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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Ven 8 Jan 2016 12:12 
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Le sinari opine du chef à l’affirmation de la garzoke de sa volonté de vivre. Et sourit lorsqu’elle exprime son désir de se voir servi un repas, et la regarde droit dans les yeux, avant de lui répondre.

« C’est bien d’avoir faim. C’est une sensation de vivant ça. Les morts n’ont plus faim. Ou plus faim de la même façon. Accrochez-vous à cette faim, et peut-être que vous survivrez à la prochaine épreuve. »

A nouveau se produit un fondu au noir. La garzoke conserve la conscience d’elle-même, de son corps, mais pour le reste, elle a la sensation que tout ce qui l’entoure n’existe plus, comme si soudainement elle était privée de tous ses sens. Impossible de dire combien cela dure, le temps est une notion assez floue pour les morts, elle peut croire être restée ainsi pendant des heures, une éternité, une seconde.

Lorsque le paysage se recompose, à la manière d’une mosaïque dont chaque pièce se met en place, mue par un tourbillon dont le cœur est Virina, il fait nuit. Le ciel est couvert de nuages, ni la lune, ni les étoiles ne dispensent la moindre lumière. A la brise iodée, au bruit des vagues, au clapotement de l’eau contre le quai, au grincement des coques et des gréements, elle peut deviner que le sol de pierre humide sur lequel elle se trouve est celui d’un port. Pour l’heure, elle est adossée à un mur, invisible de tous, avec trois autres silhouettes. Toutes trois sont de taille moyenne, mais les vêtements sombres qu’ils portent sont tendus sur une musculature à la fois fine et puissante, des prédateurs rapides et efficaces. Leur visages sont masqués, et ils sont tous trois armés de la même manière : un long couteau et un glaive. L’un porte un sac bien assujettis sur son dos, l’autre deux rouleaux de corde, le dernier des flasques de cuir sur une bandoulière, ainsi que de petits sacs de tissu à sa ceinture.

Virina est vêtue à l’identique, armée de même, chaussée de bottes de cuir souples, et porte elle aussi un rouleau de corde, ainsi qu’un grapin.

La silhouette portant le sac annonce d’une voix masculine, étouffée par sa cagoule.

« Nous devons nous dépêcher. Nous n’aurons que peu de temps lorsque sonnera la mi-nuit pour franchir les murailles. La patrouille sera en retard. »

Les deux autres donnent leur assentiment d’un hochement de tête ; il n’attend pas que Virina fasse de même et se met en route, se fiant sans doute à une bonne vue, car aucune torche n’éclaire pour l’instant les ruelles.

(((Pour la suite de ce RP, tu seras en libre jusqu’aux murailles de la cité. Ta PJ se trouve à Kendra-Kâr, elle va traverser le quartier des docks dans un premier temps, jusqu’à arriver au niveau du point A sur le pan. Une fois rendu au pied des murailles, je fournirai de nouvelles consignes.

Concernant cette phase :
    - tu es libre de jouer les trois PNJ comme bon te semble, en respectant le principe qu’ils sont meilleurs assassins silencieux que combattants, et qu’ils préfèreront éviter le conflit plutôt que de faire une victime ; ils sont très attachés à l’idée de ne laisser aucune trace de leur passage. Si tu as des doutes sur leur réaction dans une situation donnée, n’hésite pas à me demander.
    - Tu peux me demander autant d’intervention ponctuelle que tu veux pour résoudre une ou plusieurs situations.
    - Ce RP libre s’accompagnera de deux contraintes d’évènement : Virina et son groupe devront être confronté au problème de patrouilles à éviter (soldats de la milice classiques) ; ils seront pris à parti par une bande de voyous du quartier, qui chercheront à les dépouiller.
    - Tu peux ajouter autant d’évènements que bon te semble dans ce parcours, ces deux là sont un minimum.
    - Pour l’occasion, Virina est dotée de l’aptitude RP « vision nocturne ».
)))

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Ven 15 Jan 2016 04:31 
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Même une demande claire et directe peut-être éludée. Et c’est ce que fit le sinari lorsque Virina lui signifia qu’elle avait faim. Au lieu de lui offrir à manger, il la félicita presque d’éprouver cette faim, lui professant que cette sensation n’appartenait qu’aux vivants et qu’elle devait s’y accrocher afin de survivre à la prochaine épreuve. Mais la barbare ne voulait pas s’agripper à quoi que ce soit, elle désirait simplement remplir son estomac. Et n’écoutant plus que les gargouillis de son ventre, elle s’allongea le bras pour s’accaparer la chope et assouvir sa soif en buvant quelques gorgées de la bière de son voisin. Mais le sinari, et surtout sa bière, s’estompa au profit du noir sur fond noir. Elle ne voyait, n’entendait, ne ressentait rien puisqu’il n’y avait plus rien à voir, ni à entendre, ou à ressentir. Elle se savait là dans le néant, mais ne savait plus s’il s’était passé un court instant ou un long moment.

Et puis son odorat sensible décelant une odeur d’iode la prévint qu’un fond de scène venait de prendre place. Son ouïe fine confirma ses doutes en y ajoutant le bruit des vagues, le clapotis de l’eau contre une surface solide, le tangage des navires et le sifflement du vent se faufilant à travers les gréements. Enfin ses pupilles se dilatèrent et malgré l’obscurité oppressante amplifiée par le couvert nuageux faisant obstacle à la luminosité produite par les étoiles, sa vision d’orque lui permit de distinguer son environnement immédiat. L’humidité ambiante ajoutée aux indices précédents ne laissa aucune place au doute, elle était adossée contre un mur de pierre dans la proximité d’un port.

La seule ombre au tableau pour une orque solitaire fut la présence de trois silhouettes à ses côtés. Plus minces et de tailles légèrement inférieures à celle de la garzok, vêtus d’habits sombres et ajustées mettant en évidence leur anatomie musclée, ces hommes masqués semblaient accompagner Virina. Baissant les yeux sur son propre corps, elle prit conscience que son accoutrement s’avérait identique aux leurs, elle faisait vraisemblablement partie de leur petite troupe.

Virina n’était pas solitaire par obligation, mais bien par choix. Ainsi cette compagnie imposée n’était pas sans lui déplaire. Contrariée, la garzok hargneuse lâcha un grognement sourd. Le premier, celui portant un sac sur son dos se retourna vivement et la fixa dans le noir comme pour l’intimer à demeurer silencieuse. C’est à ce moment que Virina réalisa que tous, elle y comprise, tenaient un long couteau à la main gauche et un glaive à la droite. Alors qu’elle portait un rouleau de corde et un grappin, son voisin de gauche n’avait pour sa part que deux rouleaux de corde. Le troisième, légèrement plus petit que les deux autres transportaient des flasques de cuir en bandoulière et des petits sacs de tissu à sa ceinture.

Ce fut le premier des trois individus qui rompit le silence :

« Nous devons nous dépêcher. Nous n’aurons que peu de temps lorsque sonnera la mi-nuit pour franchir les murailles. La patrouille sera en retard. »

Les deux autres, d’un hochement de tête signifièrent leur accord. Sans attendre celui de Virina, le premier homme prit les devants suivis des deux autres.

Virina resta figée un court moment. Elle ne comprenait pas la situation, elle n’avait pas saisi le sens des paroles de l’individu. Mais elle ne savait pas davantage où elle se trouvait et quels dangers la menaçaient. Ainsi jugea-t-elle plus prudent pour le moment de suivre ces hommes qui eux semblaient la connaître.

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Dim 7 Fév 2016 00:57 
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Ils étaient quatre. Trois d’entre eux, invisibles aux yeux des passants, se faufilaient dans les rues, longeant les murs, plus discrets que les plus petites souris grises, et aussi agiles que les chats de gouttière. Alors que la quatrième déambulait au centre de la rue, ne faisant aucun effort pour éviter les regards, son masque relevé afin d’être plus à l’aise.
Ils étaient quatre. Trois d’entre eux, plus silencieux que leur ombre, se frayaient un passage sans être entendus. Alors que la quatrième marchait droit dans une petite flaque d’eau, rendant bruyantes ses chausses jadis silencieuses. Chemin faisant, elle écrasa la patte d’un chien qui hurla avant de prendre la fuite, puis elle botta un caillou qui se trouvait là où son pied venait de se poser. À chacun de ces petits incidents, elle ne manqua pas d’émettre un grognement de mécontentement.

Si les rues étaient sombres et sinistres, elles n’étaient pourtant pas désertes. Outre ce curieux quatuor, se trouvaient dans ces rues des gens d’allures louches et à cette heure de la nuit, à peu près tous mal intentionnés. Les gens plus recommandables travaillant de préférence pendant la journée.

Et puisque l’orque n’était pas de celle à vouloir se faire discrète, elle fut vite repérée par une petite troupe de truands de bas étage. Alors qu’elle arrivait au bout de l’étroite rue, un jeune homme balafré à peine sorti de sa puberté fit irruption devant elle, une dague à chaque main.

« Bouge pas vieille peau verte et on ne te fera peut-être pas trop de mal. »

Lui dit-il tout en levant son regard pour capter l’expression de peur de la guerrière. Expression qui ne vint pas. Elle se contenta plutôt de dévisager ce maigrelet à la chevelure rousse hirsute, habillé de vêtements sales, sûrement empruntés, puisque trop grands et surtout usés.

Elle ferma son poing gauche et s’apprêtait à lever le bras afin d’asséner un violent coup de poing à l’imprudent, lorsqu’elle sentit une lame froide faire pression sous sa gorge. La guerrière voulut se retourner, mais la pression augmenta et un mince filet de sang s’échappa.

« Dépose ton sac par terre et déleste-toi de tes armes, Chacal va s’en occuper. Si tu résistes, il va te découper. »

La barbare ne vit du dénommé Chacal que sa main poilue armée, mais la position ou plutôt l’angle de celle-ci, lui permit de conclure que l’homme derrière elle la dépassait d’au moins une tête. Mais que cela ne tienne, l’orque ne faisait pas de manières et pouvait sans remords s'en prendre aux plus petits et aussi aux plus grands.

Plissant le nez et retroussant les babines, la guerrière n’avait que l’envie de sauter sur ce petit avorton arrogant et lui écraser la tête contre un mur de pierre, mais elle devait d’abord s’occuper du plus grand qui la tenait en respect. Avant qu’elle ne puisse bouger un muscle, le couteau quitta sa gorge et tinta sur le sol, suivi, quelques secondes plus tard, d’un bruit sourd indiquant qu’une masse importante venait de choir sur le sol de pierre humide.

La guerrière afficha un sourire mauvais alors que son petit vis-à-vis roux perdait le sien. Sans perdre une seconde, il appela un de ses acolytes.

« Grive ! Va aider Chacal pour détrousser la vieille peau! » Mais aucun complice ou oiseau ne répondit à l’appel. Se retournant vivement, il vit son ami sagement assis sur le sol, adossé au mur non loin d’eux. La casquette de laine grise sale lui recouvrant le haut de son visage, les mains jointes, les jambes croisées. Position qui laissait supposer qu’il s’adonnait à une sieste. Mais le jeune voleur n’était pas dupe, il savait que ce n’était pas le cas. Il devinait qu’une bosse dissimulée par le couvre-chef se retrouvait désormais sur le crâne de son complice assommé. Il ne pouvait s’expliquer ce qui se passait dans cette ruelle qui était sienne d’ordinaire ni quels esprits venaient en aide à cette laide créature verte, mais il ne chercha pas à comprendre. Prenant ses jambes à son cou, il partit aussi vite qu’il était arrivé.

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Dim 17 Avr 2016 22:21 
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Virina regarda le jeune voleur prendre la fuite, immobile, déçue, mais surtout en colère. Au lieu d’être reconnaissante envers ses acolytes assassins qui lui avait porté assistance avec discrétion et efficacité, elle leur tenait rancune de ne pas l’avoir laissé tabasser ce jeune effronté. Mais de ses grognements de mécontentement, ils n’entendirent rien puisqu’ils s’étaient déjà remis à marcher silencieusement dans ses rues sombres et malfamées.

Ne sachant trop ce qu’elle faisait là, et n’ayant nulle part où aller, elle prit donc parti de les suivre. Sous le couvert des nuages, la chaleur ne s’était pas dissipée dans la voûte céleste offrant ainsi une ambiance agréable pour qui songeait à effectuer une balade nocturne. Par contre, la promenade de ce quatuor n’en était pas une d’agrément, mais plutôt une mission discrète qui risquait d’être contrecarré par le manque de précaution de la garzok.

Alors que la barbare s’apprêtait à franchir une intersection, une main ferme la prit par la taille et la tira par-derrière et une autre se plaqua contre sa bouche. Pendant, qu’ils étaient ainsi tapis dans le noir, une patrouille de milicien, torche à la main, passa droit devant eux sans les voir. Quelques secondes passèrent, puis l’un des trois assassins chuchota dans l’oreille de Virina

« Virina tu mets en danger notre mission, tu dois te faire plus discrète, sinon, nous n’atteindrons pas la muraille à temps. »

Près de lui, une autre voix se manifesta dans un murmure:

« Nous n’aurions pas dû l’apporter, elle va tout faire rater. »

Une troisième voix rétorqua tout bas :

« Mais c’est qu’elle est très forte et elle pourra nous être utile. »

Et le second de reprendre :

«Si elle coopère un peu, ce qui n’est pas vraiment le cas. »

Contrariée d’être ainsi bâillonnée, la guerrière ouvrit et referma sa bouche tentant sans succès de mordre la main indésirable. Comprenant vite son petit manège, le premier assassin retira sa main avant qu’elle ne réussisse sa manœuvre.

Virina s’avérait puissante, rustre, sans manière et bizarrement dotée d’une intelligence particulière. Ayant enfin compris qu’elle tirerait profit de la réussite de leur mission, elle décida de coopérer.

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Jeu 21 Avr 2016 02:44 
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Ils étaient quatre, et tous les quatre désormais déambulaient en silence tel des ombres dans les rues sombres du quartier des docks. Son masque recouvrant son visage, Virina moins souple et plus lourde que ses collègues, réussissait tout de même à les suivre sans attirer l’attention. Même si parfois, elle s’arrêtait quelques secondes lorsqu’une odeur appétissante l’alléchait, elle tenait bon et ils approchaient de leur but.

Mais c’est à ce moment, qu’à deux ruelles plus loin, deux chats de gouttière se disputaient, toutes griffes dehors, leur territoire. Le dos arrondi, les poils dressés, les chats s’étaient déjà échangés quelques coups de griffes lorsqu’un gros chien, sorti de nulle part fonça sur eux. Le chien poursuivit le chat tigré qui était parti à toute allure, alors que le second, plus petit et tout noir avait sauté sur la clôture. Il longea cette dernière pendant quelques minutes avant de faire un bond dans les poubelles à la vue d’une petite souris.

Ce fracas assourdissant se produisit à quelques pas seulement de Virina et alerta la milice.

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Dim 8 Mai 2016 03:29 
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Un jeune premier, fière allure, haute stature, plastron, s’élance aussitôt vers le bruit, rondache sanglée, gourdin réglementaire à la main, prêt à intervenir. Il est stoppé net dans son élan par une poigne solide. La paluche sur l’épaule suffit à l’arrêter, tant par sa force que par l’autorité qu’elle incarne. Des cinq hommes qui constituent la patrouille, celui-là est le plus vieux. Au moins aussi grand que Virina, il a dépassé la cinquantaine, ses cheveux ainsi que sa barbe blanchissent. Son poitrail est large comme celui d’une bête de trait, ses bras solides, les jambes comme deux troncs d’arbre. Il en impose, ne rattraperait aucun tire-laine à la course mais en choperait un sous chaque bras pour les ramener au poste de la milice le plus proche. Trois autres de ses subordonnés ont un physique commun, entre deux âges, ils incarnent l’idée que l’on peut se faire des gardes efficaces sans être zélés, costaud mais pas athlétiques. Ces quatre là portent le même uniforme et le même équipement que le nouveau, à la différence que le tout a pris une patine qu’ils se gardent bien de repousser à grand renfort de chiffon : parfois, mieux vaut, à l’instar de ceux qu’ils surveillent, savoir se faire discret et ne pas se laisser trahir par un reflet. Plastron aux armes de la milice sur une chemise de toile, pantalon, bottes, une rondache et un gourdin pour chacun, deux autres manient en sus une arbalète à levier.

« Pas si vite gamin » grogne le sergent à sa recrue. Les autres n’ont pas besoin de consigne, ils savent quoi faire. Les crans des arbalètes sautent, un coup d’œil aux carreaux pour veiller à ce qu’ils soient bien ajustés. La recrue et le subordonné restant lèvent la torche qu’ils tiennent au bras sur lequel est sanglé le bouclier, le gourdin prêt à frapper. Leur chef prend les devants, dans la lumière, certain qu’il ne se prendra pas un carreau dans le dos ; il connaît ses hommes, de bons tireurs, l’œil et la main sûrs.

« Milice de Kendra-Kâr. Sortez d’là. » balance le sergent d’un voix assurée. Avec les années, il a appris à bluffer. Même s’il n’y a rien, même si ce ne sont que deux bestioles chahutant dans une rue, un mendiant dérangé par un délire, il doit donner de l’assurance. Parce que ce peut aussi être pire.

Son groupe s’approche de la ruelle où s’est arrêté le groupe de Virina à l’instant où le bruit s’est produit, et avec eux la lumière tremblante des torches.

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Dim 29 Mai 2016 23:15 
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Dans une ruelle sombre, non loin de murailles de la cité blanche, quatre individus vêtus de noir se tapissaient dans l'ombre alors que l'équipe de veille de nuit, formée de cinq soldats d’âges et d’expériences variées, s'approchait des premiers, alertés par le son insolite qu’ils avaient perçu.

Un malencontreux bruit, provoqué par un félin de petite taille atterrissant dans les poubelles alors qu’il poursuivait un petit rongeur gris, risquait de saboter leur mission d’infiltration.

Scrutant l'obscurité de ses yeux perçants, la garzok afficha un sourire mauvais, que personne ne vit, lorsqu’elle aperçut un jeunot en armure, muni d’un gourdin et d’un grand bouclier circulaire, s’approcher d’elle sans méfiance. Les poings serrés, elle attendit avec impatience qu’il arrive à sa hauteur avant de l’assommer. Moment qui n’arriva point grâce à l’intervention d’un gaillard aux tempes grises. D’une main ferme et puissante posée sur l’épaule pourtant musclée de l’apprenti, l’homme d’expérience en interrompit l’élan. À la lueur de la torche qu’il tenait de sa main gauche, Virina et ses complices purent se rendre compte de l’imposante et impressionnante stature de l’officier supérieur.

Puis de légers déclics se firent à peine entendre. Si Virina ignorait leur provenance, ses complices avaient deviné que quelques arbalètes venaient d’être armées. L’un de ceux-ci, celui qui doutait le plus d'elle et non sans raison, lui plaqua une main sur la bouche. Mal lui en prit, puisque la guerrière, ne se priva pas pour tenter de mordre l'impudent.
Après quelques tentatives infructueuses, ses dents surdimensionnées agrippèrent enfin un bout de peau de la paume du malheureux qui dut retenir un cri de douleur afin de ne pas dévoiler leur présence.

Le chef de la petite troupe de la milice s’avança prudemment de quelques pas, puis s’annonça :

«Milice de Kendra-Kâr. Sortez d’là. »

Des êtres vivants camouflés dans le noir, un seul répondit à l’appel : le chat noir. Ce dernier, muni d’un odorat délicat, alléché par un bout de viande séchée, sans doute flairé dans le sac de l’un des miliciens, quitta l’obscurité pour se livrer aux autorités. D’un pas nonchalant et élégant, il passa entre les pattes du premier agent pour se rendre à celui qui possédait la collation convoitée. Tout en ronronnant, il se frottait contre les jambes du tout nouveau, tentant de le séduire et de lui soutirer à manger.

La guerrière serra les dents, ne lâchant pas sa proie, ses yeux pétillants de malice. Il s'avérait mal avisé de présenter sa main à un animal sauvage, et cela pouvait s'avérer dangereux s'il se prénommait Virina.

Le colosse ne se laissa pas amadouer par le petit chat de gouttière et resta en place, immobile quelques minutes avant de retourner à sa patrouille avec sa petite troupe.

Lorsque la garde s'en repartit, la guerrière desserra les dents et c’est avec empressement et soulagement que son compagnon retira sa main. Il était certain qu'on ne le reprendrait plus à apposer sa main sur les lèvres de la guerrière.

Le reste de la mission se fit sans encombre. L’assassin blessé à la main évita la proximité de la guerrière et c’est dans une discrétion exemplaire qu’ils se rendirent à la muraille de Kendra Kâr, tout près des portes de la cité.

(((535 mots )))

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Lun 27 Juin 2016 01:55 
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En approchant des murailles, le petit groupe pouvait voir les patrouilles se découper dans la lueur des torches : lances, arcs, ainsi armés les soldats vont le long du chemin de ronde. Ils ne craignent pas nécessairement une invasion, mais les histoires courent sur les risquent que font peser des agents infiltrés d'Oaxaca sur les protections de la ville, alors la vigilance est de mise.

Seulement, le beau rythme qui animait l'ensemble de ses défenseurs dans leurs allées et venues se rompit. L'un d'eux ne reprit pas immédiatement sa ronde, et sur la longueur des remparts se créa une brèche, un temps que des esprits avisés pourraient exploiter.

Fort heureusement, les quatre ombres étaient déjà arrivées au pied de la muraille, et veillaient au grain pour voir qu'elles n'étaient pas les seules à rôder cette nuit. Du haut de la muraille tombèrent des cordes à noeud. Trois.

Les compagnons de Virina se précipitent, d'autant plus vite qu'ils savent que le temps leur est compté. Et derrière eux, dans les ruelles, une volée de juron signale qu'ils ne resteront pas seuls longtemps.

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Sam 16 Juil 2016 03:08 
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Une fois à proximité de la muraille, s'ils regardaient en hauteur, il leur était possible à Virina et ses trois compagnons de mission de repérer la présence de gardes en service sur le chemin de ronde. Non seulement la lumière des torches permettait d'observer le trajet effectué par les soldats en patrouille, mais à sa lueur, leur armure, leur lance et leur arc étaient dévoilés. Les gardes se succédaient adoptant le même rythme, offrant à la muraille une surveillance complète et constante. Enfin, jusqu’à ce que l’un deux fut indisposé d’une quelconque manière et interrompit le synchronisme de la chorégraphie du guet de nuit. Et c'est à ce moment que du haut mur de pierres, trois cordes à nœuds furent lancées à l’endroit précis où se trouvaient les quatre individus vêtus de noir.

Les compagnons de Virina se précipitèrent sur les cordes et commencèrent leur escalade sans perdre un instant avec l’agilité des chats. Trois cordes, trois assassins et une orque qui, surprise, les regardaient d’en bas. Derrière eux, dans les ruelles, la milice s’approchait. Les jurons que la barbare pouvait entendre lui firent comprendre qu’ils ne tarderaient pas à arriver. La fuite n’était pas la solution que Virina envisageait de prime abord. D’ordinaire, elle préférait se battre. Mais elle n’était pas idiote et compris qu’il était préférable pour sa survie qu’elle escalade le mur à son tour. Sans même se préoccuper qu’une corde manquait au nombre, elle en empoigna une déjà occupée. Par un pur hasard, l’assassin qui s’y trouvait à mi-chemin du parcours se révélait à être celui qui n’appréciait pas Virina et qui par conséquent souffrait d’une morsure à la main droite.

Lorsque la barbare mit son poids sur la corde et plaça ses pieds contre la paroi de pierres, le câble se tendit et s’éloigna du mur. Cette action procura un certain avantage à l’assassin qui put progresser plus rapidement. Par contre, en grimpeuse inexpérimentée, les jambes de Virina se fatiguèrent rapidement et elle dut changer de tactique en utilisant ses bras pour tenir la corde tout en soulevant ses jambes pour la hisser et passer d’un nœud à l’autre. La tâche devint alors plus ardue pour le grimpeur qui la précédait puisque le poids entier de la garzok, contraignait le câble à nœud à demeurer contre la surface du mur, diminuant sa prise sur la corde. Après quelques mètres de dur labeur, il dut s’arrêter, incapable d’agripper le câble sans se faire écrabouiller les mains. De fait, en peu de temps, le crâne de Virina buta les pieds de son prédécesseur enragé.

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Jeu 4 Aoû 2016 20:33 
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Résultat des dés : 65 : Chute du compère

Grimper à deux à la corde n'est pas chose aisée, et si celle-ci résiste, l'habileté du premier grimpeur s'avère quelque peu défaillante, peut-être mise à mal par la présence de la garzok juste sous le talon de ses bottes, ou les mouvements imprimés à la corde. Alors qu'il perd patience, il va pour donner à Virina un coup de talon rageur. Malheureusement - la nuit masque les causes de ce drame - il lâche prise et chute, manquant d'arracher au passage la barbare qui, en se cramponnant bien, pourra ne pas subir le même sort.

Au son mat du corps qui s'écrase vient en écho celui des miliciens. Ils arriveront au pied de la muraille lorsque les trois ombres restantes l'auront déjà escaladée. Une fois en haut, personne pour accueillir les intrus, mais l'un des survivants du commando donnera l'ordre d'enrouler les cordes le plus vite possible. A ce moment là, Virina pourra constater que sous l'effet de la tension des deux corps tant que du mouvement, à moins qu'il ne s'agisse d'une négligence, le noeud qui maintenant la sienne à un anneau de fer dans le parapet s'était presque détaché.

Une fois les cordes remontées, il sera temps de repartir à grandes enjambées vers un escalier étroit ramenant vers le sol, du bon côté de la ville ; à son pied, deux gardes sont endormis. Puis de disparaître au plus vite dans les rues de la ville, car les gardes seront alertés par ceux de l'autre côté du mur, qui auront découvert le corps.

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Dim 16 Oct 2016 02:51 
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Mais ce n’était pas un petit assassin tout menu qui allait arrêter l’ascension de la garzok. Sans même faire un arrêt, elle poursuivit sa montée, en agrippant les jambes du jeune homme. Ce dernier offusqué d’un tel manque de respect tenta rageusementde la déloger à force de coup de pied . Dotée de puissants muscles, la garzok ne fut pas importunée par cet obstacle vivant et réussit même à saisir la taille de l’assassin afin de poursuivre sa montée. Les pieds de la garzok prenant appui là où elle pouvait, générant des grognements presque inaudibles, puisque retenus. Il fut un court moment où ils se retrouvèrent face à face, moment où le jeune homme préféra fermer les yeux. En moins d’une minute, Virina avait obtenu la première position. C’est au moment où les pieds de la barbare heurtèrent violemment à deux reprises la tête du jeune assassin que ce dernier désormais inconscient lâcha prise et chuta.

Le son que produisit l’assassin s’écrasant au sol fut suivi presque immédiatement des pas de course de l’équipe de la milice qui arrivait au pied de la muraille. Mais les miliciens ne virent pas Virina, ni les deux assassins qui l’accompagnaient puisqu’ils avaient eu le temps de se hisser en haut de la muraille et atteindre le chemin de ronde.

Le chef du petit commando, dont le nombre venait d’être réduit, ordonna d’enrouler les cordes le plus vite possible. Virina s’exécuta sans hésiter et ce faisant, grâce à ses yeux lui permettant de voir dans l’obscurité, elle remarqua que le nœud, qui retenait sa corde à l’anneau de fer incrusté dans le parapet, s’était presque détaché. Elle se réjouit donc de la chute de cet avorton, puisque si le poids n’avait pas été allégé, elle aurait sans doute subi le même sort et se retrouverait morte une fois de plus.

Imitant les deux hommes en noir, sa corde roulée passée en bandoulière, Virina partit à grandes enjambées vers un escalier étroit menant en bas du côté intérieur de la muraille. Au pied de l’escalier gisaient deux gardes endormis. Tout en suivant ces deux coéquipiers, Virina ne se donna pas la peine de les enjamber. Son pied gauche écrasa le ventre de l’un, alors que le droit fit la même chose avec les doigts de l’autre. Et c’est au pas de course que ce petit groupe de trois disparut dans les rues de la ville.

(((399 mots)))

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Mer 19 Oct 2016 23:38 
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Événement :82 - Une patrouille survient le long du mur.
Réaction de la patrouille (et conséquences) : 01 - un arbalétrier met un genoux à terre, ajuste sa cible et...


Y avait-il eu un accroc dans le plan soigneusement tissé par les assassins ? Leur contact en ville avait-il finalement choisi de les trahir ? S'était-il fait prendre ? A moins que ce ne soit tout simplement qu'un coup du sort.

Alors que les assassins allaient disparaître dans les ruelles, une autre patrouille surgit, alarmée par le bruit de l'autre côté de la muraille, les cris d'alarme tout à fait anormaux à cette heure de la nuit où la milice ne ramasse guère que des ivrognes si près de l'enceinte. L'un des arbalétriers qui compose le petit groupe met immédiatement un genoux à terre, ajuste son tir en direction de la garzok : plus chanceux ou plus expérimenté que tous ses camarades, son trait porte et perfore la cuisse droite de Virina.

Cette dernière ne se laisse pas démonter pour autant. Même si elle accuse un moment d'hésitation, à cause des chair déchirées, elle parvient tout de même à ignorer entièrement la douleur pour poursuivre sa route, tout en marquant le sol de sang.

Cependant, sa fuite sera d'autant plus malaisée que les miliciens, en pleine forme, eux, sont sur ses talons. Et les deux autres silhouettes noires ne font pas mine de vouloir lui venir en aide, poursuivant leur fuite.

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Dim 23 Oct 2016 02:15 
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L’ascension du mur réussie, Virina suivit ses deux acolytes, croyant que le plus dur de leur randonnée était passé. C’était sans compter sur un second groupe de la milice qui surgit de nulle part alors que le petit commando s’apprêtait à fuir par les ruelles.

Cette patrouille composée de cinq soldats avait été alertée par les bruits de l’autre côté de la muraille et avait accouru au cas où elle pouvait être utile. Ce qui fut apparemment le cas puisqu’ils tombèrent sur la garzok et les deux assassins tout de noir vêtus. Alors que ses quatre coéquipiers entamaient une poursuite, le cinquième, un arbalétrier mit un genou à terre et arma son arbalète. Virina moins rapide que les deux autres décida trop tard de prendre la fuite et le carreau du jeune milicien lui transperça la cuisse droite. Ni la douleur ni le sang n’avaient jamais ralenti la guerrière. Elle regarda un court moment sa plaie avant de casser les extrémités du carreau, prenant soin de ne pas le retirer empêchant ainsi d’aggraver l’hémorragie. Puis elle se mit à courir, sa jambe droite peinant à suivre la gauche. Ses complices prenaient de l’avance et ne s’arrêtaient pas pour l’aider, elle devait se débrouiller seule, ce dont elle était habituée depuis sa toute jeune enfance. Lorsqu’elle s’aperçut que son sang sur le sol trahissait son passage et que les miliciens se rapprochaient d’elle à chaque seconde, elle s’arrêta net.

Si elle avait à mourir une fois de plus, ce serait en faisant ce qu’elle préfère le plus : se battre.

Elle fit donc demi-tour et aveuglée par la colère engendrée par sa jambe blessée, armée de son long couteau de la main gauche et du glaive de la main droite, les canines en évidence, elle chargea tout en criant sa rage !

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Dim 30 Oct 2016 15:31 
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Second tir du premier arbalétrier : échec.
Premier tir du deuxième arbalétrier : échec critique

Sans se laisser démonter, le premier arbalétrier a tendu son arbalète une seconde fois, encoché un carreau et ajusté son tir. Malheureusement pour lui, le trait file à quelques centimètres seulement de la barbare, dont la démarche irrégulière joue en sa faveur. L'autre milicien équipé d'une arbalète a également le temps de réagir, et de tirer. Seulement lui n'avait pas entretenu assez bien son arme, ni vérifié avant la patrouille que la corde n'est pas usée : dans un claquement sec, elle cède et vient lui gifler le visage, si bien qu'il panique et lâche tout.

(Miliciens "opérationnels" restant : 4)

Les autres ont le temps de voir venir la garzoke, et se mettent en rang, prêt à arrêter comme ils le peuvent la charge. Des lances les auraient aidé, mais ils sont simplement équipés d'une petite targe et d'un glaive, bien assez pour leurs missions communes dans la cité.

Attaque de Virina : réussite

Le premier arbalétrier n'a pas le temps de vraiment réagir, la masse de la garzok, tout comme le cri de guerre, le pétrifient : il est bon tireur, mais piètre soldat, et de trouille souille ses chausses. Pas le temps de ressentir de la honte, les deux lames lui perforent le torse, déchirant son pourpoint de cuir. Il est déjà mort.

(Miliciens "opérationnels" restant : 3)

Résistance à la panique des miliciens : réussite

Malgré cette perte spectaculaire et tragique, les trois derniers miliciens en état de se battre tiennent bon, encouragés par une gueulante de leur chef, qui n'en mène pas large mais fait au moins semblant.

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 Sujet du message: Re: Les Ponts
MessagePosté: Dim 30 Oct 2016 21:12 
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Tout chasseur avisé sait qu’un animal blessé s’avère doublement dangereux. Dans le cas de Virina, on doit multiplier cette dangerosité par dix. Pour le jeune arbalétrier, il aurait été préférable que son tir rate sa cible à défaut de la tuer instantanément. Malheureusement pour lui, ce fut une orque blessée qui chargeait dans sa direction, exprimant toute sa rage, gonflée de l’énergie procurée par l’adrénaline.

Sans perdre son sang-froid, il tendit son arbalète, encocha son carreau et ajusta son tir, mais le trait passa à quelques centimètres de la tête de la guerrière dont le sourire carnassier s’accentuait à chaque pas. Son comparse tenta de tirer à son tour, mais son manque d’expérience joua contre lui. Son arme mal entretenue causa sa perte, la corde usée claqua d’un coup sec, lorsqu’il enclencha son arme, et lui gifla le visage. Pris de panique, il lâcha tout et prit la fuite.

Le jeune arbalétrier n’eut pas le temps de préparer un troisième carreau que la garzok fut déjà dessus. Les sphincters du malheureux se relâchèrent et l’urine humidifia ses vêtements à tel point que même ses chausses furent mouillées. Il n’eut par contre pas le temps de s’en soucier puisque le cri de la garzok l’assourdit, son visage le pétrifia et ses lames causèrent en lui une hémorragie.

Retirant les lames du corps de l’arbalétrier, la garzok se sentit revivre. Elle n’aurait pas jamais dû fuir et suivre ses acolytes noirs, car c’est en combat qu’elle se sent elle-même et épanouie.

Ils restaient trois miliciens qui voyant arriver la furie se mirent en rang, prêt à risquer leur vie pour l’arrêter. Pas de lances pour les aider, seulement, un petit bouclier et une courte épée.

Un gladiateur combattant dans une arène aurait varié ses attaques afin de satisfaire un public avide de sensations fortes et de variété, rendant ainsi le spectacle plus attrayant. Mais Virina n’en était pas un, et aucun public n’était là pour l’acclamer, elle ne se battait que pour sa survie et son plaisir grandissant. Ainsi, elle décida de poursuivre l’attaque qui l’avait servi jusqu’à présent et chargea les trois soldats.

(((351 mots )))

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