La pluie commençais à tomber, le feu pouvait s'éteindre à tout moment et les rats n'étaient pas du tout cuits.

Je commençais à pousser la cage hors du chariot dans laquelle était encore placé le cadavre de l'homme mutilé à sang, mais elle ne bougeait pas.

(Qu'importe, les loups peuvent manger crus et moi je peux me passer de nourriture pour ce soir)

Je décrochais les rats du bout de bois et les donnaient à Tarjha et à Loup.

"Mangez bien".

Silmeria regardait la jeune femme la scruter comme l'aurait fait un animal sauvage, elle ne savait pas comment réagir à cette situation, la pluie collait le cuir léger de sa tenue à sa peau pâle, elle se sentait légèrement mal à l'aise mais aimait ces moments malgré la gêne.

La jeune sauvage, car c'est ce qu'elle semblait être, reniflait avec insistance, elle devait chercher quelque chose. De la nourriture peut être, elle n'avait rien de valeur mis à part son armure, un collier en argent, une lame et un parchemin magique qu'elle n'avait jusqu'à présent jamais ouvert.

L'étrangère fit quelques pas en arrière avant de prendre une position plus statique, et de cesser de renifler la jeune elfe, entre autres.

Le campement était si mal organisé qu'il était déjà prêt à succomber à la pluie. Elle observait les flammes faiblir jusqu'à ce que le jeune Elfe l'interroge quant à son identité.

Elle le regarda simplement dans les yeux, tout en papillonnant des paupières avant d'annoncer que son identité n'avait rien d'important jusqu'au moment où elle ne déciderait pas de rester leur tenir compagnie trop longtemps. Elle affichait un sourire sans gêne, et continua à fixer les flammes.

Je m'inquiétais pour la sécurité de notre petit groupe, cette femme était étrange. Je sortais le corps de l'homme à l'extérieur afin d'avoir un bon abri pour la nuit. Tout en faisant cette basse besogne je m'adressais à l'inconnue.

"Écoutez-moi, cette jeune fille a été séquestrée pendant des jours, voir des semaines par des hommes malveillants. Il est normal que je m'inquiète pour sa sécurité".

J'étais étrangement froid dans mes paroles, d'habitude mon ton de voix était tout ce qui avait de plus doux et de plus tendre, mais cette femme était vraiment bizarre.

Silmeria regardait tour à tout la jeune femme recroquevillée sur elle même et l'Elfe qui se montrait assurément plus froid. Il lui donnait l'impression de vouloir se montrer plus fort, plus assuré. Un protecteur jusqu'au bout. Mais jusqu'à où était-il prêt à aller se demanda-t-elle.

Elle lui afficha un petit sourire avant de lancer une phrase visant à se moquer de lui purement et simplement :
" Pour un protecteur, vous avez oublié de laver votre protégée, il est normal qu'à force de vivre à demi-nue et être couverte de terre elle se prenne pour un animal, coiffez la, lavez la, habillez la et elle se sentira peut être plus femme..."

La jeune femme se pencha pour ramasser un morceau de bois qui faisait la taille de son bras avant de le jeter gracieusement dans le feu. Des petites gerbes de braises partirent ça et là aux alentours du foyer. Elle regardait les flammes, sentait la chaleur dévorante et souriait, un sourire nocturne aux courbes cruelles.

Elle attendait qu'on lui réponde...

Il pleuvait de plus en plus, je ramassais la cape et l'installait dans la cage. Le sourire de la femme glaçait mon sang elfique, je savais quoi lui répondre car, j'avais un bon sens de la réplique.

"Ecoutez femme, cette jeune fille, je viens de la rencontrer, je viens de la sauver et avant de faire tout ce que vous avez dit, il faut que je gagne sa confiance, que me fasse comprendre parce qu'elle ne parle pas une langue commune."

Les personnes autour de moi pouvaient entendre la haine dans ma voix et mes mains avaient trouvés une place sur mon arc et ma flèche.

Killak avait fini par tendre deux rats en direction de Tarjha et de son frère. La sauvageonne s'était jetée sur la viande et l'avait engloutie en quelques secondes malgré le goût étrange qu'elle avait. Malheureusement un seul, ce n'était pas assez et sa faim était toujours présente et elle chercha quelques instants autour d'elle sans rien trouver à part peut être la femme qui semblait être appétissante. Le chef des kidnappeurs aussi avait l'air appétissant mais Tarjha était dégoutée par l'odeur qu'il dégageait.

-"Écoutez-moi, cette jeune fille a été séquestrée pendant des jours, voir des semaines par des hommes malveillants. Il est normal que je m'inquiète pour sa sécurité".

-" Pour un protecteur, vous avez oublié de laver votre protégée, il est normal qu'à force de vivre à demi-nue et être couverte de terre elle se prenne pour un animal, coiffez la, lavez la, habillez la et elle se sentira peut être plus femme..."

La discussion sortit Tarjha de ses préoccupations stomacales. Le ton avait monté et la tension était palpable. La jeune femme regardait tour à tour Killak puis l'inconnue. Elle se leva sur ses jambes et se tint droite. Malgré un manque d'équilibre certain dans cette position, elle se mit à s'avancer vers la femme en l'imitant. Soudain le feu se mit à crépiter et elle fit un bond pour s'écarter. Elle allait faire un nouveau mouvement quand soudain la situation changea à nouveau. Venant de la ville ils virent soudain plusieurs hommes en armes portant des torches se diriger vers eux. L'un d'eux, un personnage assez petit et ventru, pointa Killak du doigt et se mit à crier.

-Lui!! C'est lui qui les as tué! Je l'ai vu s'enfuir avec ce chariot!

Il fesait certainement allusion à ce qui était arrivé au port. Les autres hommes, au nombre de trois, semblaient être des soldats de Tulorim. Il se mirent à crier

-Vous là bas! Vous avez forcé le passage aux portes! Coopérez pour votre capture ou nous seront dans l'obligation de vous tuer!

Après la surprise passagère, Tarjha se leva d'un bond, faisant signe à son frère de rester près d'elle. Elle attrapa ses sabres et se rapprocha de Killak. Décidément elle lui fesait vraiment confiance pour une jeune femme sauvage séquestrée par les hommes. Après tout il l'avait sauvé et lui avait donné à manger et à boire.

-Killak?

Quatre hommes étaient présents, il avait l'air armé et dangereux, la seul chose à faire était de discuter avec eux, de parlementer. Comble du malheur le feu était éteint et la pluie tombait de plus en plus fort. Tarjha avait l'air paniquée, moi je restais calme.

"Hola, messieurs, j'ai tué ces hommes, il est vrai, mais je l'ai fait pour une bonne raison. Cette femme a été capturée, mutilée, torturée, par ses hommes, simplement parce que c'est une femme sauvage. Je ne vous suivrais pas, car ces hommes n'étaient pas des hommes mais, des êtres sans coeur et sans âme."

"Tout ce que vous pourrez dire sera du vent elfe. Rendez-vous!"
Je me disais que je n'avais pas le choix, je me levais et me rapprochais d'eux, j'avais une idée derrière la tête.

Des humains armés et décidés à en découdre arrivèrent. Un Elfe belliqueux, une jeune sauvage aussi crispée sur ses sabres que des racines de chêne dans le sol, des animaux féroces, et tout ça dans le même sentier.

( Voilà qui promet d'être merveilleux pour une balade nocturne ) songea Silmeria.

Elle se déplaça alors doucement vers le foyer qui éclairait davantage sa peau pâle. Elle scrutait la scène, comme une pièce de théâtre. Les acteurs rentrent en scène et se rencontrent. L'homme était si peu aimable qu'elle aurait pu être tentée de placer un coup d'estoc entre ses omoplates, et ça lui aurait aussi accordé une mort rapide comparé à la torture offerte aux elfes assassins.
Les humains n'étaient pas du genre à aimer les elfes, alors s'ils avaient une bonne raison de leur causer du tort, ils n'allaient pas hésiter trop longtemps.

La pluie ruisselait sur les armures des gardes, des gouttes pendaient aux nez, oreilles et tous, c'était amusant de voir que tout le monde était lotis à la même enseigne en tant de pluie. Du moins, il n'y avait qu'elle qui trouvait ça amusant, les gardes qui pataugeaient dans la boue pour rejoindre peu à peu le sentier où se trouvaient les trois inconnus. Le jeune Elfe semblait peut être en faire trop, il savait qu'en se dirigeant vers eux il risquait le conflit armé...

Ainsi va la gloire...

Tarjha mettait à l'eau mon plan, il était de créer une attaque surprise parmi les quatre hommes en prenant en otage l'un d'eux.

Mais la jeune louve s'était déjà jetée dans la bataille.

"Puisque c'est comme ça"

J'armais ma main de mon épée, car mon arc était resté en arrière. Les ennemis étaient surpris par l'attaque de Tarjha, je courrais silencieusement afin d'atteindre le flan gauche de l'un des gardes mais il m'avait vu et parait mon attaque.

La jeune elfe nous regardés au loin, il ne manquait plus que les trois coups de bâton et le spectacle aurait commencé.

Je parais les attaques de mon adversaire mais, il était bien entraîné, de plus je craignais les autres individus dont l'un se rapprochait de moi et de son allié. Je prenais mon épée à deux mains et para une attaque puis, j'étais arrivé à mettre la lame de mon adversaire à terre et d'un rapide mouvement, mon poing allait s'écrasa dans le nez de l'homme qui reculait.

L'autre homme arrivait dangereusement, mais là je venais d'avoir une idée lumineuse. C'était ma chance, j'allais attirer les deux hommes pour laisser à Tarjha une chance de combattre une contre deux. Je courrais en direction de mon arc tout en prenant une flèche dans mon carquoi, l'homme qui n'avait pas le nez en sang me poursuivait.

Silmeria était restée bouche bée face aux actions de la jeune femme sauvage. Elle venait de sauter au beau milieu du groupe avec une agressivité surprenante.

Silmeria commença à râler seule alors que le groupe entamait déjà un combat qui promettait d'être à mort : Mais c'est pas vrai mais c'est pas vrai mais c'est pas vrai ! Hey ! D'ordinaire les chiens enragés sont abattus !

Elle observait les gardes reprendre une formation fragile alors que la jeunette, à quatre pattes mordait et frappait à vue, sans aucune distinction, sans aucun talent de combat, juste une férocité animale. Elle semait le trouble dans le groupe de gardes. L'Elfe quant à lui mêlait poings, lame et flèches dans cette mêlée. Il s'éloignait du noyau principal du combat alors qu'il était suivi de près par un garde qui courrait l'épée brandie prêt à le pourfendre de la tête jusqu'au fondement.

Silmeria fit un signe de tête, arrangea doucement les pans de sa cape elfique sous ses fesses et pris position assise sur un rondin de bois, à côté du feu, elle observait le combat. Regardait les mouvements désordonnés de la jeune sauvage, les attaques plus précises de l'Elfe. Aucun garde ne semblait prêter attention à la jeune Elfe tant qu'elle ne bougeait pas.
( On est pas trop mal ici, si seulement il y avait quelque chose de plus élégant que du rat sauvage à manger. En plus de ça, manger du rat... Quel manque de style, si ça se trouve ce rat venait de se repaître de la dépouille d'un vagabond mort depuis six jours... Ou que sais-je encore. )

Les combats s'accentuaient. Elle regardait doucement et calmement autour d'elle, il y avait des carcasses de rat à demi-cuite et entamée qui gisaient dans le sol boueux.

Elle souriait et rigola finalement d'un rire aussi cristallin que la pluie qui tombait sur eux.
Elle cria et s'adressa à l'Elfe en plein combat : Surtout, si vous avez besoin de moi, n'hésitez pas. Une fois ses paroles achevées, elle détourna le regard, sorti alors sa lame elfique et... Joua avec un rat mort du bout de la pointe argentée.

[HRP: Attention propos choquants et violence légère]

Killak s'était jeté à son tour dans la bataille mais Tarjha semblait être si absorbée par le combat qu'elle n'y fit même pas attention. Elle était si absorbée par sa rage qu'elle failli même lui couper la jambe s'il avait été plus près.
Elle se retrouva face à un des gardes tandis que l'homme bedonnant s'enfuyait en courant et en criant. Le Garde en armure s'interposa entre Tarjha et sa proie ce qu'elle n'apprécia pas. L'homme lui envoya un coup de lance à l'horizontale. Tarjha sauta et évita le coup tout en lançant son bras droit verticalement. Elle toucha l'homme à l'épaule et entama cruellement la chaire d'où une gerbe de sang jaillit. Si elle avait eu un certain sens de l'art du combat elle aurait pu lui couper la tête d'une traite et l'homme en était conscient aussi il tenta tant bien que mal de la tenir à distance. A peine eut elle touché le sol que Tarjha s'élança sur le côté gauche et, tout en évitant un coup vertical, passa entre les jambes du garde. Dans la foulée elle donna deux coups simultanés en croix qui entaillèrent les jambes de l'homme. Celui-ci perdit l'équilibre et tenta de se retourner mais à son grand malheur ce geste allait lui couter la vie. Tarjha se jeta sur lui et le renversa sur le dos. Il tenta de la retourner sur le sol mais elle ne lui laissa pas le temps de faire le moindre mouvement. Tel un loup féroce ses dents se plantèrent dans la gorge de l'homme qui poussa un hurlement à faire peur au diable lui même. D'un coup sec Tarjha trancha les jugulaires de ses dents et arracha un bon morceau de chaire dans une gerbe de sang qui recouvrit la jeune femme.
Cette viande avait un sale goût. Un goût âpre que la sauvageonne n'aimait pas, elle recracha alors aussitôt le morceau et se retourna. L'homme bedonnant avait cessé de fuir, pensant que le garde le protègerais.
Tarjha s'élança vers lui. L'homme tremblait de tous ses membres et sortit de sous sa tunique un petit couteau qu'il se mit à agiter devant la jeune femme en poussa des petits cris aigus. Elle courut vers lui et se mit à lui tourner autour de façon rapide. Elle avait envie de jouer avec sa proie et une sorte de sourire se dessinait sur son visage. Elle poussait de petits jappements qui fesaient sursauter l'homme qui s'agitait de plus en plus. Finalement elle en eut assez et trancha net dans la graisse de l'homme qui se répandit sur le sol. Celui-ci s'effondra en criant et avant de rendre l'âme son regard rencontra celui de Tarjha. La dernière vision qu'il avait était celle de magnifiques yeux verts brûlant d'un éclat pur et franc. Sans plus attendre la jeune femme se mit a déchirer quelques morceau de chaire et à les manger. Elle recracha tout très vite. Décidément cette viande avait un goût atroce. Seul le sang semblait comestible. Elle en but un peu mais très vite la pluie s'y mélangea le rendant moins appétissant.
Tarjha semblait calmée, elle se releva. La pluie collait ses cheveux à son corps. On aurait dit qu'elle portait une tunique moulante. Elle se retourna et vit que Killak était toujours en train de se battre. Elle était un peu loin et se mit à courir dans sa direction pour rejoindre l'action.

Le combattant fonçait sur moi épée à la main, il était rapide bien plus rapide que moi, j'avais atteint mon arc et ne répondais pas à la question de la jeune elfe. J'installais la flèche sur la corde mais trop tard.

L'homme avait été beaucoup plus vite et je n'avais pas jaugé tous les détails, j'étais tellement pressé d'atteindre mon arme que je n'avais pas vu la poussée de vitesse de mon adversaire. Je me retournais pour parer son attaque avec mon arc, pour minimiser les dégâts, mais il trancha quand ma même ma chair en vertical, de mon épaule gauche jusqu'à mon coude, du sang jaillissait, il était mélangé à mon cri de douleur. Dans un accès de rage, je tranchais la gorge de mon adversaire nettement et simplement. Du sang sortait de sa gorge ouverte. Je me dirigeais vers l'autre homme pour l'achever épée à la main, mais il avait retrouvé ses esprits et fonçait sur moi l'épée lui aussi à la main. Je me laissais glisser sur mes genoux et prenais de mon bras blessé une poignée de boue et lui envoyé au visage. Il était déboussolé et agité son épée partout, je n'eut aucun mal à le finir, mon épée alla se planter dans son cœur.
La rage qui m'habitais commençait à partir petit à petit. Le sang de ma plaie était lavé grâce à l'eau. J'avais froid, j'avais faim et soif. Il fallait absolument que j'éduque Tarjha car si une autre chose comme se reproduisait, je pouvais peut être dire adieu à vie.

C'était terminé. Elle n'avait pas quitté le foyer qui n'avait rien de très imposant maintenant qu'il était réduit à un petit conglomérat de braises qui rougeoyaient timidement dans l'obscurité de la nuit. Elle poussait peu à peu la carcasse du rat mort vers le centre du foyer avec la lame, mais elle leva le visage vers ses deux compères avant que les poils de la dépouille ne roussissent.

L'homme était blessé, la jeune femme ne valait guère mieux. Silmeria elle était assez bien, à part mouillée et avec un peu de boue sur le postérieur elle se portait relativement mieux que ses deux compagnons d'infortune.

Elle se leva avec grâce malgré les pans violets de son armure qui lui collaient aux jambes. Elle allait avoir froid sans le feu maintenant, elle s'approcha doucement de l'homme qui songeait, encore sous le choc du combat. Elle souleva doucement le tissus de son bras à l'aide de sa lame pour en inspecter la blessure.

Elle constata simplement : "C'est fou comme on doit moins bien se battre avec une blessure comme ça."
Elle tourna le dos à la victime et hésita avant de s'approcher de la jeune femme. Elle fixait ses yeux verts, avait-elle peur ? Elle devait être encore sur les nerfs, une jeune femme qui saute armes aux mains sur un groupe d'homme avant de les attaquer en ressort rarement très calme et apaisée. Elle se baissait doucement, comme si elle se trouvait en face d'un animal dangereux pris dans un piège. Elle posa doucement le bout des doigts sur son front, prête à retirer sa main au plus vite pour éviter de perdre un bout de doigt ou de se casser un ongle. Elle descendit doucement l'arrête du nez du bout d'un index gracile faisant tomber au passage la goutte d'eau qui y pendait

Silmeria lui dit doucement : " Qu'est ce qui a bien pu t'arriver pour que tu sois dans un état pareil mon chou, d'abord tu manges des rats, en ensuite voilà que je te prends à croquer un homme... D'accord, la cuisine n'est pas superbe dans ce coin, mais de là à..."
Elle contempla la gamine en se mordant la lèvre inférieure. Elle se demandait si la petite pouvait la comprendre, elle n'allait pas lui parler Elfique, mais si elle avait été séquestrée, ça laissait supposer qu'elle avait été enlevée. Une fille de riche peut être ? Il y aurait-il une récompense juteuse à la clef de cette histoire ? Elle se mordit de plus belle la lèvre en souriant, un sourire aux courbes de hallebarde, cruelle. Magnifique.

Elle se dressa de toute sa hauteur de passa ses mains dans ses longs cheveux avant de déclarer d'un ton magistral en se tournant vers l'homme :
" Vous pouvez m'appeler Silmeria mon chou "