L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 176 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5 ... 12  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: La forêt du sud
MessagePosté: Lun 27 Oct 2008 21:48 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
La forêt du sud


Image


Au nord-ouest des montagnes, la forêt borde Yarthiss, elle est exploitée par des bûcherons pour le bois de chauffage et de construction. A l’ouest, elle est coupée en deux par le fleuve. Une route le suit évitant ainsi le cœur de la forêt. A l’est, la forêt s’efface peu à peu pour faire place aux montagnes sèches. Et au sud-ouest, il y a une grand plaine où trop peu d’arbres poussent : c'est là que la forêt s'arrête.

Peu de gens s’enfoncent dans cette dernière. Les seuls sentiers qui se dirigent vers l’intérieur sont ceux utilisés par les chasseurs, mais ils ne vont pas loin. De nombreuses légendes parlent de cet endroit comme d'un endroit peu recommandable. Ceux qui auront le courage d’y aller découvriront une forêt peu éclairée sauf sous le soleil d’été qui transperce le feuillage des arbres centenaires, baignant le sol d’une lueur appréciable. Son aspect peu effrayant cache un environnement hostile où règne la loi du plus fort.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Lun 20 Juil 2009 18:26 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 19 Juil 2009 20:29
Messages: 3
Le soleil rasait l'horizon, colorant le ciel de couleurs ocres orangées, bientôt les premières étoiles apparaitraient... Un bruissement se fit entendre, puis disparut, un ombre apparut à l'orée de la forêt.

La lumière du crépuscule caressa l'ombre, c'était un jeune humain simplement vêtu d'un pantalon de cuir tanné, passé en travers du buste couvert de cicatrices, on pouvait voir un arc court de facture assez grossière. L'humain s'appuyait contre un arbre, le regard tourné vers la ville qui se découpait à l'horizon.

( Ainsi, c'est donc cela, une ville...)

Pour arriver jusque là, il avait préféré suivre de loin les sentiers qui parcouraient la forêt, repoussant le plus possible la confrontation à laquelle il allait devoir faire face.
Cette crainte de l'inconnu, qui l'avait accompagné durant son voyage et qui par maintes fois l'avait presque poussé à rebrousser chemin, se fit plus oppressante.

( NON!.. J'ai fait une promesse....Demain....Demain, je m'avancerai...)

C'est à ce moment, que son estomac lui rappela qu'il n'était guère judicieux d'avoir le ventre vide. Le jeune homme détourna son regard, et silencieusement s'enfonça dans la forêt en quête de nourriture.

Le jeune rôdeur avançait, les sens aux aguets, courbé en avant. N'ayant pas le cœur à chasser, il avait décidé de se contenter de baies et de racines. Se remémorant ce qu'il avait apprit, il cueillait ici et là, déterrait à l'aide d'un bâton, en écrasait quelques unes, les sentant et les goûtant du bout de la langue pour vérifier qu'elles étaient bien comestibles. Lorsqu'il jugea en avoir suffisamment, il prit une grande feuille et y plaça les diverses baies et racines avant de replier la feuille sur elle même et de faire tenir le tout avec une longue brindille en guise de ficelle.

Le soleil avait maintenant disparut, et les étoiles emplissaient le ciel dégagé de tout nuages. Le jeune homme revint de sa cueillette, il chercha du regard un arbre robuste à larges branches, une fois qu'il eut trouvé, il l'escalada avec agilité. Arrivé à une hauteur suffisante, il s'installa confortablement sur une grosse branche, il déplia la feuille et commença à manger tout en observant les lueurs de la ville, écoutant les bruits étouffés qui lui parvenaient. Il resta ainsi un bon moment, son repas fini, il redescendit. La nuit était bien avancée déjà.

Arrivé au sol, il étouffa un bâillement, il avisa un fourré et s'y dirigea afin de s'y loger dessous pour dormir. Il ne mit guère de temps à s'endormir....

Au petit matin, alors que le soleil se levait à peine, le jeune homme se réveilla. Il jeta des regards autour de lui, puis lentement, sortit du fourré. Il écouta un instant sans bouger les bruits environnants sans déceler quoique ce soit d'inhabituel, il en fut soulagé. Après quelques étirements, il se dirigea vers l'orée de la forêt.

( Voilà, maintenant il faut y aller...)

Il resta plusieurs minutes à observer la ville au loin, contrôlant sa crainte à grande peine.Il inspira et mit un pied sur le chemin de la confrontation, puis le second et fit quelques pas, sens aux aguets. On aurait dit un animal prêt à s'enfuir à la moindre alerte. Le jeune rôdeur poussa un soupir de soulagement et commença à avancer, sans toutefois, être vraiment serein.

Bientôt il serait devant la grande porte de la ville, et là il ne devra reculer...

Vers les portes de la cité.

_________________
tygar, humain varrockien, rodeur lvl 1


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Ven 7 Aoû 2009 21:54 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 15 Avr 2009 11:13
Messages: 66
Drysis ne garda aucun souvenir de son retour vers la dense forêt qui borde Yarthiss par le sud. Lorsqu'elle s'éveilla, elle était allongée à même la mousse, nullement dissimulée au regard d'éventuels voyageurs. Une attelle faite de deux morceaux d'écorce morte et serrée par un ruban enserrait sa cheville droite. Se relevant doucement, elle mit un instant à reprendre ses esprits, et eut du mal à rappeler sa mémoire qui semblait peu encline aux réminiscences. Loki piétinait la terre à côté d'elle, et fut content de la voir s'éveiller enfin ; elle lui sourit.

« Augure... Tu étais déplumé la dernière fois que je t'ai vu, et te voilà beau comme un oisillon. J'ai dormi si longtemps? Ce... cela repousse, tes plumes? Cher mystère.»

L'hôte-lanurme était juste devant elle. Encore fort empêchée par sa cheville qui devait être, après tout ce chemin, en assez grave état, la semi-elfe sautilla jusqu'à son entrée et parvint à se blottir parmi les racines, enfin en sûreté. Là, les idées encore peu claires et rassurée par la douce chaleur que donnait la faible lumière du soleil qui filtrait les feuilles avant d'arriver jusqu'à elle, elle s'endormit à nouveau.



La brune guérisseuse s’éveilla quelques heures plus tard, libre de toute impression de danger et de peur, l’emprise de l’ombre et du sinistre l’avaient quittée.

( Il faut partir…Il faut aller là-bas. Un simple sort ne sera pas suffisant pour guérir cela.)

Elle tâta sa cheville gonflée, dont l’habituelle couleur de jade avait tourné au mauve, au noir. L’attelle était efficace, elle lui permettrait de marcher un peu sans que l’articulation ne bouge.

(Quand ai-je fabriqué cela ? Je crois bien que je n’ai rencontré personne, je suis forcément rentrée seule du Manoir puisque je me suis éveillée juste devant le bon arbre, et personne ne pouvait savoir. Je ne me souviens de rien…du peu que j’avais sur moi, rien n’a été volé ni ajouté. Comment ai-je pu faire… presque deux jours de marche dans cet état, et ne rien me rappeler ? Pfff… tu deviens folle, ma pauvre. Et puis l’attelle…je ne l’aurais pas faite différemment, le choix du bois est judicieux, et quelqu’un d’autre aurait probablement utilisé du bois vivant pour plus de solidité, mais moi non. Je suis donc revenue seule de cet enfer.
A présent, il faut repartir. Ce dont j’ai besoin, hélas, je ne le trouverai que… là-bas. Je ne pourrai jamais marcher si longtemps avec l’attelle seule…)


Songeant cela, elle tenta de s’extraire de sa maison de bois, mais en fut empêchée par un obstacle qui barrait l’ouverture absconsée par un tapis de feuilles blanches, qui était sa porte d’entrée. Elle donna un coup dans l’objet qui la tenait prisonnière, et cela tomba en arrière avec un bruit sourd.
Il s’avéra que l’objet n’était rien d’autre qu’une lourde et large branche du lanurme qui avait dû choir tandis qu’elle sommeillait. Pourquoi ? Un orage, un choc…


( … et puis cet arbre se fait vieux. Tu as bien vite pris de l’âge, mon ami. Tu m’as accueillie il y a de cela trois mois seulement, et tu étais lors en bien meilleur état. Qu’est-ce donc, qui te ronge ainsi ? Jusqu'à en perdre une branche secondaire…)

Drysis se pencha pour récupérer son foulard qu’elle avait laissé à l’intérieur de l’arbre, et fut saisie par ce qu’elle vit : là où sa tête avait reposé quelques instants auparavant, une sorte de flaque noire, d’un liquide gélatineux et gluant, s’étalait sur le sol de terre et semblait lentement pompé par la glaise et par les racines de l’arbre.

(C’est donc de cela que tu dépéris ! Qu’est-ce que cette chose ? Oh, l’Aniathy…)

Un instant, tout disparut à ses yeux et elle revit nettement la petite poupée blonde lever les mains vers elle, un sourire d’intense satisfaction aux lèvres, le regard animé d’une étincelle de malveillance. Elle ressentit encore une fois le choc d’énergie et l’extrême douleur qui s’en était suivie. Lorsqu’elle regarda l’arbre à nouveau, le vieux lanurme qui pompait lentement le fluide de méchanceté, elle fut consternée. Sans perdre un moment, elle tenta d’écoper cela, de l’éloigner, mais la matière glissait entre ses doigts. Elle y parvint enfin avec une feuille recourbée, et après une longue hésitation choisit de verser le liquide dans une petite bourse de tissu épais qu’elle avait, pour s’en défaire lorsqu’elle trouverait un endroit moins fragile.

Mais il fallait partir. Le soleil de midi brillait au-dessus de la forêt et elle ne pouvait rester céans. Il s’agissait à présent de se guérir et de quitter la ville au plus vite, ceux du Manoir ne la laisseraient sans doute pas partir aussi facilement.

Drysis utilisa la branche morte du lanurme, coupa une section de quatre-vingt centimètres environ et entreprit de la tailler. D’un côté, elle fit une extrémité ronde et fine ; de l’autre, elle sculpta une sorte de sphère vide dont le haut restait ouvert. En attendant le soir, elle s’amusa à graver cette canne qui lui serait indispensable pour marcher, de différentes formules magiques, énoncés mathématiques, noms de plantes et de lieux. Il restait un petit emplacement lorsque la nuit fut tombée, après réflexion elle y inscrivit un nom qui, sans doute, gravé la, lui serait utile.

Enfin, soutenue par la canne de bois et la cheville maintenue par l’attelle, la jeune fille se mit en route et s’enfonça dans les obscures profondeurs de la forêt.

_________________
Drysis Kantoeller, semi-elfe, guérisseuse.
Image

Tout sera-t-il vraiment toujours vain?


Dernière édition par Pylone le Dim 23 Aoû 2009 12:47, édité 4 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Ven 7 Aoû 2009 23:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 15 Avr 2009 11:13
Messages: 66
Le chemin du retour vers l'orée de la forêt et l'hôte-lanurme fut bien plus court que le précédent voyage, ainsi furent-ils arrivés dès le milieu du jour. Assise sur la mousse, protégée par l’écorce de son arbre creux, la demoiselle aux yeux verts se reposait. Sa cheville ne gardait pas la moindre séquelle de sa blessure. Elle sortit de sa poche un petit rouleau de parchemin froissé, jauni par le temps, roulé et scellé par un petit rond de cire blanche qui ne portait aucune inscription ; trouvé comme^promis au détour d'un chemin. Elle s’appliqua à détacher le sceau sans abîmer le papier, méticuleusement, y mettant beaucoup de soin et de patience. Mais cela ne voulait pas s’ouvrir, la cire maintenait le parchemin fermé avec une force quelque peu étrange. Avec une brindille, avec une pierre, rien n’y fit.

(Beau cadeau, en effet. Mes capacités magiques ne s’amélioreront jamais si je suis incapable d’ouvrir un parchemin, quelque sort qu’il contienne. Ah, c’est agacant…)

>>>>Lasse d’essayer, une légère vague de colère et d’impatience l’envahit, comme cela arrive à beaucoup de monde. Elle tenait alors le morceau de papier dans sa main, et regardait déjà ailleurs, quelle heure indiquait le soleil et si bientôt elle pourrait sortir sans subir le contact désagréable des rayons meurtriers. Alors, le parchemin émit un doux craquement, et s’ouvrit de lui-même, comme une fleur.

(Il suffisait de le toucher avec un peu d’énergie…)

>>>>Elle lut. Il n’y avaient là que quelques mots écrits a la hâte. L’alphabet peut-être était le sien, mais elle n’en était pas sure. Aucune lettre n’était vraiment reconnaissable, mais aucun caractère étranger non plus ne se distinguait. Surprise et quelque peu déçue, l’elfe passa la fin de la journée à tenter de décrypter cette énigme qui contenait, à ce qu’il semblait, vingt-neuf mots répartis en six lignes ; les trois premières comptaient cinq mots chacune, la quatrième quatre et la cinquième huit. La dernière ligne n'en contenait qu'un seul, sans doute une signature, disposé tout à droite de la feuille. Du moins, il semblait qu’il en fut ainsi, certains « mots » n’étant presque pas séparables. Quelquefois son esprit semblait s’illuminer un instant, comme si un éclair l’eût traversé, mais rien de plus intelligible ne lui apparaissait dans ces lignes désespérantes. Enfin Drysis reconnut qu’elle aurait beau y passer des heures encore, elle n’en apprendrait rien, n’ayant pas même réussi à identifier une lettre.

(Tant de temps pour rien… ce n’est pas aujourd’hui que j’apprendrai un sort. Apprendre le sort de soin fut si simple, pourtant ! Et j’étais encore une enfant. Le jour se traîne… quelle curieuse lueur nous donne le soleil en se couchant.)

Image


Sur ces pensées amères, elle leva les yeux pour observer cette lumière trop vive, et sursauta : cela ne venait pas du soleil, qui n’éclairait plus l’Imiftil depuis longtemps, mais d’une petite, toute petite boule qui flottait au-dessus de la canne sculptée posée là, et éclairait doucement l’intérieur du lanurme. Lorsque la jeune fille l’eut remarquée, la boule lumineuse s’éteignit.

(Qu’est-ce que… c’est cela, le sort ? Mais comment puis-je le faire, même si faiblement, sans avoir rien saisi du parchemin ? Et quelle utilité pour moi qui vois dans le noir, un peu de lumière au bout d’un bâton…)

>>>>Leva les yeux vers Loki qui venait d’entrer avec un air légèrement moqueur.


« Vous remercierez, Altesse, votre bonne amie de ma part. Nous voilà bien avancés, n’est-ce pas ? Ne ris donc pas. Je n’ose espérer que le second objet promis soit d’une plus grande conséquence. Mais comme cela t’est destiné, à toi, sans doute cela sera-t-il autre chose qu’un… sort d’éclairage. »

_________________
Drysis Kantoeller, semi-elfe, guérisseuse.
Image

Tout sera-t-il vraiment toujours vain?


Dernière édition par Pylone le Jeu 12 Aoû 2010 22:55, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Ven 19 Fév 2010 19:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 14 Fév 2010 18:09
Messages: 3
http://www.yuimen.net/univers/l-auberge-de-l-au-dela-t247.html[auberge de l'au dela]


Gregoraint venait de sortir de yarthiss et entra dans la forêt, il soupira longuement, il venait juste de la quiter et il falait qu'il y retourne, mais bon, au moin il la connait par coeur et connsait tout les cachettes des loups forestiers, il prit sa dague et se mit en garde.Il marchit pendant plusieurs heure.

(Bon, je ne devrais plus trop être loin de la cachette des lou...tien, les voila).

Ils étaient trois! La chance était du coté de Gregoraint, il lanca deux caillou pour les séparés...bingo deux loups allèrent dans la direction du bruit des caillous.Le derniers resta au aget mais Gregoraint surgi avec toute la vitesse et la grace d'un voleur elf et planta sa dague dans tempe de l'animal qui mourut sur le coup.

(Bon, je vais poser son corps dans un coin et je le récupérerais plus tard.)

Il chercha un peu et trouva le deuxième loup, il l'attaqua mais il esquiva, gregoraint esquiva la contre-attaque et planta sa dague dans la glote de l'animal.Soudain, le troisiéme loup surgi des buisson et mordi violement le bras de Gregoraint, se dernier planta un couteau dans le dos du loup qui lui lacha le bras, le loup ré-attaqua, mordit viollement le ventre de l'elf qui le tua.Gregoraint, fiers de sa réussite, rentra blessé a Yarthiss se soigner et touché sa récompense.

_________________
http://www.yuimen.net/univers/gregoraint-voleur-lvl-1-t2218.html


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mer 19 Mai 2010 16:19 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 2 Mai 2010 18:37
Messages: 17
>Recrutement forcé<

Le Groupe s'engagea tout d'abord sur la route allant vers Dehant en longeant le fleuve. Mais très vite ils durent s'engager sur un chemin forestier plongeant vers les ténèbres de la forêt.
Le chemin s'était fait de plus en plus étroit au fur et à mesure que la piste était de moins en moins fréquenté. La sylve semblait les engloutir. Les aventurier se sentaient de moins en moins tranquilles, craignant à tout moment une embuscade. De plus, la pénombre qui grandissait avec la nuit tombante laissait imaginer d'inquiétantes formes. La moindre branche qui empiétait sur le chemin devenait un bras de troll, le moindre arbre aux forme torturées se métamorphosait en géant malveillant.
Profitant d'une pause pour laisser Villion le Mage rependre son souffle, Curtis partit en éclaireur. Il n'eut à faire que quelques centaines de pas dans le silence le plus total pour apercevoir, à travers les arbres, le reflet d'une chandelle. Sans chercher à en avoir plus, il fit demi-tour et s'empressa de rejoindre ses compagnons.
La pénombre était oppressante lorsqu'il atteignirent enfin la cabane du bûcheron, que l'informateur du guérisseur avait signaler comme un lieu sûr, d'où provenait la lueur aperçue par Curtis. La cabane se situait à la croisée de deux chemins, plus étroits encore que celui qui les avait menés jusqu'ici. Hésitant sur la voie à suivre, Oron proposa de passer la nuit chez le bûcheron, au chaud, près de l'âtre. il fut soutenu par les autre, contre l'avis de Karkaras et de Curtis, qui jugeaient que c'était rendre un risque inutile, ne connaissant pas le coupeur de bois, et ne pouvant s'y fier. Mais Oron emporta l'adhésion des autres compagnons en arguant que l'ami de son informateur devait en savoir plus qu'eux sur la direction à prendre.

Calber frappa de son poing ganté d'acier à la porte qui s'ouvrit presque instantanément. L'homme était costaud, plutôt grand, brun aux yeux verts. L'air affable, il les invita à se réchauffer à se réchauffer à l'intérieur. es compagnons ne se firent pas prier.
"Entrez, entrez, Messires !"

La cabane était meublé de façon rudimentaire : quatre pièce dont une salle à manger avec un âtre pour faire la cuisine, une réserve de bois, et deux chambres. Ce dernier détail intrigua le Demi-Shaakt.
(Pourquoi un bûcheron vivant seul dispose-t-il de deux chambres meublées et propres ? Il ne doit pas recevoir moult visites ! Et il nous a ouvert sans prendre la moindre précaution en terrain sauvage.. Son courage s'apparente plutôt à de la témérité !)

Le bûcheron leur offrit du pain et du fromage tout en conversant joyeusement.
"Je suis Ogral, bûcheron de métier. Que me vaut l'honneur de recevoir autant d'étrangers dans mon humble demeure ?"
"Tout l'honneur est pour nous, noble travailleur solitaire." Minauda Oron le Guérisseur. "Nous sommes à la recherche de..."
"... nos amis", coupa Karkaras avant que le Guérisseur n'en dise trop. "Auriez-vous vu quelque voyageur passer ici ces derniers temps"
"Diable non ! Les voyageurs sont plutôt rares par ici", répondit le bûcheron un peu surpris par la brusque intervention du demi-Shaakt.
Il le jaugea du regard avant de reprendre :
"Mais les traces d'un quelconque passage doivent encore être visibles, si quelqu'un a eu l'audace de s'aventurer sur ces routes malgré les brigands !"
"Des brigands !?" s'exclama Curtis avec un air terrifiée, jouant le jeu. "les routes sont donc peu sûres par ici ?"
"Certes, et cela depuis plusieurs lunes. je vous conseille d'ailleurs de ne pas passer la nuit dehors, on ne sait jamais. Il y a dans ma cabane une chambre capable de tous vous accueillir. Vous y serez au chaud et à l'abri. Qu'espéreraient trouver des coupeurs de bourse dans la chaumière d'un pauvre coupeur de bois?"

Oron jeta un regard ironique au Demi-Elfe avant d'intervenir:
"Nous apprécions grandement de pouvoir ainsi compter sur votre hospitalité. Nous acceptons votre offre, puisse Gaïa vous remercier de vos bienfaits !"

Les autres appuyèrent bruyamment les paroles d'Oron. Curtis interrogea Karkaras du regard, tournant vers lui ses petits yeux sombres. Mais le fanatique ne répondit pas à son interrogation. aussi, Curtis lança-t-il une conversation plus banale avec une facilité dont lui seul avait le secret.
Peu après, Ogral prit congé des aventuriers, non sans leur avoir indiqué leur chambre, qui était effectivement capable de tous les loger, au moins à même le sol. Elle était propre et bien meublée, comme si quelqu'un de méticuleux y vivait. Les aventuriers s'y installèrent joyeusement.
Karkaras proposa de faire un tour de garde, mais les autre s'y opposèrent. Que pouvaient-ils craindre ici, chez un ami ? seul le Voleur considéra la proposition du méfiant Demi-Elfe Noir.
Bientôt, tous étaient couchés, la chandelle soufflée, laissant Karkaras à sa rage, et le Hobbit à ses inquiétudes.
Curtis s'approcha silencieusement de son partenaire qui jouait nerveusement avec sa lame Voprale, assis à même le sol, prés de la porte.
"Ce bûcheron ne me dit rien qui vaille." Chuchota le semi-homme.
"Je partage ton opinion. quel besoin a-t-il de disposer de deux chambres ? Comment vend-il son bois alors qu'il est si loin de tout ? Pourquoi n'a-t-il jamais été inquiété par ceux que nous sommes chargés de tuer ? Il ressemble à un tueur d'arbres autant que moi à un Hobbit ! Il faut veiller à ce qu'il n'ait pas pour intention de les prévenir qu'ils sont menacés. Nous devons organiser un tour de garde."
"Prends le premier tour", proposa Curtis. "Je suis fatigué et risquerais de m'endormir."
"Entendu."
Le Demi-Shaakt lui serra l'épaule pour le remercier de tenir compte de ses craintes et les Voleur alla s'enrouler dans une chaude fourrure. Quelques instants plus tard, tous dormaient sauf Karkaras, qui scrutait tous les recoins, cherchant à percer la pénombre. Les sourds ronflements d'Harald l'empêchaient d'entendre le bûcheron se coucher, si celui-ci sortait, il ne le manquerait pas. Quelque chose n'allait pas, il le sentait. Son instinct le mettait en garde, sa logique et sa sagesse imposaient à son esprit une question, pourquoi le bûcheron avait-il besoin d'une masure contenant deux chambres meublées, et pourquoi les entretenait-il toutes les deux ? Peut-être avait-il été marié.. Mais pourquoi n'avait-il jamais été inquiété?...


La nuit était bien avancée. Karkaras réveilla le Hobbit qui se leva en bougonnant, encore sous l'emprise du sommeil...
"À ton tour, l'ami."
"Est-ce vraiment nécessaire ?" Questionna Curtis très mécontent d'être tiré du lit en plein milieu de la nuit.
"Douterais-tu soudain de nos appréhensions?" Répliqua le fanatique avec un sourire.
"Non, bien sûr... Bon, allez, infâme oreilles-en-pointe, va te coucher, Curtis veillera sur ton sommeil."
Karkaras gratifia d'un autre sourire le Voleur, frictionna sa blanche chevelure et s'enroula dans ses fourrures. Curtis s'assit près de la porte et s'installa aussi confortablement que possible.
Harald avait cessé de ronfler. La baraque était totalement silencieuse.

Curtis somnolait. Sa tête tombait peu à peu sur le côté, ses pensées devenaient troubles sans qu'il s'en rendît compte. Il se laissa un instant bercer par un léger ronronnement, prêt à définitivement sombrer dans les bras de Morphée. Mais son instinct, habitué au risque depuis toujours, transforma le doux murmure du feu auquel il rêvait en un bruit ignoble, celui que fait une dague dans les chairs quand on coupe un gorge. Alors, son cerveau reprit le dessus.
(Un ronronnement !)
Karkaras sentit le Hobbit lui tirer une manche. Il fut immédiatement sur ses pieds.
"Combien ?" Demanda-t-il.
"Cinq. apparemment des pas lourds, sûrement des Guerriers,", répondit le Voleur sans s'émouvoir davantage.
La présence de son allié l'avait totalement rassuré. Il prit note de son étrange comportement en réveillant le reste du groupe, sa petite main pesant sur leurs bouches afin qu'ils ne fassent pas de bruit. Il était fier d'avoir rempli sa mission, d'avoir sauvé ses compagnons, même s'ils étaient stupides, voire indignes de respect à ses yeux.
Pendant ce temps, l'oreille collée à la porte, Karkaras guettait les pas. Il percevait maintenant leurs chuchotements. L'adrénaline lui flagella le cerveau, l'envie de tuer le gagna. Mais il ne pensait pas vraiment aux ennemis derrière la porte, sa haine se tournait vers ses compagnons d'hier, qui lui devaient la vie après s'être moqués de ses craintes et de ses conseils. Leur mépris, leurs quolibets l'avaient empli de ressentiment à leur égard. Mais le danger se rapprochait. Il installa les deux Guerriers en embuscade, un de chaque côté de la porte,, le mage en couverture derrière l'armoire à sa droite, tandis que le Hobbit modelait des formes dans les lits avant de rejoindre Harald. Il ne prononça que quelques chuchotements, des ordres clairs et précis que nul ne songea à contester. Le Guérisseur resta, seul, allongé sur le sol dans ses couvertures, à attendre les visiteurs nocturnes...


La porte s'ouvrit sans bruit et les deux Guerriers retinrent leur respiration dans l'oppressante pénombre de la chambre. Cinq silhouettes pénétrèrent dans la pièce. elles se séparèrent sitôt entrées et s'avancèrent vers les couches, n'ayant pas remarqué leurs proies embusquées sur les côtés, noyées dans l'ombre. Trois sifflement d'épées troublèrent le silence tandis qu'Oron jaillissaient de ses fourrures, masse d'armes à la main.
La lourde épée de Calder décapita un ennemi, condamné par l'absence de heaume pour protéger son chef. En même temps, Harald en blessait gravement un second dans le dos. Un brigand s'écroula, profondément pénétré par la courte épée de Curtis, habilement glissée entre les plaques de son armure jusqu'aux organes vitaux. Ensuite, les intrus durent parer l'attaque de Karkaras et du Guérisseur. Harald combattait farouchement son adversaire qui, dans un dernier sursaut de vie, s'était retourné. Il n'en vint à bout qu'avec l'aide de Calber qui n'avait plus d'opposant. Curtis vola à la rescousse de Karkaras qui en décousait avec le soi-disant bûcheron. Ce dernier connut la même sensation que son collègue, une lame précise s'enfonça dans son dos. Il s'effondra lourdement, sans même savoir ce qui les avait trahis, sans même voir luire le sourire victorieux de Demi-Elfe.
Enfin, Oron acheva son assaillant d'un coup de masse d'armes porté au cou. instantanément, le calme revient dans la salle souillée de sang.

Karkaras prit son temps pour allumer une chandelle de suif, laissant ainsi au voleur de détrousser les cinq cadavres, au nez et à la barbe de leurs compagnons qui n'avaient le secours d'une vision nocturne pour voir ce que faisait leur allié. Une fois la lumière venue, ceux-ci remercièrent chaleureusement le Hobbit de les avoir prévenus. Oron n'adressa pas un mot au fanatique, prenant soin de ne pas croiser son regard bigarré. Curtis simula une nouvelle fouille, s'extasiant de la "découverte" de quelques pièces.
"Ce n'est pas avec cela que nous allons nous enrichir", souligna Calder. "Garde donc ces piécettes en remerciement de ta vigilance, Voleur !"
"Vous devriez pltôt remercier Karkaras de ne pas avoir abandonné son idée malgré vos moqueries", répondit Curtis, furieux sauf en ce qui concernait les dernières pièces trouvées.
Carber était un guerrier colérique. Il s'empourpra sous son heaume mis à la hâte.
"Baisse d'un ton, Hobbit ! Sinon tu risques de m'obliger à t'apprendre le respect !"
"Allons mes amis, calmez-vous !" Coupa Oron d'un ton condescendant.
"Hobbit, surveille ton langage, et toi, Calber, veille à ne pas t'emporter aussi facilement ! Nous devons rester unis pour mener à bien la tâche entreprise. Ecoutez la parole de Gaïa qui enseigne le respect de son prochain. C'est valable pour tous."
Karkaras ne parvint pas à supporter le ton d'Oron qui avait failli tous les faire tuer. Il leva légèrement son épée, sa Vorpale, rouge du sang ennemi. Il s'emporta, déversa toute sa colère sur ses compagnons de quête. Sa voix grondant comme un orage qui tonne au loin, appuya son charisme qui s'exprimait pleinement dans ce moment de rage. Il marcha sur le Guérisseur.
"Tai-toi donc! Fais-nous grâce de tes sermons de vieille femme ! Respecte le Voleur auquel tu dois ta misérable peau de porc ! Si ton orgueil ne t'avait empêché de m'écouter, vous ne vous seriez pas endettés de la sorte envers nous. Si vous m'aviez écouté, Harald et moi ne serions peut-être pas blessés, notre sang ne se mêlerait pas à celui de nos ennemis, de ton "ami" bûcheron. Et si l'un d'entre vous touche au moindre cheveu de Curtis à qui nous devons tous la vie, je raye la dette du malappris à coup de cimeterre!
Ebahis, tous dévisagèrent Karkaras. Voyant qu'il tenait toujours Oron en respect et qu'il ne plaisantait pas, ils préférèrent garder le silence, attendant que sa colère soit tombée. Le comportement du fanatique leur faisait peur, chacun avait l'étrange impression que le Demi-Elfe était capable de tous les foudroyer en un instant, sans qu'ils puissent se défendre.

Pourtant, Oron, poussé par son orgueil et son mépris du Shaakt, tenta de se raisonner, de dépasser sa peur, d'ajouter un mot qui lui permettrait de ne pas perdre la face. Mais il se ravisa sagement en surprenant une noirceur englobant petit à petit la main de Karkaras dés qu'il fit mime d'ouvrir la bouche. Aussi se contenta-t-il de se jurer intérieurement de se venger, de faire payer ses paroles au Demi-Elfe. Pour couper court, il se détourna.

-->Exploration du repaire des bandits<

_________________
"La vie est vaine, prendre une vie n'a pas d'importance."
Karkaras fanatique niv2


Dernière édition par Karkaras le Jeu 17 Juin 2010 16:30, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Jeu 20 Mai 2010 14:35 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 2 Mai 2010 18:37
Messages: 17
> Halte pour la nuit<

Les compagnons fouillèrent une dernière fois la pièce avant de s'attaquer au reste de la masure. Malgré la lueur des chandelles de suif qui laissaient filer une fumée épaisse dans l'air, il faisait sombre. Seul le Demi-Elfe percevait relativement bien les formes de leurs compagnons qui avançaient en tâtant les murs et les meubles, soucieux de ne pas se cogner et de ne pas faire de bruit. La salle à manger était aussi vide que leur chambre, inutile de s'y attarder. Dans la chambre du bûcheron, Curtis découvrit une bourse et, caché sous des chiffons dans l'armoire, un coffre en bois de taille moyenne. Il le posa au sol. Prudents les compagnons reculèrent de quelques pas, laissant le Voleur exercer son art sur la serrure. La clef devait se trouver là mais ils ne voulaient pas perdre de temps de la chercher. Oron protesta pour la forme contre le vol des affaires d'un cadavre, mais sa cupidité l'emporta et il se retira avec les autres. Curtis sortit de son sac une petite tige de fer soigneusement choisie, préférant laisser secrets les outils cachés dans sa ceinture. Il étudia longuement la serrure, puis, il plongea son outil dans celle-ci, convaincu qu'elle ne recelait pas de piège. Après quelques mouvements du poignet, il se recula un peu pour soulever le couvercle. Personne ne le vit tirer sur une cordelette cachée dans sa manche qui libera un petit sac. Ce dernier tomba dans sa main et il le pressa fermement en même temps qu'il ouvrait le coffre. Un nuage de poussière fine et blanche se répandit soudain autour du Hobbit, dissimulant ses mains au regard de ses compagnons qui reculèrent prestement pour ne pas être atteints par le nuage. Le Voleur s'étouffait bruyamment.
"Poison !"

Profitant de la confusion, l'habile détrousseur plongea une main avide jusqu'au fond du coffre, y empoigna deux objets de forme indéfinie et les glissa prestement dans sa besace. Puis il se laissa tomber, aussi lourdement qu'il put avec un gémissement théâtral. Le nuage de farine finissait de se dissiper.
Ses compagnons se précipitèrent à ses côtés, après de nombreuses claques, ils parvinrent à le ranimer. Karkaras sentit une petite main plonger dans une de ses poches, y déposant une bague et une pierre.
"De la poudre de mort !" Annonça le Hobbit.
"Commentai-je pu me laisser surprendre par un piège aussi simple."
"Comment t'en es-tu sorti ?" Questionna le soupçonneux Oron en essayant d'isoler une partie de la fine farine mêlée à la poussière à l'aide du manche de sa masse d'armes.
"Je n'en sais rien", répondit le Voleur avec un sourire particulièrement naïf. "Peut-être ai-je réussi suffisamment tôt à faire un bond de côté ! Mais ce poison n'agit vraisemblablement pas sur ceux de ma race..."
"Ça suffit", ordonna Karkaras. "nous avons autre chose à faire que de nous poser d'inutiles questions. Nos visiteurs nocturnes doivent être attendus quelque part, leur retard risque d'éveiller les soupçons. Curtis, fouille le coffre, je m'occupe du sol..."

Curtis s'exécuta de bonne grâce et tomba sur un magnifique bracelet d'argent incrusté de pierreries. Il se maudit intérieurement de ne pas l'avoir subtilisé.
Quant à Karkaras, il arrachait consciencieusement les planches du sol pour vérifier l'absence de cache secrète. Les autres membres de l'expédition semblaient un peu dépassés. Ils ne savaient quelles attitude prendre, ne trouvaient rien à faire. Du coup, Oron qui examinait le bracelet en essayant d'en évaluer le prix se mit à persifler :
"Comme, dans l'avidité, le Voleur et le Shaakt se retrouvent !"
"Laisse faire", répliqua Harald, soucieux de préserver un semblant d'entente dans le groupe. "Chacun ici mène sa propre quête."
Karkaras cessa sa destruction du plancher pour se retourner vers ses compagnons.
"Cette masure ne peut être le repaire des Marauds qui, nous as-tu dit, sont plus nombreux et sans doute plus riches. Curtis, voudrais-tu examiner les lieux ? Les assaillants n'ont pas les bottes crottées, ils ne peuvent donc venir que d'ici. Sans doute existe-t-il un passage secret..."
"Bien sûr, Demi-Elfe", répondit joyeusement le Hobbit. "Villion, accompagne-moi ! Ta magie pourrait peut-être me servir, et cela te donnerait une bonne occasion de nous montrer ta puissance !"
"Je te suis, demi-portion. Ouvre le chemin."

Si le Mage ne s'était pas fait prier, c'était parce qu'il était heureux d'entreprendre quelque chose d'utile, qui l'aiderait à oublié la menace d'une attaque surprise. Il s'avança. Curtis se mit à examiner les coins et recoins de la petite bâtisse tandis que Villion le Mage faisait le guet, prêt à lancer un sortilège à la moindre alerte.
"Et moi, que fais-je?" Demanda Harald qui se sentait désœuvré.
"Les Guerriers, vous vous reposer" répondit le Demi-Elfe. "Nous aurons certainement besoin de vous sous peu..."

Un bon moment plus tard, qui sembla durer une éternité, le Voleur ameuta ses compagnons qui se rassemblèrent dans la chambre du pseudo-bûcheron. Derrière un double fond, l'armoire de fourbe donnait sur une minuscule pièce dans laquelle une trappe était dissimulée. Quand Curtis se sentit protégé, il la souleva. Elle ne résista pas, s'ouvrit dans un sinistre grincement. Après s'être prudemment penché, l'éclaireur signala la présence d'une échelle qui conduisait dans une pièce souterraine.
"J'ai découvert la cache par hasard", murmura le Hobbit à Karkaras.
"J'ai voulu déplacer l'armoire pour chercher un passage secret derrière mais son poids m'en a empêché. J'allais abandonner quand l'évidence m'a sauté aux yeux : Sa taille ne pouvait expliquer un tel poids ! Le reste n'a plus été qu'un jeu d'enfant."

Cela dit, il empoigna la corde qu'il venait de lancer. Ils descendirent les uns derrière les autres, à l'aide de la corde, obéissant à l'ordre du Hobbit interdisant l'utilisation des barreaux de fer qui, disait-il, pouvaient être piégés. Retenant leur souffle, craignant l'embuscade, ils débarquèrent dans un petit couloir humide, recouvert d'une sorte de mousse glissante, une espèce rare qui pouvait vivre sans lumière. Oron leva sa chandelle de suif pour éclairer le conduit. Les combattants durent marcher très prudemment car leurs lourdes bottes de fer les handicapaient grandement sur ce sol très glissant. Après une vingtaine de pas, le petit couloir s'achevait sur une porte en chêne dont le bois sculpté semblait particulièrement solide. Le Voleur y colla un instant son oreille, puis tâta prudemment la porte et les murs environnants à la recherche de quelque piège, avant de plonger un petit crochet choisi avec soin dans la serrure. (Je n'ai jamais autant travaillé), songea-t-il...

Pendant ce temps, Karkaras organisait l'assaut qu'ils auraient peut-être à donner sitôt la porte ouverte. Une fois de plus, le Voleur avait réussit son travail et plongeait un œil dans la salle.
Le pièce, aux murs de roche brute, servait de salle à manger aux brigands. Elles était éclairée par une dizaine de torches et contenait une grande table de bois grossièrement taillé, une vingtaine de tabourets ainsi que quelques meubles rustiques. Elle était occupée par trois hommes de forte stature qui vidaient joyeusement un tonnelet. Leur saleté repoussante contrastait bizarrement avec l'éclat des lames posées en travers de la table, armes de toute évidence régulièrement entretenues. Les gardiens n'avaient pas remarqué le manège du Hobbit. Karkaras, dont l'esprit pratique s'était imposé à ses compagnons, changea son plan.

Après une rapide concertation, Curtis poussa violemment la porte, laissant Harald et Carber, les deux Guerriers, cribler de flèches les trois gardes. La précision des traits fut mortelle, seul l'un d'entre eux parvint à atteindre la porte où il trouva la mort sous la masse d'armes d'Oron. En un instant, les trois brigands n'étaient plus.
Le plan de Karkaras avait fonctionner à la perfection, l'admiration que lui portaient Harald et le Hobbit crût en conséquence. Par contre, Oron le Guérisseur lui lança un regard meurtrier et Villion détourna la tête, ce qui en disait long sur sa jalousie.

Les compagnons, n'ayant rien découvert de notable dans cette sale, laissèrent la porte qui s'ouvrait au sud pour prendre celle de l'est. Ils tombèrent sur une salle d'entrainent qui ne contenait, pour satisfaire leur soif d'or, que des mannequins et des cibles. Revenant sur leurs pas, ils s'attaquèrent à la porte sud.
Cette fois, malgré de nombreux efforts, le semi-homme échoua dans son crochetage. Mais la résistance de la porte s'acheva sous une violente poussée de l'épaule de Calber.
C'était l'armurerie. De nombreuses épées, dagues, armures garnissaient les murs. Ils se mirent à fouiller consciencieusement la salle silencieuse, à la recherche de l'Arme enchantée, ou de l'Armure du même type, qui voudrait, à elle seule, le déplacement.
Soudain, un hurlement de dément les glaça d'effroi.
Un homme, couvert d'une armure de cuir, venait de jaillir de sa cachette, qui n'était autre que l'une des caisses qu'était en train d'ouvrir Harald. Ce dernier n'eut pas le temps de se défendre, traversé par une longue et fine épée... Le guerrier s'effondra bruyamment sous le regard horrifié de ses compagnons. Karkaras sortit rageusement sa lame Vorpale, ne songeant plus qu'à le venger. Calber se joignit à lui.
Ne pouvant longtemps résister à un tel assaut, la cruelle apparition disparut comme elle était venue, mortellement tailladée par l'épée vengeresse de Calber.


Harald gisait sur le sol. Oron lui retira son heaume. Ses yeux étaient encore exorbités, une grimace de douleur resterait à jamais figée sur le visage.
Après un instant de silence, la voix grinçante du Guérisseur se fit entendre:
"Enterrons-le dignement."

Karkaras se retourna et répliqua d'une voix sèche :
"Nous devons penser à la peau des vivants, lui, maintenant, il peut attendre. Vengeons-le céans !"
"N'as-tu point de cœur, Demi-Elfe !" S'indigna le Guérisseur soudain menaçant.
"Vengeons sa mort, Harald appréciera."

Karkaras ne donna pas plus ample justification, jugeant Oron totalement irresponsable. il était de plus en plus fatigué de l'attitude du Guérisseur qu'il jugeait dangereuse pour l'ensemble du groupe.
Curtis avait fini de fouiller la pièce. Chacun prit arme à sa convenance avant de s'occuper des deux portes qui s'ouvraient dans les murs, Karkaras prit pour sa part un bouclier en bois. La première n'était pas verrouillée et donnait dans un dépôt de nourriture.
"Rien qui puisse nous servir pour venger notre ami", déclara Oron, soudain impatient d'en découdre. La seconde porte, au sud, était verrouillée mais Curtis en avait découvert la clef sur le cadavre du meurtrier d'Harald de Blins.

Les compagnons se retrouvèrent dans un long couloir vierge de toute décoration sur lequel donnaient deux lourdes portes de bois. Voilà pourquoi ils n'avaient pas été entendus... Curtis commença son office sur la première.
Quelques instants plus tard, elle s'entrouvrait sur une vaste pièce très bien éclairée. Malheureusement pour les intrus, l'un des sept occupants remarqua le manège. Un hurlement répondit au pas de recul des mercenaires et quatre brigands se jetèrent à l'assaut du groupe. Curtis eut à peine le temps d'empoigner sa courte épée avant qu'ils ne s'écroulent, vaincu par la toute puissance magie de Villion le Mage qui avait fait s'écroulé une parti du plafond sur les malheureux, les immobilisant. Les trois autre brigands durent contourné les gravas et faire face aux aventuriers. La lourde épée de Calber éventra l'un des assaillant, même si dans l'opération il fut blessé à la cuisse par un second brigand qui lui-même fut occis par Oron à coup de masse d'arme. Le dernier connu la morsure de la lame vorpale dans le dos, en effet Karkaras avait escaladé les gravas, indifférent au hurlement des survivant emprisonner avec la terre, pour prendre à revers les marauds.
Curtis égorgea ensuite proprement les victimes impuissantes du Mage qui le regardaient d'un air suppliant.
Les compagnons ne prirent pas le temps de fouiller la pièce garnie de nombreux lits et tables de jeu, qui devait faire office de dortoir et de salle commune. Karkaras résuma leur pensée à tous :
"Il ne faut pas traîner. Leurs hurlements ont dû se répercuter dans tout le reste du souterrain. Filons vite à l'autre porte !"

Personne ne protesta, la peur soude les groupes, tisse les liens les plus étroits entre ennemis de toujours mis en face de la mort. La porte en question était plutôt solide et Calber se demanda s'il était capable de l'enfoncer rapidement. Heureusement pour tous, Curtis vint à bout de la serrure.
(S'il y a un occupant, il a le sommeil plutôt lourd...), songea le Fanatique.

Le Voleur, persuadé qu'on les attendait, ouvrit toute grande la porte. La sueur perlait sur le front. Il ne fut pas déçu. Devant eux se tenait un hideux humanoïde, un rictus mauvais aux lèvres.
Le monstre mesurait plus de deux mètres de haut et l'épée qu'il tenait en main était proportionnée à sa taille. Harïord l'Orque ressemblait en tout point à ses frères de race. Sa peau brun-vert couverte de verrues faisait penser à de la moisissure. Son nez ressemblait à un groin de sanglier comparaison encore plus prononcée avec les deux canines qui montaient de sa mâchoire inférieur. Ses deux grandes oreilles étaient coupées en plusieurs endroits, signe du nombre de ses victoires. Ses cheveux étaient noirs et raides, tout aussi sales que le reste de son individu qui dégageait une odeur répugnante. Harïord portait une armure mal entretenue, rouillée en plusieurs endroits, sur une tunique mauve.
L'Orque semblait penser être capable de venir facilement à bout de cette poignée de mercenaires. Dans sa jeunesse, il avait connu pareille situation et avait manqué de trouver la mort, surpris par coup dans le dos d'un Voleur humain, mais ça ne se renouvellerait pas, Il était prêt à reculer à la moindre disparition de l'un des adversaires, spécialement le Hobbit, vu leur réputation.
"Que mort vous connaît ! Que Thimoros boit sang !" Hurla-t-il furieusement en son langage peu maîtrisé.

-->Combat contre l'Orque

_________________
"La vie est vaine, prendre une vie n'a pas d'importance."
Karkaras fanatique niv2


Dernière édition par Karkaras le Ven 21 Mai 2010 12:36, édité 4 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Jeu 20 Mai 2010 14:37 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 2 Mai 2010 18:37
Messages: 17
>Exploration du repaire des bandits<

Calber dépassa le groupe, épée en main, suivi par Karkaras et Curtis. Le Guerrier engagea le combat tandis que le Voleur tentait de contourner l'Orque. Karkaras se tenait prêt à remplacer Calber à la moindre défaillance. Celui-ci porta un coup qui aurait décapité nombre d'adversaires mais qui ne rencontra que le vide. Par contre, il sentit l'épée de l'Orque enfoncer son armure et taillader son flac. La rapidité de l'adversaire l'avait surpris, sa connaissance du maniement des armes étai impressionnante. Le Guerrier poussa un cri de douleur. Sa vue se brouillait, il sentait qu'il allait mourir. Mais des incantations et prières se firent entendre et, bien qu'il ne pût voir ses blessures se refermer sous les incantations du Guérisseur, il se sentit nettement mieux.
"Attention; Curtis !!"

Mais l'avertissement de Karkaras vint trop tard. L'Orque, pensant en avoir fini avec le Guerrier s'était retourné tout en reculant, et sa longue épée était venue faucher le Hobbit qui, l'instant d'après, s'effondrait lentement. Profitant de la situation Calber frappa par deux fois l'Orque et n'encaissa qu'un coup léger en retour. Karkaras entra dans la bataille pour protéger le Voleur qui se repliait lentement en se traînant lamentablement sur le sol, chacun de ses mouvements lui arrachant une grimace de douleur. Sa Vorpale heurta l'armure du monstre sans la traverser.
L'Orque rit cruellement, dévoilant d'immondes crocs tordus, sûr de sa victoire. Il voyait bien que Calber, bien que partiellement guéri, se vidait néanmoins de son sang et, avec lui, de ses forces. Quand au nouvel arrivant, il n'avait pas l'air dangereux. Il fit même un pas en avant et porta un coup d'épée à Karkaras qui ne parvint pas à parer. La lame s'enfonça dans l'épaule déjà blessée lors de la première confrontation dans la chambre. Karkaras vacilla sous la violence du coup mais réussit à rester debout, frappant à son tour, imité par Calber.
L'orque avait visiblement surestimé sa puissance. Ne choisissant pas assez vite quel coup parer, il eut une hésitation qui lui fut fatale et les deux armes atteignirent leur but. Son flanc gauche fut profondément déchiré par l'épée de Calber, tandis que plusieurs de ses côtes étaient brisées par la Vorpale du Fanatique. Surpris par la douleur, la peur le gagna. il tenta de reculer.

C'est alors que, jugeant le danger raisonnable, Oron se lança dans la mêlée. Il bouscula les deux compagnons blessés, et faisant tournoyer sa masse d'armes au bout de son bras, il fonça sur l'Orque. Par réflexe, celui-ci poussa son épée vers l'avant et embrocha le guérisseur. Oron emporté par son élan, dévia de sa couse, percuta violemment le mur. L'Orque profita de la confusion pour se caler contre une armoire, prêt à vendre chèrement sa peau.
Calber et Karkaras se jetèrent un regard puis, convaincu que son compagnon suivrait, Karkaras se jeta sur le monstre.
"Jusqu'à la mort !"

Calber l'imita. C'est Karkaras qui porta le premier coup, un coup peu dangereux mais précis, qui emprisonna la lame de l'Orque entre la sienne et sa garde. Il poussa de toutes ses forces sur son arme qui s'enfonça profondément dans l'armure endommagée de l'adversaire. Celui-ci, criant de douleur, libera son épée d'un habile coup de poignet et fit un large moulinet. Sa rapière ne rencontra que le vide. celle de Calber, par contre, l'atteignit à la tête et l'Orque s'effondra, le crâne défoncé.

-->Duel honorable

_________________
"La vie est vaine, prendre une vie n'a pas d'importance."
Karkaras fanatique niv2


Dernière édition par Karkaras le Ven 21 Mai 2010 12:17, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Jeu 20 Mai 2010 23:41 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 2 Mai 2010 18:37
Messages: 17
>Combat contre l'Orque<

Les compagnons baissèrent les bras, vaincus par la fatigue de l'après-combat. Lorsque la rage de vaincre s'estompe, la lassitude la remplace toujours.
"Beau combat !" Leur lança le Mage en s'avançant.

Le Guérisseur se relevait péniblement.
"Oron, pauvre idiot !" Siffla Karkaras furieux. "Pourquoi diable n'es-tu pas resté en arrière pour nous laisser faire ce que tu n'es même pas capable d'accomplir en rêve ?!"
"Ferme-la, Shaakt. Admire plutôt la puissance de Gaïa la bonne !"

Il se mit à rapidement réciter des prières... La plupart des blessures de Calber se refermèrent. Il fit de même pour le Voleur qui put enfin se relever, laissant une mare de sang sur le sol.
"Et Karkaras ?" Gronda Calber.
"Je ne suis tout de même pas capable de guérir tout Imiftil !" S'exclama Oron. "D'ailleurs, puisque lu bâtard plane tellement au-dessus de nous, il n'a qu'à se guérir lui-même plutôt que de nous salir les oreilles de ses reproches !"

Karkaras fut tenter d'user de sa magie, mais il se ravisa. Sa sagesse lui dictait de contenir sa rage, lui signalait que le Guérisseur pouvait être encore nécessaire. Pour changer d'attitude, il se retourna vers Curtis, remettant à plus tard sa vengeance.
"Fouille tout cela pendant que Calber fait le guet", ordonna-t-il fermement. "Notre arrivée ne doit plus être un secret pour personne, nous avons maintenant tout notre temps..."

Il se dirigea ensuite vers la porte pour assister Calber. Le long couloir était calme, totalement vide. Il resta ainsi un moment, essayant désespérément de calmer le feu intérieur qui brûlait en lui. c'est alors qu'il entendit des cris de colère dans la chambre de l'Orque. Il s'y précipita. Oron tenait le Voleur par la pogne et le secouait comme un prunier.
"maraud !" Gronda-t-il. "Je m'en vais ta faire payer tes méfaits au bout d'une corde ! Combien nous as-tu déjà chapardé ?"
"Mais Oron", répondit le pauvre Hobbit, "Je n'ai rien volé ! Si j'ai mis ces quelques pierres dans ma poches, c'était pour qu'elles ne me gênent point dans la suite de mes recherches ! D'ailleurs, tu vois bien en me secouant comme une besace vide que je n'ai rien d'autre !"
"Il suffit !" Rugit Karkaras. "Passe-moi le Hobbit."
"Venge-nous !" Intima Calber de la porte tandis qu'Oron s'exécutait.

Karkaras empoigna le Voleur, le gifla violemment par deux fois et le reposa au sol.
"Cela ne se passera pas ainsi !" S'indigna Oron en s'avançant vers Curtis, masse d'armes à la main.
"Ce voleur mérite une punition exemplaire et je vais la lui donner, si le bâtard n'en est pas capable."

Karkaras s'interposa, campé sur ses deux jambes, prêt à combattre.
"Veux-tu abattre Curtis après l'avoir guéri ? Veux-tu te passer ainsi de Voleur pour la suite de notre expédition ? Veux-tu ruiner nos chances de ressortir victorieux en tuant sous l'effet de la colère notre seule chance de salut ? tu veux peut-être le remplacer dans son travail parce que tu es incapable de faire le tien ? Cesse donc de raisonner avec ton heaume, utilise ta tête !"

Sous le flot de paroles, Oron s'était arrêté. Il observait bouche bée le Fanatique. Sa voix était sourde et menaçante, elle l'avait cinglé de ses intonation violentes, amadoué par ses accents doucereux ou mielleux, inquiété quand elle s'était fait nasillarde. Cette voix contenait quelque chose d'inhumain qui l'avait captivé. Karkaras semblait capable de jouer avec ses sentiments les plus profonds, sans jamais en perdre le contrôle.

"On se retrouvera..." Murmura le Guérisseur décontenancé.
"Mais j'y compte bien !" répliqua Karkaras avant de laisser échapper un rire aussi puissant que méprisant.

Villion le Mage comprit à cet instant le sort qui leur était destiné, le sort de tous ceux qui s'étaient moqués de ses conseils, de ses avertissements, qui l'avaient insulté ou méprisé. Il se détourna de Karkaras et chercha un sort dans sa mémoire. Mais il n'avait pas assez approfondit ses études et déjà consommé une grande partit de ses fluides. Il poussa un juron qui ne fut relevé par personne et observa la tension qui régnait au sein du groupe. Une tension presque tangible.

"Nous n'en avons pas encore fini avec les coquin qui habitent ces lieux", coupa le Demi-Shaakt qui prenait définitivement la direction des opérations.
Ils se dirigèrent comme un seul homme vers la dernière porte du couloir. Le Voleur fit une fois de plus tourner ses outils dans la serrure, de nouveau avec succès, et poussa la lourde porte.
Ils pénétrèrent dans une vaste chambre, vide de tout occupant. La pièce était richement meublée et une odeur de tabac s'en dégageait, encore chaude...
"Cherche un passage caché", ordonna Karkaras au Hobbit.

Curtis palpa les murs dégagés de tout meuble par Calber. Les autre restaient sur leurs gardes, prêts à accueillir une attaque surprise. Curtis mit un bon moment avant de découvrir quelque chose. c'était une pierre qui sonnait creux. Il appuya fermement dessus et un pan de mur coulissa silencieusement, dévoilant une petite pièce qu'occupait un homme de belle allure à l'air cruel. Il tenait une rapière.

Calber poussa brusquement Curtis de côté et engagea le combat, sûr de la victoire. Il porta un coup de taille, un coup d'estoc, mais aucun des deux n'atteignit son but. Le chef des brigands évitait facilement ses coups, déviait sa lourde épée comme si le Guerrier la maniait au ralenti. Oron entra dans la bataille sans plus de succès. Inquiet, Karkaras se prépara à user de magie.

Le Chef des Voleurs n'était pas un débutant. S'il était capable de riposter longuement avec vigueur, il savait pertinemment que, tôt ou tard, il se fatiguerait face à plusieurs adversaires. il jugeait également que s'il tentait de frapper à son tour, il exposerait dangereusement son flanc au second adversaire. Concluant son analyse de la situation, il para un autre coup et sauta en arrière.
"Écoutez-moi un instant !" Lança-t-il avec un fort accent des bas-fonds de Tulorim. "Vous qui semblez être de nobles mercenaires, vous n'allez tout de même pas vous mettre à plusieurs pour combattre un simple brigand ! Ne trouveriez-vous pas plus juste de me laisser une chance de défendre ma vie ?"

Oron cessa immédiatement le combat et recula lui aussi d'un pas.
"Propose donc, nous ne sommes point des assassins !"

Calber, maintenant seul, préféra sagement l'imiter.
"J'ai de grandes richesses, mais elles sont dissimulés. sans moi, vous ne pourrez jamais vous les approprier..."
"Nous n'avons que faire de tes richesses", répliqua le Guérisseur. "Nous venons vilains que tu occis sur la grande route."
"Pas si vite", coupa Caber. "Moi, les richesses m'intéressent. si nous te laissons partir, nous indiqueras-tu leur emplacement ?" demanda-t-il au coupeur de bourses.
"Vous avez ma paroles !"
"on ne peut pas lui faire confiance !" Intervint Karkaras. "C'est un Voleur, un fourbe."
"c'est vrai. Mais on ne peut le tuer comme un chien !" S'indigna Oron. "Calber, entame un combat singulier avec lui. Si tu venais à faiblir, je te remplacerais..."

Calber haussa les épaules sous sa lourde armure et reprit le combat, ne tenant aucun compte des avertissements du Fanatique. Il était sûr d'obtenir la victoire final et, fort de son intervention, obtiendrait sûrement une plus grande part du butin. Quant aux fameuses richesses cachées, Curtis les trouverait bien, dût-il arracher pierre après pierre...
Mais le chef des brigands avait profité de l'interlude pour se reposer. Il maniait son épée avec une vigueur nouvelle, et toujours d'une rapidité déconcertante. Néanmoins, Calber, entraîné au duel depuis son plus jeune âge, parvint à le toucher deux fois pour une seul blessure encaissée. mais quelque passes d'armes plus tard, il était contraint de reculer. Oron le remplaça immédiatement. Le combat reprit donc sous les regards désabusés de Karkaras et de Curtis. Le Mage, lui, était complètement déconcerté par l'inutilité de telles règles d'honneur.

Le maraud semblait prendre de l'assurance. Bien que blessé, il se sentait de nouveau capable de l'emporter. Oron avait l'avantage de la force et de son armure de métal, mais lui avait nettement plus d'expérience et sa vitesse l'avantageait, surtout dans un endroit clos. Oron le toucha également mais, frappé en plusieurs points, il dut se replier à son tour. Une fois à l'abri, sous les yeux éberlués de se compagnons, il guérit ses blessures. Nul n'osa relever, mais tous les regards se portèrent sur Karkaras, que le Guérisseur s'était dit incapable de guérir. Celui-ci ne semblait pas affecté mais le Mage repéra à nouveau la flamme meurtrière qui brillait dans ses yeux bicolores...
Quant à l'ennemi, il affichait un sourire carnassier, ébahi par la stupidité de ses adversaires qui, au lieu de le défaire sous le nombre, préféraient jouer leur vie un par un.

"À toi, Shaakt ! Montre-nous ce que tu peux faire contre ce chien !" Lança Oron, l'air narquois.
"N'es-tu pas capable de prolonger cette passe ?" Rétorqua le Demi-Elfe en empoignant son arme.
"Tu en es tout aussi capable !"
Le sourire du maître Voleur s'était figé. Il ne connaissait rien des Shaakt, sinon les légendes inquiétantes habituelles qui les concernaient. Il se mit en garde, adressant une prière muette au dieu des Voleur.
Karkaras hésita à lancer un sortilège pour enfin terminer cette fâcheuse affaire. Mais Oron risquait de prétexter son manque d'esprit chevaleresque pour s'attaquer à lui et trouver l'appui de Villion et de Calber. Il ne devait pas se démunir de ses forces magique qu'il avait jusque-là judicieusement conservé.
Le brigand était sérieusement blessé, mais sans doute moins que chacun des compagnons. Karkaras s'avança vers lui, jetant un rapide coup d'œil à Curtis. Face à l'ennemi, il se campa fermement sur ses jambes, prêt à recevoir l'assaut.
Le brigand ne tint pas compte du danger que pouvait représenter le jeune Hobbit à l'air terrorisé. Le Shaakt, dont il ne connaissait pas les aptitudes au combat, était sans doute le plus dangereux. Il fondit sur sa proie qui levait déjà un bouclier de bois pour se protéger.
Son premier coup échoua sur cette maigre protection. Il s'acharna dessus, certain qu'elle finirait par se briser.
"Attention !"

En plein milieu de son action, il entendit la mise en garde du Guérisseur. Mais il n'eut pas le temps de se retourner, frappé dans le dos par le Hobbit. Le coup avait été parfait, la redoutable lame avait frôlé ses organes vitaux. Mortellement blessé, il abandonna sa première proie visiblement peu dangereuse pour repousser le lâche attaquant et se caler dos à un mur. Il avait eu tort de croire que ses ennemis seraient assez stupides pour attaquer un par un jusqu'au bout...
Mais le Hobbit était déjà à quelques pas. Il se maudit de n'être pas resté tranquillement dans sa cache, protégé par les murs. Un sourire victorieux illumina le visage du petit être aux cheveux noirs. Le maitre Voleur comprit qu'il n'aurait pas le temps de regagner ce havre de paix.
La lame d'une Vorpale fendit son crâne.

Son corps fit un bruit sourd en touchant le sol. Puis ce fut le silence, un silence chargé de reproche...
"Crois-tu que nous en ayons fini avec eux ?" Questionna Villion d'un ton hésitant, sans lâcher le fanatique du regard.
"Karkaras", coupa Oron, "nous voulions un combat loyal !"
"J'ai risqué ma vie pour cela !" Ajouta rageusement Calber en s'avançant vers le Fanatique, épée au poing.
Oron, le sourire aux lèvres, imita Calber. Il allait enfin pouvoir se venger du bâtard, il allait enfin pouvoir punir le Shaakt d'être sorti de son souterrain ! Karkaras recula lentement, apparemment pris au dépourvu.
"Je vais te faire payer ta lâcheté !" Rugit Calber en se mettant en garde.
"Soit maudit !" Hurla presque Oron. "Que Gaïa te punisse et que Phaïtos t'interdise le royaume des morts ! Je te condamne à errer à tout jamais parmi les ombres sans trouver la paix!"
"N'oubliez pas le Hobbit ! Son fidèle allié qui exerça son art à nos dépens !" Renchérit le Mage soudain courageux.

Villion jouait le tout pour le tout. C'était le moment d'en finir avec le bâtard, d'autant plus qu'il pensait, sans doute avec raison, que le Semi-Elfe ne les aurait pas laissés partir en vis. Dés le lendemain, il aurait la force de lancer un sortilège puissant qui lui permettrait d'anéantir ce tas d'idiots et de conserver l'ensemble du trésor. Le voleur en moins, il aurait moins d'ennemis...

Mais c'était compter sans la méfiance du Fanatique, qui avait jusque là conservé l'ensemble de ses capacités magiques. Il invoqua deux Ombre vampirique qu'il dirigea vers le visages de ses deux assaillants immédiats. Elles eurent pour effet de troublé leur vision et de les tétaniser lorsque leur vitalité leur était ôter. Leurs cris de rage couvrirent le bruit d'un corps qui s'effondrait, une dague plantée dans le dos. Le Mage avait quitté le monde des vivants. Il n'eut même pas le temps de se rendre compte qu'il avait enjoint à ses alliés d'un instant de ne pas omettre Curtis dans la tuerie, et que c'était lui qui avait commis cette erreur, erreur fatal... Le sourire du Hobbit en disait long sur ses sentiments envers le vil mage.
Karkaras profita de l'occasion que ses ombres lui apportaient pour attaquer. Sa première attaque ouvrit la gorge du guerrier. La seconde ouvrit le ventre du Guérisseur.

"Pitié" Gémit Oron.
"Rappelle-toi, ma part s'élève à deux pour dix du butin, plus la part des morts... Tu voulais la mort de quelqu'un, je t'exauce."
Ce disant il taillada le Guérisseur de sa Vorpale, insistant un moment tant il se méfiait des ruses d'Oron.

_________________
"La vie est vaine, prendre une vie n'a pas d'importance."
Karkaras fanatique niv2


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Sam 18 Sep 2010 17:54 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Mer 15 Sep 2010 16:24
Messages: 6
---> La porte de la Cité <---

Après quinze minutes de marche dans la forêt, j'ai remarqué le bruit ou plutôt l'absence de bruit. Une forêt est silencieuse, mais à ce point : pas un oiseau ne chantait, pas de bruit de feuilles qui craquent sous les pas d'un sanglier et même le bruissement de feuilles manquait.
Quelque chose clochait... J'entendis un bruit du côté droit. Je me suis faufilé entre les arbres, en priant pour qu'aucune feuille ne craque.
Soudain, je la vis : une créature humanoïde d'environ un mètre quarante, munie de griffes redoutables. J'ai frissonné : je connaissais son nom. Un traqueur.
Dans ma jeunesse, un de ces monstres avaient dévoré plusieurs personnes de mon village. Dix chasseurs étaient partis pour mettre un terme au massacre. Sept seulement sont revenus... Je n'avais strictement aucune chance contre ça.
Mon regard a glissé vers le repas du traqueur.
Un jeune randonneur qui avait eu la malchance de passer par là. Un détail m'horrifia : il n'était pas mort. Il était dévoré vivant. J'ai pris mon courage et mon arc à deux mains. J'ai bandé l'arc. La créature, comme averti par un sixième sens, se retourna. J'ai lâché la corde. Le trait invisible et mortel, fila. Il se planta dans la jambe du traqueur qui a eu une grimace, à moins que ça ne sois un sourire. J'ai avisé soudain que ce sauvetage était peut-être une mauvaise idée. Trop tard. La créature avait bondi. Un saut impressionnant. J'étais pétrifié. Je n'ai pu qu'esquiver le coup qui aurait dû me décapiter.
Il traça un sillon sanglant sur mon flanc. J'ai enfin dégainé mon épée. Le traqueur tenta de me frapper avec ses griffes. Mon épée brilla. Sa main retomba quelques mètres plus loin. Furieuse, la créature fit pleuvoir les coups sur moi. Parant de mon épée et esquivant ses attaques aucune ouverture ne me permit d'attaquer. Je perdais bel et bien du terrain.
Mon pied se prit dans une racine et je trébuchai. La fin, c'était la fin. J'ai voulu jouer au héros, mais je n'étais qu'un zéro. La scène défila au ralenti devant moi. Lorsque la créature s'apprêtait à m'achever, elle s'écroula.
Derrière elle son repas, venait d'utiliser ses dernières forces pour lui planter un poignard dans le dos. Il émit un râlement avant de s'écrouler.
Je me suis agenouillé à côté du jeune homme.

- Mer...mer...merci de m'avoir aidé.

- Vous avez besoin d'aide !

- Il est trop tard pour moi, mais je vous remercie de m'avoir aidé.

- Mais que faire ?

- J'aimerais vous remercier, prenez ma bourse, elle contient trente yus. Prenez aussi mon poignard.

- Non c'est trop, je ne peux accepter.


- Si j'insiste, mais en retour je voudrais vous demander une faveur.

- Laquelle ?

- Achevez-moi !

- Non je ne pourrai pas.

- Si, je vous en conjures, sinon je souffrirai pendant des heures.


J'ai accepté la mort dans l'âme.
Il m'a tendu sa bourse que j'ai prise et je l'ai achevé.

(Paix à son âme !)

Je l'ai enterré puis j'ai prononcé des prières pour son âme.
J'ai récupéré son poignard, ma flèche et j'ai quitté la forêt pour retourner en ville.

_________________
Image
Alcawaïr/Rôdeur


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Dim 12 Juin 2011 00:38 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 10 Juin 2011 22:28
Messages: 79
Localisation: Kandra-Kâr
Harmonie se baladait dans cette forêt étrange dont le bruissement des feuilles faisait penser à un écureuil se baladant dans les airs. Elle leva la tête vers le ciel & contempla les immenses chênes qui l'entouraient. Une sensation de bonheur l'envahit & elle ne put empêcher ses larmes de couler en repensant à Matthiew, son ancien petit ami, pourquoi cette rupture lui avait fait si mal alors que d'habitude elle s'en remet très vite ? C'est parce qu'elle était amoureuse de lui, follement & désespérément amoureuse de lui...Mais bon elle se dit que si elle venait ici elle trouverait surement l'amour,enfin, elle espérait. Et oui, Harmonie était une grande romantique, souvent déçu par les hommes, elle était toujours à la recherche du prince charmant. Elle se ressaisit & sorti à l'orée de la forêt. Elle assista à un merveilleux spectacle, une centaine de lapin couraient dans les champs voisins. Elle s'allongea dans l'herbe , puis , d'un coup du revers de la main, elle balaya la mèche de cheveux bleu qui lui retombait devant les yeux. Et repensa au temps ou ils étaient heureux , elle & Matthiew. Mais une question trottait dans la tête d'Harmonie. Qu'es-ce qu'est le bonheur ? Un sentiment que l'on éprouve lorsque tout va bien ? Mais le bonheur ne dure pas toute la vie , la vie n'est pas rose chaque jour & le parcourt de la vie des semer d'embuche. Bref, Harmonie laissa de côte ces questions existentiel. Soudain, elle vu un troupeau de chevaux sauvage galoper dans la plaine qu'elle venait de découvrir. Elle décida d'en attraper un & de le dresser. Elle savait que ça n'allait pas être facile, mais elle voulu essayer. En plus il lui fallait une monture pour continuer son chemin à travers la région. Elle choisi donc un cheval blanc qui semblait le plus calme & le plus rapide. Elle s'approcha doucement de l'animal & lui tendit la main...

"-Allez vient, là, doucement " Dit Harmonie d'un voix douce & assurer

Le cheval se laissa approcher & Harmonie lui caressa l'encolure avec douceur. Elle sentit comme une étincelle la première fois qu'elle le toucha. Elle en était persuader, c'était le cheval qui lui fallait...Celui qui correspondait le mieux à son caractère, celui dont elle avait toujours rêver. Le rêve est devenu réalité. Harmonie ambitieuse voulait absolument ce cheval, pas un autre, celui-là. Tout au long de sa vie elle avait toujours eu se qu'elle voulait & elle comptait bien avoir ce cheval comme compagnon. Elle murmura à l'oreille du cheval :

"- On va bien s'entendre tu verra..."

Le cheval hocha la tête , signe d'approuvement. Maintenant, le plus dur restait à faire. Harmonie sorti une pomme de son sac et la tendit à l'animal. Une fois la pomme manger, Harmonie prit une poignée de crin & se hissa sur le dos de l'animal. Le cheval qui broutait tranquillement, fut pris de panique & rua dans tous les sens. Harmonie déséquilibrer , tomba par terre, sur les fesse & le cheval s'enfuit au galop mais très vite il revint vers Harmonie. Elle comprit qu'il fallait qu'elle gagne son amitié. Alors pendant 3 jours elle resta avec lui en le caressant, en lui donnant des friandise, en courant avec lui dans le pré , en jouant avec lui, etc...Le 1er jour, elle ne fit que le caresser & lui donner de l'herbe. Le 2ème jour, elle courra avec dans le pré, jouait & lui donnait des pommes ou des carottes de temps en temps. & Enfin, le 3ème jour, il la suivait partout alors, elle estima que sa monture était prête & décida de retenter de monter dessus. Elle fit comme la 1ère fois & surprise, le cheval se laissa faire. Ensuite, il fallut s'armer de patience pour lui indiquer comment tourner s'arrêter, redémarrer,etc...Une fois les manœuvre de base, comprise elle lui apprit comment galoper, trotter, sauter et faire des figure. C'était une femelle. Elle décida de l'appeler Tempête. Très vite, un lien très fort s'unis entre la jument & Harmonie, elle l'emmenait partout, mais un petit problème restait encore à résoudre, où la loger ? Elle trouva une vieille ferme abandonnée & décida d'y habiter ce qui tombait bien vu qu'une écurie était construite à côté de sa maisonnette. Il semblait bizarre qu'une ferme aussi spacieuse & belle soit abandonnée, mais bon, Harmonie n'avait que faire de ces questions & s'occupa plutôt de décorer son logis avec des fleurs des champs qu'elle avait trouvé sur le chemin, des bibelots trouvé dans le grenier de le maison et mille autre décorations.

_________________


Dernière édition par Harmonie le Lun 13 Juin 2011 15:50, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Dim 12 Juin 2011 15:39 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 11 Juin 2011 23:39
Messages: 33
Localisation: Yarthiss
Il faisait nuit lorsque Dinad stoppa enfin sa course. Hanté de milles tourments, il avait courut de nombreuses heures afin de s'éloigner de son village natal. Il aurait d'ailleurs put courir encore longtemps si il n'avait pas été interpelé par des lumières sur sa droite, à l'orée du bois. Il avait alors ralenti, c'était une route illuminée qu'il voyait. Le long de la route, un panneau indiquait "Yarthiss, 2 heures de marches".

(Yarthiss !) pensa Dinad, (J'ai déjà entendu ce nom, les anciens en parlait comme une grande citée ! Un voyageur avait d'ailleurs faillit finir dans son sang en prétendant que si ça avait été une grande citée, c'était du passé. Je devrais essayer d'aller y faire un tour, j'ai besoin de nourriture et d'eau.)

Il avait soigneusement évité de penser à ce qui venait de lui arriver de puis qu'il était partis mais penser au village lui fit évidement penser à Semptor, son père. Celui-ci ne rêvait que de bonheur pour son fils et cela, Dinad le savait. Alors pourquoi ne parvenaient-ils pas à se comprendre ? Dinad le savait aussi. C'était parce que sa conception du bonheur était fondamentalement différentes de celle de son père. Alors qu'il rêvait d'une vie palpitante à la découverte du monde, son père voulait pour lui une existence calme et bien rangée, dans la parfaite tradition Wiehl. Il aurait tellement aimé que tout soit autrement...

Plongé dans ses sombres pensées, Dinad se dirigea vers Les portes de Yarthiss.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Dim 26 Juin 2011 01:36 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 10 Juin 2011 22:28
Messages: 79
Localisation: Kandra-Kâr
1. Rencontre avec la monture :

Harmonie se baladait dans cette forêt étrange dont le bruissement des feuilles faisait penser à un écureuil se baladant dans les airs. Elle leva la tête vers le ciel & contempla les immenses chênes qui l'entouraient. Une sensation de bonheur l'envahit & elle ne put empêcher ses larmes de couler en repensant à Matthiew, son ancien petit ami, pourquoi cette rupture lui avait fait si mal alors que d'habitude elle s'en remet très vite ? C'est parce qu'elle était amoureuse de lui, follement & désespérément amoureuse de lui...Mais bon elle se dit que si elle venait ici elle trouverait surement l'amour,enfin, elle espérait. Et oui, Harmonie était une grande romantique, souvent déçu par les hommes, elle était toujours à la recherche du prince charmant. Elle se ressaisit & sorti à l'orée de la forêt. Elle assista à un merveilleux spectacle, une centaine de lapin couraient dans les champs voisins. Elle s'allongea dans l'herbe , puis , d'un coup du revers de la main, elle balaya la mèche de cheveux bleu qui lui retombait devant les yeux. Et repensa au temps ou ils étaient heureux , elle & Matthiew. Mais une question trottait dans la tête d'Harmonie. Qu'es-ce qu'est le bonheur ? Un sentiment que l'on éprouve lorsque tout va bien ? Mais le bonheur ne dure pas toute la vie , la vie n'est pas rose chaque jour & le parcourt de la vie des semer d'embuche. Bref, Harmonie laissa de côte ces questions existentiel. Soudain, elle vu un troupeau de chevaux sauvage galoper dans la plaine qu'elle venait de découvrir. Elle décida d'en attraper un & de le dresser. Elle savait que ça n'allait pas être facile, mais elle voulu essayer. En plus il lui fallait une monture pour continuer son chemin à travers la région. Elle choisi donc un cheval blanc qui semblait le plus calme & le plus rapide. Elle s'approcha doucement de l'animal & lui tendit la main...

"-Allez vient, là, doucement " Dit Harmonie d'un voix douce & assurer

Le cheval ne se laissa pas approcher si facilement & s'enfuit au galop dès qu'il vu Harmonie. Elle se dit :

(((- Enfin Harmonie , un cheval sauvage reste un cheval sauvage , tu croyait qu'il allait venir vers toi comme ça ? Réfléchi un peu voyons ! Je vais plutôt l'observer & essayer de gagner sa confiance ))).

A force de l'observer, il finit par s'approcher , timidement & avec méfiance , mais il s'approcha tout de même. Elle passa sa main sur son encolure faisant des mouvements de va & vient , le cheval avait l'air de beaucoup apprécier. Elle sentit comme une étincelle la première fois qu'elle le toucha. Elle en était persuader, c'était le cheval qui lui fallait...Celui qui correspondait le mieux à son caractère, celui dont elle avait toujours rêver. Le rêve est devenu réalité. Harmonie ambitieuse voulait absolument ce cheval, pas un autre, celui-là. Tout au long de sa vie elle avait toujours eu se qu'elle voulait & elle comptait bien avoir ce cheval comme compagnon. Elle murmura à l'oreille du cheval :

"- On va bien s'entendre tu verra..."

Le cheval hocha la tête , signe d'approuvement. Maintenant, le plus dur restait à faire. Harmonie sorti une pomme de son sac et la tendit à l'animal. Une fois la pomme manger, Harmonie prit une poignée de crin & se hissa sur le dos de l'animal. Le cheval qui broutait tranquillement, fut pris de panique & rua dans tous les sens. Harmonie déséquilibrer , tomba par terre, sur les fesse & le cheval s'enfuit au galop mais très vite il revint vers Harmonie. Elle comprit qu'il fallait qu'elle gagne son amitié. Le dressage allai lui prendre 3 jours.

_________________


Dernière édition par Harmonie le Dim 26 Juin 2011 01:38, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Dim 26 Juin 2011 01:38 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 10 Juin 2011 22:28
Messages: 79
Localisation: Kandra-Kâr


2. Premier jour

Le premier jour se déroula ainsi :
Elle pouvait déjà l'approcher & la caresser c'était déjà une bonne chose de faite ! Maintenant , elle voulait savoir quel était le sexe de son nouveau compagnon , elle regarda sous l'animal & sans la présence de testicule, elle déclara que c'était une femelle. Elle décida de l'appeler Tempête. Elle pensait déjà à de grands projet pour elle & Tempête. Peut-être serait elle à la tête d'un grand élevage de mustangs sauvage (la race de Tempête) ou bien elle serrait la star des plus grands tournois, ou encore la reine du labourage. Enfin bref, la question n'était pas là , il fallait déjà commencer par gagner son amitié & réussir à monter dessus (ce qui n'était pas gagner). Alors , elle prit son courage à deux main & se dirigea droit vers Tempête en lui tendant une carotte sauvage. Tempête l'accepta & la mangea avec plaisir. Elle pris un bout de corde qui trainait par terre , l'enfila autour du coup de l'animal puis elle la fit avancer avec elle. Au départ , Tempête ne voulait pas avancer mais en voyant le visage désespérer d'Harmonie, elle se mit à faire un pas. Mais malgré cette étape franchit , elle se dit, que sa monture n'était pas encore prête pour se faire dompter aussi facilement. Alors, elle décida de continuer à promener sa jument dans le pré avec ses congénères. La nuit tomba soudain , tout les chevaux étaient coucher y compris Tempête. Harmonie décida de se coucher près de sa monture & de dormir à son tour. Elle se coucha donc près de Tempête qui ouvrit un œil mais ne dit rien. C'est comme cela que se termina la première journée de dressage.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Dim 26 Juin 2011 01:40 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 10 Juin 2011 22:28
Messages: 79
Localisation: Kandra-Kâr


3. Deuxième jour.

Au premier rayon du soleil , elle entendit un hennissement assez fort pour la réveiller , elle venait de se rendre compte qu'elle avait passer la nuit dehors & qui Tempête était déjà debout ainsi que tout ses compagnons. Harmonie se releva encore un peu engourdi puis , elle alla au bord de la rivière la plus proche , à une centaine de mètre de l'endroit où elle avait passer la nuit. Elle sentait qu'une rude journée allait se préparer , donc comme d'habitude , elle donna une carotte à Tempête , lui fit faire un petit tour dans les champs & enfin se dit qu'il était temps de monter sur elle. Elle prit une poignée de crin , se hissa sur la bête & contrairement à la dernière fois , elle resta belle & bien sur le dos de sa jument . Bon, bien sûr, monter à crue n'était pas très agréable mais elle n'avait pas vraiment les moyens en ce moment de s'acheter du matériel . Elle lui donna un coup de talons dans le poitrail pour la faire avancer , mais elle rua violemment & mit Harmonie à terre (encore une fois !). Harmonie ne se laissa pas abattre , remonta sur le dos de l'animal , qui se laissa faire cette fois dès qu'elle lui mit un coup de talons. La jument avançait , oui , mais voilà , comment faire pour la dirigé alors qu'elle n'avait pas de rênes. Alors , que la jument avançait , Harmonie sauta puis commença à réfléchir à comment elle allait faire pour la diriger. Mais bon , elle dut remettre cette idée à plus tard , car la nuit tombait. Elle se coucha donc comme la veille , à côté de Tempête. C'est ainsi que se termina le deuxième jour de dressage.

_________________


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 176 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5 ... 12  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016