La jolie infirmière rousse arriva près de Baltron :

« -Vous êtes réveillé à ce que je vois, à la bonne heure, comment vous sentez-vous ? En parlant, elle commença à enlever le bandage au bras du mage

-Ca peut aller, j’ai connu pire. »

Baltron mentait, la dernière fois, lorsqu’il avait perdu le contrôle de son sort, il était passé proche de la mort mais il n’avait pas autant souffert. Il ne savait pas pourquoi mais il voulait impressionner cette infirmière, d’ailleurs, il se sentait étrangement mal à l’aise, c’était comme si il venait d’avaler une fiole de fluide, il avait chaud… Il adorait ces cheveux qui lui rappelaient des flammèches et ses yeux si profonds. Baltron serra un peu les dents lorsque l’infirmière finit d’enlever les derniers bandages, ceux en contact direct avec la blessure et il eut froid dans le dos en voyant leur état. Ils étaient imbibés de sang, et la peur du jeune homme s’accentua devant la large entaille que les bandages dévoilèrent à son bras. Il ne put s’empêcher de se demander si il pourrait de nouveau se servir de son bras un jour, et sinon, que ferait-il ? Pourrait-il encore lancer des sorts avec un seul bras ? Et s’il ne pouvait pas, serait-il exclu de l’obédience. L’infirmière examina le bras du jeune homme avec attention et douceur.

« -Ne vous inquiétez pas, vous vous remettez bien. Si vous ne forcez pas trop, vous pourrez bouger le bras dans un mois ou deux. »

Ces paroles furent un choc pour Baltron comme elles furent un soulagement. Il était rassuré car il pourrait surement bouger son bras à nouveau un jour mais comment allait-il faire pendant deux mois sans son bras ? Une multitude d’émotions se bousculèrent dans la tête de Baltron, il avait été faible et le payait maintenant, il avait honte de lui-même. Il se repassa les deux derniers jours dans sa tête : il avait encore tué quelqu’un mais n’avais même pas eu de remords cette fois, était-ce normal ? Et pourquoi n’avait-il pas eu peur lors de l’attaque ? En fait, il n’avait pas pris conscience de ce que c’était qu’un véritable combat, il avait déjà pris la fuite mais n’avais jamais été blessé. Il prenait conscience du danger qu’il avait encouru et de la chance relative qu’il avait d’être encore en vie. C’est comme si le courage, ou la témérité, dont il avait fais preuve lors du combat contre Daio, se transformait maintenant en peur. Des larmes arrivèrent dans ses yeux, il tenta de les chasser d’un revers de son bras valide mais elles revinrent à la charge. L’infirmière le remarqua tout de suite.

« -Ne vous en faites pas, ce n’est que temporaire, je suis sur que vous vous remettrez plus vite que cela. Faites moi plaisir, reposez vous ! »

Elle refit un bandage en un instant et partit laissant Baltron seul. Baltron la regarda s’éloigner en ayant encore plus honte de lui, il avait l’air d’un enfant. Il se ressaisit, ce n’était pas le lieu ni le moment de craquer, il devait faire un point et pour cela, rien de mieux que la prière et la méditation. Faisant fi des consignes de l’infirmière, il s’habilla en vitesse, grimaçant lorsqu’il dut passer son bras blessé dans sa manche puis il prit la direction de la sortie évitant les couloirs trop fréquentés, il était pressé et si il croisait des connaissances, elles risquaient de le réprimander pour sa sortie rapide de l’infirmerie.

-Message Guilde pour Warren-

Tu n'eus pas le temps de rester seul bien longtemps, car à peine Daio disparut-il dans les couloirs que l'un des peu nombreux intendants de la faculté se présenta devant toi:

"Vous devez être le jeune apprenti qui est intervenu hier. Dame Lissaneal vous a fait mandé. Si vous voulez bien me suivre..."

Ce disant il attendit ta réponse avant de se diriger vers l'étage, jusqu'au bureau de la dite Dame Lissaneal, dont le nom ne te disait rien.

-Message Guilde pour Leoj-

L'homme, ou plutôt l'elfe qui s'était fait entendre avait l'air fort âgé, comme si les années n'avaient pas décidé de l'épargner. C'était d'ailleurs assez coquasse que de voir un elfe dans une bibliothèque, considérant l'importance de l'oral dans leur culture.

Il s’exprima d'une voix loin d'être rocailleuse:

"Je ne crois pas vous avoir déjà vu ici et malgré mon âge j'oublie rarement un visage. Qu'est-ce qui vous amène donc, jeune ami?"

Warren regarda l'infirmière repartir puis se retourna vers Daio. Ce dernier se leva puis après avoir attaché son épée à son ceinturon lui donna une tape sur l'épaule puis lui dit qu'il fallait qu'il aille voir dame Firelia. Rien que le fait que Daio avait prononcé son nom, cela commença à avoir une mauvaise réaction dans l'esprit de Warren, mais il s'arrêta tout de suite et n'y pensa plus. En quelques sortes il lui donna rendez-vous dans le réfectoire après son entrevue. L'elfe s'engouffra dans le couloir ainsi.
Le mage resta un moment assit, puis se leva pour se diriger vers une salle de cours où il pouvait certainement s'instruire en magie, quand une personne aux allures assez peu communes s'adressa à Warren. Vu comment il était habillé, sa façon de parler et de marcher, cela devait être un intendant ... Duncan savait reconnaitre plus ou moins les gens par ce genre de détails.
Cette même personne lui dit alors qu'il était demandé par une certaine 'Dame Lissaneal' et qu'il devait le suivre pour aller dans son bureau ...

(C'est repartit pour un tour je pense ...)
"D'accord ...."

Le jeune mage ne discuta pas cette fois-ci et suivi l'homme pour commencer une marche dans le labyrinthe des couloirs qui constituaient les murs de l'obédience.
Pendant ceci Warren se posa des tas de questions dans sa tête, pourquoi cette 'Lissaneal' voulait-elle le voir lui, qu'avait t'il bien pu faire, qui est cette dame ...
Bref tout se bousculait dans son cerveau ayant repris un peu la forme, dû aux effets estompés à présent de la liqueur.
Depuis qu'il a rejoint cette faculté, c'est-à-dire il y a à peine quelques jours, chaque journée est soit compliqué, soit anormale ... Et si ce n'est pas ces deux facteurs, c'est son parrain qui vient lui casser les pieds avec ses conseils de vieux chamane des dunes.
Pour faire clair sur sa situation à ce moment, il était en même temps inquiet et intriguer par cette 'convocation' si on pouvait dire. Il ne connaissait pas cette dame, son nom lui disait strictement rien.
C'est alors qu'il décida se sortir de son mutisme aussi grand que son égo et de poser une question à celui qui le conduisait jusqu'au bureau de la personne en question.

"Excusez ma curiosité, mais savez-vous pourquoi dame Lissaneal veux me voir ?"
"C'est à dire que je ne la connais même pas, c'est qui ?"

Bien sûr il posait ces questions c'était en premier pour se rassurer, mais aussi pour avoir un aperçu de ce qui l'attend.
Il ne fallut pas vraiment beaucoup de temps pour que les deux hommes rejoignirent le bureau de la dame, mais ce temps précisément paraissait durer des heures longues et pointilleuses en doutes et en appréhension pour Warren.
Le mage continuait à suivre son 'guide' au travers des couloirs sans regarder ce qui l'entourait.
S'il avait fait attention il aurait pu apercevoir une très jolie demoiselle en train de faire une discussion avec son parrain. Apparemment les deux semblaient vraiment assez bien s'entendre ... Voir même un peu trop bien. Heureusement pour Elaën que Warren n'avait pas fait attention à son interlocutrice, sinon il lui aurait 'saisi' l'affaire, sans prendre en considération qu'il était son parrain.
Le hasard à avait bien fait les choses pour ce parrain ... Mais il ne frustra pas Duncan pour autant. En effet une ou deux minutes après une autre jeune fille interpella d'un seul coup le mage blond.
Il fût un peu surpris, l'intendant aussi par la même occasion ... Donc cette étudiante semblait avoir du mal à parler, comme ci elle était timide ou n'arrivait pas à parler à Warren.

"Oui ? Vous avez besoin de quelque chose ?" Dit Warren avec un ton chaleureux.

Elle s'empêtra légèrement à son début de phrase puis réussit à s'adresser au mage.

"Vous ... Vous êtes bien le mage qui était présent lors de l'attaque ? Warren Duncan ?"
"Ouais, c'est bien moi ..."
"Je ... Je voulais vous parler en fait ... J'ai eu vent de ce qui s'est passé ce jour là et ..."
"Oui ?"
"Et ... J'ai aimée comment vous êtes resté devant ces agresseurs en voulant tenter la diplomatie ..."

Le mage fût surprit par cette phrase.

"Heu ... Enfin bon, je n'ai rien fai ..." Elle lui coupa la parole.
"Tenez, je voulais vous l'offrir ... C'est un fluide, de foudre ... Ce n'est pas grand chose, mais j'y tenais ..." Elle rougit lorsqu'elle eut dit cela.
"Ah mais ... Ba ... Merci beaucoup ! Je t'en suis vraiment reconnaissant, mais je ne .."

Il n'eut pas le temps de finir qu'elle lui coupa encore une fois la parole.

"Ne dites rien ..."
"D'accord ... Encore merci dans ce cas." En affichant un sourire.

Après cette petite entrevue la jeune fille repartie dans une salle de cours. Warren ne su quoi faire à vrai dire, il ne la connaissait pas, bien qu'il la trouvait parfaitement sublime physiquement, mais il ne compris pas la raison de ce présent. Il fixa le fluide puis se contenta de sourire. En réalité la jeune fille semblait avoir perdu ses moyens devant le mage et c'est pour cela qu'elle avait du mal à exprimer correctement ce qu'elle voulut lui dire. Mais apparemment aussi elle ne lui avait pas dit tout ce qu'elle voulait au départ ... Peut-être serai-ceune admiratrice ...
Mais Duncan semble un peu gêné, car il n'a absolument rien fait le jour de l'attaque de la faculté, il n'a fait que causer le suicide du mage et ce fût Daio qui était le vrai homme à remercier à ce moment-là. Il se sentait gêné de ce que la fille lui avait dit, il n'avait vraiment pas 'mérité' qu'elle lui donne ce fluide.
Mais l'intendant le tira de cette brève pensée et ils finirent leur marche devant le bureau de Dame Lissaneal. Grand moment peut-être, de stress sans doute pour le mage. Il souffla un coup en regardant la porte. Que allait lui réserver cette entrevue avec cette dame ? Il ne le savait point et c'est cela qui lui faisait un peu stressé.
L'intendant bien que neutre fasse à ces 'émotions', il resta planté comme un poteau à côté de Warren, comme ci il attendait quelque chose.

"T'en fais pas j'ai pas envie de te donner un pourboire !"
"J'attends que vous entrer ..."

Au moins ce n'était pas une question de sous ...
Il frappa donc à la porte, puis attendit un peu avant de commencer à la pousser légèrement pour ne pas faire grand bruit. S'il avait bien une chose à faire maintenant c'était de se conduire convenablement, il en allait peut-être de sa vie.
Alors, il s'enfonça un peu plus dans le bureau en regardant autour de lui l'environnement de la pièce, puis referma lentement la porte derrière lui.
A premières vues il n'y avait personne, donc tout naturellement il demanda au vide, dans une voix basse et posée.

"Y'a quelqu'un ?"

À présent il ne pouvait pas reculer ou fuir comme il le fait souvent.
Mais peut-être serait-ce bénéfique pour lui ce qu'il va vivre dans ce bureau ...

((( L’acquisition du fluide de foudre 1/16 de la dernière correction a été RP ici)))

-Message de guilde pour Daio-

Une voix à l'intérieur t'invita à entrer. Dame Firelia, toujours impeccable, était assise à son bureau, le seul endroit de la pièce à être en désordre. Les armoires et étagères étaient quant à elles bien mieux ordonnées, remplies de livres, d'objets probablement mystiques et de bocaux aux ingrédients indistincts.

"Merci d'être venu Messire Daio. Je tiens tout d'abord à vous remercier d'avoir défendu la faculté dans ce bien dangereux moment, car sans vous le résultat aurait pu être bien plus tragique."

Après une courte pause, elle mit fin à ses remerciements et la magicienne manipulatrice et de talent reprit le dessus:

"Je me dois malgré tout de vous demander: vous et la jeune prêtresse n'avaient rien à voir dans cette affaire, j'ose espérer?"

Ce n'était définitivement pas le genre de femme à se laisser abuser par les apparences.

J’entends une voix de l’autre côté de la porte qui me dit d’entrer. J’avance d’un pas en poussant le panneau de chêne massif. Mon pied entre en contact avec quelque chose sur le sol, mon regard se pose sur ma botte gauche et je remarque que j’ai marché dans de la boue. Je ne désire pas salir le bureau de la dirigeante de ce lieu et surtout m’attirer ses foudres pour une histoire de salissure. Je me déchausse et pose mes bottes sur le côté. Le contact de ma peau sur le sol froid comme un glaçon est plutôt agréable par rapport à la température interne que j’ai. Ceci certainement lié à la maladie que j’ai contracté récemment.

L’intérieur de la pièce est rangé avec une rigueur digne des Shaakts. Chaque chose est à une place bien définie et si on ne remet pas un objet à son endroit, l’équilibre serait rompu. Il y a des armoires remplies de livres qui parlent certainement de magie et je peux distinguer sur certaines des artefacts ainsi que des bocaux dont je ne peux identifier le contenu à la distance où je me trouve.

Je m’approche du bureau de Dame Firelia, j’effectue une humble révérence comme me l’ont enseignés mes parents et mes maîtres voilà plusieurs décennies. Je me sens mal à l’aise devant elle, elle a voué sa vie à la magie alors que je ne suis qu’un novice et elle m’accepte dans son bureau. Elle dégage tellement d’énergie que s’en est effrayant. L’espace d’un instant, j’ai l’envie de projeter mon énergie combative pour lui montrer, que moi aussi je suis puissant. La raison ou plutôt Michel me rappelle à l’ordre en me disant :

(Non Daio, n’oublie pas, tu n’es pas chez toi et cette personne t’a offert gîte et couvert. De plus ton agressivité ne servira à rien, ton corps n’est pas encore prêt à subir des dégâts provoqués par la magie. Face à cette science, tu es comme une feuille de papier face à ta lame.

Elle est la feuille de papier face à nos lames. Elle tire uniquement sa puissance de la magie. Tu pourrais la tuer d’un seul coup, fais-le, FAIS-LE)

Je pousse un cri disant que tout le monde doit se taire et que je prendrai la décision qui me paraîtra bonne et donc ce que bon me semble. Dame FIrelia me regarde d’un air dubitatif, je m’excuse de ma réaction et que ceci était lié à mon état de fatigue. Elle me remercie pour avoir intervenu durant l’attaque d’hier après midi et que ma présence a permis de sauver bon nombre de vies. Puis elle enchaîna en me posant la question qui parut dans un sens inévitable. Est-ce que moi ou ma jeune compagne de voyage avions quelque chose à voir avec cette attaque.

Je peux vous assurer pour ma part que je n’ai rien à voir dans cette attaque. Je ne suis qu’un humble vagabond qui voyage de ville en ville à la recherche de techniques qui me permettront de survivre dans la jungle qu’est le monde extérieur. Pour affirmer mes dires, comme vous le voyez, je suis venu sans mon armure et avec une de mes lames.

Je décroche ma lame de mon ceinturon et la pose sur le bureau puis recule d’un pas.

Je pose ma précieuse arme sur votre bureau pour vous prouver ma bonne foi. Je n’ai rien d’autre sur moi pour me défendre. Si vous décelez en moi la présence de fluide, je vous dis tout de suite que la magie est encore un art bien mystérieux pour moi. Je ne suis que dans les prémices de quelque chose qui peut certainement défier mon imagination.

-Message Guilde pour Warren-

Une autre porte s'ouvrit, et la dîte Dame Lissaneal entra, un petit objet à la main. Il s'agissait bel et bien de la jeune shaakt qui était intervenue la veille pour mettre de l'ordre, celle devant qui Daio avait posé genou à terre. Lorsque son regard se posa sur toi, guerrier et puissant, il n'était plus guère question de regarder sa poitrine pourtant fort bien mensurée.

"On m'a dit que vous étiez intervenu hier. Je n'ai pas encore reçu votre rapport, alors profitons-en si vous le voulez bien. Asseyez-vous et racontez moi vos actions, sans omission aucune."

Elle-même s'assit derrière son bureau avec une élégance féline, avant de déposer l'objet toujours pas visible dans un tiroir.

-Message de guilde pour Daio-

Son regard se posa sur l'arme, mais il était très difficile de déterminer son appréciation de celle-ci. Elle était habituée à masquer ses sentiments, cela se voyait, tant et si bien qu'il n'était pas si étonnant que ça qu'une shaakt se trouve à son service.

Elle ne toucha pas la lame, mais ne te fis pas non plus signe de la reprendre:

"Un vagabond qui fait parler de lui, à ce que m'en a dit Dame Lissaneal. Mais soit, je doutais de toute façon que vous soyez un membre de cette secte."

Lucina avait parlé à demi mots, comme pour jauger une fois encore ton honnêteté et le danger que tu représentais.

"Que puis-je faire pour vous, Messire Daio? Je doute qu'un guerrier se retrouve dans une académie de magique par hasard."

Elle regarde mon arme, je n’arrive pas à percevoir ses émotions face à ce que je viens de faire. Je trouve ça terrifiant dans un sens, elle me rappelle les matrones de Caïx Imoros, stoïques, aucuns sentiments perceptibles même pas la colère ou le dédain. Elle ne touche pas à l’épée, mais un doute persiste en moi sur la confiance qu’elle m’accorde, car elle ne me dit pas de la reprendre. En tout cas, le terme de vagabond semble l’étonner car elle a entendu parler de moi. Mes exploits me rattrapent encore et si elle en a entendu parler, je ne serais pas étonné que des assassins de Caïx aient pris connaissance de ma position actuelle et de ma montée en puissance. Puis elle me demande ce que je fais dans cette académie de magie.

Je prends une grande inspiration et lui explique :

Je ne sais pas si le hasard à quelque chose à voir la dedans. Mes pas ont été guidés par ma curiosité sur la magie. Il s’agit d’un art bien étrange pour moi, je commence juste à apprendre à le manipuler et vos livres me permettent de mieux comprendre ce qui m’arrive. Rana me permet d’utiliser ses pouvoirs alors je dois être digne d’elle en les utilisant correctement.

Je sors une bourse de ma poche et la pose sur le bureau.

Voici une somme pour réparer les dégâts que j’ai pu occasionner quand j’ai dû combattre. En espérant que ceci suffira

(((Il s’agit des 50% qui sont reversés à la guilde lors d’une correction)))

Quelques instants après que Warren ait franchi la porte du bureau en ayant demandé si il y avait quelqu'un ici, il pu voir une autre porte sur le coté s'ouvrir. Là en un éclair dans sa tête des tonnes d'interrogations se bousculèrent. Que voulez cette dame Lissaneal, qu'est-ce que elle comptait faire, bref beaucoup de questions dans ce genre là. Bien que d'habitude Duncan est très curieux sur ses interlocuteurs, il ne va devoir surtout pas à présent interroger cette Shaakt, qui sait ce sera quoi sa réaction, donc mieux vaut ne pas tenter. Son rythme battait la chamade en son intérieur sous la pression de l'inquiétude et SURTOUT de l'impatience de découvrir qui est cette personne.
Le rideau tomba enfin et ce fût avec une grande stupeur que Warren découvrit que c'était une shaakt, celle qu'il avait entrevue l'autre jour durant l'attaque.
Cela pouvait paraitre étonnant mais en premier il tenta de regarder l'objet que Lissaneal tenait dans sa main.
Mais l’instinct animal de Warren commença à reprendre le dessus et observa la shaakt en elle-même.

(Par Gaïa ! Je n'ai jamais vu rien de tel ! Comment ça peut exister un physique pareil ?!)

Le jeune mage se ressaisit immédiatement, car une seule faute dans ce genre envers cette dame serai des plus désastreux.
Pour compliqué le tout, la shaakt (Bien qu'elle ne le fait pas exprès) avait une démarche divine ...
Tellement que cela fit des sueur à Warren.
Bref, après cette première approche, la dame prit enfin la parole.
Elle demanda au mage de s'asseoir et de lui raconter précisément les faits, ce qu'avait fait Warren durant l'attaque, sans aucunes fautes. Après cela elle-même se posa derrière son bureau.
Il s'executa puis s'assit calmement à son tour et fixa l'elfe noire.
Il avait un peu de mal à articuler, il était bien trop déstabilisé.
Un léger souffle puis il commença.

"Voila, tout avait commencé quand j'ai entendu du raffut dans le hall principal. Elaen et moi nous nous sommes rendu sur le lieu alors pour voir de quoi il en retournait. Mais c'est justement à ce moment qu'on s'est aperçu que la situation n'était pas 'commune' ..."
"Donc en premier lieu j'ai tenté d'approcher l'attaque est de régler tout ceci par la diplomatie ... Je me suis avancé vers celui qui retenait 3 élèves en otage et demandé ses revendications."
"Mais le problème fût qu'une autre personne, un elfe noir, est venu pour lui aussi tenter de régler la chose ... Et c'est là que tout a basculé."
"Il s'est mit à attaquer ceux qui été censés nous attaquer. J'ai donc profiter de l'effet de surprise occasionné pour neutraliser, avec l'aide d'un autre mage, l'un des assaillants et ça a fonctionné."
"Après un combat plutôt brutal, l'elfe noir avait réussi à mettre un terre le dernier mage, mais ...."

Warren hésita à dire la suite ...

"Mais j'ai voulu tuer ce dernier bandit et je me suis mis à foncer dessus ... Ce qui a engendré un autre effet de surprise et il en a profiter pour se suicider."
"En clair j'ai tuer un mage, fait diversion, et donner l'occasion à un autre mage de se tuer."

Il espéra que cette réponse suffit mais il semblait un peu en colère contre lui-même lorsqu'il évoqua le mage qui s'était suicidé par sa faute.
Un mauvais point certainement pour lui, mais après tout il ne sait même pas ce que va en dire son interlocutrice. Mais étrangement il ne semble pas regarder autre chose que ses yeux, ce qui n'est pas du tout dans ses habitudes ...

-Message de guilde pour Daio-

Elle parut surprise par ton don, qu'elle n'attendait visiblement pas. Le regard qu'elle avait reposé sur toi était toujours aussi scrutateur, comme si elle essayait de percevoir ce qui se tramait au fond de ton être. Savoir si ele y parvenait était une autre affaire:

"Et bien il n'est pas dans mes habitudes que de refuser un don pour l'obédience, bien que ce soit quelque chose assez rare. Je ne sais pas d'ailleurs si Rana vous a guidé ici, l'obédience n'a d'ailleurs pas une vision dogmatique de la magie, mais d'avantage scientifique."

Elle marqua une courte pause, avant de se lever et de saisir ton épée d'une main fine, qui faisait presque incongrue, ainsi posée sur le fourreau épais. Elle te tendit ton arme, comme pour signifier que la discussion n'était plus au doute mais aux propositions.

"Ceci étant, si vous désirez apprendre les arts dans notre faculté, c'est bien entendu dans le domaine du possible. Chacun est libre de venir recevoir notre apprentissage, contre financement ou non, sans adhérer pour autant à nos préceptes. Ceux qui décident de vraiment s'investir dans la découverte de leurs talents peuvent aussi librement intégrer la Nouvelle Obédience, et non plus simplement y étudier, du moment qu'ils soient en accord avec notre but fondamental."

Le fait de poser ma bourse sur le bureau semble la surprendre. Je ne vois pas ce qu’il y a d’étonnant d’offrir de l’argent pour s’excuser des dégâts que l’on a provoqué. Puis je vois ses yeux se plonger dans les miens pour sonder mon être. Si elle y parvient, elle pourra entrevoir mon âme tourmentée et divisée. Au même moment, Jack propulse une énergie agressive en direction de Dame Firelia et Michel contre avec sa propre énergie pour ne pas trahir mon secret.

( Pourquoi tu as bloqué ma vague ? Jamais je ne laisserais quelqu’un nous sonder, pour qui elle se prend cette mijaurée ? Ce n’est pas parce qu’elle est la chef d’un lieu qu’elle peut se permettre tout. Qu’elle crève.

Arrête tes conneries, on ne sait pas de quoi elle est capable. SI on l’agresse, elle pourrait bien nous tuer d’un seul geste.)

Dame Firelia m’explique que l’Obédience n’a pas une vision du monde magique lié aux dieux, mais plutôt que la magie permet d’avancer dans ce monde et offre des progrès scientifiques. Je ne vais pas remettre en question sa vision des choses, après tous les enseignements de Rana sont la tolérance et l’ouverture d’esprit. Elle se lève et prend mon arme dans sa main. J’ai l’impression de voir une enfant se saisir d’un énorme couteau. Je crois bien que nous sommes faits ou non pour utiliser des armes comme les épées ou autres. Elle me la tend et je la reprends pour la mettre à nouveau à ma ceinture.

(Je crois qu’elle me fait confiance maintenant sinon c’est qu’elle a un esprit pervers et que c’est une méthode pour dire qu’elle m’a tuée en état de légitime défense.)

Ensuite, elle m’explique que je peux apprendre les arts qu’offre l’Obédience, car ce lieu est ouvert à tous les curieux et les désirant à l’apprentissage de la magie. Mais qu’il est aussi possible de rejoindre les rangs de l’Obédience s’il on est en accord avec le but fondamental de l’assemblée.

(Un but fondamental ? Qu’est-ce qu’un groupe comme celui-ci peut-il avoir comme but ? Elle vient d’attiser ma curiosité.)

Excusez-moi de ma curiosité, mais quel est donc le but de l’Obédience ?

-Message Guilde pour Warren-

Elle avait écouté chaque mot, comme si elle recherchait quelque chose dans ton discours, ce qui avait quelque chose d'inquiétant. Bien sûr, elle ne laissa paraître ni satisfaction, ni déception.

Un silence s'installa quelques instants, un silence lourd et gênant, qu'elle semblait maîtriser sciemment. Elle le rompit finalement:

"Et bien, vos actions n'ont pas porté leurs fruits, mais vous avez eu le mérite d'essayer. Il s'avère que j'aurais besoin de quelqu'un qui sache résister à la peur, pour une petite intervention."

Elle prit un ton plus sérieux encore, à en faire froid dans le dos.

"J'ai besoin que vous portiez un message dans les terres de Caix Imoros. C'est dangereux, mais personne ne vous connait et votre puissance est bien trop faible pour être remarquée. Vous en sentiriez-vous capable?"

Après avoir raconté les faits du plus fidèle que pouvait Warren, un silence inquiétant se fit. Le mage attendait de voir une réaction de le part de dame Lisssaneal, mais cela n'arriva pas, cette dernière ne laissa pas apparaitre une seule marque sur son visage. Ce silence était causé par l'elfe noire évidemment, il était donc bien normal que elle seule ne semblait pas gênée par cette situation et c'était tout le contraire pour Warren en revanche. Il se demanda dans sa tête pourquoi n'a t'il pas déjà fait une gaffe par rapport au physique de son interlocutrice, il se retourna sa dans son esprit. Il enta même de plonger un peu le regard discrètement mais au moment où il allait faire ça la dame reprit la parole. Elle lui dit que ses actions n'ont pas portés leurs fruits, que elle aurait besoin de quelqu'un qui sache faire face à la peur. Un petit problème se posa alors chez Warren, si elle avait besoin d'une personne comme cela pourquoi avoir fait appel à lui alors. Le mage ne tarda pas à avoir sa réponse, il s'agissait en réalité d'une simple question de force inférieur. L'elfe noire voulait que Warren se rend à Caïx Imoros et porte un message en ce lieu. Et comme par hasard elle avait choisi lui par le fait que ses pouvoirs sont encore bien trop impuissant et aussi par le fait que lui-même n'est pas connu là-bas. Pour la première raison le jeune étudiant semblait déçu, ça fait la deuxième fois qu'on lui dit que ses pouvoirs ne vaut pas plus que deux clous.

(Pour qui elle me prend celle-là ? Pour un pigeon voyageur?)
"Hm, Caïx Imoros ? Ce n'est pas la citée des elfes noirs ça ?"

Bien que il savait que c'était bel et bien cela. Si il acceptait cette mission il risquait de ne pas en revenir en un seul morceau, les elfes noirs sont la race la plus hostile, belliqueuse et maléfique que la création ai portée, comment allait-il pouvoir aller là-bas sans se faire trouver ? Il fallait absolument qu'il se fasse accompagné ou du moins qu'il s'équipe bien.

"Mais attendez, je ne pourrai jamais faire ça tout seul, je n'en ai pas les moyens matériels. Je veux bien faire cette mission, mais il faudrait que vous m'en dites plus sur à quoi je dois porter ce message, à qui ?"

L'inquiétude s'empara de lui, il était plus de méfiant par rapport à cette mission. Si ça se trouve c'était une ruse de l'obédience pour le tuer, bien qu'elle n'en ai pas besoin réellement il ne représente rien. Quelle était la nature de ce message aussi, bref tout se bouscula en lui.