Le sinari opine du chef à l’affirmation de la garzoke de sa volonté de vivre. Et sourit lorsqu’elle exprime son désir de se voir servi un repas, et la regarde droit dans les yeux, avant de lui répondre.
« C’est bien d’avoir faim. C’est une sensation de vivant ça. Les morts n’ont plus faim. Ou plus faim de la même façon. Accrochez-vous à cette faim, et peut-être que vous survivrez à la prochaine épreuve. » A nouveau se produit un fondu au noir. La garzoke conserve la conscience d’elle-même, de son corps, mais pour le reste, elle a la sensation que tout ce qui l’entoure n’existe plus, comme si soudainement elle était privée de tous ses sens. Impossible de dire combien cela dure, le temps est une notion assez floue pour les morts, elle peut croire être restée ainsi pendant des heures, une éternité, une seconde.
Lorsque le paysage se recompose, à la manière d’une mosaïque dont chaque pièce se met en place, mue par un tourbillon dont le cœur est Virina, il fait nuit. Le ciel est couvert de nuages, ni la lune, ni les étoiles ne dispensent la moindre lumière. A la brise iodée, au bruit des vagues, au clapotement de l’eau contre le quai, au grincement des coques et des gréements, elle peut deviner que le sol de pierre humide sur lequel elle se trouve est celui d’un port. Pour l’heure, elle est adossée à un mur, invisible de tous, avec trois autres silhouettes. Toutes trois sont de taille moyenne, mais les vêtements sombres qu’ils portent sont tendus sur une musculature à la fois fine et puissante, des prédateurs rapides et efficaces. Leur visages sont masqués, et ils sont tous trois armés de la même manière : un long couteau et un glaive. L’un porte un sac bien assujettis sur son dos, l’autre deux rouleaux de corde, le dernier des flasques de cuir sur une bandoulière, ainsi que de petits sacs de tissu à sa ceinture.
Virina est vêtue à l’identique, armée de même, chaussée de bottes de cuir souples, et porte elle aussi un rouleau de corde, ainsi qu’un grapin.
La silhouette portant le sac annonce d’une voix masculine, étouffée par sa cagoule.
« Nous devons nous dépêcher. Nous n’aurons que peu de temps lorsque sonnera la mi-nuit pour franchir les murailles. La patrouille sera en retard. » Les deux autres donnent leur assentiment d’un hochement de tête ; il n’attend pas que Virina fasse de même et se met en route, se fiant sans doute à une bonne vue, car aucune torche n’éclaire pour l’instant les ruelles.
(((Pour la suite de ce RP, tu seras en libre jusqu’aux murailles de la cité. Ta PJ se trouve à Kendra-Kâr, elle va traverser le quartier des docks dans un premier temps, jusqu’à arriver au niveau du point A sur le pan. Une fois rendu au pied des murailles, je fournirai de nouvelles consignes.
Concernant cette phase :
- tu es libre de jouer les trois PNJ comme bon te semble, en respectant le principe qu’ils sont meilleurs assassins silencieux que combattants, et qu’ils préfèreront éviter le conflit plutôt que de faire une victime ; ils sont très attachés à l’idée de ne laisser aucune trace de leur passage. Si tu as des doutes sur leur réaction dans une situation donnée, n’hésite pas à me demander.
- Tu peux me demander autant d’intervention ponctuelle que tu veux pour résoudre une ou plusieurs situations.
- Ce RP libre s’accompagnera de deux contraintes d’évènement : Virina et son groupe devront être confronté au problème de patrouilles à éviter (soldats de la milice classiques) ; ils seront pris à parti par une bande de voyous du quartier, qui chercheront à les dépouiller.
- Tu peux ajouter autant d’évènements que bon te semble dans ce parcours, ces deux là sont un minimum.
- Pour l’occasion, Virina est dotée de l’aptitude RP « vision nocturne ».
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