Ce rp contient des scènes à caractère sexuel
Quand je commence à me révéler j’ai l’impression qu’un troupeau de vaches vient de passer sur ma tête. Je pourrais comparer aussi chacune des arrivés dans sang à mon cerveau aux tintements de l’énorme cloche d’un temple. Je ressens aussi une immense douleur dans les épaules, elles me brûlent comme si j’avais été jeté dans un immense brasier. Quand j’ouvre les yeux la première chose que je peux voir est la noirceur du lieu où je me trouve.
Je mets quelques instants avant de m’habituer à la pénombre. J’aperçois un mur de briques tout proche de moi, quand je bouge, je comprends enfin pourquoi j’ai mal aux épaules. J’ai été pendu par les bras dans un puits, mes pieds sont même dans l’eau. Ma respiration est quelque peu saccadé cela est certainement dut au fait que j’ai les bras au-dessus de ma tête.
Je prends une grande inspiration avant d’essayer de faire quelque chose, j’enroule mes mains autour de la chaine et commence à me hisser pour pouvoir poser mes pieds à une hauteur suffisante pour ne plus ressentir la douleur dans mes épaules. Au moment où je pose mes chaussures sur la pierre du puits, l’eau qui s’était infiltré dans les tissus me fait instantanément glisser.
Je retombe lourdement au point que je crois pendant un instant que mes épaules allaient se déboiter sous le choc. Je pousse un grognement et commence à proférer des injures qui me sont destinées. Je n’aurais pas dû être aussi rapidement pour faire cette tentative. Je retire mes chaussures comme je peux en me servant d’abord d’un pied pour appuyer sur le talon de l’autre et me déchausser. Une fois débarrassé de ce qui me gênait tout à l’heure, je renouvelle l’expérience.
J’y vais plus tranquillement, cette fois j’utilise mes griffes rétractables pour pouvoir mieux m’agripper au mur. Une fois que ma prise fut bien prise et sûr, je pose mon dos contre l’autre paroi qui est derrière moi. Mes bras sont maintenant poser sur mes cuisses, je peux souffler un peu et la chaleur émanant de mes épaules s’évanoui progressivement.
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Je dois pouvoir attirer les ennuis comme du miel attire les mouches et les abeilles. J’essaie de faire le bien et je finis en prison, je ne préfère pas imaginer ce qui me serait arrivé si j’avais tué quelqu’un.)
Après quelques instants de silence, je regarde autour de moi et écoute. Il n’y a aucun bruit sauf celui des gouttes d’eau qui perlent sur mon pelage et qui tombent dans l’eau en dessous de moi. Je me remémore encore le temps où je me trouvais en Manostrie, je me revois parcourir les terres verdoyantes des plaines de la vallée d’Hysteria. La seule chose qui était gênante dans ce lieu, c’est si on y restait trop longtemps on devenait complètement frappé dans sa tête. Je me rappelle encore d’avoir vu bon nombre de personnes y voyager rapidement alors que je prenais mon temps. J’ignorais à l’époque qu’il ne fallait pas y rester plus de deux jours.
J’étais à mon troisième jour de voyage quand j’ai commencé à ressentir les premiers symptômes du mal qui habitait ces terres. Chaque chose me semblait magnifique et d’une certaine attirance sexuelle. Le mercenaire, que j’étais, devenait ridicule de jour en jour. Je ramassais des fleurs et humais sans cesse le parfum délicat qui en sortait. Puis un souvenir plutôt comique remonte des tréfonds de ma mémoire.
Le cinquième ou sixième jour, j’avais rencontré une magnifique fermière qui elle aussi avait trop séjournée dans les plaines d’Hysteria. Nous nous étions enlacé frénétiquement puis j’ai posé mes lèvres sur les siennes. Je mordillais doucement la lèvre charnue et pulpeuse inférieur puis je commençais à glisser ma langue dans sa bouche. A ce moment-là, une danse endiablée commençait avec nos lécheuses respectives. Mes mains se promenaient sur ses hanches pour ensuite remonter sous son chemisier de coton. Les doigts se frayaient un chemin pour arriver à sa poitrine puis ils enchainaient par des massages de chacune des jumelles.
Après quelques instants, mes pouces et index commençaient à pincer tendrement les tétins. J’arrêtais de l’embrasser sur les lèvres pour descendre les miennes sur son cou puis sur ses épaules. Juste après je soulevais son chemisier et l’allongeais dans l’herbe fraîche et encore saupoudré de rosée. La fraîcheur du sol contrastait avec la chaleur de l’air. Une fois contre le sol, je glissais une de mes mains sous sa jupe pour visiter la grotte humide. Après avoir entendu les gémissements qu’elle émettait, j’avais décidé de me relever et de cueillir quelques fleurs des champs. Quand j’étais revenu, elle était entrain de se caresser la poitrine et le sexe.
Je m’allongeais à ses côtés et faisait glisser les fleurs sur son corps empli de désir et de passion. Elle posait une main sur mon avant-bras avant de se saisir des fleurs. Elle les disposait dans son ‘vase’ naturel pendant que ma langue se promenait sur ses seins. Puis elle me demandait de m’occuper d’elle avec tout mon amour. Quand je m’étais approché de son entre-jambe, je lui avais fait remarquer que c’était obstruer par des fleurs. Elle m’avait affirmé que je pouvais les enlever pour profiter.
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Je crois que l’on va pouvoir arrêter de ressasser des souvenirs pareils, surtout que tout ceci me donne envie mon cher amour et que je ne veux pas te voir avec quelqu’un d’autre que moi [i])
Une voix est venue me percuter à l’intérieur de mon esprit, je fus surpris à un tel point que j’ai failli retomber dans l’eau. Je regarde partout et même au-dessus de moi, mais je ne vois strictement rien. Je n’ai rien bu d’alcoolisé depuis des années donc je ne pense pas que je sois sous l’emprise d’hallucination.
([i] Que t’arrive-t-il mon amour ? Tu sembles complètement déboussoler, Tu doutes de mon existence parce que tu ne me vois pas. )
Ho, mais qu’est ce qui m’arrive ? C’est complètement dingue quand même, j’entends des voix maintenant, depuis que je suis arrivé dans le château de Sukmal, il ne m’arrive que des choses étranges. Je crois que cette petite voix dans ma tête et le summum que je pouvais atteindre. A cet instant, une petite lueur apparaît devant moi et je lâche prise pour retourner les pieds dans l’eau.
Mon amour, tu aurais donc peur de moi ? Pourtant je suis toute petite et mignonne, tu ne risques rien de moi. En plus je sais énormément de chose sur toi comme par exemple tu viens de Manostrie et que là-bas tu avais forme humaine.Je me repositionne comme j’étais tout à l’heure et à ce moment la petite lueur vient se blottir contre mon torse. En effet comme elle le disait, elle est petite et surtout très belle, je ne crois pas avoir déjà vu quelque chose d’aussi magnifique qu’elle. Elle possède de longs cheveux roses et bouclés, ses yeux sont d’un vert émeraude, les traits de son visage sont sublimes et doux. Elle porte une robe blanche échancrée devant et de jolies bottes faites de feuilles roses. Elle est tout simplement époustouflante.
Merci Je ne veux pas paraître étrange, mais comment me connaissez-vous ? Vous venez de Manostrie ? Comment avez-vous su à quoi je pensais tout à l’heure et sur vous ? Quel est votre nom ?....Doucement mon amour, tu poses beaucoup de question d’un seul coup. Pour ce qui est de Manostrie, je dirais que je te suis depuis que tu es arrivé au bord du lac à proximité de Kendra Kar. Pour ce qui est de ce que tu pensais, je dirais que je suis une petite voix et enfin je n’ai pas de nom. Attendez pourquoi vous répétez sans arrêt mon amour ? Puis cela n’a pas de sens, je ne connais personne qui n’a pas de nom. Qu’est ce qui m’arrive, je deviens fou, c’est pas possible autrement. Tu n’es pas fou. Je t’appelle mon amour, car je suis tienne et que je t’aime mon doux prince à grand poil. Je n’ai pas de nom, toi seul connais mon nom est au fond de ton cœur. Elle utilise de petites ailes aussi transparentes que celles des libellules et s’envole jusque devant de mon visage avant de déposer un petit baiser mes lèvres. A cet instant, un nom me vient tout de suite à l’esprit et je le chuchote pendant qu’elle se place à une distance d’un bras de moi.
Anyndra Elle fit des boucles dans les airs en m’entendant prononcer ce nom puis elle disparaît dans une étincelle de lumière. Je n’ai pas tout compris de ce qui vient de se passer, une petite créature mignonne comme tout avec des ailes qui m’appelle son amour et m’embrasse en prime et elle disparaît comme elle est apparu. La réponse est simple, le milicien a frappé trop fort et je perds la boule.
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Non mon amour, c’est juste que pour le moment, je n’ai pas de raison de rester face à toi et surtout je viens d’entendre des soldats rentrer dans la pièce. Je n’aime pas être vu par les autres, je veux qu’il n’y ait que toi seul qui puisses profiter de ma beauté. Je t’aime mon amour et merci pour ce très joli nom. )
Je ne sais pas quoi lui répondre, en effet moi aussi j’entends du bruit maintenant. J’entends la grille se soulever au-dessus de moi, je vais enfin sortir de là. Anyndra, je te remercie de ta présence à mes côtés et je serais heureux de converser avec toi très bientôt. Je me sens hisser vers le haut, vers la liberté.