont devenus.

Warren fût surpris de l'étonnement de ses deux camarades. Comment ne pouvaient-ils pas ne pas être au courant de ce qu'il se passe ici ? Après tout, ceci était peu-être du au fait qu'ils ne sont pas originaire de Kendra Kar. Donc le shaakt expliqua ce qui pouvait être la raison de sa popularité dans la ville, peu-être que dans le tas il y aura la raison. C'est ainsi qu'il prit la parole :

Je ne savais pas que j’étais connu Warren. J’ai fait beaucoup de choses dans ma courte vie, mais je ne pensais pas que ces petits trucs auraient pris autant d’importance. Pour répondre à votre question Baltron, je vous dirais que j’ai été plusieurs fois champion de l’arène de Kendra Kar. J’y ai affronté de redoutables et de glorieux combattants. Je connais bien Bouhen, j’y étais, il y a encore quelques jours. J’ai affronté un monstre qui terrorisait la population locale et j’ai aussi tué sa maitresse. Sinon dans toutes mes aventures, celle qui a vraiment dut faire remonter mon nom jusque Kendra Kar doit être mon combat contre un général Shaakt de l’armée d’Oaxaca. Voilà un peu ma vie en résumé. J’ai voyagé sur les routes de Nirtim et d’Imiftil, j’ai rencontré des grands de ce monde et je me suis fait de précieux amis. Et voilà que je finis dans la ville de Kendra Kar dans un lieu où la magie prime et que moi, je n’y connais rien. Mais que Rana soit loué pour notre rencontre.

Les neuf derniers mots semblèrent ambigüe pour Duncan. Le fait que Daio parle que la magie prime sur tout à Kendra Kar, et du fait de son manque de savoir en cet art, firent sourire Warren. Non pas pour se moquer, ni pour rabaisser, mais par 'Patriotisme' envers sa ville natale.

"Peut-être que la magie est une clé en or à Kendra Kar, mais elle n'est pas forcement bien pour tous !"
"Cela dépend des personnes en fait ....."

Duncan était en fait assez stupéfiait du parcours de l'elfe. Tout ceci était passé dans sa vie, tout ces évènements ... Il n'en revenait pas. Faut dire qu'il n'avait pas vraiment l'habitude d'écouter les exploits des aventurier, c'est pour cela qu'il fût un peu impressionner. Tout ceci pour dire que ce qu'a dit Daio n'a fait qu'attiser la curiosité du jeune mage.

"Vous dites que vous avez rencontrés des 'grands de ce monde' ... Pardonnez-moi si je ne sais pas vraiment de quoi je parle, mais ..."
"Pouvez-vous nous en dire plus ? Je suis vraiment curieux, je cherche à en savoir le plus possible" En riant légèrement.

Sa phrase à propos des 'grands' du monde, a en effet un peu perturbé Duncan. Il voulait savoir de quoi il s'agissait par ce terme, et que l'elfe accepte d'en dire plus à propos. Ce n'est pas du genre de Warren de laisser filer une occasion quelconque d'apprendre des choses intéressantes, et qui peut-être plus tard lui servira, qui sait ... Il resta en attente de la réaction de Daio à sa question en replongeant sa tête dans son assiette ... Qu'il vida trop vite.

Dame Lucina plia son parchemin en quatre et fit chauffer de la cire pour pouvoir le sceller, symbole qui venait de marquer mon destin peut-être à jamais. Peut-être avais-je fait une erreur en venant ici ? Ma vie ne serait plus pareille et j'allais devoir accomplir des missions pour cette guilde. Serais-je suffisamment forte pour résister à toute cette tension ? Pourrais-je un jour maîtriser mes pouvoirs complètement ou serais-je à jamais une inculte dans le domaine de la magie ? J'avais si peur de passer à côté de la chance de m'instruire, si peur de rester un rebut de la société à jamais et surtout si peur de retomber un jour sur cet infâme époux qui voulait ma peau ! Il ne cesserait de me chercher à travers les rues de cette ville si dense mais qui ne constituait en rien une cachette suffisamment sûre pour moi. Inquiète, je ne pouvais m'empêcher de jeter des regards scrutateurs dans tous les sens alors qu'au fond je n'avais rien à craindre en ce lieu. Ces murs épais étaient un véritable bouclier contre les assauts malsains de cet homme. J'espérais toutefois qu'il ne connaisse aucune personne en ces lieux;il serait capable de les obliger à me livrer à eux...

(Pourquoi je pense toujours à lui... J'allais devenir quelqu'un de respectable et me mettre en quête de jeunes mages dans les rues de la ville.)

Puis, Dame Lucina m'expliqua que je pouvais consulter à tout moment le parchemin pour des raisons qui m'étaient inconnues. Après tout, je ne voyais pas pourquoi j'aurais envie d'y jeter un coup d'œil, je ne savais pas lire... Ensuite, elle continua en me disant que j'allais avoir une chambre dans la faculté ? Une chambre ? Cette perspective me laissa pantois. Alors que j'avais toujours vécu dans la paille souillée au beau milieu du fumier que les poules entassaient inexorablement chaque jour dans notre maisonnée. Je n'en revenais pas ! Mais, dame Lucina ne s'arrêta pas là ! Elle poursuivit, insistant sur le fait que cette situation était provisoire et que j'aurais une autre chambre dans l'Ecclesia. Olalala ! Mais, je n'étais pas prête pour un tel changement bien que cela me fasse un plaisir non feint. Je ne pouvais que dire un simple merci à cette femme qui en imposait, ne sachant pas quoi répondre d'autre. Pour terminer, elle appela une autre personne dénommée Anastasia qui participerait à mon intégration au sein de cette communauté et qui dormirait avec moi. J'espérais qu'elle ne me prenne pas trop pour une catin des rues, peut-être que je serais un peu campagnarde et qu'elle le remarquerait et me jugerait sans vergogne ?

(T'es bête ! Ici les gens ne sont pas comme le commun des mortels.)

Quelques instants plus tard, Anastasia arriva. Blonde aux cheveux tortueux, sa poitrine saillait de son corset marron moulant mais pratique. Elle n'avait pas la peau tannée des villageois qui passaient leur temps dans les champs pour travailler la terre, mais le teint pâle. Anastasia finit par poser sur moi son regard aussi transperçant qu'une lance de glace.
«Enchantée, lui dis-je, je m'appelle Gabrielle, il paraît que l'on va partager un dortoir.»

Je mange mon ragout tranquillement, le plat chaud me fait énormément de bien. En plus, la viande est particulièrement bonne, en même temps le régime viande séchée est parfait pour le voyage et rien d’autre. Chaque bouchée est une explosion de saveur, puis j’entends Warren me dire :

"Peut-être que la magie est une clé en or à Kendra Kar, mais elle n'est pas forcement bien pour tous !"
"Cela dépend des personnes en fait ....."

"Vous dites que vous avez rencontrés des 'grands de ce monde' ... Pardonnez-moi si je ne sais pas vraiment de quoi je parle, mais ..."
"Pouvez-vous nous en dire plus ? Je suis vraiment curieux, je cherche à en savoir le plus possible"

La magie n’est pas la clé en or seulement à Kendra Kar, partout dans ce monde la magie est vraiment importante. On peut aller jusque dans les confins d’Imiftil et voir que la nature du pouvoir reste le même. Puis je réponds :

Les grands de ce monde sont le roi de Kendra kar qui m’a envoyé en mission avec des amis, j’ai pu entrevoir les prêtresses de Caïx Imoros et des grands champions de l’arène de kendra kar. Mais pour moi, les plus grands sont mes amis.

Baltron écoutait avec attention les paroles de Daio, alors comme ca, ce dernier connaissait le roi de Kendra Kâr ? Enfin, il l’avait déjà rencontré, cela ne voulais pas dire qu’il allait tous les trois jours boire un coup au palais, loin de là. Enfin, il avait tout de même des connaissances, Baltron enregistra cette information et se promit de la garder en mémoire. Soudain, il sentit une main lui tapoter sur l’épaule, il se retourna et vit un jeune humain le regarder. Il devait avoir entre 18 et 20 ans, il avait tout de même un visage juvénile. Il était brun, les cheveux en bataille et les yeux verts, sa tête était familière au Bouhannais qui se demandais où il l’avait vu quand soudain, il s’en souvint : c’était lorsqu’il avait montré son sort de cercles de flammes à Nile et à ses amis. Mais que faisait cet étudiant ici ?

« -Excusez-moi, je me présente : je suis Guillar. Je voulais vous féliciter pour votre démonstration de magie de l’autre jour devant mes camarades et moi-même, nous avons tous étés ravis que vous nous montriez ce sort, surtout qu’il parait qu’il vous avait donné du fil à retordre. Je vous avais déjà observé dans la bibliothèque, votre assiduité au travail devrait être un exemple pour tous ! Mais ce n’est pas tout, nous voulions vous remercier tous les 3 pour avoir vaincu ces mécréants qui ont osés s’attaquer à la faculté, surtout vous maitre elfe ! Enfin, tout cela pour dire qu’avec mes amis, nous nous sommes cotisés pour vous acheter ceci Maitre Enedarr. »

Baltron rougit devant les compliments, il n’avait pas l’impression d’avoir fais des miracles mais visiblement, cela avait eu son petit effet auprès des jeunes étudiants. Guillar sortit de sa besace une fiole donc Baltron reconnus le contenu, c’était du fluide de feu ! Il accepta le cadeau et s’inclina respectueusement :

« -L’idée viens de Nile, remerciez le plutôt que moi, je ne suis que le messager ! »

Puis il se tourna vers Warren et Daio :

« -Pardonnez moi mais je n’ai pas de présents pour vous. En effet, ce n’est pas l’envie qui nous manquait cependant, l’attaque nous a surpris, nous avions prévus d’offrir ceci à maitre Enedarr il y a quelques jours déjà, le temps nous a manqué pour trouver d’autres cadeaux.

-Guillar, je te remercie sincèrement, toi et tous tes amis ! Mais cependant, je ne suis pas encore maitre, loin de là et ce titre serait usurpé si je m’en accommodais, appelle moi juste Baltron ! Et cela vaut aussi pour tous tes amis, je vous rappelle que vous me battez en terme d’ancienneté dans la faculté !

-Si vous… si tu veux Baltron ! Je dois m’en aller, bonne fin de repas ! »

Puis l’étudiant s’inclina et tourna des talons. Baltron le regarda s’éloigner puis se retourna vers ses camarades. Il ne savait pas trop quoi dire, il n’était pas habitué à cette reconnaissance. Il regarda la fiole dans sa main pendant quelque secondes.

(Et bien, visiblement, ca tombe à pique, je risque d’en avoir besoins dans les prochains jours !)

Puis il la déboucha et l’avala d’un trait, sentant les regards de Warren et Daio sur lui.