L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: 4 - Huit ans
MessagePosté: Mer 27 Juil 2011 05:43 
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Après le déjeuner, Lucius envoie son fils à l'école des jeunes. Cette école demeure en fait qu'un carré de sable pour l'apprentissage du combat et la croissance du corps. Dans ce carré combattent des enfants du même âge que Bartimus. En ce moment même, le jeune rebelle du village mord la poussière et mange du sable. L'instructeur connaissant le tempérament du jeune l'utilise pour ses démonstrations. Ce qu'il montre à l'instant semble très douloureux. L'instructeur montre comment maîtriser un ennemi avec une prise de bras. Lorsqu'il illustre ses propos, son cobaye grimace de douleur. Lorsque l'enfant essaie à son tour, l'homme utilise une technique de contre-attaque et utilise une autre prise articulaire. Parfois, il montre des prises d'étranglement, mais ils les passent très vite afin d'éviter que les jeunes moins matures produisent des accidents. Il enregistre tout, toutes les instructions s'imprègnent en image dans sa tête. Deux heures passées, l'heure de l'entraînement sonne, pour le premier jour, l'enseignant pratique avec lui. Il lui explique que dans le contexte de la classe, les adversaires sont honnêtes et non violents. Donc, moins dangereux que de vrais agresseurs. Par conséquent, ils peuvent abandonner à tout moment en donnant deux tapes sur le sable ou sur le corps du coéquipier. Ce concept consiste à éviter de se blesser entre partenaires. De plus, les élèves connaissent déjà plusieurs techniques de bases. Il perdrait toujours avec de jeunes enfants trop orgueilleux pour se laisser battre. Ainsi, le professeur enseigne ces techniques à Bartimus et demain, il s'entraînera avec les enfants du groupe.

Pour l'instant, il enseigne à exécuter les prises articulaires de base. Ensuite, il apprend comment envoyer l'ennemi à terre. Le cas fréquent où la victime se trouve au sol et son agresseur toujours debout, il apprend comment bloquer les coups de pied et comment saisir la jambe de l'ennemi. Surpris de la rapidité de son élève, l'homme décide alors de sauter le reste des explications afin de passer aux notions qui seront pratiquées dans ce cours c'est-à-dire les combats lorsque les deux adversaires se trouvent au sol. Comment dominer son adversaire, et comment passer de victime à dominant. Puis, ils combattent pour le plaisir. Déterminé, il renonce difficilement. Doutant bien que le garçon soit trop déterminé, le professeur arrête et explique à l'enfant que s'il n'abandonne pas, il se blesserait. Il explique aussi que renoncer ne signifie pas la défaite. Au contraire, en acceptant nos limites, nous prenons conscience de nos forces. Lorsqu'une méthode ne fonctionne pas, vaut mieux en utiliser une autre.

Le maître lui montre l'importance de la précision. D'abord, il ouvre sa main et frappe dans un morceau de métal en laissant son bras mou. Puis, il ferme sa main fermement, sort l'articulation de son majeur et frappe en ligne droite sur la bosse qu'il a produite auparavant. En plein centre se trouve maintenant un trou de la grosseur d'une bague. Il comprend très vite à quel point le coup possédait une précision et une puissance phénoménale. Ce type de métal ne se laisse pas trouer si facilement. Il se promet de toujours écouter les enseignements de tous les adultes dans son village. Le reste de la journée se déroule donc ainsi, le petit exécute des coups. À l'heure du dîner, il retourne chez lui avec plein de courbatures et d'ecchymoses.

"Le professeur t'a ménagé aujourd'hui."

"Pourquoi donc?"

"Beaucoup de blessures me parcouraient lors de ma première journée de classe."

"Il m'a montré comment les éviter et je l'ai écouté. Cependant, un mal terrible jaillit de mes jambes."

"Sais-tu comment mon père me soignait après les entraînements?"

"Non."

"Tu verras."

Sur ce, les deux hommes partent vers la forêt.

(Je ne comprends pas. Pourquoi marchez-vous?)

(Je l'ignore aussi.)

"Nous sommes arrivés! Ferme les yeux et je vais te conduire."

(Étrange… Pourquoi t'emmène-t-il ici?)

(Où sommes-nous?)

(Sur le bord d'un précipice.)

"Retiens bien ta respiration!"

À ces mots, il sent une forte poussée sur lui. Il s'envole dans les airs et ouvre les yeux. Un profond lac se dessine sous ses pieds. Bartimus ne nage pas. Il est alors pris de la même panique que dans son rêve du matin.

(Encore un cauchemar. Je dois me réveiller!)

Lorsqu'il regarde Lucius, il voit de la cruauté. Un sourire diabolique se trace et Lucius se met à rire de méchanceté. Tout devient noir, le garçon se retrouve dans l'eau. L'eau glaciale frigorifie tout son corps qui se contracte pour lui assener une immense douleur. Il bat des pieds et des mains du son mieux. Curieusement, il refait surface et Lucius s'approche.

(Il va me noyer!)

(Il s'en vient!)

(Il veut vraiment me tuer!)

"Au secours! Au secours!"

"Je viens t'aider"

"Va-t’en!"

"Mais non! Je viens t'aider."

"Mais pourquoi as-tu fait ça?"

"Pour perpétuer les traditions de notre famille. Le jour de nos huit ans, tous les pères doivent emmener leurs fils dans ce lac glacé. Lutter pour sa vie demeure la meilleure façon pour un homme d'apprendre la natation."

"J'ai cru que tu voulais me noyer."

"Moi aussi j'ai été surpris quand mon père m'a emmené ici. Ensuite, il m'a dit que la température de ce lac peut guérir tous les maux. Puis, il m'a dit que nager une dizaine de minutes par jour me permettrait de devenir le garçon le plus fort du village. Alors, chaque jour, je nageais ici. Je voulais devenir tellement fort que je nageais beaucoup plus que dix minutes."

"Et combien de temps?"

"Aussi longtemps que possible. Alors mon fils, te sens-tu mieux maintenant? Comment vont tes jambes?"

"Je n'ai plus mal. Cette eau est magique!"

"Bien sûr! Sinon, je ne t'aurais pas emmené ici."

"Merci."

Le père et le fils sortent du lac et retournent à la maison. À leur arrivée, ils dégustent un repas encore plus délicieux qu'au déjeuner.

"Exquis!"

"Merci. Maintenant, va dormir, une grosse journée t'attend demain."

Il écoute sa mère et se couche dans son lit.

(Quelle journée mouvementée!)

(Je t'avais bien dit que tu possèdes une vie intéressante.)

(Tout à fait!)

(Bonne nuit.)

Il ne répond pas. Il est déjà endormi. La nuit étoilée se déroule sans un bruit et le garçon dort d'un sommeil de plomb.


_________________


Dernière édition par Bartimus le Ven 29 Juil 2011 03:09, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Jeu 28 Juil 2011 12:18 
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La douleur lancinante qui me parcourt le crâne est tout se que la vie semble pouvoir m'apporter. Elle est, à l'instar de ces balades héroïques, longue et assommante. Sans vraiment m'en rendre compte, je me mets debout en portant une main à ma blessure qui n'en est pas vraiment une. La large bosse qui aurait dût se trouver sous mes doigts semble s'être fait la malle à l’intérieur même de mon crâne. Le son strident qui me torture, son ricanement moqueur face à ma situation. Je crois que je vais vomir, peut-être devrais-je me forcer et ainsi évacuer la souffrance, mais je n'en fais rien. Pour tout dire, je me sens comme revigoré maintenant que le pire est passé. Je ne me souviens pas vraiment comment je me suis retrouvé la, mais la chute devait en valoir la peine. C'est alors que, jouant avec ma lèvre inférieur du bout de ma langue je me met à songer à quelque chose. Je ne me souviens de rien.

Je me dis que ce n'est que passager, mais alors que mes pas me mènent plus loin, je lutte pour me rappeler, ne serait-ce que mon nom. Edouard ? Armand ? Bon sang, même Donald me siérait à ravir. Mais non, je reste là, les bras ballant en essayant tant bien que mal de mettre un nom sur ma tête. Rien à faire, pas même moyen de mettre un visage sur ma mère. La génitrice de mon existence devait-être bien méchante avec le grand garçon qui se trouve la pour qu'il ne se souvienne pas d'elle. Avec le peu d'humour dont je suis capable, j'essaye d'imaginer une vieille sorcière au nez couvert de verrues. Le gag de la mégère tombant de son balais et se ratatinant au sol dans une explosion me vient à l'esprit. Mais cela ne me fait aucunement rire...

Devant moi une plaine immense s’étend à perte de vue. Je remarque vite de larges champs de vignes de part et d'autre parcourut par des fermiers avec leurs bêtes de sommes. C'est alors que je me rend compte de la chaleur étouffante de l'endroit, tandis que je me dirige vers l'ombre brillante d'une cité au lointain. Les Dieux auraient put être plus cléments et me faire atterrir dans un endroit tempéré. Mais non, je traîne mes jambes sous un soleil de plomb, maudissant à chacun de mes pas le grand arc qui s'enfonce dans mes côtes inlassablement, comme une horloge parfaitement réglé. C'est alors que le déclic se fait – mais pourquoi diable ai-je un arc sur l'épaule ? - et que je m'arrête, faisant une profonde introspection de mes affaires.

Le sac que je porte ne contient rien de très utile quant à faire la découverte de mon identité mais je bénie la gourde remplie d'eau fraîche, sur laquelle je me jette, mort de soif comme je le suis. Essuyant ensuite ma bouche d'un revers de la manche de cette tenue en tissu que je porte, je comptes mes Yus pour finalement ranger le tout et m’attarder sur l'arme. Il s'agit d'un arc d'if qui, d'une élégance sobre, semble d'une efficacité pratique qui me plaît. Je n'ai guère besoin d'être devin pour savoir, au frémissement agréable qui me parcours l'échine alors que je caresse l'arc, que je suis un tireur. Compétent ou pas, je ne m'en préoccupe guère, cela reste un indice cruciale et une bonne chose à savoir. J'avise le carquois qui ne bouge pas, solidement retenu à ma ceinture, et constate qu'il est remplit de flèches à empennage de plumes. Voilà donc où j'en suis de mes découvertes et je me met à imaginer quelques scénarios sur mon arrivé ici. Celui qui me convient le mieux et auquel j'ai envi de croire est celui d'un assassin obligé de fuir après le meurtre parfait – une seule et unique flèche avait suffit!- d'un puissant seigneur et qui, dans sa course face à une meute de soldats, se sera échoué ici, perdant la mémoire. Je trouve le dramatique de la scène presque touchant, mais je me plais à penser que, dans la cité qui me fait face, une nouvelle histoire commence. Un livre vierge que je vais me faire un plaisir de remplir...



L'histoire continue...

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Un homme sans souvenirs est un homme perdu.


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 Sujet du message: 5 - Le sport
MessagePosté: Ven 29 Juil 2011 01:47 
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Il n'y a aucune lumière, Bartimus ne perçoit que lui-même, le temps et le garçon ne peuvent pas bouger, suspendus. Peu à peu, il distingue une lueur dorée dans le noir qui s'approche et qui se divise, la lueur s'approche et l'environnement s'éclaire. Il est intrigué par cette lueur qui ne vient de nulle part, car l'objet mouvant se distingue. L'enfant discerne maintenant une silhouette d'homme.

"Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhh!"

"N'ayez pas peur, Bartimus"

"Partez! Je ne veux plus vous revoir!"

"Tel que tu me regardes, je suis Nasri, un guerrier qui a déjà combattu contre une épidémie qui rongeait ton village il y a de cela cent cinquante ans. Ta vie vient de moi, car si je n'étais pas intervenu tous tes ancêtres seraient morts d'une maladie. D'ailleurs, je veux que tu accomplisses ton destin. Le jour suivant ta cérémonie de passage à l'âge adulte, tu quitteras ton village. Tu iras au port de Tulorim et tu embarqueras dans la Perle Rouge en direction de Kendra Kâr. Ensuite, tu seras guidé par un profond désir et tu suivras ton instinct. Maintenant, je dois te dire que la majorité des humains me nomme Yuimen, le terrestre. Le dieu de la nature et de la terre, je veille à ce que la vie de chaque être soit bien menée. Ainsi, tu devras me prier et je te récompenserai. Cependant, tu ne devras jamais tuer sans raison ou en combat déloyal envers un adversaire et tu ne devras jamais torturer ni physiquement, ni mentalement n'importe quel être vivant. Sinon, je te châtierai pour avoir désobéi. En symbole de respect et de dévouement envers moi et tous les êtres vivants, voici ta marque!"

Ce cas-ci, un écho retentit.

"Tu devras me prier et je te récompenserai. Sinon, je te châtierai pour avoir désobéi."

Encore une fois, il se réveille avec une douleur insupportable au bras.

(Pourquoi ce cauchemar ressurgit-il?)

(Je l'ignore, mais il y a toujours un petit détail de différent. Bref, allons-y!)

Il se lève, s'étire et mange un plat de céréales ainsi que des fruits. Puis, il sort et se rend chez Pierre, son instructeur.

"Bonjour! Nous travaillerons fort aujourd'hui. Mélia nous a confié l'entretien des jardins."

"Nous cueillerons les plantes?"

"Ta mère s'occupe de la cueillette, mais, pour l'instant, nous essayerons un nouveau type de combat. Trouvez un partenaire, tenez-lui la main et tracez un demi-cercle sur le sol. Ainsi, vous délimiterez un endroit où combattre. Envoyez votre adversaire à l'extérieur du cercle et vous gagnez. Les coups et les étranglements sont interdits. Voici comment."

Il approche son souffre-douleur. Les deux à l'intérieur de la forme, il écarte les jambes et descend son centre de gravité. Ensuite, il bouscule le garçon à l'extérieur. Le deuxième coup, son adversaire essaie d'y opposer sa force, mais se retrouve tout de même à l'extérieur. Au dernier tour, l'adulte se contente d'esquiver la tentative de bousculade du gamin. Prenant trop d'élan, il se retrouve de nouveau hors du cercle. Après cette démonstration, tous les enfants imitent leur enseignant. La matinée se déroule ainsi jusqu'au moment où Mélia interrompt l'enseignant. Tous les élèves se dirigent alors vers un jardin. Mélia énumère les tâches qu'elle aimerait voir accomplies.

"Vous enlevez toutes les plantes et tout ce qui pousse. Ensuite, vous utilisez une houe et vous tracez des lignes droites. Puis, vous portez les sacs de grains et vous les éparpillez sur tous les jardins. Finalement, vous transportez les excréments des animaux pour qu'ils recouvrent la terre."

"À elle seule, Mélia travaillerait des mois à tout terminer, mais nous exécuterons toutes ces corvées avant le moment du dîner! C'est pourquoi nous déjeunerons tout de suite!"

Tous les gamins partent à la course et mangent à leur demeure. Cependant, plusieurs ne reviennent pas.

"Les absences sont fréquentes dans ce cours, mais je peux vous garantir qu'ils échoueront à l'épreuve finale!"

À ces mots, tout le monde se met au travail. Enlever des plantes sans outils ne s'avère pas si facile. Plusieurs racines sont bien ancrées et même deux petits demeurent incapables de les déraciner. L'instructeur intervient donc plusieurs fois. En voyant cela, Bartimus a une idée. Il prend une pelle et lorsqu'un duo échoue, il court et plante sa pelle juste à côté de la plante. Alors, il incline la pelle et l'action de levier permet d'amplifier sa force et de déraciner le végétal. Pierre lui ordonne immédiatement de continuer avec ses mains. Puisqu'ils ne peuvent pas utiliser de pelles, il continue donc à les déraciner à mains nues. Deux heures plus tard, le déracinement terminé, ils passent de mains nues à mains outillées. L'outil ressemble étrangement à une pioche, ou à une binette, mais dans ce lieu-dit, les gens préfèrent la houe. Cet outil sert à tracer des canalisations d'eau. Malheureusement, une forte pluie était tombée la veille. Donc, le sol humide et la terre plus lourde ne facilitent pas leur tâche. Les enfants travaillent depuis trois heures et cette corvée est terminée. Croyant que le travail manuel était fini, les petits sont découragés lorsqu'ils constatent à quel point les sacs constituent une charge lourde. Les sacs pèsent une tonne et pratiquement de la même grandeur et de la même grandeur que leur porteur. Deux heures s'écoulent et le pire scénario devient maintenant réalité. La faim se ressent, mais l'odeur dégagée par les excréments leur coupe tout de suite l'appétit. Certains vomissent et sont renvoyés chez eux. Le travail triple en exigence et les enfants, découragés, perdent beaucoup d'énergie inutilement. Le moment du dîner est passé depuis deux heures et les tâches sont désormais accomplies. Tous les jeunes accourent à leur maison. Cependant, le petit ne va pas chez lui. Il emprunte le même chemin que son père lui a montré la journée d'avant et réussit à retrouver le lac.

(Si je me rappelle bien, nous nous situons au bon endroit.)

(Je confirme!)

Une grande nappe d'eau douce naturelle s'étend à ses pieds. Le précipice d'une hauteur de quinze mètres est très accidenté et des rochers dont les pointes sont aiguisées dépassent de partout. À l'endroit où il se trouve, un chemin se trace. En effet, le reste du précipice est rempli d'arbres qui poussent à même les roches. Le lac scintille de mille feux, l'eau reflète les rayons du soleil et un bleu éclatant se dessine dans tout le paysage. Bartimus est émerveillé.

(Vas-tu sauter ou seulement regarder le paysage?)

(Je saute à l'instant!)

"Youpi!"

Une délicieuse vague de fraîcheur lui traverse le corps. Il se contente de nager jusqu'à la terre, s'habille et retourne chez eux pour dîner avec sa famille.

"Tu arrives bien tard, mon garçon."

"Les absences s'accumulaient vite vers la fin. Ça nous ralentissait."

"Ce travail-là, je le confie à Pierre depuis des années. Je te remercie d'être resté jusqu'à la fin."

"Comme tu me le dis toujours le respect c'est…"

"Tout ce qui compte!"

Les deux s'échangent un sourire.

"Je t'aime mon fils. Maintenant, mange!"

À la fin du dîner, le garçon entre dans sa chambre pour se relaxer.

(Comment ta mère a-t-elle su ce que tu dirais?)

(Elle me récite cette phrase tous les jours.)

(Le respect c'est…)

(Tout ce qui compte! Ça signifie qu'il faut respecter les gens, les objets, mais surtout soi-même. Lorsque tu exprimes du respect, tu exprimes de la compassion, de l'amour et de la patience. Pour ma mère et moi, cela restera toujours la seule valeur qui existe, car une personne respectueuse possède toutes les qualités.)

(Voilà une belle valeur! Je ne veux pas te rappeler de mauvais souvenirs, mais crois-tu qu'une raison pousse ce fameux cauchemar à te hanter?)

(J'y ai pensé un peu aujourd'hui. J'essayais de différencier chaque rêve. Dans le premier, Yuimen apparaissait tranquillement et quand je me suis réveillé, ma mère m'a parlé. Dans le deuxième, je réagissais différemment, mais tout le reste demeurait identique. Cette fois-là, je t'ai rencontré. La troisième fois, un d'écho a répété des bouts de phrases de Yuimen...)

(Et qu'est-ce que l'écho répétait?)

(Fais cela et je ferai ceci. Si tu ne fais pas ceci, je ferai cela. Patata, patati. Patati, patata, bla-bla-bla.)

(Pardon?)

(Il parlait des conséquences par rapport à mes actes.)

(Quels actes?)

(Je ne me rappelle plus…)

(S'il te donnait un ordre, il faut peut-être l'écouter. S'il te surveille, il faut peut-être te dépêcher.)

(Tu devras me prier et je te récompenserai. Sinon, je te châtierai pour avoir désobéi. Oui! Je m'en souviens! Il faut le prier!)

(Tu en es sûr?)

(Sûr et certain!)


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Dernière édition par Bartimus le Ven 29 Juil 2011 03:23, édité 1 fois.

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 Sujet du message: 6 - La prière
MessagePosté: Ven 29 Juil 2011 03:21 
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(Mais qu'attends tu pour prier!)

(Comment?)

(Fais comme les adultes!)

(Les Wiehls ne prient pas. Lorsqu'une personne meurt, nous célébrons une cérémonie afin de lui offrir une distinction entre tous les hommes. Chaque homme vie sa vie différemment des autres et chaque homme mérite que nous soulignions ces honorables actions. Ainsi, nous nous souvenons de nos ancêtres comme s'ils représentaient tous des héros. Puisque nous commémorons les actions dignes de ce nom, nos ancêtres veillent sur nous et nous aident à obtenir de meilleures récoltes. C'est pourquoi, au milieu de l'été, nous dispersons les cendres au gré des vents forts afin qu'elles recouvrent les terres de notre village. Mais je n'ai jamais vu de Wiehl s'adresser à un Dieu.)

(Alors, demandons à un autre peuple.)

(Je connais un seul peuple qui s'adresse aux dieux et je refuse de parler aux Kendrans!)

(De toute façon, il te faudrait beaucoup de temps, car ils habitent sur un autre continent.)

(Quoi?)

(Il s'agit presque d'une immense cité entourée d'eau.)

(Une immense cité?)

(Il existe une ville tout près d'ici.)

(Mon père m'a souvent dit que la ville était remplie de grosse maison de pierres et qu'il y vivait beaucoup de gens.)

(Autour de cette cité, il existe des villages, comme le tien. Différent paysage comme la forêt, des lacs et des étendues de sable nommées désert se mêlent au décor. Tous ensemble, la ville, les villages et les paysages forment une région. Cependant, il n'y existe pas qu'une seule région dans notre monde. Un continent est constitué de plusieurs régions et certaines parcourent les bordures de la mer.)

(Onrald m'a déjà expliqué que de gros bateaux partaient en voyage sur l'eau et qu'ils pêchaient des poissons de la mer.)

(Exactement. Donc, la mer entoure le continent sur lequel nous nous situons.)

(En a-t-il d'autres?)

(Plusieurs.)

(Est-ce qu'ils ressemblent au nôtre?)

(Oui, tout comme les arbres se ressemblent.)

(Alors, si les Kendrans habitent sur un autre continent. Ils ne doivent pas vraiment se rapprocher de nous.)

(Pas nécessairement, ils pourraient très bien s'apparenter aux Wiehls.)

(Je ne veux pas ressembler à eux!)

(Rassure-toi, ils diffèrent de vous. Je voulais simplement dire que même si vous différez l'un de l'autre, vous vous ressemblez aussi. Les Kendrans possèdent des bras et des jambes comme toi.)

(Mais alors… comment vais-je apprendre à prier?)

(J'ai une idée! J'observerai les gens et je t'expliquerai comment ils font.)

(Non. Je ne crois pas qu'imiter d'autres personnes constitue une idée raisonnable. Je dois trouver une idée originale afin de démontrer que je m'efforce à le satisfaire.)

(Je crains qu'il se sente insulté.)

(Je trouverais fort gentil qu'un ami fasse preuve d'originalité pour me donner un cadeau. Si le cadeau comporte des défauts, il reflète la personnalité de l'offrant. J'accepte que mes amis possèdent des défauts. Lorsqu'on offre un présent, l'intention compte par-dessus tout. Puisque je veux satisfaire Yuimen avec de l'originalité. Il acceptera ma prière même si elle contient quelques défauts.)

(Parfaitement logique. Je te laisse réfléchir.)

(Qu'est-ce qu'un Dieu aimerait comme offrande? Si Yuimen siège comme Dieu de la nature et de la terre, alors il aimera sûrement que j'en prenne soin, mais comment?)

Il réfléchit quelques secondes et tout à coup il bondit.

"Mélia! Mélia!"

"Quoi? Pourquoi cries-tu comme ça?"

"J'aimerais arroser les fleurs du jardin tous les soirs. Je peux?"

"Mais bien sûr!"

Le garçon conclue que s'il abreuve les fleurs, il participerait à la conservation de la nature. En plus, il s'avère que son jardin se constitue de tournesol. La marque qu'il porte sur son poignet représente cette fleur. Persuadé que les coïncidences ne peuvent pas plus le favoriser, il décide d'arroser les tournesols.

(Je parlerai à Yuimen et verserai l'eau sur les tournesols. Il ne lui restera qu'à me dire s'il est content.)

Il prend un seau dans la cuisine et le remplit d'eau. Il sort et commence sa prière.

(Yuimen. J'ignore si je m'adresse à vous correctement. Je crois comprendre votre message. Je dois vous prier. Par contre, j'ignore comment. Pardonnez-moi si je vous offense, car à partir de maintenant je tiens à vous prouver mon respect et mon dévouement envers vous. Je suis prêt à vous servir et à prendre soin de la nature, de la terre et de la vie. Je vous promets de ne tuer qu'en ultime besoin et en tout dernier recours. Je ne maltraiterai aucun être vivant et j'accomplirai n'importe quelle tâche que vous me confierez. Pour l'instant, je vous offre de m'occuper de ce parterre afin qu'il représente votre grandeur. Je le garderai en santé et il démontrera la beauté de la nature. S'il vous plaît, répondez à ma prière. Si vous acceptez le rituel que je vous offre, faites de ce parterre le plus merveilleux du monde. Si vous refusez, asséchez-le et emmenez-moi vers la bonne solution. Avec tout mon respect. Votre serviteur Bartimus.)

Sur ces mots, il crache dans l'eau, arrose le jardin et retourne dans sa chambre.

(J'espère que ça fonctionnera.)

(C'était parfait! Je crois bien que demain nous verrons de magnifiques tournesols à côté de ta maison.)

(Merci Destinée. Bonne nuit et à demain.)

(Bonne nuit.)

Bartimus s'endort d'un sommeil profond et la nuit se déroule sans problème.


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Dernière édition par Bartimus le Lun 11 Sep 2017 13:31, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Dim 31 Juil 2011 22:09 
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Intervention Gmique pour Bartimus


Suite à ta prière, rien ne se produisit. La prière n'avait-elle pas été assez forte ou tout simplent, Yuimen était-il trop occupé pour te répondre.

De plus il était rare que les Dieux répondent systématiquement à nos prières et particulièrement lors d'une première prière.

(((HRP : saches que les Gms n'ont aucune obligation de donner suite à se genre de demande et la prochaine fois, fais plutôt fonctionner ton imagination car les Gms ne peuvent pas êtres à ta disposition.)))

Edit GM2 : Ils sont plus enclin à le faire lorsque la demande n'est pas une forme d'obligation et que la demande est formulée agréablement et pas sur des tons d'ordre.

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La règle à lire pour bien débuter c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Ven 5 Aoû 2011 18:06 
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Enkalim était arrivé dans la forêt, traversant les champs brulés à cause de la chaleur. Il fût content de retrouver l'ombre relative des arbres. Il commenca à ramasser le bois qui lui était nécessaire pour mettre son plan à exècution. Auparavant, l'endroit devait être magnifique, avec tous ces arbres éloignés d'une très petite distance les uns des autres, mais maintenant, beaucoup d'entre eux n'avaient plus de feuilles, certains étant trop secs pour garder leurs feuilles. La tâche d'Enka n'en était que facilité, mais la vue de ce paysage le redait triste. " Foutue temps" Il ne prenait que des bois qui étaient tombés ou sur des arbres vraiment trop secs pour redonner un jours des feuilles. Son labeur achever au bout d'une heure, le sac et les bras chargés de bois, Enka repartit vers la ville.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Sam 10 Sep 2011 05:08 
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Ma respiration et mes pas étaient la seule chose que j'entendais. j'étais habitué , j'habite seul au fond de ma froide grotte depuis des années. Mais ce soir , tout allais changer. Plus que j'y pense , j'ai envie de courir , vivre une aventure nouvelle , boire un verre. Je vois maintenant la cité de proche , je distingue les bâtiments des autres et je vois quelques lumières encore allumées. J'eus une crainte légère en pensant à mon approche , comment vont-ils réagirent? de plus, cela va faire presque 2ans que je n'ai pas parlé. J'eus envie d'entendre ma voix à nouveau. La dernière personne à qui j'avais adressé la parole était à une petite elfe d'environ 700 ans teint pâle , cheveux noir et court. Très sympathique , j'aurais aimé pouvoir l'aider. Elle était perdue dans la forêt et voulait aller à '' Tulorim ''. Je l'ai nourri et héberger 2 jours chez moi le temps quelle reprenne des forces. J'aurais tellement aimé qu'elle reste.

tout à coup 2 ombres attirent mon attention , dure a distingué étant donné la noirceur qui envahi les lieux, mais ils ont des casques et peut-être bien un armure aussi. Ils vont surement me tuer si je m'approche... Ou bien me prendre comme esclave. Je n'ai pas envie de vivre cela une autre fois. Surtout pas à mon âge.

Il commencèrent à marcher en ma direction. Un coup d'adrénaline me traversa de la tête au pieds,Je me coucha sur le sol aussitôt. Je n'avais pas le courage de me relever la tête pour voir ce qu'il en était de la situation , j'écoutais mon coeur qui battait maintenant à une vitesse folle. J'entendais des voix et des pas qui se rapprochaient de moi. J'étais cuit...
Cacher , la tête entre 2 petites plantes je pouvais maintenant voir les 2 hommes qui étaient à ma recherche. Un des deux (le plus grand) marchait en ma direction. Je pouvais bien distingué ses traits du visage. Il était grand , très grand. peut-être 2mètres 30. On pouvais facilement lire sur ses gros bras le travail fort et acharné. Paysan ou Forgerons peut-être. Ses yeux reflétaient la lumière de la lune. Il était muni d'une armure , Jambières , casque et d'une longue épée. l'image classique d'un très bon garde. Mais seulement l'image , car il tenait son épée d'une faiblesse incroyable et on pouvais sentir la peur sur son visage.

Il était maintenant a quelques mètres de moi. Je devais agir et vite. Le deuxième garde étant beaucoup plus loin , je pris ma dague dans ma main , j'étais prêt à attaquer. J'oubliai tout. Mon enfance , mon but , ma grotte... L'agressivité me rongeait par l'intérieur. J'avais envie de le tuer juste à penser à ce qu'il me ferais s'il réussirait à m'amener de force dans sa ville.

J'attendis 1 ................... 2 seconde. Avec la rage d'un ours , la rapidité d'un félin et l'agilité d'un serpent , je le chargai. Au moment ou je me suis levé , j'ai pu lire dans son visage qu'il n'avait rien anticipé. Je l'avais , il était ma proie. Je donna un coup sur son épée avec mon bras gauche qui dégringola quelques mètres plus loin. Avec mon torse et mon épaule droite je le plaquai de toutes mes forces sur le sol dur et froid. Je mit la dague à son cou , prêt à tuer.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 04:41 
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J'enfonçais ma dague petit à petit dans son cou. Il ne se débattait pas , il était dans un état second. Le choc qu'il avait reçu à la tête aurait pu assommer un orc mais n'avais fait aucun bruit , par miracle. Ce n'est seulement lorsque les premières goûtes de sang se mirent à couler que j'entendis le deuxième garde au loin.

'' KARIM?? OÙ ES-TU KARIM , RÉPOND MOI! ''

L'idée d'utiliser ma magie pour tuer le deuxième garde me vint à l'esprit. Il ne souffrira même pas. La mort parfaite. Nous aurions alors pu lire le lendemain qu'un inconnu aurait tué deux garde au nord de Tulorim. Un avis de recherche avec le peu d'information qu'ils ont sur moi aurait été lancé. Ils fouilleraient le Nord de la ville , Là où j'habite. Non, Je dois trouver un autre plan. Le garde lança un autre appel.

'' KARIM RÉPOND MOI OU J'APPEL DES RENFORTS! ''

Oh non , pas des renforts. Je devais agire rapidement avant que les autres gardes ne remarquent quoi que ce soit d'anormal. Je devrais m'expliquer , ma présence ici , d'où je viens et qui je suis... Ou bien , je les tue tous les deux. La deuxième méthode m'arrangerait.
Je pris le lourd cadavre. Le souleva de toutes mes forces , il devait peser 250 livres , si ce n'est pas plus. Je vis le garde qui était monté sur une petite colline pas très loin de moi. Je ne pouvais pas distinguer s'il me regardait ou s'il était de dos. Il se tenait devant la lune , je voyais donc qu'une grande masse noire. Tout à coup, il lâcha un cri de joie. Il m'avais remarqué , pas moi , mais son semblable.

''Ah , enfin... KARIM!! Merde qu'est-ce qu'il t'a pris !? Tu m'as fais une peur bleu! ''

tout en disant ces quelques mots ,il entreprit de marcher en ma direction.

Puis , rendu à presque 12 mètres , il s'arrêta. Il a du remarquer que quelque chose n'allait pas. Ces exactement à ce moment que je devais intervenir. J'accotai ma dague sous la gorge du géant tout en exclamant:

'' Il n'est pas mort , Ne dis rien , reste tranquille et il ne mourra pas non plus. ''

L'homme semblait prêt à négocier. Il s'approcha de quelques pas encore. C'était un peu trop , Son épée pourrait m'atteindre trop facilement.

'' Reste où tu es et lance moi ton épée. ''

L'homme hésitait , il avait sans aucun doute un plan d'attaque en tête. Je pris la tête de son ami. Ma paume recouvrait son oreille gauche et mes longs doigts une partie de son visage. Je mis mon index sur son oeil tout en appuyant fort. Très fort , tellement fort que nous pouvions maintenant voir l'humeur vitrée qui éjectais de la chambre postérieure de l'oeil. Cette substance transparente qui sortait de son oeil ne me dégoûtait pas. J'avais déjà vu pire. à peine une seconde plus tard , le sang commença à couler sur son visage. C'était tout à fait normal vu la force que j'appliquais sur celui-ci.
Ce cinéma ne dura que quelques secondes et c'était bien assez pour prouver à mon adversaire de quoi j'étais capable. Il me lança son épée , maintenant prêt à m'écouter

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 07:44 
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L'homme était soumis , il n'aimait pas cela. Je pouvais voir dans ses yeux qu'il cherchait constamment une issue. J'aimerais pouvoir le réconforter , après tout j'étais venu en paix. Je sentis tout à coup que le géant que je croyais inconscient commençait à bouger. Mes pensées ne savaient dans quel sens aller. Devais-je le tuer? De plus, l'humain d'une corpulence moyenne observait maintenant l'handicapé comme s'il attendait un signal pour attaquer. Je tentas d'arranger cette situation qui était assé tendu.

'' Je ne suis pas méchant... n'ai pas peur , je vais m'expliquer... ''

Sur ces propos , l'homme que je croyais inoffencif commença à se débattre. Le petit pris sa chance et accouru vers son épée qui n'était pas très loin. Un sentiment de colère me traversa. Comment ai-je pu manquer ma chance d'être entendu? Je m'empressai de prendre ma dague et de transpercer l'oeil restant du géant avant de le pousser. Il trébucha sur une roche,Ce qui ne fit qu'empirer la situation , il se mit à frapper dans tous les sens et à hurler. Je devais calmer la situation avant que toute la ville soie au courant, mais comment? Le plus petit avait maintenant son épée en main et se tenait debout à moins de 15 mètres de moi. Je regardai alors le ciel , La lune presque pleine. Je suis allé beaucoup trop loin cette fois , je n'aurais aucunne crédibilité. Un court silence vint. Seul nos respirations donnaient vie à ce moment. L'Aveugle se tenait à ma droite , ne fessant aucun bruit pour me repérer. Il est prêt à tout , il n'a plus rien n'à perdre. Que vaut la vie sans la vue? Il n'a qu'un but; se venger. Le plus petit , fesant presque 60 centimètres de moins que moi , était sur sa défensive tenant son épée droit devant lui. Il m'attend. Ce long silence semblai éternel.

Je fermai mon seul oeil. Mon adversaire, craignant la suite des événements , commença à regarder les autres choix qui s'offraient à lui. Je sentis de ma main gauche monter une force , une douloureuse masse qui traversa mes muscles.
J'avais l'impression que mon avant-bras avait deux , voir même trois fois la taille qu'il avait vraiment. Et cela continuait , La douleur montait. Je ne pouvais cacher le mal que j'avais. Mon adversaire en avait assez de ce cirque. Croyant que je jouais la comédie , il décida d'avancer en ma direction. C'était trop tard , il aurait dû agire avant. La douleur c'était emparé de mon bras gauche jusqu'à mon cou. La clarté de la lune frappant sur le sable dure et froid permettait de bien distingué les ombres de chacun. La mienne, en particulier , qui commençait à changer de forme. L'ombre d'un vieil elfe commença à disparaître pour laisser place à un filament noir orné d'une gigantesque main de démon.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Dim 9 Oct 2011 15:52 
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(Par les Ancêtres, il fait chaud !!)

La chaleur qui avait été étouffante dans les garrigues ne s'était pas calmée malgré le fait qu'il soit en train de traverser les vastes plaines de vignes sèches qui entouraient la ville de Tulorim.
Medrick était un humain Wiehl, un fier descendant d'une longue lignée de guerriers considérés comme les plus forts d'Imiftil. Sa longue chevelure châtain, sa musculature massive pour son âge et ses yeux d'un bleu clair envoûtant témoignaient de ses origines. Néanmoins, il avait vécu toute sa vie en forêt, à l'écart de ses congénères.

Son père avait définitivement quitté le village après avoir déserté le rituel de passage à l'âge adulte et avait fait le tour du monde en tant que mage, puis, en tant qu'enchanteur de renom. Il revint plus tard et épousa une jeune guerrière de son village natal qui l'avait déjà aimé durant leur tendre enfance. Ils s'échappèrent à nouveau et vécurent jusqu'à leurs derniers jours dans un pan éloigné de la forêt qui entoure les guarrigues de Tulorim. Aujourd'hui, leur fils unique revenait à la civilisation, marquant le retour des Eteiloth sur la scène.

Une petite hermine blanche sortit sa tête de la capuche du jeune mage.

« Tu étais vraiment obligé de commencer par Tulorim en pleine période de canicule ? »

« J'avais pas le choix, Tulorim est la capitale la plus proche. »

« Tu aurais quand même pu éviter les nupers. »

Medrick fit une grimace de honte. Ils avaient effectivement fui pendant des kilomètres pour semer la quarantaine de lézards. Une honte pour un mage wiehl armé. Un détail lui revint en mémoire.

« J'y pense, c'est par ta faute si je suis tombé sur toute la petite famille. C'est aussi par ta faute si on s'est perdu et que je n'ai pu quitter la forêt qu'au bout de trois mois. »

« Pas de ma faute si ta magie trouble mon sens de l'orientation ! »

(L'excuse à deux yus !)

« N'empêche qu'il nous a fallu trois mois pour sortir d'une forêt d'épineux....... »

« Mais je te dis que.... »

Un mouvement entre les vignes les alerta tous les deux. Un des nupers les avaient retrouvé. Aussitôt un cri indescriptible sortit de sa petite gueule et une vingtaine de ses compères le rejoignirent. Le mage ne réfléchit pas. Il se retourna et courut le plus vite possible tel un dératé. La scène avait de quoi faire rire. Un mage, encapuchonné alors que la région est en pleine canicule, fuyant une vingtaine de nupers.

(Mais qu'est-ce que j'ai fait aux ancêtres pour qu'il m'infligent ça ??)

« Pourquoi tu n'utilises pas ton sort ? »

Medrick lui répondit en criant alors qu'il courait à toute jambe.

« Tu sais très bien que je ne peux pas !! »

Son père n'avait commencer à lui enseigner réellement la magie qu'à l'âge de 16 ans soit moins d'un an avant sa mort tragique. Le jeune adolescent n'avait alors appris qu'un seul sort, le plus dévastateur de tous : la vague de feu. Une immense vague de feu de 4 mètres de haut et de large qui aurait rapidement déclaré un important incendie dans les récoltes du fait de la chaleur. La Faera le savait parfaitement. D'autant plus qu'il ne pouvait l'utiliser que deux fois et qu'il s'apprêtait à rentrer dans une ville de loubards. Une stratégie qui n'avait donc aucun avantage.

Un des nupers le sortit de sa courte réflexion, il commençait à le rattraper.

« Aaaah !!!! »

Le mage redoubla d'efforts pour fuir. Il devait absolument arriver à la ville avant de tomber d'épuisement.

Ce que virent les deux gardes en sortant de l'Auberge du Pied Levé manqua de les faire éclater de rire. Un mage, reconnaissable par son long manteau, tentait, tant bien que mal, de fuir une vingtaine de nupers. Les deux miliciens virent toutefois rapidement que le mage était à bout de souffle et qu'il avait dû fuir depuis un moment. Une fois le moment hilarant passé, leur sens du devoir revint.

« Hey Reyk ! Je crois que ce gars va bientôt s'effondrer. On va l'aider. »

« Si tu veux. »

Les deux gardes dégainèrent leurs épées et chargèrent en direction du mage.

La première chose qui vint à l'esprit du jeune Wiehlenois fut :

(Deux gardes ! Je suis sauvé!)

La seconde :

(Mais...Mais qu'est-ce...Mais qu'est-ce qu'ils font ? Ils foncent vers moi ?)

Le jeune mage fit un rapide calcul. Il allait perdre face aux deux miliciens. Il se retourna et fonça droit sur les nupers qui furent pris par surprise. Les deux gardes ne comprirent pas non plus mais continuèrent de courir. La confrontation fut inévitable.
Le jeune mage trébucha lorsque les gardes furent à son niveau. Ceux-ci l'évitèrent de justesse et engagèrent les hostilités avec les nupers. Étendu de tout son long sur le sol, il assista au massacre des lézards. Quelques dizaines de secondes plus tard, les gardes vinrent relever l'adolescent qui venait de comprendre la situation.

« Ça va, mon gars ? »

« Pas....Pas trop mal.... »

Les gardes ne purent le voir mais le jeune mage était rouge de honte. Il s'en voulait d’avoir réagi aussi bêtement. Seulement, la chaleur et la course avaient déjà rendu son visage rouge pivoine et sa transpiration constante inquiétait les deux gardes.

« Tu vas vite dessécher ! On va t'emmener boire un verre ! »

« Avec plaisir ! Je crève de chaud sous son manteau ! Je sais même pas comment il a survécu, en fait. »

« Une hermine blanche qui parle ? »

La petite hermine montra des crocs et sembla s'illuminer d'une petite lueur bleutée.

« Une Faera, mon cher. Mon compagnon m'a demandé de me transformer en hermine, j'ai accepté, point ! Maintenant, si vous le voulez bien, pourrions-nous aller à cette auberge ?

« On y va, alors. »

Les deux gardes, accompagnés de la petite hermine, emmenèrent le mage épuisé et déshydraté à l'auberge la plus proche : l'Auberge du Pied Levé.

>>> Auberge du Pied Levé
(((Bientôt)))

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Lun 10 Oct 2011 20:14 
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(((En venant de la Forêt Dense)))

La traversée de la montagne avait été éprouvante. Dans leur fuite des prédateurs de la Forêt Dense, ils avaient perdus de nombreux compagnons, et Maître Argus souffrait de sa blessure. Evangile, elle, n'osait pas faire usage de ses pouvoirs pour le guérir, premièrement parce qu’elle n'était pas sur de réussir la guérison, et deuxièmement parce qu'elle savait que la fierté du vieux magicien en souffrirait.

(Fierté...fierté... C'est plutôt de l’orgueil !)

Le convoi qui était parti d'Eniod comptait 23 membres. Celui qui sortait des montagnes du centre D'Imiftil et pénétrait la garrigue du nord en comptait 14. Neuf avaient péris aux mains des traqueurs obscurs qui les avaient poursuivis quelques jours plus tôt et Evangile avait faillit être la dixième, si son maître ne s'était pas interposé. A présent, il souffrait chaque jour de son flanc lacéré et l'apprentie s'en sentait coupable.

Un soir, Alors qu'elle entendait Argus gémir (((ce qui chez le vieux magicien se traduisait par un grognement))), Evangile réalisa une chose essentielle :

(Si je veux aider les autres, il faudra parfois passer outre leurs caprices, comme en ce moment avec Maître. Quelle faiblesse de ma part ! Merci Gaïa pour cette précieuse pensée !)

Et c'est sans plus tarder que l'apprentie alla réveiller son maître. Celui ci ouvrit les yeux en maugréant.

"Va tu me laisser dormir petite...

-Maître Argus ! Laissez moi vous soigner !"

Le vieux magicien écarquilla les yeux, stupéfait de voir son élève se mutiner. Il se repris assez vite.

"Ne soit pas stupide Evangile, je me porte à merveille, je n'ai aucun besoin de soin. Et puis, inutile de t'épuiser inutilement.

-Non.

-Non ? Comment ça ?

-La traversée de la garrigue sera épuisante. La chaleur et les poussières viciées de maladies ne feront qu'empirer les choses. Laissez moi vous soigner tant qu'il est encore temps !

-Petite effrontée ! Tu doute de mes capacités ? As-tu déjà vu plus puissant mage que moi ?

-La prêtresse du temple de Yuimen ? Cette Sarah ?"

Même dans la nuit, l'apprentie vit Argus blêmir

"Oui...Sarah... c'est vrai..."

Ils se tinrent coi une minute ou deux, elle le regardant avec insistance, lui soutenant ce regard pesant.

"Evangile... tu... Oh bon sang ! J’abandonne ! C'est vrai que tu n'es plus une enfant. En fait tu a même raison, je ne suis qu'une vieille bourrique. Si tu te sent capable de me soigner, fais le."

Evangile ne dit rien et se contenta d'apposer ses mains sur la blessure du vieux magicien. Ses doigts s’auréolèrent d'une douce lumière dorée. Cette lumière alla en croissant, remplissant l'air de légères pulsations, puis décrut progressivement jusqu'à s'éteindre. Evangile était un peu essoufflée. Argus sonda sa blessure des ses mains, avec un peu d’appréhension. Il sourit et dit simplement.

"Plus rien...

-C'est vrai ? questionna l'apprentie enthousiaste.

-A vrai dire, il reste juste une fine cicatrice. Mais c'est guéri. Gaïa te bénisse mon enfant !"

Evangile faillit crier de joie, mais se retint par respect pour le sommeil des autres.

(J'ai réussi ! J'ai soigné quelqu'un pour la première fois !)

Déjà Argus s'était rendormi.

(Incroyable...)

L'apprentie retourna dans son duvet, et s'endormi dans un sommeil teinté de joie. De toute la joie du monde.

(((Suite plus bas)))

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Dernière édition par Evangile le Sam 15 Oct 2011 09:28, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Sam 15 Oct 2011 09:21 
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(((Précédemment)))

La chaleur était plus étouffante que jamais.

Depuis que le soleil s'était levé, la température n'avait fait que monter. En milieu d'après midi, c'était tout le convoi qui souffrait le martyr. Nymphe, la monture d'Evangile, peinait à marcher, son pas était lourd et son pelage humide de sueur. L'apprentie l'encourageait à l'oreille.

"Allez ma belle. On arrive bientôt."

La promesse d'Evangile semblait vaine, et pourtant...

Et pourtant à l'horizon, commençait à se profiler une masse sombre. L'air s'emplissait petit à petit d'une discrète odeur iodée. Le chef de convoi, habituellement impassible, clama sans cacher sa joie :

"TULORIM ! Notre destination !"

Des murmures satisfaits s'élevèrent du convoi, certains s'autorisèrent à pousser quelques cris de joie. Evangile déroula la carte d'Imiftil qui dépassait de la besace accrochée à la selle de Nymphe. Elle fut émue en réalisant le chemin parcouru.

(On l'a fait !)

Argus contemplait la ville, un sourire aux lèvres. L'apprentie savait son maître heureux. Il se tourna vers elle.

"Pas fâché d'être arrivé !"

Evangile ne répondit pas. Un léger air marin les rafraîchissait, même si la canicule était toujours pesante, et elle en profitait du mieux qu'elle pouvait.

La garrigue fit place à une route pavée.
Ils arrivèrent à la porte, faite de bois massif. Elle était grande ouverte. Ils la franchirent.
Ils étaient arrivés à Tulorim.

(Enfin !)

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Dim 6 Nov 2011 19:40 
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"Tu t'en vas ? "

Tomak se retourna, il ferma son sac lorsqu'il vit sa sœur Lara sur le pas de la porte.

"Tu devrais être au lit, non ? Il n'est même pas cinq heure.

Toi aussi tu devrais être au lit.

J'ai passé l'âge d'obéir, je suis adulte. J'ai le droit d'aller et venir comme bon me semble, je pars pour Tulorim pour la journée, je rentre dans la soirée. J'ai laissé un mot au parents.

Tu pars soigner les gens. Ceux qui souffrent du manque d'eau."

Il hocha la tête et passa son sac en bandoulière, puis adressa un sourire à la jeune fille.

"Il y a aussi des malade ici, au village.

J'ai fait ce que j'ai pu pour eux, dit-il en s'approchant d'elle pour la reconduire à son lit. Il y a d'autres personnes qui ont besoin de moi, je n'appartiens pas au village. Je rentrerai ce soir comme promis.

Elle hocha la tête et s'allongea sur son lit.

A t'entendre on pourrait croire que tout Yuimen a besoin d'être soigner. Papa t'as déjà dit que ce n'était pas possible. Tu es naïf.

Je n'ai pas de leçon à recevoir d'une fillette de treize ans !

Lara lui lança un regard noir et se tourna face au mur pour ne plus le voir.

Désolé ! ajouta-t-il précipitamment. Je ne voulais pas te froisser.

Vas-t-en ! Vas soigner les gens que tu connais pas alors que tes amis meurent de soif !"

Tomak baissa les yeux, il poussa un profond soupir. Il voulut poser sa main sur l'épaule de Lara, mais elle esquiva. Le jeune homme se leva et quitta la petite maison ainsi que le village de sa famille pour prendre le chemin de la ville. Malgré la nuit noir, il faisait chaud et l'air était affreusement sec. Le guérisseur n'avait pas oublié de prendre plusieurs gourdes remplies de l'eau de la rivière, même si celle-ci serait bientôt à sec.
Sans réfléchir plus que ça il avait décidé d'aider ces gens, ces citadins, qu'il n'avait jamais vu. C'était ce qu'il devait faire de ses pouvoirs de guérisseurs, aider les pauvres malades sans rien réclamer en retour.

Les champs autour de lui étaient désespérément secs. Tomak avait déjà prié tous les Dieux qu'il connaissait pour que la pluie s'abatte sur la région, mais rien, pas une goutte d'eau, pas d'humidité, rien. Des gens mourraient de soif depuis des mois et il avait le pouvoir de les soulager, pour un temps, surtout les enfants, les vieillards et les femmes enceintes. Il n'aurait plus qu'à espérer que le temps s'améliorerait avant que tout le monde ne meurt, car il n'y avait pas assez de guérisseurs.

Alors que le jour se levait, le jeune homme arrivait en vue de la ville et de ses lumières encore allumées.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Mar 8 Nov 2011 23:32 
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Tomak rentra le soir même au village, heureux d'avoir aidé les mourant et en même temps triste d'avoir dû les laisser. La seule chose qu'il redoutait à présent était son père et sa réaction. Il était un adulte, mais ses parents le traitait encore comme s'il avait cinq ans. Ils voulaient lui trouver une femme, mais il n'était pas près, pas du tout. Il ne se sentait pas de s'enfermer dans une petite maison, au fond du village, avec une jeune fille et une quinzaine de gamin. Pas tout de suite, il était jeune et avait des choses à faire.
Dans la nuit qui tombait, Tomak parvint au village et entra dans la maison de ses parents et déposa son sac sur le sol près de l'entrée.

"Où étais-tu ? demanda son père.

A Tulorim, aider les pauvres gens qui souffrent de la soif. Pourquoi ?

Ta sœur est tombée subitement malade. Il faut que tu l'aides, avant que ça n'empire."

Tomak hocha la tête et rejoignit la chambre de Lara, elle était allongée, pâle. Leur mère lui caressait les cheveux. La jeune fille venait d'avoir douze ans et était de santé fragile. Ce n'était pas la première fois que le jeune homme devait la soigner, d'ailleurs c'était ainsi qu'il avait découvert ses dons. Il s'assit et lui prit la main, pour "ressentir" ce qui n'allait pas. Son grand-père lui avait expliqué que parfois, dans des cas rares, il ne suffisait pas des dons pour soigner, il fallait connaître les plantes médicinales où les amulettes qui l'aideraient dans les cas les plus graves.

"Maman, il me faut mon grimoire." murmura-t-il en se tournant vers elle et en lâchant la main de l'adolescente inconsciente.

Katlin hocha la tête et se leva pour apporter le vieux livre à son fils. Tomak l'ouvrit et le feuilleta.

"Qu'est-ce qu'elle a ? demanda la mère.

J'en sais rien. Ça n'est pas dû au manque d'eau... J'ai ressentit ce qui ne va pas, c'est son sang. Mai je ne peux mettre des mots dessus.

Son sang ? "

Tomak trouva enfin la page qu'il souhaitait.

"Il circule mal, c'est pour ça qu'elle s'est sentie mal. Il est possible qu'il forme un caillot... ça peut devenir embêtant.

Tu peux faire quelque chose ?

Je pense... mais pas seul..."

Il continua d'arpenter la page des yeux jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il cherchait. La page affichait le dessin d'une petite plante aux fleurs ressemblant à des papillons rouge avec l'annotation suivante : "le meilleur anticoagulant sur Imiftil, trouvera son bonheur dans les feuilles du papillon de sang, correctement préparé il soigne les plus gravement atteint de caillots sanguins, on le trouve dans les plaines et les forêts, le guérisseur doit savoir comment préparer la mixture qui soignera."

"Qu'y a-t-il ? demanda le père.

Il faut que j'aille chercher la plante qui doit la sauver."

Lara ouvrit les yeux et regarda ses parents et son frère. Elle ne dit pas un mot lorsqu'elle comprit. Elle était malade.

"Je pars cette nuit, il faut que je fasse au plus vite on ne peut prévoir le moment où elle s'arrêtera de respirer ou lorsque son cerveau aura arrêté de fonctionner.

C'est de la folie !"

Il secoua la tête.

"A moins que vous ne vouliez la laisser mourir. J'ai retardé l'évolution au maximum. Je ne peux rien faire d'autre que de préparer cette mixture, croyez moi. Aujourd'hui, c'est ma sœur qui est en danger et qui a besoin de moi, et je l'aiderai."

Il se leva, replaça son livre dans son sac. Sa mère quitta la pièce, retournant dans la cuisine et lui tendit un paquet remplit de pain frais, de viande fumée et de fruits secs. Le jeune homme le plaça dans sa besace, ainsi qu'une couverture, pui son père, qui était sortit un instant, entra une épée à la main.

"Où que tu ailles, tu en auras besoin, tu sais t'en servir, je le sais.

Merci papa. Je pars dans la forêt aux alentours de Yarthiss, je sais que c'est dangereux, mais ça pousse en forêt. Je suis prêt à tout pour elle."

Katlin vint embrasser son fils, les larmes aux yeux.

"Prends bien soin de toi, mon chéri."

Il lui sourit et plaça l'épée à sa ceinture, dans son fourreau. Il enfila ensuite sa cape et sortit dans la nuit noire et douce, il se retourna pour leur lancer un dernier signe de main et continua à marcher vers la forêt proche de Yarthiss.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Sam 24 Déc 2011 17:01 
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Dans la situation dans laquelle ils se trouvaient, le sang-pourpre savait qu’il serait périlleux pour eux si jamais ils étaient découvert. Quoiqu’ils découvriraient, ils ne seraient que spectateurs.

Après avoir quitté la ville, ils avaient pris la route menant dans le sud, puis s’étaient engagé sur un étroit sentier battu. Ils circulaient maintenant dans la garrigue, lentement à cause des plantes dures et épineuses, de petites tailles qui étaient prédominante dans la partie du royaume où ils étaient.

Depuis qu’il était capitaine, il ne s’était jamais introduis dans les terres des diverses villes dans lesquelles il avait jeté l’encre. Pour lui, il s’agissait d’un territoire totalement inconnu. Il était embarrassé car il se demandait bien les initiatives qu’avaient pris Kudoï et Neysla.

Il espérait que Galénosc pourrait l’aider car si ils devaient fausser compagnie au groupe de Dolom, il serait incapable de s’orienter par cette nuit bien sombre comparée à la dernière. Les nuages dissimulaient la lune. Seules les torches allumées, qu’une partie du groupe tenait en main, leur permettaient de voir où ils avançaient.

Gor Bal’Qar et son compagnon étaient assis l’un en face de l’autre. Le mercenaire avait l’air serein. A sa gauche, le jeune capitaine pouvait voir les deux hommes qui fermaient la marche à cheval. Un peu plus à sa droite, un des homme qui étaient montés avec eux, peu bavard. Comme le reste du groupe. Ils avançaient dans le silence. Un silence qui était brisé que de temps en temps par Dolom, lorsqu’il donnait un ordre aux deux hommes qui ouvraient la marche à cheval, l‘homme à l‘œil noir balafré faisait partis du binôme. Seuls ceux à cheval avaient les torches.

Il avait l’impression que le relief s’était un peu plus relevé. Il ignorait la durée de leur trajet, ni la destination, mais il lui paraissait peu probable qu’elle soit à plusieurs jours. Quelques mouvements de lunes devaient s’être écoulés, lorsqu’ils furent rejoins par deux hommes qui s’étaient détachés d’un groupe aussi nombreux que le leur, d‘autres miliciens à en juger par leurs tenues. Il s’agissait sûrement de sentinelles postées ici pour éviter les visiteurs non attendus. Ils eurent un bref échange avec Dolom puis prirent les devants du petit convoi.

La végétation changea légèrement, quelques arbres épineux apparurent, puis se firent plus présents. Des rochers se mêlaient à la végétation, des reliefs plus accentués s’immiscèrent dans le paysage sombre et ténébreux. Ils empruntèrent un nouveau sentier qui semblait longer un petit précipice. Une colline surélevée bordée d’un falaise de roches et d’herbes piquantes, on aurait dis qu‘elle avait été coupé en deux. Puis ils prirent un chemin plus abruptes, qui les fit longer la flanc de la petit falaise qui donnait sur une horizon chargée d’eau, on pouvait voir de petites lumières dessiner une masse sombre, Tulorim.

Au milieu de la colline coupée en deux, ils rencontrèrent un large espace où on pouvait facilement y installer un camp de taille moyenne. A leur droite, plus flambeaux étaient installés sur les parois, et deux braseros avaient été installé devant ce qui avait l’air d’être l’entrée d’une grotte.

Le convoi s’arrêta, Dolom descendit, alors qu’une dizaine d’hommes en armures légères se présentèrent aux arrivants.

« Dépêchez-vous de décharger la cargaison et faites gaffes où vous mettez les pieds. » Ordonna-t-il avant de s’enfoncer dans l’entrée qui avait l’air de se rétrécir.

Galénosc fronça les sourcils, il devait y avoir plus de têtes connues qu’il ne l’aurait pensé.

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