-Événement Guilde-

Chacun d'entre vous vaquait à ses occupations dans l'enceinte de la Faculté de la Magie. Les lieux étaient calmes: dans certaines salles des cours étaient donnés, dans d'autres des apprentis étudiaient en silence ou aidés de professeurs. La vie habituelle dans pareil environnement.

C'était en fin d'après midi. Des éclats de voix retentirent dans le grand hall, à première vue une dispute violente. Ce n'était pas chose fréquente, mais ce n'était pas inquiétant en soi. Ce qui le fut plus fut un bruit violent, semblable à la foudre, suivi d'un cri de douleur tonitruant.

Ceux d'entre vous qui iront voir ce qu'il se passe croiseront peut-être quelques enfants affolés ou les étudiants avancés les plus proches du hall. Personne ne comprenait encore ce qui était en train d'arriver dans l'école.

Lorsque vous parviendrez dans l'entrée, vous apercevrez une dizaine d'hommes, habillés de haillons et tenant pour certains des armes blanches, pour d'autres des arbalètes et pour les derniers de simples bâtons. Deux étudiants gisaient sur le sol, l'un d'entre eux semblant toujours vivant.

Trois des agresseurs avaient posé leurs lames sur la gorge de jeunes adolescents, probablement membres de l'obédience. Il y avait un grand vacarme, la plupart criant aux personnes qui arrivaient de reculer, sans quoi ils exécuteraient leurs victimes qui pleuraient en silence. Leur autre ordre était clair!

"Ramenez nous la tête de Firelia où ils mourront !"




(HJ: Voici un plan approximatif de la situation. Postez dans l'ordre que vous voulez, mais nous garderons cet ordre pour la suite. Les combats, si aucun dénouement pacifique n'est trouvé, ne se feront pas en dirigé. A noter que les mages maîtrisent entre autre la magie de la lumière.)

Baltron était dans la bibliothèque lorsque soudains, des bruits de dispute retentirent. Il n’y prêta pas attention et se concentra sur sa lecture mais soudain, une violente détonation éclata. Il y avait cinq personnes de la bibliothèque en train d’étudier et tous sursautèrent. Ils se regardèrent tous un instant, l’interrogation se lisait sur leur visage, pour certain, c’était même de la peur mais Baltron ne craignait rien. La faculté était remplie de mage extrêmement expérimentés pour certains, seul un fou oserait attaquer l’obédience mais les fou existent. Il se leva donc de sa chaise, imité par trois des apprentis présents puis prit la direction de son dortoir afin de récupérer son bâton. En chemin, il croisa de nombreux élèves en train de fuir en hurlant, il en attrapa un par le bras :

« - Lâchez-moi, par pitié !

- Calme-toi, je veux juste savoir ce qui se passe ! Je ne te veux aucun mal.

-Dans le hall - Sanglotât-il - Il est tout pâle et il ne bouge plus, ils viennent tous nous tuer ! »

L’enfant éclata en sanglot, Baltron relâchât donc son bras et se mit à courir vers les dortoirs. Les autres élèves qui étaient avec lui dans la bibliothèque prirent quand à eux la direction du hall. Baltron arriva vite au dortoir, il prit son bâton et courut vers le hall. Comme son dortoir était à mi chemin entre la bibliothèque et le hall, il fut vite sur place mais ce qu’il fit lui glaçât le sang. Il y avait une dizaine de personnages la plupart armés et Baltron devina que le reste était des mages. Deux étudiants gisaient sur le sol, Baltron fut pris de nausée en voyant que l’un deux ne bougeait plus. Il reconnut son visage, il l’avait déjà croisé à de nombreuses reprises dans l’école, il n’avait jamais discuté avec lui et ne connaissait même pas son nom et c’était trop tard maintenant, il ne pourrait plus jamais sympathiser avec lui.

"Ramenez nous la tête de Firelia où ils mourront !"

Ces mots sortirent Baltron de sa torpeur, il ne comprenait même pas pourquoi ces gens attaquait sa faculté et il n’avait pas encore remarqué les trois otages. C’était pour cela que personne n’intervenait, ils avaient pris des otages. Baltron resta dans le couloir, il n’était pas de taille à luter au corps à corps contre ces Hommes et même en magie il n’allait pas être très utile. Il soupira :

(Encore une fois, je ne sers à rien…)

Il se mit toutefois en position de combat et se prépara à lancer une boule de feu, il ne maitrisait pas encore assez le cercles de flammes pour le lancer en situation réelle.

Elaën était en train d'étudier du plus concentré et du plus sérieux que possible. Lorsque du raffut se fît entendre. Au tout départ, ni Warren ni Elaën n'y prêtèrent attention. Et c'est bien normal pour Duncan, car pour sa première journée il n'allait pas lâcher son bouquin pour des bruits. Mais lorsque ces mêmes bruitages devenir nettement plus important et surtout le retentissement d'une 'foudre' accompagnée par des cris.

Là, les deux sursautèrent et paraissaient en même temps inquiet et s'interrogèrent sur ce que pouvait bien être l'origine de ce vacarme alarmant. Donc l'elfe en bon apprenti, et surtout bien rodé dans cette faculté, se leva et Warren le suivi.

"Attends !"

Duncan retourna en courant vers la table pour y prendre son vieux grimoire. Les deux donc s’engouffrèrent dans une course effréné au sein des couloirs, suivant toujours la trace des cris. La situation devenait de plus en plus inquiétante et ils commencèrent à comprendre sérieusement ce qu'il ce passe. Au fil de leur course, certain élève étaient apeuré et restaient dans leur coin par peur. D'autres courraient aussi pour rejoindre apparemment le hall. C'est ce que fît Warren et Elaën. Mais là ... le moment de découvrir l'ampleur de la scène, le moment où ils arrivèrent à l'entrée du hall :

"Tu vois Elaën, y'a rien de bien alar ..... OH MON DIEU !"

La scène était assez atroce pour leur yeux. Ce qui renforça le tout, c'est le fait que déjà deux étudiant étaient aplatis par terre, et par dessus tout ... L'un d'entre eux semble mort.

*C'était certainement ça cette 'foudre' ....*

Le binôme reculèrent légèrement derrière, pour (re)rentrer dans le couloir derrière eux. C'est là qu'ils entendirent :

"Ramenez nous la tête de Firelia où ils mourront !"

Warren leva un sourcil et chuchota à Elaën :

*On leur file Firelia en entière, on profite de la distraction occasionné pour buter les 2 mages.*
*Car avec eux, je ne pense pas qu'on a 1 seul chance, question magie.*

L'elfe semblait ne pas écouter Warren et tourna la tête pour observer mieux la situation. Bon un étudiant est déjà mort, il reste deux autres. Si ils arrivent à tuer les deux mages, dans ce cas cela facilitera beaucoup de choses.

Ainsi il demanda à Duncan :

*Tu as dit que tu savais faire certain sortilège ? Montre-nous maintenant.*
*Ouais ...*
*Heu non ! J'ai menti .... Je n'ai pratiquement plus exercer ce sort depuis des années !*
*Quoi ?! Bon sang ...*

Warren réfléchit donc et tenta de trouver un autre moyen ... Mais à cet instant quelque hose lui vint à l'esprit.

*Je vais essayer, on va voir ce que ça donne ...*
*Il faut que je retrouve ça dons ce foutu grimoire et vite !*

Ceci étant dit, il fini par ouvrir son grimoire, et trouver le sort qu'il cherche, celui qui sois-disant il savait maitriser. Il lu très rapidement ... C'est alors sans aucunes hésitations, il ferma les yeux et pénétra dans la hall en marchant le plus calmement que possible. Il s'avança pour au final arriver à une petite distance des meneurs.

"Hey ! Attendez, moi je ne cherche pas l'attaque !"
"Ne me tuer pas, ou écoutez d'abord mes propositions ..."
"On peut régler ça de façon à l'amiable je pense !"
"Quelles sont vos revendications ?"

Mais Duncan n'aurait pas sauter en plein cœur du problème si il ne comptait rien faire. Dans sa tête, et avec quelques tout petit geste avec ses mains, dans son dos bien sûr, il 'assembla' une hypothétique 'assurance vie'. Ses gestes la main ressemble à ce qu'on fait quand on stress, donc ce qui peux sembler normal au vue de cette situation désastreuse. Mais en fait, ces geste qui en apparence ressemble à du stress, c'est juste les gestes qu'il fait pour préparer ce tout petit sort, et le garder en main. Il ne compte pas s'en servir maintenant, cela ne servirai absolument à rien. Warren donc essaie de résoudre le problème de façon diplomatique et sans plus de pertes.

Avant même que Gally me réponde, j’entends des éclats de voix, je me tourne vers la porte par laquelle nous sommes rentrés. Je fixe la porte pendant quelques secondes comme si j’attendais que quelque chose la traverse. Je n’y prête plus attention, il est bien régulier que des gens se disputent dans un lieu tel que celui-ci. Pour un livre ou encore pour un désaccord sur une citation. Je retourne vers la semi-elfe attendant sa réponse.

Puis une détonation se fait entendre, j’ai déjà entendu ça auparavant, lorsque le ciel devenait noir comme la nuit, mais en plein jour. L’orage, la foudre et le tonnerre sont les maîtres mots de ces conditions climatiques. Enfin un cri déchire les lieux, les bruits de disputes ne se font plus entendre. La souffrance dans cette voix est indescriptible. Je me relève du fauteuil, je replace mon casque et met ma capuche pour dissimuler mon aspect.

J’ouvre la porte et me retrouve aussitôt dans le hall principal. A ma grande surprise, j’aperçois une dizaine d’hommes qui sont habillés comme des mendiants. J’aperçois des épées, des dagues, des arbalètes et d’autres avec de simples bâtons. Ces derniers m’intriguent plus que les autres, mais j’ai ma petite idée sur eux, il doit s’agir de mages étant donné la détonation que nous avons entendus plus tôt.

Je vois au milieu de la pièce, trois jeunes en difficultés, ils ont chacun une lame posée sur la gorge. Un faux mouvement et ils seront tués d’un seul coup. Je ne sais pas comment je vais pouvoir les aider, si je me la joue comme à mon habitude, je risque de les faire tuer ou de les occire moi-même. Je ne dois pas faire appel à Rana cette fois ci. Sur le sol, je remarque qu’il y a deux étudiants allongés, l’un d’eux est encore vivant, je vois sa poitrine se soulever et ses paupières bouger.

Une personne de l’Obédience me dit de reculer. Je pose ma main sur son épaule, j’ai pu entendre les entrechoquements de l’acier de mon amure. Je vois les yeux de l’étranger s’écarquiller, l’inquiétude monte en lui, je lui murmure :

Ne vous inquiétez pas, je suis là en ami.

Je pose mon doigt sur mes lèvres en signe de silence. Puis j’entends un des adversaires dire :

"Ramenez nous la tête de Firelia où ils mourront !"

Ils veulent la tête de celle que Gally doit rencontrer. Je dois me rendre utile et maintenant. J’avance le visage bien cacher par ma capuche, je l’incline légèrement afin de ne rien laisser transparaitre dans ce que je suis réellement. Je dois profiter de l’élément de surprise que j’aurais en révélant que je ne suis pas un mage. Quand un jeune étudiant décide prendre les devants. Il a des cheveux blonds maintenu par un bandeau. Il a l’air plutôt paresseux que guerrier ou mage,… Puis il s’adresse aux agresseurs pour essayer de résoudre la situation de manière pacifique.

Bien tenté mon petit, mais ce n’est pas comme ça que tu réussiras à les convaincre, ils veulent une tête et ils repartiront avec ou ils partiront les pieds devant.)

Je m’avance jusqu’à sa hauteur et pose une lourde main sur son épaule avant de dire aux agresseurs :

Dame Firelia n’est pas là pour le moment. Je suis ici pour assurer et garder les lieux en son absence, si vous voulez quelque chose adressé vous à moi. Je vous propose que vous me preniez en otage plutôt que ces trois jeunes. J’ai plus de valeurs qu’à eux tous réunis.

J’attends patiemment leur réaction, même si l’excitation du combat m’envahi.

-Événement Guilde-

Un des guerriers grogna, pour répondre à la question des revendications:

"Apportez nous Firelia. On sait qu'elle est là!"

C'est alors que l'un des deux hommes sans arme, au visage très marqué et aux yeux perçant, fit signe à l'homme de se taire puis prit la parole, comme s'il était le chef de leur groupe. C'était là une bonne chose, car aucun d'entre eux n'avait pris les devants précédemment. Ses mots s'adressaient tant à Daio qu'à Warren et étaient emprunts d'une férocité difficilement contenue:

"Un seul geste et nous purifierons ces traitres à Gaïa! Toi, le "gardien", enlève ta capuche et jette tes armes. Après on parlera d'échanger les places."

Il avait l'air parfaitement déterminé, voire même un peu en retrait par rapport à la réalité. Les dix hommes n'avaient probablement aucune chance, mais ils pourraient faire des dégâts au prix de leur vie. Ils n'en avaient pas l'air conscients, sûrs d'eux. C'en était troublant.

J’entends un des soldats émettre un bruit étrange. Un grognement plus proche d’un animal que celui d’un être humain. Puis il se met à me crier dessus ainsi qu’à mon voisin :

"Apportez nous Firelia. On sait qu'elle est là!"

Je le regarde d’un air énervé, je ne peux rien faire d’inconscient sinon je risque de faire tuer les otages. Il faut que je la joue plus intelligemment que d’habitude. Le passage en force présente beaucoup trop de risque, il faut que je réfléchisse sur un plan d’action.

(Je pourrais toujours tenter une attaque avec Cramoisie, mais le risque de faire brûler les étudiants est trop important. Il me faut plus de temps pour réfléchir.)

Soudain un des hommes commence à prendre une initiative. Il s’agit d’un des plus vieux du groupe, un visage qui n’a pas été épargné par le temps, des rides partout et je pense qu’il doit avoir dans les soixante printemps. Ce qui me trouble, c’est le bleu acier de ses yeux, ils m’agressent sans même m’approcher. Il pose le tranchant de sa main sur sa gorge et donne des à-coups pour que celui qui vient de nous adresser la parole se taise. Puis il nous dit avec une virulence dans ses propos que je n’en reviens pas :

"Un seul geste et nous purifierons ces traitres à Gaïa! Toi, le "gardien", enlève ta capuche et jette tes armes. Après on parlera d'échanger les places."

Il espère que je vais le laisser faire tranquillement des meurtres dans l’enceinte d’un bâtiment de Kendra Kar sans que je lève le petit doigt. Il semble beaucoup trop sûr de lui, il ne sait pas encore à qui il a à faire. Je vais lui faire ravaler sa salive qu’il vient de dépenser inutilement. Il veut voir qui je suis, il le verra. Je soulève ma capuche et la repose en arrière, à cet instant, je possède encore mon casque que je retire avec délicatesse avant de le poser délicatement sur le sol. Je me redresse et fixe du regard chacun de mes ennemis. Je décide à mon tour de prendre la parole :

Neitar kre'j natha thalack vel'bolen dos ph' naut pholor ulu nez. Usstan tlun Daio Ichioama lu' Usstan tlun l' elghinn*.

Puis je me retourne vers les étudiants qui sont présent dans la pièce :

Que ceux qui ne se sente pas capable de survivre ici se retire. Dame Firelia ne souhaiterait pas que l’un de vous meure de façon aussi bête. De toute façon, il n’y a que des fous qui tenteraient d’attaquer des soldats pareil.

(J’espère que les étudiants pouvant utiliser la magie, le feront quand je donnerais l’assaut.)

Je défais les attaches de mes fourreaux afin de montrer ma bonne volonté et surtout pour profiter d’un élément de surprise contre mes ennemis. J’avance d’un pas et à ce moment, je commence l’art de la danse de la mort.

Je frappe le guerrier se trouvant devant moi avec la garde d’une de mes épées étant donné que je la tiens par le fourreau. Puis dans une rotation, je fais tomber les étudiants otages en donnant un coup léger de mon autre arme. J’emmène dans mon action un des mages qui s’écroule lourdement sur le sol. Quand je me relève et hurle en tendant ma lame droite vers un des hommes avec l’arbalète ;

Cramoisie, vague de feu.

Au même instant, la poupée pousse un hurlement déchirant et résonnant dans la pièce. Un énorme geyser de flamme sort de sa bouche pour venir s’écraser sur le soldat.

*(((Ne déclenchez jamais une guerre que vous n'êtes pas sûr de gagner. Je suis Daio Ichioama et je représente la mort.))))

Warren croyait bien que sa petite tentative de 'négociation' pourrai marcher, mais ce ne fût pas le cas. Néanmoins il s'était armé d'un sort, au cas où les choses tourneraient mal, très mal. Jusqu'à ce que un des soldats en face de lui se met à marmonner une phrase :

"Apportez nous Firelia. On sait qu'elle est là!"

Ceci était sans doute la réponse à la proposition de Warren.

"Bon .... Je sais pas où elle est Firelia ! Si je le savais, je serai pas en train de tenter de négocier avec vous ..."

Bien, les négociations ne marchèrent donc pas. A présent, ce n'était plus qu'une question de quelques minutes voir seconde avant que la situation ai un risque de flamber. Donc le sort que Duncan prépare pourrai servir dans les prochains instants ... Ainsi à la suite de ceci, un autre homme prit la parole. Si on devait le (re)décrire, ce serai assez simple ... Le temps eu bien raison de son visage, nombreuse sont les marques inscrite dessus.

Ce qui fît penser tout de suite un ce que ce soit un chef, ou du moins quelque chose dans le style, c'était le fait qu'il était le plus vieux du groupe de soldat. Bref, tout ceci sans préciser le fait qu'il possède un air à faire fuir ... Donc ce même homme fît taire celui qui avait répondu à Warren et s'adressa directement à Duncan et à cette personne à coté de lui. Warren n'avait pas vraiment fait attention à ce dernier, mais maintenant il avait plutôt intérêt à en faire.

"Un seul geste et nous purifierons ces traitres à Gaïa! Toi, le "gardien", enlève ta capuche et jette tes armes. Après on parlera d'échanger les places."

Sur cette phrase, Duncan fixa ce 'gardien'. Donc il le vît retirer sa capuche, révélant un casque qui ne tarda pas à retirer avant de le poser à terre. Duncan fît le silence complet de son coté, intrigué de ce que va bien faire ce shaakt, maintenant qu'il a vu son visage. Ce même elfe prononça une phrase dont Warren ne comprit pas un seul mot. Duncan fût un peu surpris quand cet elfe se retourna et s'adressa aux autres élèves.

"Que ceux qui ne se sente pas capable de survivre ici se retire. Dame Firelia ne souhaiterait pas que l’un de vous meure de façon aussi bête. De toute façon, il n’y a que des fous qui tenteraient d’attaquer des soldats pareil."

Là, ça sentait vraiment la baston arriver à pleine vitesse. Sauf qu'à ce même moment Warren finit de préparer son petit sortilège, d'attaque bien sur, qu'il espère pouvoir rendre utile à cette situation.
Donc ce shaakt défît ses fourreaux, et sans hésiter, attaqua de plein fouet un guerrier, un gros d'en face. À ce moment, Duncan profita du temps minimum de réaction, c'est à dire l'effet de surprise occasionné par ce shaakt.

Duncan fît un geste complexe de sa main droite puis lança son sortilège, en premier sur le deuxième mage, car le premier fût emporté par l'elfe noir. Des flèches électriques arqués sortirent de la paume de la main du jeune mage pour frapper ce mage, ce deuxième, et donc ce dernier. Il ne su pas si ce mage eu le temps de se défendre, du au temps de stupeur général. Mais, Duncan y mît toute sa concentration, et son meilleur dans ce sort, pour lui donner la plus puissante force. Ce choc électrique foudroya le mage.

Mais maintenant, l’apprenti est à sec pour ce qui est de lancer des sorts magiques. C'est donc dans un saut sur le coté qu'il se détacha de son 'voisin' et commença à saisir le premier objet qui allait lui tomber sous la main, du moins un objet qui peut VRAIMENT faire très mal.

"B*rdel de merde ! Ça sent le cramoisie ..."

Par dessus cela, le choc électrique exécuté par Warren lui brûla sa main ... Mais de toutes façon, question magie, il ne peut plus rien faire à présent. Juste se servir de l’environnement à coté de lui.

Baltron vit un homme s’avancer pour tenter de parlementer. Il semblait assez jeune et n’avais pas l’air d’un professeur. Il prit la parole pour demander leurs revendications aux assassins, Baltron soupira. Ces Hommes avaient l’air de fanatiques, ils n’allaient pas se rendre aussi facilement mais pourquoi faisaient-ils ca ? Ils n’avaient aucune chance de s’en sortir, ils avaient fais tellement de grabuge que la milice devait surement être en route à l’heure qu’il était, de plus, ils étaient en infériorité numérique et la plupart des étudiants qui, comme Baltron, se préparaient au pire dans le couloir, savaient se battre.

Un deuxième Homme s’avança cette fois. Baltron ne put distinguer son visage du fais de la capuche et de la grande cape qu’il portait mais sa voix semblait assurée et il se présentait comme le second de dame Firelia. Baltron regarda autour de lui, tous le monde avaient les yeux rivés sur l’étrange individu qui parlait, et il en était de même chez leur assaillant. Baltron en profita pour demander à son voisin :

«- Au fait, quelqu’un à été chercher dame Firelia ?

-Je l’ignore, je ne sais pas ou elle est.

-Et bien va la chercher ! Trouve la et ramène le maximum de professeurs avec toi, maitre Maender par exemple. »

L’étudiant disparu en courant dans les entrailles du bâtiment. Un bandit prit la parole et ramena l’attention de Baltron sur le hall.

« -Apportez nous Firelia. On sait qu'elle est là! »

(Ca on avait compris…)

Soupira Baltron intérieurement. Puis un autre, plus ancien s’avança. Il donna l’ordre à son compagnon de se taire et ce dernier obéi sur le champ. Baltron compris qu’il avait affaire au chef du groupe, s’il était plus calme, il n’avait pas l’air plus raisonnable.

« -Un seul geste et nous purifierons ces traitres à Gaïa! Toi, le "gardien", enlève ta capuche et jette tes armes. Après on parlera d'échanger les places. »

Pourquoi faisaient-ils référence à Gaïa ? Baltron compris qu’il avait affaire a des fanatiques mais, que croyaient-ils ? Lancer une nouvelle croisade ? Baltron sentit soudain une onde glaciale lui traverser le dos, étaient ils les annonciateurs d’une futur guerre entre les fidèles de Gaïa et l’Obédience ? Une telle guerre pourrait facilement mettre le continent à feu et à sang ou même détruire Kendra Kâr.

Pendant qu’il réfléchissait, le « gardien » enleva sa capuche, il portait un casque en dessous, c’était donc un guerrier, Baltron nota cette information dans un coin de sa tête, il n’oublierait pas d’aller demander à ce courageux étranger son nom. Il enleva ensuite son casque, révélant la peau sombre des elfes noirs. Baltron se souvint de sa dernière rencontre avec cette race et se demanda si cet homme était aussi colérique et impolis que la femelle qu’il avait rencontré lors de son arrivée ici.

«- Neitar kre'j natha thalack vel'bolen dos ph' naut pholor ulu nez. Usstan tlun Daio Ichioama lu' Usstan tlun l'elghinn »

Fronçant les sourcils, Baltron tenta de traduire ces mots avec les quelques lignes de Shaakt qu’il avait lus dans les livres de la bibliothèque mais il ne parvint qu’à déceler le nom de l’étranger : Daio Ichioama.

« -Que ceux qui ne se sente pas capable de survivre ici se retire. Dame Firelia ne souhaiterait pas que l’un de vous meure de façon aussi bête. De toute façon, il n’y a que des fous qui tenteraient d’attaquer des soldats pareils. »

Plusieurs étudiants reculèrent. Baltron ne pouvait pas leur en vouloir, ils risquaient tous leur vie en restant ici, nul ne savait de quoi ces étrangers étaient capables. Soudain, l’un d’entre eux détala, imité par plusieurs de ses camarades. En quelques secondes, le couloir fut dépeuplé, ne restèrent qu’une quinzaine de personnes, les paroles de l’elfe annonçaient du grabuge et pas qu’un peu.

C’est d’ailleurs ce qui se produisit, le « gardien » s’élança et en un éclair, un guerrier s’effondra, les trois otages furent jetés à terre. Dans son mouvement, le Shaakt lança un mage comme une vulgaire brindille, Baltron le vit s’écraser deux mètres plus loin. La chute fut violente… Alors qu’il regardait la chute du gredin en se demandant si c’était lui qui avait lancé l’éclair ayant ameuté toute l’école, Baltron sentit une douce chaleur ainsi qu’une odeur familière : Daio venait d’incinérer un des arbalétriers. Baltron écarquillât les yeux oubliant même de lancer ses propres sorts, d’où venaient ces flammes ? Il fallait vraiment qu’il lui parle une fois tout ceci terminé. Un éclair traversa la piece lorsque Baltron commença enfin à attaquer.

« -Jusqu'à la mort ! »

Hurla-t-il en lançant une boule de feu sur le mage déjà foudroyé pour l’achever, il ne prit pas le temps de regarder le résultat et s’élança au secours du jeune homme qui avait tenté la diplomatie et qui semblait maintenant bien désemparé. Baltron connaissait cette expression, il devina que le mage n’avais plus assez d’énergie pour un autre sort, c’est pourquoi il avait décidé de lui venir en aide. Il bénit tout de même intérieurement ce marchand qui lui avait vendu cette fiole car il gardait du coup une boule de feu en réserve, cela pourrait le tirer de ce mauvais pas.

Deux étudiants utilisent leur magie sur le même mage, il reste encore quelques combattants à terminer rapidement. Je me saisis de mes lames par la garde et d’un vif mouvement en arrière, je libère l’acier tranchant de son étui. D’un bref coup d’œil, je vois qu’il reste encore un guerrier et deux arbalétriers. Je dois leur sortir le grand jeu afin de les effrayer et de les faire fuir. Je donne comme ordre :

Que les plus expérimentés protègent les plus faibles avec leur magie. Le désastre va arriver bientôt.

Je vois quelques personnes tendre les mains pour envelopper les trois otages au sol d’un voile de magie. Je dois montrer de quoi je suis capable. L’art de la guerre coule dans mes veines, des siècles de combat et de tueries ont forgés la légende des combats Shaakts, en principe nous n’avons aucun remord et moi j’en ai. Ceci a fabriqué ma puissance et ce que je suis aujourd’hui.

J’assemble mon épée et frappe dans un tourbillon meurtrier le dernier guerrier. Il bloque mon attaque en tenant sa masse d’arme à deux mains. Un sourire apparaît sur mon visage et je défais mon arme dans un mouvement rapide et le transperce en plein cœur. Je le regarde tomber sur le sol, le regard remplit de frayeur.

Je me tourne vers les deux derniers soldats. Avant même que je bouge, je reçois deux carreaux d’arbalète dans le corps. L’un se fige dans ma cuisse et l’autre dans mon aine. J’émets un grognement et avant que je fasse quoique ce soit, je vois des boules d’eau et de foudre passer à mes côtés pour finir leur course sur chacun des arbalétriers. Les ennemis sont sur le sol, ils sont pris de convulsions avant de donner un dernier soupir. Quand je me retourne, je vois des hommes d’un âge avancé redescendre les bras.

Je retire chacun des carreaux avec une grande douleur, mais la douleur prouve que l’on est encore en vie. Je m’approche du dernier mage en vivant et pose ma lame sur sa gorge. Je conseille à ceux qui m’entourent :

Immobilisez les survivants, je ne veux pas qu’on les tue, nous avons des informations à leur soutirer. Quand à toi le mage, je te conseille de me dire tout ce que tu sais si tu veux repartir sur tes deux jambes.

La bataille fut brève. Baltron craignait que les guerriers ne se lancent sur lui et son camarade d’infortune mais ils furent mis hors combat assez vite. Le hall n’était pas si dévasté que cela, mis a pars l’océan d’hémoglobine qui continuait à se déverser sur le sol et la trace de flammes faites par Daio.

« -La femme de ménage va nous assassiner ! »

Fit remarquer innocemment Baltron au jeune homme au bandeau. Le « gardien » avait massacré la plupart des ennemis à lui tout seul mais il avait été blessé. Les autres adversaires avait étés mis hors combat par Baltron, l’homme au bandeau et deux professeurs dont Baltron n’arrivait pas à se rappeler le prénom. Daio lança un ordre :

« -Immobilisez les survivants, je ne veux pas qu’on les tue, nous avons des informations à leur soutirer. »

Baltron obéit, visiblement, ce n’était pas la première situation de crise que le guerrier avait à gérer. Baltron se dirigea donc vers le mage qu’il avait visé de sa houle de feu et constata sa mort. Foudroyé, il avait été durement touché et la boule de feu n’avait fais que l’achever. Le visage du bandit qu’il avait tué sur la route de Kendra Kâr lui revint en mémoire ravivant ses remords. Il remarqua néanmoins qu’il n’était pas dans le même état que lors de son premier meurtre, il se sentait moins coupable et acceptait plus facilement la chose, peut être parce qu’ils l’avaient tué à deux cette fois pour parce que c’était un assassin comme le confirmais le corps de l’élève gisant sur le sol. Il marmonna quelque chose.

« -Visiblement, le deuxième fais moins mal. Avant de se reprendre. Bon dieu, ou est dame Firelia ? Allez chercher des soigneurs, réveillez vous, ils ont besoin d’aide ! »

Ordonna Baltron en montrant le deuxième étudiant allongé par terre visiblement encore en vie avec une voix autoritaire qu’il ne se connaissait pas. Les mage de l’assemblé réagirent tous en même temps, certains maitres vinrent examiner les blessés ou les otages alors que d’autres foncèrent hors de la faculté chercher des médecins. Une seconde avant, tous semblaient figés, les yeux fixés sur Daio.

(Frimeur...)

Pensa Baltron. Mais même si il refusait de l’admettre, il était lui-même impressionné par le massacre que l’elfe venait de faire. Il se mit en quête d’un survivant parmi les bandits trouva un des arbalétriers vivant, il respirait encore et semblait conscient. Baltron lui colla son bâton sur la trachée.

« -Je te déconseille de bouger, je suis pas de très bonne humeur ! »

Son regard devait faire froid dans le dos car l'homme regarda Baltron d'un air effrayé.

Le moins que l'on puisse dire à propos de tout cela, c'est la rapidité de l'action. En effet, le shaakt ayant défoncé la majorité des troubles fêtes. Néanmoins, il garda un mage en tenu, et un arbalétrier semblait encore en vie, mais hors d'état de nuire. Bien que la peur de s'en prendre une hanté Warren, ceci n’eut pas lieu, tant mieux d'ailleurs. Question dégât matérielle, c'est bon, il n'y avait pas grand chose à déclarer, si ce n'est la nouvelle peinture rouge que l'école s'est vu offerte ...
Bref, Duncan regarda le mage et l'arbalétrier, quand un autre élève lui dit :

« -La femme de ménage va nous assassiner ! »
"Je dirai Les moi ..."

Mais il ne tarda pas à remarquer que l'elfe noir fût blessé durant la baston. C'est ainsi donc que les professeurs présent dans la salle, ainsi que quelques autres étudiants sous le choc, braquèrent l'attention sur l'elfe noir. Quelque part au fond de lui, Warren se senti un peu 'petit' face à l'elfe, c'est vrai, toute l'attention est vers lui, même celle des profs. Il a réussi à écraser la quasi-totalité des malfaiteurs à lui seul, et pratiquement sans aucuns efforts. En gros, ce n'est pas de la jalousie, ni même de l'envi, mais juste qu'il se sent ... Trop petit face à lui.

« -Immobilisez les survivants, je ne veux pas qu’on les tue, nous avons des informations à leur soutirer. »

C'est en fait à cette phrase que l'attention général se porta sur lui. Tout de suite, Duncan eu l'idée de chercher l'autre arbalétrier, c'est ce qu'il s'apprêta à faire mais il vu l'élève de tout à l'heure s'approcher du mage mort, qu'ils avaient éliminés à deux. Alors étrangement il regarda la scène puis s'adressa au mage quand ce dernier dit :

« -Visiblement, le deuxième fais moins mal.- »
"On l'a eu, c'est ça l'important ......"

Duncan fixa le cadavre du mage.

"Tu nous a bien fais chier ..... Pourriture."

Et il cracha discrètement dessus. Là on voyait bien que Warren semblait effectivement en colère. Contre quoi au juste ? Contre le fait que c'est son 1er jour ... Donc l'autre élève mage ordonna de porter aide à l'étudiant allongé au sol, blessé bien sur, celui qui a faillit se faire descendre durant la prise d'otage. Une pensée traversa l'esprit de Duncan :

(Il voulait Firelia donc ..... Qu'est-ce qu'ils peuvent bien lui vouloir ?)

En clair, la situation est loin d'être finie, mais l'important était que l'aide soit portée à ceux qui sont blessés, c'est à dire les quelques étudiants victimes. Bien ceci dit, lorsque Duncan vît le shaakt posa une lame sous la gorge d'un mage survivant, il leva un sourcil. Quelque chose s'empara de lui soudainement, qui monte rapidement ... Une sorte de rage, contre ceux qui ont causés tout ceci.
Donc sans aucunes hésitations, il fonça vers la mage que retenait Daio et il comptait l'achever pour se venger. Car il vient à l'instant de voir les dégâts occasionnés par eux, dont cet étudiant au sol.
D'abord quelqu'un tenta de calmer Warren et de le retenir, mais ce dernier se démena et continua vers le mage de l'elfe noir. Il arriva donc devant, prêt à le tuer ...

-Événement Guilde-

Le mage en question avait l'air surpris, mais il ne perdit pas contenance pour autant. Il se contenta d'écarter les mains en signe de reddition, les yeux posés sur le visage du shaakt. La charge de Warren se fit bien vite remarquer, ôtant l'espace d'un instant l'attention qui avait été portée par Daio. Un instant dont votre ennemi commun profita.

Une lueur brilla dans ses yeux et avant que l'un d'entre vous n'ait le temps de l'en empêcher, il canalisa sa magie en lui. Les flammes jaillirent, mais pas vers l'un d'entre vous. Non, elle se contentèrent de l'entourer et de le dévorer dans un bruit de chair craquant sous la chaleur.

Il cria pendant son immolation, vous crachant ses dernières paroles avec une passion fanatique:

"Vous mourrez! Tous! Gaïa nous vengera!"

C'est dans un rire malsain plutôt qu'un cri de douleur qu'il tomba à genoux, mourant sur le sol. L'odeur de sa peau rappelait un cochon grillé, ce qui eut raison d'un des étudiants qui vomit dans un coin de la salle.

Lucina Firelia ne tarda pas à arriver, entourée d'une autre elfe noire ainsi que de Maître Fakar. Elle embrassa la situation d'un coup d’œil rapide, sans laisser d'émotion vive transparaitre sur son visage résolument fermé. Elle se rapprocha néanmoins de la scène, plusieurs membres s'écartant sur son passage. Elle se dirigea vers celui qui avait été tué et se baissa à son niveau, posant la main en silence sur son visage à jamais éteint.

Ce fut la shaakt qui s'exprima alors. Baltron put la reconnaître, c'était la femme qu'il avait croisée lors de son entretien avec Maître Maender. Elle était toujours aussi élégamment habillée, mais son visage était à présent tellement dur qu'il rappelait plus celui d'une guerrière ou d'une matriarche.

"Rentrez dans vos appartements. Notez tout ce qui s'est passé, en détail. Maintenant!"

Les étudiants obéirent sans tergiverser, seuls les professeurs qui étaient arrivés trop tard pour le combat restèrent dans le hall.

Le mage a les yeux plongés dans les miens, je peux sentir la rage de sa défaite à l’intérieur. Il fait qu’écarter les bras pour montrer que j’avais gagné. Je souhaite qu’il réponde au moins à ma question, je ne désire pas le faire souffrir inutilement. Combien d’êtres vivants n’ont pas eu la chance qu’il a ? Il est bien rare que je laisse le choix à mes ennemis entre la mort et la vie.

Soudain un vacarme derrière moi, m’oblige à tourner la tête. Je vois le jeune homme qui avait tenté d’ouvrir les négociations se jeter comme une furie dans ma direction. Que lui arrive-t-il ? Il est devenu complètement fou. Au même moment, je vois une lueur dans ma vision périphérique. Je regarde le mage et à cet instant, je me redresse pour éviter de me brûler. Le corps du mage se couvre d’un halo rouge et orange avant que tout devienne comme un brasier et que son corps se transforme en un morceau de cochon. L’homme pousse un hurlement :

"Vous mourrez! Tous! Gaïa nous vengera!"

Un des étudiants vomi sous l’odeur de viande grillée. Je lâche mes armes et me propulse comme un loup sur sa proie, pour empoigner par la gorge l’homme. Je le soulève et le plaque contre le mur. Je le regarde, les yeux brûlant de rage. Puis je lui dis avec force :

Tu te rends compte de l’erreur que tu viens de faire. Ce mage aurait pu nous en apprendre plus. Les soldats étaient certainement des mercenaires. Et crois-moi, je n’ai rien avoir avec ces types. Si je n’avais pas de la retenue, je te tuerais. De part ta faute, nous avons perdu des informations importantes.

Puis une femme entre dans la pièce en compagnie d’une Shaakt et d’une autre personne. Elle observe toute la pièce. Je relâche mon emprise sur le jeune homme qui retombe les pieds sur le sol. Je m’agenouille en signe de respect, il y a quelque chose qui se dégage de ces personnes que je ne peux pas décrire. J’incline la tête quand je croise le regard de ma sœur de sang.

Je ne sais pas ce qui se passe, mais j’entends une voix avec l’accent de mon peuple prendre la parole.

"Rentrez dans vos appartements. Notez tout ce qui s'est passé, en détail. Maintenant!"

Puis un remue-ménage se passe, les étudiants qui rentrent certainement dans leur chambre respective. Je redresse la tête et je prends la parole :


Je vous prie de m’excuser ma sœur. Ussta kaas zhah Daio Ichioama. Usstan tlun natha nesst d' Caïx Imoros, Usstan xun naut ssinssrin nrunnkel. Usstan joros dos ulu sjaad'ur uns'aa h'uena 'sohna.

*(((Je m'appelle Daio Ichioama. Je suis un rebel de Caïx Imoros, je ne veux pas d'ennui. Je vous prie de m'excuser encore une fois.)))

-Message Guilde pour Adeim-

Maître Maender considéra tes propos, la colère risquant de rendre plus difficile l'étude des tatouages.

"Je vois cela devrait compliquer un peu les choses. Mais nous verrons cela ultérieurement."

Il se plaça derrière le chevalet, un pinceau fin en main, et commença à dessiner. Il vint plusieurs fois à ton niveau pour regarder ta peau en détail, la touchant par moment. Il te demanda de te retourner plusieurs fois, afin de pouvoir reproduire les motifs dans leur ensemble.

"Depuis quand les avez-vous? La naissance? Où avez vous grandi? Connaissez vous vos parents?"

Il avait posé ses questions tout en travaillant, écoutant les réponses d'une oreille attentive tout en prenant quelques notes.

-Événement Guilde-

L'elfe noire eut l'air quelque peu surprise, mais aussi déstabilisée par l'attitude de Daio. C'est d'une voix beaucoup moins directive qu'elle répondit, dans la langue commune:

"Relevez vous s'il vous plait. Nous sommes loin de Caix Imoros. Mon nom est Viconia."

Dame Firelia était resté un instant auprès du jeune corps, avant de reporter son attention sur l'arbalétrier. Elle fit un signe de tête à un homme grand aux traits sévères et aux cheveux vraiment courts. Aidé d'un autre professeur il transporta l'ennemi vers le couloir, après avoir bien vérifié que celui-ci avait les mains attachés.

Finalement Lucina se releva, et s'adressa au shaakt:

"Je vous remercie pour votre intervention. Nous aurons besoin de parler, mais je n'ai pas le temps tout de suite, comme vous vous en doutez. En attendant vous pouvez manger et vous laver. Merci encore."

Ce disant elle emboita le pas au prisonnier, glaciale. Ce fut la shaakt qui accueillit les miliciens qui ne tardèrent pas à arriver, ainsi que du corps de l'étudiant qui fut emmenée rapidement.