L’assistant de Firelia n’avais pas l’air très impressionnant, il était un bureaucrate type : assez petit, une calvitie naissante, le nez plissé… Baltron allait justement commencer à hurler sur le secrétaire lorsqu’il entendit du bruit dans son dos, il tourna légèrement la tête et vit un elfe noir se jeter sur Warren.

(Bordel, quoi encore, une attaque ?)

Il se retourna vivement et se mit en position de décence quand il remarqua que le Shaakt en question était Daio.

(Qu’est ce qu’il lui arrive ?)

Warren esquiva et se jeta sur le côté laissant Daio se jeter sur Baltron. Par réflexe, ce dernier se concentra à fond, il visualisa les flux et se mit à les manipuler. En une fraction de seconde, des flammes entourèrent Baltron pour le protéger, cela fit hésiter son assaillant. Warren hurla quelque chose, il fallut plusieurs secondes à Baltron pour comprendre qu’il lui incombait de retenir Daio pendant que Warren préparait un plan. Avant de se jeter sur l’elfe, Baltron lançât un coup d’œil dans son dos, il vit l’assistant de Firelia sortir de sa torpeur et se préparer à lancer un sort, même si il n’était pas effrayant, Baltron comprit qu’il avait affaire à un mage. S’il le laissait faire, Daio serait surement gravement blessé, n’écoutant que son instinct, Baltron lançât son bâton dans le ventre du mage, ce dernier émit un râle rauque puis s’affaissa.

Il se concentra ensuite sur Daio, si le feu avait suffit pour le surprendre, cela n’allais pas protéger Baltron longtemps, il prit donc l’initiative. Toujours habité par la colère, bien que sous le choc de la soudaineté de l’attaque, le Bouhannais n’hésita pas longtemps, il se jeta bâton en avant sur le Shaakt.

La lutte fut brève, Baltron n’était pas entrainé pour se battre au corps à corps et malgré sa hargne, il fut bien vite vaincu. Après lui avoir entaillé profondément le bras, Daio le souleva comme une plume et l’expédia hors de son chemin. Baltron s’écrasa quelques mètres derrière. Son bras saignais abondamment, et la chute avait dus lui casser quelque chose, il avait mal partout et c’était comme si il avait une tempête dans le crâne. Il tenta de se relever mais s’écrasa lourdement sur le sol, son bâton gisait trop loin pour qu’il ne l’attrape et tente de s’en servir comme d’une cane, ne pouvant pas agir, il tourna la tête vers Warren, avait il eu assez de temps pour mettre Daio hors-service ? Baltron commençait à se demander si ils n’allaient pas tous y passer, avait-il fais le bon choix en mettant l’assistant dans les choux ? Et justement, ou était la rectrice ? Décidément, Oaxaca-elle même pourrait mettre la ville à feu et à sang que Firelia ne bougerait pas le petit doigt.
La blessure au bras relança Baltron, il perdait beaucoup de sang.

(Si ca ne s’arrête pas bientôt… je vais devoir cautériser moi-même…)

Baltron déglutit à cette pensée, ça allait être très douloureux... Mais où en était Warren ? Car après le coup en traitre qu’il lui avait asséné Baltron n’était pas sur que le secretaire de la rectrice soit prêt à aller chercher de l’aide, il risquait d’être un peu rancunier.

Le garzok aux cheveux blonds évite mon attaque de justesse, il s’en est fallu de peu pour que je puisse le pourfendre. Je n’ai pas le choix, je dois me rabattre sur celui avec le bâton. Mais à l’instant où j’arrive sur lui des flammes commencent à l’entourer. Je m’arrête net, je ne veux pas prendre le risque de me retrouver cuit comme un vulgaire morceau de viande. Je les entends se grogner des ordres, mais cela me reste incompréhensible. Ils doivent se parler dans leur langue maternelle.

Puis l’un des garzok fit quelque chose d’inattendu. Celui au bâton frappe le troisième dans le ventre pour qu’il s’écroule sur le sol inconscient. Je crois bien que je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi bizarre lors d’un combat. Je savais que les Sektegs étaient capable de frapper leurs amis pour pouvoir s’enfuir en laissant un blessé à l’agresseur, mais de la part d’un garzok c’est assez troublant.

(On s’en fou Daio, regarde, il y en a un qui nous fonce dessus. Tue-le ensuite nous pourrons sortir

Arrêtez vos âneries, il s’agit de nos compagnons de tout à l’heure.)

Michel dit n’importe quoi, il délire. Je vois bien des Garzoks. La fièvre doit agir sur mes doubles et lui se retrouve atteint de vision. L’un de mes ennemis fonce sur moi avec le bâton en avant. Il est trop sûr de lui, il croit qu’il va me faire du mal avec un simple bâton. Même sans mon armure, je reste quand même un maître d’arme aguerri. Je tourne sur moi-même pour éviter le coup puis j’abats ma lame sur le bras ennemi. Ma lame transperce profondément la chair puis je l’empoigne par le col de ses vêtements pour le soulever et le jeter au loin. Je le vois retomber lourdement sur le sol.

(et un de moins
Daio, tu viens de blesser mortellement Baltron, arrête tes conneries maintenant.)

Je ne prête pas attention aux paroles de Michel. Je me concentre sur le dernier ennemi encore conscient, je donne un nouveau coup d’épée qu’il esquive à nouveau. Je trouve qu’il est bien fuyard pour un Garzok, cela doit être certain dû à la couleur de ses cheveux. Je le vois se saisir d’une timbale qu’il me lance dessus en me sifflant. Il y a bien un truc qui me met hors de moi, c’est de me siffler, je ne suis pas un chien. La timbale arrive sur moi, je la tranche en deux sans aucune difficulté, par contre je me retrouve recouvert d’eau. S’il croit que de l’eau va m’arrêter, il se fourre une poutrelle dans l’œil.

Il place sa main étrangement puis j’aperçois des éclairs à l’intérieur. Je n’ai pas le temps de bouger que la foudre me touche de plein fouet. Je serre les dents en sentant la décharge par courir mon corps, l’eau a servi de catalyseur. Je tombe à genoux, la lame de mon arme planté dans le sol. Je n’ai pas le choix, je dois utiliser ma meilleure attaque au risque de tomber un petit moment dans les vapes. Je concentre mon énergie en moi, j’en éprouve des difficultés à cause de la maladie. Je ferme les yeux pour rassembler encore plus de force. Quand j’ouvre les yeux, je vois Michel se saisir du blondinet et de mettre son corps comme bouclier. Je n’ai pas le temps de comprendre quoique se soit que je relâche mon énergie. L’onde se propage dans le sol en fissurant les dalles pour venir s’écraser sur Michel. Je ressens une immense douleur, j’ai l’impression d’être déchiré comme une vulgaire feuille de papier. La maladie est trop forte, je commence à m’évanouir quand j’entends Michel dire :

Maintiens le Warren avec moi, il est atteint par un mal inconnu. Un médecin vite.

La dernière chose que je ressens, c’est la pression de Michel sur mon corps.

-Message Guilde pour Leoj-

C'est un humain de petite taille qui fit son apparition. Il n'aurait rien donné à envier à un nain et était habillé d'une tenue vert sombre assez élégante. Un étrange appareil était posé sur son nez, deux petits cercles de verre au niveau de ses yeux. Il avait l'air pressé et passablement fatigué.

Te repérant, il se dirigea vers toi:

"Bonjour, que puis-je faire pour vous?"

Il avait parlé assez vite, l'air anxieux.

Warren eu fermé les yeux au moment où il lança sa décharge électrique sur son théorique compagnon ... Il n'était pas vraiment sur de l’efficacité de cette attaque, mais pour en renforcer les effets il avait recouvert l'elfe noir d'eau. Tout ceci semblait bien inutile fasse un guerrier aussi imposant, mais les lois de la physiques s'applique à tous.
L'eau servit à démultiplier l'intensité de la décharge sur Daio se qui eu pour effet de le mettre à genoux, mais pas vaincu. Apparemment Duncan semblait afficher un sourire tantôt à la fois de 'joie' et aussi mauvais ... Mais ce ne fût que de courte durée car le guerrier se concentra afin d'abaisser sa dernière carte. Une puissante onde sorti de sa direction pour se propager à vif allures aux alentours, donc Warren aussi. Il ne su pas si c'était la chance ou de la sorcellerie, mais il 'survécu' à cette attaque. Comment ? Là une chose était sur, le jeune mage était bel et bien saoul car il voyait parfaitement Daio devant lui en train de le protéger contre l'onde de Daio .... En clair il voyait bel et bien deux elfes noirs ...

(Je suis si bourré que je vois double !)
(Il y a bien deux guerriers là ! Et en plus le double semble vouloir attacher le premier ....)

Ce fût à ses 'sages' réflexions que le mage fût interrompu par justement la copie double qui lui dit de l'aider à tenir Daio pendant l'arriver d'un médecin. Warren était blanc comme neige, toujours aussi stupéfiait et apeuré par le double. Il s'approcha alors lentement du corps pour enfin faire ce que le doublon lui avait dis de faire quand cette même personne disparait.
A présent, Duncan était bien seul face à cette situation. D'un coté il y avait Baltron qui était bien blessé et qui se vidé petit à petit, et de l'autre coté il y a Daio qui était évanoui après avoir tenté de désintégrer Warren.

(Du calme Warren, du calme .... Gère cette situation avec de larges épaules ! ..... Après tu aura toutes l'admiration, vas-y fais-le !)

La première chose qu'il devait faire c'était de remettre debout l'assistant de tout à l'heure afin de lui soumettre une tâche.
Il se dirigea vers lui. Ce dernier était allongé par terre mais était juste un peu sonné du coup de bâton de Baltron. Warren le secoua violemment pour le 'réveiller' et une fois que cela fût fait il ne le lui laissa pas le temps d'en placer une seule.

"On a deux malades dont un qui est bien blessé, alors toi tu vas chercher le toubib pendant que moi je reste ici pour surveiller l'elfe noir, car il peut se réveiller n'importe quand ... Je pense qu'il a du chopper une maladie ou un truc de ce genre là ..."

L'assistant avait bien écouté ce que lui avait dit Warren mais il ne bougea pas tout de suite.

"ALLER !!!" Dit Warren en poussant l'assistant vers le long du couloir.

Il se retourna vers Daio, à présent il ne devait pas le quitter de l’œil un seul instant et aussi s'assurer que son état ne s’aggrave pas. Il s'essuya le front rempli de sueur, pour se préparer à faire quelque chose. Daio était bien les vapes, mais au beau milieu du couloir, allongé.
Une petite voix dans sa tête, bien que ce fût celle d'un garzok, lui dit de le tirer pour le mettre assis, le dos contre le mur. Ce sera toujours mieux qu'il soit applati comme un sac sur le sol ...
Duncan commença donc, il se plaça au dessus de la tête de l'elfe pour l'aggriper au niveau des épaules. Il souffla trois fois puis tenta de le tirer vers le mur. Il s'en était fallu de peu pour qu'il s'arrache les bras avec les poumons comprit. La tâche s'annonça alors bien difficile pour le mage blond, car le poids du guerrier était bien élevé par rapport à ce que pouvais supporter les muscles de Duncan. Mais depuis quand il a reculé devant une difficulté ? Il réitéra sa démarche, mais cette fois-ci il ne le lâcha pas même si ses bras se tordent ou que ses poumons explosent. C'est ainsi qu'il réussit enfin après plusieurs lourdes minutes à déplacer le guerrier 'endormi'. Il l’adossa contre le mur afin qu'il soit dans une meilleur position que étalé par terre. Ce sera plus pratique pour le médecin.
Il lâcha donc les épaules et s'assit brusquement par terre à coté. Comment expliquer son état après cette effort physique ...
Sa tête était extrêmement rouge au sens propre, recouvert d'un bassin d'eau. Déjà à cause du fait que Daio eu faillit le tuer, mais aussi à cause du fait qu'il ai déplacé le guerrier.
Sa respiration était lourde, très 'grande' et étouffante à la fois car l'effort le poids était bien plus important que sa capacité physique ne lui permet de soulever ou déplacer.
Après ceci, Warren ne dit plus rien et ne fit plus rien. Il décida de se remettre de ses muscles et comme Daio était 'assis' à coté de lui il n'aurait surtout pas de problème pour le surveiller. Sa tête se tourna vers une porte. Celle qui selon lui avait causé tout ceci, car au tout départ il était censé, avec Baltron la franchir et non se battre ou se faire lacérerer.

(On se demande bien ce qu'elle fait cette Firelia, un de ses élèves est en danger, un autre est sur le point de recracher ses poumons alors qu'ils se sont fait défoncer la tête tout juste devant sa porte à elle !)

Petit à petit il reprit sa respiration normalement, cela prit évidemment un peu de temps, mais de toutes façons il n'avait que ça à faire maintenant ... Ce fût après 20 minutes que l'assistant accompagné du médecin arrivèrent sur les lieux. Warren afficha un léger sourire nerveux, comme ci maintenant tout était fini pour lui. Néanmoins il lui dis qu'il y avait aussi un autre élève un peu plus loin qui était dans un bien mauvais état. L'assistant se dépêcha d'aller voir Baltron pour voir son état, le médecin lui dira quoi faire en même temps qu'il s'occupe de Daio.

Warren subitement posa une question au docteur.

"Dites, j'ai vu 2 elfes noirs ...."
"Je ne pense pas avoir compris là."
"Lui, il a voulu me 'tuer' en m'envoyant une onde en pleine face .... Et là un autre elfe, sa copie conforme s'est mise devant moi et l'a empêché ... C'est possible ça ou j'ai halluciné ?"
"Avec tout les récents évènements, suivi d'une certaine peur que vous avez du avoir, oui c'était certainement une hallucination."
"Mais c'est vous qui l'a mit 'assis' ?"
"Ouais ouais ...... Non en fait il s'est réveillé puis il s'est rendormi tout de suite, histoire d'être plus à l'aise" Dit-il d'un ton moqueur.

Bien, maintenant tout ceci semblait plus ou moins bouclé, après plusieurs dizaines e minutes où le médecin pu faire ses soins, Daio et Baltron ont étaient prit en charge et emmener à l’infirmerie. Avant qu'il suive le médecin transporter Daio avec l'aide de l'assistant, il leur dis qu'il peuvent commencer à y aller il les rejoindra après.
Intérieurement et malheureusement il était un peu fou de rage de ce qui tombe sur cette faculté et sur lui donc depuis ces derniers jours ... Il attendit alors que l'assistant et le médecin soient assez loin pour ne plus voir Warren. En fait ce qu'il comptait faire se tenait plus de l'idiotie qu'autre chose, mais il ne s'en rendit pas compte.
Il enleva les pots à fleurs un par un de leurs 'garnitures' pour ne laisser que la terre à l'intérieur. Puis il les vida devant la porte pour faire un magnifique tapis de terre auquel il rajouta l'eau pour en faire de la boue. Cette même 'boue' était à présent au pas de la porte du bureau, ceci ressemblait plus à une mauvaise blague pour son occupante ....
C'est ainsi alors qu'il rejoignit le médecin à l'infirmerie pour savoir enfin le fin mot de l'histoire, ce qui arrivait à Daio.

Je me réveille sur un lit, je suis encore entrain de transpirer. Quand je regarde autour de moi, je vois que je suis dans une sorte d’infirmerie. Il y a des fioles, des seringues, des compresses, des morceaux de tissus propre,… Il y a tellement de choses, le pire dans ces lieux c’est l’odeur de mort mélangée à celle des produits utilisés. Que c’est-il passé ? J’étais dans une grotte, je me suis fait attaqué par des garzoks et quoi d’autre. Je tente de me remémorer ce qui vient d’arriver. Il y avait trois ennemis, un avec un bâton, un blond et un basique. Je me suis pris une décharge électrique, puis j’ai utilisé mon expulsion d’énergie. Mais oui, Michel est apparu pour protéger le blondinet. Il m’a dit juste avant que j’attaquais des amis. Jamais de ma vie, j’aurais attenté à la vie de mes amis.

J’aperçois un homme en blouse blanche à proximité de moi. Je me redresse et lui demande :

Excusez-moi docteur, que vient-il de se passer ? Pourquoi je suis ici ?

Il se tourne vers moi et s’approche pour me poser son avant-bras sur le front. Il enchaine en me disant :

Vous nous avez fait une belle frayeur. Vous avez été atteint par l’épidémie qui vient de se propager dans Kendra Kar. Les effets sont divers, soit la personne ressent juste quelques désagrément comme une simple fièvre, soit elle se suicide ou soit comme vous, elle est prise d’une envie meurtrière mêlée à des hallucinations.

Vous me dites que j’ai attaqué des gens et quand réalité, je n’étais pas dans une grotte de Garzok. Les trois que j’ai vus, étaient tout bonnement des étudiants. Docteur, je n’ai tué personne.

Par chance non, vous avez juste blessé Baltron Enedarr et quelque peu choqué Warren Duncan. D’ailleurs ce dernier m’a prétendu vous avoir vu en double. Ce n’est pas possible et vu comment il sentait l’alcool rien de bien surprenant.

Le médecin me fait une injection en me disant que cela me soignera. J’ai donc blessé un de mes nouveaux compagnons, heureusement il est encore en vie, je ne sais pas par quel miracle, mais bon. Ce qui me choque le plus, c’est que Warren est vu distinctement Michel. Il ne m’avait donc pas raconté des bobards, ils ont maintenant une existence tangible. En parlant du blondinet, je le vois rentrer dans la pièce. Je m’assois sur le rebord du lit et lui dis :

Comment vas-tu ? Je m’excuse pour ce qui vient de se produire. J’étais atteint par un mal bien étrange. Je suis heureux que tu ne sois pas blessé et que Baltron soit encore en vie. Je me sens encore un peu patraque, mais normalement les risques sont écartés si je ne suis pas attaché.

Je lui fais un grand sourire en terminant ma phrase.

La flaque de sang autour de Baltron commençait à grandir et sa tête tournait. La seule chose qu’il pensait à ce moment là était que :

(J’arriverais jamais à récupérer ma robe avec tout ce sang !)

Soudain, une lumière éblouissante engloba Daio, Baltron plissa les yeux mais cette aura lui provoquait d’affreux maux de tête, puis l’onde de choc arriva. Baltron fut encore malmené mais il prit tout de suite peur pour Warren, c’était lui qui était visé par cette attaque. Baltron tenta de retrouver tous ces esprits malgré sa blessure pour voir si son ami était encore en vie et ce qu’il vit le laissa interrogatif vis-à-vis de sa propre santé mentale. Il y avait deux elfes noirs en face de lui, dont un qui protégeais Warren.

(Oula, décidément, j’suis pas au top en ce moment j’commence à avoir des hallucinations)

L’hallucination continua même lorsque Daio s’effondra : le second Shaakt se jeta sur le premier pour l’immobiliser au sol. Baltron décrocha à peu près à ce moment là, ses pensées se mirent à divaguer, il ne pensait même plus à cautériser la plaie et ressassait plutôt les dernières semaines. Le visage calciné du bandit, cet homme qui avait attaqué la faculté et à qui Baltron avait envoyé une boule de feu, Daio qui venait de se jeter sur lui. Il ne s’attendait vraiment pas à ca en quittant son village près de Bouhen, il devrait sérieusement revoir ses rêves à la baisse.

Finalement, les médecins arrivèrent, ils l’examinèrent mais Baltron s’en rendit à peine compte, il était à la limite de l’inconscience. Son teint d’habitude pâle était cadavérique du fait de l’anémie. L’image d’un vieil homme avec une longue barbe broussailleuse grisonnante se penchant sur lui fut la dernière image qu’il imprima dans son esprit et ses dernières pensées furent pour Firelia.

(Brule en enfer, toi qui laisse tes étudiants mourir sans réagir.)

A ce moment, il ne pensait pas tant à lui qu’a l’étudiant mort lors de l’attaque la veille. Baltron savait que s’il avait été le recteur, les choses auraient étés différentes, il n’aurait pas laissé ce crime impuni ! Ces fanatiques devaient savoir que l’Obédience de la Magie n’est pas une institution à prendre à la légère.

Baltron se réveilla à l’infirmerie.

(Décidément, je passe trop de temps ici…)

Son bras le faisait encore horriblement souffrir mais il ne saignait plus et la blessure avait l’air d’être refermée. Un bandage maintenait la blessure et le bras de Baltron, il se demandait si les dégâts étaient importants. Son moral était au plus bas, il avait honte lorsqu’une infirmière passât le voir pour son bandage. Un petit sourire se dessina sur son visage.

(Finalement, ca pourrait être pire. J’commence à comprendre Warren !)

Après avoir laissé sa 'signature' devant le porte de dame Firelia, Warren comme il l'eut dit peu avant rejoignit le docteur. Après plusieurs heures passées à tourner en ronds, il se décida à aller voir l'infirmerie pour voir où en était l'état de ses deux camarades. Il entrebâilla la porte pour jeter un coup d’œil, pour l'ouvra complètement pour entrer dans l'infirmerie. Au moment où il entra il pu apercevoir le médecin de tout à l'heure marmonnant quelque chose à l'elfe. Ce dernier semblait déjà dans un meilleur état mental que il y a quelques heures en arrière. Pour ne pas déranger le docteur il ferma la porte derrière lui puis avança vers le lit de Daio et étonnement sans que Warren eut le temps de s'y attendre il lui adressa la parole, en s'asseyant sur le bord du plumard.
L'elfe lui demanda comment il allait lui et Baltron après ce petit incident, et pourquoi cela s'était produit en gros ... En parlant de l'autre mage, Duncan remarqua qu'il était lui aussi dans l'infirmerie, mais un piètre état. Mais un mal peut cacher un bien puisque une 'séduisante infirmière' s'occupa de lui.

(Attends, je la note c'est bon pour le dessert ça .... Regarde-moi ces formes un peu .... Un très bon dessert, j'en ai déjà envie ...)

Il revenu à ses esprits, puis s'assit sur une chaise à coté.
Un court instant il ne dit absolument rien malgré que Daio lui avait posé une question, puis se tourna vers lui.

"Je vais bien, grâce à Gaïa avant tout ...."
"Mais sinon ce n'est pas à toi que je porte une amertume fasse à ce qui vient de se produire, tu étais malade malheureusement ..... D'ailleurs qu'a tu vu pour nous attaquer comme ça ?"

A cette question Warren semblait content que Daio allait mieux mais était aussi bien curieux de savoir comment l'elfe eu perçu la situation. Après cette question, le mage se tût un moment.
En vérité il réfléchissait à un point qui le turlupine depuis le début, depuis les évènements qui ont causés la mort d'un étudiant. Il n'avait pas pour habitude de se soucier de cela mais cette fois-ci trouver une réponse en valait la peine puisque ceci lui paraissait vraiment anormal.
L'hésitation le gagna avant qu'il se décode enfin à poser une autre question à Daio.

"Il y a quelques petites choses dont je voudrais que tu éclaircie pour moi si ça te dérange pas ... En premier, lorsque j'ai utilisé des éclairs contre toi, quelque chose d'étrange s'est produit à ce moment là"

Il prit une inspiration.

"Je pense que c'est dû à ma picole de la veille en fait, mais je voudrais savoir quand même ... J'ai vu toi, ta parfaite copie se mettre devant moi et se servi de son corps comme bouclier pour me défendre de toi-même ! En gros j'ai vu 2 Daio quoi ...."
"Ensuite ce même 'doublon' m'a dit de l'aider à te maintenir mais il a disparu avant que j'ai eu le temps de faire quoique ce soit ..."

La zone d'ombre majeur que Warren avait, il l'a expliqué à l'elfe dans l'espérance que ce dernier lui apporte une réponse à cela bien que le jeune mage se doute que cela vient de lui et de son taux de liqueur en lui à ce moment là.
Puis au fil des minutes toutes ces idées, ces questions, ces pensées prirent une tournure dans la tête de Duncan jusqu'à soulever d'autres questions plus 'sérieuses' selon lui. Car tout ce qui touche au domaine des questions intéressantes sont fichés de 'trop sérieuses' et donc automatiquement rejeté par son cerveau fort bien embrumé.
Bref il attendit que l'elfe noir réponde à ses questions qui n'étaient rien d'autre que de la simple curiosité, mais cela faisait partie de son caractère après tout ...
Néanmoins une dernière interrogation lui frappait la tête. Pourquoi ce shaakt, aussi 'elfe' que son interlocuteur agissait d'une telle manière ? Personne ne sembla prêter attention au fait que c'était quand même un elfe noir, une des races les plus maléfique et ingrates que la création est portée !
Comment pouvait-il être comme cela donc .... C'est ce que le mage blond lui dis alors sans aucunes hésitations par le fait que cela peut être mal placé dans cette situation.

"Pourquoi tu te bats aux cotés de l'obédience ? Je veux dire comment cela se fait que, pour un shaakt, tu ne cherches pas à tuer tout le monde ou à causer des misères ? Je sais, ce n'est peut-être pas le moment de poser une telle question, mais je voudrais juste savoir en fait ......"

Voila, ça c'était dit à présent ... Il n'avait plus aucunes interrogations maintenant. Tout dépendait des réponses qu'allait fournir Daio.

Warren est en plein santé, je suis heureux pour lui et surtout que je n’ai pas tué quelqu’un. Même si j’ai été impulsif avec lui hier, je l’apprécie quand même. Il est encore bien jeune, il ne connait pas encore tous les vices de ce monde. Il ne maîtrise pas encore assez ses sentiments, la colère et la rage sont facilement dominatrices sur l’esprit. Ensuite j’ai l’impression d’essuyer un interrogatoire très musclé tellement il fait pleuvoir les questions sur moi. Je réponds donc calmement à chacune de ses questions :

J’ai juste vu des Garzoks qui me bloquaient mon unique sortie donc je n’ai pas cherché à comprendre. Je me suis lancé à l’attaque, jamais je me laisserais prendre pas les verts sans avoir combattu. Puis l’habitude du combat, je peux juger de la complexité du combat en observant mes adversaires. Quand j’ai vu que les Garzoks avaient un bâton et un simple livre comme arme, je savais que je ne risquais pas grand-chose. Je me trompais dans un sens, car j’ai été surpris par votre magie, par contre l’idée de Baltron de venir au corps à corps a été très mauvais. Venir sur mon terrain de prédilection est insensé, mais il est encore en vie donc on peut dire qu’il a eu de la chance ou que j’ai été mauvais. Sinon les éclairs que tu as utilisé mon repoussé dans mes derniers retranchement. Si tu veux contrairement à toi avant je n’avais pas ce que vous appelez fluide. J’ai développé ce que l’on appelle de l’énergie combative. Quand je me sens acculé ou vraiment en danger, je la concentre comme un fluide et je la transmets au sol afin de déclencher une onde d’énergie pure que rien ne peut arrêter. C’est une technique que j’ai développé pour me sortir des lieux vraiment dangereux.

Je saisis un godet d’eau posé juste à côté de moi et m’hydrate. Le fait de parler m’assèche la gorge. Puis il pose la question que je redoutais, il me parle de l’apparition de Michel. Dois-je lui expliquer ou non ? J’ai une carte très importe que j’aimerai garder secrète. Heureusement pour moi, il enchaine par une question plus personnelle, que je vais me faire un plaisir de lui répondre.

Tu sais Warren, tu viens de dire quelque chose comme une certitude alors que tu ne me connais à peine. Je pourrais très bien être un espion et maintenant me lever pour te tuer.

Je vois mon épée juste à côté du lit. D’un mouvement vif, je m’en saisi et la pointe vers sa gorge. Aucun tremblement dans ma main, un geste sûr, une habitude, un rituel, je ne sais pas comment décrire ce que je fais avec une épée, mais je compare ça à un art. Je le regarde dans les yeux et lui dis :

Regardes avec quelle facilité, j’aurais pu te tuer. J’ai vécu dans un monde dont tu n’imagines pas les souffrances que l’on peut connaître. J’ai passé ma vie à apprendre le combat, il coule dans mes veines comme le sang. Je pourrais te trancher la gorge de façon nette et précise, mais malheureusement pour les prêtresses, j’éprouve de la compassion, du remord et surtout de l’amour.

Je repose mon arme et me rassois pour continuer.

Ne t’inquiète pas quand même, je ne suis pas un espion. Je suis un rebelle en réalité. Je suis contre la violence et l’esclavage que subit et fait subir mon peuple. Je sais pertinemment que les Shaakts et les autres peuples peuvent vivre ensemble. Il y a un long travail à faire, mais le tout premier est de libérer mes frères et mes sœurs de la présence des prêtresses. Si tu veux mes parents étaient des rebelles infiltrés dans les différentes sphères de Caïx Imoros, mais ils ont été découvert et tué. Moi, j’ai vécu comme pupille et j’ai rencontré ma douce et tendre Flora. Je l’aime et elle m’a aimé jusqu’au jour où la mort nous a séparé. J’ai décidé depuis ce jour de me venger et de faire évoluer les choses. Quand à mon arrivée dans l’obédience, c’est juste le hasard qui en a voulu ainsi. J’ai protégé l’obédience, car je haïe le meurtre gratuit.

-Message Guilde pour Leoj-

L'homme arqua un sourcil à ta demande, qui ne devait hélas pas être particulièrement rares en ces lieux regorgeant de savoir. Il répondit sans trop de détour cependant:

"Vous pouvez parler au maître de bibliothèque à ce sujet. Sachez toutefois que les magies anciennes sont préservées et pas toujours accessibles au grand public."

Il t'invita alors à le suivre et te dirigea à travers les couloirs. Vous n'eûtes pas à marcher longtemps, car bientôt vous vous retrouvâtes devant la dite librairie, qui était d'une taille plus que respectable.

A peine le jeune mage eut finit de poser ses questions que l'elfe, apparemment gardant son calme à toute épreuve, lui répondit. Bien que c'est ce que voulait Warren il trouva juste un peu 'anormal' d'une certaine manière que Daio lui répond sans problème.
Jusqu'à ce qu'il lui posa une à propos de lui-même, mais Duncan n'aurait jamais pu anticiper cette réponse spécial que lui avait fourni le guerrier, car de dernier avant de répondre concrètement à Warren il sembla chercher quelque chose autour de son lit et en l'espace d'un clignement des yeux Daio attrapa son épée et la pointa sous la gorge du jeune mage.
La normal voulait qu'il ne s’inquiète pas car c'était peu probable que l'elfe noir lui plante mais il eu très peur, même qu'il en essaya de pousser légérement la lame de son cou.

"Eh doucement, tu sais que ça peut trancher de genre d'outil ..."

Ceci furent les seuls mots qu'il dit en voyant l'épée siégée sous sa gorge.
Daio continua cette fois-ci en rangeant son arme, de expliquer à Warren ce qu'il voulait savoir. Il lui dit qu'il aurai peut-être était un espion, sans doute pour démontrer le fait qu'il aurai pu trouer le mage en un rien de temps ... Mais le jeune dans sa tête se dit une autre chose, une autre interprétation plausible. Peut-être non pas parceque il aurait pu être un espion mais plutôt un puissant guerrier shaakt, cela est plus justifiable ....
Il écouta la suite de sa réponse attentivement, la moindre petite bribe d'information ou quoi que ce soit dans le genre ne devait surtout pas être laissée à l'abandon selon Warren, selon lui tout ce qu'il entend et entendra lui serviront sans doute plus tard.
Le temps passa ainsi jusqu'à ce que Daio fasse référence à l'attaque qui s'est produite récemment dans la faculté où il étudie.
Rien que la pensée de cette journée, cette peur et la mort d'un étudiant fit des sueurs froide à Duncan.
Il n'a jamais pensé que l'elfe noir avait pu défendre les élèves juste 'Par haine au meurtre' mais plutôt il croyait qu'il avait un intérêt quelconque, du moins il se basait sur lui-même pour juger à l'avance et il s'était bien trompé.

"Heureusement que ce jour là tu étais là sinon je pense que ça n'aurai pas fini, même pas aujourd'hui ..."
"Mais comme tu dis c'est le hasard qui t'a amené ici, donc oui le hasard peut bien faire les choses parfois." Dit-il sur un ton amical.

La discussion entre lui et Daio se fit interrompre par quelqu'un, ou quelqu'une en fait ...
Une infirmière venu près des deux hommes et semblait étrangement contente, comme ci elle avait sauvée une vie.
C'était presque ça car elle leur annonça l'état actuel de leur autre compagnon, l'autre mage qui avait lui aussi participer à défendre les murs de l'obédience. En clair, de ce que avait pu comprendre Warren à cause de son langage hermétique il en déduit qu'elle disait que l'état de Baltron était stable, à entendre par là qu'il était tiré d'affaire. Elle rajouta que pour le moment il ne fallait pas le déranger et qu'il avait besoin de repos pour s'en remettre de ses blessures.
La seule chose à quoi pensa Warren était assez surprenante compte-tenu de ce qui s'était passé ces derniers jours.

(Mon dieu, quel paire qu'elle a cette infirmière, j'ai du mal à résister bon sang !)
"Merci de nous avoir prévenu."

Il sourit à l'infirmière jusqu'à ce qu'elle quitta les deux puis il se retourna vers Daio, en effaçant le sourire (Car celui là était réservé pour les plan ...)
Contrairement aux apparences il ne lui dis rien, juste il fixa son épée. Certainement car il avait un peu peur qu'il lui fasse un même coup comme il l'a fait précédemment, du genre l'épée sous la gorge en disant 'Tu ne fais pas assez gaffe à ce qui t'entoure!'
Bref, la situation pour Baltron semble s'améliorer et pour le moment Daio lui semblait lui aussi aller mieux, ce que Warren s'en réjouit un peu ... Car fallait pas oublier qu'il était un tantinet individualiste.

Warren avait légèrement décalé ma lame de sa gorge quand je l’ai pointé vers lui. Il a même eu l’audace de me sortir une boutade, ce qui me fit sourire. Il a dû cran, mais il doit apprendre à mesurer les risques. On peut se permettre ce genre de remarque avec moi, car je ne le prendrai pas mal. Il ne faut pas qu’il oublie que le monde de dehors est loin d’être aussi gentil que moi. Les cicatrices sur mon corps sont là pour en témoigner. Malgré les souffrances que les terres de Yuimen offrent, j’adore me promener dessus, profiter de chaque instant et de chaque être que je peux y rencontrer. Je commence à me faire un nom dans le royaume de Kendra Kar, si j’arrive dans l’arène mon nom se retrouve scandé par la foule en délire. Je commence à prouver au monde entier que les shaakts ne sont pas que des êtres cruels et sanguinaires.

Warren m’arrache de mes pensées en disant que mon arrivée dans l’obédience a été bénéfique, car j’ai pu sauver des âmes de la mort. Malheureusement, je n’ai pas réussi à sauver ce pauvre étudiant qui a été foudroyé.

(Tu ne peux pas sauver tout le monde, laisse les fragiles se battre, ils doivent apprendre à survivre. Tu crois que tu aurais survécu jusqu’où tu es aujourd’hui si on t’avait aidé. J’ai retenu une chose des enseignements de Thimoros, c’est marche ou crève. La vie est ainsi soi tu es mangé soi tu manges.)

Je suis quelque peu troublé par les paroles de Jack, je ne l’ai jamais entendu parler d’une façon aussi philosophique. Je crois qu’il existe quand même en lui quelque chose de bon, il est juste accro à la violence et à la mort. Michel est son opposé, il aime la vie et il veut la sauver à tout prix. J’ai l’impression que c’est ma conscience qui s’est matérialisé de façon concrète. Peut-être que c’est le cas ou pas.

Puis une infirmière arrive avec un sourire sur les lèvres. Une jeune humaine aux cheveux couleurs feu et avec des yeux aussi foncés que la terre après la pluie. Elle est habillée avec la blouse blanche du monde médical. Elle nous annonce que notre compagnon Baltron se porte bien, que sa vie est hors de danger maintenant. Par contre, nous ne devons pas le déranger, car il dort et qu’il a besoin de beaucoup de repos. La blessure, que je lui ai infligée, était profonde. Je m’en vois réjoui qu’il ne craigne plus rien maintenant, je m’en serais voulu s’il aurait succombé à ses blessures. Warren la remercie et je lui rends juste un signe de tête.

Warren sourit puis il se tourne vers moi en l’effaçant. Il semble bien comique, car il sourit aux femmes et non à ses compagnons. Il doit avoir des idées en tête vu l’attention qu’il a porté à la jeune femme. Je remarque qu’il fixe mon épée, j’ai dû le traumatiser avec tout à l’heure. Son humour devait être un mécanisme de défense face à ma réaction. Je me lève et attache mon épée à ma ceinture comme je le peux. Je regarde mon compagnon et lui dis :

Je dois te laisser, il faut que j’aille voir Dame Firelia. J’ai été convoqué à son bureau pour ce soir. Je te retrouve après dans le réfectoire si tu le souhaite. Je m’excuse encore pour mon comportement de tout à l’heure.

Je lui donne une tape sur l’épaule et me retire dans les couloirs de l’Obédience. Quand j’arrive devant la porte du bureau de Dame FIrelia, je frappe à cette dernière en attendant une réponse.

[i](J’espère qu’elle ne m’a pas convoqué pour me faire la morale sur la réaction que j’ai eue hier. J’ai agi au lieu d’attendre bêtement que quelqu’un se bouge.)[i]