Puis il se retourna vers l’étudiant que maitre Maender avait fais querir. Olonar était un Hiniön d’environ 90 ans avec les cheveux blonds et les yeux étaient verts. Il portait la robe de mage de la guilde. Voyant que Baltron le regardait, il s’inclina et l’invita à le suivre. Baltron le emboita le pas et tous deux sortirent du bureau que maitre Maender devait maintenant mettre en ordre.
« -Bonjours, comme vous l’avez deviné, je suis Olonar et je suis étudiant dans cette faculté. Je suis chargé de vous faire visiter les locaux mais désirez-vous voir une pièce en particulier ?-Et bien, j’aimerais bien jeter un rapide coup d’œil à la bibliothèque, mais à pars cela, je te laisse déterminer notre itinéraire du moment que je vois les principaux lieux comme les dortoirs et les salles de cours. Je suis sur que ce lieux recèle de nombreux secrets ! »L’elfe ne répondit pas mais il s’élança dans le couloir. Baltron du courir pour arriver à son niveau car l’elfe allait à vive allure et la difficulté qu’éprouvait son compagnon à le suivre ne semblait nullement le gêner. Traversant le couloir, Baltron vit plusieurs groupes d’élèves et plusieurs professeurs, l’animation qui régnait ici contrastait avec le vide du hall d’accueil. Arrivé à la bibliothèque, Baltron jeta un rapide coup d’œil sur les livres traitant de pyromancie et il ne fut pas déçu, des dizaines voir des centaines d’ouvrages traitaient du sujet. La bibliothèque elle-même était immense et pour un mage, elle représentait un trésor inestimable. Le Bouhannais sentait que ce lieu allait vite devenir son refuge, Olonar dut même le presser pour qu’il lâche ses livres lui rappelant que l’université était très grande et qu’il lui faudrait du temps pour tout visiter. Il passât assez vite sur les salles de cours et les salles d’entrainement, il montrât au mage l’emplacement du réfectoire, de l’infirmerie et de la réserve puis le guide laissât Baltron dans les dortoirs pour retourner vaquer à ses occupations. Baltron n’avait même pas de bagages, il n’avait emmené avec lui que son argent, sa robe, un bâton et l’amulette que lui avait donné Valentin juste avant le départ, son installation fut donc prestement finalisée. Il se laissât choir sur le lit et se mit à regarder le plafond en réfléchissant aux derniers jours. Depuis la veille, il ne cessait de penser aux bandits qui l’avaient attaqué et à la mort de la jeune femme mais à ce moment, il était si heureux que ces sombres pensées ne vinrent même pas gâcher son plaisir. Il se sentait parfaitement chez lui ici et cela lui procurait un sentiment de réconfort.
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Approchez si vous l'osez mais attendez vous a un combat brûlant!