L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Les cachots
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 19:11 
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Les cachots


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Les cachots sont situés au sous-sol de la Milice et surveillés par dix gardes qualifiés.
Ici sont regroupés tous les monstres capturés par les chasseurs puis enfermés et soit livrés à l'Arène pour les combats durant les fêtes soit abattus si leurs forces se révèlent trop puissantes.

Les voleurs, brigands, traîtres et tout autre fraudeur aux codes de comportement du Roi y sont aussi enfermés pour une durée équivalente à la gravité de leurs actes.

Les durées d'emprisonnement :

Vol > 2 Jours
Vol par effraction > 4 Jours
Vol avec agression > 5 Jours
Agressions > 3 Jours
Enlèvements > 8 Jours
Autres faits > La durée varie selon le Chef de la Milice.

Pour les PJs condamnés :

  • Vous êtes obligé de suivre le garde Milicien au cachot.
  • Vous n'avez pas le droit de contester la décision prise au niveau de votre condamnation.
  • Vous devez rester dans le cachot le temps de la durée de votre peine. Vous devez créer un Rp à l'intérieur.
  • Vos armes vous seront retirées et rendues à la fin du séjour dans les cachots.
  • Vous pouvez essayer de vous enfuir, en décrivant votre action. Votre RP sera ensuite jugé par le GameMaster qui vous a mis au cachot, et tiré au dé. Si votre RP est satisfaisant et que vous êtes chanceux au dé vous y arriverez sinon votre peine sera prolongé de 2 jours.
  • Si vous ne respectez pas ces règles des sanctions seront prises.

Prisonniers:

Personne

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Jeu 2 Avr 2009 22:38 
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Le trajet de l'auberge aux cachots ne fut pas très long, cependant, puisque tu étais inconscient, tu ne t'es pas rendu compte qu'on te traînait dans la rue comme un vulgaire sac de patates. Mais les cahots du voyage ne te laissèrent pas intact, aussi ton corps fut-il plus ou moins recouvert de contusions et bleus en tous genres. En particulier quand les soldats très consciencieux te firent descendre la tête la première les escaliers menant aux cachots de leur quartier général. Pas très malin, je sais, mais bon.

Quand tu ouvres les yeux, tu ne vois d'abord pas grand chose. Tu es allongé sur un lit de paille humide et qui semble grouiller de parasites. Rien d'autre autour de toi, si ce n'est en hauteur une meurtrière élegamment garnie de barreaux, et la porte assortie en solide ferraille. Un vrai petit boudoir, ta nouvelle résidence!

A l'extérieur de ta cellule, assis autour d'une table, et riant grassement, les quatre soldats qui t'ont attrapé jouent aux cartes (que voulez-vous, des soldats faisant du crochet n'auraient pas été crédibles...). Dans un coin de la pièce sont adossées leurs hallebardes. Enfin, non loin d'eux, posées en tas par terre, se trouvent tes maigres possessions: ton bicorne, tes couteaux, ta dague, et ton sac avec tes effets personnels.

Tu as fini par payer pour tes crimes: te voilà enfermé. Une idée pour t'évader?


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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Ven 3 Avr 2009 19:40 
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Cantemort se réveilla et ouvrit lentement ses yeux noirs. Il s'assit et, ce faisant, se découvrit un nouveau corps. Un corps douloureux, blessé, un océan de souffrances. Il était couvert de bleus, de bosses et autres plaies.

Cantemort se leva précautionneusement et sentit le sol s'échapper, les murs dansaient en rond devant ses yeux. Il sentit quelque chose de poisseux lui couler dans le cou et, passant sa main sur sa nuque, découvrit un énorme hématome crevé. Il se souvint alors fugacement de s'être réveillé quelques instants durant sa chute dans l'escalier avant de se cogner contre une marche.

Il s'appuya dos au mur, respirant bruyamment, la main recouverte de sang à demi coagulé. Il ferma les yeux et prit de grande inspirations pour calmer les battements désordonnés de son cœur. Il remarqua, les yeux encore fermés, que les soldats lui avaient retiré ses affaires.

(Salauds gros et pas beaux. Sot compagnons!)

Cantemort était en colère. Les abrutis qui lui servaient de geôliers ne méritaient pas de vivre. On ne se permet pas de mettre un poète tel que lui au fond d'un trou à rats. Il ouvrit les yeux et attendit que le pièce cesse son sensuel balai pour observer sa chambre. Celle-ci était entièrement vide à l'exception de la paillasse sur laquelle il avait dormi. Une unique meurtrière faisait entrer quelques rayons de soleil.

Cantemort s'approcha de celle-ci et vérifia la résistance des barreaux en tirant sur ceux-ci de toutes ses forces.

(Ramasser les affaires et ceux-là peut-être se les faire, se faire la belle.)

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    "Aussi longtemps qu'il existe un endroit où il y a de l'air, du soleil et de l'herbe, on doit avoir regret de ne point y être. Surtout quand on est jeune." Boris Vian


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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Ven 3 Avr 2009 20:14 
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Alors que tu éprouves la résistance des barreaux de ta cage, les rires dans ton dos s'interrompent, et une voix autoritaire et moqueuse retentit dans la pièce, de façon tellement tonitruante qu'elle en est presque grossière:

" Dis donc, les gars, z'avez vu?! Notre petit piaf essaye de se faire la malle en tirant sur les barreaux! Quelqu'un devrait lui apprendre à se tenir tranquille, vous croyez pas? "

Un concert de rires sadiques suit cette question apparement purement rhétorique. Bêtes et méchants, ces soldats décidément... Cependant le soldat le plus âgé, leur chef, intervient pour te sauver la mise:

" On se calme, on se calme les enfants. Evitons pour l'instant de trop l'amocher. Après tout, les taches de sang sont un vrai enfer à faire partir. "

Cette dernière déclaration, plus menaçante que rassurante, et te donnant un premier indice de ce que va être ton séjour avec tes joyeux compagnons, calme néanmoins l'excitation (digne d'un chiot affamé) des autres gardes. Avec un sourire sardonique, ton geôlier poursuit:

" Bon le poète, t'es là pour un petit bout de temps, alors je te suggère d'aller couiner dans l'ombre et de lécher tes plaies, et de ne pas moufter, j'suis clair? Si t'as soif, ou si t'as faim, t'attends qu'on te rapporte à becquetter. Si t'as envie de vider les entrailles, t'as un trou dans le coin de ta cellule. Et si t'as envie de parler, tu te la fermes. "

Ah ben comme ça, c'est clair.


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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Ven 3 Avr 2009 20:57 
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Les paroles des milicien stoppèrent Cantemort dans son élan.

(Espèce de gros porc. Bande de petits tarés. Rétamés, petite bande de porcs gros pour leur espèce.)

Cantemort se dirigea vers son lit et s'assit. Il ne se sentait pas bien, pas bien du tout même. Il était dans une situation qu'il ne pouvait gérer, qu'il ne pouvait ordonner, et dont il ne pouvait se sortir par une pirouette, comme à son habitude. Il éprouvait quelque chose qui lui était inconnu, quelque chose qu'il méprisait par dessus tout chez les gens idiots qu'il tuait... Il avait peur. Peur de ce que ces hommes pouvaient faire, peur pour sa vie, pour son argent. Peur enfin pour son costume, qu'il venait de réparer.

(Le premier qui touche à mon costume, je l'emplume! Il est déjà tout troué, tout ruiner!)

Il ne s'avouerait jamais cette frayeur, il l'aurait sans doutes bien vite oubliée. Cantemort se releva et se dirigea vers les barreaux. Il n'avait qu'un moyen de ne plus avoir peur, reprendre la situation en mains. Monter un spectacle, mais un vrai, avec les bons personnages, ceux qui réagissent comme souhaité, ceux qui jouent leur rôle. Il s'appuya aux barreaux et commença à chanter très fort :

J'ai rencontré un gars
Qui marchait comme ça.
J'ai rencontré ce gars
Il était de la milice
Il se faisait trainer
Par une belle hélice!
Il voulait s'arrêter
Alors gesticulait
Comme une belle limace
Aux couleurs de la ville.
Arrivant sur une place
Il alla au bistrot.

A la milice on boit
A la milice on se noie
A la milice tous des manches
Pas de milice le dimanche!!!

Les miliciens tous des cons!


C'était un vieil air de poivrot. Un air inventé au cour d'une soirée un peu trop arrosée. Un air que Cantemort n'aimait pas. Cependant, il était assez connu, suffisamment en tous cas pour que la plupart des miliciens le connaisse.

(Aucune recherche, aucun style.)

Cela ne l'empêcha pas de crier :

« Avec moi! »

Il battait le rythme contre les barreaux, le sourire aux lèvres. Sa peur s'évaporait.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Sam 4 Avr 2009 18:52 
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Jouer la carte de l'effronterie alors qu'on est en cage, et qu'on est à la merci d'une bande de sadiques (armés de divers joujoux pointus) en puissance... Mmmh, on a vu moins risqué. Et plus sage. Enfin, toujours est-il que ta petite création estampillée poivrot ne plaît pas, mais alors pas du tout à ton public. Cependant ce dernier n'a pas de tomates à te lancer. Juste des hallebardes acérées. Avec un beuglement digne d'un taureau en rut, l'un des soldats se lève d'un bond et rugit (pour rester dans l'animalité, grrr):

" Chef! Et si on lui arrachait les ailes? Vous croyez que le piaf pourra piauler sans ses ailes? Laissez-moi faire chef, je vais lui clouer le bec! "

Une fois de plus plus posé que ses compères, le chef grisonnant lève une main apaisante et répond:

" Calme-toi. Puisque notre ami a envie de s'exprimer, il va passer par l'interrogatoire! Vous deux, allez le chercher. "

Avec des rictus hargneux plaqués sur le visage, soldat n°3 et n°4 se saisissent des clés de la cellule, accrochées sur le mur en face de toi, et viennent dans ta direction. Ouvrant la porte en fer, ces derniers rentrent dans ta nouvelle demeure, et t'attrapent fermement chacun par une épaule.


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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Lun 6 Avr 2009 20:22 
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La chanson de Cantemort ne sembla pas plaire à ses gardiens, chose pourtant surprenante. Cantemort était content, ses yeux s'éclaircissaient et devenaient bleu sombre et il s'habituait lentement à la douleur.

(Ah enfin! Finis de devoir plier! A moi de jouer.)

Même lorsque le chef parla d'interrogatoire, soit qu'il ne compris pas soit qu'il s'en fichait, il continua à battre le rythme. Il ne cessa que lorsque les deux hommes entrèrent dans la cellule. Il souris à ses geôliers et, après que ces derniers l'eurent saisit par les épaules, tenta un brusque mouvement afin de se dégager.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Jeu 9 Avr 2009 19:02 
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Soyons clairs: tu es sacrément bien amoché, encadré par deux solides gaillards (peut-être pas des flèches, mais le muscle est bien là!), dans une cellule de prison. C'est donc sans réelle surprise que ta tentative pour te dégager de l'étreinte implacable de tes gardiens échoue (assez douloureusement d'ailleurs) puisque non seulement tu ne parviens pas à te défaire de leur poigne, mais en plus ces derniers t'assènent un violent soufflet derrière la nuque, qui te fait admirer quelques instants de belles petites étoiles. La scène s'est passée dans le silence le plus complet, si ce n'est un "Héla!" agressif, suivi d'un retentissant "SBAF".

Cependant, ton désir de fuite n'a pas échappé au chef de la patrouille, aussi décrète-t-il prudemment:

" Bon les gars, on va devoir l'interroger ici, notre poète. Vous deux, restez dans la cellule avec le prisonnier. Toi! aboya-t-il en direction du dernier larron, va chercher du parchemin et de quoi écrire! Tu t'occuperas de consigner l'interrogatoire! "

Avec un sourire à la fois suffisant et carnassier, le chef s'avance dans la cellule, puis ferme la porte derrière lui. Quelques secondes plus tard, le dernier soldat revient essoufflé, chargé de parchemin, d'encre et de plumes. Se saisissant ensuite des clés, il vous enferme, toi et tes nouveaux compagnons de cellule. Après avoir remis les clés à leur place, le soldat -sous le regard impatient du chef-, s'installe devant la table, prêt à écrire. Soudain, il affiche un air troublé et ahuri, et déclare d'une voix timide:

" Chef? Je... Je ne sais pas écrire...
- Va donc chercher un greffier alors, fieffé d'imbécile!! EXECUTION! "

Ne prenant pas le temps de répliquer, le soldat part en trombe, et revient quelques instants plus tard accompagné d'un jeune homme, corpulence moyenne, cheveux mi-longs, air distingué et visage lunaire, qui se révèle être le greffier. Tu peux le détailler très brièvement, lorsqu'il traverse d'un pas assuré la salle: regard froid, plaqué sur un visage froid, lui-même vissé sur un corps raide. Greffier qui, très professionnel, s'installe rapidement à la table, grifonne quelques mots sur le parchemin, puis déclare solennellement:

" Séance d'interrogatoire n°158. Suspect inconnu dans une enquête pour plusieurs meurtres. Sous l'autorité du chef Maens. "

Sur ces entrefaits, et avec un air réjoui, le chef Maens se retourne vers toi, et lance les hostilités:

" Alors mon gaillard, comment tu t'appelles? "


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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Mer 15 Avr 2009 20:37 
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La douleur infligée par le coup reçu à la nuque, la fatigue, les innombrables blessures qui couvraient le corps de Cantemort, le manque de délicatesse évident des gardes, la bonne humeur du poète était une nouvelle fois mise à rude épreuve. Ses yeux conservèrent néanmoins leur éclat bleuté et il ne put qu'échapper un petit rire lorsque le soldat revint en déclarant ne pas savoir lire.

(Bande de moules. Mous du gras.)

Toujours entravé par ses geôliers, Cantemort se laissa peser de tout son poids sur eux. La douleur en était ainsi réduite et il fit face au chef qui se tourna vers lui, demandant son nom.

« Gontrand de Graillasse. »

Les yeux plus clairs, Cantemort esquissa un de ses sourires. Un de ses sourires froids. Un de ses sourires glaçant. Il continuait de fixer le milicien, et souriais. Ses yeux avaient perdus toute trace de noirceur et s'il ne riait pas, c'était uniquement à cause de la douleur, toujours présente. Alors il souriait.

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Dernière édition par papouic le Mer 15 Avr 2009 21:30, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Mer 15 Avr 2009 21:27 
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Saluant ta première déclaration, tu peux entendre crisser doucement sur le parchemin craquant la plume du greffier, qui, entre deux aller-retours à l'encrier, consigne à jamais (et pour la postérité) ton mensonge. Loin de se douter de la chose, le chef Maens grimace étrangement, comme s'il voulait retenir un sourire ou un rictus, ce qui plaque sur son visage un masque pour le moins pittoresque. Gageons qu'au vu de ta corpulence de svelte acrobate (amoché), t'appeler "De Graillasse" doit sonner drôlement paradoxal! C'est donc avec un sourire en demi-teinte qu'il poursuit:

" Très bien la Graillasse, et tu peux me raconter un peu ce que tu fais à Kendra-Kâr? Un travail? Une famille? "

Son ton laisse clairement deviner qu'il te considère comme un vulgaire parasite à moitié timbré, cependant il se tait pour te laisser répondre. Non loin de lui, le greffier te fixe intensément. Très intensément, même.


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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Mer 15 Avr 2009 21:43 
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Cantemort s'était fermement préparé à recevoir au moins un tout petit coup de poing, ou même ne serait-ce qu'une gifle pour avoir menti de façon si grossière. Cependant, les gardes autour de lui ne firent que poursuivre l'interrogatoire, emplis d'un flegme idiot.

(Bizarre. Aride désert sous ces cranes si durs. Croyez-en moi, moi je me marre.)

Soudain, le regard de Cantemort se posa sur le greffier et son sourire se ternit, sans pour autant disparaître. Il observa le personnage avec insistance avant de reprendre sa prestation. Se tournant vers le garde et retrouvant son sourire, il déclara :

« Un travail. Je suis poète, chanteur, conteur, saltimbanque. J'endors les grands comme les petits grâce à mes contes. »

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Mer 15 Avr 2009 22:08 
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Nouvelle mélodie de crissements de parchemin. Le greffier est de nouveau tout à son ouvrage; recentrons-nous donc sur les gardes, tes chers amis. Ta réponse, comme la précédente, semble déclencher une hilarité sous-jacente, que les gardes et le chef essaient de contrôler. Cependant tu peux noter une nette différence d'ambiance: si le rire précédent était plutôt bon enfant, les rictus que tu peux admirer sur leurs harmonieuses faces mal équarries tiennent plus de la réjouissance morbide.

Se levant lentement, le chef Maens vient se placer devant toi, et colle son visage à quelques millimètres du tien, si près que c'en est insultant. T'arrosant abondamment de postillons, et te noyant sous une haleine qui ferait pâlir un chacal qui vient de faire un festin de gazelle pas fraîche, il te crache au visage:

" Un poèèèèète hein? Z'avez entendu ça les gars? Notre ami croît que c'est en poussant la chansonnette qu'il s'est retrouvé ici. Je crois qu'il faudrait que quelqu'un lui rafraîchisse la mémoire sur les derniers évènements. "

Sans prévenir, le chef te balance violemment son poing dans la machoire, ce qui t'envoie récurer le sol. Ouch. Une lueur salace dans le regard, il te contemple, puis s'écrie d'un coup sec:

"Bon passons aux choses sérieuses! Thal! Fitz! Ca te dit rien, le clown?! "

Armant presque joyeusement son pied, le chef Maens attend ta réponse. Le regard pénétrant du greffier est de nouveau vrillé sur toi.


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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Sam 18 Avr 2009 12:24 
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Les gardent rirent une nouvelle fois de la réponse de Cantemort.

(Bande d'idiots, idem pour toi dehors qui écrit. Eh! Cris!)

Cantemort souriait toujours, ravit de son numéro, quand le poing du milicien lui broya la mâchoire. S'écroulant sur le sol, Cantemort faillit s'évanouir lorsqu'il chuta sur sa blessure au bras. La douleur était désormais atroce et Cantemort savait que les gardes avaient eut le dernier mot. Il se roula en boule et décida de rester ainsi jusqu'à ce que les gardes partent. Il faisait toujours ainsi quand il se retrouvait en mauvaise posture. Il s'en sortait par une pirouette, et il restait en vie.

Cantemort, en boule sur le sol, attendait donc la suite, les iris rouges, un rictus de haine plaqué sur le visage et des larmes lui dévalant les joues.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Sam 25 Avr 2009 16:53 
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Localisation: Derrière toi, près à t'arracher le coeur ou à te parler poliment... C'est selon.
Cette journée est spéciale, la première journée qui brise la monotonie de ces dix dernières années: je sors de ce cachot aujourd'hui. Il faut dire que passer la fin de son adolescence et le début de sa vie d'adulte dans une pièce de sept mètres carré avec pour seul mobilier un matelas posé à même le sol et rempli de vermines de toutes sortes n'a rien d'exaltant, loin de là. Encore, si il n'y avait rien qu'une chaise où même une fenêtre pour égayer la cellule mais non... En guise de chaise, j'ai mon matelas et en guise de fenêtre un petit trou avec trois barreaux qui laisse à peine entrer la lumière du soleil.

Un drôle de gargouillis suivi d'un haut-le-cœur et du bruit caractéristique de la chute d'un liquide sur le sol m'indique que mon voisin de cellule a encore régurgité son repas de la journée, chaque jour c'est la même chose, je dois apporter la guigne sur ceux que je côtoies. Je retiens moi même une envie soudaine de vomir à cause de l'odeur persistante d'urine et de moisi qui a toujours envahi cet endroit. Je le hais tout particulièrement ainsi que les gardes qui ont peur de moi... sauf un. Depuis les dix années où je suis enfermé ici, il y a eu toutes sortes de malheur qui ce sont abattus sur les miliciens se chargeant de ma garde. Un a perdu ses enfants dans un incendie, l'autre est mort renversé par un courrier monté un peu trop pressé et le chef lui même a eu sa femme morte en couche. Ce sont des événements qui arrivent mais pas un seul des gardes n'a été épargné, dommage pour le haut gradé que j'apprécie particulièrement.

Un bruit de chute venant de la cellule voisine rompt soudain le silence des cachots ainsi que mes réflexions, je me lève et m'approche de la porte métallique avant de regarder ce qui se passe par le judas. J'aperçois d'abord le chef qui me salut d'un signe de tête et d'un sourire un peu crispé et j'en comprends ensuite la raison en apercevant deux miliciens en train de traîner le corps de mon voisin de cellule, apparemment décédé, sûrement à cause de son incapacité à manger ce que les gardes lui apportent. Le groupe passe sans dire mot et j'attends que la porte menant à la salle de garde se referme avant de retourner à mon matelas afin de repenser comme chaque jour aux événements qui m'ont amené à croupir dans cet endroit pendant dix ans.

Je suis encore en colère après ceux qui sont responsables de mon châtiment: le juge, la famille de la victime... Je les déteste tous autant qu'ils sont et suis prêt à les tourmenter encore et encore jusqu'à ce que je meurs moi-même. En effet, on m'a incarcéré pour l'assassinat d'un membre de la noblesse, normalement la peine pour cela est la mort mais comme j'étais jeune, protégé par le temple de Phaïtos mon dieu et que la victime avait tenté de me tuer, j'ai "juste" pris dix ans au cachot. Le souvenir de mon appréhension ainsi que la peur de devoir croupir dans une petite cellule puante me fait sourire, j'ai toujours été enfermé, j'ai juste changé de cellule même si je préfère encore l'ancienne.

Ma vie avant mon emprisonnement se résume à une cellule de prêtre dans le temple de mon dieu à tenter d'apprendre des sorts de magie noire et à observer les expériences de mes maîtres. Quand ils m'ont recueilli avec mes grands yeux noirs, ils ont cru avoir l'envoyé de Phaïtos en personne et m'ont éduqué afin que je saches le maximum sur lui, son culte, la magie noir et les corbeaux. Ces même animaux sont la seule visite que je reçois à part le chef de la milice qui me parle de temps en temps. Je les nourris et il reparte vers l'endroit d'où ils viennent, sûrement du lieu de culte de mon dieu où ils passent une bonne part de leur temps.

J'entends une clé s'introduire dans la serrure de ma porte et l'excitation m'envahit: je sors enfin. Le chef de la milice entre dans la cellule en souriant et me regarde droit dans les yeux un instant avant de détourner le regard. Il est le seul à venir me parler et à ne pas avoir peur de fixer mes yeux un instant, j'apprécie sa compagnie et il ne m'interdit pas de prier Phaïtos trois fois par jour: le matin, le midi et le soir. Il s'éclaircit la voix puis déclare enfin ce que je veux entendre depuis le premier jour de mon arrivé.


Mon petit gars, c'est un grand jour car tu es enfin libre! Tu me manqueras mon garçon mais d'un autre côté je suis soulagé que tu quitte cet endroit, il s'est passé de drôles de choses depuis ton arrivé.

Je n'ai pas pu retenir un cri de joie et me suis précipité sur le milicien pour lui serrer la main avec enthousiasme.

Je ne suis pas mécontent de partir moi même!

Il sort ensuite de la cellule et m'ouvre la voie dans les couloirs sombres des sous-sols de la milice de Kendra-Kâr où je jette des regards à droite et à gauche sur les nombreuses cellules pour la plupart heureusement vide. Le chef monte l'escalier menant à la surface et ouvre la porte séparant le cachot du reste du bâtiment et là la lumière des fenêtres m'éblouit de sa clarté. Je ne peux pas résister à l'envie de me cacher les yeux un moment afin de ne pas souffrir et aussi pour ne pas faire peur aux personnes présentes dans la pièce. Je me retiens de ne pas courir vers l'extérieur tellement je suis pressé de sortir mais quelque chose me dit qu'il faut que j'attends encore un moment.

Et un milicien me donne raison au moment où il me tend une petite bourse contenant un peu d'argent.


Le roi a ordonné de donner un peu d'argent aux prisonniers de longue durée afin de les aider dans leur réinsertion. Fais en bonne usage il n'y en n'a pas beaucoup.

Je le remercie poliment avant de signer à la hâte le registre des sorties et me précipite vers la porte menant à l'extérieure. Je l'ouvre très lentement et franchis le seuil du bâtiment solennellement malgré la pluie en dehors. Libre.

Les rues

_________________
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Les dieux sombres sont tout puissants


Antariasi, serviteur des dieux sombres écrasé comme son pendant rolisitique papier.

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Dernière édition par Antariasi le Ven 1 Mai 2009 12:50, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Jeu 30 Avr 2009 15:42 
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L'odeur de paille humide et d'insalubrité fut la première chose qu'il ressentit, puis le fait que l'autre monde ne pouvait pas décemment sentir la même odeur qu'un cachot traversa son esprit encore embrumé. Alors Draast se rendit-il compte que la mort ne l'avait pas encore emporté de l'autre côté et avec ce constat ses sensations se firent plus nettes, la froideur de la pierre sous le lit de paille, la maigre chaleur que lui procurait une couverture rêche, une douleur lancinante dans sa nuque et d'autres bleus moins douloureux signes qu'on l'avait jeté sans ménagement dans sa cellule.
Ouvrant les yeux il découvrit effectivement une cellule de prison rudimentaire dont il semblait être le seul bénéficiaire, soit Kendra Kâr possédait une très grande prison, soit celle-ci n'était vraiment pas surchargée quoi qu'il en soit rien à voir avec l'horreur des profondeur de Caix Imoros qui regorgent d'esclaves et de condamnés gémissant et agonisant. Par contre détail insolite il était à nouveau nu, pour être torturé par une femelle il avait finit par trouver ça normal mais il n'avait jamais pensé que les humains pouvait avoir le même genre de coutume.
Aussi après s'être redressé difficilement il s'enveloppa sommairement de sa couverture, plus pour éviter que la chaleur de son corps de s'évade dans la nuit que par pudeur, et se traina vers les barreaux de sa porte. Puis il se laissa choir lourdement à l'angle du mur ce qui lui permit d'avoir une vue partielle du couloir, l'avantage était qu'il entendait aussi les gardes qui semblaient jouer aux osselets et se plaindre entre deux lancés.


"Eh merde, encore perdu! C'est la faute de cette horreur j'en suis sûr!"

Un bruit de crachat suivit cette déclaration, peut être ce garde à la voix rauque et coléreuse parlait-il de lui, aussi tendit-il l'oreille histoire de mieux appréhender la situation. Cela ne le gênait pas tant que ça d'être enfermé, il avait l'habitude et il faisait moins froid ici que dehors, même vêtu uniquement d'une couverture.

"C'est qu't'a pas d'bol c'soir Gartz c'est tout! Arrête de parler de c'foutu Liykor Noir l'es parfaitement entravé qu'à dit l'mago."

Le son d'une taloche bourrue accompagna la réponse grinçante de l'autre garde, Draast eu un léger sursaut à la mention d'une créature aussi puissante partageant son emprisonnement.
(Un liykor noir! Ça c'est un sacré morceau!)
(Si il y avait moyen de le libérer peut-être m'apprendrait-il ce qu'il sait en magie noir en échange...)
(Ou peut-être te trouverait-il assurément à son goût, ça lui paraitrait tout ce qu'il y a de plus honnête à mon avis.)
Mais alors les échanges furent plus brutaux entre les trois gardes, parce qu'il semblait qu'il n'y en ai que trois, ce qui était effectivement peu quand on songeait au potentiel meurtrier du Liykor, Draast se faisait un peu l'impression d'une fourmis côtoyant un lion et gardé par des cigales. La voix du troisième garde claqua tel un fouet.

"Vos gueules!"
"Ah ouais et pourquoi?"
"Parce que j'ai pas envie de voir débarquer le chef moi."
"T'a encore en travers de la gorge qu'il t'ai retiré ta solde hein?"
"Ouais, la prochaine fois tu ne t'en tirera pas aussi bien, crois-moi."
"Des menaces? Tu es mari parce que tu n'a plus d'argent pour jouer, moi j'dis."
"Z'allez pas r'commencer hein! Yaura pas b'soin du chef pour vous calmer c'coup-çi, j'm'en chargerais moi-même!"

Un hurlement digne d'un loup criant à la lune mis brutalement fin à la dispute qui s'amorçait entre les trois gardes, le Liykor semblait en avoir eu assez des récriminations de ses geôliers et les avait fait cesser si vite que Draast doutait que le soit-disant "chef" put faire mieux. Il entendit le bruit d'armes que l'on saisit avec plus d'empressement que de maitrise et vit les trois hommes s'avancer dans le couloir, ils avaient l'air contrariés et anxieux mais en bon soldats professionnels leur peur ne s'affichait pas ouvertement. Deux d'entre eux passèrent devant sa cellule sans lui accorder un regard et le troisième se planta à sa porte avec un soupire désabusé et lâcha :

"Eh les gars, l'corniaud qu'a voulut entrer de nuit c'est réveillé, 'lui ont pas assez cogné fort sur la caboche..."

(Tu sais ce qu'il te dit le corniaud?)
(Tu va aboyer pour les faire fuir c'est ça?)
(Super idée, la ramener alors qu'on est tranquille dans sa piaule...)
Se relevant en s'appuyant au mur Draast observa attentivement le geôlier qu'il pouvait voir, moins ventripotent que celui qui l'avait accueillit à la porte, les traits durs d'un guerrier aguerri mais plus dans sa prime jeunesse, une chevelure sel et poivre, des oreilles proéminentes, un nez aquilin et des yeux d'un bleu métallique dont le regard aigu se portait sur ses camarades dont il semblait douter qu'il soit suffisamment compétent pour être à ses côté. Tenant maintenant sa hallebarde avec assurance et compétence il semblait simplement veiller à ce que le prisonnier ne profite pas de l'inattention de ses camarades pour prendre la poudre d'escampette.

"Vieux guerrier, puis-je savoir si la peur de tes semblables est fondée et quelle créature m'a si soudainement sortit de l'inconscience?"

Murmure d'une prise d'information par un prisonnier inquiet pour sa sécurité ce n'aurait pas dût déclencher l'hostilité du gardien, cela ne fonctionna que partiellement au ton où celui-ci répondit.

"Si t'a envie de causer tu f'rais mieux d'te taire, t'aura à grailler et à boire quand on l'voudra et si t'bouge pas une oreille t's'ra libre au matin. Z'ont trouvé qu'c'était pas prudent d'laisser un sapré elfe noir errer dans la campagne alors qu'les paysan z'ont encore les chocottes de c'te monstre qu'es au fond."

(Pas bouger, sage! Il va bientôt me demander de donner la patte...)
(Comme si ma patte l'intéressait, il veut juste que je le laisse faire son boulot tranquille, ça doit déjà être assez pénible avec l'autre bestiaux.)
Au moins savait-il pourquoi il était enfermé et avait-il l'assurance qu'il serait relâché à l'aube, même s'il aurait préféré sortir de nuit c'était plus qu'il n'en demandait.
(Et puis faut que je m'habitue à vivre le jour, les humains sont totalement décalés par rapport à moi.)
Aussi se blottit-il au fond de sa cellule et faute de pouvoir faire autre chose il se laissa aller à la fatigue du voyage et même si la douleur qui le parcourait de temps à autre le réveilla fréquemment dans la nuit il n'y eut plus vraiment d'autre incident avant l'aube. Les gardes semblait s'être calmé après la frayeur que leur avait fait le Liykor et il n'entendit plus leurs voix que lorsqu'il émergeait temporairement du sommeil, comme un brouhaha lointain résonnant doucement sur les murs de pierre. A l'aube il entendit un sourd grondement qui le réveilla en sursaut, son voisin de cellule ne semblait pas envisager la matinée avec plaisir.


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"Il est mort!"
A ce cri désespéré je ne pus que répondre avec simplicité, de ma voix dont la neutralité tranchais de manière criante avec l'affolement de la jeune femme.
"La Mort c'est la vie..."



Dernière édition par Abeausir le Jeu 30 Avr 2009 23:34, édité 2 fois.

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