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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 9 Fév 2015 03:35 
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L'Oasis d'Alsimura (P15)


A la première interrogation de Maâra, Fenouil hausse les épaules et se tourne vers la petite d'un air suppliant afin qu'elle lui vienne en aide.

La petite se tourna alors vers Maâra et adopta un air sérieux, plus mature, immitant en quelque sorte leur parent, comme il arrive aux enfants parfois, lorsqu'ils sentent qu'ils doivent prendre la situation en main.

"Ne vous inquiétez pas ! Il faut un mur pour créér une porte... Pour le reste, on verra une fois rendue là..., la dame grise nous aidera sûrement. Pour le moment, nous ne pouvons retourner chez nous, nous devons sauver les sinolgures. "

Elle se pencha alors vers Maâra puis chuchota, comme si elle craignait d'être entendu.

"Je ne me souviens plus de mon nom, mais par contre, je sais encore comment me rendre dans l'antre de Karsinar."

Ce fut à Fenouil d'enchaîner:

"Montres-nous le chemin, on te suit !"

La petite se tourna donc vers sa droite, recula de quelques pas, se donna un petit élan et sauta, sur les rochers se situant de l'autre côté de l'eau. Il était clair qu'il ne ferait pas le voyage dans les tunnels sous-marins mais bien au sec, ce qui semblait réjouir Fenouil, peut-être encore un peu marqué par sa récente mésaventure.

Fenouil sans hésiter sauta à son tour.

Les deux enfants regardèrent Maâra.

"Vous venez ? " Interrogea la petite fille

Maâra: XP: 0,5(post) 0,5(Recherche de Karsinar)

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Mar 10 Fév 2015 23:05 
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Fenouil semble perdu quand elle lui demande des explications précises quant à la porte. Elle l'observe se tourner vers la petite, le regard suppliant. Après réflexions, est-ce vraiment surprenant ? Le petit gobelin a plutôt agit par foucade et sous le coup d'une impulsion jusque là. Mais, note-elle pour elle-même, il semblait sûr de lui quand il disait devoir penser à la fois où il avait soif pour revenir directement à cette oasis.

La petite pour sa part lui répond quasiment mot pour mot ce qu'a dit Martine. Un mur pour une porte … sauf qu'ici, se dit Maâra en regardant autour d'elle, il n'y a que ça. Mais passons. Comme le dit si bien la jeune Sindel, la Dame grise les aidera sûrement.
Elle ne répond rien à cela, trouvant la confiance presque aveugle des enfants envers la déesse aussi perturbante que touchante. La confiance a toujours été un sentiment étranger pour la Sindel, le fait de s'en remettre entièrement à quelqu'un ne lui est pas concevable.
La petite a cependant raison sur un point, ils sont là pour sauver les Silnogures et ils vont pouvoir faire un pas dans le réel car elle se souvient comment se rendre dans l'antre de Karsinar.

Fenouil, fidèle à lui-même, est déjà prêt à la suivre

Le chemin commence sur leur droite. Elle saute et rejoint la rive la plus proche d'eux, rapidement suivi par un Fenouil plein d'entrain. Chacun se dresse vers Maâra et la jeune Sindel lui demande si elle les accompagnera.

- Bien sur. Répond Maâra en imitant comme elle peut l'entrain naturel de Fenouil. Elle se redresse et lève un doigt avant de continuer. Mais à une condition … non négociable. Cette fois, sa voix se fait plus autoritaire.
Vous restez derrière moi. Tu me donneras les indications au fur et à mesure et on s'arrêtera aussi souvent qu'il le faudra pour que j'inspecte le chemin. Ça ne pose peut-être pas de problème à la Dame grise d'envoyer des enfants innocents risquer leur vie à sa place … mais pas moi.

Elle s'avance vers le bord du rocher mais son regard se porte encore vers l'arrière.

- Stor Varg, montre-toi s'il te plait.

Son compagnon mort vivant sort de l'ombre et s'assoit aux pieds de l'elfe grise. Elle n'a aucune idée de comment les enfants vont réagir et d'ailleurs, elle ne sait pas non plus comment un adulte réagirait.
Maâra sourit et essaye de parler le plus amicalement possible.

- Je vous présente Stor Varg. Il ne vous fera aucun mal, jamais, et vous défendra avant de me défendre moi.
Elle se tait une seconde et regarde son compagnon jusqu'à ce qu'il fasse signe qu'il comprend la consigne.
Mais il n'obéit qu'à moi. Il passera en dernier pour surveiller vos arrières.

- Voilà, on y va ?


Elle les rejoint d'un bond pour prendre la tête du drôle de convoi.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 16 Fév 2015 03:06 
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L'Oasis d'Alsimura (P16)



Dès qu'il est question de condition non négociable, la petite fronce les sourcils et se croise les bras, mais écoute tout de même la dite condition avant d'émettre son opinion.

"Vous les adultes, vous voulez tout contrôler. Ça ne vous dérange que la mission a été confié à nous les enfants ? "

Fenouil tout surpris de ce comportement, ne dit rien, la bouche grande ouverte.

La petite pour sa part semblait réfléchir et petit à petit ses sourcils prirent leur position original, ses bras se décroisèrent et son sourire revint et son ton de voix fut de nouveau aimable.


" D'accord, vous prendrez les devants, mais juste pour nous protéger, pas pour nous donner des ordres.


L’apparition du compagnon de Maâra fit légèrement peur à la petite qui recula d'un pas, bien malgré elle. Quand à Fenouil, il le regarda tout souriant comme s'il ne s'agissait que d'un gros chien.

Et la petite fille indiqua du doigt le tunnel à prendre, un tunnel apparemment long, assez étroit et d'une hauteur d'environ 1m70. Une hauteur tout à fait acceptable pour les enfants, mais plutôt dérangeante pour un adulte de grande taille.

Au fur et à mesure de leur marche, la petite indiquait à Maâra le chemin à suivre. Souvent le tunnel s'ouvrait sur deux ou trois voies et la petite, bénéficiant d'une bonne mémoire indiquait la direction sans hésitation.

Alors que la petite avait indiqué la voie de gauche, Fenouil s'arrêta net et regarda vers la droite:

"Regardez comme elle est jolie cette fleur ! "


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Puis tout bonnement, il s'approcha d'elle dans la probable intention de la cueillir





Maâra: XP: 1 (post) 0,5(prise en charge du petit convoi)

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Dim 22 Fév 2015 23:00 
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Quand la nécromancienne atterrit sur l'autre rive, la jeune Sindel fait un pas en arrière. Maâra ouvre la bouche pour répondre aux doutes émis plus tôt avant de se raviser, remarquant que le regard de la petite n'est pas fixé sur elle mais sur son compagnon qui vient d'apparaître et de bondir à son tour.
Fenouil, lui, sourit comme un bienheureux à la bête qui le domine pourtant en taille … sans parler de son aspect physique allant du putride au calciné. Plus elle l'observe et le côtoie et plus elle le considère comme complètement hermétique à la notion de danger ; ce n'est plus simplement ce qu'elle qualifiait jusque là de fougue enfantine et d'entrain sans délibération, c'est plus viscéral se dit-elle en l'observant avant de prendre la route.

Le tunnel que la petite lui désigne est assez étroit. Suffisamment large pour qu'un enfant puisse passer entre ses jambes, mais si Stor varg et elle veulent échanger leur place, l'un devra marcher sur l'autre ou s'écraser contre la paroi humide de la grotte. C'est cependant la hauteur qui gène l'elfe dans ses premiers pas, essayant tantôt de mettre sa tête sur le côté ou de la pencher en avant pour ne pas s'écorcher le crâne ou le visage contre le plafond, dont la hauteur ne lui arrive qu'au milieu du cou, et quand même voir la petite dans son dos.

Doucement mais sûrement, ils se mettent en route. Dans un silence à peine perturbé par les indications de la jeune Sindel qui n'a clairement pas de difficultés de mémoire pour la route. Aux intersections entre deux tunnels, la petite lui montre du doigt quel chemin prendre, sans réfléchir, sans hésiter, comme si elle le parcourait couramment. Maâra s'arrête souvent pour se familiariser à cet environnement sous-terrain, nouveau pour elle ; ses odeurs, ses bruits, ses courants d'air, sa luminosité erratique.
Et pendant cette marche silencieuse, elle ressasse les paroles de la jeune Sindel, qui s'était renfrognée dès que les mots non négociables ont été prononcés, perdant tout à coup son sourire et qui n'avait défroncé les sourcils et décroisé les bras qu'après réflexion.
((Ca vous dérange que la mission a été confié aux enfants ?)) Est-ce de la fierté, de l'orgueil ? Ou la petite n'en est pas à sa première confrontation avec un adulte cherchant à tout contrôler, comme elle l'a si bien dit. Et ce revirement, cette manière de s'accaparer ce qui a déjà été établi comme un accord de sa part. D'accepter la protection, mais pas les ordres ?
Dans la tête de l'elfe, les questions et raisonnements fusent et s'emmêlent, essayant en vain de comprendre quelque chose au comportement d'une enfant dans de telles conditions et cherchant quoi y répondre … mais le résultat est loin d'être palpable car pour l'instant, malgré l'intérêt qu'elle porte à tout ça, elle n'en est encore qu'à se féliciter, en tant qu'adulte du groupe, de ne pas lui avoir dit sur l'instant : exact, c'est votre mission, passez devant je ne fais que passer !

Toutes ces profondes réflexions stoppent net lorsque la voix de Fenouil lui parvient avec une impression de déjà vu. Quand il avait décrété devant le lac qu'il avait soif, puis envie subitement de nager.
Ils viennent d'atteindre une nouvelle bifurcation et la jeune Sindel lui montre encore la direction du doigt lorsqu'il s'exclame avec le naturel qui le caractérise qu'il venait de trouver une jolie fleur.
Son compagnon est déjà en train de fourrer sa gueule sous le bras du gobelin pour l'arrêter avant que Maâra ne puisse se retourner vers eux.

- Pas maintenant Fenouil, et la touche pas s'il te plait, lui chuchote-t-elle en le voyant le bras tendu.
Y'a pas de fleur sans soleil, t'as déjà vu des trucs comme ça dans le coin toi ? demande-t-elle ensuite sur le même ton à la petite.

Même s'il avait eu de la chance de tomber sur cette grotte en faisant à sa guise, Maâra préfère s'en tenir aux indications de la Sindel plutôt que visiter chaque bout de tunnel avec Fenouil.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 23 Fév 2015 02:32 
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Jet de dés: Réaction de Fenouil au conseil de Maâra: Echec !
(désolée, les dés ne t'ont pas écoutée)

Malheureusement, Maâra intervient trop tard et Fenouil tire déjà sur la fleur pour la cueillir ! Et comme Maâra l'avait pressenti, il ne s'agissait pas d'une fleur.

Incapable de la cueillir, Fenouil lâcha enfin la chose et s'en retourna vers vous. Et dans son dos, le sol des environs se mit à bouger et cette chose sortit du sol.

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Ce monstre s'avance vers vous, bien décidée à ne faire qu'une bouchée de ceux qui ont osé troubler votre sommeil. Fenouil, lui te regarde tout piteux.

[Donc voici ce qui t'attends. Le monstre est là et prêt à attaquer. Puisque tu avais pressenti le coup et que ce sont les dés qui n'ont pas été en ta faveur, je te laisse un choix.
1. Tu peux rp un combat contre la bête, et tu es libre de faire agir mes pnj comme tu l'entends (en respectant leur personnalité). Peu m'importe que la bête soit indemne, blessée ou morte, c'est à toi de décider.

ou

2.tu peux décider une tout autre solution, astuce ou fuite... comme te le dicte ton imagination ! ;) Tout ce que je veux c'est qu'à la fin de ton rp, vous ne soyez plus en danger, que la bête ne puisse vous suivre ou alerter ses semblables. Bon rp ! ]


Maâra: XP: 1 (post) 0,5(conseil avisé)

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Dim 1 Mar 2015 23:03 
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Ce gobelin a décidément un talent dans la déconcentration sauvage, un peu comme si chacune de ses respirations emportaient avec elles ce qui se trouve dans sa tête, mais ne les ramenaient pas toujours dans le bon ordre. Nul doute que le sauvetage ou la mission lui tient à cœur, mais à ce rythme, ils n'arriveront jamais à la cachette de Karsinar. Surtout s'ils doivent s'arrêter pour ramasser tous les cailloux en forme d'on ne sait quoi, toutes les coquilles, coquillages ou objets laissés à l'abandon dans ces cavernes.

Et la tentation de toucher à tout ce qui est nouveau ou bizarre est bien plus grande que sa capacité d'écoute.
Fenouil n'arrive pas à la cueillir et se décide enfin à revenir mais Maâra essaye quand même de le raisonner, se demandant à part elle si elle ne devait pas le ligoter sur Stor Varg pour être sûre d'avancer plus vite.

- On n'est pas … là … pour …

Les yeux de la nécromancienne s'écarquillent et les mots sortent de sa bouche sans constance, tels les fantômes de sa précédente pensée. Son dernier mot : ça, meurt dans sa gorge de peur de rendre trop réel ce qui bouge derrière un Fenouil à l'air piteux.
La tige n'est que l'infime et luisante partie d'une chose énorme, aussi large que la galerie, qui s'extirpe du sol sous lequel elle était à l'affût. Une gigantesque bouche bordée de crocs de la taille d'une main s'ouvre dans le dos du gobelin, avec des tentacules sous la gueule. Elle a un dos rond violacé, bardé de pointes comme des lames de rapières aiguisées, et s'appuie sur des espèces de nageoires.

Figée d'horreur, Maâra s'arme de son couteau. Piètre accessoire, se dit-elle en le faisant tourner dans sa main, avant que ses fluides ne s'agitent à leur tour, toujours à l'affût de la moindre opportunité de violence. Mais elle doit d'abord protéger les enfants, n'est-ce pas ce qu'elle vient de leur dire, presque de leur promettre en proclamant qu'ils n'avaient pas à risquer leur vie à sa place. Maintenant que la situation l'exige, elle se sent impuissante et désarmée. Elle cherche une issue, une manière de les protéger … ou de les mettre à l'abri. La bête ne les a pas traqués, elle se cachait sous terre ne laissant que cette boule à l'extérieur et Fenouil a pu y toucher et revenir avant qu'elle se sorte de terre … et elle se meut lentement, ce n'est pas un prédateur.
((Un appât, elle attend qu'on vienne, comme une plante carnivore. Je dois les mettre à l'abri.))

Elle attrape Fenouil et rejoint la petite restée en retrait.

- Prenez ce tunnel, leur ordonne-t-elle en désignant celui de gauche. Vous vous cachez, et si je ne reviens pas, vous repartez à la bibliothèque, compris ?

Elle n'attend pas leur réponse et se retourne vers la créature à peine arrivée à l'embranchement.
Elle fait de grands gestes pour attirer l'attention du monstre, essayant tant bien que mal de courir dans cette caverne trop petite pour elle. La bête s'élance bouche grande ouverte vers Maâra qui roule et continue de l'éloigner. Stor Varg suit sa maîtresse en donnant des coups de griffes puissants pour contrer et ébranler les attaques. Il pousse des rugissements stridents d'outre tombe, son pelage sporadique se gonfle, ses babines et sa gueule démesurées s'ouvrent sur un corps déjà mort. Une démonstration du lykor pour intimider l'adversaire qui fait son effet car la créature semble craindre l'aura souillée que dégage le mort-vivant.
Dans cet espace, le monstre ne peut pas se servir des dangereuses pointes de son dos mais les murs ne le freinent pas. Maâra et le Lykor arrivent à toucher le monstre mais ne le blesse pas réellement pour l'instant, et la cadence des attaques et des esquives empêchent l'elfe de se concentrer sur sa magie, pourtant plus puissante que ses maigres forces.

Le monstre attaque soudain avec les longues tentacules sous sa gueule et atteint Maâra au pied, qui bascule lourdement en arrière. Elle rampe au sol et essaye d'atteindre une galerie adjacente pendant que les deux bêtes combattent. Stor Varg esquive le tentacule mais se fait salement écraser contre la paroi par le monstre qui avance vers Maâra. Fuyant la bête, elle se retrouve en fait dans un cul de sac mais il est trop tard pour faire demi-tour, les dents de la créatures lui bloquent déjà le passage. Elle se ramasse sur elle-même pour se faire la plus petite possible et agite nerveusement son arme pour se défendre.

Stor Varg s'est entre temps relevé et se retrouve dans le dos du monstre. Il bondit sur la queue et plante ses énormes crocs dans la chair à nue de la créature au moment où elle s'abat sur Maâra. Ses dents claquent dans le vide, ratant l'elfe de quelques centimètres à peine et tente aussitôt de se tourner ver son agresseur, en vain. La cavité est bien trop petite et les aiguilles de son dos s'enfoncent et creusent la roche. Des morceaux tombent autour de Maâra qui tente elle aussi de se sortir de l'impasse mais en rampant sous le monstre. à l'impuissance de la créature, le Lykor renchérit avec un cri strident et encore une fois Maâra sent que le monstre réagit à ce son particulier, plus qu'aux blessures.
Il a peur. Il a peur à en oublier celle qui rampe sous lui.

Maâra, coincée sous le monstre, n'arrive pas à rejoindre son allié mort-vivant. Elle se concentre alors sur sa magie et la seule attaque qu'elle maitrise, profitant de ces quelques secondes de répits pendant que la créature se dépêtre des murs dans lesquels elle s'est coincée. Elle concentre ses fluides sur son arme, puisant dans la nature impure de son pouvoir, retrouvant même jusqu'à l'odeur de la chair en putréfaction à travers les fluides d'obscurité qui parcourent et zèbrent sa peau de leur noirceur. Elle plante son couteau dans la patte de la créature et y déverse la mort et la maladie à travers elle. La nécrose se répand autour de la blessure et continuera son œuvre bien après que le coup est été porté.
Une lame aussi fine ne peut faire bien mal à la créature mais elle hurle et s'agite rageusement, sentant sans doute déjà le mal en elle. Et les murs continuent de s'effriter sous ses assauts répétés pour se sortir de cette impasse. Elle lance ses tentacules sous elle à la recherche de Maâra qui se calle dans un creux du mur, toujours coincée sous la bête. Enivrée par la réussite de son attaque, elle continue à concentrer ses fluides et à réfléchir à un moyen de sortir de là avant que la créature ne réussisse à l'attraper, à l'aplatir ou l'ensevelir sous la roche. Stor Varg continue à l'attaquer à la queue mais il ne peut lui non plus atteindre un point vital.
La bête a peur du lykor, de son hurlement strident d'outre tombe. Les âmes, les cris des âmes … elle qui s'est littéralement imprégnée des nombreux ouvrages de l'université de Tulorim chercher dans sa mémoire. En dehors de son compagnon, elle n'a encore jamais fait appel aux âmes des défunts. Cette idée à peine naissante est reprit en trombe par ses fluides ; ces louveteaux si voraces de pouvoir, qu'ils plongent sans contrôle dans les entrailles de la terre tandis que Maâra se sent soudainement emportée à travers eux, perdant de vue la créature au dessus d'elle, n'entendant même plus le fracas des murs qui continue de tomber sur le monstre. Elle ne voit plus que les âmes défuntes de cet autre monde qui lui appartient, là où tout est sombre, froid et délicieusement tourmenté … ces âmes qu'elle appelle, qu'elle alimente par ses fluides, qu'elle embrase et affole pour qu'elles libèrent leur rage et la violence de leurs tourments.

Mais dans le monde réel, la créature a réussi à faire demi-tour, non sans avoir emporté la moitié des murs avec elle qui retombent dans le tunnel et empêchent Stor Varg d'approcher et d'attaquer avec précisions. Avec ses tentacules elle réussit à attraper Maâra à la jambe. La nécromancienne se retrouve brutalement tirée vers l'avant du monstre et sa gueule vengeresse. Dans un dernier effort, elle plaque l'autre pied au sol pour se retenir et plante son arme dans le ventre du monstre avant de laisser éclater sa magie. Ses yeux révulsés ouvrent les portes du monde des esprits et leur montrent le chemin, leur intimant de se matérialiser autour de sa cible.

Est-ce la douleur d'avoir été touché au flanc ou les âmes qui s'agitent et fondent sur elle, toujours est-il que la créature se redresse soudainement et butte contre le plafond avec une force qui fait trembler toute la zone. Ses tentacules éjectent Maâra contre son compagnon en raison du brusque changement de cap de la créature. L'elfe est la moins rapide à se relever et Stor Varg s'élance comme une bête enragée sur le monstre, profitant de sa faiblesse pour lui sauter à la gueule, lui griffer les yeux et mordre le pédicule de la boule blanche lui servant d'appât. La créature mugit et gesticule pour éjecter le lykor mais, en se faisant, cogne encore et encore contre les parois. Elle réussit à se défaire de la bête sauvage aux griffes acérées et les observe, plus hostile que jamais, prête cette fois à bondir sur eux avec fureur.
Son dos armé de pointes se déloge du plafond qui, la seconde d'après, s'effondre sur le monstre.
Maâra et son allié mort-vivant s'éloigne de l'éboulement de la caverne et réussissent à éviter de justesse de se retrouver pris dessous.

Réalisant brusquement ce qui vient de se passer et l'étendue de la chance insolente dont elle a bénéficié cette fois, l'elfe grise s'affale sur le sol et s'allonge sur le dos.

- Du grand n'importe quoi, murmure-t-elle pour elle-même, imitant ce que très certainement son faera aurait dit à cet instant.

Derrière eux, des pas résonnent. La jeune sindel et Fenouil apparaissent … bien trop vite à son goût.

- C'est comme ça que vous vous restez en sécurité vous deux ! Elle essaye de se montrer autoritaire mais le ton n'y est pas. Elle attrape la tige qui pendouille de la gueule du lykor et la tend à Fenouil.
Tiens … cadeau.


(((hrp : tentative d'apprentissage du skill de nécro : Hantise)))

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Dernière édition par Maâra le Lun 2 Mar 2015 22:22, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 2 Mar 2015 20:02 
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Fenouil qui n'a sans doute pas compris dans quelle situation qu'il a mis Maâra, il ramasse la fleur avec joie. Puis fouillant dans son sac, il en sortit un caillou gravé d'un symbole et le tendit à Maâra.

"Merci ! Moi aussi, je t'offre un cadeau ! "
Dit-il tout en plaçant la "fleur" sur son chapeau.

La petite fille, regarda la scène sans dire un mot. Amnésique, mais non idiote, elle semble commencer à saisir à quel point le gobelin est naïf.

Puis se penchant vers Maâra :

" Désirez-vous vous reposer un peu ou bien préférez-vous repartir aussitôt ? "


[Apprentissage validée et ajoutée à la fiche. Perte de 4 PV lors du combat]


Maâra: XP: 2,5 (post) 1,5 (Scénario combat) (c)

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Ven 6 Mar 2015 18:27 
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Aussitôt le gobelin accepte la fleur avec un grand sourire, comme si de rien n'était … ou plutôt comme si l'elfe grise venait de lui offrir un vrai cadeau chaleureusement offert et ce, au meilleur des moments. Il farfouille ensuite dans son sac et en sort un caillou gravé d'un pictogramme qu'il offre à Maâra en retour, pour la remercier de son geste.
L'elfe observe le caillou puis le gobelin d'un air absent, avant de souffler du nez par à coup.

Pour une fois qu'elle pensait avoir reconnu une situation où l'ironie, fraîchement découverte en côtoyant son faera, avait sa place ; elle a choisit une personne encore moins capable qu'elle d'en saisir le propos.
Elle range le caillou dans son sac pour faire plaisir à Fenouil qui, elle n'en doute pas, lui a offert de bon cœur et le remercie ; sans se douter une seconde qu'il s'agit peut être d'un objet plus précieux qu'elle le pense.

Leur guide observe la scène sans dire un seul mot mais pas sans recueillement, bien au contraire. Analyste muette de la situation, son regard se pose tour à tour sur le gobelin et ce qui reste du tunnel et du monstre. Tout comme Maâra, elle ne fait aucune remarque quant à l'ingénuité du gobelin mais son regard ne trompe pas. La jovialité persistante du petit-être n'est pas seulement due au fait qu'elle l'a sauvé de la noyade.
Tempérament que Maâra à su gérer plus ou moins bien jusque là par sa patience et son caractère nonchalant, mais qui à cet instant, réalise enfin les pleines conséquences d'avoir le gobelin avec elle.
Cependant, lorsque la petite se penche vers Maâra pour s'enquérir de la suite et lui demande si elle souhaite se reposer ou repartir rapidement, elle se sent moins seule. Et même si elle éprouve quelques difficultés à se relever, elle refuse de se reposer et rejoint le tunnel gauche, moins enfumé, pour faire le point avec les deux petits.

- Mieux vaut ne pas trop trainer ici.
Fenoui, finis les distractions ! Alors si tu veux bien, j'aimerais que tu montes sur Stor Varg et que tu sois un peu plus prudent. Prends exemple sur ta sauveuse.


Le Lykor abaisse le haut de son corps pour signifier son accord et permettre à Fenouil de monter s'il le souhaite.
Maâra quant à elle fait signe à la jeune Sindel de continuer à lui indiquer le chemin et s'engage dans le tunnel avant tourner la tête vers la petite, s'essayant à un concept nouveau pour elle : la curiosité.
- Dis-moi, tu avais déjà croisé ce genre de monstre avec tes amis ?

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Sam 7 Mar 2015 22:27 
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Pour Maâra

Les yeux tout grands, la bouche ouverte esquissant un sourire niais, Fenouil grimpa sur la monture morte-vivante sans rechigner, comme si Maâra lui faisait l'honneur de monter sur un noble destrier. La petite, pour sa part, ne put s'empêcher un petit mouvement de recul devant l'animal décharné, mais elle ne pipa mot.

Assez fièrement sur sa monture, Fenouil annonça

" Je suis prêt ! "


Suivant les directives de Maâra, la petite reprit la route, sans pourtant répondre à la question de Maâra. Elle semblait hésitante et un peu penaude. Après quelques mètres, elle s'arrêta de nouveau et se tourna vers l'elfe grise, esquissa une moue coupable.


" Oui, j'en avais déjà vu, il y en a beaucoup dans ce désert. Par contre, je vous jure que je ne les avais jamais vu enfouis de cette façon. J'ai aussi pris son appendice pour une fleur. Je ne l'ai reconnu que lorsqu'elle est sortie de la terre. Vous me croyez n'est-ce pas ? "

Elle continua sa marche, puis s'arrêta à une bifurcation.

"Le chemin de droite n'existait pas la dernière fois, il n'y avait que celui de gauche ? Nous faisons quoi ? Nous explorons la voie de droite ou je poursuis dans le chemin que je connais "

Pour Jôs et Caabon

La porte n'était pas lourde qu'en apparence. Son poids était tel que ni Martine , ni Martin, ni les deux ensembles auraient réussi à l'ouvrir. Mais elle ne fit aucunement obstacle à Caabon, pas plus qu'à Jôs s'il avait tenté à son tour de l'ouvrir.

Dès qu'ils furent dehors, un soleil ardent les accueillit. Aucune maison, aucune âme qui vive, aucune végétation... ou peut-être que si en fait. Si les 4 compagnons regardaient du côté sud, ils purent voir quelques arbres et arbustes, à moins que ce ne soit qu'un mirage. Les enfants sortirent après les deux hommes, mais prudents ils restèrent derrière eux, attendant les directives avant de faire un pas en avant.



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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Sam 14 Mar 2015 02:38 
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La jeune elfe grise passe devant et emprunte le tunnel en silence. Maâra l'observe elle aussi en silence et ne semble pas en prendre offense, voyant cela comme une hésitation, mise sur le compte de l'épreuve dont elle vient d'être témoin, et qui lui rappelle peut être des souvenirs jusque là occulter par sa mémoire défaillante.
Elle-même est encore secouée par l'expérience. Jamais elle n'avait rencontré une créature aussi étrange et barbare. Agressive oui, une fois, qu'elle avait fuit pour s'en sortir vivante ; mais rarement elle était allée jusqu'à défier l'autre de bonne grâce comme elle l'a fait. Peut-être à cause des enfants car elle sait que sans eux, elle restera coincée sur cette partie du continent … et que la dernière fois qu'elle a préféré la fuite à la confrontation, son monde s'est écroulé.
Laissant la petite marcher devant, la nécromancienne jette un regard vers Fenouil qui vient d'annoncer avec sa petite voix joviale qu'il est fin prêt. Elle aurait du s'y attendre, se dit-elle en le voyant tout sourire, fièrement juché sur le mort-vivant comme s'il était sur un pur-sang … et qui semble avoir naturellement oublié tout ce qui a trait aux conditions. Mais, pour l'instant et, l'espère-t-elle, les prochaines minutes, son attention est toute tournée vers sa monture et non les choses qui trainent par ici. Aussi, le laisse-t-elle en compagnie de Stor-Varg et accélère le pas pour rejoindre la petite.


Après plusieurs mètres parcourus, la petite s'arrête et se tourne vers Maâra. Cette dernière s'apprête à demander pourquoi mais se retient en voyant le visage de la petite et son air fautif. Elle lui avoue soudainement avoir déjà vu des monstres comme celui qu'ils viennent de croiser, dans le désert où d'après elle ils sont nombreux. Les épaules de Maâra se secouent rien qu'à cette pensée mais n'intervient pas, car la petite s'empresse d'ajouter qu'elle jure ne jamais en avoir vu enfoui sous terre, qu'elle a pris son appendice pour une fleur elle aussi et ne l'a reconnu que lorsqu'elle est sorti.
Sur le coup Maâra reste muette, en partie parce qu'elle s'imagine encore un désert rempli de ces créatures féroces mais, surtout, en raison de la question étrange posée par la jeune Sindel, lui demandant si elle la croit.
Ne se l'étant pas demandé elle-même en l'écoutant, elle reste immobile, la bouche entrouverte, balbutiant des sons sans contenus. Quelle question étrange, se dit-elle à part, et qu'est-ce que ça change de se la poser surtout ? Pour l'elfe, la présence de la créature n'était pas moins dangereuse pour la petite que pour eux.

- Euh, ... oui, répond alors Maâra pour permettre à la petite de se remettre en route et de continuer leur expédition.

Une réponse qui n'est en fin de compte ni véracité ni mensonge, car l'elfe se demande tout à coup ce que pourrait impliquer la négation à une telle question. Doit-elle se questionner sur les créatures qui ne s'enfouissent pas dans du sable mais le font dans cette terre rocheuse plus difficile à creuser ; ou sur les réelles intentions de la jeune elfe ?

Jeune elfe qui s'arrête d'ailleurs à nouveau, à quelques pas d'une nouvelle bifurcation et, en quelques mots, perturbe Maâra au plus haut point. Elle lui annonce que le chemin de droite n'existait pas avant, avant de lui demander, le plus naturellement du monde, s'ils allaient l'explorer ou continuer par la voie qu'elle connait.

Des images obscurcissent le discernement de Maâra, nées de sa rencontre récente avec une créature féroce à la gueule démesurée. Des visions qui ne la rendent pas encore complètement hystérique mais qui donnent du fil à retordre à sa volonté de rester lucide et concentrée sur la mission.
Face à l'impossibilité d'une telle apparition ; et c'est au couloir de droite qu'elle pense, elle s'imagine soudain des monstres aux gueules pleines de dents dévorant tout sur leur passage, roche y compris ; ou pire, une gueule si énorme qu'elle forme l'entrée et sa gorge, tant elle est profonde, la galerie. Des pensées qu'elle n'aurait jamais eues avant de croiser et affronter cette bête il y a quelques minutes.

- Quoi ? Finit-elle par murmurer d'une voix tremblante en poussant tout le monde contre le mur hors de vue du nouveau passage. Aux dernières nouvelles, un tunnel, ça n'apparait pas comme ça … pouf, "la dernière fois c'était pas là".

((Comme la bibliothèque)) se dit soudain la Sindel qui reste figée, les yeux dans le vague.
((Ainsi les passages par les portes))
L'adrénaline retombant, elle s'est retrouvée sans repères, sans ressources face à la globalité de leur situation. Mais il en est ainsi et ce, depuis le début, dès le premier geste.
Monstres dévoreurs de roche, chemin providentiel ou oubli de la jeune elfe, car c'est tout autant possible … ce chemin n'est qu'un énième mystère, perdu dans une immensité plus inexpliquée encore, mais elle est là pour une chose : trouver l'antre de Karsinar et chercher des traces des silnogures.
Et de nouveau, tout comme quand la petite lui avait parlé un peu plus longuement de cette personne, son visage se crispe, un peu plus cette fois. Elle ne sait pas pourquoi, mais le nom ou quelque chose que la petite lui a dit à ce moment l'intrigue.
Et comme la première fois, elle n'a pas le temps de s'y attarder.

Elle fait signe aux enfants de se taire et de rester contre le mur hors de vue.

Elle approche avec précaution du chemin partant vers la droite et y jette un coup d'œil en faisant attention au moindre bruit.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Sam 14 Mar 2015 18:46 
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Messages: 72
Localisation: Aux alentours de Cuilnen
Jôs avait bien compris qu'il y avait des ennemis, mais il ne comprit toujours pas comment les enfants pouvaient avoir de tels pouvoirs. Cependant, quand on l'invita à passer la porte, il n'hésita pas. Ne sachant trop quoi faire, il l'emprunta après son nouveau compagnon et un soleil particulièrement brûlant vint le percuter. Il avait beau être couvert et notamment avoir un grand chapeau pour lui cacher les yeux, les reflets sur le sable le forçait à les plisser pour tenter de voir ce qu'il y avait.

Et il n'y avait rien, pour ainsi dire. Seulement quelques petits arbres et arbustes. Jamais Jôs n'avait été confronté à un tel soleil. Déjà, en descendant de sa montagne, le changement de température l'avait percuté. Mais ici, c'était l'enfer comparé à la neige dans laquelle il avait eu l'habitude de vivre. En quelques secondes, il se sentit immédiatement fatigué, et de grosses gouttes de sueur ruisselèrent sur ses joues. Il oublia même la priorité qui était de protéger sa petite rate et comme il fit trop chaud, il enleva son couvre-chef et prit l'animal entre ses grosses mains. Des larges bords du chapeau de mage, il s'éventa et se dirigea sans attendre vers l'ombre des petits arbres.

"Il fait trop chaud ici, j'y vais."

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 16 Mar 2015 01:47 
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Ce que Caabon a en quelque sorte redouté depuis la lecture de la carte se concrétise lorsqu’il franchit la porte, non sans avoir eu quelque peine à la pousser. Le voilà en plein désert, avec à l’horizon, à perte de vue, du sable, du sable, encore du sable, dune après dune. Et dans cet environnement hostile dès le premier abord, les rayons du soleil agressent immédiatement le wotongoh, sans pour autant trouver de prise. La cape dont il ne s’était pas défait plus tôt, ignorant encore où le mèneraient les pouvoirs de l’enfant, loin d’ajouter à sa gène comme il l’aurait pensé au premier abord, le préserve agréablement des agressions du climat, si bien qu’il abandonne le projet de s’en séparer.

(Un merveilleux cadeau Théoperce… Il me faudra revenir à Kendra Kâr et te remercier pour ce présent, qui des froides landes de Nosvéris aux vents brûlants de cette contrée me protège. Si je reviens un jour.)

La protection de la cape est déjà un réconfort, et pour ne pas risque l’insolation, Caabon rabat sur son crâne la capuche de celle-ci. En revanche, il lui apparaît que le géant blanc ne semble pas à l’aise dans ce nouvel environnement, malgré son chapeau, ses vêtements ; de grosses goutes de sueur coulent sur sa peau alabastrine, qui ne manqueront sans doute pas de le dessécher trop vite. Voilà la cause probable de son empressement à se tourner vers ce qui, au loin, semble être de la végétation. Et dans le désert, la végétation est parfois un signe probant de vie, ou d’eau, tout simplement.

Avant de se mettre en marche à la suite de ce compagnon de circonstances, le jeune homme avise la porte, dont il craint qu’elle ne disparaisse sous le sable s’il n’en marque pas l’endroit ; il pourra peut-être, s’il doit faire demi-tour, retrouver la direction approximative de l’abri, mais sans garantie de ne pas passer à coté sans s’en rendre compte, dissimulée que sera son entrée sous une mince couche de sable balayé par le vent. Aussi tire-t-il en toute hâte de son sac la manche de son kimono bleu, un des rares souvenirs qu’il ait conservé de sa vie à Oranan, la tranche nette et la solidarise au bois du battant à l’aide de son vieux couteau, laissant là un fanal en cas de retour impromptu, de quoi braver un peu l’incertitude de son destin immédiat.

Aux enfants, il lance cet avertissement :

« Faites attention où vous mettez les pieds, et ne vous éloignez pas de nous. Mettez les manteaux pour vous protéger du soleil, et si vous avez soif, dites le moi. Mais surtout, faites attention à l’eau. »

Puis, il emboite le pas au géant blanc.

(((La manche est un objet RP que je traine depuis un bout de temps, le couteau correspond au couteau long for+2)))

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 16 Mar 2015 03:35 
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L'Oasis d'Alsimura (P20)


Pour Maâra

Ne comprenant la remarque de Maâra, la petite lui répond:

" Mais il n'est pas apparu comme ça, ça fait quelques temps que je suis passée ici. Quelqu'un peut l'avoir creuser depuis."

Obéissante, la petite sans nom resta près du mur. Fenouil qui est toujours sur sa monture aurait bien voulu s'avancer pour voir un peu lui aussi, mais sa monture l'en empêcha.

Et dans le tunnel de droite, beaucoup plus étroit que le précédent, mais d'une hauteur qui permettrait à Maâra de se tenir debout, il n'y avait rien de particulier, aucune bestiole, ni appendice de celle-ci.



Pour Jôs et Caabon

Sans hésiter, Martin suivit Jôs.

Le manche du kimono bleu resta fixé là où Caabon l'avait mis.

Martine fit un signe de tête affirmatif à Caabon et le suivit comme à son habitude.

((( Je vous laisse marcher un peu dans le désert. Il ne se passera rien de particulier de mon côté, sauf que les arbres sont plus loin qu'ils ne le semblaient, mais vous vous en approchez tout de même. Je vous laisse donc faire connaissance entre vous ou établir un plan pour votre arrivée près de la végétation ou autre chose de votre cru )))

Maâra: XP: 1,5 (post)
Caabon: XP: 0,5 (post) 0,5 (Installation d'une repère visuel)
Jôs: XP:--(post en accumulation)

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 16 Mar 2015 16:54 
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Caabon s’est inquiété le temps de quelque pas du surgissement éventuel des shaakts de la porte, craignant que le son de l’acier se plantant dans le bois ne soit perçu du coin des souterrains où ils s’étaient retirés. Sa crainte apaisée à mesure que ses pas le mènent, dans le sillage de l’homme pâle, vers la végétation lointaine, il guette les alentours, en proie à un questionnement géologique. Se pourrait-il que sous le sable il n’y ait que la roche, et que d’autres caches encore parsèment ces étendues désertes à leur seule surface ? Serait-il possible que du sol surgissent des elfes noirs décidés à en découdre avec les étrangers, à le réduire en esclavage ou simplement à les détrousser ? Il ne donne pas cher de leur peau dans cet environnement hostile si on vient à leur prendre leurs vêtements ou pire, leur maigre réserve d’eau.

(Y en aura-t-il assez pour cet homme – surtout s’il s’abreuve à la mesure de sa taille – les deux gamins et moi ? Deux gourdes, c’est peu, trop peu… Mais comment pouvais-je deviner que ces deux là viendraient se mettre dans mes pattes… Martine a l’air satisfaite d’avoir retrouvé Martin, mais se rend-elle seulement compte de ce que cela implique… Non ? Peut-être ? C’est une enfant, mais les enfants savent parfois considérer les sujets sérieux avec une gravité dont sont incapables les adultes… Et puis reste la question de la magie. Que risquent des enfants qui ont le pouvoir de nous faire voyager à travers l’espace le temps d’un battement de paupière ? N’ont-ils pas en eux une magie capable de les sauver ? Et seront-ils alors sauvés seuls ?)

Les pensées du wotongoh se font de plus en plus pessimistes, et il s’en gourmande intérieurement, ne sachant que trop bien les risques encourus par celui dont le jugement est obscurci par des considérations funestes. Il lui faut vivre, survivre, protéger l’enfant, et pourquoi pas accomplir cette mission dont il distingue mal les tenants et les aboutissants.

Pour l’heure, Caabon se dit que l’augmentation de ses chances de réussite dépend probablement de la manière dont il s’entendra avec le compagnon de Martin, ce dénommé Jôs. Sous le coup de l’urgence, alors qu’ils se trouvaient encore dans l’abri habité par les shaakts, il s’est montré sec, directif, et il lui semble nécessaire de relancer la conversation, afin d’en savoir plus sur ce potentiel soutien.

« Tout à l’heure, sous terre, les ennemis étaient des shaakts. Des elfes noirs. Je crois qu’ils vivent ici, dans ce désert. Les elfes noirs que je connais n’aiment pas les humains : ils les volent, les tuent, en font des esclaves. Il fallait partir pour ne pas se mettre en danger. Maintenant, nous devrions être tranquilles. »

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 16 Mar 2015 21:20 
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La chaleur avait pris directement pris possession du pauvre Jôs, l'envoyant instantanément à la recherche de cette fameuse part d'ombre où il pourrait se protéger du soleil. La petite bestiole entre ses grosses pattes filait doucement entre ses doigts, excitée par le déplacement et sans doute par le soleil. A mesure qu'il marchait, heureusement, il se sentait moins acculé. Cela lui prit un moment de le réaliser, mais c'était la première fois qu'il voyait du sable. Jamais il n'en avait encore touché et il ne lui avait jamais semblé entendre parler d'une telle matière ou d'un tel phénomène de la part de Ren. Aussi, il avait ralenti le pas, sentant cet étrange sol fluide lui passer entre les orteils. Une sensation douce et brûlante à la fois, indescriptible pour un être qui en avait vu si peu dans sa vie. Caabon, l'humain à la peau noire, l'apostropha en le rattrapant rapidement.

Jôs n'écouta qu'à moitié ce qu'il lui disait, mais il se montra déjà plus doux. Du moins, dans son ton. Les paroles qui ressortirent de son adresse furent bien différentes. Des elfes noirs, il n'en avait pas vus, mais il avait vu des elfes et ces derniers avaient tenté de le tuer et étaient responsables de la mort de Mü. Quand il entendit les mots "volent", "tuent", "esclaves" et "danger", il se braqua. Les elfes, il en avait peur, non pas pour lui, mais surtout pour la petite rate qu'il avait avec lui. Et s'ils étaient aussi cruels qu'avec sa mère ?
Interrompant sa marche, il se retourna, en colère. Il prit sa masse de bois dans sa main droite et posa la créature sur son épaule, qui se fit un nid dans les poils assez longs de sa barbe pour l'atteindre.

"Qui c'est qui vient comme elfe ? Qu'y viennent, moi j'ai pas peur des elfes. Y toucheront pas à ma 'stiole. Personne y touche. Moi je les massacre à coups de masse. Personne il y touche."

Ses yeux innocents et pourtant plein de colère étaient grands et mouillés, comme ceux d'un enfant grondé. En vérité, il en avait peur des elfes, mais il était plein de sincérité quand il disait que personne ne ferait de mal à sa rate. Mais il se rappela enfin de ce que venait de dire l'étranger. Maintenant, ils devaient être tranquilles. En cela, il se rappela un peu de Ren qui le rassurait souvent sur les évènements qui lui arrivaient. S'ils étaient en sécurité, alors tout irait bien. Ils pouvaient continuer à marcher vers ces arbres, se mettre à l'abri du soleil.
Et une envie irrésistible lui prit. Ils étaient encore loin, mais cette étendue lui rappela étrangement les grandes étendues de neige où il vivait. L'élément était différent, ce qu'il en ressentait aussi, mais même s'il avait trop chaud, il se remémora encore les moments où il pouvait jouer là-bas. D'un coup, comme oubliant les menaces et les priorités, il s'adressa aux enfants.

"On fait la course !"

Et il partit en trombe, se réservant la première part d'ombre de l'Oasis.

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