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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Ven 17 Fév 2012 16:19 
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Etape 1 : En chemin pour Yarthiss


Thème de Mythanorië

Un paysage familier, pourtant inconnu, ainsi qu'un parfum de mousse camouflée émanant de la lisière de cette forêt assez dense, que je longeai depuis une bonne demie-heure, m'apportaient avec de plus en plus de force cette idée que je ne pourrais pas faire demi-tour. Une tension que je percevais depuis que j'avais perdu le cercle des mages de vue venait de se renforcer au niveau de ma gorge. Cela ne pouvait pas être la maladie, j'avais toujours été en bonne santé, peu importe la date du souvenir auquel je me rapportais.
Après un instant de réflexion, je décidai de stopper momentanément mon avancée, tournant mon regard vers l'arbre le plus proche. Son écorce avait des teintes grisées, pas brunes comme j'avais l'habitude d'en voir aux abords du cercle et sa taille m'incita à lever le nez, juste pour tenter d'imaginer où se trouvait sa cime. Ce fut justement ce moment que choisit un rayon de soleil pour percer feuillage, accompagné par un souffle de vent. Levant la main, je déroulai mes doigts dans un léger grincement rigide, retenant ainsi l'une de mes mèches végétales qui accompagnait le mouvement d'air. Mes orteils foulaient la poussière et la terre qui composaient ce sentier sauvage, m'amenant à comparer cette sensation avec mes souvenirs. Rien de semblable en réserve. En à peine deux pas, j'avais franchi la faible distance me séparant de ce végétal et, changeant mon vieux grimoire de bras pour le caler sous le droit, j'étendis ma main à la recherche du contact de cet être muet. Mon regard se riva à un noeud ancien du bois d'où émergeait un début de branche.

(Quel âge peux-tu avoir ? Es-tu plus jeune que moi ? Si tu pouvais parler, je me demande quels seraient tes mots...)

Sans chercher à raisonner mon acte, j'apposai mon front rugueux contre l'écorce grise, fermant les yeux, écoutant avec attention. Le bruissement du feuillage, le petit cri de rongeurs se disputant une graine oubliée, un bruit d'ailes de plumes... Et puis soudainement un son étrange, sourd, qui se répétait dans une direction proche. J'y portais toute mon attention, cherchant à deviner ce dont il s'agissait. Finissant par me défaire du végétal, je fis d'abord un pas lent puis un autre et au troisième, ma foulée s'accrût. Je voulais savoir, comprendre quelle pouvait être l'origine de ce que j'avais entendu. Plaquant le grimoire contre mon torse, je finis par avancer non plus en marchant mais à petites foulées, enfonçant parfois mes talons plus profondément dans la terre meuble.

Alors que je me rapprochais, que j'étais même véritablement proche, un vrombissement assourdissant me figea dans mon élan. Sur le coup, j'avais cru entendre une plainte déchirante, un cri d'une créature apeurée puis sauvagement agressée. Le sol porta jusqu'à mes orteils l'écho d'une chute impressionnante. Secouant la tête de gauche à droite, je m'obligeai à contrôler cet enthousiasme qui aurait pu me conduire au beau milieu d'une situation dangereuse. Sauf que, conscience du risque ou pas, j'avais désespérément envie d'étancher cette soif de curiosité. Prudemment, je m'avançais alors que les coups sourds reprenaient. Sauf que cette fois, des éclats de voix s'y mêlaient. M'abritant derrière un arbre, j'observais avec attention.

Sur le sol, le cadavre d'un arbre gisait, certaines de ses feuilles encore en train de chuter mollement dans les airs. En regardant en direction de son pied, je pus discerner les traces de coups qui l'avaient séparé de ses racines. S'affairant autour de lui, deux humanoïdes d'une bonne stature parlaient, mais je n'avais pas compris immédiatement. Portant toute mon attention sur eux, je me faisais aussi invisible que possible.

"Bon, je crois que c'est le dernier de la matinée. Faut que j'aille faire soigner cette plaie."

Celui qui venait de parler était un humain, apparemment plus grand que moi. Son visage portait encore quelques traits enfantins, un sourire marqué, un regard pétillant sur un faciès rond et sous une chevelure courte d'un marron marqué. Un pantalon de toile et des bottes en guise d'habits, il laissait sa musculature pectorale sans protection. Le rire du second humain amena mon regard vers lui.

"Haha ! Oh oui, une grosse plaie que voilà ! Bouh ! Une vilaine écharde !

"Eh !"

"J'te connais va ! Pourquoi pas dire simplement que tu as envie de LA voir ?"

Cet humain-ci semblait plus âgé que l'autre. Son visage avait des traits plus marqués, plus carrés et surtout une pilosité faciale bien plus abondante. Son expression était taquine. Pourtant, en les regardant bien, j'avais l'impression de percevoir des ressemblances entre les deux. Apparentés peut-être ? Ils devaient parler de quelque chose de très personnel puisque le plus jeune se mit à s'effleurer la pommette en regardant ailleurs. Sa réponse fut pour le moins dénuée d'assurance.

"N'importe quoi..."

Au moins, ma curiosité était satisfaite. Je savais donc que le bruit avait été causé par deux bûcherons humains qui venaient d'abattre et débiter un arbre. D'ailleurs, non loin, je pouvais apercevoir un chariot chargé de rondins. La ville n'était peut-être donc plus très loin.

Eh ! C'est quoi ça ?

A l'éclat de voix, je reportai immédiatement mon attention sur le duo et croisai le regard des deux individus, fixant ma direction. Le plus jeune me pointait même du doigt avec une expression étrange, entre l'interrogation et l'incrédulité.

(Ack ! Flûte !)

Sur le coup, j'étais comme victime de pétrification. Je voulais agir normalement, comme si de rien n'était... Alors pourquoi n'arrivais-je pas à bouger ? C'était à croire que je venais d'imiter spontanément mon abri et avais pris racine !
Doucement, avec un regard calme, le plus âgé des deux posa la main sur le bras de l'autre, abaissant ce dernier. Lui lançant un regard qui semblait rassurant, il reporta son attention sur moi. Ses yeux étaient d'un vert profond, semblable au feuillage près duquel il se trouvait. Sa main gauche se tourna dans ma direction, paume en l'air et il me fit signe de me rapprocher, en ramenant cette dernière vers lui. Mon regard d'argent se posa sur cette paume puis remonta jusqu'au visage presque rassurant de l'humain. Non, je n'avais pas eu peur mais je devais avouer que percevoir cette expression calme et amicale était assez rassurant.

Sortant de ma cachette, grimoire masqué sous le bras couvert du drapé, je m'approchai d'eux. Forcément, vue la distance, leur regard eu largement le temps de balayer l'intégralité de ma personne. Et ce, sans discrétion.

"C'est quoi au juste ?"

"Dis plutôt "qui". Vous êtes..."

Pendant un court instant, je le vis se masser la tempe, comme essayant d'extraire physiquement un souvenir de son crâne. Avec une soudaine lueur dans le regard, il reprit.

"Ou... Oul... Rhah. Oudio ! De race Oudio, n'est-ce pas ?

Je me contentais d'acquiescer, intriguée de percevoir un tel sentiment de triomphe émaner de lui. Est-ce que par hasard il saurait des choses sur mon peuple ? Même si faire un lien entre un bûcheron et des humanoïdes-végétaux semblait un peu trop facile, cela valait tout de même la peine d'essayer.

"Cela fait presque vingt ans que je n'en avais pas vu. Et pour tout dire, je ne pensais pas en revoir un jour.

Le plus jeune me dévisageait, sans doute curieux. Je pouvais comprendre cela. Apparemment, voir un être de ma race paraissait relativement anecdotique. La main calleuse de cet humain se dirigeait lentement vers une de mes mèches végétales. Sans rien dire, je fixai mon regard dans le sien, gardant la tête haute même s'il me dépassait justement d'une bonne tête. Etait-ce mon regard ou le bruit de gorge de l'autre humain ? Toujours est-il qu'il se détourna prestement et alla chercher une veste ou un habit similaire qui traînait non loin. La voix profonde du barbu me rappela à lui.

"Vous êtes en chemin pour Yarthiss ?"

J'acquiesçai.

"C'est votre première venue ?"

J'opinai encore une fois.

"Vous vous appelez ?"

Après un court silence, j'entrouvris les lèvres, laissant passer ma voix dans un souffle. Ce n'était pas le moment d'être timide.

"... Mythanorië."

Je vis l'expression de l'humain s'adoucir puis s'illuminer.

Nous allons bientôt rentrer en ville. Pourquoi ne pas venir avec nous ?

Je devais sans doute avoir une expression méfiante ou tout du moins peu rassurée puisque, m'incitant à le suivre, il m'amena au chariot et pointa dans une direction. Suivant cette dernière du regard, je pouvais voir les remparts de la cité sans difficulté. Je pouvais m'y rendre directement ou attendre ces deux humains. S'ils étaient natifs de Yarthiss, autant essayer d'en apprendre le plus possible sur la ville. Serrant doucement le vieil ouvrage sous mon bras, je pris la décision d'attendre qu'ils aient terminé leur activité.
Un souffle de l'animal lié au chariot attira mon attention sur lui. C'était un cheval, à la robe d'un marron poussiéreux mais qui laissait paraître une force que je n'avais jamais vu de si près. Les yeux vifs de l'animal se posèrent sur moi ou plutôt ma chevelure. Tournant ses naseaux dans ma direction, l'équidé se mit à humer l'air. Un pressentiment m'envahit et je fis brusquement un pas en arrière. Bien m'en prit quand l'une de mes mèches végétales manqua de peu finir comme amuse-gueule. Bonne nouvelle, les chevaux sont bien végétariens. Mauvaise nouvelle, celui-ci avait l'air de s'intéresser d'un peu trop près à moi.

Je manquai sursauter quand le bras robuste du jeune humain me frôla, allant tapoter les naseaux de la bête. Il me lança un regard amusé que je scrutai intensément. Il l'interpréta sans doute autrement puisqu'il détourna le regard avec un rire gêné. Allant tenir le licou de la bête, ce dernier se posta à sa gauche tandis que je restais de l'autre côté, rapidement en compagnie du barbu. Comment les humains faisaient-ils pour supporter ce genre de chose sortant de leur peau ? Discrètement, je passai mes doigts sur mon menton, incapable d'imaginer la sensation que cela pouvait procurer.
Marchant au même rythme que moi, le bûcheron commença à me parler des différents points importants de la ville. L'évocation du temple de Moura m'intrigua mais je ne lui posais aucune question, le laissant me décrire brièvement ce que je risquais de rencontrer.

Auberge, taverne, un château, quelques temples, et surtout pas mal de boutiques et d'artisans. Mes fluides intérieurs s'écoulèrent un peu plus rapidement alors que je ressentais à la fois de la curiosité pour cet aspect inconnu du monde, de l'appréhension, surtout si je provoquai des réactions curieuses de la part des habitants et de l'espoir. Peut-être trouverais-je quelques bribes d'information sur les miens. Ma réflexion fut coupée par la voix mal assurée du jeune homme.

"Dites... C'est pas pour être malpoli mais euh... Vous êtes..."

Tentant tant bien que mal de le regarder par-dessus l'encolure du cheval, je m'attendais à tout un tas de question. D'où venez-vous ? Pourquoi vous êtes là ?

"Euh... Un garçon ou une fille ?"

Je pouvais le sentir, mes yeux s'arrondirent. Ah. Non, ce n'était vraiment pas une question à laquelle je m'attendais. Question qui, par ailleurs, causa un fou rire mal dissimulé chez mon voisin humain. Après une bonne minute d'effort, je finis par réussir à plonger mes yeux dans les siens, vert pomme. Il bafouilla un instant.

"Parce que vous n'êtes pas bien grand... Grande ? Et votre voix n'est pas... Enfin elle est... euh...

Je le scrutai, cherchant où il voulait exactement en venir. Il inspira longuement puis poussa un soupir.

"Oubliez ça..."

"Bwahahah !"

"Oh, ça va !"

Je perçus une légère pointe de déception, n'ayant ni vraiment compris pourquoi il avait posé une telle question, ni suivi la raison de ce rire incontrôlé.

Aux abords de la ville, les deux humains me saluèrent en me rappelant que si jamais je venais à me perdre, je pouvais toujours me repérer par rapport au château. J'entrais finalement dans la ville, me rappelant au dernier moment, alors que j'approchai la foule, que j'avais totalement oublié de leur demander leurs noms. Jetant un coup d'oeil par dessus mon épaule, je ne pus que constater l'évidence.

(Disparus...)

---> Dans les rues de Yarthiss

_________________
Mythanorië - Oudio / Shamane Hippocampe


Sœur de la Confrérie d'Outremer, Capitaine de la Rascasse Volante, au corps de bois et cœur de bête océane
"Y'a pas à dire, la mer, ça vous change quelqu'un !"

Ancien thème
Thème actuel & Nouvelle Voix


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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Lun 26 Mar 2012 12:03 
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Chapitre 2 : Lyam


Nous grimpions alors le long d'une échelle.
Une fois arrivés en haut, nous arrivions sur une sorte de plate-forme, au bout de laquelle se trouvait une cabane, sûrement la principale, vu sa taille...
Le bûcheron se dirigea vers l'entrée et me fit signe d'entrer :

"Allez, petit...J'ai pas qu'ça à faire !"

J'entrais alors, et observais l'intérieur...
Tout, je dis bien tout, était en bois. Le moindre mobilier était taillé en bois :

"Vous...vous avez acheté tout ça ?"

Il me regarde, un air désespéré sur le visage :

"Non...je les ai taillés..."
"C'est vrai ?"
"Evidemment, gamin ! Tu crois que je coupe du bois, que je bûcheronne pour quoi ? Je suis avant tout, ébéniste."

je ne cherchais même pas à savoir si "bûcheronner" existait ou pas.
Je n'en ai pas eu le temps, en fait...

"Allez, assis-toi ici, je vais chercher de quoi te soigner..."

Je m'assis sur un petit banc et attendais. Quelques minutes après, il revenait avec un petit flacon, des morceaux de coton et des bandages.

"Bon...ça risque de piquer un peu, mais ça devrait aller"

Il me désinfecta la plaie, puis me banda le visage...
Une fois fini, il se leva, me regarda :

"Voilà, normalement ça fera l'affaire. Dis, avant de te laisser t'enfuir, tu veux manger un truc ?"
"Euh...c'est gentil à vous, mais...je crois qu'il faut que je me dépêche d'aller à...à...euh..."
"Yarthiss"
"Oui, voilà"

Il me dévisage, puis me dit :

"Bon, après tout, c'est ton choix...Tu faus ce que tu veux...Mais au moins, laisse moi t'aider..."

Il se retourne, fouille dans un meuble et me tend un peu d'eau dans une gourde et une miche de pain.

"Histoire que tu n't'évanouisse pas sur le chemin ! T'as l'air de pas avoir mangé grand chose depuis un bout de temps, gamin. Ah ! et prend ça, aussi"

Me dit-il en me tendant une petite bourse, que j'acceptais timidement.

"Y'a assez dedans, pour que tu ne dorme pas dans la rue dès ton arrivée... "
"Euh...merci beaucoup, euh..."
"Lyam...c'est mon nom."

Je le remerciais, puis me dirigeai vers la porte. Il m'interpella, mais je gardé les yeux rivés vers le sol, gêné :

"Eh...Si t'as besoin d'aide, d'un toit, ou d'un truc comme ça, tu sais ou me trouver, d'accord ?"
"Je...oui, merci..."
"Ah, et encore une chose, Ezhyo..."

Intrigué par le fait qu'il m'appelle par mon nom, je levais les yeux vers lui.

Juste une chose...par rapport à la signification de ton nom...Dans une langue ancienne, dont j'ai même oublié le nom, donc me demande pas, "ezhyo" ça signifie "celui qui est seul"..."

Intrigué, je lui demandais :
"Pou...Pourquoi me dites vous ça ?"
"Sans aucune raison particulière...juste pour t'informer...pour ta culture générale...Les jeunes d'aujourd'hui sont si ignorants..."

Je ne répondis rien, ne sachant trop quoi dire, m'avancais vers l'encadrure de la porte, puis m'arrêtais :

"Lyam ?"
"Oui, gamin ?"
"Merci"

Puis je partais.Une fois descendu, de la...construction, je m'enfonçais dans la forêt, l'esprit préoccupé par une multitude de questions. Je ne remarquais donc pas Lyam, accoudé à la plate-forme, qui me regardais disparaître, un sourire attendri éclairant son visage.
Je marchais, marchais, sans faire attention. La seule chose qui me tira de ma réflexion, fut quand je remarquais que j'étais sorti de la forêt et que j'étais au bord d'un chemin.
Une chose me frappa.

(Je...j'ai pas de carte, aucun moyen de me repérer, je n'sais pas où je suis, ni dans quelle direction aller pour rejoindre Yarthiss...Je ne saurais même pas retourner jusqu'à Lyam !)

Je m'assis alors par terre, le dos contre une souche qui se trouvait en bordure du chemin. Je fermais les yeux, me disant que je me reposerai quelques minutes, puis tenterai ma chance, en espérant que je me dirigerai vers le bonne direction...


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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mar 17 Avr 2012 16:12 
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Les remparts... Enfin. Il était temps d'en finir avec ce sentier damné. Des fragances de sève fraiche supposent la coupe avant d'apercevoir les bûcherons à leur tâche. Des rangées de feuillus se dressent à l'orée du fleuve comme soulignant son sinuage scintillant.
« Le marché n'a donc pas eu cours pendant l'hiver? Ces troncs vacants aux parasites sont peut être destinés aux pécheurs locaux dont les maisons de terre et de bois imposent un entretien fréquent. »
Ces chènes pleurent leur tanin comme je pleure inconsciemment la déchirure qui m'a fait quitté O'riban, ils le coulent noir.
Alors que les coups de haches guident mes pas, véritables tambours battants, je me retrouve nez à nez avec le maître de l'exploitation forestière, ancien bucheron à ses mains calleuses sinon administrateur à ses tâches d'encres.
Son regard s'illumine à voir ma carrure et mon manque flagrant d'hygiène depuis une semaine maintenant. C'est sans l'ombre d'un scrupule mais avec diplomatie comme mon regard lui tient rigueur qu'il me fait cette proposition, en ces termes:
« Hé là brave homme! Vous tombez à pic! L'abattage est lancé et on manque de gars solides pour manoeuvrés nos billes jusqu'à la zone d'embarcation, c'est une commande pour Tulorim. »
« Merci bien d'une telle proposition. »
Il sait que j'ai tout à y gagner car ma présence laisse transparaitre un désarroi profond. Il semble y être sensible puisqu'à mon silence il annonce:
« Je t'offre le logis, ce soir, à l'Auberge de l'au delà derrière le château d'Hatfeld, trouves y le repos et la chaleur qui te sont indispensables pour rencontrer mes hommes demain à la première heure. Ces gars sont simples et ta collaboration leur sera aussi précieuse que ton amitié selon que tu mets du coeur à la l'ouvrage et sais les épauler »
« C'est entendu. » « Eskeldran »
Je lui tend une main qui répond de fer à sa poigne puis il griffone sur un papier vieilli ce mot:
« Tengü, ai l'amalibité d'acceuillir Eskeldran qui se joint à nous pour les transferts. Il t'apporte de quoi chauffer ce soir ton auberge. Amitié. Helmut. »
Je dois décidément lui porter confiance pour qu'il m'alloue l'équivalent de (...) yus de buches. L'abattage touche à sa fin et le transfert s'organise. L'ingénieur finit d'examiner wagons et harnais pendant que l'auge se remplit de vieux lait cailllé. Ma tâche pour ce soir sera donc d'injecter ce lait dans les trous prévus à cet effet dans le tronc percé. La vitesse à laquelle le tronc boit la substance est incroyable. Je remercie Helmut et me dirige vers les remparts avec mon fagot sous le bras.
En route pour l'auberge.

_________________
Eskeldran, Homme, rôdeur


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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mer 30 Mai 2012 10:41 
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"""Premier post"""

Rien. Il n'y a absolument rien. Elle n'entend rien, ne sent rien, ne ressent rien. Mais est-elle vraiment ? Oui, il faut être pour se poser cette question. Mais alors, qui est-elle, où est-elle ? Et pourquoi ?

Il n'y a rien autour d'elle, seulement le néant, le vide, le silence et les ténèbres. Que fait-elle ici, comment y est-elle arrivée ? Comment pourra-t-elle en sortir ? Elle n'en sait rien. En fait, elle remarque qu'elle ne sait rien, excepté ces mots qu'elle dit en silence, dans sa tête, traduisant ses pensées en un langage compréhensible...

Elle se sent tomber, doucement, comme si le sol ne l'attirait plus vraiment. Mais elle ne voit pas ce sol, et ne le sent pas non plus...

Et soudain, un bruit strident, aigu, brise le silence et la fait sursauter. Elle sent son cœur faire un bond dans sa poitrine et se recroqueville sous l'effet de la peur. Quel est ce bruit inhumain ? Quel qu'il soit, il continue, et est accompagné par d'autres bruits, parfois plus graves, plus lointains...

Et soudain, une sensation. Elle ne s'y attendait pas et sursaute de nouveau. Quelque chose vient d'agripper son épaule. Elle n'ose plus bouger, mais pousse un petit cri.

Puis tout bascule et un flot de sensations, d'odeurs et de bruits envahit l'espace qui l'entoure. Elle a brièvement mal à la tête, mais cela passe, et elle ouvre les yeux.

La première chose qu'elle voit est de la mousse, verte et pleine de terre, à la fois douce et vivante. Puis quelque chose bouge près de son oreille, et un chant à la fois aigu et mélodique se fait entendre.

Elle se fige. Quelle est cette musique ? Elle prend soudain conscience de son corps, de ces membres qu'elle contrôle et des douleurs et limites qui les accompagnent. Elle pose ses mains au sol et pousse, se relevant pour s'assoir dans la mousse. Elle regarde autour d'elle. Elle est entourée de mousse et de grandes choses marron qui semblent aller jusqu'au ciel. Ces choses sont toutes différentes, mais semblent toutes faites de la même matière, dure et rugueuse. Elle préfère garder ses mains sur la mousse, plus douce et confortable.

Soudain, le chant mélodieux se fait de nouveau entendre, et elle tourne la tête, avant de se figer. Sur une branche toute proche, une créature sublime, petite et verte, semble chanter pour elle. C'est une créature pourvue de deux fines pattes et de jolies ailes. Une petite queue termine le tableau, alors que sa petite tête pourvue d'une bouche pointue s'agite de droite à gauche, intriguée par elle, apparemment.

Elle ne peut détacher son regard de la créature, malgré les quelques autres créatures similaires, quoique de couleurs différentes, qui l'accompagnent. Puis la créature s'envole quelques branches plus loin.

"Reviens !"

Elle s'immobilise. Elle vient de parler, et sa voix, douce et mielleuse, la surprend au plus haut point. Elle pose sa main sur son visage. Sa peau est douce, mais ce n'est rien comparé à ses cheveux. Elle en prend une mèche, qui caressent aisément ses épaules et le haut de son dos, et la porte devant ses yeux pour l'examiner.

Elle écarquille les yeux. Ils sont sensiblement de la même couleur que la créature chantante, et apparemment d'une matière identique. Est-ce normal ? Qu'est-elle ? Une de ses créatures ? Impossible, ils n'ont ni cheveu, ni main pour les attraper. Et elle n'a pas de bouche pointue, mais de fines et douces lèvres qui lui permettent de parler.

Elle baisse les yeux, et remarque qu'elle est nue. Elle n'a pas cette matière duveteuse partout sur le corps, comme la créature chantante, mais seulement sur la tête, entre les jambes et au dessus des yeux. Elle a un peu de poils extrêmement soyeux sur les épaules, mais ne peut en voir la nature et la couleur. Elle fait glisser ses mains sur elle, sur son cou, sa poitrine, dont elle s'inquiète brièvement de la présence avant de se dire que cela devait être normal, son ventre, ses jambes...

Elle inspire une grande bouffée d'air et décide de se lever. Il lui faut faire quelque chose. Mais quoi ? Elle ne sait pas où elle est, ni d'où elle vient. D'ailleurs elle ne sait rien, comme si son esprit était vide, comme si... elle venait de naitre. Qu'est-elle, et que sont ces créatures volantes et chantantes ? Et ces choses marron ?

Soudain, la créature verte vient se poser sur son épaule. Elle s'immobilise, inquiète, mais celle-ci ne fait rien d'autre que chanter de nouveau. Elle approche doucement sa main de la créature, timidement, et glisse un doigt sur sa tête. Elle est douce, comme ses cheveux... Est-elle liée à cette créature ? Elle n'a aucun moyen de le savoir.

Elle soupire et regarde autour d'elle. Elle ne sait que faire. Derrière elle, il n'y a que ces choses marron à perte de vue, et devant elle, il semble y en avoir beaucoup moins. Elle décide donc d'y aller, doucement.

Elle a du mal à marcher au début, n'ayant pas les réflexes et les réactions adéquates en fonction des imperfections du sol, mais elle s'y habitue vite.

Elle contourne les choses marron, évitant les trous et les bosses, essayant de ne marcher que sur la mousse pour ne pas abimer ses pieds. Et soudain, il y a plus de lumière, et les choses marron disparaissent de sa vue. Elle vient apparemment d'atteindre leur limite et il n'y en a plus devant elle. Par contre, elle est obligée de mettre sa main devant les yeux pour se protéger de cette lumière brûlante. Elle remarque avec soulagement que ses yeux semblent s'y habituer.

La créature chantante s'envole et tournoie dans les airs, sur un fond bleu parsemé de mousse blanche qui semble léviter paresseusement au dessus d'elle. A ses pieds, plus de mousse, mais une grande étendue verte à perte de vue, qui semble vivante, se balançant de droite à gauche. Quelque chose caresse sa peau et fait voleter ses cheveux, quelque chose d'invisible et de froid, mais de doux et d'immatériel.

Elle frissonne, puis regarde devant elle, cette structure gigantesque qui lui fait face, défiant même les choses marron derrière elle. C'est gris et marron, c'est comme plein de bloc mis les un à côté des autres, avec plein de détails qui ne lui disent rien. Des trous semblent parfois y être percés, et un liquide bleuté sort d'un côté, continuellement, en dévalant la faible pente que fait l'étendue verte. Elle n'ose pas s'en approcher, et préfère se diriger vers un des trous percés dans la grande structure qui lui fait face, extrêmement haute, et apparemment, extrêmement solide.

Plus elle s'en approche, plus la structure semble grandir. Lorsqu'elle arrive à ses pieds, la lumière éblouissante n'est plus, et elle se sent très petite et fragile. La créature verte vient de se poser sur son épaule mais continue à chanter gaiement. Et soudain, un bruit, un clapotis, se fait entendre dans la direction du liquide bleuté.

Elle tourne la tête, et voit quelque chose se débattre dans le liquide. Que lui arrive-t-il ? Il semble avoir besoin d'aide, et est peu à peu englouti par ce liquide qui semble indifférent au mal de cette pauvre créature.

La créature chantante s'envole vers le liquide bleuté, et elle la suit sans réfléchir. Elle ne veut pas s'éloigner de cette créature qui semble la connaitre. Elle la suit donc, mais ralentit en s'approchant de ce liquide qui fait un bruit monstrueux en dévalant la pente sans se soucier de la créature qui s'y débat.

Soudain, elle remarque une autre créature, semblable à celle qui se débat, qui nage vers cette dernière. Veut-elle l'aider ? C'est une bonne idée, mais n'a-t-elle pas peur de ce liquide sans âme ?

Elle regarde autour d'elle, remarquant qu'elle n'est plus sur la plaine verte mais sur une surface dure et marron, très semblable aux choses qui l'ont accueillie à son réveil. Elle ne s'attarde pas longtemps sur cette étrange coïncidence, et continue son inspection, cherchant une idée pour aider les deux créatures qui semblent avoir beaucoup de mal à résister au torrent bleu.

Et soudain, une idée lui vient. Un objet long et enroulé sur lui même traîne à quelques mètres d'elle. Elle s'en approche et est rassurée de voir qu'elle peut le dérouler sans problème. C'est très long, et rugueux, mais elle espère que c'est assez solide pour pouvoir aider les deux créatures qui se débattent dans l'eau. D'ailleurs, elle remarque au passage que ces deux créatures lui ressemblent beaucoup physiquement parlant, du moins en ce qui concerne la forme globale.

Elle se concentre et envoie l'un des bout de l'objet qu'elle tient le plus loin possible. L'objet se déroule dans les airs et atterrit dans le liquide bleuté, faisant une ligne à sa surface, et suivant son mouvement.

Les deux créatures se débattent, et le long objet s'approche d'eux au rythme du liquide bleuté. Elle le saisit fermement de ses deux mains et attend que les deux créatures s'en saisissent pour les tirer vers la surface marron. La créature chantante fait des tours en volant au dessus d'elle, son chant étant plus strident qu'auparavant...

Rencontre

_________________

"L'amour c'est quand le temps se transforme en mémoire et nous fait le présent d'un passé plein d'espoir"


Dernière édition par Alaë le Jeu 25 Déc 2014 19:55, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Sam 7 Juil 2012 19:27 
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Localisation: Entre Yarthiss et Tulorim
Le jour baisse lorsque Loupsage, commence a sentir que la forêt deviens moins dense et qu’il doit s’approcher de la lisière de celle-ci.

Hélas ses pérégrinations depuis sa fuite n’ont pas vraiment contribué à le remettre en forme, car trop peu de nourriture se trouve en cette forêt. Le peu de lumière qui arrive à atteindre le sol au travers du feuillage dense des arbres imposant ne suffit pas a faire pousser grand-chose de comestible.

Pour l’eau as de problème, Loupsage sait comment en récolter de différentes plantes.

La fatigue et l’épuisement qui l’étreignes se font de plus en plus lourd a supporter et il commence à traîner les pieds depuis déjà quelques lieus.

Enfin un semblant de chemin se dessine a l’horizon, mais vraiment peu fréquenter a voire son état. Ce qui est inquiètent sont surtout les traces de pattes qu’il repère régulièrement sur son passage.

Poussant au maximum de ses forces, il espère sortir de la forêt, mais hélas, quelques dizaines de mètres plus loin, Loupsage sent ses jambes se dérober sous lui et il s’affale de tout son long avec un soupir bruyant, restant allonger au sol, incapable de se relever.

La nuit risque de le surprendre en cet endroit sûrement peu recommandable, et il rassembles ses dernières forces pour adresser une prière a Yuimen.


Père, sans une intervention de ta part, bientôt je te rejoindrai. Ma vie a été courte, et si tu y consens, une aide me serait agréable, afin de servir encore un moment en cette terre.


La prière est plus un murmure inintelligible qu’une prière a haute voix, car Loupsage sait que peu importe ou en ce monde des oreilles indiscrètes peuvent être a l’écoute.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mar 10 Juil 2012 14:48 
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Réponses à tes prières, intervention divine, ou tout simplement le hasard ? Nul ne saurait dire ! Une chose est certaine, c'est qu'un petit être aux pieds poilus se trouve devant toi, et ne semble pas content du tout !

" Eh grand dadet, tu n'aurais pas pu te coucher ailleurs qu'au milieu du chemin ? C'est que j'ai à faire moi !"

Le hobbit s'arrêta soudain de parler et de poussa légèrement sur l'épaule :

"Eh ! Ça va toi ?

S'informe-t-il pour te venir en aide ou plutôt pour en profiter pour te détrousser de tout tes biens ?... Ça tu le sauras bien assez tôt.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mar 10 Juil 2012 17:30 
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Entendant une voix, Loupsage entrouvre les yeux, et essaye de distinguer qui a bien pu parler. Une ombre de petite taille se dessine lentement devant ses yeux, et il lui faut quelques instants avant de comprendre que c’est elle qui lui a parlé. S’aidant de ses coudes il parvient à relever un peu le torse, et observant un peu mieux, se rend compte qu’il a devant lui un être de petite taille, habiller de vêtements propres, mais sans chausses, et des pieds velues. Il lui reviens a l’esprit une description d’un des anciens du clan qui avait en gros dépeint ce genre d’être comme des ….Hobbit, ce devait être ce terme. Deux questions venant du petit être, ce qu’il faisait là, et si cela allait il répondit en murmurant:

Non, pas trop. J’ai soif et faim.

Avant de se laisser a nouveau tomber en arrière sur le sol, épuiser par ce simple effort :


Suis-je loin d’une ville ?

Il a le teint pâle, et le souffle court, même après le peu de paroles qu’il a prononcé. Et il regarde le hobbit en se demandant bien si il allait recevoir de l’aide ou si celui-ci allait tenter de l’achever.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mer 11 Juil 2012 01:10 
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Le petit hobbit te regarda perplexe, te pointa du doigt la ville la plus proche, puis il sortit une gourde de son sac

"Tiens, bois ça, c'est pas bon, mais ça soulagera ta faim. "


Après que tu aies bu, il te prit sur ses épaules et partit... dans la mauvais direction.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mer 11 Juil 2012 12:51 
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Loupsage prit la gourde que le petit être lui tendais, hésita un instant, et en fin de compte la porta a ses lèvres, ne se posant plus de questions tant il était a bout de force.

Une grimace vint se poser sur son visage après la première gorgée, le liquide était âpre a souhait et grattais au fond de la gorge. Mais vu son état il se força a boire le tout, même si son estomac n’était pas enchanter de ce qu’il venait de récupérer.

A peine eut-il rendu la gourde qu’il se sentit soulever de terre et, se retrouvant sur l’épaule du Hobbit, il eut une vue un peu chaotique d’un chemin de terre et de feuilles qui se promenait sous ses yeux, ce qui eut pour effet de faire naître une nausée au fond de ses tripes.
Il du faire appel a toute sa volonté afin de ne pas rendre a la nature le liquide qu’il venait d’absorber.


Au bout de quelques moments, ses idées s’éclaircirent et repensant a ce qui s’était passer auparavant, il se rendit compte qu’a première vue la direction prise par le Hobbit, n’était nullement celle qu’il avait indiquer en ce qui concernait la ville.

Aussi se mit-il en devoir de gigoter un peu, afin de ralentir le petit être et en même temps :


Hé, dis donc, je ne suis pas encore au mieux, mais ne te serais-tu pas tromper de direction ? La ville, ce n’est pas de l’autre coté ?

Fit-il, tout en gigotant de plus belle afin de faire en sorte que le Hobbit le fasse descendre de son épaule. Celui-ci du avoir du mal a le tenir, car vu sa taille, les pieds de Loupsage, arrivèrent par moment a toucher le sol et a chaque fois il donna de grands coup afin de déstabiliser le petit être, qui a chaque secousse partit en arrière, et avait du mal a tenir sur ses pieds velus.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Jeu 12 Juil 2012 21:22 
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Sans te contredire et toujours de bonne humeur, il te répondit:

" Tu as raison archer, on va dans le sens opposé de la ville. Tu m'as demandé si elle était loin, pas si je voulais bien t'y emmener !"

Il n'était pas très grand ce hobbit, mais tout particulièrement costaud, quand il vit que tu te débattais, il resserra plus fermement sa prise afin que tu restes sur ses épaules.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Ven 13 Juil 2012 10:44 
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Sentant que le Hobbit resserra la pression sur lui afin de le maintenir, Loupsage, commença a se demander comment se sortir de cette position.
La force de ce petit être était bien plus grande qu’il ne l’avait pensé, et du coup il cessa de gigoter, afin de ne pas se faire serrer encore plus fort. Il profitait du voyage forcer pour récupérer au mieux.


Tu as raison, c’est bien la direction que je t’avais demandée, mais je ne t’avais pas demandé non plus de me déplacer. Tu comptes m’amener ou comme cela ?

Fit-il, tout en cherchant comment faire pour se libérer. Il n’y avait pas trop de choix vu sa position, a moins…….. Les pieds du Hobbit n’étaient pas à grande distance des mains de l’archer.

*Si j’arrive à attraper un pied, je devrais pouvoir le déstabiliser et le faire chuter, en espérant qu’il me lâche en tombant, après, ma foi nous verrons bien.*

Il attendit donc en observant la démarche du Hobbit afin de trouver le bon moment pour être sure d’attraper la jambe, car il aurait sûrement pas deux tentative, si jamais il loupait son coup.

Aussi quelques dizaines de mètres plus loin il tenta sa chance. Tendant ses bras au maximum, et se raidissant du coup, dés que le pied du Hobbit arriva a sa portée il s’y agrippa aussi fort qu’il le pouvait, afin que celui-ci ne puisse plus partir en avant, et attendit la réaction.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Sam 14 Juil 2012 13:50 
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Une réaction qui ne se fit point attendre bien longtemps. Le Hobbit qui ne s’attendait pas a une entrave en sa démarche, fut bien étonné de sentir sa jambe bloquée en position arrière, mais ne put pas y faire grand-chose et l’équilibre étant une chose tout de même assez aléatoire, il n’eut pas loisir de le rétablir.

Tout en marmonnant quelques jurons, son corps commença a pencher en avant, et du coup il ne pensa plus a tenir sa charge, mais a lancer les bras en avant afin d’amortir sa chute.
Ayant été lâché d’un coup, Loupsage quand a lui glissa vers l’arrière.

Il lâcha la jambe afin de poser les deux mains au sol et faire une roulade en avant, ce qui lui permit de prendre un peu de distance avec le Hobbit.
Il se remit sur pieds rapidement et pris son arc et une flèche dans l’autre main. Dés que le Hobbit, qui lui avait chuter lourdement face contre terre, se retourna et se leva, pour lui faire face, Loupsage le regarda d’un air sévère :


Alors, tu comptais aller ou avec moi ?

Le Hobbit eu un petit sourire tout en levant les mains devant lui :

Je ne te voulais pas de mal, je voulais juste t’emmener dans ma cabane pour te soigner.

Tout en parlant, il avançait lentement vers Loupsage. Celui-ci recula d’un pas et encocha sa flèche :

Reste ou tu est si tu ne veux pas que je te fasse un trou d’aération ! Il est hors de question que je tourne le dos à la ville, cela fait trop longtemps que je cherche à y arriver. Maintenant vas et laisse moi tranquille je trouverai bien le chemin seul.

Le Hobbit, le regarda d’un air surpris :

C’est comme cela que tu me remercies de t’avoir sauver ? Ingrat, tu pourrais au moins accepter mon hospitalité le temps de prendre des forces.

Sur ces paroles, son expression changea, et un air de colère s’y installa. Il avança rapidement vers Loupsage, les mains tendu vers lui afin de l’attraper.
Reculant rapidement, Loupsage, tendit son arc et décocha sa flèche visant les jambes du Hobbit.


A peine la flèche fut-elle lâchée, que Loupsage tendit le bras par-dessus l’épaule et une autre flèche trouva sa place sur l’arc et celui-ci fut tendu aussitôt.
Le Hobbit par contre fut freiner dans son avance, car la flèche décochée, alla se planter juste derrière le gros orteil du pied droit. En effet le temps que la flèche mis à rejoindre son but le Hobbit, avait eu le temps de faire un pas et le projectile, trouva le pied sur sa trajectoire, pied qui se trouvait en l’air au moment de l’impact.
L’effet fut immédiat, car déstabiliser par la force de la flèche le pied au lieu de se poser en avant partit en arrière, et le propriétaire du pied dut encore une fois aller embrasser le sol, mais cette fois-ci avec un grand cri de douleur.


Mais tu es fou !! Pourquoi avoir fait cela, je ne voulais que t’aider !

S’écria la Hobbit, tout en faisant une grimace de douleur en tentant de retirer la flèche du pied.

Loupsage recula encore un peu, tenant son arc prêt, et voyant que le Hobbit voulait tirer sur la flèche pour l’enlever :

Je ne ferai pas cela à ta place, tu vas te faire encore plus mal. Brise plutôt la flèche et pousse la au travers le pied, ensuite trouve toi de quoi le bander.
La prochaine fois tu n’insisteras pas quand on te dit de partir. Tâche de te le rappeler si jamais on se recroise, dans l’avenir.


Et laissant le pauvre blesser là sur place, Loupsage tourna rapidement le dos a celui-ci et partit en courant en direction de la ville, espérant y arriver rapidement a présent.
Les invectives et les cris du Hobbit ne le dérangèrent nullement, et quelques instants plus tard il n’entendait plus que ceux-ci sourdement.
Il atteignit assez vite l’orée de la forêt et put enfin contempler la ville, aussitôt il se mit en devoir de s’y rendre aussi rapidement qu’il en était capable.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Jeu 18 Oct 2012 17:24 
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Le soleil se levait à peine sur la foret du sud lorsque Fur y arriva.
Il décida alors d’emprunter le sentier pour pénétrer dans celle-ci, au bout d’une heure de marche il décide de monter à un arbre, de rester immobile et de profiter de la capacité « particulière » de la cape qu’il tenait de son Oncle qui lui permet de passer inaperçue pour peu qu’il reste immobile.

Durant les heures qui suivirent où il attendit avec patience une proie Fur en profita pour penser à son passé (ses parents disparue bien trop top dont il n’a plus que très peu de souvenirs, son Oncle pour qui il a beaucoup de respect,…), quand il fut sortit de ses songes par un craquement.

Fur aperçu à 20 m un élan qui devait peser pas loin de 900 Kg, il réfléchit à la meilleur manière de l’éliminer sens lui causer de souffrances inutiles. Il décida assez rapidement de pratiquer un tir multiple avec son arc et décocha deux flèches en direction de l’élan visant son cou et plus précisément la carotide, qui lui garanti une élimination rapide et sure de sa cible.

Une fois touché par les flèches décochées par Fur, l’élan parcourra encore quels que mètres avant de s’écrouler vidé de son sang.

Fur descendit alors de son arbre, s’approcha prudemment de l’élan se trouvant à terre et commença à le dépecer pour avoir accès à la chaire de l’animal et but une gorgé du sang de la bête en hommage à son sacrifice.
Une fois la quantité suffisante de nourriture prélevée, il laissa la carcasse de l’animal pour nourrir les autres animaux.

Ainsi le sicle était terminé et l’âme de l’élan serrait en paix.

Avant de reprendre la route de Yarthiss, Fur s’abreuva au niveau du fleuve et il y nettoya ses flèches.

En route vers la ville il remarque que le soleil commence à décliner se qui pousse Fur à accélérer préférant éviter d’être dans les bois le soleil couché ne connaissant pas les créatures qui le peuple.

A peine Fur était sortit de la foret qu’il entendit un hurlement qui le replongea immédiatement dans son passé mais il ne parvint pas à se rappeler à quel moment il avait déjà entendu se cri.

Fur continu son chemin direction Yarthiss

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Sam 5 Jan 2013 22:19 
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Localisation: Yarthiss
Jamen se précipita en premier dans la forêt, la nuit ne serait pas longue à tomber, et même si le bois était dangereux dans l'obscurité, au moins, il était sûr de pouvoir se cacher.
Les arbres étaient très haut, et le feuillage épais frémissait à peine sous la douce brise de la soirée. Le rôdeur se sentait à l'aise dans un tel endroit, loin de la ville, des agitations. Il sentait ici les odeurs d'herbe fraiche, de terre humide, entendre les cris des animaux, ressentir la paix qui émanait de cet endroit. Dans la forêt il pouvait se recueillir, penser à sa femme, et aussi se cacher. Si ses deux traqueurs étaient bien informés, ils sauraient où le chercher, mais la forêt était vaste et sombre, ce qui lui donnait un avantage.

Le jeune homme marcha un peu sur le sentier sec, de la poussière recouvrait ses bottes, suite à toutes ces journées de marche et il était exténué. Une bonne nuit de sommeil ne pourrait que lui faire du bien.
En suivant le chemin, Jamen tomba sur une rivière d'eau claire, c'était une chance, il s'agenouilla à son bord et bu tout son soul. L'eau était fraiche et revigorante, le rôdeur s'en aspergea le visage. Il se sentait un peu plus frais à présent, même si un bain lui aurait fait plus de bien. Mais il avait autre chose à penser dans l'instant présent, comme des deux hommes qui l'avaient prit en chasse. Soit l'un d'eux était blessé, mais l'autre pouvait toujours le poursuivre. C'était pour cette raison qu'il n'avait pas rejoint la ville. Mais peut être l'homme ne le suivrait-il pas, peut être arriverait-il avec du renfort. Le jeune homme était prêt à tout.

La nuit tombaient rapidement dans la forêt, Jamen eut l'idée de grimper dans un arbre pour la nuit, de s'allonger sur une branche. Ce ne serait pas une nuit très longue ni réparatrice, pour lui qui manquait déjà de sommeil et qui était exténué, mais c'était déjà ça. Au moins le jeune homme pouvait espérer se reposer un peu, au calme, dans ce lieu apaisant qu'était la forêt, tout en restant à l'abri des éventuels prédateurs. Il savait assez bien comment se débrouiller dans un milieu hostile comme la forêt.
Le jeune homme aperçu à sa droite, non loin de la rivière, un arbre dont les première branches étaient basse, lui permettant de monter. Il grimpa et s'installa, assit à califourchon sur une branche épaisse et solide, dos au tronc épais et rugueux. Ce n'était pas si inconfortable après tout, il avait connu pire... comme les coups de ses agresseurs.
Le rôdeur sortit une couverture de son sac et l'étala sur la branche, devant lui, et s'allongea dessus. Il voulait ainsi avoir l'impression de posséder un semblant de confort. Le bois était dur, plus dur que le sol couvert de feuille de la forêt, mais c'était correct avec la couverture. Au moins il serait en sécurité... quoi qu'il arrive. Le rôdeur passa ses bras de part et d'autre du tronc et ferma les yeux pour s'endormir.

Il faisait déjà jour lorsque Jamen ouvrit les yeux à nouveau, il se redressa et chercha ce qui l'avait réveillé. Ce ne pouvait être le soleil dont les rayons ne traversaient pas vraiment le plafond formé par les feuilles des arbres. Même s'il faisait jour, c'était un jour doux, comme lorsqu'on le voyait à travers des rideaux vert.
Le jeune homme tourna la tête à sa tête vers la droite, un petit oiseau était perché non loin de lui, il ouvrit son bec pour chanter. C'était donc ça qui l'avait réveillé...
Le jeune homme s'étira, la forêt était bruyante de chants d'oiseaux, de cris d'animaux. C'était agréable, apaisant et sécurisant. S'il s'écoutait, le jeune homme resterait dans un endroit tel que celui-ci pour toujours, respirant l'air pur de la forêt, se nourrissant de chasse, de pêche et de cueillette, sans avoir de compte à rendre à personne.
Soudain le rôdeur entendit une voix, derrière lui. Il se leva, prudemment pour ne pas tomber, s'agrippa au tronc, debout sur la branche qui l'avait portée toute la nuit. Il se fit tout petit pour observer sans être vus, sans qu'on ne le remarque, car si la personne qui avait parlé levait les yeux, elle le verrait.
Un humain et un elfe qui parlaient, Jamen ne les voyait pas bien de si loin, mais il entendait la conversation, malgré les chants d'oiseaux et le bruit de l'eau qui coulait non loin de lui. Il percevait leur voix tel un murmure dans la brise matinale. Ils parlaient tous deux d'affaires, d'argents. Ce devait être des bandits, comme si le rôdeur n'avait pas assez d'ennui comme ça. Il fallait qu'il aille en ville.

Il soupira et resta immobile jusqu'à ce que les hommes se séparent, puis il descendit de son arbre, en essayant de ne pas tomber. A présent, son ventre gargouillait intensément, et ses jambes lui donnaient l'impression d'être du coton. Le jeune homme avait faim. Très faim. Il se pencha vers la rivière pour boire, ce qui apaisa momentanément son estomac.

Jamen regarda autour de lui et tenta de retrouver le chemin de terre qui l'avait mené ici la veille. Il s'éloigna de la rivière et finalement rejoignit le sentier qui le menait en dehors de la forêt, aux portes de la ville.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Sam 30 Mar 2013 17:00 
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→ L'élevage de Monture de Friedrich

La jument se laissa faire sans problème et galopa sans résistance vers la destination choisie par Kenddy. Mais très vite elle entendit d'autre galops, plus rapides, plus lourds, et avec des cliquetis métalliques. Elle se retourna un instant afin de contempler la ou les créatures qui la poursuivaient. Elle put apercevoir trois gardes. Ils étaient proches et ils allaient vite la rattraper, c'était une certitude. Elle essaya donc tant bien que mal de les semer. Justement non loin de là, la forêt du Sud approchait. Certes, les gardes allaient vite mais les réflexes de leurs chevaux étaient beaucoup moins développés que leur vitesse. Elle prit donc une courbes serrée, menant directement à la forêt. Plus que quelques virages et le tour était joué. Elle se retourna une seconde fois afin de voir la position de ses opposants. Elle n'en vit que deux. Et lorsque qu'elle tourna son buste vers la tête de la jument, elle tomba nez-à-nez avec le troisième garde. Son cheval se cabra et elle chuta en arrière. Exactement au pieds du garde. Pointant son épée sur elle l'homme hurla :

" Rend toi sale garce !
- Crève. " lança-elle.

Elle eu juste le temps de saisir sa dague, qu'elle avait gardée accrocher à sa cuisse. Et la brandit vers le garde. Il toucha son épaule droite avec la pointe de son arme. Ce qui créa une entaille peu profonde mais qui arrivait à mis chemin entre le haut de son épaule et son coude. Sa pauvre dague ne ferai sûrement pas le poids contre l'épée d'argent de son adversaire. Se rendre ? Jamais ! Il ne restait plus qu'une solution, se battre. Les lames s'entrechoquèrent l'espace d'un instant. Le deuxième garde se joint au premier en la désarmant à coups de jet de pierre. Essayant de se protéger le plus possible, elle recula et maintenait ses bras devant son visage. Mais elle ne voyait pas l'ombre du dernier garde aux alentours. Elle redoutait le pire. Et elle n'avait pas tort. Le pire arriva. En essayant d'éviter les pierres et les coups d'épée de ses attaquants, qui l'attaquaient de face, elle oublia de protéger ses arrières. A cet instant le dernier garde lui donna un coup de bûche monumentale au niveau du crâne. Elle tomba à la renverse et était maintenant sans défense et à leur merci.

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