Le vieux comptable examina tes objets un à un et les inscrivit scrupuleusement dans son registre . Une fois terminé, il se relu pour vérifier si toutes les informations s'y trouvait, puis il te tendit le registre afin que tu y appose ta signature.

Te laissant faire, il commenta tout bonnement:

"Tout est en ordre, vous pourrez récupérez vos objets quand bon vous semblera lorsque la boutique sera ouverte, il va de soi. "

Puis il ne s'occupa plus de toi et s'en alla ranger tout le matériel que tu avais disposé sur le comptoir.

Le notaire transcrivit sur son parchemin toutes mes possessions avec la rigueur qu’exigeait sa fonction, puis il me tendit l’acte pour me demander de le signer. Opinant du chef, je pris la plume et, dans un mouvement souple et assuré, dessinait d’un noir profond mes initiales enroulées tel un vent virevoltant.

Je fis face au vieil homme qui commençait à ranger mes possessions, après m’avoir expliqué comment récupérer ceux-ci en cas de besoin. Il était tout à sa tâche, me portant désormais peu d’attention. Je lui adressai néanmoins un petit signe de salut en m’avançant vers la sortie.

« Merci. Que les dieux veillent sur votre journée. »

Sans attendre une réponse qui avait peu de chances d’arriver et sans m’offusquer de son aphasie, je passai la porte, impatient de découvrir la suite de ma journée.


> Suite

Précédemment: Pressée par le temps


Une fois la lourde porte de bois poussée, Oryash pénétra à l'intérieur de l'édifice. Ses yeux durent s'habituer à la semi-obscurité qui régnait en ce lieu.Une odeur particulière régnait, mélange de papier, de cuir et de toutes autres choses amassées au fil des années. Elle avisa un vieil homme chapeauté d'une drôle de façon et s'avança vers le bureau qu'il occupait. Il semblait ne pas avoir entendu la jeune femme entrée. Pourtant avant qu'elle n'ouvre la bouche, il leva le nez de son gros livre et la fixa longuement avant de s'adresser à elle.

-Bien le bonjour Mademoiselle, que puis-je pour vous?

-Bonjour vieil homme. J'aimerai vous laisser en dépôts certains de mes effets personnels.

L'homme caressa ses moustaches, semblant réfléchir à la chose, puis ses yeux se rétrécirent et il lança.

-Déposez sur mon bureau tout ce que vous voulez me donner. J'en dresserai la liste exacte au fur et à mesure et vous je ferais signer mon registre afin d'officialiser l'ouverture de votre compte.

La belle posa sans ménagement sur le bureau ses sacoches et en sortit pas mal de barda, qu'elle disposa devant le vieux bonhomme. A mesure que Oryash posait un objet, le trésorier, si l'on puis dire ainsi, prenait note de qu'il allait devoir entreposer.

-Je vois, je vois... marmonna-t-il.

Oryash lui jeta un coup d'oeil rapide tout en poursuivant son déballage d'objets divers et variés. Lorsqu'elle en eut terminé, elle demanda....

-Je dois signer où?

L'homme tourna le gros livre vers Oryash et lui tendit une plume, lui désignant du doigt un emplacement bien précis. Elle se saisit de la plume, lu la liste de ce qu'elle laissait et signa. Puis elle déposa la plume sur le bureau.

-Voilà qui est fait, vous êtes cliente chez nous à présent.

Le vieillard regarda plus attentivement Oryash.

-C'est pas courant des clientes comme vous. J'entends par là, des Phalanges de Fenris. On n'en voit pas beaucoup dans le coin.

Oryash eut un demi sourire, mais ne fit pas cas des remarques de vieux.

-C'est bon, je peux y aller?

L'homme acquiesça et la demoiselle prit ses sacoches, salua le tenancier de la maison des dépôts et sortit.


((( Dépot des articles suivants:
- Fiole de calmant (A boire uniquement, toutes esquives -1 pendant 1 tour ) [E=1]
- Robe bleu nuit satinée (end +3) [E=2]
- Corde (10 m) [E=3]
- Gourde (vide) [E=2]
- Grappin, en métal léger [E=2]
- Corset de cuir blanc renforcé. (endurance +6, son décolleté aguiche les ennemis du sexe opposé en combat : maîtrises adverses -5) [E=4]
- Griffes de la Rose (For +12, inocule un poison curable mais mortel -1 pv par tour pour un adversaire blessé) [E=3] )))

Nous passâmes par-dessus les grandes portes pour nous rendre dans les rues principales de la cité. Une fois tout près de la maison royale des dépôts, je tirai sur les rênes pour y faire atterrir Pataud. Je débarquai prestement et lui administrai une petite tape sur le croupion afin qu’il reparte en vol. Kendra Kâr était une ville assez peuplée, je craignais que quelqu’un songe à l’attraper pour en faire leur repas du soir.
Je poussai la porte et entrai.

« Bonjour ! »

Je regardais de tout côté cherchant un interlocuteur. Puis je vis au fond de la pièce, derrière un grand livre de compte, un petit homme, vieux, aux longues moustaches et affublé d’un drôle de chapeau pointu.

J'escaladai donc le comptoir, et un fois dessus, certaine qu'il m'avait vu, je m'adressai de nouveau à lui:

« J’aimerais déposer ici des biens qui me sont chers et que je ne veux pas perdre pendant mes voyages. »

Puis je fouillais dans mon sac pour sortir 20 000 yus, une rune Ter, l’épingle de Sirat, une longue aiguille à tricoter, le rubis de vision gargouille, une potion vert translucide dont je ne connaissais pas les effets.
Poliment, j'attendis sa réponse.

***********
(((HJ : je dépose donc :

• 20 000 yus
• 1 potion vert translucide (4 doses) [E=1]
• Un rubis de vision gargouille (Permet de voir la chaleur de l'environnement, des personnes, lorsque placé devant l'oeil., valeur à la revente: 150yus/pièce) [E=1]
  
• Une longue aiguille à tricoter en métal (For +6 – AA ou AJ) [E=2]
• Epingle de Sirat (For +10, MAA + 5) [E=2]
• rune Ter [E=1]

)))

Le vieux ronchon œuvrant dans cette prestigieuse maison des dépôts baissa ses lunettes sur son nez pour contempler la lutine avec un air circonspect. À sa demande, il répondit d’une voix grinçante et pinaillante.

« Ouais. Au moins vos affaires ne prendront pas trop de place. C’est à quel nom ? »

Il amassa les affaires de la lutine, les lista sur son grand livre, et s’apprêta à aller les poser dans un coffre-fort prévu à cet effet. Il n’attendit d’ailleurs que le nom de sa cliente pour le faire, suite à quoi il irait sans plus reparaitre ni rien dire.

Le vieil homme ramassa mes choses tout en ronchonnant, me précisant que pour compléter le dépôt, je devais décliner mon nom afin qu’il puisse identifier mes choses.

« Je suis Guasina Roquin ! » Répondis-je timidement.

Il hocha la tête signifiant qu’il avait compris avant de repartir avec mes affaires, me laissant là seule dans cette pièce. Il en avait fini avec moi, je pouvais repartir vers mon village situé dans les alentours de Kendra Kâr.


--> Rues de Kendra-Kâr

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J'entre dans le bâtiment, pas génial ici, ça pue le renfermé. Il n'y a personne, à part un vieux derrière un comptoir qui est plongé dans un énorme bouquin. Il semble dormir, en tout cas aucune réaction à mon entrée. J'essaye de m'approcher, de racler ma gorge, mais toujours rien.

"Monsieur, bien le bonjour."

Toujours rien, alors je tente.

"Monsieur, je viens faire un dépôt !" En posant la bague du mercenaire sur son comptoir. Le vieux jette un œil sur le dépôt et revient vers son livre, dépité du dépôt.

"Et je veux faire faire un retrait de toute la somme d'argent que je possède sur le compte." Le vieux semble s'étrangler. "Pour investissement, je compte bien tripler cette somme à mon retour... "

Un petit mensonge pour faire passer le retrait. Sous le regard du vieil homme, j'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose.

"Ah oui, je m’appelle Lelma Noteema."

(((hrp :
- Dépôt : Bague du mercenaire (end +4)
- Retrait : 8000 yus )))

Le vieux ronchon te regarde, en grommelant :

« Mouais, si vous revenez en vie, je suppose. »

Il fouille dans son livre, à la recherche de ton nom. Il le trouve, pointe un numéro du doigt, puis se retourne, fouille un coffre, en tire un autre coffre plus petit, un numéro gravé au feu dessus. Il tire du coffret quatre-vingts rutilantes pièces d'or qu'il pose sur le bureau, et range ta bague à la place.

"Plus léger, plus simple, moins encombrant." précise-t-il en te regardant dans les yeux.