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Nom : Kogan Classe : Voleur Race : Woran tigré Age : 24 ans Description physique et de la personnalité :« Comme tous les membres de mon espèce, mon corps est couvert d’une épaisse fourrure fauve striée de rayures noires et une queue de presque un mètre de long ondule continuellement derrière moi. Mon visage allongé se termine par deux longues oreilles courbées et on peut observer une fougueuse crête rousse qui pars de mon crâne pour descendre jusqu’au bas de mon dos. Encadré de deux yeux perçants, mon large museau surplombe une gueule garnie de crocs effilés.
Même s’il est vrai que je suis bien souvent plus grand et plus musclé que la plupart des humains qu’il m’est donné de voire … Parmi les miens, mon mètre quatre-vingt-dix et mes quatre-vingt-cinq kilos ne me font passer pour guère plus qu’un petit tigreau mince et fragile.
Mais la différence la plus flagrante entre moi et les autres worans se situe au niveau de mes mains, que j’ai d’ailleurs pris l’habitude d’enrouler dans d’épaisses bandes de tissus … Eh oui ! Elles sont dépourvues des grandes griffes d’un noir d’ébène que l’on peut y voire habituellement et qui font la fierté de tout woran tigré qui se respecte. C’est là ma plus grande honte. En effet, n’allez surtout pas croire que c’est un choix ou un effet de style … Vous n’imaginez même pas la douleur que cela provoque.
La douleur. Depuis que j’ai été séparé des miens, c’est elle qui a forgée mon caractère fermé et impassible tandis que la solitude m’a peu à peu rendu des plus taciturne. En fait, je ne suis à l’aise qu’en combattant. Ah ! Le risque, l’adrénaline, … Il n’y a que comme ça que je peux m’exprimer, que je peux extérioriser tout ce ressentiment que je contiens en moi. Je ne trouve donc la paix et la sérénité que dans le Nakralen, une forme de combat et de méditation que j’ai appris durant toute mon enfance chez les worans. Mais mon absence de griffes me fais me sentir plus éloigné que jamais de cet art … »
Biographie (résumé) :« Je suis né et j’ai grandit dans une petite communauté nomade de worans tigrés basée au Sud-Est de l’île d’Imiftil. C’est donc dans un climat que l’on pourrait qualifier de rude et de brutal que mes ainés m’ont tout appris : les langues worane et commune, la supériorité des femelles dans la hiérarchie, les principes de la religion d’Utu et toute sorte de connaissances diverses liées à la nature tel que la faune, la flore, le climat, etc … Mais aussi la notion d’honneur et enfin et surtout le Nakralen. Ah, le Nakralen … Je n’étais guère bon dans la plupart des disciplines mais je me suis vite démarqué grâce à cet art martial mêlant habileté et noblesse. De telle façon que je suis rapidement devenu le meilleur combattant à griffes nues des jeunes de ma communauté.
Ce don naturel me valu l’intérêt tout particulier des mâles adultes qui me firent progresser en me soumettant à des exercices toujours plus difficiles. Mais cela me permit également de faire plus ample connaissance avec Miryia : une femelle du même âge que moi avec laquelle j’ai passé le plus clair du temps lors de ma jeunesse. Nous avons grandit ensemble et plus le temps passait, plus le lien entre nous se renforçait et plus nous nous rapprochions. C’est dans le courant de l’adolescence que nous nous mîmes à éprouver chacun de l’amour pour l’autre. Si bien qu’un jour, elle me fit même la promesse qu’une fois que nous serions adultes, elle me choisirait comme mâle attitré mais sans en altérer ma liberté. J’étais comblé : j’avais là la promesse de vivre jusqu’à la fin de mes jours avec la worane que j’aimai. Il ne me tardait alors plus qu’une chose : notre vingtième été, qui signerait notre passage à l’âge adulte.
Et il arriva. Afin de profiter pleinement du solstice, la communauté worane migra en direction de l’Est pour atteindre l’extrémité Sud du Désert de l’Est. Là, nous nous sommes établis en haut d’une petite falaise déchiquetée : entouré d’étendues désertiques et surplombant l’océan, l’endroit était parfaitement dégagé. C’est la veille du rituel de passage que Miryia vint me voire d’un air troublée, elle revenait juste de la hutte de la doyenne de la communauté qui lui avait annoncé la plus troublante des nouvelles : elle était enceinte … De moi, bien entendu. Ébranlé au plus haut point, je ne savais quoi penser. La tristesse ? La colère ? La honte ? La culpabilité ? Mais l’épreuve du lendemain s’annonçait difficile et je devais encore m’y préparer. Une chose était sure, je me devais de réussir ! Pour Miryia, avant tout, mais également pour assumer les conséquences de mes actes.
Le soleil d’Utu se leva exceptionnellement tôt et se fut pour moi et les six autres jeunes worans, dont Miryia, qui vivaient leur vingtième anniversaire le signal pour monter sur nos poutres de bois qui avaient étés plantées à même le sol. Un objectif simple : tenir en équilibre sur une jambe sous le regard d’Utu jusqu’à ce que le soleil disparaisse de l’horizon.
Dans un silence total, concentré comme jamais et en équilibre précaire mais stable, je sentis les heures défiler. Les unes après les autres, comme au ralentit. Je me souviens encore avoir vu deux de mes camarades échouer à l’épreuve et descendre de leur tronc vers le milieu de la journée. Puis le soleil redescendit et je savourai déjà presque la douce récompense qui m’attendait … Miryia, notre enfant, l’âge adulte, et tout ce qui s’en suivait.
Mais le pire que l’on puisse imaginer se produisit. Ils surgirent soudainement tel un cauchemar au beau milieu d’une nuit paisible. Les hommes des sables. Je ne pus les compter tellement ils étaient rapides mais il me semblait en avoir distingué une bonne dizaine. Ils surgirent de toute part et se ruèrent sur nous en hurlant, telle une tempête de sable. La majorité des worans de ma communauté était suffisamment éloignés et ils eurent la possibilité de s’enfuir mais certains d’entre nous furent pris au piège, sans même avoir pu réagir. N’ayant plus d’autre choix que de nous défendre, nous nous sommes battus de notre mieux. Hélas, nous étions impuissants : ils étaient rapides et expérimentés alors que nous étions déjà exténués.
Ce fut un massacre, en quelques minutes seulement, moi et au moins six autres worans avons été capturés, maintenus au sol par plusieurs humains enturbannés. Il me semble également avoir aperçu un de mes confrère, étendu au sol, probablement mort. Alors que leurs rires victorieux retentissaient, je pu apercevoir Miryia, agrippée elle aussi par ces hommes des sables. Tandis qu’elle se débattait en vain, un humain s’avança vers elle. J’appris plus tard qu’il s’agissait du dénommé « Œil-de-vautour », le chef de ces bandits. Il tenta de la brutaliser en la frappant mais celle-ci ne se laissa pas faire et parvint à se dégager assez pour se saisir du poignet de la raclure à l’aide de ses crocs, lui arrachant un râle étouffé. Je reconnaissais bien là mon aimée. Mais mon cœur s’était serré lorsque j’avais vu ce même homme dégainer une courte lame courbe et dentelée pour la planter en un éclair juste sous la clavicule de Miryia.
Le cri de détresse et de douleur qu’elle avait poussé à cet instant restera à jamais gravé dans ma mémoire. S’en fut trop pour moi. Dans un élan de force surhumaine, je me suis dégagé de l’emprise des hommes des sables et je me suis rué sur cet humain qui avait osé lever la main contre celle qui portait mon enfant. Il ne me fallut à ce moment qu’une fraction de seconde pour lacérer profondément son visage à l’aide de mes griffes. Grâce à moi, Miryia était libre. Mais elle semblait hésiter, alors je lui ai crié de s’enfuir, d’aller se mettre à l’abri et surtout de porter notre enfant en sécurité et d’en prendre soin en attendant mon retour. Oui, je lui ai promis que je reviendrai un jour. En tout cas, je n’ai pas eu le temps de voire sa réaction. Je ne me souviens alors plus que d’un grand choc, puis d’un noir complet…
J’ai donc été capturé par les Charognards, le nom que se donnent les hommes d’Œil-de-vautour. Lorsque je me suis réveillé, c’était dans une grotte sombre et humide, attaché comme une bête sauvage. Et j’étais seul : ma diversion avait permit, non seulement à Miryia, mais également à mes autres confrères de se libérer. J’ai par la suite passé des jours et des jours emprisonné dans ces sous terrains durant lesquels Œil-de-vautour s’est venger de l'affront que j'avais commis en me torturant de toutes les manières possibles et imaginables. C’est d’ailleurs lui qui m’a arraché mes si précieuses griffes au cours d’une de ses nombreuses séances.
Mais après m’avoir longuement torturé, sans doute décela-t-il chez moi une certaine valeur ou un quelconque intérêt car il m’annonça qu’il me trouverait une utilité plus adaptée. En réalité, il fit à cet instant de moi un gladiateur. Esclave et sans aucune liberté, je fus alors contrains de me battre sous les yeux avides de ces humains brutaux et cruels qui pariaient sur ces sanguinaires combats de prisonniers à mains nues afin de faire circuler leur argent entre eux. Avec cette nouvelle fonction, commencèrent de longs et nombreux voyages à travers l’immense Désert de l’Est : allant de campement en campement, mes jours sont maintenant rythmés par les combats et la servitude …"
Lieu de départ :Dans le Désert de l'Est d'Imiftil.
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Armes et bouclier :En main principale : Gantelet griffé (For + 4)
En main secondaire : Gantelet métallique (For+6).
Armure(s) :Protection pour le torse :
- armure de cuir de vengeance (end +4) : A chaque coup reçu et non esquivé, les dégâts sont tous réduits de 1 (chaque coup ajoute une charge à l'armure). De plus, au prochain coup porté à un adversaire, les dégâts sont augmentés du nombre de charges lui étant liées.
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes : Cuissots (End +4)
Protection pour les bras : Massive épaulière en cuir (End +4)
Cape : Cape Sombre (Toutes esquives +1)
Bijoux Magiques :
- Talisman en bois orné du symbole d'Utu (For +1)
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Sac (Encombrement = 13/20) :- Sabre recourbé (For +4) [E=5]
- Sabre recourbé (For +4) [E=5]
- 3 fioles de fluides de lumière 1/16e [E=3]
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Argent : 1 439 Yus
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Sorts Acquis :
Sorts de combat évolutifs :
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Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :-
CC Sans Arme acquises (CC SA) :
- Contre-attaque fatale : La CC survient après l'action de l'ennemi quoi qu'il arrive. (For+2/lvl, Esquives AA et SA+1/lvl sur le coup AA ou SA adverse pour le tour en cours. S'il n'attaque pas : for+1/lvl seulement)
- Kata du Tigre : Cet enchaînement à mains nues cherche à toucher des organes vitaux pour infliger d'importants dommages à son adversaire (For+2/lvl).
- Instinct Sauvage : Lorsque le personnage n’a aucun indice sur les intentions de son adversaire, il peut s’en remettre à son instinct pour essayer d'anticiper ses coups. Risqué, cela permet cependant de faire des choix décisifs (Esquives+2/lvl pour les [lvl/4] prochains tours, arrondis à l'inférieur. Pas d'attaque durant ce tour).
- Fourreau de mains : Le combattant joint brusquement ses mains pour attraper l'arme de l'adversaire et l'immobiliser pendant [lvl/4]tours, arrondis à l'inférieur (Esquives=0, init=0, pour les deux combattants). L'effet peut être interrompu si la cible lâche son arme ou que l'utilisateur de la CC décide de l'arrêter. Elles perdent alors leur prochaine attaque.
CC Avec Arme acquises (CC AA) :
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CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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Aptitudes physiques : - Tolérance à la douleur : Le PJ se sentira en meilleur état et arrivera à mieux se surpasser, même avec de grosses blessures, dans son quotidien.
Capcité de classe secondaire :Combat :
Maître martial : pouvant utiliser les techniques de combat avec davantage d'aisance, le Moine bénéficie d'une réduction de [Niv]/6 (arrondi au plus proche) sur le coût en Initiative des CCs (le coût minimum restant de 1).
RP :
Maître spirituel : En se concentrant une demi-heure, le moine peut transformer 2PM en 4 PK, ou 4 PK en 1PM.
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Points de vie : 32/32
Pki : 12/12
Nbre d'xp nécessaire pour changer de niveau : 3.5
Niveau : 7
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Réputation
Désert de l'est: 8/100 (renommée), 0/100 (infamie)
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Croyances :- Dieu vénéré : Utu
- Dieu(x) prié(s) régulièrement :
- Dieu(x) haïs :
- Dieux non reconnus : La plupart des autres dieux et déesses, dans le sens où il n’en a jamais entendu parler.