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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Ven 27 Aoû 2010 00:18 
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J'avais atrocement mal, ma plaie était plutôt impressionnante.

-" Qu'est ce qui a bien pu t'arriver pour que tu sois dans un état pareil mon chou, d'abord tu manges des rats, en ensuite voilà que je te prends à croquer un homme... D'accord, la cuisine n'est pas superbe dans ce coin, mais de là à..."

J'écoutais les mots de l'elfe, je ne disais rien, mais j'avais peur que Tarjha s'en prenne à elle. Cela dit elle n'en fut rien.
L'elfe s'adressait encore à moi, elle me donnait un nom, joli nom pour une jolie femme, mais cette femme avait tout de même un mauvais fond. Tarjha s'approchait de moi et venait lécher ma plaie, comme l'un de ses frères, j'étais flatté. Elle m'avait demandé si j'avais mal.

"Oui Tarjha".

J'avais faim, j'avais froid, j'étais fatigué, j'étais blessé, mais il fallait partir, ensemble. Aduna volé autour de moi, affolée à cause de ma blessure.

"Il faut partir tout de suite, il va sans doute y avoir des renforts".

Mon autre plaie à peine guérie ne me faisait plus mal. Je ramassais mon matériel, mon épée, mon arc, mes flèches, ma cape et j'allais m'installais dans la cage. Je découpais un autre morceau de mon pantalon et plaçait le large morceau de cuir sur la plaie, je devais la maintenir pour ne pas qu'elle bouge. Je m'approchais doucement de Tarjha.

"Il faut partir Tarjha, maintenant. Silmeria, ne soyez pas mêlée à nos problèmes partait pendant qu'il en est encore temps".

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Ven 27 Aoû 2010 00:50 
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Tandis que l'Elfe faisait un pansement misérable à l'aide d'une chute de son propre pantalon, Silmeria regardait aux alentours du camps de fortune, la pluie cessait de tomber, elle n'était plus qu'un infime voile de goutte entre Silmeria et la lune. La lune n'était pas pleine, mais elle éclairait une bonne partie de l'endroit.

Elle trouva une petite fleur verte pâle dans cette clarté nocturne. Elle connaissait quelques plantes et les vertus qu'on pouvait leur prêter. Elle coupa la fleur juste sous son bulbe à l'aide de ses ongles. Elle s'approcha alors de l'homme en lui tendant une première fois la fleur, elle se ravisa, porta sa main et la fleur plus près de son visage pour observer.

Elle demanda à voix haute d'un ton enfantin : " Mais qu'est ce que j'ai fait !" Elle changea la fleur de main et observa son ongle de plus près.

Elle souri et déclara de plus belle : " Mon ongle a une tâche verte à cause de la sève."
Elle fixa l'homme dans les yeux. Elle porta un regard plus intense, totalement à l'opposé du regard qu'elle avait lorsqu'elle faisait l'enfant. Un regard plus intense, plus froid et dangereux, l'œil fauve.
Elle lui tendit la fleur avant de lui faire comprendre qu'il s'agissait d'une plante qui allait aider la douleur à partir, elle lui dit aussi qu'en général avec elle, on a rien sans rien.
La fleur avait en effet quelque chose de particulier, il s'agissait d'une fleur qui effectivement allait l'aider à sentir une sensation sirupeuse sur sa plaie, mais en échange elle allait le vider de sa force vitale pendant plusieurs heures, un poison en réalité. Silmeria n'avait aucune raison de faire ceci, mais elle tenait à handicaper un peu pour le plaisir.

Juste un plaisir sadique. Elle n'avait même pas répondu à sa question, elle lui fit simplement comprendre qu'il s'agissait d'un petit cadeau de départ.

Elle continua son chemin, se tourna une seule fois pour annoncer que si l'envie leur prenait de la revoir, ils la verraient sans doute à l'auberge du pied levé.

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La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Ven 27 Aoû 2010 08:57 
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Killak répondit à la jeune sauvageonne avec une grimace. Il avait visiblement mal mais ce n'était pourtant pas une blessure très profonde. La pluie commençait à s'arrêter et la jeune femme frissonna légèrement tout en sentant sa plaie picoter.
Une grande fatigue s'empara d'elle tout à coup. C'était le contre coup de sa captivité, de son manque de bonne nourriture et du combat qu'elle venait de livrer. Les hommes étaient des animaux étranges pour elle, si résistant et en même temps si fragile. Mais elle reconnu qu'il était plus difficile de les tuer.
Killak était aller s'asseoir dans la cage et déchira un nouveau pan de son pantalon pour le poser sur sa plaie. Décidément elle ne comprenait pas cette manœuvre. Silméria quand à elle lui tendit une fleure avec dédain puis tourna les talons. Tarjha l'observa quelques instant repartir en direction de la ville de son pas gracieux. Cette rencontre avait été brève et pourtant ce souvenir dérangeait la jeune sauvageonne. Elle plissa le nez et secoua sa tête. Ses cheveux mouillés volèrent autour d'elle, se débarrassant de l'eau et du sang au passage. Ils retombèrent emmêlés sur le dos et le visage de Tarjha qui s'avança vers Killak.
Celui-ci tenait toujours la fleure et était sur le point de faire couler la sève sur sa plaie. Elle renifla quelques secondes. La fleur avait une odeur douce et un parfum frais. Pourtant une note se cachait derrière. La jeune femme renifla de plus belle puis tout à coup elle recula en fronçant le nez. Elle venait de sentir une odeur violente qui provenait de la fleur. Une odeur amère et blette. Elle regarda Killak dans les yeux.


-Killak... partir.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Ven 27 Aoû 2010 11:20 
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Je m'apprêtais à faire une belle erreur, je ne voulais plus souffrir mais cette fleur ne me disais tout de même rien qui vaille. Tarjha sentait la plaie et reculais, visiblement l'odeur la dérangeais et puis pourquoi faire confiance à cette femme elfe. Je jetais la fleur à terre.
Tarjha s'adressait de nouveau à moi, elle croyait que j'allais la laisser toute seule à l'abandon tel un chien qu'on attache et qu'on laisse mourir de faim.

"Non,Tarjha et Killak partirent ensemble, Tarjha faire partie de la famille de Killak maintenant"

Je lui souriais.

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Ven 27 Aoû 2010 14:09 
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Killak jeta finalement la fleur. Pour la première fois elle esquissa un sourire, elle avait réussi à se faire comprendre.
Élevée comme un animal sauvage, la jeune femme n'avait jamais éprouvé de sentiments autre que ce que lui dictait son instinct. Pourtant depuis qu'elle avait rencontré Killak, des sentiments et des sensations étranges la parcourait. Elle ne les connaissait pas et cette expérience la déstabilisait. C'est un de ces sentiments qui la poussait à rester auprès de l'elfe alors qu'en temps normal elle aurait couru vers la forêt depuis longtemps.
Elle se leva sur ses deux pieds et tenta de garder son équilibre. Elle regarda l'elfe, elle ne voulait pas rester ici plus longtemps mais ne voulait pas le laisser derrière elle.


-Partir... Tarjha, Killak, Aduna, loup partir!

Le disque lunaire était maintenant haut dans le ciel, la nuit était bien avancé. Bien que Tarjha ne se soit pas reposée depuis longtemps elle ne se sentait pas fatiguée. Ses jambes ne pourraient surement pas la porter longtemps car la captivité les avait affaiblies.
La sauvageonne prit ses sabres à la main et rejoignit son frère qui s'était endormis. Le voyage qu'ils avaient fais l'avait vraiment affaiblit. Tarjha était de constitution assez solide mais lui était encore jeune. Malgré le poids qu'il fesait la jeune femme se pencha et le hissa sur son dos. Elle avait mis les sabres dans sa bouche, se coupant légèrement les lèvres au passage, et tenait le loup par les pattes avant. Elle revint à proximité de Killak et exprima tout ce qu'elle pensait à travers son regard d'un vert intense embellit par l'éclat de la lune. Sans plus attendre elle se retourna et se mit à marcher droit devant elle en direction du nord ouest.


[=>direction: route entre Exech et Tulorim.]

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Lun 30 Aoû 2010 16:43 
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La soupe est un plat très controversé. Les parents y voient un potage revigorant et apaisant, tandis que les enfants refusent catégoriquement d'y toucher, par quelque crainte superstitieuse encore non élucidée. Certes, la vue d'un liquide verdâtre est rarement des plus engageantes, et bien souvent elle est beaucoup trop chaude pour leurs petites papilles. Et pourtant, leurs géniteurs les forcent à y re - goûter jour après jour. Et au fil des ans, les enfants devenus adolescents viennent à tolérer ce qui leur était impie.
Mais Anthis avait changée littéralement de camp dans la grande bataille de la soupe. Lorsque le potage avait touché le bout de ses lèvres, sa chaleur avait nettoyé son âme des doutes et des peurs qui la hantaient. Après avoir goulûment avalé la première portion et nettoyé l'assiette à coup de langue, elle s'était empressée de demander une nouvelle part, se souciant bien peu de son impolitesse envers ces personnes qui lui avaient sauvés la vie.
De l'autre côté, les paysans ne se sentaient nullement gênés par la conduite de la jeune fille, déjà ravis d'avoir pu lui éviter le pire. Pour une fois que les récits des vieux se montraient utiles... Comme chaque soir, les anciens des familles avaient regroupés leurs petits-enfants pour leur raconter de vieilles histoires et légendes et l'un d'entre eux était resté suffisamment éveillé et distrait pour regarder par la fenêtre. Ses cris avaient fait le reste... Les loups avaient beau être affamés au point de s'approcher des champs, ils ne tenaient pas tête à un groupe de fermiers armés et prêts à en découdre. A présent, deux d'entre eux ainsi qu'une matronne dans la force de l'âge prenait soin d'Anthis du mieux qu'ils le pouvaient malgré les gamins curieux qui s'agglutinaient autour de l'étrangère. Cinq autres tenaient une réunion d'urgence pour décider ce qu'il fallait faire de la nouvelle venue, et également discuter des loups. D'après ce qu'elle parvenait à entendre, il semblait qu'elle soit hébergé pendant au moins deux nuits, le temps de se remettre. Après, il lui faudrait soit travailler, soit partir...

« La gamine, c'est pas un problème, elle fera ce qu'elle a envie. Les loups, eux ils m'inquiètent ! Ils s'aventurent pas si loin d'habitude !
-T'inquiète pas Rubeus. Ils sont affamés, mais ils n'oseront pas s'approcher.
-Pas si sûr ! S'ils ont tellement faim, ils pourraient rôder un bon moment dans le coin !
-Pourquoi ne pas faire une battue dès que la pluie sera calmée ? Pas quelque chose de très sérieux, juste pour leur faire peur... »

Les autres membres du « conseil » hochèrent la tête. Il n'y avait pas grand-chose d'autre à faire... L'un d'entre eux songea alors à un détail insolite.

« Au fait, pourquoi la gamine voyageait-elle si loin de la route ? C'est de la folie de traverser les bois ! » A cette question, les fermiers se regardèrent, surpris et interdits. C'était effectivement assez stupide de faire ce genre de choses...

Le lendemain

Anthis gardait les yeux fixés sur le plafond de bois, allongée sur le dos dans le lit de fortune. On l'avait hébergé de force (« Hors de question que tu reprennes la route la nuit ! Au lit ! ») et si elle s'était rapidement endormie, elle s'était réveillée tout aussi rapidement une fois le soleil levé. Elle n'avait jamais eu besoin de beaucoup dormir, et puis son sommeil avait été naturellement été agité avec toutes les mésaventures de la veille...
Ca avait commencé avec la pluie. Celle-ci était arrivée de nulle part, le ciel était clair et l'instant d'après il était noir. Anthis avait alors tenté de forcer l'allure, mais rien à faire... la terre s'était rapidement transformée en boue, et se déplacer pieds nus s'était rapidement révélé éreintants.
C'est alors que les choses s'étaient compliquées.
Elle n'avait entendu qu'au dernier moment l'attelage et s'était jeté sur le côté au moment où quatre chevaux à moitiés emballés apparaissaient sur la route. Ils l'avaient manqué d'un cheveu, mais Anthis n'eût pas le loisir d'insulter le conducteur.

Elle n'avait pas prêté garde. C'était dans la pente qu'elle s'était jeté.

Un bon nombre de courbatures plus tard, elle s'était relevé tant bien que mal, et alors qu'elle s'assurait qu'elle avait toujours toutes ses affaires, elle avait entendu les loups. En levant les yeux, elle aperçut deux yeux jaunes. Il ne lui en avait fallu pas plus pour prendre ses jambes à son cou et s'enfuir dans la direction inverse. Dans les bois... Elle avait eu énormément de chances. Mais au final, c'était juste le hasard qui l'avait amené dans cette situation.

(Oui, enfin, ça c'est ce qu'il m'a semblé au début... mais ce loup ..?)


Elle songea au loup qu'elle avait manifestement blessée juste avant que les paysans arrivent. Quelque chose s'était produit... Quelque chose s'était déchaîné. La magie sombre et douloureuse qui logeait en elle. Pas de doute, c'était ça. Et quelle que soit sa nature, elle avait blessé le loup qui s'attaquait à Anthis. C'était une magie qui cherchait à faire mal... (Sauf que dans mon cas, je n'avais pas tellement le choix... D'une certaine manière, ça m'a sauvé la vie. Est-ce que c'est vraiment maléfique, ce genre de choses ?

J'en saurais pas plus si je reste ici.)


Anthis se redressa sur son lit. Ses possibilités maintenant étaient limités. Soit elle restait parmi les paysans, ce qui semblait une mauvaise idée vu la suspicion que faisait naître son apparition impromptue, soit elle reprenait la route tout de suite. Elle ne prit même pas le temps de peser le pour et le contre, elle s'empara de son sac, se revêtit des vêtements de rechange qu'on lui avait prêtée (ceux qu'elle portaient étaient allés nourrir le feu, trop sales et trop déchirée par les loups) et ouvrit la porte aussi discrètement que possible.

L'aube avait débuté depuis une bonne heure, et le ciel était d'un bleu léger et clair. Pas de nuages aujourd'hui.

Ca promettait d'être une bonne journée. Quand aux vêtements, hé bien... (Ca va pas les tuer non plus si je les garde !) pensa-t-elle avec un sourire.

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Anthis, humaine, fanatique, et accessoirement : susceptible.


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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Dim 5 Sep 2010 13:10 
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Matthwew venait de sortir de la ville, énervé encore de sa mission à moitié dangereuse, c'était n'importe quoi, prouver sa valeur alors qu'il ne demandait qu'a feuilleté un livre très certainement bidon. Des idées tordues et sournoises naissaient dans la tête du jeune mage, il imaginait le vieux fou bouillit dans une marmite géante, transpercé de pic de glace ou encore se faire jeter dans une fosse aux loups.

Bon ça le faisait rien mais, il ne le ferait pas, il avait bien trop besoin de consulter ce livre et s'il faisait la moindre incartade dans cette ville, il perdrait certainement la trace de l'agresseur et donc de ses souvenirs.

Plus il marchait, plus le décor changeait, la ville laissait place aux champs cultivés et les champs laissaient place à la garrigue sèche et dangereuse. Fort heureusement le soleil était caché par des nuages gris. Matthwew adorait la pluie et avait toujours voulu voir de la neige, lorsqu'il était petit, il passait des heures sous la pluie, il se faisait même disputer par sa mère, c'était cette dernière qui lui avait expliqué.

Matthwew avait une envie folle de voyager, il voulait partir loin, mais serait plus à l'aise avec une panoplie de sort appris auparavant et avec les souvenirs de son enfance.

Après une heure de marche, il était enfin arrivé dans la garrigue et comble de la chance, il apercevait un Selav. Il devait faire fort attention avec cet arbre, ses épines étaient empoisonnées et rares étaient les feuilles en bonne état poussant dessus. Il observait le Selav, il était un peu plus grand que lui, mais il devait faire attention pour ne pas s'empoisonner, il regardait attentivement et vis une feuille verte, il déplaça sa main doucement et pris la feuille sans se piquer avec une des épines, il réitéra l'opération quatre fois et le tour fut joué.

Il transpirait beaucoup, de la sueur apparaissait sur son front, il avait eu peur de se piquer et honnêtement qui n'aurait pas eu cette peur d'empoisonnement?

(A votre tour mes hérissons). Pensa t'il en repoussant la sueur d'un revers de la main.

Et voilà la partie la plus difficile et la plus longue, en effet, s'il était plus risqué d'affronté les squelettes, il était plus difficile d'attraper des hérissons gris et de leurs retirés vingt-trois épines noire. Il fallait d'abord les retournés et voir si leur peau étaient grises.

Les premières tentatives de Matthwew furent soldées par un échec cuisant. Il avait secoué quelques buissons et était tombé sur un serpent venimeux, qu'il avait tué et mit dans son sac pour le diner.

(C'est bon le serpent, ça a le goût de poulet). Pensa t'il.

Il s'était calmé de l'attitude de son commanditaire pour les besoins de sa mission. Il fouillait ensuite d'autres buissons et toujours pas de hérissons gris juste, un lapin et deux rats, il se disait qu'avec le serpent et les hérissons, il allait être rassasié.

Il était déjà dix heures, cela faisait quatre heures qu'il était réveille et deux heures qu'il cherchait les hérissons gris, il décida de faire une petite pause. Il s'asseyait sur un rocher et ferma un peu les yeux tout en essayant de ne pas sombrer dans le sommeil. Il regretta de ne pas avoir pris d'eau avec lui, car il avait plutôt soif dans cet endroit sec. Après un quart d'heure de repos, il poursuivit ses recherches.

Enfin la chance lui souriait, il avait trouvé un hérisson qu'il tua sans problème d'un coup d'épée d'épée dans le ventre. Il le retourna, il était gris, il regarda les épines et voyait sept noires. C'était un bon début, plu que seize. Il mit le hérisson dans le sac et continua les recherches. Les tentatives d'après était un peu moins fructueuses, il était tombé sur quatre hérissons blancs et cinq noirs. Après trois heures de recherche, il trouva son bonheur, il tua d'un coup d'épée un autre hérisson. Comble du bonheur celui-ci avec trente-deux épine, ce qui était largement de trop, mais bon peut être allait-il avoir une prime. Il était onze heures et il avait faim, il décida d'aller à la taverne de Tulorim. Les serpents et les hérissons attendrons un peu avant d'être mangé.



=======> La taverne de Tulorim

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Matthwew - Mage - Humain


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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Mer 15 Sep 2010 11:46 
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Simplicité



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Le chemin à cheval ne dura pas plus d'un quart d'heure, mais ce fut suffisant pour que déjà le soleil se soit totalement effacé au profit d'une nuit bleutée, faiblement éclairée par les étoiles et la lune, resplendissante en cette soirée sans nuage. Les couinement d'Enkidu entre les bras d'Agadesh semblait montrer que le voyage en cheval n'était pour lui pas des plus confortables ou rassurants, mais le bédouin n'en avait cure. Quelques minutes plus tard, sur le bord de la route pour Tulorim était plantée une grande pancarte à côté d'un petit chemin de terre sur laquelle était écrit "Domaine viticole des trois frères".

Agadesh ne sachant pas lire, il espérait juste que les gardes frontaliers ne profite pas de la situation pour tenter de le dépouiller. Il n'avait vraiment pas envie de se battre, même s'il avait déjà eu affaire à des biens adversaires bien plus coriaces que ces deux benêts. De plus, ils semblaient bien trop niais pour être véritablement méchants, mais les apparences sont parfois bien trompeuses...

Quelques minutes plus tard, ils s'arrêtèrent devant une imposante maison en pierre devant laquelle restaient allumés quelques torches qui avaient été, dirait-on, allumées depuis peu. Devant la carrure d'un tel bâtiment, Agadesh aurait auparavant tout de suite imaginé qu'ici devait résider un roi, un prince ou un seigneur entouré d'une pléthore de serviteurs et un harem conséquent, mais à peine quelques jours passés chez les occidentaux lui avaient bien fait comprendre qu'ici, tout cela ne fonctionnait pas de la même manière. Quelque part, ça le chagrinait un peu. Il n'avait pas quitté le désert depuis longtemps, mais celui-ci commençait vraiment à lui manquer. Non pas qu'il allait jusqu'à remettre en cause sa quête, loin de là, mais une douce tristesse nostalgique semblait l'envahir au fur et à mesure qu'il découvrait cet occident où il n'était décidément pas à sa place.

Lorrel et Ardhi n’arrêtèrent leurs chevaux qu'un peu plus loin, dans une écurie qui en comptait déjà une dizaine. Beaucoup de foin y était dispersé sur le sol et un tonneau coupé en deux dans le sens de la hauteur avait été mis en biais et rempli d'eau douce.

A peine descendu, Agadesh eut à peine le temps de poser Enkidu à terre que les deux rosses s'étaient déjà ruées sur l'abreuvoir de fortune comme s'ils n'avaient pas bu de la journée, chose qui était fort possible aux yeux du nomade vu le laisser-aller de leurs cavaliers... Cavaliers qui d'ailleurs s'en allaient déjà vers la porte d'entrée de la maisonnée en s'amusant à imaginer ce que les frères vignerons leur donneraient à manger. Spectacle navrant pour Agadesh que d'entendre ces personnages tout en joie d'aller se bâfrer comme s'il n'avait pas mangé depuis des décennies.

Ardhi frappa contre la porte. On pouvait entendre des pas s'approcher depuis l'intérieur et enfin leur ouvrir. Un homme à l'air jovial apparut et, à la vue des deux gardes, exulta de joie :
"Lorrel ! Ardhi !"

"Burdon !", répondirent les gardes en coeur avant de lui faire la bise.

"Et qui est votre ami ?"

Agadesh s'imposa avant qu'ils ne répondent :
"Je me nomme Agadesh Kel Attamara, que la paix soit avec vous."

"D'accord... Ravi de vous rencontrer, Agadesh... Bon ! On ne va pas rester ici jusqu'à l'aube, rentrez donc. Beud et Térencil sont passés tout à l'heure alors on avait prévu que vous alliez arrivé. On ne vous imaginait pas accompagnés mais enfin bon, quand il y en a pour un, il y en a pour deux comme on dit ! Bon, Gétimus et Kanpan sont à la cuisine, allons les rejoindre."

Agadesh rentra dans le bâtiment avec suspicion et regarda tout autour de lui l'environnement intérieur. La première pièce était un grand hall d'entrée à la décoration très simpliste qui se cantonnait à un tapis simple et rouge au milieu et quelques petits tableaux représentant des décors naturels. Dispersés sur des tonneaux et de vieux meubles étaient répandus des bouteilles de vin, des outils divers salis par la terre dont il ignorait l'utilité et quelques inquiétantes têtes d'animaux empaillées qui devaient certainement être des trophées de chasse. Ces derniers intriguaient particulièrement Agadesh. Non seulement parce que c'était des bêtes dont il ignorait l'existence-même, mais aussi parce qu'il ne comprenait absolument pas par quelle magie ces têtes amputées pouvaient ne pas pourrir et rester dans ces poses agressives, les crocs menaçants. Mais comme souvent, Agadesh préféra se taire plutôt que de montrer son ignorance, considérant que celle-ci était une faiblesse. S'il était curieux de connaître ces bêtes, il se disait qu'il avait toujours l'encyclopédie d'Enki à sa disposition au cas où.

La salle, avec à son fond un escalier dérivant vers le premier étage à sa gauche et à sa droite, semblait être le coeur de la demeure et communiquait avec toute les autres pièces de la maisonnée. Burdon les amena jusqu'à l'une d'elle en se vantant au passage de la qualité de leur dernière cuvée de vin. Agadesh ne put s'empêcher, en voyant l'enthousiasme avec lequel parlait l'hôte, de demander :
"Qu'est-ce que le vin ?"

Lorrel, Ardhi et Burdon ne purent s'empêcher de rire à cette question. Voyant qu'Agadesh gardait un air grave, ils se reprirent.

"Non, sérieusement... Vous ne connaissez vraiment pas le vin ?"

"Non."

"Ah, et bien voilà une tare que nous nous efforcerons d'effacer ce soir !"

Burdon ouvrit la porte où deux personnages étaient en train de rigoler entre eux en mettant les derniers couverts sur table. Après un bref échange de salutation rigolarde durant lesquelles Agadesh apprend que l'homme à la peau pâle était Kanpan et l'autre Gétimus. Agadesh attendant la fin des effusions, il fut pris de vitesse par Burdon, qui le poussa vers les autres en disant :
"Et les mecs, voici Agadesh, qui nous vient du désert... Et vous savez quoi ? Il n'a jamais goûté au vin !"

Kanpan reprit, d'un ton très théâtral :
"Hoho jamais une goûte de vin ? Alors tu tombes bien, ce soir on va t'en faire goûter un de derrière les fagots ! Un bon rouge, cuvée -Bon chasseur-, tu ne pourrais pas imaginer mieux pour t'initier au culte du vin ! Et puis c'est nous qui le faisons !"

Tous s'assirent rapidement, les assiettes avaient vite été servis de ce qui pourrait s’apparenter à un cassoulet, en encore plus gras. Gétimus déboucha la bouteille et s'exprima, en servant en premier lieu Agadesh :
"Alors, voilà voilà pour notre ami des sables notre fameux vin... Goûte donc, tu nous diras ce que tu en penses."

Agadesh, un peu mal à l'aise de se voir ainsi épié, n'eût cependant pas coeur à s'énerver ou à décevoir ceux qui avaient la délicatesse de lui offrir le gîte et le couvert pour la nuit. Il amena donc le breuvage à ses lèvres avant d'en avaler une gorgée.

Le goût de l'alcool était nouveau pour lui. En bon homme du désert, il pensait avant tout au côté pratique d'une telle boisson ; rien qu'au goût, il remarqua que ce n'était pas aussi rafraîchissant que de l'eau ni aussi nutritif que des jus comme le do-dafi. Cependant, il y avait beaucoup de saveurs et il s'imagina que cette boisson apparemment aimée devait avoir certaines vertus.

"Alors ?"

"C'est agréable à boire."

Les cinq compagnons de table exultèrent à cette réponse.

"Ahaha ! Maintenant votre vin va être connu jusque dans le désert les gars !, intervint sans charisme Ardhi qui cherchait désespérément une réaction de ses camarades.

Agadesh restait interloqué par sa situation. Être ainsi entouré de si bruyants personnages le mettait mal à l'aise et il n'avait à cette heure plus que l'envie de raccourcir ce dîner autant que possible et profiter d'une bonne nuit de sommeil après une journée aussi fatigante. Aussi il se dit qu'entouré de tels individus, il ferait tout de même mieux de ne dormir que sur une oreille.

"Bien... Agadesh, c'est ça ? Racontez-nous donc ce qui vous emmène aussi loin de votre désert !"

Agadesh répondit simplement, sans y aller par quatre chemins :
"Les ancêtres m'ont confié la recherche d'un être de magie pure qui pourrait m'aider à mettre fin au tourment d'un maléfique immortel issu de mon peuple. On m'a indiqué la bibliothèque de Tulorim pour trouver plus d'informations sur cet être, c'est ma prochaine étape."

Un silence gêné s'installa devant une telle franchise. Kanpan et Burdon se regardèrent, Lorrel et Ardhi pouffèrent et ce fut finalement Gétimus qui le brisa le malaise avec une petite blague :
"Houlà, le vin ça ne vous réussit pas, à vous !"

La tablée rigola à cette intervention et Agadesh, qui ne comprenait pas la blague, bien qu'un peu vexé, se tut.

Les convives se mirent ensuite à manger, à bien boire et à se lancer quelques plaisanteries et autres sottises, qu'Agadesh ne comprenait décidément jamais. S'il se contenta d'à peine manger le quart de son assiette de ce plat trop lourd pour lui, laissant ses restes à Enkidu, ses compagnons de table ne cessait de le sommer de finir son verre et de boire encore et encore. En même temps qu'ils se lançaient des boutades, se donnaient des nouvelles et se tournèrent quelques fois pour demander quelques questions banales sur Enkidu auxquelles il répondit le plus simplement possible, Agadesh, qui n'avait jamais bu jusque là, eût une étrange sensation. Le liquide semblait lui monter à la tête, le ramollir... Il se surprit même à rigoler avec les autres sans toujours avoir compris de quoi ils pouvaient bien parler. Il finit par se lever brusquement, coupant une plaisanterie en cours, puis lança :
"Ce vin est empoisonné !"

Les autres restèrent assis tranquillement, on sentait que les verres qu'ils avaient enchaînés beaucoup plus vite qu'Agadesh avaient commencé à faire leur petit effet :
"Comment ça, il est empoisonné ? C'est un très bon vin !"

"Je sens qu'il endors la vigilance, les sens et la volonté. Mes muscles semblent plus mous et j'ai de drôle de sensation..."

Ils eurent tous un fou rire et Agadesh ragea, et Enkidu accompagna son emportement avec des petits cris :
"Cessez de rigoler comme des sots, c'est grave !"

"T'inquiètes donc pas l'ami, c'est l'alcool. Ça s'appelle être bourré. Le seul remède c'est une bonne nuit de sommeil."

"Alors je veux dormir ! Maintenant !"

Les convives se regardaient en rigolant de l'ignorance d'Agadesh et en commentant que la réputation de mauvais buveurs du Peuple des Dunes était mérité.
"Déjà ? Ok ok, calme-toi. Tu n'as qu'à prendre une des chambre d'ami, en haut à droite."

Agadesh ne demanda pas son reste et partit de la salle où soldats et hôtes étaient déjà passés à autre chose. A sa grande surprise, il titubait et l'escalier lui semblait soudainement être une épreuve colossale. Et Enkidu qui traînait dans ses pattes ne rendait la tâche qu'encore plus difficile.

Il y arriva tant bien que mal, avant de s'affaler sur le premier lit qu'il trouva, sans faire attention aux choses qui l'entouraient, et Enkidu s'endormit à ses côtés...



Crapula

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Playlist d'Agadesh

Quand on voyage vers un objectif, il est très important de prêter attention au chemin.
C'est toujours le chemin qui nous enseigne la meilleure façon d'y parvenir, et il nous enrichit à mesure que nous le parcourons.

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Paulo Coelho, Le Pèlerin de Compostelle


Dernière édition par Agadesh le Ven 24 Fév 2012 15:59, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Ven 1 Oct 2010 17:45 
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<arrivée de la route entre Tulorim et Exech>

Mejaï avait quitté ses compagnons de route bien brusquement, mais c'était la meilleure chose à faire. Au stade où leur relation se trouvait il était trop dangereux de rester en leur compagnie. Pour leur sécurité mais aussi pour sa sécurité à elle!. Désormais elle était de nouveau seule avec sa petite chatte.

Toutes deux marchaient maintenant en direction de la ville accompagnées par le doux son que produisaient leurs grelots et sequins. Les terres autour d'elles étaient sèches malgré les quelques plantations au millieu desquelles elles marchaient. C'était bien différent d'Exech et de sas plaines marécageuses pourtant il faisait chaud moite.

*Ha! Tulorim, une ville qui me semble bien différente de celle que je viens de quitter. J'y vois tant de promesses!*

Oui, elle avait si mal vécu à Exech. Elle se prit même à se demander pourquoi elle n'était pas partie plus tôt. Bien sur elle n'aurait pas fait cette rencontre et sa vie aurait été bien différente mais elle même aurait été différente. A cette simple pensée elle se dit qu'elle aurait fait les mêmes choix si elle avait pu revivre toute son existance.

Elle arriva à quelques mètres des remparts et décida de s'arrêter quelques instants. Elle s'assit au bord de la route et arracha un brin d'herbe qu'elle porta à sa bouche. Ses mains gracieuses se mirent à se balader dans ses cheveux ébènes, les faisant virevolter au soleil.


"Bien, et maintenant Mauka? Tu crois que je trouverais des informations ici? A moins que je gagne un peu d'argent et d'informations en travaillant quelques temps?

La petite chatte s'était assise à côté d'elle, les pattes avant posées sur ses genoux et la regardait de ses grands yeux bleus. La gitane se mit à la caresser avec une expression très douce sur le visage, certe elle avait tout quitté pour une nouvelle vie et elle ignorait ce que le future pouvait lui réserver mais une chose était certaine elle ne serait pas seule.

Quelques minutes passèrent et Mejaï rêvassait doucement à son futur. Finalement elle regarda derrière elle, elle se demanda si elle aurait un jour la chance de revoir ses amis d'un voyage. Elle secoua vivement sa tête pour chacer tout reget de son esprit et se leva. D'un mouvement ample elle secoua ses jupons pour en chasser les herbes et la poussière qui s'y étaient accrochés. Elle prit une grande inspiration et se dirigea vers Tulorim pour passer ses grandes portes imposantes qui la séparait de l'intérieur.


<suite: les ruelles de Tulorim>

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Mejai et Mauka


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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Jeu 7 Oct 2010 22:11 
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Matthwew et Claude étaient arrivé à leur destination, cette fois, il n'y avait pas beaucoup de personnes, c'était vraiment dans la plus grande intimité. Il y avait quelques gardes, des mages et des villageois. Le jeune mage avait comptait vingt-cinq personnes.

Tziend fut installé sur une installation de bois. Claude prit alors la parole.

"Toi, ami, maître, tu as été pour nous une source d'inspiration, d'amitié, de paternité. Maintenant tu reposes en paix, tu vas rejoindre tes parents, ta femme et ton fils, je te souhaite bon voyage dans l'autre monde. Adieu".

Matthwew se leva à son tour en parla. Les rayons du soleil, si agréables pour le jeune mage aux cheveux rouge n'atteignait pas son cœur si remplit de tristesse. Les oiseaux ne chantaient, les serpents ne sifflaient, aucun bruit, le calme, le silence.

"Je ne connaissais pas cet homme depuis longtemps mais, il était présent dans mon cœur, comme un père. Il m'a aidé a retrouver l'usage de mes sorts alors qu'il ne me connaissait pas du tout. Cet homme était bon, était émouvant, il a perdu enfant et femme et il a tout de même gardé sa gentillesse et sa bienveillance. Désormais, qu'il repose en paix et gardons à jamais en mémoire le souvenir de sa gentillesse, merci".

Le jeune alla s'assoir à sa place ses propres paroles lui avait fait retrouvé le sourire et les autres personnes présentes était un peu plus heureux. Claude alluma une torche et la plaça en dessous de l'installation. Matthwew ferma les yeux, il ne voulait pas voir ça, il ne voulait pas avoir une dernière image comme cela. Au bout d'une heure c'était fait et les cendres furent dispersée plus facilement grâce au vent.
Claude alla parler au mage.

"Que vas-tu faire maintenant"?

"Je vais allez accomplir le souhait de Tziend, je vais tué le responsable de la mort de son fils, pour que, plus jamais il ne puisse faire de mal".

"Je comprends, fait bien attention".

Il tendit la main à Matthwew et se dernier la serra en lui souriant. Il se tourna vers Tulorim, il devait se préparer, prendre des provisions et ses armes.

Les habitations

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Matthwew - Mage - Humain


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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Ven 26 Nov 2010 20:10 
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L'étrange caravane poursuivait sa route vers Tulorim, le nomade ronflant toujours tranquillement, le visage à découvert, couché sur le dos, sur le cheval (sur le dos du cheval, en plus !) rêvant de bourses remplies, de passants admirant un rien avec stupeur pendant qu'il les délestait patiemment de leur or, de danseuses régionales aux rites si ardents avec lesquelles il goûtait mille délices...

Tout cela jusque l'arrivée devant Tulorim. Ici s'achevait son chemin et les nomades, une fois leur marchandise vendue, partiraient vers d'autres aventures, vers des terres trop fraîches pour lui. Qu'importe, l'un des anciens de la troupe le secoua vivement, le faisant chuter, la tête non loin d'un rocher. Ni le vieux ni le cheval n'eurent un quelconque réflexe lors de sa chute, juste le regarder bêtement s'étaler à plat ventre sur le sol tout juste sableux de l'endroit.

D'un bond, Pygmalion était sur ses pattes, pouvant enfin constater que le soleil brillait de milles feux de nouveau, et qu'il était temps pour lui de se rhabiller, enfilant correctement son turban, protégeant tout son visage, excepté ses yeux, puis enfilant ses cestus pour éviter de se brûler les mains, la chaleur n'aidant généralement pas lors des frottements.

S'enroulant de sa grande cape après l'avoir correctement époussetée, le nomade fit un léger signe aux doyens pour leur signaler que tous allait bien et leur souhaiter un bon voyage, tandis qu'il réfléchissait intérieurement à ce qu'il pourrait bien faire.
S'acheter du matériel serait une chose, aller à la taverne encore une, mais barouder sur la place publique à la recherche de rumeurs et d'or en était une fois de plus une.

S'aventurant dans la cité, Pygmalion entreprit de voir un peu ce que donnait la ville du savoir, comme il aimait à l'appeler, avant de faire un choix, la réflexion primant sur l'excitation qui le torturait depuis sa chute de cheval.


Tulorim, me voilà !

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Pygmalion, Voleur des Dunes, niveau 3, Quelque part dans le désert...


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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Sam 16 Avr 2011 13:26 
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Touhor parvint enfin au abord de la cité. Il était déjà venu ici par le passé. Tulorim, capital du continent de l'Imiftil, était une étape quasi obligatoire pour des marchands. Cette petite ville connaissait un essort économique important et de nombreux navires venaient jeter l'encre à son port. Son défunt père lui avait expliqué l'histoire de cette cité mais il ne se souvenait que de très peu de choses. A vrai dire, il reconnaissait à peine la cité. Sa dernière visite datait de bien trop d'années.

Cette ville, baignée par les rayons du soleil couchant, se situait dans une petite baie au Nord d'Imiftil. La cité était protégée naturellement par une zone montagneuse qui entourait la baie. De là où il se situait, notre nain pouvait admirer les différents quartiers de la cité. En effet, celle-ci était organisé en plusieurs niveaux et chaque quartier semblait délimité par une petite muraille qui renforçait cette vision sécuritaire que l'on pouvait se faire de Tulorim.

Néanmoins, l'expérience de Touhor lui avait aussi appris que de telles rassemblements de richesse étaient souvent fort coinvoités. Et bien que la cité paraissait sécurisée au premier abord, notre nain ne doutait pas de la possibilité d'y trouver quelques guildes orgnaisées dans la délinquence. Cette idée était renforcée par un souvenir quelques peu entaché de cette cité. Il ne savait plus exactement pourquoi, mais une chose revenait à lui comme une évidence : il devra être attentif lorsqu'il arpentera les ruelles de cette belle cité.

Touhor admira encore quelques instants ce paysage idyllique et en profita pour prendre des repères sur la cité. Puis il se remit en marche d'un pas décidé pour parcourir les derniers kilomètres qui le séparait de la cité.

--> Les ruelles

_________________
Touhor - Nain - Rôdeur


Dernière édition par Touhor le Mer 4 Mai 2011 14:17, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Dim 17 Avr 2011 15:01 
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Précédemment : Réalité ou mensonge?


Sortant de la cité Oryash se retrouva confrontée à un air sec et à un soleil accablant.
A l’intérieur de la cité, l’air était un peu plus frais, sans doute à cause des divers remparts que formaient les murs des constructions.
Ici rien ne poussait si ce n’est des arbres ayant besoin de soleil et de très peu d’eau.
Elle pensa qu’elle aurait du prendre une gourde histoire d’avoir de quoi boire mais elle n’entendait pas mettre trop de temps pour trouver cet animal si vraiment il y avait animal.

Elle longea la route et se retrouva bientôt à un carrefour lui indiquant trois routes possibles. Elle observa les alentours et jeta son dévolu sur la route qui semblait menée à la forêt d’épineux.
La peau blanche marcha et marcha tant et tant que bientôt sous ce soleil de plomb, une sueur imprégna son front et son corps tout entier.

Elle s’essuya le front d’un revers de la main et soupira sous la chaleur accablante.
Oryash croisa au grès de son cheminement trois ou quatre maisons qui semblaient habitées par des paysans. Elle en aperçut quelques uns travailler dans les cultures et ces derniers marquèrent un arrêt d’activité quand ils virent une peau blanche dans les parages, puis ils reprirent leur travail.

Il lui fallu peut-être deux ou trois heures avant de quitter les champs d’olivier et d’agrumes avant de parvenir jusqu’à ce qui semblait être la garrigue.
Mélange de plantes piquantes et dures et vivaces. Un nouveau soupire de la part d’Oryash. Elle avait toujours eu horreur des plantes épineuses et ce qui s’étendait devant elle était un véritable roncier, à hauteur de genou.
Elle s’équipa de ses griffes de métal et se fraya un chemin tant bien que mal jusqu’à l’orée de la forêt.
La peau blanche avait enfin gagné les collines et elle retourna afin de contempler le paysage. La cité s’étendait en contre bas, entourée de diverses cultures.
Un dernier regard à l’horizon et elle pénétra dans la forêt à la recherche du soit disant loup.

L’homme avait précisé qu’une bande de paysans étaient partis en chasse et si tel était le cas, elle ne tarderait pas à entendre les chiens si chiens il y avait et les hommes menés une battue.
Elle marcha encore quelques kilomètres à l’abri du soleil sous le couvert des arbres. Ici il faisait plus frais et la peau blanche appréciait de ne plus être accablée par la chaleur harassante du soleil.
Bientôt elle perçut des cris qui provenait de sa gauche et aussitôt elle accéléra le pas qui se transforma bientôt en petite foulée.

« Ici , je l’ai vu, il est là.Vite! vite ! Il ne faut pas qu’il nous échappe! »

A cet instant précis, Oryash vit passer à quelques mètres d’elle ce qu’elle n’aurait jamais osé imaginer voir à Tulorim…. Un Woger. Un animal apeuré et très jeune.
Aussitôt le loup en elle reprit le dessus et instinctivement elle décida de sauver cet animal coûte que coûte.

Elle s’élança alors en direction des hommes qui traquaient l’animal afin de ralentir les progression.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Dim 17 Avr 2011 15:07 
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Le premier qu’elle croisa n’eut pas le temps de savoir ce qu’il lui arrivait. Il n’eut le temps de voir qu’une ombre blanche fondre sur lui en hurlant avant qu’il ne soit perforé de part en part par les griffes d’acier Oryash. Un cri avait raisonné dans la forêt et que les autres poursuivant de la bête venaient d’entendre.

« Eh tu as entendu ce cri? On aurait dit une bête en fureur! »

« Si ça se trouve l’animal que nous poursuivons n’est pas seul. Moi je reste pas ici une minute de plus! J’ai pas envie de finir bouffer par une meute toute entière! »

Et ni une ni deux, l’homme rebroussa chemin sous l’air médusé de son compagnon d’infortune.
L’homme resta donc seul et pas rassuré du tout après ce qu’il venait d’entendre. Il avança hésitant, hélant ses autres compagnons.

« Les gars…. Vous êtes où? Eh oh! »

Bientôt une voix autre voix masculine lui répondit tandis que Oryash se rapprochait de sa prochaine proie.

« Ici Nascus! Droit devant toi! A tout au plus 200 mètres, enfin je pense.»

L’homme nommé Nascus avança prudemment son arme de fortune en main. Un long gourdin qui manié correctement pouvait faire de gros dégâts.
La peau blanche suivait la progression de cet homme, à pas feutrer. Elle se trouvait à quelques mètres de lui et il ne semblait pas s’en apercevoir. Et puis soudain, un cri venant de derrière eux.

« Nascus attention! Derrière toi! »

Et la Oryash fit volt face se retrouvant face à un second individu arc en main près à tirer. A présent elle se trouvait traquée à son tour tel un gibier.
Ses griffes d’acier gouttaient sur le sol ce qui n’avait pas échapper à l’archer.

« Sale pourriture! Tu vas crever! Cette salope à tuer Uspoq, je viens de le trouver! »  Lança-t-il à l’adresse de Nascus.

L’autre toujours aussi surpris ne sembla pas réagir aux paroles de son ami et Oryash profita de la brèche qui s’offrait à elle pour s’échapper. Bientôt d’autres hommes vinrent à rejoindre les deux premiers et la chasse prit une tout autre tournure. Ils oublièrent le loup et se concentrèrent sur la Phalange de Fenris.

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 Sujet du message: Re: Les terres autour de Tulorim
MessagePosté: Dim 17 Avr 2011 15:12 
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Oryash gravissait une nouvelle pente couverte de plantes grimpantes quand elle entendit les voix au loin. De toute évidence les hommes la cherchaient toujours et ils ne semblaient pas renoncer à la trouver.
Un homme ordonna de fouiller les moindre bosquets et Oryash reconnut la voix. Ainsi c'était cet homme qui la suivait depuis maintenant plusieurs heures. L’archer qui voulait sa mort.

Oryash s'était mise à courir afin de leur échapper s'engageant dans une ravine qui s'encaissait de plus en plus, des plantes grimpantes, des ronces et des broussailles pendaient des versants. Elle chercha des yeux un chemin de sortie. Dernière elle les hommes se rapprochaient.

Quand Oryash arriva au bout de la ravine, devant elle se dressait une cascade. Elle leva les yeux, les parois étaient minées à la base et couvertes d'une végétation trop dense, plus loin des plaques de roche nue apparaissaient au travers des buissons qui poussaient ça et là. Elle ne voyait nulle part ou tenter l'escalade.
Elle allait faire demi tour quand il entendit un hurlement. Un homme s'était mis à crier pour appeler ses compagnons. Ils avaient retrouvé sa trace.

« Maudits paysans! » pensa Oryash.

D'un bond, elle accrocha à un jeune arbrissaut et tendit les bras pour en saisir un autre au dessus d‘elle. Quand elle s'y suspendit, les racines s' arrachèrent du sol pierreux. Elle tomba mais réussit à se rattraper. Oryash empoigna les buissons qui pendaient à la paroi et elle se hissa rapidement en évitant de rester suspendue plus que quelques instants après les arbustes. Elle jouait des pieds et des mains en dessous de la berge du ravin mais sans réellement parvenir à l'escalader.

C'est alors qu'elle entendit un cri et qu'elle jeta un coup d'oeil, des homme se tenaient en contre bas. L'archer encocha une flèche à son arc et suspendut au dessus de lui, Oryash était une cible idéale. Oryash entendit le bruit d'une corde d'arc qu'on relâchait.

Elle sentit alors le choc dans son dos, puis une douleur plus profonde l'envahit. Elle ne pensa alors qu'à sauver sa peau avant que l'homme ne décoche une seconde flèche pour l'abattre et sans savoir comment elle parvint sur le sol ferme en haut de la ravine. Elle s’écarta ensuite du ravin et s’efforça de ne pas prêter attention à la douleur cuisante qu'elle ressentait dans le dos, mais qui se répandait partout en elle par vagues.
Elle entendit les cris de rage de l’archer qui s'adressait aux autres hommes, leur commandant de faire demi tour dans l’espoir de trouver un autre chemin.

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