L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Lun 13 Sep 2010 19:01 
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Pendant que je combattais mon adversaire invisible avec ma claymore qui lui portait des coups mortels, d’étranges évènements se manifestaient autour de moi. La jeune femme criait d’étranges choses en direction des quatre points cardinaux. La mageresse avait ôté son corset qui cachait avec beaucoup de mal son buste aux formes généreuses et ses chaussures. Je remarquai qu’elle avait tracé sur sa peau découverte un signe étrange et complètement inconnu qui partait de son bas-ventre pour finir sur ses seins qui ne m’avaient jamais été autant dévoilés.

Je vis la jeune femme planter son sceptre de bois au sol et le tenir de ses deux mains bien cramponnées à celui-ci. Une lumière aveuglante apparut à l’extrémité de son accessoire de bois. À la limite de la peur et de l’admiration la plus totale je m’étais éloignée, piétinant de mes bottes la verdure. La mageresse criait à présent des paroles à cette forme magique ou ce pouvoir qu’elle venait d’invoquer. Isulka lui demandait son pouvoir et sa force afin de terrasser ses adversaires.

Le ciel parut changer d’humeur, s’assombrissant de plus en plus autour de nous jusqu’à devenir sombre et menaçant. Une petite pluie finit par tomber et s’accentua de plus en plus jusqu’à devenir un torrent d’eau et d’éclairs qui frappaient autour de ma coéquipière. Prise par la peur et, par les évènements, je reculai craintive et complètement inculte dans le domaine magique. La pluie continuait de s’abattre sur nous se transformant en une grêle violente. L’arme dans la main, l’extrémité pointue de celle-ci posée sur le sol j’essayai de distinguer la mageresse, la pluie refroidissant mon corps et mouillant mes cheveux.

Les évènements se déroulèrent très rapidement et sans que je ne puisse comprendre, les nuages sombres venaient de dissiper en un instant faisant à nouveau apparaître l’astre solaire au-dessus de nous, laissant la mageresse à genoux, le corps sale et épuisé. Elle eut malgré tout la force de lever son pouce tout en que nous allions abattre ce monstre avec succès dans son langage, mais qu’elle avait simplement besoin de dormir pour le moment.

Je me grattai la tête, me disant ce que je pouvais faire ce corps à moitié nu et exténué. Rapidement j’entrai dans la maison ou j’aperçus la servante sur le bord de l'entrée, les yeux figés sur le corps affalé sur le sol. Quand elle m’aperçut, elle sortit de cet état de fixation et partit chercher un linge sec sans dire un mot. Riko me tendit un pour moi et partit précipitamment vers la mageresse afin de l’emmener dans notre chambre. Je le remerciai d’un signe de tête agrémenté d’un sourire.

Le linge devint rapidement sale et trempé. Quand mes cheveux et mes vêtements devinrent un peu plus acceptables, je laissai sur le sol de la terrasse de pierre le linge. Le soleil, à nouveau éclatant allait s’occuper de la finition. La boue sur le sol de terre était beaucoup moins agréable pour la pratique, mais je me dis rapidement que nous ne combattions pas tout le temps sur le même sol. De plus, je devais bien m’habituer à pratiquer sur les sols glissant puisque notre itinéraire était centralisé sur les embarcations qui étaient la plus grande partie du temps un sol humide et délicat.

Levant les yeux au ciel un instant, je tins la larme droite, la faisant naviguer devant moi, mes deux mains tenant fermement la garde. Je la vis au gré de mes envies s’élancer dans l’air silencieux, frappant en piquer ou s’abattant en direction du sol pour que finalement je l’arrête d’un coup sec, la pointe de la lame à quelques centimètres de la terre. Je souris, j’aimais beaucoup cette arme et je crois que j’avais beaucoup plus de plaisir à la manier que ma simple arme de moins de cinquante centimètres qui traînait dans mon sac.

Des paroles refaisaient surface dans mon esprit qui ne voyait de cette arme de fer. Des paroles, des bribes de conversation me détournaient peu à peu de cet adversaire imaginaire qui était à nouveau apparu devant moi. La voix douce et cristalline d’une de mes sœurs s’élevait, je pouvais presque l’apercevoir devant moi, une longue lame tenue de ses deux mains. Une claymore beaucoup plus sombre et menaçante que la mienne, elle l’a maniait, me montrant et démontrant certains artifices que je pouvais utiliser contre mes adversaires. Elle revint sur me deniers affrontements et m’expliqua d’une voix calme et posée que je ne pourrais plus jamais procéder de la même manière. J’avais une lame beaucoup moins tranchante, mais beaucoup plus imposante et meurtrière que ma simple dague. Il me fallait apprendre à apprivoiser ce nouvel animal, le dresser à ma manière et l’écouter à sa façon.

À mes côtés, elle se montra quelques coups intéressants qui seraient bon que j’apprenne à effectuer. Le premier était de prendre appui sur ma jambe gauche, placée en arrière et de m’élancer plus vivement avec la droite et ainsi pouvoir frapper un quelconque adversaire avec force. Elle se mouvait avec beaucoup plus de souplesse que moi et malgré ma vue qui se brouillait parfois l’a rendant encore plus invisible qu’elle ne l’était, je perçus quand même les principaux points de cette attaque en puissante.

Elle me montra plusieurs fois, voulant faire imprégner dans mon esprit l’importance et l’efficacité de ce coup. J’approuvai ses paroles d’un signe de tête répétitif avant de tenter de l’imiter. Le pied gauche bien posé sur le sol boueux, l’autre flexible afin de me lancer avec agilité et le premier essai fut abominable. La boue avait fait glisser mon pied d’appui, heureusement la pointe de la lame s‘était plantée dans le sol, me retenant dans cette chute. J’entendis la voix sereine de ma sœur qui me disait de recommencer tout de suite si je ne voulais pas être privée de nourriture. Elle m’évoqua les hommes qui m’entouraient et qui auraient très bien pu profiter de moi dans ce moment de faiblesse. Je me relevai, la lame lourde sur mes mains que je fis glisser nerveusement afin de trouver le meilleur contact.

À nouveau mon pied d’appui se positionna un peu à l’arrière de mon corps, l’autre légèrement plié chercha nerveusement le point optimal pour me lancer subitement afin de transpercer l’adversaire invisible qui venait d’apparaître. Un homme équipé d’une arme courte, le regard malhonnête et les yeux pervers. Un petit sourire détestable se dessinait sur ses lèvres rosées et il s’avançait, marchant comme un canard. Je me répétai inlassablement cette même phrase : « Tu ne m’auras pas, personne ne le pourra ! »

Mon point d’appui peut-être mal positionné ne me donna pas assez de force pour transpercer cette chose répugnante qui venait de se stopper. Une nouvelle fois la voix de mon mentor vint se faire entendre, elle devenait de plus en plus agressive. Ma sœur cherchait mon point faible qui était celui de toutes les personnes de la Sororité, les hommes libres. La douleur était encore plus grande pour ma personne, puisque chaque seconde dans cette vie paraissait m’entourer toujours plus de ces choses répugnantes et inférieures.

Sans plus attendre, je me remis à la même place, tentant une nouvelle fois de m’élancer sur mon adversaire qui se déhanchait avec dégoût vers moi. Je poussai encore un peu plus sur ma jambe servant d’appui et pliai un peu plus ma jambe flexible. Je sentis celles-ci se séparer du sol, montant un peu plus dans les airs, l’arme à la main, tendue pour le détruire, le tuer, le pourfendre au mieux cette chose qui ne méritait que la mort. Le coup réussit, transperça l’être inférieur. Une grimace de douleur se dessina sur son visage humide de transpiration.

Je souris de plaisir pour sa douleur et d’un coup sec je retirai l’arme. Mon imagination fit disparaître l’homme et une voix de cristal me rappela à l’ordre pour me prévenir d’un danger à droite. Un autre être chauve et abject s’avançait sur moi rapidement, un couteau de cuisine à la main. Curieux objet pour se battre. Malgré son arme, je fonçai à sa rencontre, mon arme s’élevant au-dessus de moi pour tenter de s’abattre sur l’être. Mon coup fut paré par je ne sais quel miracle. Je me libérai et m’éloignai de mon adversaire d’un saut en arrière. Un sourire, le même qui avait dû illuminer mon visage il y a peu de temps, se dessinait sur cette face affreuse et exécrable.

Je sentais ma sœur rire à gorge déployée, elle avait parfois une manière perverse d’entraîner ses sœurs, c’est peut-être cette attitude qui nous rendait si bonne à la fin de chacun de ses cours. Elle m’ordonna de recommencer le coup qu’elle m’avait appris. La voix me cria de recommencer jusqu’à ce que mes mouvements atteignent la perfection, jusqu’à ce que mes doigts puissent mériter la claymore.

Je recommençai donc, mes jambes se plaçant, se pliant et s’élançant pour à nouveau transpercer mes adversaires. Je ne sais combien de fois je dus renouveler cet exercice. Mes jambes ne me soutenaient presque plus quand ma sœur me demandant de recommencer encore de nombreuses fois, je dus chercher dans chaque recoin de mon être de la force pour continuer. Tout mon corps transpirait affreusement, mes yeux étaient à demi-ouverts, ma bouche essayant tant bien que mal de trouver l’air qui ne voulait plus passer dans mon être. Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas senties dans un tel état à la fois de faiblesse et de plénitude. Malgré la souffrance, malgré la fatigue, mes jambes et mes mains paraissaient réussir l’impossible, la perfection demandée par ma chère sœur.

Mon corps haletant, je me rendis d’un coup compte du silence qui régnait dans ce lieu. Je paraissais sortir d’une autre dimension. Le petit clapotis de l’eau était la seule chose que pouvait entendre mon ouïe. Pas de sœur, pas d’hommes répugnants, rien, à par moi-même et ma lame. Je me tournai, chancelant sur la terre qui avait un peu séché par le soleil. J’eus juste le temps de me tourner pour apercevoir Riko la servante qui me regardait, les yeux brillants. Je lui souris.

J’ai réussi, enfin.

- Apprentissage Estoc droit -

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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Mar 14 Sep 2010 11:26 
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J'ouvrai finalement les yeux, un mal de tête abominable me fendant le crâne lorsque les rayons du soleil heurtèrent mes pupilles. Je posai la main sur mon front, massant mes tempes un petit moment. Par chance cela ne dura pas aussi longtemps que je l'avais d'abord pronostiqué, et la migraine finit par s'évanouir.

Je me redressai, les draps glissant sur mon corps encore à moitié nu. Je me recouvris aussitôt, plus par réflexe que par réelle gêne. La marque d'Algiz n'était plus, et j'avais été lavée.

Je regardai en direction de la seconde natte, où la guerrière reposait. Je me levai en silence, me drapai puis m'approchai de l'amazone. Ma main passa sur son visage fin et ensommeillé, écartant une mèche de cheveux rebelles. Elle était décidément très belle comme femme. Je recouvris son corps à moitié dénudé des draps en soie, retournant à mon occupation première le temps qu'elle se repose. Elle s'était sûrement entrainée bien plus longtemps que moi.

La jeune servante entra, se détournant aussitôt en voyant que j'étais réveillée. Je la remerciai, remarquant qu'elle m'avait apporté une robe blanche. Mes affaires étaient très probablement dans un triste état avec le déluge qui avait suivi mon entrainement. Je la remerciai une nouvelle fois, lui faisant signe qu'elle pouvait déposer le vêtement sur un des coussins. Elle ne sembla cependant pas comprendre, et s'approcha de moi tout en dépliant la robe.

Je me relevai donc, ôtant mon pantalon dos à elle. Elle m'aida ainsi à passer les bras dans la soie blanche et incroyablement douce avant de serrer une ceinture, en soie elle-aussi, d'un nœud étrange. Elle prit mon pantalon, se dirigeant vers la sortie. J'espérais juste qu'elle me le rendrait pour le lendemain matin et qu'elle n'allait pas le brûler tant il était en piteux état.

J'allai me mettre en face du petit miroir de la chambre, m'observant avec attention. L'étoffe était très belle, et la coupe faisait ressortir mes formes tout en évitant soigneusement de montrer le moindre bout de décolleté. Je me trouvais jolie, mais je n'étais pas le plus à l'aise qu'il soit. Non pas que j'ai de problème à porter des robes, mais ce n'était pas vraiment dans mes habitudes: pantalon et bustiers étaient bien plus pratiques quand on menait une vie comme la mienne.

Quittant le miroir j'allai ouvrir mon sac, sortant du parchemin et ma plume. Le sort que j'avais pu comprendre était particulièrement délicat, et mieux valait que je m'en souvienne exactement. J'entrepris donc de rédiger le modus operanti que j'agrémentai de quelques dessins de qualité plus que douteuse.


Dernière édition par Isulka le Mar 14 Sep 2010 22:31, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Mar 14 Sep 2010 19:06 
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Je m'étais défait de mes vêtements et avant que je ne puisse vraiment contrôler mon corps, celui-ci était tombé tout bonnement sur le lit.

Je me levai très naturellement, découvrant mes yeux de mes paupières avant de me redresser pour apercevoir Isulka dans une robe qui l'a moulait à ravir. Je lui fis un signe de main malgré le peu de distance qui nous séparait et j'entrepris de m'habiller.

Je fouillai un instant dans mon sac avant de trouver la tunique de ma Sororité, d'un marron clair, celle-ci couvrait presque entièrement mon corps. Seule une petite fente au niveau du col faisait apparaître la naissance des seins. M'étirant, je me demandai combien de temps j'avais du dormir. La servante ouvrit à moitié la porte, me saluant avant de repartir presque aussitôt.

Je compris rapidement qu'elle avait du guettée notre levée afin de pouvoir nous servir quelques chose de nourrissant. Et en effet, Riko revint une seconde fois avec un plateau de nourriture semblable au premier que nous avions eu. Je la remerciai d'un sourire, ne pouvant dire ou faire grand chose de plus puisqu'elle ne semblait pas connaître notre langue.

Elle se retira afin de nous laisser manger tranquillement. Je dégustai avec plus de patience la boule blanche dans le bol, m'attaquant au bouillon fumant qui se présentait devant nous. À mes côtés, la mageresse également de bon train, tout aussi affamé que mon estomac.

"As-tu bien dormi Isulka ? Ton entraînement a été très éprouvant et spectaculaire ..."


Je ne savais dire si cela avait été une bonne ou une mauvaise chose. J'attendis donc un quelconque indice de sa part afin de juger, mes connaissances en magie se limitaient simplement aux démonstrations de ma coéquipière.

La maîtresse de maison fit son apparition, nous saluant avant de s’asseoir auprès de nous. Elle nous demanda d’une voix inquiète si nous nous étions rendues chez le prêtre. Je tentai de lui répondre d’une voix rassurante.

« Oui, l’être qui est à l’origine de la malédiction de votre fille est un Inugami
- Inugami ? »


Ce nom ne paraissait ne rien lui dire. Je continuai tout de même, cherchant en même temps de mon sac l’encens que le vieil homme nous avait donné pour la jeune fille maudite. Je lui tendis d’une main lente lui expliquant les détails que nous avait donné le prêtre.

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Dernière édition par Aglaeka le Mar 14 Sep 2010 20:48, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Mar 14 Sep 2010 20:35 
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J'avais fini de mettre au propre mes nouveaux sortilèges depuis un petit moment lorsque la belle émergea de son sommeil. Le soleil était très haut dans le ciel, marquant le milieu de l'après midi. Aglaeka sortit des bras de Morphée, me saluant de la main. Je lui répondis pas un sourire sincère. Elle s'habilla ensuite, couvrant son corps d'une tunique pratique mais élégante. J'avais toujours eu l'habitude des femmes de guerre qui avaient oublié leur féminité pour devenir l'égal des hommes. Au contraire, Aglaeka conservait sa féminité pour dépasser les hommes: un encouragement pour toutes les nôtres.

Le repas ne tarda pas à arriver, comme pour accompagner son réveil. J'avais une faim de loup, que dis-je, de manticore. Nous eûmes le droit à du riz fumant ainsi que le même gros bol de nouilles à la viande.

Aglaeka me demanda si j'avais bien dormi, et que mon entrainement avait été aussi éprouvant que visuel:

"Et bien oui plutôt, mais j'avais pas prévu ça. Avec tous ces fluides, ça m'a donné un peu plus de réserve si tu vois ce que je veux dire. Et puis ton entrainement n'a pas eu l'air plus facile. Tu as dormi comme un bébou après."


Je lui souris à ce petit surnom, tout en dégustant le riz très chaud dont le goût généreux me faisait un bien fou. Lorsqu'à peine je reposai mon gros bol la maîtresse de maison entra et s'enquit de l'avancement de la traque. Aglaeka fut plus qu'exhaustive, ne cachant rien. Au moins nous avions mérité notre place dans la maison, même s'il n'allait pas falloir en abuser.

Elle repartit finalement, semblant un peu moins inquiète. Je m'adressai alors à Aglaeka:

"Bon et bien il ne reste plus qu'à trouver un itinéraire jusqu'au port. Ça ne va pas être facile demain soir, mais on est des professionnelles de la chasse au monstre maintenant. Tiens, mine de rien ce bracelet à la con ne me fait plus mal..."


Comme pour me répondre qu'il était toujours présent, il rayonna une nouvelle fois, me faisant encore mal. Il semblait avoir une énergie infinie...


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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Jeu 16 Sep 2010 18:22 
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Isulka ne se refusa pas à cet avant-goût de mes baisers. Elle en demanda même plus encore. Sa bouche s'était rapprochée des miennes jusqu'à les toucher, les attraper. Je fus prise d’un flot de passion, de désir encore plus puissant. Cette femme belle, douce se détacha un instant de notre étreinte, m'observant de ses yeux à demi clos, des pétillements illuminant ses yeux désireux. Je lui souris avant que celle-ci ne renouvelle ce contact.

Je n'avais pas un seul instant pensé à la suite. Notre attitude l'une envers l'autre allait être différente ? Serait-elle capable de me laisser dans cette ville par simple prétexte de ne pas pouvoir assumer ? Mes peurs se balayèrent un instant grâce à ses lèvres rosées qui se posèrent contre les miennes. Ce contact doux, fin, sensuel et délicat. Je me sentis ailleurs, plus rien ne comptait à part cette mageresse avec qui j'étais en train de tisser un lien intime et inimitable.

Ses mains se perdaient une nouvelle fois dans mes cheveux, je fis de même, glissant mes mains au niveau de sa nuque, toucher sa chevelure rousse et excitante. Un petit frisson me traversa, me faisant fermer les yeux une seconde avant de plonger une nouvelle fois dans sa bouche.

Cette sensation légère et mesurée devint de plus en plus forte, animale, ma langue vint doucement rentrer la sienne, l'effleurant, la caressant tout d'abord, pour ensuite devenir de plus en plus gourmandes. Je ne pouvais me passer de cette nouvelle sensation, une main dans sa nuque, l'autre au niveau de sa hanche, je sentais son corps chaud qui ne demandait qu'une seule chose : plus et encore plus ...

Après un long moment, je me détachai de ses lèvres, mon front contre le sien, la regardant de mes yeux pleins de désir. L'une contre l'autre, je pouvais sentir son coeur battre la chamade, sentir ses atouts qui pointaient avec délicatesse sous l'excitation.

J'eus un instant, envie de lui demander si c'était ce qu'elle désirait vraiment. Cette jeune femme ne paraissait pas avoir déjà eue une relation avec une personne de son sexe et j'eus une seconde peur de lui forcer la main, de la penser à avoir le désir qui m'enflammait. Je balayai un instant cette peur par un nouveau baiser de sa part.

Je fis glisser mes deux mains, je touchai son corps, ses côtes, ses hanches de femme. Mes pommettes devaient êtres rosés par tous ces évènements qui m’avaient surpassés. Je lui souris, l’a regardant tout en descendant toujours plus ma main jusqu’à atteindre le bout de sa tenue qui s’était remontée. Je glissai mes mains sur ses cuisses brûlantes.

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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Jeu 16 Sep 2010 20:40 
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Sa main douce passa dans mes cheveux, frôlant ma nuque et m'inspirant tant d'autres caresses. Les baisers ne cessèrent pas, bien au contraire ils gagnèrent lentement en intensité. Ce que les lèvres ne pouvaient goûter les langues s'en délectèrent, s'étreignant doucement puis de plus en plus ardemment. Ma main s'agrippait plus fermement, mon corps mu par une force que je ne pouvais plus contrôler se rapprocha du sien.

Elle se sépara de moi, cruellement, me faisant serrer les lèvres de désir et de frustration. Ses yeux étaient posés sur moi, brillant d'une envie non dissimulée. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, celle-ci se soulevant d'avantage alors que ma respiration devenait presque haletante. Et je l'observai, brûlant d'envie de lui sauter dessus, de dévorer sa gorge fine de baisers, de toucher son corps de mes mains tremblantes.

Ce fut elle la première qui trouva le chemin de mon corps, des doigts fins mais sûrs d'eux glissant le long de mes hanches. Je me mordis la lèvre, la laissant faire, ne bougeant qu'à peine. J'avais envie qu'elle fasse ce que bon lui semble, de perdre le contrôle pour une fois. Elle souriait, alors que je murmurai son prénom. Comme pour me répondre, ses mains glissèrent le long de la soie, m'offrant une caresse sensuelle, douce et bien trop lointaine. Elle atteignit cependant le bout de l'étoffe, et après un court instant ses mains chaudes découvrirent un peu de tissu, remontant contre mes cuisses.

Je tombai en arrière, laissant pour la première fois un gémissement passer la frontière de mes lèvres. La sensation était tellement exquise, ses paumes conquérantes sur ma peau presque douloureuse. Elle prit son temps, je n'avais qu'une envie et celle-ci est trop indécente pour être exprimée, mais je ne voulais pas lui forcer la main. Je voulais vibrer à son rythme, et elle me l'imposait cruellement. Mes yeux se rouvrirent et se posèrent sur elle. Mes mains s'étaient crispées sur le tissu. J'avais envie de la toucher, j'avais besoin de la toucher.

Je me redressai, gardant précieusement ses mains là où elles étaient. Les miennes allèrent chercher son visage, que je rapprochai du mien. Mes baisers glissèrent sur ses lèvres avec ferveur, goûtant aussi ses joues, jouant un instant avec le lobe de son oreille avant de descendre vers sa gorge offerte. Je bougeais aussi légèrement les jambes, pour toujours m'offrir sa caresse, son contact. J'étais devenue passion.


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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Ven 17 Sep 2010 16:55 
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Isulka joua de son talent sur moi, embrassa et mordillant avec une délicatesse féroce mes joues et mes lobes d’oreilles. Elle créait sur moi une frustration de plus en plus intense. Je la voulais tout entière et encore plus fortement. Ma main caressant doucement sa cuisse brûlante, qui s’amusait de mes doigts fins et rapides. Je tentai tout de même de me retenir malgré ce corps qui m’appelait, malgré ses regards et ses gestes. Je ne voulais pas précipiter les choses, je voulais en profiter un maximum. Peut-être que l’opportunité d’avoir un moment avec elle aussi intime n’allait peut-être plus jamais se représenter.

Je détachai à nouveau nos lèvres un instant, j’admirai son visage de jeune femme qui murmurait mon nom avec délicatesse et sensualité. C’était une femme très belle et ce fut peut-être pour la première fois que je me rendis compte de notre écart d’âge. Elle avait un visage serein, mais malgré cette enveloppe, je vis dans son regard une pointe plus jeune et plus innocente. La mageresse ne devait pas s’en apercevoir, mais je la regardai un instant comme une enfant qui allait passer dans le camp des adultes. Chose complètement bête de ma part, puisqu’elle semblait avoir connue de nombreuses aventures avec des mâles. Au final j’étais plus vierge qu’elle dans ce qui était de l’accouplement homme femme, mais pour ce qui était des femmes …

Je me défis de mes pensées et l’embrassai à nouveau ses lèvres chaudes et humides. Elle était une femme très agréable à embrasser, et doucement, je fis passer ma deuxième main dessous sa tenue, caressant ses cuisses avec plus de vitesse, ses fesses, la courbe de ses hanches. D’un air assez maladroit, je vins sur elle afin que nous ne reposât que sur une seule surface son lit.

Je la regardai, assise sur elle, détachai mes mains de son corps pour toucher sa gorge de mes doigts fins. J’étais une personne délicate, mais je prenais un soin tout particulier à l’être encore plus avec cette mageresse. Les yeux dans les yeux, je détachai doucement la ceinture qui retenait sa tenue afin que celle-ci puisse m’arrêter si elle ne sentait pas prête à passer cette étape.

Montrer son corps à une autre personne est toujours quelque chose de gênant et de particulier au premier abord. On veut se cacher, peut-être honteuse de cette enveloppe que nous n’avons pas choisie. Et puis sous le regard de l’autre, on se dévoile un peu plus, pour enfin se rendre compte qu’il n’y avait aucune peur à avoir.

Envoyant balader sa ceinture de tissu, je posai mon regard sur son corps qui se découvrait peu à peu. Il avait de très belles courbes, des hanches et des seins présents qui me donnaient envie de les embrasser violemment. Je me retins malgré cette envie qui me rongeait de l’intérieur. Ne rien précipiter. Je vins l’embrasser doucement au niveau de la bouche pour ensuite dériver sur son cou, le haut de ses seins. Je voulais lui faire voir tout le plaisir que pouvais procurer comme plaisir une femme à une autre femme.

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Dernière édition par Aglaeka le Ven 17 Sep 2010 19:53, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Ven 17 Sep 2010 17:36 
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Mon amante vibrait sous mes assauts, se laissant de plus en plus aller à son tour. Elle semblait avoir autant de difficulté que moi pour ne pas me dévorer trop vite. Ses doigts étaient de plus en plus proches du brasier qui consumait mon entrejambe, mais elle n'allait pas encore s'y brûler, préférant attiser d'avantage les braises.

Une nouvelle fois elle quitta mes lèvres, m'observant avec une infinie douceur. Je sentais que ce n'était pas quelque chose d'anodin, que si nous faisions l'amour ce ne serait pas qu'une question de plaisir fugace mais quelque chose de bien plus intime. Je n'étais pas du genre à m'engager dans des relations où je risquais de me blesser, mais je n'étais encore moins du genre à réfléchir avant d'agir. Je vins donc chercher de nouveaux baisers, avec langueur et ferveur.

Ses mains s'accélérèrent, me faisant gémir d'avantage. Elle quittèrent mes cuisses pour me découvrir les fesses et les hanches, ne provoquant que plus de désir. Et en ce qui concernait le désir, elle savait y faire. Elle me repoussa finalement, avant de lentement s'installer sur moi. Je ne résistai pas, la contemplant. La tunique ne cachait pas sa beauté, de la forme sensuelle de ses seins jusqu'aux courbes élégantes de ses hanches. Ses cheveux tombaient sur ses épaules, ses joues étaient légèrement rosées, ses lèvres rouges un peu pincées. Oui elle était belle.

Elle se pencha, se rapprochant de moi, caressant mon visage. J'embrassai ses mains avant que celles-ci ne descendent sur ma gorge offerte, tout en douceur, se retenant douloureusement. Elle voulait faire durer le moment, et je ne pouvais qu'adhérer. Le jour ne viendrait que trop tôt, et la nuit était notre, ou plutôt nous étions siennes, ses otages prises entre les filets du désir. Aglaeka m'embrassa, mes mains glissant dans sa nuque pour l'attirer à moi, pour la dévorer et ne pas la laisser me quitter cette fois-ci.

C'est à ce moment que je sentis ses mains glisser sur ma robe, s'arrêtant au niveau de ma taille, sur la petite ceinture en soie. Je rougis, mes yeux plongés dans les siens, me préparant à ce moment. Je ne dis rien, la regardant juste, me laissant faire lorsqu'elle défit lentement le nœud, avant de faire voler le lien de soie. Je sentais tout mon corps vibrer, une sensation étrange prenant chaque parcelle de ma peau, comme un picotement d'attente et d'impatience incontrôlable. Je n'avais qu'une seule envie, celle de me retrouver nue devant Aglaeka.

Celle-ci le comprit, et avec délicatesse et sensualité entrouvrit la robe, faisant glisser la soie sur mon corps. Je fermai les yeux, pour les rouvrir aussitôt. Je voulais la voir. La nudité vint lentement, j'avais l'impression d'être une fleur s'épanouissant sous la tendresse de mon amante. Je me sentais presque vierge, peut-être même davantage que du temps où je l'étais réellement. Je ne m'étais jamais complétement donnée avant ce moment, et la sensation, l'émotion allait au-delà de ce que j'avais pu imaginer.

Et finalement les yeux d'Aglaeka purent observer mon corps nu, sans l'entrave de la pudeur. Et pour la première fois depuis un très longtemps je me sentis bien, véritablement. Je tremblais, j'avais besoin d'être consommée avant que mon désir ne me consume totalement. Je brûlai.

Aglaeka fit durer encore la torture, ne se rapprochant que doucement de moi, m'offrant un baiser tendre et subtil avant de descendre vers mon cou, toujours avec cette lenteur infernale. Mes mains reprirent vie, alors que je gémissais sous les baisers, glissant le long de ses cuisses. Elle aussi était incandescente, et elle aussi me désirait éperdument. Très lentement, jouant au même jeu qu'elle, je fis glisser l'étoffe contre sa peau. Les cuisses, longuement, dégustant la douceur de sa peau et excitant ses sens. Puis ses hanches, enserrant ses courbes féminines avec volupté. Puis le buste, effleurant affectueusement ses seins idyllique. Enfin les bras, finissant de la découvrir totalement.

Je la repoussai un peu en arrière, souffrant douloureusement du départ de ses lèvres. Ce furent mes yeux qui profitèrent, observant toute la beauté de l'amazone qui me chevauchait. Tout n'était que courbe et délicatesse, une fresque magique et érotique. Je ne pouvais plus attendre, j'avais besoin de passion et de fureur, et pourtant je tins bon. Je ne voulais pas plus qu'elle gâcher le moment, qui était ô combien délicieux.


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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Ven 17 Sep 2010 20:27 
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Isulka semblait vouloir jouer au même jeu que moi, en effet, elle fit glisser l’étoffe qui me couvrait, la faisant descendre le long de mon corps chaud. Dressée sur elle, je la regardai m’observer sous toutes mes coutures. Contemplant mon visage avec une lueur d’excitation dans les yeux, elle poursuivit en faisant descendre ses deux prunelles sur mon buste découvert, puis le bas de mon ventre et mes cuisses. D’un geste rapide, je m’allongeai sur elle, faisant sentir mon corps contre le sien.

Quel contact agréable que de ses sentir sa poitrine contre mon buste brûlant. J’embrassai avec encore plus de passion ses lèvres roses qui semblaient m’appeler toujours plus. D’une main rapide et efficace, je fis glisser ma tunique sur le côté, plaçant mes jambes sur chaque côté de son corps brûlant et nu.

Je souris bêtement, l’a regardant de mes yeux pétillants et d’une main douce je dégageai son visage des quelques mèches qui me gênaient. J’avais beaucoup de mal à réaliser que la personne en dessous de moi était cette mageresse qui avait beaucoup d’insultes dans son vocabulaire. Mes mains touchèrent à nouveau sa peau, effleurant sa partie intime avant de caressant ses seins. En même temps, ma bouche ne voulait se retirer de l’éteinte passionnée des lèvres de mon amante.

Souriante, je la regardai avec un instant malgré tout, quel dilemme de ne pas pouvoir observer son visage et son corps, mais cela me faisait tout autant souffrir de pas avoir un contact avec son visage fin. Ce moment dura un moment, ma langue jouant avec la sienne, mon regard admirant la personne nue sous moi, mes mains continuant de sentir les courbes délicates de la mageresse.

Et puis vînt le moment où tout s’accéléra un peu plus, où je laissai ma passion aller un peu plus loin. Mes lèvres quittèrent son visage pour embrasser son buste brûlant qui ne réclamait que caresse et baiser. Le monde sembla s’effondrer autour de nous, je me sentais dans un second état. Ce genre de sensation où l’on ne voit que la personne avec qui l’on est, où tout ce qui est autour de ne compte plus et ne paraît être qu’une illusion comparée à la personne qui vous enlace et vous embrasse.

Les yeux clos, je continuai par moments de remonter sur sa gorge, jusqu’à même atteindre ses lèvres, ses joues. L’envie monta encore plus en moi, et bientôt ce désir continua ne pouvait attendre plus. Doucement et, avec beaucoup de patience, je descendis un peu plus le long de son corps jusqu’à atteindre, d’abord de mes doigts sa partie intime douce et sensible. Je l’entendis gémir quand je jouai avec son intimité de mes doigts, mes lèvres effleurant son visage et jouant avec son nombril un instant.

Après avoir suffisamment excitée ma partenaire de ma dextérité, je vis descendre ma bouche en direction de son entrejambe, lui donnant l’opportunité de ressentir un véritable plaisir. Ce devait être la première fois que je m’étais autant donnée à une femme, laissant la passion s’emparer de chacune des parties de mon corps. Mon cerveau s’étant détaché de mon enveloppe, celle-ci était seulement contrôlée par une passion amoureuse et charnelle.

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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Ven 17 Sep 2010 21:11 
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Aglaeka vint tout contre moi, son corps brûlant rencontrant le mien pour la première fois, sa peau glissant contre la mienne dans un contact des plus intimes. Ses baisers prirent en intensité, ce que je lui rendais avec délice, cherchant toujours plus son goût suave. Ses jambes prirent place autour de moi, me faisant me sentir d'autant plus sienne. Un sentiment que je n'aurais pensé apprécier, mais au diable l'indépendance si l'appartenance est aussi séduisante.

Elle écarta quelques mèches de mon visage, les siens me caressant les joues de leur toucher de satin. Ma peau frémit lorsque ses mains reprirent leur exploration, effleurant mon sexe tout en m'arrachant un gémissement de désir et de frustration. Je n'en rendis que plus mordants mes baisers, lui montrant que cela me plaisait beaucoup.

Le plus dur lorsque je l'embrassais était de ne pas contempler son visage, ne pas voir ses yeux emplis d'une douce luxure. Le plus dur lorsque je la regardais était de ne pas sentir la caresse de ses lèvres, de ne pas sentir sa langue humide et amie me goûtant avec avidité. Heureusement que ses mains ne m'abandonnaient plus. Les miennes ne la quittaient pas non plus cela dit, le toucher délicat devenant de plus en plus passionnel alors que je découvrais ses fesses, ses courbes, sa poitrine...

Et puis le moment vint, celui où se contenir n'était plus possible, ou l'attente n'était plus une option. Ses lèvres descendirent contre ma gorge, allant se poser sur mes seins offerts. Je me cambrai sous le contact, réduisant l'espace entre nous qui n'était déjà pas très important. Mes caresses prirent en intensité, offrant à son corps l'attention dont il avait besoin.

Des murmures conquis sortaient de ma bouche quand sa langue remonta le long de ma gorge, avant d'aller s'évanouir entre mes lèvres tremblantes. Ses mains toujours plus bas elle entreprit de descendre, serpentant sur mes courbes de femme. Ses doigts furent les premiers à atteindre le centre de mon désir, la flamme ardente qui me faisait un mal exquis. Je me laissai aller, sentant toute cette chaleur se répandre dans mon ventre, alors que le plaisir lent et lancinant montait en moi. Je gémissais, je murmurais son nom tout en mouvant mes jambes le long de ses hanches.

Lorsque je n'en pus plus, écrasée par le bonheur et la passion, ses doigts quittèrent l'antre humide et avide de mon désir pour qu'elle y dépose un baiser, d'abord léger puis de plus en plus profond. Une vague de sensations violentes et irascibles me parcourut, alors que mon être tout entier vibrait au rythme de sa langue habile. Je me débattais, mais ne pouvais me résoudre à m'échapper, me laissant immobiliser par ses mains puissantes alors qu'elle se rapprochait toujours plus de mon extase.

Alors que je ne pensais pas cela possible, elle redoubla d'intensité, m'arrachant cette fois un cri que je ne pus retenir. Je me mordis la main, alors que je sentais venir le plaisir total. Puis le monde disparut, englouti. Mon entrejambe prit feu, répandant en moi un véritable incendie de bonheur que rien ne pouvait plus contenir. Je criai de plaisir, d'une jouissance insoutenable alors que mon corps tout entier était ravagé. Rien n'existait, seule Aglaeka qui ne s'arrêtait pas, ne laissant pas le plaisir se dissiper, me donnant toujours plus au point de ne plus rien ressentir d'autre. Au point de n'être que plaisir.

Il me fallut un moment pour reprendre mes esprits, pour reprendre possession de mon corps. Aglaeka était là, me regardant. Je me redressai, me dirigeant vers elle. Ma main s'agrippa à elle alors qu'avec ferveur je plongeai mes lèvres contre les siennes, goûtant ma saveur mélangée à la sienne. Nous nous redressâmes, à genoux sur le sol alors que je me collai à elle, les mains arpentant avec presque férocité ses hanches. Je la dévorai, mordant même ses lèvres sous le coup de la passion. Ma main glissa vers son entrejambe, alors que tout contre elle je continuai de l'embrasser follement. Je n'étais plus moi-même, mes doigts trouvant eux-même le chemin de son désir.

Je l'entrainai sur le sol, prenant la place du dessus cette fois-ci, toujours jouant avec son feu. Mes baisers glissèrent sur sa gorge, mordant, puis sur ses seins, croquant. Je ne lui laissai plus le choix, j'avais les choses en main et cela ne pourrait terminer que dans son plaisir. Je fis donc comme elle, mes lèvres allant chercher son entrejambe, ma langue allant lui arracher excessivement lentement un premier orgasme. Le premier d'une longue nuit...


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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Sam 18 Sep 2010 15:52 
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Isulka se laissa peu à peu porter par le flot de bonheur et de plaisir que je lui procurai. Je me donnais toute entière à la tâche et quand cette explosion de bien être inestimable parut terminée, je me redressai, sa bouche venant directement atteindre la mienne. Ses bras continuaient de me toucher, de m'étreindre avec sensualité. Et bientôt je le sentis vouloir me donner ce même plaisir intime et intense. Je ne refusai pas à son invitation qu'elle m'imposa presque et sans vraiment m'y atteindre, le plaisir vint rapidement.

Une brise d'abord légère, puis de plus en plus forte vint contrôler mon corps tout entier. Seul mon esprit captait cet éclat de plaisir qui me transportait dans cet autre monde idyllique où aucune personne n'existe, où seule une lumière douce et chaude me guide. Après un long moment de bien être incalculable et intense, la mageresse se redressa à son tour avec majesté. Je l'embrassai de manière passionnée, avant de la regarder, la bouche fixée par un sourire et le regard pleins de pépites de plaisir.

Le temps était bien trop court et allongée l’une sur l’autre, nous continuâmes de nous embrasser, nos lèvres nous brûlants. Mes mains continuaient de parcourir son corps encore sensible à mes caresses superficielles. Par moments nos bouches se détachèrent pour laisser mes yeux contempler la créature qui portait encore un sourire naïf et joyeux. Cette utopie fut trop courte, sans que je ne puisse véritablement donner une durée.

Bientôt, je ressentis le besoin de dormir, de me laisser porter par les bras de la douce Morphée. Je me levai, détachant mon étreinte de mon amante, ce fut difficile, mais cela ne dura que quelques secondes, juste le temps pour moi de pousser mon lit près du sien afin que nous puissions passer une nuit agréable l’une à côté de l’autre. Une des deux lampes venait de s’éteindre, laissant presque toute la pièce dans une pénombre de plus en plus menaçante.

Je revins dans les bras d’Isulka, ma douce Isulka qui se tenait près de cette dernière lumière qui ne semblait pas autant éclairer que cette mageresse, son doux sourire et ses yeux posés sur moi semblait avoir la capacité de faire fuir les ténèbres qui s’étaient lovées dans mon être. Je passai mes bras autour du corps de femme à mes côtés. Continuant de l’embrasser tendrement je finis par fermer peu à peu les yeux. Un petit sourire resté gravé sur mon visage, j’avais beaucoup de mal à réaliser cette nuit magique qui, même dans mes rêves les plus fous, ne me faisaient pas sentir aussi bien.

"A demain Isulka." Ma voix s'était faite plus anxieuse que d'habitude, sans que je ne désira véritablement. Je ne voulais pas plus inquiéter ma partenaire par mes peurs stupides et peut être infondées.

Le contact de sa peau toujours contre la mienne, je m’endormis, rêvant de cette nuit passée. Je redoutais une nouvelle journée loin de son étreinte, loin de ses lèvres, loin d’elle.

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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Dim 19 Sep 2010 00:41 
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Je donnai à Aglaeka comme elle m'avait donné, l'emmenant avec moi dans un endroit tout autre, ou la douceur et le volupté régnaient en reines incontestées et ou l'unité de l'âme se formait à partir de celle du corps. L'étreinte charnelle dura un temps, avant de finalement laisser place à un tout autre moment, celui où les amants reviennent de leur voyage, ensemble, réalisant qu'ils avaient l'espace d'un instant touché quelque chose au delà de l'être, un moment d'éternité.

Les baisers continuèrent ainsi un instant, avant que la fatigue ne se fasse sentir. C'était tout aussi épuisant qu'un entrainement, mais tellement plus compensateur. Aglaeka alla chercher sa couche, la poussant contre la mienne. Ainsi alors que la chambre était presque dans l'obscurité elle pourrait se blottir contre moi, me prouvant que pour elle aussi ce moment avait été important.

Je n'avais pas l'habitude d'être attentionnée, du moins pas sincèrement. Pourtant enserrer cette femme, à la fois douce et puissante, était quelque chose de naturel et qui me faisait du bien. Sentir sa peau encore chaude contre la mienne était réconfortant, et c'est ainsi, dans une étreinte délicate, que lentement je m'abandonnais au chemin des rêves.

Dans la nuit un son étrange me réveilla. Aglaeka dormait, tout contre moi. Le bruit semblait venir d'un peu plus loin dans la maison, grinçant quelques peu. Je me redressai, ma vue s'habituant lentement à l'obscurité. Une ombre passa derrière la porte, une ombre grande et imposante. Je saisis Aglaeka par le bras, la secouant un peu pour qu'elle aussi se réveille. Elle resta cependant de marbre, ne bougeant pas d'un pouce. Je me rendis alors compte que quelque chose de chaud me touchait la cuisse nue. Je soulevai le drap, lentement, pour ne pas attirer la bête. Ma peau était un peu rouge, recouverte d'une fine couche de sang. Prise de frayeur j'ôtai la couverture du corps d'Aglaeka, me rendant alors compte que son abdomen était ouvert et que du sang se répandait.

Elle poussa un murmure. Affolée je pris son visage entre ses mains. Ses yeux s'ouvrirent alors, complétement blancs, sans pupille. Sa bouche se mut, et elle m'accusa:

"Tu m'as laissée mourir Isulka. Tu n'as rien fait pour moi, avec tout ce que je t'ai donné. Je suis morte à cause de toi!"

Ma gorge se noua, et la porte coulissa, laissant entrer la bête. Je restai transie, regardant la créature monstrueuse s'approcher. Elle sortit lentement de l'ombre, me révélant son visage ignoble. Un visage identique au mien.

Je criai, le souffle court, me réveillant par ma propre voix. Aglaeka était à côté de moi, les yeux battant doucement tandis qu'elle se réveillait, sûrement de mon fait. La nuit était noire à présent, et le vent sifflait au dehors, inquiétant. Je repensai à l'image de la jeune femme morte, terrassée par ma faute et les larmes me montèrent au visage. Je restai sur le lit, ne pouvant plus bouger, sentant juste le liquide chaud couler lentement sur mes joues pendant que je sanglotais sans bruit.


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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Dim 19 Sep 2010 09:09 
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Je m’éveillai un peu, quelque chose venait de me sortir de cet état d’inconscience que l’on appelle le sommeil. Mes paupières se contentèrent de papillonner un instant avant que mon ouïe perçoive des sanglotements près de moi. J’aperçus près de moi la mageresse, les mains portées à son visage, le corps resserré et tremblant de solitude. Cette vue me fit rapidement reprendre conscience et d’une main délicate je dégageai sa mèche rebelle afin d’apercevoir un peu plus sur mon visage caché entre ses mains. Malgré la pénombre régnante, je me rendis rapidement compte de l’état de triste dans lequel Isulka se trouvait.

Mes deux mains vinrent enserrer son corps tant bien que mal et d’une voix qui se voulait douce et rassurante, je lui parlai, la questionnai :

« Isulka … Qu’y a-t’il ? Dis-moi … »

Je fus prise au dépourvu, je n’avais jamais vu cette jeune femme dans un état de vulnérabilité aussi intense. Que devais-je faire ? La serrer plus fort ? L’assommer de question qu’elle n’entend peut-être pas ?

Malgré les nombreux doutes qui m’entouraient, je la serrai, passant un bras dans sa nuque et l’autre sur ses genoux tremblants et nus. Quoi de mieux que de sentir quelqu’un atour de soi qui nous soutien malgré sa totale incompréhension …

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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Dim 19 Sep 2010 09:33 
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Aglaeka se tourna dans ma direction, ses mains se rapprochant presque aussitôt de moi avec tendresse, alors que d'une voix soucieuse elle me demanda ce qui se passait. L'effet ne se fit pas attendre et les sanglots s'intensifièrent encore, me laissant sans voix. Je me sentais vulnérable et j'avais envie de partir, de m'enfuir, de ne pas me montrer comme ça. Elle passa cependant ses bras autour de moi, m'enserrant doucement. Je me retrouvai contre elle, le visage lové dans son cou.

C'était pour cela que je ne voulais pas m'investir, que je n'avais jamais accepté aucune amitié. Je ne voulais pas me sentir faible devant une personne, risquer l'abandon. Je préférais rester seule, sans m'inquiéter des autres, m'occuper de mes problèmes et les dieux savaient qu'ils me suffisaient. Mais là je m'étais faite avoir: Aglaeka était quelqu'un de bien, et je regrettais de l'avoir entrainée dans mes histoires. Elle avait failli mourir plusieurs fois et avait même dû quitter son continent, si cher à ses yeux, juste à cause de mes mauvais choix.

Je voulais la détester, à défaut de ne pouvoir rien ressentir, mais entre ses bras aimants c'était tellement dur. Je ne savais plus où j'en étais, plus du tout. Je ne voulais pas de liens, ni de sentiments quels qu'ils soient mais ceux-ci m'assaillaient à présent, et malgré moi j'aimais de plus en plus la compagnie protectrice et agréable de la guerrière. Je voulais moi aussi la protéger, le mieux pour cela étant de l'éloigner de moi. Je risquais de lui faire du mal, et elle finirait peut-être par mourir par ma faute.

L'idée me fit mal au cœur et je lui murmurai que j'étais désolée, que je ne voulais pas lui faire de mal. C'était difficilement audible, même si mes sanglots perdaient peu à peu en intensité pour me laisser juste triste et faible, incapable de me détacher d'elle.


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 Sujet du message: Re: Les habitations
MessagePosté: Dim 19 Sep 2010 11:20 
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La jeune femme parut sentir ma douce caresse réconfortante et finit par lover sa tête dans mon cou comme un enfant. Je la serrai un peu plus fort, ma main qui était portée à sa nuque vint tenir le haut de tête, jouant avec une mèche de sa chevelure rousse. Doucement, je la sentis sangloter de moins en moins, le rythme de ses gémissants devenant plus espacés. Elle sembla vouloir s’exprimer, mais ses lèvres grimaçantes ne m’aidaient en rien à la compréhension.

Je lui dis son prénom avec douceur, ne savant quoi dire de plus pour la réconforter. Des vieux souvenirs étaient peut-être remontés sous formes de cauchemar, ou étais-ce cette réalité douloureuse qui se rapprochait de plus en plus nous. Une de mes mains se balada sur son bras à la fois chaud et tremblant, tandis que l’autre était restée sur le haut de son crâne.

« Isulka … » Mes lèvres avaient laissées échapper son nom dans un murmure faible que la jeune femme n’avait peut-être même pas entendu.

Je ne cherchai pas plus à l’interroger sur la source de sa tristesse, et doucement je la fis se rallonger près de moi. La douce éteinte que je maintenais contre son corps chaud allait peut-être l’attirer dans un univers plus calme et plus serein.

Les yeux fermés, je continuai de caresser sa chevelure dans un mouvement calme et régulier. Mes paupières firent perler quelques larmes sur mes joues, la savoir triste, sentir ses épaules trembler sous le chagrin me faisait beaucoup de mal. Je ne l’avais jamais crus insensible, mais ce soir était la première fois que je la vis dans un moment de désarroi et de peine.

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