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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Jeu 7 Juil 2011 10:08 
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Je jetai un coup d'oeil à Cromax qui, même si il ne saignait pas, semblait avoir mal. Je n'eux pas le temps de lui prodiguer mes soins, car le petit mage de feu pris la parole pour se présenter et raconter comment il était arrivé jusqu'à nous. Son nom de code était Carmin, tout comme pour Cromax s'était Pourpre. Il avait failli se présenter sous son véritable nom mais il s'était ravisé. Prudence était père de sûreté. Il tendit une lettre au vaillant Sindel qui sembla perplexe face à son contenu. Selon Carmin s'était quelqu'un du Temple qui la lui avait remise. Pulinn sans doute.

Puis Cromax estima qu'il était temps de nous révéler certain détails. Visiblement, on le recherchait pour le tuer. Plus cela avançait plus ma vengeance ne tenait qu'à un fil. Il allait me falloir redoubler d'efforts pour pouvoir le protéger. Le point noir de cette histoire était : comment avaient-ils su le lieu précis où le Sindel se trouvait. En recoupant cette question avec la lettre décacheté de Carmin, j'en vins à l'hypothèse qu'une taupe se trouvait au sein du Temple. Comment Pulinn avait-elle pu passer à côté de cela ?

Cromax répondit au mage, qui avait faim, que nous allions bientôt nous restaurer. Puis il prit une position plus confortable avant de souhaiter la bienvenue à Carmin et j'en appris un peu plus sur le dénommé Rewolf Grantier. En entendant son nom, un vague de colère m'envahit. L'idée de savoir que cet être respirait encore, m'était insupportable ! Il le présenta sous tous ces traits les plus laids sauf un : c'était aussi un assassin ! Et je comptais bien le rappeler à tous.

(Cela ne les concerne pas. C'est entre toi et lui... Bien sûr en incluant Cromax.)

Laïdè avait raison. Il me fallait garder le silence pour le moment. Puis il précisa que nous devions retourner à Kendra Kâr car la position que Pulinn indiqué dans la lettre était trop imprécise. De plus, selon lui, ce retour allait nous permettre d'obtenir plus d'information et de nous équiper en fonction. Il allait falloir que j'achète des fluides de lumière. Puis il nous demanda si nous avions des questions et que si non nous pouvions nous rendre dans nos chambres. Personnellement je n'en avais pas, tout ce que je voulais c'était la mort de Grantier. Je me levai pour me diriger vers ma chambre, mais avant je prodiguai en silence des soins à Cromax.

"Voilà, ça ira mieux maintenant." lui dis-je en souriant.

Puis je partis vers les chambres en réalisant que je n'en avais pas une attitrée... Puis une porte avant celle de Cromax, je vis une chambre libre et toute propre sans garde devant l'entrée. J'y pénétrai pour me soigner et me changer.

"Génial ! Ma robe est foutue, pleine de sang !"

Cela m'ennuyait, car je tenais à cette robe! Je pestais à haute voix avant de l'ôter. Je me retrouvai nue et allai poussé la porte. Je m'emparai de la cruche d'eau et me lavai pour être présentable lorsque l'on viendrai m'apporter le repas. Seul détail fâcheux, je n'avais plus rien à me mettre...

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Jeu 7 Juil 2011 21:13 
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Une fois tout le monde rassemblé dans la cour autour du feu, Oryash écouta avec attention le mage. Il se présenta comme s'appelant Carmin et tout comme les autres ce n'était qu'un nom d'emprunt.
Il remit ensuite une lettre déjà ouverte à Pourpre et ce dernier sembla ne pas apprécier qu'elle est été lue avant lui. Alors le gamin s'empressa de lui expliquer le comment du pourquoi de tout ça.
Une fois de plus cela avant un rapport avec Grantier et la peau blanche haussa une sourcil. Pulinn avait raison, cet homme avait de nombreux appuis et beaucoup d'hommes à sa solde. La tache qui leur avait été confiée ne serait pas aisée et c'est à cet instant précis que la Phalange de Fenris le comprit.
Cette mission serait bien plus difficile que les précédentes et le fait d'avoir été attaqué au sein même du clan des roses laissait entrevoir que cet homme avait le bras suffisamment long pour venir en terminer avec eux avant même qu'ils ne se mettent en chasse contre lui.

Oryash posa par la suite ses prunelles rouge sur Pourpre qui quelques instants plutôt avait fait de même alors qu'elle réajustait son bustier au mieux afin que sa poitrine ne soit pas trop révélée. De toute évidence ce simple geste n'avait pas échappé au sindel qui profita bien malgré lui du moment précis ou Oryash tentait de se rendre plus présentable. Comme si tout à coup il se sentait coupable d'avoir posé les yeux sur elle, il se détourna gêné et Oryash eut un léger sourire sur les lèvres.

Elle déchira tout à coup un morceau de sa jupe et le noua autour de sa cuisse tandis le gamin annonçait son envie de manger.
Elle le toisa le sourcil relevé comme si elle trouvait cette remarque pour le moins déplacée dans le contexte de la situation actuelle.
Cromax se lança ensuite dans une explication des plus précise concernant Grantier, explications que Oryash connaissaient déjà pour avoir entendu Pulinn lui en parlé.Quand il en eut terminé il leur demanda à tous s'il avait des questions ou des commentaires et Oryash eut une légère négation de la tête. Pour elle tout était clair et fort simple, il fallait se débarrasser de Grantier.
Mais retourner à Kendar Kar ,n'enchantait pas spécialement la peau blanche qui préférait de loin errer dans la nature. Mais ce qui l'inquiétait le plus c'était de ne pas voir ou sentir le Woger dans les parages, elle espérait que rien ne lui était arrivé.
Elle venait une fois de plus de balayer les alentours quand elle constata que Salymïa se retirait après avoir lancé quelques mots à Cromax lui disait que ça irait mieux.

Oryash leva les yeux au ciel pensant que l'elfe en faisait vraiment trop. Puis à son tour elle déplia sa silhouette et s'étira longuement.

"Comme Pourpre le propose si gentiment, je vais regagner ma chambre. Un peu de repos ne fera de mal à personne."

Puis fixant une fois encore le gamin.

"Moi c'est Fauve!"

Puis sans attendre, elle se dirigea vers le fond de la cour.
Elle s'arrêta quelques secondes à la hauteur de Cromax et lui souffla suavement à l'oreille.

"Joli combat Pourpre";dit-elle en maintenant d'une main son bustier afin qu'il ne glisse pas à nouveau.

Puis la peau blanche poursuivit sa route de sa démarche emplie à la fois d’une puissance tranquille et d’une séduisante foulée malgré le fait qu’elle boitait légèrement. Elle pensa qu’elle allait devoir dénicher quelque chose à se mettre sous peine de regagner Kendra Kâr à moitié nue.

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Jeu 7 Juil 2011 22:32 
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La bataille et la réunion avec les autres membres était finie et Halkmir était encore entier. Tout cela commençait plutôt bien, si l'on faisait abstraction des morts et des gros soucis qui les attendaient. En tout cas, le jeune garçon était plutôt content de lui. Même le ton un peu sec de l'humaine, lorsqu'elle lui dit son nom, n'entama pas son moral. Au contraire, la perspective d'être entouré par ces gens si puissants qui l'acceptaient et ne lui souhaitaient, pour l'instant, aucun mal, le réconfortait.

"Enchanté!"


Il suivit ses compagnons jusqu'aux chambres, plongé dans ses pensées. de la réponse de Pourpre à son rapport, il avait retenu quatre grandes informations : d'abord qu'il l'acceptait dans son équipe (Bonne nouvelle), mais qu'ils devaient retourner à Kendra Kâr, parler à Pulinn. De fait, il allait devoir s'entretenir avec elle de son demi échec (mauvaise nouvelle). Par ailleurs, il devait désormais participer à une lutte acharnée contre un ennemi apparemment très puissant (très mauvaise nouvelle). Enfin, Il allait pouvoir manger (très très bonne nouvelle!).

Une fois sur place, il fut confronté à un menu soucis. Devant les diverses portes, il resta immobile, hésitant. Il voulu se tourner vers les deux aventurières pour les interroger.

"Euh... Dites... c'est laquelle ma cham..."

Trop tard. Il n'eut pour réponse que des claquements de portes. Il fit la moue.

"Bon et bien...Je vais chercher...Tout seul...Hahem..."


C'est ainsi qu'il se lança dans une petite visite du fort, à la recherche des cuisines. Compte tenu de son sens de l'orientation, il ne tarda pas à se retrouver à nouveau dans la cour ou devant les chambres à plusieurs reprises.

Alors qu'il commençait à perdre patience, il remarqua une silhouette qui approchait de l'entrée.

"Allons donc... C'est quand même pas une nouvelle attaque, si?"


Cherchant du regard d'autres membres de son nouveau "groupe de voyage" Il tâcha de rester à proximité d'une porte au cas où les choses tourneraient mal.

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Ven 8 Juil 2011 09:41 
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Apparemment, mes paroles sont claires, puisqu’aucun des Amants n’a de question à poser suite à mes explications. À moins qu’ils ne soient tous trop fourbus et déroutés par la bataille. Je les laisse donc rejoindre les locaux qui leur sont attribués, tous jouxtant mes propres appartements. Je suis le dernier à quitter la cour centrale, alors que je vois quelques archers de la Rose se diriger vers la sortie pour effacer les traces du combat, et faire retomber le fort dans son anonymat le plus réaliste.

Je fais, de mon côté, un crochet par ma chambrée pour me rincer le visage et passer une main humide sur ma nuque encore échauffée du combat. Je passe également à l’eau mes armes, et mon armure, que j’ôte pour l’occasion, me retrouvant torse nu dans ma chambrée. Je les lave consciencieusement du sang qui s’y est accolé, avant que celui-ci ne sèche sur le métal. J’essuie alors mes lames, et les pose sur mon lit, avec le reste de mon équipement. Je fouille la garde-robe pour me trouver quelques habits, et y trouve une tunique de lin noir, que j’enfile.

Mes yeux se posent alors sur une robe vermillon élégante. Je la décintre, et m’en empare. Je sais parfaitement à qui elle pourrait convenir… Et je le lui dois bien.

Armé de cet habit, je quitte donc ma chambre en prenant soin de fermer la porte derrière moi, et je me rends dans celle qui a été octroyée à Salymïa. Je frappe à la porte, mais n’attends pas la réponse avant d’entrer. Et aussitôt, je le regrette.

Enfin… une partie de moi le regrette, alors que l’autre ne peut que se satisfaire d’un tel spectacle : l’elfe blanche est totalement nue, son corps gracile perlé de fines gouttes d’eau. Sa peau laiteuse ne souffre d’aucune ombre, et son éclatante clarté me surprend. Satinée, cette peau de pêche est légèrement plus sombre à deux endroits : dans le creux de l’aine, et sur les aréoles de ses seins, légèrement grises.

Malgré sa nudité, je pénètre dans la pièce, sans me cacher les yeux, ni paraître coupable de cette intrusion intime. Je la fixe tant bien que mal dans les yeux, avec une certaine aisance.

« J’avais ceci, pour vous remercier de… tout ce que vous avez fait. Vos soins et votre aide au combat. Vous m’avez par deux fois sauvé la vie, je crois. »

Je m’approche d’elle en lui tendant la robe d’une main… mais mon autre main se glisse dans son dos, sur sa chute de reins, marquée de fossettes discrètes. Je l’attire à moi, contre mon corps, mais ne l’embrasse point. Mon visage est proche du sien, très proche, mais je me contente de la regarder, plongeant mes yeux noirs et profonds dans les siens.

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Ven 8 Juil 2011 09:45 
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Entre Halkmir et Duncan, un archer de la Rose se dressa, face au guerrier. Une flèche étai encochée dans son arc, et il la pointait vers l’Ynorien sans faillir.

« Qui êtes-vous, que faites-vous là ? Déposez les armes, tout de suite ! »

Sans doute qu’il était pris pour l’un des assaillants qui venaient de trépasser dans la clairière…

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Ven 8 Juil 2011 19:49 
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Je sentis vaguement quelqu'un passé peu de temps après moi, une présence plutôt hostile et emplie de magie noire. Nul doute, il s'agissait de la peau blanche. Je ne m'en préoccupais pas, continuant à me laver. Cela me faisait le plus grand bien, j'avais l'impression de me purifier même si j'étais ravie de mon premier combat. Finalement je n'étais pas aussi faible que je le pensais...

(Je te l'avais bien dit !)
(Au fait ! Tu me dois des explications. Comment se fait-il qu'en plein milieu du combat j'ai senti une vague de confiance en moi m'envahir ?)
(J'ai moi aussi quelques dons...)

Laïdè resta tout de même très mystérieuse comme si elle voulait garder ses petits secrets pour elle. Je ne comprenais pas pourquoi et cela me laissait perplexe, mais je laissais de côté tout ça lorsque j'entendis la voix de Carmin résonner dans le couloir. Je serais bien sortis pour lui indiquer sa chambre, mais ma tenue était indécente face à un gamin tel que lui. Puis je perçus qu'une autre personne gagnait la chambre juste à côté de la mienne. Il s'agissait donc de Cromax.

Je repensais à notre rencontre et à comment la situation avait tourné. Ma vie était une perpétuelle remise en question sur qui j'étais et sur comment évoluer correctement pour ceux qui m'entouraient. Alors que l'eau coulait sur mon corps, je me sentais de plus en plus apaisée et plus calme. Mais soudain un besoin cruel vint à moi. Les yeux clos, je revis le premier instant où j'avais aperçu le Sindel. Sa peau argenté, son regard noir, doux, mais qui pouvait se montrer cruel sans nul doute. Je repensais aussi à ses lèvres si douces.

Je secouais vigoureusement la tête. Il fallait que je me montre plus forte que ce désir charnel qui se manifestait dès qu'un homme me faisait un quelconque effet. Il n'y avait qu'à repenser à comment la situation avait évolué avec le beau capitaine Logan. Je me rendis alors compte que cette attraction, vers les hommes, tenait en grande partie à un besoin plus qu'à un désir. Certes je les désirais, sinon je n'agirais pas de la sorte, mais là, à ce moment même j'en avais besoin. Pourquoi ressentais-je ça ? N'était-ce pas contre-nature ? Du coup cela me replongeait inévitablement sur l'éternelle question : qui étais-je ? Soudain quelqu'un frappa à la porte et l'ouvrit sans me laisser le temps de répondre.

(Malheur !)

Je restais pétrifiée lorsque je vis la silhouette délicate de Cromax vêtu d'une légère tenue noire comme ses yeux. Il était d'une beauté renversante et avec mes pensées précédentes, il était la dernière personne qu'il me fallait voir. Il me détailla et je restais figée, incapable de me bouger jusqu'à mon lit pour en saisir une couverture pour masquer mon intimité. Si la broche de Cromax revenait à agir, se serait de nouveau la fin de ma raison.

Il entra définitivement dans la pièce. Dès qu'il fut complètement dans ma chambre, je me précipitai vers la porte pour la fermer et pour la bloquer à l'aide d'une chaise devant pour que personne ne rentre. Je ne tenais pas à ce que tout le Clan me voit nue puis je revins me placer devant le Sindel qui tenait quelque chose dans sa main. Je restais muette, mes idées refusant de se mettre en place dans ma tête. Sans crainte qu'il ne se produise quelque chose, il planta son regard dans le mien et dès cet instant je sentis que je commençais à perdre pied.

(Oh non ! Par Yuimen pas ça...)

Ce qu'il tenait en main était une robe couleur pourpre, comme son nom de code... Il tenait à me l'offrir pour me remercier des soins et de ma participation au combat. Pour lui, je lui avais sauvé la vie deux fois déjà. Je n'étais pas certaine d'approuver ce dernier point... Pendant le combat il aurait très bien pu s'en sortir sans moi, mais s'il m'estimait utile, cela serait un bon point pour la quête à venir.

"Merci, mais... C'était inutile voyons..." lui dis-je en m'emparant de la robe.

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'alors que nos doigts se touchaient, l'autre main de Cromax se glissa délicatement dans mon dos, plus précisément au niveau de ma chute de reins, un endroit sensible chez moi. Mon cœur fit des bonds dans ma poitrine si bien que le Sindel devait les percevoir. Il m'attira à lui, rapprochant nos visages, mais sans m'embrasser. Une partie de moi appréciait cette délicatesse, mais l'autre partie n'était pas du même avis, loin de là... Il plongea son regard noir et profond dans le mien.

Plus rien n'existait autour de moi. Une autre bataille pouvait bien se profiler à l'horizon, je n'avais pas la moindre envie de bouger. J'essayais de sonder Cromax. Même s'il nous avait parlé de la mission et tout, il n'en restait pas moins mystérieux et sans attaches. En y réfléchissant c'était ce point qui m'avait attiré chez Logan. Quelqu'un avec qui il pouvait se passer quelque chose sans que cela devienne une affaire d'état. Seulement deux personnes se laissant aller aux plaisirs charnels dans le plus pur respect de l'un et de l'autre. Et c'était ce que j'avais envie de partager avec lui seulement, si moi j'en avais envie, qu'en était-il de lui ? Plus tôt je lui avais reproché d'avoir voulu nous manipuler avec sa broche, si je ne me contrôlais pas se serait moi la manipulatrice...

Pour combler un peu mon désir sans aller trop loin je déposai un léger et délicat baiser sur ces lèvres toujours aussi douces.

"J'ai... J'ai promis de vous aider à tuer Grantier au péril de ma vie, je serais toujours loyale...", lui dis-je toute fébrile.

Je laissais mon regard plongé dans le sien comme pour m'y noyer. Mon désir devait se livre comme s'il était inscrit en toutes lettres sur mon visage rougissant...

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 22:04 
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Salymïa a fermé sa porte, et a bloqué celle-ci avec une chaise. Comme pour empêcher quiconque d’entrer… ou m’empêcher de sortir. Fait-elle de moi son prisonnier ? Elle accepte la robe humblement, et je ne peux que l’imaginer avec, peau blanche vêtue de pourpre. Le sang sur la neige, la rose sombre s’épanouissant sur un nuage cotonneux, la main pâle dans un écrin de velours, un diamant cerné de rubis. Alors que je la regarde, ces images me viennent à l’esprit, et sentir son corps nu contre le mien, à travers mes habits légers au tissu fin amène en moi un désir soudain. Une envie spontanée, inattendue. Et en moi, je sais qu’elle m’en veut sans doute encore de ce pouvoir qui semble n’être, au final, qu’une malédiction. Ces senteurs fleuries inondant de désir pour moi toute personne qui en capte l’essence délicate… Je ne souhaite pas lui faire revivre ce moment d’abandon non consenti. Ou consenti artificiellement, du moins. Je veux être sincère, et que ce moment soit vrai.

(Comment faire ?)

(Les effluves naissent avec ton désir… Sans désir, pas de senteur enivrante…)

La solution radicale de Lysis ne me sied guère, et je la soupçonne de jalouser la demoiselle que je convoite. L’abstinence ne me ressemble en rien, et je le fais savoir clairement à ma faera.

(Il doit y avoir un autre moyen, qui me permettrait de vivre comme je l’entends, sans manipuler par ce charme magique les personnes qui m’entourent.)

(Peut-être… Concentre-toi sur le pouvoir de ta broche. Vois où celui-ci agit en toi… Et bloque l’accès.)

Je m’exécute, fouillant dans mon être pour percevoir la source de cette activation. Le cœur ? Non. Trop souvent, Lysis m’a fait comprendre que je suis un être qui ne connait pas l’amour, et ne le connaitra jamais. Les yeux, peut-être. Les messagers d’une information visuelle plaisante, ce par quoi nait le désir… Je les ferme, mais ça ne change rien, le désir monte toujours en moi. J’élimine l’ouïe, le goût suave de lèvres délicates contre les miennes, le toucher d’une femme entre mes bras. Et jeme fais à l’idée qu’il s’agit avant tout de mon esprit, de mon âme. Je suis un libertin, et c’est mon être psychique qui dirige ma vie, non par réflexion, mais par pulsions. Je mets à profit mes envies sciemment. J’ai toujours été comme ça, et je perçois à quel point ces derniers temps, cet aspect de moi a été bridé par des obligations sérieuse. Je soupire intérieurement de ce constat, et me promets de faire passer mes envies avant mes devoirs, toujours. Car c’est ma nature, et qu’il ne faut pas aller à son encontre.

Quelques courtes secondes sont passées, seulement, pour cette remise en question intérieure. Salymïa ne doit en rien l’avoir remarqué. Elle a déposé sur mes lèvres sa bouche douce et sensuelle, dans un court baiser qui me laisse une impression de trop peu, et une irrésistible envie d’y plonger à nouveau, corps et âme. Une envie saine, une envie vraie. Et je sens en mon pouvoir celui de réguler l’effet de ma broche. J’en coupe l’accès à l’extérieur, gardant en moi ces senteurs délétères et délicieuses. Je sens une pulsion incontrôlable s’emparer de mon être, me dévaster la morale, passer outre toute barrière.

Je redeviens moi.

Et d’une voix suave et délicate, j’affirme à l’elfe en approchant ma bouche de son oreille, dans un susurre frissonnant :

« Demoiselle, je vais te faire l’amour comme jamais on ne te l’a fait. Jamais tu n’auras succombé à tant de caresses… »

Et je raffermis mon bras dans son dos, alors que mes lèvres se posent sur le lobe de son oreille, pour glisser d’un coup de langue dans son cou. Et je me laisse gagner par l’ivresse du moment. Je recule mon visage pour mieux embrasser son sourire, avec fougue et passion. Avec délice.

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:47 
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[:attention:] propos pouvant être choquants

Alors que j'étais dans les bras du Sindel une chose me revint en mémoire. Toujours présente sur lui, sa broche pouvait exercer son pouvoir attractif et je ne le voulais pas. Je ne voulais pas un acte précipité et dénué de toute sincérité. Malgré mon côté libertine, le respect mutuel était une chose importante pour moi et je n'en restais pas moins sensible à tout ce qui se passait ou à tout ce qui allait se produire...

Je ne savais pas ce qu'il cherchait dans mon regard, tout comme je ne savais pas trop ce que je voulais trouver dans le sien. Pourtant je sentis que le désir montait entre nous. Je ne comptais pas cacher que je le désirais, mais malgré le désir latent dans la pièce je sentis également un malaise venant de Cromax. Peut-être fallait-il que je mette fin à ce contact ? Le pouvoir hypnotique de sa broche était-il sur le point de se déclencher ? Si tel était le cas, à la moindre odeur suspecte je m'éclipserai de ses tendres bras, doux et puissants à la fois.

Soudain l'elfe gris qui me tient toujours contre lui ferma les yeux et je pus, sans qu'il puisse me voir, l'admirer une fois de plus. Sa peau argentée me faisait penser au ciel étoilé que j'avais admiré pendant mon enfance dans le port de Luinwë et au reflet de la lune sur les eaux. Pour ne pas arranger ma situation, je repensais au contact de ses lèvres sur ma peau, de sa main sur mon corps qu'il avait déjà vu alors que je ne me contrôlais plus. Je m'attendais à tout instant à ce que l'odeur fleurie réapparaisse et du coup j'étais sur la défensive.

Je ne saurais dire ce qui se passait derrière ses yeux clos qui s'ouvrirent aussi vite qu'ils s'étaient fermés. Il me regarda avec un regard tendre et prédateur à la fois. Avait-il envie de moi ? J'allai très vite le vérifier. J'humai l'air, mais ne sentis aucune odeur fleurie. Sa broche n'était donc pas active pourtant le Sindel au corps parfait approcha son visage davantage du mien et me murmura avec une telle sensualité que je crus perdre encore plus pied, si cela était possible, qu'il allait me faire l'amour comme jamais on ne me l'avait fait.

Un frisson d'envie parcourra tout mon corps s'attardant sur la partie la plus intime de mon corps. Dans mon ventre, j'avais l'impression que des centaines de petites fées se pressaient, manifestation du désir charnel qui avait atteint son paroxysme et Cromax choisit ce moment précis pour me coller davantage à lui avec un poigne qui se voulait plus ferme. Je sentis qu'il n'avait pas l'intention de me laisser m'en aller. Mon cœur fit des bonds dans ma poitrine et ma respiration se fit de plus en plus haletante. Toujours aucun signe de la senteur parfumée et j'eus la conviction qu'elle n'allait pas se manifester et ce pour mon plus grand plaisir. Voulait-il, lui aussi, quelque chose de vrai et sans artifice ? Sans doute sinon je serais déjà envoûtée, mais dans un sens je l'étais déjà.

Il déposa ses lèvres sur le bas de mon oreille droite et habillement, il fit glisser son baiser dans mon cou. Je sentis sa langue effectuer cette manœuvre et il venait de toucher l'un de mes points faibles. L'ivresse des baisers dans le coup m'emmenait à ce qui pour moi était, le paradis du désir. Sous le coup du plaisir ma tête bascula sur ma gauche et commença à tomber légèrement en arrière. Je poussai un soupir de plaisir non feint. Il recula alors son visage, me regarda l'espace d'une demi-seconde avant de m'embrasser avec fougue et plaisir. Sans hésiter je lui rendis son baiser. Je ne souhaitais pas reprendre ma respiration. Je voulais me noyer sous ses baisers et sous ses caresses.

Ma main gauche alla se promener dans sa chevelure aussi douce que ses enivrants baisers pendant que mon autre main, cherchant un contact peau contre peau, se faufila sous le haut de son léger vêtement, mais j'évitais de toucher la broche, ne voulant pas briser ce moment unique et sincère. Très vite ce simple bout de tissu me gêna. Sans pour autant cesser notre baiser, je relevai doucement le tissu qui constituait le haut de son habit puis mis fin au baiser pour envoyer le haut valser plus loin.

Je plongeai pendant une seconde mon regard dans le sien et il me sembla y voir un réel désir de naturel. Et ce qui se produisait en était la preuve, nul parfum envoûtant à l'horizon, seulement deux êtres, deux corps attirés l'un vers l'autre comme un papillon vers une flamme, tout naturellement. Je me laissais aller avec délectation à l'enivrement qui s'était emparé de nous. D'un regard coquin, je fis courir sensuellement ma main le long de son bras, l'effleurant à peine. Je lui saisis la main et l'entraînai vers le lit.

Là, je le forçai à s'asseoir et plaçai ses mains sur mes fesses qui ne tardèrent pas à rejoindre les genoux du Sindel. Je fis courir mes doigts fin et délicats sur son torse et me délectais de se toucher dont j'avais rêvé depuis que je l'avais vu. Ne me préoccupant plus de la morale ou de l'éthique, je l'embrassai fougueusement avec une légère violence peut-être, mais avec toujours la douceur qui me caractérisait si bien. Mes baisers descendirent en cascade sur son torse qui se retrouva bientôt complètement recouvert par eux. Alors que j'embrassais le bas de son ventre, l'une de mes mains, qui étaient occupées à me soutenir, le poussa délicatement, le forçant ainsi à adopter la position allongée et me plaçais au-dessus de lui.

J'avais cessé mes baisers et seules mes mains restaient en contact avec le corps, sculpté par les dieux de Yuimen, du Sindel. Elles glissèrent jusqu'à arriver à la limite de l'habit qui restait. Le regard plein de malice et de coquinerie je lui dis.

"Et, que fait-on de cela ?" lui dis-je en désignant le seul vêtement qui faisait barrage à sa nudité.

Et pour appuyer mon désir, ma main droite commença à se glisser sous le fin tissu pour atteindre sa virilité qu'en cet instant je voulais sentir en moi et mon autre main s'empara de l'une des siennes et la posa sur mon sein gauche dont le téton, comme son jumeau, était dur, manifestation physique de mon envie de lui.

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Dernière édition par Salymïa le Jeu 21 Juil 2011 07:23, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 10:52 
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La main dans mes cheveux, Salymïa me rend mon baiser, et nous nous embrassons ainsi, libres et sauvages, sans la moindre barrière. Elle se débarrasse d’un geste habile de mon habit, et je me retrouve torse nu devant elle… Je sens sa peau frissonner sous mes caresses, et la belle se fait vite plus entreprenante, plaçant mes mains sur ses fesses rebondies après m’avoir entraîné jusqu’au lit. Elle me chevauche alors, et me force à me coucher sur le dos, alors qu’elle envahit mon torse de baisers acidulés et de caresses avides.

Je me laisse faire, grognant parfois de plaisir sous les assauts terribles de l’elfe. Alors qu’elle atteint la bordure de mon pantalon, elle demande qu’en faire, mais je n’ai nul besoin de répondre qu’elle investit déjà celui-ci de son propre chef, tout en plaçant une de mes mains sur sa poitrine ferme et réceptive.

Je laisse ses mains parcourir son intimité, tout en affirmant mes caresses sur son sein, son ventre, ses hanches.

« Je n’en vois pas l’utilité… »

Puis, je me redresse, et c’est comme si une nouvelle fois, un assaut est lancé contre la forteresse. Cette fois, je suis l’assaillant, et la Rose à atteindre s’épanouit chez Salymïa. J’inverse notre position dans un geste viril et fougueux, et elle se retrouve aussitôt sous moi. Pur attaquant, je ne m’embarrasse d’aucune armure, d’aucune défense superflue. Mon pantalon de lin glisse sur mes chevilles, et c’est le corps à nu, la peau argentée luisant sous la lumière diurne, que je me lance à l’escalade de son corps. De mes mains, de mes lèvres et de ma langue, je m’agrippe en de brûlants baisers à sa peau tendre pour remonter jusqu’à sa bouche, et l’embrasser de plus belle.

Les défenses percées, le corps à corps peut commencer, et la mêlée est ardente, embrasée de mille passions. Les assauts successifs de mon corps sur le sien l’assaillent sans lui laisser de répit. Élégance, sensualité, voilà les maîtres mots de ma conduite en son sein. La douceur enivrante, la passion déconcertante. Nous nous mêlons tous les deux sans que quiconque puisse différencier nos corps fusionnés dans une étreinte exquise. Le vaillant guerrier que je suis est monté à l’assaut de la forteresse de son corps. Et une percée dans ses murs me fait prendre possession de tout son être.

J’ahane sous les coups du plaisir qui m’assaillent, je me livre à elle, et ce n’est plus une bataille que nous livrons, mais bien une union. Le plaisir en est la seule visée, la satisfaction l’unique objectif. Mon regard d’onyx plongé dans ses yeux avec insistance, je laisse le plaisir envahir nos êtres, parcourir nos corps et combler nos sens. Je perds le contrôle…

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 14:28 
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Cromax me laissa faire, me laissant explorer son intimité en poussant de temps à autre des grognements de plaisir. À chaque fois que je l'entendais cela se répercutait en moi et même si je ne grognais pas, mes soupires se faisaient de plus en plus fort. Il répondit à la positive à ma requête en disant qu'il ne voyait pas l'utilité de garder le bas de son habit. Je sens ses mains puissantes sur ma poitrine qu'il caresse avec sensualité et force en même temps. Il passe ainsi par toutes les parties de mon corps, mon ventre qui frémit et tremble sous l'assaut des caresses du Sindel, mes hanches qui sont parcourues de spasmes de plaisir. Ce plaisir induit par une certaine sauvagerie me plaisait et je m'y abandonnais totalement.

En l'espace d'une seconde, il inversa la tendance. Il se redressa et j'eus le sentiment de me trouver face à un conquérant qui voulait prendre d'assaut mon corps qui n'émettait aucun désaccord et aucune résistance. Avec passion et fougue, il se retrouva au-dessus de moi, me laissant tout loisir d'admirer son corps de marbre à la beauté si troublante. Son pantalon glissa sur ses chevilles et son corps, dans sa totalité, m'apparut enfin. Mes mains continuèrent de caresser ce corps que je désirais plus que tout le reste, car tout le reste n'existait plus.

Le monde se résumait désormais à lui et à moi, à nos deux corps collés l'un à l'autre, à ses caresses sur mon corps qui y succombait, à mes mains qui parcouraient sa peau si lisse et ses muscles si saillants, à ses lèvres et à sa langue qui parcouraient tout mon corps pour revenir sur ma bouche et m'embrasser de nouveau. Je me sens défaillirent, jamais encore je n'avais ressenti une telle ardeur, une telle passion. Je perdis pied, ne pouvant pas lutter davantage contre le plaisir qui montait et qui montait...

Soudain, il perça ma muraille et mon désir de ne faire plus qu'un avec lui devint bien réel ! Naturellement mon corps se cambra comme pour qu'il puisse entrer au plus profond dans ma forteresse intime. Mes mains lâchèrent sont corps pour agripper les draps et soutenir mon corps qui se soulevait sous des spasmes violents et incontrôlés d'un plaisir sans tâche. De ma bouche sortirent plusieurs cris qui n'étaient que la manifestation naturelle d'un trop plein de jouissance. Nos corps étroitement entre-mêlés ne forment qu'une masse unique d'où émane le plaisir vrai et la passion, seuls buts à tout ceci.

Ses yeux noirs étaient plongés dans mon regard. Je caressai tendrement sa joue voulant profiter encore de cet instant qui resterait gravé en moi dans tous les sens. Je me redressai pour approcher mon visage du sien et lui donner un baiser emplie de tendresse avant de renverser de nouveau les positions. Pour assouvir mon désir au maximum je devais me retrouver au-dessus. Dans un mouvement habile, sans le laisser s'échapper de mon intimité, je parvins à la position désirée. Sous des frémissements incontrôlés, mes hanches se mirent à bouger dans un mouvement circulaire. Je pouvais le sentir au plus profond de moi, il était au cœur de ma forteresse.

Je renversai ma tête en arrière, mes mains caressant toujours le torse moite de Cromax, mes cheveux blonds tombant en cascade dans mon dos humide à cause de la chaleur qui avait envahi la pièce. Un ultime cri sortit de ma bouche signifiant que j'avais perdue tout contrôle et que j'étais arrivée au paradis du désir en compagnie du Sindel. Je replongeais mon regard le sien. Je l'embrassais avant de poser ma tête contre son corps comme pour sentir l'espace d'une seconde nos cœurs battre à l'unisson. Il ne m'avait pas menti, jamais encore on ne m'avait fait l'amour avec une telle intensité. J'étais au comble de l'extase. Mais qu'en était-il pour lui ? Le plaisir qu'avait pu prendre mon partenaire m'importait toujours.

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Ven 15 Juil 2011 04:43 
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Seul au milieu de se champ de bataille, je ne sais pas quoi faire. Je regarde autour de moi, mais personne ne se montre, personne ne vient. Sont-ils tous morts ? Je décide de m'avancer un peu plus. Je ne sais pas du tout où je suis et encore moins ce que je suis venu faire ici, mais je sens l'irrépressible envie d'aller explorer ce fort. Ma curiosité ? Le destin ? Je ne sais pas, je dois y aller. Enjambant un corps sanguinolent, je me dirige tranquillement vers le fort, en tenant Miyuki fermement. C'est le moment que choisi un homme pour se montrer. Vêtu de pourpre et l'air plutôt menaçant, le bougre me tient en joue avec son arc. Tout naturellement et pour éviter une mort certaine, je m'arrête et le fixe. Lorsqu'il m'ordonne de déposer les armes, je m'exécute, lentement, et dépose Suisei au sol. Où suis-je tombé ?! Puis-je répondre à ses questions ? Je ne sais pas. Il est possible que je sois arrivé à destination, au Clan des Roses et si c'est le cas, dire que je viens du Temple des Plaisirs réglerai le problème, mais rien ne me le prouve. Je pourrais bien sûr, ne dire qu'une partie de la vérité et demander mon chemin, mais est-ce vraiment plus intelligent ? Qui me dit que je ne suis pas en face d'un homme de Rewolf Grantier et que je ne vais pas me retrouver avec un flèche entre les deux yeux à la simple mention du Clan des Roses. Je suis dans une impasse, je ne sais pas du tout comment agir.

Pourtant, quelque chose me pousse à croire que je suis bien au Clan des Roses. Une intuition, un signe des dieux, je n'en sais rien, mais j'ai le sentiment, la profonde certitude que c'est ici. Levant les mains au-dessus de la tête, je continue de fixer l'homme.

"Je...viens du Temple des...des Plaisirs. Je suis...à..à la re...recherche d'un...dé..dénommé...P...Pourpre."

Bien évidemment, je suis incapable de parler clairement. Déjà qu'en temps normal, c'est loin d'être chose aisée, alors quand en plus, on me menace avec un arc, je ne vous dis pas.

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 14:08 
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Je ne prends même pas conscience que ma compagne de charme décide d’inverser une nouvelle fois notre position, repassant par-dessus moi habilement, sans faire cesser mon étreinte, tant j’y suis plongé passionnément. Je me donne à elle, et elle à moi. Nous nous échangeons substantiellement, nous nous entremêlons intimement. Je lâche mon plaisir en elle sous la forme d’un râle plus prononcé que les autres. Mes muscles se crispent, tout mon corps n’est que tension, alors que le lui donne le coup final, sous un cri aigu venant droit de sa gorge, de ses tripes, de son cœur enflammé. Je suis quant à moi terrassé, sous mon amante. Je la laisse s’allonger à mon côté, vidé de toute force, mais tellement bien en même temps. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine. Je le sens percuter rythmiquement, suivant le tempo de ma respiration qui reprend petit à petit une dimension normale, moins haletante.

Sa tête repose sur mon torse, et je lui caresse les cheveux doucement. Ces cheveux aux couleurs changeantes. Et je laisse un moment de silence, d’intimité, et proximité complice, s’installer entre nous. Sans rien dire. Juste pour profiter de l’instant d’après, être à son côté, me laisser bercer par la douceur de sa peau, et son contact chaud sur la mienne.

Et puis, soupirant d’aise et de confort, je lui murmure :

« Je n’ai qu’une envie : être au moment où nous corps se recroiseront à nouveau de la sorte… »

Je dépose un baiser sur son front, puis sur ses lèvres, en me redressant dans le lit. Je lui souris paisiblement, satisfait. Le plaisir physique se lit encore dans mes pupilles sombres, mais a laissé place à une quiétude générale, tant corporelle que psychique. Un état de grâce.

« Mais maintenant, le devoir m’appelle. Le chef de ces bandits doit s’être réveillé, et je dois aller l’interroger. »

Je me lève du lit, laissant sur le corps de Salymïa une ultime caresse, effleurant avec délicatesse ses côtes, sa hanche et son bassin dénudé.

« M’accompagneras-tu, ou préfères-tu rester ici ? »

Cet interrogatoire ne sera sans doute pas une partie de plaisir, mais je dois le mener. Moi-même. Et dans ma mémoire, des gestes que j’ai déjà pu avoir sous le couvert de la milice de Tulorim me reviennent. La torture, le langage du sang. Je n’ai aucune honte à avoir apporté de la souffrance à des criminels. Et je n’en aurai aucune ici non plus… D’autant que ces hommes m’ont délibérément attaqué chez moi. Sur mon terrain, celui du Temple. Celui des Amants.

Tout en attendant la réponse de l’elfe, j’enfile mes habits éparpillés dans la chambre, recoiffant de mes mains ma longue chevelure ébouriffée, et replaçant mon diadème par-dessus.

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Dim 17 Juil 2011 09:03 
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[:attention:]Rp contenant des propos qui peuvent choquer

J'étais allongée aux côtés de mon amant de l'instant. Je pus entendre son cœur battre fortement et rapidement, sous le coup de l'effort qu'il avait fourni. J'aimais ce moment de calme après le déchainement de nos passions respectives. Un silence de paix et harmonieux régnait dans ma chambre et s'installa entre nous pendant qu'il me caressait les cheveux avec douceur. J'étais bien, mais je savais que ce moment d'intimité n'allait pas tarder à prendre fin.

Dans un soupire, il me murmure qu'il n'a qu'une envie, être au moment où l'on pourrait se retrouver tel que l'on était en cet instant, puis il posa un baiser délicat et sensuel sur mon front. Il me souriait et je pus lire dans son regard qu'il avait atteint un état qu'il avait rarement atteint. Il semblait paisible, heureux, même si je pouvais y voir un désir purement physique encore présent. Je déposai un léger baiser sur ses lèvres avant de lui dire.

"Qui sait ce que la vie nous réserve, lui dis-je en souriant. Nos routes se recroiseront sans doute, on le saura au moment venu."

Même si cette pensée m'attristait, car le moment que l'on venait de partager avait été unique et que rien ne me garantissais qu'un jour je puisse revivre ce moment, mais céder à la tristesse était inutile. Mieux valait un moment avec lui qu'une vie entière sans avoir connu cette ivresse. Il avait vu juste au début, on ne m'avait jamais fait l'amour comme cela, mais malgré tout il avait manqué quelque chose : l'amour. Quand je partageais ce genre de moment avec Amhalak, l'amour que l'on éprouvait l'un pour l'autre transcendait l'acte en lui-même. Bien que l'acte partagé avec Cromax avait été plus que fabuleux, il n'en restait pas moins purement physique. Ce pourquoi je ne cédais pas à la tristesse et laissais la joie de ce moment m'envahir et le garder dans mon cœur à jamais.

Rapidement la réalité revint à nous. Le chef, des brigands qui nous avaient attaqué, devait être réveillé et il fallait que le Sindel l'interroge. Je me demandais bien à quoi pouvait ressembler un interrogatoire mené par la main de fer de Cromax. Tout en se levant du lit, il laissa ses doigts parcourir une dernière fois mon corps nu. Tout comme le reste, cette ultime caresse resterait gravée en moi à jamais, tout comme la déferlante que Logan m'avait fait vivre sur l'Allégresse.

Je fus surprise lorsqu'il me proposa de l'accompagner pour assister à la scène d'interrogation qui allait venir. Pendant que je réfléchissais, il ramassa ses habits qui étaient tombés un peu partout dans la chambre, se recoiffa afin d'être plus présentable. Il se devait de faire bonne figure, après tout, il était le futur Grand Gardien du Désir. Je n'avais jamais vu une scène de torture, cela serait peut-être trop dur à supporter ?

(Sans doute, mais tu as promis à cet homme de le protéger quoi qu'il arrive. Plus tu en sauras, mieux tu pourras accomplir ta tâche.)

Laïdè disait vrai, depuis le temps que je disais vouloir m'endurcir. Je me levai à mon tour et enfilai la magnifique robe pourpre qu'il était venu m'offrir avant que l'on ne perde pied l'un et l'autre. Je lissai ma longue chevelure blonde, enfilais mes bottes, ceinturai ma dague dans son fourreau et plaçai mon bâton dans mon dos. J'étais prête.

"Je te suis ! Si je veux te protéger correctement, il me faut tout savoir !" lui dis-je en caressant une dernière fois sa joue.

J'ouvris la porte et pénétrai la première dans le couloir.

"C'est de quel côté ?"

J'attendis patiemment une réponse de mon bel amant.

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Mar 19 Juil 2011 11:48 
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Le moment d’allégresse est passé, désormais, et mes devoirs se mettent de nouveau en porte-à-faux de mon destin immédiat. Puisqu’ils passent après le plaisir, ce n’est pas tellement un problème en soi. Profiter tout en accomplissant ce qu’on attend de moi. Le plaisir avant le devoir. Une idéologie libertine à laquelle je renoue corps et âme. Et je ne me laisserai plus détourner de cette route. C’est sans doute égoïste. Très certainement, même. Mais je n’en ai cure. Et je suis prêt à soutenir les regards de ceux qui verront de travers ce comportement, cette manière de vivre. Ce but. Car rien n’es plus important que le plaisir. Il permet d’être au mieux de ses capacités. Il permet un abandon total à une tâche. Il permet de se retrouver avec soi-même. Il permet de désengorger la haine, et de la canaliser.

Salymïa accepte de m’accompagner, prétextant qu’elle doit savoir le plus de choses possibles afin d’être garante de ma protection. N’en fait-elle pas un peu trop ? Peut-être, mais il n’est jamais mauvais d’être accompagné de gens zélés. Ça évite des problèmes d’inattention.

« Bien. »

Elle sort la première de la chambre, après s’être revêtue en hâte. Et je la suis dans le couloir, où elle me demande la direction de notre interrogatoire. Un sourire mauvais s’étale sur mes lèvres. Je l’ignore, mais un endroit est tout désigné pour cela. Un endroit dans lequel je suis déjà allé par deux fois. Un endroit où j’ai appris à me maîtriser, mais également un endroit où j’ai failli mourir. Un endroit au cœur du Clan : la salle de l’autel.

« Par ici. »

Et j’ouvre la marche, rapidement. Mais au dernier moment, je me ravise.

« Attends-moi une minute. »

Et je pénètre dans ma chambre, jouxtant celle de l’elfe. Là, j’y revêts mon armure, et tout mon équipement. Mes armes, ma bourse, mon sac. Je serai plus impressionnant tout équipé qu’en simple tenue de lin. Une fois prêt, je sors de la chambre, et indique d’un signe de tête à l’elfe de me suivre.

Mes pas sont longs et ma foulée rapide. Il n’y a pas de temps à perdre. Et lorsque j’arrive dans la salle, l’homme est déjà là, assis sur l’autel, attaché par ses deux bras enchaînés. Lysis a prévenu la prêtresse pour qu’elle le place là au plus vite.

(Merci…)

La petite faera ne répond pas, se contentant d’axer mon attention sur l’homme qui repose là. Sans ses équipements, son armure et sa formidable épée, il n’a plus énormément de prestance. Des muscles de quarante ans humains, bien développés, mais peu saillants, empâtés dans de la graisse, ne le rendant pas gros, ni grassouillet, mais baraqué, sans paraître travaillé esthétiquement. Comme un bucheron, ou un guerrier. Comme un homme. Ma victime.

Je jette un dernier regard à Salymïa, lui intimant ainsi de rester à distance. Je n’ai guère envie de la savoir trop mêlée à ce qui va suivre.

« Alors, très cher. Si vous commenciez par me dire pour qui vous travaillez. Et pourquoi vous êtes là. »

Il relève le regard vers moi. Un regard plein d’écœurante fierté. Il veut tenir sa langue. Je place une main sous son menton en fixant ses yeux verts. Un regard intense, presque fanatique. Je lève un sourcil.

« Je vois. On a perdu la mémoire ? On ne se rend pas compte qu’il vaudrait mieux tout déballer, plutôt que de souffrir inutilement ? »

Il frémit sous la menace. M’en croyait-il incapable, ou pensait-il que ça n’arriverait pas si vite ? Il garde cependant son regard d’effronté, et sa bouche ne s’ouvre que pour inspirer lentement, sans intention de parler. Même si je sais qui l’emploie, cette petite question sera la porte d’entrée à d’autres, qui m’indiqueront, sans doute, des informations supplémentaires sur mon ennemi.

« T’es pas un bavard, hein ? On va arranger ça. »

Le passage au tutoiement s’est fait avec automatisme, sans même être calculé. Je retire ma main de son menton, et le gifle sans préavis ni retenue. Sa tête tourne sur le côté, alors qu’il baisse les yeux pour que je n’y vois pas la colère se développer. Pourtant, je perçois ses poings serrés. Des poings qui ne m’atteindront pas, enserrés par des tenailles et des chaînes.

« Alors, ça t’a remis les idées en place ? »

« Ouais ! »

Son ton est dédaigneux, hargneux. Il relève la tête et me crache au visage. Mon sang ne fait qu’un tour… Je le gifle à nouveau. Et encore, et encore. Trois coups puissants. Mon regard est dur, froid. Je n’ai aucune pitié pour cet homme qui a tenté de m’assassiner. Aucune compassion. Et ma colère commence également à monter. Je tâche cependant de garder un ton paisible quand je m’adresse à lui.

« L’insolence ne te servira à rien. Ce que tu pourras dire n’influencera que la manière dont tu quitteras ce monde : rapidement, et sans souffrir, ou lentement, dans d’horribles douleurs d’agonie. Réfléchis bien, homme, mais pas trop longtemps, car ma patience à des limites. »

De nouveau, je vois son regard tressaillir. A-t-il peur ? Il ne dit cependant rien, se contentant désormais de baisser les yeux, silencieux.

« Je sais très bien qui t’envoie, et pourquoi il t’a demandé de me tuer. Ne jouons pas un jeu de dupes : il m’a sous-estimé, et vous a envoyé droit au massacre. Vous n’étiez que des pions pour lui, afin de tester ma puissance. Comment peux-tu encore le couvrir, après ça ? »

Titiller sa fidélité envers son maître. Voilà peut-être la clé de cet interrogatoire. L’homme semble hésiter, puis se tourne vers moi, encoléré.

« Vous n’avez aucune idée de ce dont il est capable ! »

« Justement, de quoi est-il capable ? Qu’y a-t-il de pire que la mort et la souffrance, ici, et maintenant ? »

Il baisse les yeux. Et je comprends ce que ça signifie. Il ne tue pas, lui. Il fait souffrir, le plus possible, le plus longtemps possible, sans pitié, jusqu’à ce que la mort apparaisse comme une délivrance, une joie. Un homme sans cœur. Je vais utiliser cette donnée pour garant, ou du moins je l’espère, sa parole.

« Tu es condamné de toute façon. Comment lui expliqueras-tu ton échec, alors que tu es encore vivant ? Ne vaut-il pas mieux mourir vite entre mes mains, que de retourner là-bas lui avouer ton incompétence ? »

Il me fixe vivement au dernier mot. Incompétence. Quelque chose que Rewolf ne semble pas tolérer dans ses rangs. Au point d’effrayer le plus courageux de ses hommes à sa simple évocation.

Je dégaine ma lame métamorphe, et la glisse sous sa gorge sous la forme d’une dague acérée, dont la pointe touche sa peau, sans la trouer. Il tremble. Il n’a pas envie de mourir, et hésite entre deux voies. Deux voies qui demandent du courage. Deux voies qui ne l’amèneront qu’à la souffrance, ou à la mort. Qu’il parle ou qu’il se taise, il se sait condamné. Tout ce qui lui reste à choisir c’est… la manière dont il veut mourir.

D’un mouvement brusque de la tête, en avant, il tente d’enfoncer ma lame dans sa gorge. Celle-ci lui transperce la chair, mais mes réflexes sont vifs, et ce n’est qu’une estafilade sanglante qui apparait, libérant un filet carmin.

« À quoi tu joues ! Quitte à mourir, pourquoi ne pas tout me révéler !? »

Mon ton est impérieux, mon regard courroucé, empli d’incompréhension. Cet homme qui me traque, semble être un monstre. Un monstre sans indulgence. Un monstre de cruauté, sans pareil. Le regard de l’homme qui me fait face est rempli de peur. Il transpire la peur, il pue la frousse. Son regard est implorant. Il désire que je le tue. Il ne souhaite que ça. Et je sais qu’aucun mot ne sortira de sa bouche. Je crispe la mâchoire, et mon coup part. Mon arme métamorphe s’est changée en hache, et s’abat sur ma cible sans la moindre chance de résistance… Un double coup, à deux endroits. L’homme est paralysé par la peur, mais vif. Et libre. Je viens de trancher ses chaines, et je rengaine mon arme sous la forme d’une dague, avant de le relever en l’empoignant par la tenue.

Je le pousse par terre, vers la sortie. Il choit sur le sol comme une loque, ne comprenant sans doute pas ce qui lui arrive.

« Va ! Retourne chez ton maître, et dis-lui que je suis plus fort que lui. Dis-lui qu’il importe peu où il se cache, je le trouverai et le tuerai. Dis-lui que je n’aurai aucune pitié à son égard. »

Je m’avance vers lui pour le redresser avec violence. Remis sur pieds, je le pousse à nouveau, et je le fais avancer ainsi jusqu’à la sortie du bâtiment, le suivant de près. Il ne peut qu’avancer.

Je sors dans la cour avec lui, le poussant toujours. Et hors des ruines du clan. Je le pousse jusqu’à l’extérieur, autour des débris du combats, qui se font toujours ramasser par les membres du clan.

« Va, et dis-lui ce que j’ai fait à tes hommes, comment je les ai vaincus. Dis-lui qu’il n’a aucune chance ! Dis-lui de trembler ! »

Et je lance l’homme dans la pente, qu’il dégringole dans un nuage de poussières avant de se relever, meurtri, et désemparé. Il m’adresse un dernier regard, avant de partir en courant vers sa destinée. Va-t-il porter mon message de haine et de peur à son maître, Rewolf Grantier ? Je ne peux le garantir. Peut-être se sauvera-t-il très loin. Peut-être aurait-il raison de le faire. Mais il ne sera plus jamais un homme libre, poursuivi sans relâche par les fouets de son maître, ou enfermé chez lui pour trahison.

Je me tourne vers le clan, et les personnes qui m’ont vu faire. Toutes tournées vers moi : les membres du Clan, Halkmir, Salymïa, qui m’a suivi, ainsi qu’un inconnu, assez grand, et humain. Un homme que je perçois comme étant un Amant. Je me dirige vers lui, alors que ma colère retombe. Et c’est avec un sourire, que finalement, je le salue en lui tendant la main.

« Bonjour, jeune homme. Je suis Pourpre, et vous me cherchez, n’est-ce pas ? »

Manière plutôt incongrue de faire une première impression sur ses troupes…

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 Sujet du message: Re: Le Clan des Roses (Guilde des Amants de la Rose Sombre)
MessagePosté: Mar 19 Juil 2011 12:29 
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(Hou... ça va mal finir tout ça...)

Planté dans la cour, immobile, le jeune mage préférait se contenter d'observer de loin, estimant qu'il avait eu bien assez d'action pour aujourd'hui. Par ailleurs, si ce nouveau venu était lui aussi un ennemi, le petit mage avait dans l'idée que cette sentinelle n'aurait guère de mal à l'intercepter.

Il hésitait, n'était pas lourdement équipé. Halkmir l'entendit même bégayer. Rien à voir avec les tueurs au sang froid qu'ils avaient combattus. Il était évident que ce jeune homme était dans une situation similaire à la sienne, à savoir, un jeune membre de la guilde quelque peu perdu au milieu de guerriers aguerris et plongé malgré lui dans un conflit des plus intenses. C'était agréable de constater qu'il n'était pas le seul à être un peu perdu dans ce bazar.

Le garde restait cependant méfiant. Craignant que les tensions d'après la bataille ne lui fassent bêtement perdre un compagnon potentiel, le jeune mage s'avança et héla le soldat.

"Allons, Allons, soldat! Calmez vous, je vous prie! Vous voyez bien que ce bougre n'est pas un ennemi! Ou alors c'est qu'il n'est pas très en forme pour assaillir un fort seul et sans arme à la main..."


Il se planta entre les deux, toisant le garde avec un semblant d'autorité, bien qu'il ne soit forcé de lever la tête pour cela. Cette présence n’empêchait nullement le nouveau venu et le soldat de se fixer par dessus le bonnet du jeune garçon. Celui ci repris en se raclant la gorge.

"Bon, je sais que nous avons eu une matinée particulièrement rude. De plus, certains d'entre nous n'ont même pas encore mangé. MAIS est-ce une raison pour être aussi tendu? L'heure est à la discussion, pas à la bagarr...?"

Halkmir fut interrompu car c'est précisément à ce moment qu'une grosse masse roula non loin, faisant voler la poussière. Quand elle arriva au bout de sa course, le mage reconnu le chef des assaillants, en piteux état. A sa suite, Pourpre et Salymïa s'avançait d'une manière plus traditionnelle, à savoir sur leurs deux jambes. Le meneur du groupe d'amants cria quelques derniers mots, sensiblement en adéquation avec le message de paix qu'Halkmir tentait de transmettre, à son prisonnier. Après quoi il s'approcha du nouveau venu et le salua. Il était impressionnant de constater comme cet homme, euh, elfe, pouvait aussi bien apaiser que créer les tensions les plus vives et ce, en simultanée.

Les paroles de pourpre pour accueillir leur nouveau compagnon laissaient entendre qu'il s'agissait bel et bien d'un autre amant. Le garçon se tourna vers ce dernier.

"Ha, donc c'est bien un des nôtres. Enchanté! Moi c'est Ha...Carmin!"

(Roh là là, je vais avoir du mal avec ce surnom...)


Il s'écarta ensuite, préférant observer ce qui allait suivre sans trop interférer. Par ailleurs, les gargouillements de son estomac risquaient de parasiter leur discussion.

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