L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Jeu 5 Mai 2011 23:25 
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Ils entrèrent dans l’armurerie, où se trouvaient de nombreux râteliers d’armes. Un sourire se dessina sur les lèvres de Nark devant le nombre d’objets de mort présents dans la grande pièce. Le jeune homme enleva son armure volée et ses jambières, et s’empara d’une rapière de la même longueur que celle qu’il possédait. Il avait appris, dans son école militaire, à se battre avec deux armes. Il se débrouillait assez bien, même s’il était bien moins adroit avec sa main gauche.

Heartless et leur compagnon de fuite étaient occupés près d’une armoire remplie de boules en acier. Le guerrier ignorait à quoi servaient ces boules, et cela lui importait peu. Il devait s’assurer que les miliciens avaient perdu leur trace. Alors qu’il s’apprêtait à sortir, il entendit le borgne l’interpeler. Il voulait qu’il les conduise hors de la prison. Nark ouvrit de grands yeux. Comme s’il connaissait l’endroit ! Il était un personnage respectable, lui ! C’était la première fois qu’il se rendait dans ces cachots et il ne savait pas du tout où il se trouvait par rapport à l’entrée.

Une nouvelle fois, ce fut l’homme portant une barbiche qui les aida. Il se dirigea vers la porte, s’arrêta un instant devant celle-ci, comme pour se demander de quel côté il devait aller. En réalité, il tenait à savoir si les gardes étaient à proximité. Après quelques secondes, il partit d’un pas rapide, toujours avec la même assurance, comme s’il avait déjà fait le trajet des centaines de fois. Malgré l’aplomb du meneur, le guerrier était inquiet, car il entendait de temps à autres des cris venant des miliciens les cherchant. Après quelques instants, ils arrivèrent devant une porte de fer formée de barreaux. Aucun homme en vue. Il prit les clés qu’il avait récupérées et trouva rapidement la bonne. Tous trois sortirent. Nark soupira de soulagement. Le plus dur était fait, et il ne leur restait plus qu’à quitter la milice. Le combattant s’approcha de l’une des fenêtres dans le but de la briser pour ensuite s’enfuir. Au détour d’un couloir, trois miliciens surgirent.

Il bondit sur l’un des hommes équipé d’une hache à simple tranchant, armes en avant, dans le but de l’embrocher. Celui-ci esquiva, mais l’une des deux lames lui toucha la hanche, lui infligeant une blessure légère et superficielle. Son adversaire se remit face à lui et, prenant son arme à deux mains, tenta une attaque verticale. Le garçon esquiva d’une roulade latérale, et enchaîna d’un coup de revers destructeur de la main droite. Son ennemi para avec difficulté, mais c’était sans compter l’autre rapière, qui lui perfora le flanc. La plaie formée était bien plus profonde que l’autre. Alors que le milicien exerçait une pression sur la lésion, Nark enfonça son arme dans son ventre ; L’homme s’effondra. Du sang sortait de sa bouche, et il tendit la main vers son assassin. Puis sa tête bascula sur le côté et ses yeux fixèrent le vide. Déjà une flaque de sang s’étendait sous lui.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Ven 6 Mai 2011 21:43 
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" [:attention:] Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation violente/gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture."

- Toi ! Reste où tu es !!

Décidément cette évasion allait se faire dans une effusion de sang.

Alors que Nark se battait avec son adversaire, les deux autres soldats se mirent à menacer Heartless tandis que Mazhui admirait le combat dans un coin de la salle, toujours observateur, jamais acteur, telle semblait être sa devise. Seul contre deux, Sirius n'était pas homme à faiblir ni à implorer le pardon. Il répondit à leurs sommations par un ricanement teinté du rouge vermillon de l'arrogance, prêt à s'obscurcir du pourpre de leur sang. Cette colère, cette haine que la trahison de Gallion avait fait germer dans son esprit, le borgne allait la leur montrer, il allait passer ses nerfs sur ceux qu'il imaginait déjà baignés dans leur propre hémoglobine.

- Pas de bol pour vous, je suis pas dans mon meilleur jour. Grouillez-vous, ce s'ra pas long.

C'était, véritablement, une insulte. Envenimés par le ressentiment d'une telle moquerie, les deux hommes chargèrent, piques en avant, un assaut simultané. L'œil du pirate se concentra sur les pointes de leurs armes, il voyait son corps traversé de part en part, cloué au mur dans une dernière gestuelle pathétique, son œil fixant le vide, sa bouche laissant s'échapper son dernier râle... son corps, ses muscles et os pourrissaient en accéléré, il aurait fini en simple traînée de poussière. Il l'avait réalisé, il n'existait pas de manière propre ou honorable pour tuer quelqu'un. C'était eux ou lui, et il voulait être le dernier survivant. Un sourire sadique se dessina sur son visage. Il ne dégaina pas son épée et, d'un geste rapide, il cueillit la dague à sa ceinture et la lança en direction d'un des gardes qui eut pour réflexe de relever son javelot. Il ouvrit une faille et, d'un geste félin, il se précipita sur le milicien déboussolé et frappa la lance avec la paume de sa main. Le bois de l'arme se heurta violemment au casque de l'ennemi qui tomba au sol. Un ennemi au sol, si vulnérable, cela lui rappelait l'état dans lequel le traître l'avait mis.

Heartless le sonna en écrasant son visage avec sa botte pour lui piquer son arme des mains et dévier l'assaut du second lancier. Là encore, Sirius lâcha son arme et se précipita vers son adversaire pour retenir la pique sous son bras. Le pauvre homme n'eut pas le temps d'éviter le coup de sabre fraîchement dégainé du borgne et s'effondra, la gorge tranchée. C'était fait, Sirius Heartless avait tué un homme sans écouter autre raison que sa propre lâcheté, son désir ardent de survivre, de répandre la mort jusqu'à "Gorilla". Son œil droit était injecté d'un sang qui n'était pas le sien, l'espèce de brume rouge qui lui brouilla la vue un court instant fit ressurgir en lui des traumatismes enfouis, une haine ressuscité, une enfance sanglante, une adolescence chaotique, des déceptions par centaines. Toute la haine qu'il avait réprouvé depuis sa naissance s'accumula en lui et jaillit de son corps par des poussés de sueur et un souffle perturbé par une agréable douleur, une exquise folie, une magnifique haine. A ce moment là, sur le rebord de la fenêtre, se posa un corbeau charognard qui avait reniflé l'odeur du sang, et dont le plumage noir s'éparpillait sur la scène. Heartless continuait de contempler ce cadavre, cet homme qu'il avait massacré alors qu'il aurait très bien pu éviter l'affrontement, un sang noir coulait dans ses veines, et son regard était la seule chose qui effrayait les volatiles qui n'osaient pas se "recueillir" sur cette dépouille. La mort, que c'est laid.

Perdu en contemplations, Heartless ne remarqua pas le courageux milicien qui s'était relevé pour venger son ami. Comme un seul homme, l'hirondelle de l'ordre et de la justice, sortit une épée à double-tranchant et abattit sa frappe vengeresse au-dessus du crâne du meurtrier. Son instinct avertit l'ancien détenu du danger et il eut à peine le temps de se retourner et de bondir en arrière. Mais malgré cette esquive hâtée, le coup avait porté et le visage de Sirius était entaillé, sa main cachait cette blessure dont le sang dégoulinait joyeusement. Un genoux posé à terre, le borgne était à la merci de son bourreau, la douleur faisait trembler son échine d'excitation, mais son sabre lui avait échappé et il était hors de portée. Il retira sa main, son œil gauche avait subi une deuxième blessure, rajoutant une douloureuse cicatrice sur la paupière. Rage, haine, folie, excitation... ces sentiments se mêlèrent à la douleur et se concentrèrent dans son œil mort. Heartless mordit sa langue entre ses dents au point d'en saigner, une horrible expression orna son visage, des rides bordèrent ses traits comme un maquillage d'effroi. Tuer... tuer pour survivre, jamais il n'aurait pu deviner que la douleur pouvait lui procurer un tel plaisir, mais enfin, avait-il déjà connu autre chose que ces fantômes hurlants entre ses tempes ? Ses souvenirs s'entrechoquaient comme des mâchoires glacées, s'entremêlaient, créaient des trous difformes qui absorbaient toute compassion. C'était comme une implosion. Le milicien se dressait presque fièrement au milieu de ce spectacle, l'épée tendue en l'air, prête à châtier le criminel... Sirius Heartless ne pouvait croire son heure arrivée, mais pourtant, les images les plus atroces de sa vie défilèrent devant ses yeux, des pensées éparpillés lui rappelèrent toute la souffrance qui avait forgé son être...

"Sa propre mère ! Existe-t-il un crime plus odieux ?!"

"Cet enfant est un démon ! Un sans-cœur ! Tuez-le !!"



Ne jamais se laisser faire... Dans un réflexe guidé par une fureur bestiale, Heartless ramassa sa dague sur le sol...


"Écartez-le ! Écartez-le de moi !"

"Tu... tu... Comment as-tu pu faire ça ? Rends-moi mon père !!!"



... deux lames s'entrechoquèrent, son corps sembla se mouvoir tout seul, fondant sur l'adversaire avec une sauvagerie innée...

"Pitoyable ! Pathétique ! Tu n'es qu'un veinard arrogant et égoïste qui reste collé à des fantaisies gamines !!"

"Je prends le Masamune...Ravale ta fierté et va trouver une femme et une ferme."



... et le coup fendit la chair, le sang jaillit, l'âme fugua, le corps tomba. Un cœur brisé de plus. De son œil semblait jaillir à la fois du sang et des larmes. Il avait transpercé le cœur du milicien... et la voix de la personne qu'il haïssait le plus filtra à travers la brume rouge de son âme...

"Monstre ? Moi, un monstre ?! Et toi alors ? Que vaut l'appellation de "Heartless" dans ce cas ?"


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Épuisé par les efforts exagérés qu'il avait déployé, Heartless relâcha enfin la tension et s'allongea de tout son long sur le sol. Les dernières brumes se dissipèrent lorsque les visages de Nark et de Mazhui lui apparurent en même temps que leurs mains tendues...

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Sam 7 Mai 2011 18:53 
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Après avoir défait son adversaire, Nark vit Heartless être mis à genoux par son adversaire, le dernier encore debout. Puis, alors que ce dernier allait porter le coup final, le capitaine utilisa ses dernières forces pour contrer la lame. Et le milicien tomba comme au ralenti. Le jeune guerrier vit une larme couler sur la joue de son supérieur. Celui-ci s’allongea par terre pour reprendre ses esprits. Nark s’approcha de lui pour l’aider à se relever. L’autre détenu voulut faire de même. L’ancien milicien se rendit compte qu’il n’avait pas combattu. Cela le mit dans une rage folle. Heartless avait failli mourir pour défendre sa vie à deux contre un alors que lui n’avait rien fait, laissant le borgne se battre seul. Une nouvelle fois, le jeune homme vit un petit sourire en coin sur le visage de leur nouveau compagnon. Il se moquait de lui, de sa colère. Si cela continuait ainsi, Nark finirait par le tailler en pièces, et qu’importe ce que dirait son capitaine.

Le dernier des Lounge releva son ami. Celui-ci avait essuyé la larme qui avait coulé sur sa joue. Le fils de marchand s’approcha de la fenêtre qu’il avait l’intention de briser avant l’arrivée des trois miliciens. Il la cassa du pommeau de sa rapière. Il enleva les petits bouts de verre plus coupant que des rasoirs restants, et enjamba le rebord de la fenêtre.

Il posa le pied sur un sol pavé. Il se trouvait dans une petite rue perpendiculaire à la Grande Rue. Il attendit que ses deux acolytes soit à côté de lui pour se diriger vers le port. Heartless lui avait confié qu’il voulait racheter un bateau et partir à la recherche du Masamune, le galion volé du borgne. Pour cela, il devrait racheter un bateau. De plus, ils devaient quitter rapidement Kendra Kâr, car beaucoup de miliciens seraient à leur recherche dans quelques dizaines de minutes. Il marcha d’un pas vif en direction du port, regardant à droite et à gauche pour s’assurer qu’aucun milicien ne les poursuivait.

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Dernière édition par Nark le Sam 7 Mai 2011 20:28, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Sam 7 Mai 2011 19:32 
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La tempête semblait s'être calmée. Le trio traversa le vitrail et rejoignit une ruelle non loin de la Grand-Rue et commença à courir vers le port, tandis que les gardes se démenaient tant bien que mal pour retrouver leur trace. Ils n'étaient plus de simples fugitifs, ils étaient des meurtriers, des dangers publics, ils n'avaient plus leur place dans cette cité trop blanche pour eux, ils l'avaient sali de leur simple présence. Bientôt des avis de recherche seraient placardés et des gens voudront leur mort, hurleront vengeance. Non, ils étaient désormais bannis de cette société, y rester plus longtemps aurait été du suicide. Lorsque Nark arrêta le cortège et posa la question de leur destination, Heartless, à bout de souffle, lui répondit :

- Pfff... On va au port, on prend un rafiot et on se taille d'ici.

- Compris, capitaine !
répondit un Nark visiblement plein d'enthousiasme de prendre la mer.

Mais alors que ce dernier entamait déjà le pas de course, Sirius, encore appuyé contre un mur, le rappela et lui annonça d'une voix à la fois décidée et pleine de regret :

- Nark... m'appelle plus comme ça. Gallion a raison, je suis pas capitaine... Appelle-moi Sirius, ok ? Juste Sirius.

Le milicien déchu le regarda un court instant, tous deux étaient plongé dans un profond silence pendant de longues secondes. C'était clair dans l'esprit du borgne, si il y avait bien une chose sur laquelle son ancien second avait raison, c'était ça : Heartless était faible, autant que tout le monde, peut-être même plus, il n'avait de capitaine que l'appellation. Son manteau bleu de pirate, il l'avait obtenu grâce à la chance et à la vantardise, rien d'autre. Un tel statut, cela se méritait. Ayant dit ce qu'il avait à dire, Heartless souffla un grand coup et reprit sa course, suivi de ses deux nouveaux compagnons de route, en direction du port de Kendrâ Kâr.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Dim 19 Juin 2011 02:22 
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Dans quelle galère me suis-je encore fourré me dis-je donc en moi-même me voilà donc dans les Cachots de Kendra Kâr au beau milieu des sacs à vin et des petits escrocs de pacotilles. Je devais trouver un moyen de m’échapper et vite. M’échapper oui mais comment ? Cela fait déjà 5 jours que je suis en prison et je n’ai encore trouvé aucune faille. C’est alors qu’un vieux sac à vin me héla en me tenant c’est propos-ci :


« Hey toi la bas le truc vert avec une cape »

« Qu’est-ce qu’il y a vieux schnoques, lui rétorquerai-je aussi tôt. »

« Je connaîtrais peut être un moyen de sortir par contre il va falloir monnayer ce service me semble-t-il, me lança ce gros patapouf. »

« Et il crache son info pour combien le papy, dis-je en le toisant du regard. »

« Oh là ne sois pas agressif petit elfe je ne veux que t’aider moi. Je veux bien te donner l’info pour 5 yus »

« Marché conclu papy allez crache l’info. »

« Là-bas au fond de la cellule se trouve une trappe menant aux égouts essaye donc de voir si elle s’ouvre. »

« Merci papy tiens prend tes Yus et tire toi. »


Je m’en fus donc vers cette trappe conduisant aux égouts. A mon grand regret la trappe était fermé mais je me souvins que les gardes, plus que négligeant lors de la fouille, m’avait laissé ma dague de voleur. Je m’en servis donc pour faire sauter le cadenas de la trappe ce qui eût pour effet de légèrement abimer ma dague. C’en était enfin fini de cet enfer moisi que sont les geôles de Kendra Kâr. Il me restait encore une épreuve avant de refaire surface et de m’en aller en direction d’une autre ville, c’était les égouts eux même.Mais bon le plus dure était fait et je savais maintenant que je n’étais plus réduit à devoir manger du pain rassis et de l’eau plus que douteuse j’allais enfin retrouver le monde extérieur et les plaisirs de la vie de voleur de grand chemin.

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Vae Victis!!!!!!!



wolfy-voleur-lvl-1-t3955.html#p191116 Wolfy voleur lvl1


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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Sam 9 Juil 2011 23:38 
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La milice me guide jusqu’aux geôles de la ville, je n’aurais jamais pensé retourner aussi rapidement dans une prison. Si je ne garde pas un minimum de contrôle sur moi-même, j’attaquerais les deux soldats qui me tiennent pour pouvoir m’échapper. J’ai appris avec le temps et la patience que la violence n’est pas une solution aux différents maux qui existe sur le monde. Même si aujourd’hui, je me retrouve sur les terres de Yuimen, la solution reste identique, je me dois d’apprendre à utiliser mon énergie pour discuter et aider la population.

Si je dois aller en prison pour montrer ma bonne foi, même si je trouve ceci complètement injuste, je le ferai. Je prends cette pénitence comme un test de la déesse Gaïa. Elle m’a offert un don magnifique, je trouve ceci complètement normal d’être mis à l’épreuve pour prouver sa véritable valeur. Quand je jette un œil sur les deux miliciens, je peux lire sur leurs visages en grande fatigue ainsi que de nombreuses blessures. S’ils me le permettent, je pourrais toujours les soigner pour les aider à aller mieux.

Nous pénétrons dans la prison, j’entends l’un des deux miliciens ronchonner par rapport au fait qu’il devait prendre sa permission depuis au moins deux heures et que par ma faute, il est entrain de faire du temps supplémentaire qui ne lui rapportera pas un seul yus. Je m’excuse auprès de lui en expliquant que je ne souhaitais pas aller derrière des barreaux. Je lui propose de le soigner pour me faire pardonner, ce qu’il refuse en grognant car apparemment ils n’ont pas le doit de sympathiser avec les détenus.

Quand je regarde autour de moi, je ne vois pas de cellules comme j’en ai l’habitude. Pas une seule grille n’est visible depuis ma place actuelle ainsi que qu’aucunes portes qui pourraient laisser supposer à la présence d’autres pièces. Je vois l’un des miliciens disparaître en passant derrière moi pour me retirer mon équipement pendant que l’autre reste toujours sur ma droite à me tenir le bras sûrement pour croire qu’il peut me retenir ce que je doute largement.

Le disparu réapparaît très rapidement avec quelque chose qui me déplait fortement. Il tient des menottes entre ses mains, je recule d’un pas terrifié par rapport aux souvenirs que font remonter ses bracelets métalliques. Le dernier être, qui m’en ai passé, est Sukmal. Le soldat qui me maintient fermement le bras tente de me ramener à ma place. D’un simplement mouvement de bras, je le pousse vers un des murs puis je rugis par réflexe.

Les deux miliciens me regardent étrangement, la lueur de surprise se transforme rapidement en un éclat de colère. Les deux hommes se jettent sur moi et me plaquent contre le sol. L’un d’eux s’égosille pour demander de l’aide à une troisième personne. Cette dernière arrive sans tarder, elle me passe les menottes et accroche le tout à une chaine. La pression monte de plus en plus, je sens ma transpiration dégouliner le long de mes joues et sous mes bras. Ma respiration devient haletante, ma vision devient trouble pendant quelques instants.

Je vois l’un des trois soulever une grille qui se trouve au sol. A cet instant, mon sang ne fait qu’un tour, car je comprends ce qui se passe. L’idée de retrouver enchainé et maintenu par les bras me rends complètement fou. Je décide de réagir ou plutôt mon instinct de survie réagit à ma place, je soulève les deux gardes qui sont à portée de main en les agrippant à la gorge. Le dernier se rue sur moi avec une matraque, mais je le repousse avec un coup de pied dans le ventre.

( Si je continu comme ça, je vais finir par en tuer un. Je ne dois pas faire le vilain)

Au moment où je relâche mon emprise sur les deux hommes, je sens quelque chose s’écraser sur mon crâne. Tout devient noir et silencieux.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 15:52 
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[:attention:] Ce rp contient des scènes à caractère sexuel [:attention:]

Quand je commence à me révéler j’ai l’impression qu’un troupeau de vaches vient de passer sur ma tête. Je pourrais comparer aussi chacune des arrivés dans sang à mon cerveau aux tintements de l’énorme cloche d’un temple. Je ressens aussi une immense douleur dans les épaules, elles me brûlent comme si j’avais été jeté dans un immense brasier. Quand j’ouvre les yeux la première chose que je peux voir est la noirceur du lieu où je me trouve.

Je mets quelques instants avant de m’habituer à la pénombre. J’aperçois un mur de briques tout proche de moi, quand je bouge, je comprends enfin pourquoi j’ai mal aux épaules. J’ai été pendu par les bras dans un puits, mes pieds sont même dans l’eau. Ma respiration est quelque peu saccadé cela est certainement dut au fait que j’ai les bras au-dessus de ma tête.

Je prends une grande inspiration avant d’essayer de faire quelque chose, j’enroule mes mains autour de la chaine et commence à me hisser pour pouvoir poser mes pieds à une hauteur suffisante pour ne plus ressentir la douleur dans mes épaules. Au moment où je pose mes chaussures sur la pierre du puits, l’eau qui s’était infiltré dans les tissus me fait instantanément glisser.

Je retombe lourdement au point que je crois pendant un instant que mes épaules allaient se déboiter sous le choc. Je pousse un grognement et commence à proférer des injures qui me sont destinées. Je n’aurais pas dû être aussi rapidement pour faire cette tentative. Je retire mes chaussures comme je peux en me servant d’abord d’un pied pour appuyer sur le talon de l’autre et me déchausser. Une fois débarrassé de ce qui me gênait tout à l’heure, je renouvelle l’expérience.

J’y vais plus tranquillement, cette fois j’utilise mes griffes rétractables pour pouvoir mieux m’agripper au mur. Une fois que ma prise fut bien prise et sûr, je pose mon dos contre l’autre paroi qui est derrière moi. Mes bras sont maintenant poser sur mes cuisses, je peux souffler un peu et la chaleur émanant de mes épaules s’évanoui progressivement.

( Je dois pouvoir attirer les ennuis comme du miel attire les mouches et les abeilles. J’essaie de faire le bien et je finis en prison, je ne préfère pas imaginer ce qui me serait arrivé si j’avais tué quelqu’un.)

Après quelques instants de silence, je regarde autour de moi et écoute. Il n’y a aucun bruit sauf celui des gouttes d’eau qui perlent sur mon pelage et qui tombent dans l’eau en dessous de moi. Je me remémore encore le temps où je me trouvais en Manostrie, je me revois parcourir les terres verdoyantes des plaines de la vallée d’Hysteria. La seule chose qui était gênante dans ce lieu, c’est si on y restait trop longtemps on devenait complètement frappé dans sa tête. Je me rappelle encore d’avoir vu bon nombre de personnes y voyager rapidement alors que je prenais mon temps. J’ignorais à l’époque qu’il ne fallait pas y rester plus de deux jours.

J’étais à mon troisième jour de voyage quand j’ai commencé à ressentir les premiers symptômes du mal qui habitait ces terres. Chaque chose me semblait magnifique et d’une certaine attirance sexuelle. Le mercenaire, que j’étais, devenait ridicule de jour en jour. Je ramassais des fleurs et humais sans cesse le parfum délicat qui en sortait. Puis un souvenir plutôt comique remonte des tréfonds de ma mémoire.

Le cinquième ou sixième jour, j’avais rencontré une magnifique fermière qui elle aussi avait trop séjournée dans les plaines d’Hysteria. Nous nous étions enlacé frénétiquement puis j’ai posé mes lèvres sur les siennes. Je mordillais doucement la lèvre charnue et pulpeuse inférieur puis je commençais à glisser ma langue dans sa bouche. A ce moment-là, une danse endiablée commençait avec nos lécheuses respectives. Mes mains se promenaient sur ses hanches pour ensuite remonter sous son chemisier de coton. Les doigts se frayaient un chemin pour arriver à sa poitrine puis ils enchainaient par des massages de chacune des jumelles.

Après quelques instants, mes pouces et index commençaient à pincer tendrement les tétins. J’arrêtais de l’embrasser sur les lèvres pour descendre les miennes sur son cou puis sur ses épaules. Juste après je soulevais son chemisier et l’allongeais dans l’herbe fraîche et encore saupoudré de rosée. La fraîcheur du sol contrastait avec la chaleur de l’air. Une fois contre le sol, je glissais une de mes mains sous sa jupe pour visiter la grotte humide. Après avoir entendu les gémissements qu’elle émettait, j’avais décidé de me relever et de cueillir quelques fleurs des champs. Quand j’étais revenu, elle était entrain de se caresser la poitrine et le sexe.

Je m’allongeais à ses côtés et faisait glisser les fleurs sur son corps empli de désir et de passion. Elle posait une main sur mon avant-bras avant de se saisir des fleurs. Elle les disposait dans son ‘vase’ naturel pendant que ma langue se promenait sur ses seins. Puis elle me demandait de m’occuper d’elle avec tout mon amour. Quand je m’étais approché de son entre-jambe, je lui avais fait remarquer que c’était obstruer par des fleurs. Elle m’avait affirmé que je pouvais les enlever pour profiter.

( Je crois que l’on va pouvoir arrêter de ressasser des souvenirs pareils, surtout que tout ceci me donne envie mon cher amour et que je ne veux pas te voir avec quelqu’un d’autre que moi [i])

Une voix est venue me percuter à l’intérieur de mon esprit, je fus surpris à un tel point que j’ai failli retomber dans l’eau. Je regarde partout et même au-dessus de moi, mais je ne vois strictement rien. Je n’ai rien bu d’alcoolisé depuis des années donc je ne pense pas que je sois sous l’emprise d’hallucination.

([i] Que t’arrive-t-il mon amour ? Tu sembles complètement déboussoler, Tu doutes de mon existence parce que tu ne me vois pas.
)

Ho, mais qu’est ce qui m’arrive ? C’est complètement dingue quand même, j’entends des voix maintenant, depuis que je suis arrivé dans le château de Sukmal, il ne m’arrive que des choses étranges. Je crois que cette petite voix dans ma tête et le summum que je pouvais atteindre. A cet instant, une petite lueur apparaît devant moi et je lâche prise pour retourner les pieds dans l’eau.

Mon amour, tu aurais donc peur de moi ? Pourtant je suis toute petite et mignonne, tu ne risques rien de moi. En plus je sais énormément de chose sur toi comme par exemple tu viens de Manostrie et que là-bas tu avais forme humaine.

Je me repositionne comme j’étais tout à l’heure et à ce moment la petite lueur vient se blottir contre mon torse. En effet comme elle le disait, elle est petite et surtout très belle, je ne crois pas avoir déjà vu quelque chose d’aussi magnifique qu’elle. Elle possède de longs cheveux roses et bouclés, ses yeux sont d’un vert émeraude, les traits de son visage sont sublimes et doux. Elle porte une robe blanche échancrée devant et de jolies bottes faites de feuilles roses. Elle est tout simplement époustouflante.

Merci

Je ne veux pas paraître étrange, mais comment me connaissez-vous ? Vous venez de Manostrie ? Comment avez-vous su à quoi je pensais tout à l’heure et sur vous ? Quel est votre nom ?....

Doucement mon amour, tu poses beaucoup de question d’un seul coup. Pour ce qui est de Manostrie, je dirais que je te suis depuis que tu es arrivé au bord du lac à proximité de Kendra Kar. Pour ce qui est de ce que tu pensais, je dirais que je suis une petite voix et enfin je n’ai pas de nom.

Attendez pourquoi vous répétez sans arrêt mon amour ? Puis cela n’a pas de sens, je ne connais personne qui n’a pas de nom. Qu’est ce qui m’arrive, je deviens fou, c’est pas possible autrement.

Tu n’es pas fou. Je t’appelle mon amour, car je suis tienne et que je t’aime mon doux prince à grand poil. Je n’ai pas de nom, toi seul connais mon nom est au fond de ton cœur.

Elle utilise de petites ailes aussi transparentes que celles des libellules et s’envole jusque devant de mon visage avant de déposer un petit baiser mes lèvres. A cet instant, un nom me vient tout de suite à l’esprit et je le chuchote pendant qu’elle se place à une distance d’un bras de moi.

Anyndra

Elle fit des boucles dans les airs en m’entendant prononcer ce nom puis elle disparaît dans une étincelle de lumière. Je n’ai pas tout compris de ce qui vient de se passer, une petite créature mignonne comme tout avec des ailes qui m’appelle son amour et m’embrasse en prime et elle disparaît comme elle est apparu. La réponse est simple, le milicien a frappé trop fort et je perds la boule.

( Non mon amour, c’est juste que pour le moment, je n’ai pas de raison de rester face à toi et surtout je viens d’entendre des soldats rentrer dans la pièce. Je n’aime pas être vu par les autres, je veux qu’il n’y ait que toi seul qui puisses profiter de ma beauté. Je t’aime mon amour et merci pour ce très joli nom. )

Je ne sais pas quoi lui répondre, en effet moi aussi j’entends du bruit maintenant. J’entends la grille se soulever au-dessus de moi, je vais enfin sortir de là. Anyndra, je te remercie de ta présence à mes côtés et je serais heureux de converser avec toi très bientôt. Je me sens hisser vers le haut, vers la liberté.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Jeu 14 Juil 2011 13:33 
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Je suis ébloui par une lumière vive, je plisse les yeux et tourne la tête de la source. Après un petit temps d’adaptation, je peux observer tout ce qui se passe autour de moi. Il y a au moins cinq ou six miliciens pour s’occuper de moi, deux tiennent la chaine qui m’a maintenu dans ma cellule, un autre s’approche avec une clef certainement pour me libérer et les derniers sont autour de moi pour me surveiller.

( Tu vois mon amour, tu vas pouvoir de nouveau profiter de l’air pur et nous allons pouvoir rêvasser dans la forêt d’Oranan. Nous vivrons de ta chasse et de ta cueillette *petit rire malicieux* Du moins toi, je n’ai pas besoin de manger ni de boire, je ne suis que pur énergie. J’ai hâte que nous soyons loin d’ici mon amour que nous puissions nous voir à nouveau. Puis une fois à Oranan, je t’apprendrais quelque chose de très important pour ton avenir.

Qu’est-ce que tu es exactement ma petite Anyndra ? Je n’ai jamais rencontré un être aussi surprenant que toi. Expliques toi en peu plus sur les choses que tu veux m’apprendre.

Pas maintenant mon amour, pas maintenant.
)

Le milicien fini de me retirer mes bracelets, je passe mes mains sur mes poignets et frotte comme pour faire disparaître la sensation que mes entraves ont laissés. Le souvenir des chaines que m’avaient mis le monstre de Sukmal est encore bien ancré dans ma mémoire. Puis j’étire mes bras au-dessus de la tête pour les faire redescendre devant moi avec un petit souffle de plaisir. Le milicien recule d’un pas en me regardant et se méfiant.

L’un d’eux me dit :

Vous avez purgé votre peine, vous pouvez maintenant partir, mais pour le moment nous conservons votre arme et votre bouclier. Nous vous les rendrons quand vous aurez prouvé que vous ne présentez aucun danger pour la communauté de Kendra Kar.

Je n’ai jamais représenté de danger pour les citoyens, la seule chose que j’ai faite hier, c’est secourir un enfant des mains d’un porc de bourgeois. De plus, je n’ai fait que l’intimider, j’aurais pu le tuer si je le désirais, mais accepte ma pénitence et vous souhaite une bonne journée. En m’excusant pour ma réaction agressive d’hier soir envers les trois miliciens, j’ai vécu dans mon passé de mauvaises expériences qui sont remontés hier soir.

D’ailleurs, par rapport à votre comportement d’hier je préfère vous prévenir tout de suite que la prochaine fois que vous levez la main ou plutôt la patte dans votre cas sur un milicien, nous vous fouetterons sur la place public est-ce bien clair ?

J’acquiesce de la tête pour ne pas rouvrir ma bouche et prononcer des paroles insultantes. Un milicien me fait signe que la sortie se trouve derrière cette porte. Quand j'arrive à la hauteur du gardien, il pose sa main sur mon épaule et me serre la main. A l'intérieur de celle-ci, je ressens quelque chose que je me saisis. Le milicien me dit un simple merci et je ne comprends pas pourquoi. Je sors de la prison en grognant de ne pas avoir récupéré mon matériel, me revoilà au point de départ avec uniquement la chose que le milicien m'a donné. Quand je regarde de quoi il s'agit, c'est de simples bandages usés puis quelque chose semble émané des bandes. Il s'agit de la même sensation que quand j'utilise le don de Gaïa.

( C'est son enfant que tu as soigné et je te dirais que tu n’es pas totalement au point de départ mon amour, tu m’as moi maintenant. En plus, tu n’as perdu que des biens matériels, tu t’en moques.)

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Ven 23 Mar 2012 15:02 
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Nimar regarde Siiwih avec dédain.

"Il est mort tué par une de tes flèches. Nous les avons retrouvés près de son corps dans la maison familiale."

Il s'arrête un instant tandis que vous avancez dans les ruelles, sous escorte armé, attaché, devant le regard médusé des badauds

"De toute façon mon travail s'arrête ici, tu seras jugé et notre noble cité décidera de ta culpabilité."

Par la suite il se mure dans un silence mutique, l'esprit contrarié et perdu dans ses pensées.

Vous arrivez enfin à la Milice. Là, Nimar se sépare du groupe, accompagné d'un soldat qui porte vos armes. Le bâtiment à peu changé depuis le départ de Siiwih. On vous descend aux cachots. L'obscurité et l'humidité du lieu vous attrape à la gorge. L'odeur âcre de ses geôles vous enveloppe et vous accompagnes, tandis que vous passez devant d'autres cellules. Des voix et des sifflements s'élèvent devant votre arrivée, une clameur vite réprimé par un milicien frappant sur les barreaux avec son arme. Finalement on ouvre un vieux cachot vide, composé d'une paillasse et d'un pot pour les besoins avec comme unique lumière, la lueur d'une meurtrière. On vous détache et on vous jette dedans sans plus de manière.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Ven 23 Mar 2012 19:24 
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Les paroles de Siiwih me rassurent, peut-être trouvera t-elle un terrain d'entente avec son « ami ». Mais l'homme ne semble pas ravi avec dédain il l'accuse d'assassinat. Un frisson me parcoure, si elle est une meurtrière, je n'ai rien à faire ici, je ne connais ni cette elfe, ni ces hommes, encore moins les enfants qui... je ne les vois plus. Apparemment ils se sont enfuit. Je les maudits intérieurement, comment deux gamins sans intérêt ont réussis à me mettre dans un pêtrin tel que celui-ci ? Les badauds nous regarde, médusés, je ne peux m'empêcher de les dévisager avant d'entendre les propos de l'homme qui n'a qu'un œil :

"De toute façon mon travail s'arrête ici, tu seras jugé et notre noble cité décidera de ta culpabilité."

Ce fût comme si un seau d'eau froide me sois renversé sur la tête, qu'avais-je à faire la dedans ? Je ne peux prononcer un mot que l'on nous escorte à la milice.

Nous y somme. Un soldat porte nos armes, tandis que nous nous faisons accompagner dans la milice. On nous descend dans un sous-sol où de nombreux cachot y sont. La frayeur s'empare de moi, tandis que nous sommes jetées dans l'un d'eux. Je n'ai pas le temps de me relever qu'ils nous enferme. Hors de moi, j’attrape les barreaux et clame mon innocence en vint tandis qu'ils s'éloignent. Je me retourne, folle de rage contre ce système ridicule et m'assoie sur la paillasse sans accorder ne serais-ce qu'un regard à l'elfe.

« J'aurai pus me faire de l'argent ! »

Je grogne, en enfonçant ma tête dans mes bras et essayant de réfléchir à la situation et à la façon dont j'allais me sortir d'ici.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Ven 23 Mar 2012 21:22 
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Je ne pris pas la peine de passer d'avantage de question ou de tenter encore de résonner Nimar ; il était manifestement convaincu de ma culpabilité tout en déclarant un peu rapidement que de toute façon ce n'était pas à lui de régler cette histoire. Avait-il des doutes ? Il devait en avoir. Je ne voulais pas croire que qui que ce soit me connaissant un tant soit peu ait pu m'imaginer capable d'une telle chose...

Je ne jetai pas un coup d'oeil aux passants, j'avais trop peur de croiser le regard d'un ami chargé de cette même haine, ce dégoût horrifié, qui me pressait le coeur de ses doigts glacés. Je ne tentai pas non plus de me débattre et m'enfermai dans un état de mutisme qui en lisant plus sur mon désarroi que n'importe quelle plainte. Il serait toujours temps de fuir si mon innocence ne pouvait être prouvée.

D'avantage que l'humidité ce sont les effluves de moisissures, d'excréments, de sueurs et de maladie qui me nouèrent la gorge. Gueule béante d'une bête agonisante aux chairs déjà froides, l'entrée des cachots sembla nous gober tout rond et refermer sur nous ses crocs inviolables avec indifférence. Des insultes s'élevèrent des cellules devant lesquelles nous passâmes, de même que des jurons, auxquelles je n'accordai guère d'importance. Alliés ou opposants de toute façon nous étions tous des détenus.

Résignation.

« J'aurai pus me faire de l'argent ! »

C'est vrai. La jeune femme, elle était toujours là. Curieux.

« C'est pour ça que vous m'avez bondit dessus dans la rue tout à l'heure ? Vous faisiez partie du plan ? Et vous comptiez doubler les miliciens ? »

Mon ton était apathique et je ne la regardai pas d'avantage qu'elle ne daigna se tourner vers moi. L'idée qu'elle ait pu souhaiter m'arrêter pour de l'argent, sans même me connaître, sans même savoir s'il était juste de m'arrêter ou non, me laissait aussi froide et inexpressive que les murs de notre geôle. Peu importait après tout. Peu importait. Abattue, je n'avais guère l'esprit à la rancoeur.

« Oh inutile de me répondre, peu importe » ajoutai-je. « De toute façon il n'y a plus qu'à attendre. J'espère seulement être jugée selon un procédé correcte, et que des amis daignent me défendre... »

J'étais intérieurement atterrée devant ma léthargie et ne parvenait pourtant pas à m'en tirer.

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Ven 23 Mar 2012 23:07 
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Effondrée, la tête dans mes bras, je ne pensais qu'à sortir d'ici. Le petit espace qu'offrait la meurtrière éclairée le cachot sombre. Mon seul regret est de ne pas avoir fait une seule victime à Kendra-Kâr , ne pas avoir dérobé la moindre bourse ! Mais cela n'était qu'une broutille comparé à ce qui pourrait nous arriver si nous sommes prononcée coupable du « meurtre ».

J'accorde un regard à l'elfe, celle-ci n'a guère l'aire plus joyeuse que moi. Je me rappelle alors que c'est à cause d'elle tout ce cirque. Je n'avais aucune raison d'être là ! Elle me demanda si c'était pour la livrer que je lui avais bondi dessus. Je comprenais alors sa froideur et sa distance, nous étions toutes les deux dans le même cas. Sauf que je n'aurais jamais une telle chose et cela ne m'aurait jamais traverser l'esprit !

Avant même de pouvoir protester, elle me coupe en me disant que peu importé dans touts les cas elle espérait un procès correct et que des amis la défendent.
Elle m'inspira d'abord de la peine, si elle était poursuivi par tant de monde, sa vie n'avait pas du être très facile jusque là, et si elle espérait un procès correct c'est qu'elle n'était pas si coupable qu'ils voulaient le croire.

« Je ne vous avez pas vu, je fuyais avec les deux gamins pour échapper à l'homme qui les exploitait. Dis-je avec honte. Si vous avez des amis qui peuvent vous défendre... pourquoi ne l'ont-ils pas fait quand les miliciens nous ont arrêtés ? »

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Sam 24 Mar 2012 00:39 
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Au moins n'en avait-elle pas après moi. Peut-être n'avait-elle de fait pas plus de raison que moi de se retrouver là.

« J'ignore si ceux que je considère comme des amis sont encore seulement de ce monde. Il y a bien des années que je ne suis revenue en ces contrées. J'ignore s'ils sont au courant des accusations qui pèsent sur moi. Je doute dans tous les cas que qui que ce soit soit pour l'instant au courant de mon retour, si ce n'est les personnes qui se trouvent actuellement à Kendra-Kâr. Or à ma connaissance les seuls alliés que j'y dispose à présent sont les tenanciers de la Tortue Guerrière. Les Timun sont de braves gens, par ailleurs il serait regrettable que leur réputation en prenne un coup. Je ne voudrais pas que mon cas nuise à leurs affaires. Et puis... Je crains qu'ils ne soient pas tout à fait convaincus de mon innocence. Ils veulent y croire mais ne m'ont pas semblé suffisamment sûrs de ce fait pour en convaincre d'autres individus. »

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Sam 24 Mar 2012 13:15 
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Je l'écoute en silence. Elle était aussi seule que moi sur ce coup, mais ce qui m’inquiétais était le fait que je n'avais aucuns arguments pour ma défense, ni pour la sienne je ne savais même pas de quoi elle était accusé.

« Pourquoi vous êtes ici ? Si vos seuls alliés sont les Timun, vous auriez du rester avec eux. » Dis je sans grande conviction. Après tout, autant commencer la conversation. Je n'avais aucune envie de me faire des ennemis dès mon arrivée. Même si je n'avais pas beaucoup de chances de m'en sortir cette fois, l'elfe était peut-être ma seule chance de comprendre ce qu'il se passait.

« Pourquoi vous accuse t-il d'être une meurtrière, alors ? »

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 Sujet du message: Re: Les cachots
MessagePosté: Sam 24 Mar 2012 13:35 
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« Rester avec eux ? Je me suis faite repérée dès que j'ai passé le pas de leur auberge. J'ai préféré tenter de semer les miliciens et revenir les voir plus discrètement le soir venu pour en apprendre d'avantage. Je ne voulais pas leur attirer d'ennuis... Quant à la raison de ses accusations je n'en sais hélas guère plus que toi.»

La tutoyer me perturba un instant ; sans savoir si je l'avais fais car je nous considérais d'égale à égale ou si c'était dû à mon statut d'aînée, m'adressant alors à elle comme je me serais adressée à un enfant...

« Je n'ai jamais eu grand chose à me reprocher. Certains échecs m'ont longtemps minée mais les années m'ont permis de réaliser que je n'avais pas à endosser toute la responsabilité des erreurs commises, et que certains évènements étaient inévitables. Ce n'est pas parce que le dernier coup fait perdre une partie que celle-ci n'était pas déjà jouée dès son commencement ; les pions ne sont que des pions, et la réussite ne dépend en majeure partie que de celui qui les orchestre. »

Perdue dans mes pensées j'en revenais à la question de l'humaine.

« J'ai beaucoup oeuvré au bénéfice de Kendra-Kâr, ceux qui me connaissent me tiennent, ou du moins me tenaient, en haute estime. J'ignore si cet incident relève de malencontreux hasards ou si quelqu'un m'a délibérément mise dans cette situation. Il aura été facile de m'incriminer une fois partie et de monter la population contre moi. Je ne pouvais me défendre. Et les absents ont toujours tort comme le dit l'adage. »

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